Tag: maladie

  • Pénurie de médicaments en Roumanie.

    Pénurie de médicaments en Roumanie.

    Le nombre de personnes souffrant d’infections respiratoires augmente en Roumanie d’une semaine à l’autre et un nombre plus élevé de malades que normalement arrive aux urgences. Les médecins viennent de signaler aussi des cas de double infection : au coronavirus et au virus de la grippe ainsi que des cas d’infection au nouveau variant du coronavirus, le Kraken.

    Selon les spécialistes, le pic de la vague d’infections au virus de la grippe sera atteint dans les semaines à venir et une baisse du nombre d’infections n’est prévue que pour la deuxième moitié du mois prochain. Ils relancent les appels à la population de ne pas utiliser des médicaments au hasard et de demander l’avis des médecins sur la toile de fonds d’une crise provoquée par l’absence de certains médicaments des pharmacies à cause de la demande particulièrement élevée. Il s’agit notamment de médicaments pédiatriques, à base de paracétamol, ibuprofène et même de certains antibiotiques.

    Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila souligne pourtant que sur le marché roumain il existe toutefois plein de sirops antithermiques contenant ces substances et que le problème apparait lorsque les parents cherchent spécialement les marques consacrées. Pour leur part, les malades réclament les prix très élevés des remplacements. Alexandru Rafila assure à nouveau que la Roumanie n’est pas en crise de médicaments antiinflammatoires et antithermiques parce qu’il y a des fabriques roumaines qui produisent les substances à la base de ces produits. Le responsable roumain ajoute pourtant que l’absence partielle du marché de certains médicaments a été provoquée par les délais enregistrés dans la livraison de la matière première en provenance de la Chine.

    Rappelons aussi que le ministère avait proposé à la fin de l’année dernière de suspendre temporairement la distribution à l’extérieur de la Roumanie de certains médicaments antibiotiques et antithermiques. De l’autre côté, les producteurs affirment que le prix de certains médicaments ne couvre pas les couts de production et le coût réduit des comprimés, mais aussi la majoration des tarifs énergétiques mènerait carrément à la disparition de plusieurs types de médicaments.

    La situation est d’autant plus compliquée dans le cas des médicaments utilisés pour soigner les malades de cancer. Le président de la Fédération des Associations des malades de cancer, Cezar Irimia, a déclaré que les malades avaient réclamé dès le début de l’année l’absence de sept médicaments oncologiques. Cezar Irimia: « Ces médicaments manquent depuis l’année dernière. Nous avons présenté cette situation au ministère de la Santé dont les responsables nous ont promis de résoudre ce problème. Nous avons même présenté des preuves comme quoi ces médicaments font l’objet d’exportations parallèles et aucune action n’a été entreprise en ce sens. Depuis le début de l’année, les patients ont réclamé l’absence des pharmacies de pas moins de sept médicaments » déclare Cezar Irimia. Selon le ministre de la santé, cette situation de pénurie concerne seulement trois médicaments, dont deux sont à retrouver dans les entrepôts. Alexandru Rafila: « Nous l’avons vérifié : sur les trois médicaments en question deux existent dans les entrepôts et les quantités sont suffisantes. Certes, nous, en tant que ministère de la Santé, nous ne pouvons pas remplacer les managers des hôpitaux qui n’ont pas commandé ces médicaments en grande quantité. Il n’y a qu’un seul problème dans le cas d’un produit assez ancien du point de vue de l’utilisation dans la thérapie oncologique. » a déclaré Alexandru Rafila qui a également affirmé attendre une solution de la part de la commission spécialisée du ministère de la Santé dans le cas du médicament qui ne se retrouve pas dans les pharmacies. (Daniela Budu)

  • La Roumanie, en pleine saison des viroses

    La Roumanie, en pleine saison des viroses

    Environ cent mille nouvelles infections chaque semaine, des hôpitaux pédiatriques pleins et des pharmacies où manquent les médicaments essentiels, voici le tableau de cette saison grippale en Roumanie. Le premier hiver post Covid sans restriction entraîne, comme prévu par les médecins à l’automne déjà, un pic d’infections respiratoires avec complication, surtout chez les enfants. Le nombre d’enfants présentant des symptômes a augmenté de manière alarmante au cours des dernières semaines et les patients passent des heures entières dans les salles d’attente des hôpitaux ou chez le médecin de famille afin d’obtenir une consultation.

    En même temps, selon les médecins, le nombre d’enfants qui doit être hospitalisé en raison de complications respiratoires est en augmentation. C’est dans ce contexte que le ministère de la Santé a annoncé l’ouverture de 59 centres d’évaluation pour les enfants atteints de virus respiratoires à travers le pays. Ces centres doivent faciliter l’accès à une prise en charge médicale mais aussi désengorger les urgences. De leur côté, les pharmaciens ont annoncé être en rupture de stocks de médicaments anti-inflammatoires et anti-fièvre pour les enfants.

    Cette situation est confirmée par l’Organisation patronale des industriels du médicament de Roumanie selon laquelle la demande de produits pédiatriques contenant de l’ibuprofène et du paracétamol a augmenté de 50% par rapport à l’année dernière. L’Organisation patronale des industriels du médicament rappelle qu’il existe des alternatives dans les pharmacies aux marques les plus connues et précise que la situation va rentrer dans l’ordre au début de l’année prochaine avec la livraison mensuelle d’environ deux cents mille flacons produits en Roumanie ou à l’étranger.

    Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a déclaré que cette situation se retrouvait dans d’autres pays également et qu’elle était surtout due à une augmentation de la consommation. Le ministre a souligné que les pénuries touchent spécialement les médicaments connus et rappelle qu’il existe des génériques. Il va plus loin et affirme que certains de ces médicaments ont disparus à cause du manque de réalisme de leur prix de vente. Dans ce contexte, Alexandru Rafila a annoncé que le ministère réfléchissait à une nouvelle méthodologie visant à fixer les prix et examinait la possibilité de restreindre temporairement l’exportation des médicaments en tension. Alexandru Rafila a précisé: Dans la période qui vient, nous allons établir, en lien avec la Caisse nationale d’assurance de Santé, une nouvelle méthodologie de fixation des prix qui nous empêche d’arriver à cette situation où des molécules sont indisponibles pour des raisons commerciales. Ainsi nous examinons la possibilité d’imposer des restrictions à l’exportation de certains médicaments, notamment des antibiotiques pour enfants et d’autres médicaments dont des médicaments oncologiques. a précisé le ministre.

    Les médecins rappellent que quelques règles permettent d’éviter les maladies saisonnières comme se vacciner contre la grippe, respecter les normes d’hygiène et se tenir loin des zones très fréquentées. Les autorités ont de plus annoncé que le nouveau sérum anti-Covid adapté aux variants Omicron était désormais disponible.

  • Alertes contre la grippe

    Alertes contre la grippe

    Cela fait déjà deux ans que la notion de grippe saisonnière a été presque absente du discours des médecins spécialistes; qui se sont concentrés sur l’effrayant virus SARS-CoV2. Maintenant, vu que le danger de la pandémie de COVID-19 n’est plus aussi imminent et que la saison hivernale s’approche, le virus grippal classique est désormais une préoccupation pour les médecins. En Roumanie, ils avertissent que les premiers symptômes de la maladie sont déjà apparus. Le retour des enfants à l’école, c’est-à-dire au sein de la collectivité, a généré une croissance du nombre des cas d’infections respiratoires. Cecilia Rotar, docteur, précise : « Il y a eu trois suspicions qui ont été infirmés après les analyses spécifiques en laboratoire. Il s’agissait d’enfants âgés de 9 mois à 4 ans. Une personne qui généralement n’a aucun problème de santé peut supporter une telle maladie plus facilement. Mais si on parle de personnes immunodéprimées ou d’enfants de moins de 4 ans, de femmes enceintes, d’adultes avec des maladies du cœur ou qui souffrent de diabète – très fréquent chez nous – l’évolution peut être plus lente et elle peut se compliquer. Ma recommandation est que, si on a la plus petite suspicion d’une virose ou si le parent ne peut pas réagir à une telle situation, c’est mieux d’aller au médecin, qui sait ce qu’il doit faire. »

    Selon les médecins, après deux ans durant lesquels la transmission du virus grippal a été limitée par les mesures de protection contre le COVID, cet hiver l’impact de la grippe pourrait être signifiant. C’est pourquoi ils soulignent que la vaccination est très importante pour réduire le risque d’une infection double – avec le virus grippal et avec SARS-CoV2, surtout dans le cas des gens qui appartiennent aux catégories vulnérables. Les premières tranches de vaccins antigrippaux qui peuvent être administrés dans les cabinets des médecins de famille sont arrivées à Roumanie.

    Ce qui plus est, l’épidémiologiste Emilian Popovici affirme qu’une personne peut être vaccinée avec les deux vaccins, antigrippal et contre le coronavirus, le même jour. « Il n’y a aucune incompatibilité entre les deux vaccins. Au contraire, ils peuvent être administrés au cours de la même visite chez le médecin, mais ils ne sont pas faits dans le même endroit et, évidemment, ils ne sont pas mélangés. Si le premier vaccin est administré dans le deltoïde droit, l’autre est fait dans le deltoïde gauche. Une fois, Moderna a annoncé l’intention de créer un vaccin bivalent contre la grippe et contre le Covid. Donc on doit faire attention aux vaccins. Bien sûr, ils sont prioritaires en fonction des particularités de chaque personne. » La grippe est une maladie respiratoire infectieuse saisonnière qui se manifeste d’une manière différente d’une personne à l’autre et qui peut provoquer dans certains cas, même le décès.

  • Le dossier médical du poète national roumain Mihai Eminescu

    Le dossier médical du poète national roumain Mihai Eminescu

    Mihai
    Eminescu a été l’un de ces esprits qui ont marqué à jamais l’histoire de la
    littérature et de la culture roumaine. Poète, prosateur et journaliste fécond,
    il fut affublé du titre officieux mais tant convoité de poète national. 150 ans
    après sa mort, il demeure, encore et toujours, la personnalité culturelle
    plébiscitée par une majorité de Roumains. Le jour anniversaire de sa naissance
    est par ailleurs devenu le jour de la culture roumaine. En 2006, lors d’un jeu
    télévisé intitulé « Grandes personnalités de la culture roumaine » et
    organisé par la télévision publique, le nom de Mihai Eminescu avait occupé la troisième
    place après le vote des téléspectateurs. C’est dire combien le poète de génie,
    qui vécut au milieu de XIXe siècle, entre 1850 et 1889, avait
    durablement marquée de son empreinte la mémoire collective des générations de
    Roumains. Mais le grand poète fut rongé à la fin de sa vie par une maladie
    neurologique incurable, qui eut raison de lui à seulement 39 ans et dont la
    nature fait toujours débat dans les milieux médicaux et parmi les historiens de
    la littérature roumaine.









    dans la paisible ville moldave de Botoșani, septième enfant d’un inspecteur de
    Finances, Mihai Eminescu débuta dans le monde littéraire à 16 ans, alors qu’il
    était encore élève de lycée. On le retrouve ensuite étudiant en droit et en
    philosophie à Vienne, puis à Berlin, avant qu’il ne rentre au pays, pour travailler
    en tant que bibliothécaire, enseignant suppléant, inspecteur scolaire, mais
    aussi journaliste prolixe dans la rédaction de Timpul / Le Temps, journal
    conservateur en vogue à l’époque. En parallèle, Mihai Eminescu démarre une
    brillante carrière littéraire, dont le poème à 98 strophes intitulé « Luceafarul
    / Hypérion » demeure encore aujourd’hui le symbole du génie de la
    littérature roumaine. Une carrière interrompue brutalement, à seulement 33 ans,
    en 1883, année où la maladie dont il semblait souffrir lui enlève ses capacités
    d’expression.








    Des
    générations successives d’historiens littéraires se sont penchées sur les
    origines et la nature de cette maladie, d’autant plus que les médecins qui avaient
    cherché à le guérir à l’époque ne s’étaient jamais concertés sur un diagnostic
    certain. Aujourd’hui, le professeur en médecine Octavian Buda, de l’université
    de médecine « Carol Davila » de Bucarest, également psychiatre auprès
    de l’Institut de médecine légale « Mina Minovici », se penche à
    nouveau sur le cas du patient Mihai Eminescu, après avoir récemment fait partie
    d’un collectif de spécialistes ayant eu à cœur de réexaminer le dossier médical
    du célèbre patient.






    Octavian Buda : « Le professeur en médecine Irinel Popescu et l’historien littéraire et
    membre de l’Académie Eugen Simion avaient pris l’initiative de réunir un
    collectif de spécialistes qui réexaminent le dossier du célèbre patient. L’équipe
    était en outre formée de psychiatres et de neurologues. Pour ma part, j’avais réalisé
    une introduction à la pathographie, cette science qui a pour but de déceler les
    maladies d’après l’écriture du patient et l’analyse médicale de sa biographie.
    Car, vous savez, une maladie neurologique marque de son empreinte le parcours
    du patient. À partir de là, se pose la difficile question du lien entre
    l’individu, de chair et d’os, et son œuvre, entre sa biographie et son œuvre. »








    À
    l’été 1883, Eminescu est hospitalisé pour la première fois, avec le diagnostic
    de « manie aigüe », dans le bien connu hôpital des maladies mentales « Mărcuţa »
    de Bucarest. Ce sera le premier internement d’un long et pénible parcours de
    patient.






    Octavian Buda pense que, de nos jours, le
    diagnostic que les psychiatres poseraient à un tel patient serait celui de troubles
    bipolaires : « Le docteur Ion Nica, qui avait écrit un ouvrage intitulé
    « La structure psychosomatique d’Eminescu » dans les années 1970,
    s’était d’ores et déjà essayé dans cette approche. Un pathologiste, le médecin
    Ovidiu Vuia, l’avait également suivi à l’époque. Pour ma part, je présume des
    troubles bipolaires. Car l’on remarque une succession de périodes
    d’effervescence créative exceptionnelle, mais accompagnées d’épisodes
    biographiques plutôt agités, et entrecoupées de périodes dépressives caractérisées.
    Les éléments biographiques qui se trouvent en notre possession suggèrent une
    instabilité mentale chronique, et la succession d’internements qu’il subit, à
    partir de 1883, à Mărcuţa d’abord, à l’hospice « La charité » du
    docteur Şuţu ensuite, en témoigne. C’est dans ce dernier hospice qu’Eminescu
    est d’ailleurs décédé. »








    Le docteur
    Buda dénonce cependant le traitement que les médecins de l’époque avaient fait
    subir à leur célèbre patient. Des médecins que l’on peut cependant
    difficilement accuser d’erreur médicale, compte tenu de l’état des
    connaissances médicales de l’époque.






    Octavian Buda : « Est-ce que la maladie
    avait empiété sur les capacités créatrices du grand poète, sur son génie ?
    J’en doute. Il est possible que la maladie les ait, au contraire, mieux révélées.
    Mais la grande question demeure celle du traitement qu’on lui avait prescrit à
    l’époque, par le docteur Şuţu et par ses autres médecins traitants. Car si le
    diagnostic demeure discutable, mais l’on pourrait s’accorder là-dessus à la
    limite, la grande question qui demeure est celle-là. Tout porte à croire qu’Eminescu
    a été traité au mercure, couramment utilisé comme sédatif à l’époque, en ignorant
    tout de ses effets adverses. Or, le mercure pris en quantité s’avère être un
    élément extrêmement toxique et je crains fort que ce traitement n’a fait
    qu’empirer l’état du patient et accélérer l’issue fatale de la maladie. Ce
    n’est que bien plus tard que la science allait comprendre combien
    l’intoxication au mercure provoquait des lésions neurologiques fatales. »







    Mihai
    Eminescu demeure pour sûr la grande figure tutélaire de la culture roumaine
    moderne. Sa mort prématurée a constitué un sujet de supputations diverses pour
    ses contemporains, ce qui ne risque pas de s’arrêter aujourd’hui. (Trad. Ionuţ
    Jugureanu)

  • Centres d’évaluation ambulatoire en Roumanie

    Centres d’évaluation ambulatoire en Roumanie

    En Roumanie, le nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus ne fait que grimper et les autorités se préparent à entreprendre les premières mesures pour gérer la situation. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, s’est entretenu mardi dans le cadre de plusieurs visioconférences avec les managers d’hôpitaux de Roumanie et les représentants des directions de Santé publique. Principaux sujets à l’ordre du jour : les centres d’évaluation des malades de covid 19 et les préparatifs entrepris dans les hôpitaux pour accorder des soins médicaux, tant pour les malades infectés au virus SARS CoV 2 que pour les autres catégories de patients. Il a souligné l’importance des centres d’évaluation ambulatoire des malades de Covid qui devraient soulager la pression exercée sur les sections des hôpitaux roumains.

    La secrétaire d’Etat Adriana Pistol a précisé qu’il était particulièrement important d’évaluer l’état de Santé des malades de covid dès qu’ils sont dépistés positifs à l’infection au coronavirus pour qu’ils puissent recevoir le traitement adéquat au plus vite. Ce n’est qu’ainsi que les cas sévères seront prévenus, précise la responsable. Les malades assurés ou pas bénéficieront de soins médicaux à titre gracieux et sans aucune autre recommandation de la part du médecin généraliste.

    Le ministère de la Santé devra analyser la situation des centres d’évaluation pour mettre à la disposition des Roumains une carte interactive avec leur emplacement. Les 7 premiers tels centres ont déjà été fondés dans le département d’Alba, dans le centre de la Roumanie. L’évolution de la pandémie dépend désormais de la propagation du variant Omicron qui se transmet beaucoup plus facilement que le variant Delta. Il est donc recommandé d’utiliser des masques à haut degré de protection et de se faire vacciner contre la Covid 19, y compris à la troisième dose de rappel afin d’assurer l’efficacité du vaccin contre le nouveau variant.

    Malheureusement, en Roumanie, la vaccination de la population traine toujours. Malgré une légère évolution à la hausse du nombre de personnes qui choisissent de se faire vacciner à la première dose, le pays demeure toujours avant dernier en UE en termes de couverture vaccinale, après la Bulgarie voisine.

    Le médecin Marius Geanta, président du Centre d’Innovation en médecine a expliqué que le nouveau variant se transmet quatre fois plus vite et que la distance de sécurité d’un mètre et demi entre les personnes, recommandée pour éviter une infection ne suffit plus, puisque le virus persiste dans l’atmosphère. Dans, ce contexte le médecin demeure le partisan de la vaccination aux trois doses, du port du masque dans tous les espaces ouverts et fermés et notamment dans les lieux très convoités ou lors des contacts avec les personnes inconnues. Il recommande aussi d’utiliser deux masques ou bien de porter des masques à haut niveau de protection de type FFP.

  • La semaine du 29.11 au 04.12

    La semaine du 29.11 au 04.12

    Les Roumains ont marqué la Fête nationale

    Les Roumains vivant au pays, dans la diaspora et dans les communautés historiques autour des frontières actuelles ont célébré, mercredi, la Fête nationale et les 103 ans depuis la création de l’Etat national unitaire. Le 1er Décembre 1918, la grande assemblée nationale organisée à Alba Iulia décida de l’union des provinces de Transylvanie (centre), du Banat, du Maramureş et de la Crişana habitées par des Roumains avec le Royaume de Roumanie. Dans un message adressé aux Roumains à l’occasion de la Fête nationale, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis a précisé que cette année, cette journée spéciale a été malheureusement, marquée par la pandémie. Du coup, il a lancé un message d’encouragement à ceux malades ou en souffrance, tout en remerciant les blouses blanches. « La leçon de la solidarité est plus vivante et plus actuelle que jamais. L’histoire nous a montré à plusieurs reprises que ce n’est qu’à force de rester unis qu’on arrive à s’adapter aux pires réalités et que cela dépend de notre volonté, en tant que nation, pour relever tous les défis ». La Fête nationale de la Roumanie a été marquée mercredi à travers tout le pays. Des milliers de personnes ont participé à la parade militaire organisée dans la capitale et qui a mobilisé 1500 militaires ayant défilé sous l’Arc de Triomphe. Ce fut la deuxième parade organisée en pandémie, mais la première à laquelle le public a pu assister.

    La Roumanie bénéficie d’un premier versement du Plan national de relance et de résilience

    Jeudi, Bruxelles a versé à la Roumanie 1,8 milliards d’euros de préfinancement, soit 13% de l’enveloppe totale que le pays se verra octroyer. Le reste de presque 2 milliards d’euros du montant total de préfinancement prévu pour 2021 sera accordé d’ici la fin de l’année. L’argent sera alloué par tranches, au fur et à mesure que le pays arrive à répondre à ses objectifs. Tout cet argent servira au démarrage des investissements et des réformes que la Roumanie s’est fixés dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Au chapitre de « La transition verte », le pays s’est proposé d’investir 3,9 milliards d’euros dans la modernisation et l’électrification des chemins de fer et dans la diminution des émissions de carbone. 2,7 milliards d’euros seront attribués à la rénovation et à l’enveloppement des immeubles et des sièges des institutions publiques afin d’accroître leur performance énergétique et leur résistance en cas de séisme. Le plan prévoit aussi 2 milliards d’euros d’investissements dans l’infrastructure hospitalière et dans l’amélioration du système éducationnel dans le domaine médical. Si elle arrive à répondre à toutes ses cibles, la Roumanie se verra octroyer une enveloppe totale de 29,2 milliards d’euros

    La pandémie recule en Roumanie

    La pandémie est en recul en Roumanie. Cette semaine les autorités ont rapporté la moitié des nouveaux cas dépistés une semaine auparavant. Les statistiques quotidiennes tournent autour d’un millier de cas. En même temps, l’intérêt de la population pour la vaccination anticovid a chuté. La moyenne quotidienne des nouvelles vaccinations a baissé à 10 000 par rapport à 16 000 la semaine d’avant. A présent, près de 7 millions et demi de Roumains sont immunisés au schéma complet contre le coronavirus, ce qui est toujours loin de la moitié de la population éligible. En même temps, selon l’Institut national de santé publique, environ 90% des décès liés à la Covid enregistrés la semaine dernière concernaient des personnes non vaccinées, alors que dans les rangs des personnes âgées de plus de 60 ans, les personnes décédées souffraient aussi d’au moins un autre maladie. De même, les rapports de plusieurs départements à travers le pays, y compris la capitale, font état d’un taux de contamination de 70% dans les rangs des personnes non vaccinées. Par ailleurs, sur toile de fond de l’apparition d’un nouveau variant de coronavirus, Omicron, découvert en Afrique du Sud, la Roumanie a rapatrié à l’aide de courses spéciales organisées par le gouvernement de Bucarest plusieurs ressortissants roumains restés sur le continent africain apprès la suppression des vols depuis et vers l’UE. Il s’agit de 46 Roumains et de d24 citoyens d’autres pays qui ont été ramenés depuis l’Afrique du Sud et de 122 Roumains et de 62 ressortissants européens qui ont été ramenés en Roumanie depuis le Maroc.

    Le chef de la diplomatie roumaine a participé au Conseil des ministres de l’OSCE

    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé ces jeudi et vendredi à la réunion du Conseil des ministres de l’OSCE, tenu à Stockholm. Lors de son allocution, Bogdan Aurescu a parlé de l’importance de faire croître la capacité de l’OSCE de gérer la situation de sécurité dans la région de la mer Noire et de trouver une solution aux conflits prolongés de la zone. Il a également souligné l’engagement de la Roumanie à défendre et à protéger les valeurs et les principes de l’OSCE figurant dans l’Acte final d’Helsinki de 1975 et dans la Charte de Paris pour une nouvelle Europe de 1990, deux documents se trouvant à la base de la sécurité européenne. Le ministre Aurescu a aussi fait référence à la sécurité énergétique, à l’instrumentalisation des migrants, au renforcement de la présence militaire aux frontières de l’Ukraine et aux nombreuses transgressions du cessez-le-feu dans l’est de l’Ukraine. Toujours devant le plénum du Conseil des ministres de l’OSCE, le chef de la diplomatie roumaine n’a pas manqué de réagir aux déclarations de son homologue russe, Serguei Lavrov, qui affirmait dans son discours national que le système du bouclier antimissile américain installé en Roumanie pouvait être utilisé pour des frappes offensives. Bogdan Aurescu a tenu à préciser que cette position russe était incorrecte et que la Roumanie, les Etats-Unis et l’OTAN avaient affirmé à plusieurs reprises que le bouclier antimissile de Roumanie avait un rôle strictement défensif, à servir uniquement en cas d’auto-défense légitime, comme prévu dans la Charte de l’ONU, n’étant d’aucune manière une menace à l’adresse de la Fédération de Russie. (Trad. Ioana, Valentina)

  • Les Principautés roumaines et les épidémies

    Les Principautés roumaines et les épidémies

    Cela fait près de deux ans que la pandémie de covid-19 est en tête des infos et des débats, partout dans le monde. Médecins, psychologues, sociologues, spécialistes de l’éducation et autres experts présentent les données accumulées dans leur champ de connaissances, afin d’en tirer des conclusions pertinentes. Bien que leur profession traite du passé, les historiens ne sont pas non plus restés indifférents aux défis du temps présent et racontent les expériences vécues par l’humanité, confrontée à des épidémies des temps passés. Le virus responsable de la maladie Covid-19 a une identité, car la science du XXIe siècle a réussi à le mettre en évidence et analyser son comportement. Mais à d’autres époques, les agents des infections étaient quasi inconnus, les gens tenant pour responsables la fatalité et le manque de chance. Le Musée national d’histoire de la Roumanie et les Archives nationales se sont donné la main pour organiser une exposition consacrée aux « Épidémies dans l’histoire des Principautés roumaines », accueillie par l’institution muséale. L’année 2021 a marqué le 190e anniversaire des Archives nationales, fondées en 1831, à l’époque du Règlement organique, première ébauche de Loi fondamentale dans les principautés de Valachie et de Moldavie. C’est justement à cette occasion festive que ladite institution a tenu à montrer au public des documents qui parlent des épidémies, de peste, choléra, fièvre typhoïde, de typhus ou de grippe espagnole, ayant frappé ces deux pays roumains. L’archiviste Claudiu Turcitu, coordinateur de l’exposition, en a fournit de nombreux détails intéressants : « Nous nous sommes lancés dans cette démarche afin de montrer ces documents au public dans les circonstances actuelles. Or, quoi de mieux que montrer les documents relatifs aux infections pour marquer les 190 ans d’activité des Archives nationales ? C’est ainsi qu’est née l’idée de l’exposition, d’autant plus que nous préparons aussi un volume de documents sur le service des quarantaines. »L’exposition inclut des documents originaux et des photocopies de cartes, listes, tableaux, pages journaux, documents paroissiaux, enseignes officielles, notices personnelles. Le document le plus ancien, datant du XVIIe siècle, se réfère à une épidémie de peste, maladie qui a tué le plus grand nombre de gens jusque vers la fin du XIXe siècle. Le 12 mars de l’année 7145 (1637), Nedelco donnait à Gligorie un arpent de vigne, des outils et de l’argent qui se trouvaient dans la maison de son frère Tudor, pour y aller chercher « la femme et les fils » tués par la peste et les enterrer, car il «n’y avait eu personne d’autre pour le faire».

    Un autre document, du 27 septembre 1657, nous dit qu’un tel Petre Epure avait donné plusieurs pommiers au pope Neguțu et ses fils, pendant l’épidémie de peste qui avait emporté sa femme et ses enfants, morts sans avoir reçu l’onction des malades. Claudiu Turcitu raconte : « Nous avons commencé avec des documents de 1637. Nous les avons regroupés en fonction des principales épidémies qui ont sévi cet espace jusqu’en 1918. Le premier document est un « zapis » (~attestation) issu par une personne pour l’enterrement de gens emportés par la peste. Viennent ensuite des documents issus en 1813, lors de la terrible épidémie de peste de Caragea Vodă. Nous avons même un « hrisov » (brevet) de 1813, signé par le prince régnant Ioan Caragea pour l’hôpital Dudești, aménagé bien avant, en 1798 et destiné aux malades atteints de la peste. »

    Dans l’exposition, nous apprenons aussi qu’en 1827, Ahmed Pacha, le commandant de la cité de Nicopolis, sur la rive sud du Danube, avait autorisé la libre circulation au nord du fleuve seulement dans la zone de Teleorman, placée en quarantaine. Le reste de la principauté de Valachie affrontait les manifestations violentes de la peste. Un document poignant même pour l’année 1831 est la prière écrite par un chantre d’église dénommé Stan, qui servait au monastère Colțea, à côté de l’hôpital homonyme de Bucarest. C’était à l’époque de la terrifiante épidémie de choléra, qui avait affolé toute la population valaque.

    Un autre document intéressant est l’ordre du 14 février 1846, signé par le prince régnant de Valachie, Gheorghe Bibescu, qui demandait aux parents de faire vacciner leurs enfants contre la varicelle. Outre la peste, l’exposition présente aussi les autres chocs épidémiologiques à avoir frappé la société roumaine au XIXe siècle et durant les premières décennies du XXe, précise Claudiu Turcitu, archiviste aux Archives nationales : « Nous présentons ensuite l’épidémie de choléra à travers des documents appartenant au fonds du service des quarantaines du ministère de la Guerre, les fonds personnels. Ce sont des lettres et des opinions de personnalités de l’époque, au sujet des symptômes de la maladie, des traitements, des ordonnances utilisées pour endiguer l’épidémie de choléra, qui avait duré assez longtemps. Il y a les documents concernant l’épidémie de typhus, éclatée pendant la Grande Guerre, et celle de grippe espagnole, surgie à la fin de la Première conflagration mondiale. L’exposition présente, enfin, des pages des carnets de la Reine Marie, des documents issus par la « Vornicia dinlăuntru » (le ministère de l’Intérieur) et par le ministère de la Guerre, le fonds personnel Ion I. C. Brătianu, un rapport pour obtenir l’argent nécessaire pour combattre le typhus. »

    À travers les époques, les épidémies ont frappé l’espace roumain avec une force dévastatrice, mais les gens ont su s’en défendre. Dans le monde technologique qui est le nôtre, il nous est facile d’imaginer un avenir aseptisé, mais la microbiologie n’a pas dit son dernier mot.

  • Nouveau record de vaccination en Roumanie

    Nouveau record de vaccination en Roumanie

    Sur le fond d’une situation dramatique dans les hôpitaux et du grand nombre de décès des suites de la Covid 19, mais aussi dans le contexte de l’introduction de l’obligation de présenter le certificat vert dans de nombreuses circonstances, de plus en plus de Roumains choisissent enfin de se faire immuniser. Les chiffres rapportés à la fin de chaque journée tournent autour des 100 000 personnes vaccinées à la première dose, avec des pics de 110 000 personnes, mercredi par exemple. S’y ajoutent plusieurs autres milliers qui reçoivent la deuxième et même la troisième dose de rappel.

    En maintenant le rythme actuel de la vaccination, avant la fin de l’année, la Roumanie pourrait réaliser une couverture vaccinale de 70% de la population de plus de 12 ans, affirme le coordinateur de la campagne nationale d’immunisation, le médecin Valeriu Gheorghita. Autrement dit, avant la fin de l’année, la Roumanie pourrait compter sur plus de 11,8 millions de personnes vaccinées avec au moins une dose, alors qu’actuellement ils n’en sont que 6,8 millions. Rappelons que la Roumanie compte officiellement un peu plus de 19 millions d’habitants, dont plus de 16 millions âgés de plus de 12 ans et donc éligibles à la vaccination e critère de l’âge.

    C’est une perspective tout à fait plausible dans les conditions du coup d’accélérateur qu’à reçu le rythme de la vaccination dernièrement après une longue période de stagnation, après la barre des 30% de personnes vaccinées en Roumanie. Parallèlement, cette perspective est absolument nécessaire, puisque plus de 70% des cas d’infection au nouveau coronavirus et 90% des décès des suites de l’infection étaient enregistrés la semaine dernière en Roumanie parmi les personnes non-vaccinées, selon un rapport rendu public par l’Institut national de santé publique.

    Afin de simplifier l’accès au vaccin, les autorités ont organisé plusieurs opérations de vaccination-marathon, durant lesquelles les centres de vaccination sont ouverts 24 heures sur 24 pendant plusieurs jours et déployé des équipes mobiles dans les régions isolées du pays. Une campagne inédite se déroule à Alba-Iulia (centre-ouest) dans un des lycées de la ville. Les Roumains de la région pourront se faire vacciner durant la nuit et passer la période post-vaccination dans une salle une salle de sport transformée en une sorte de boite de nuit temporaire, musique et jeux de lumières inclus. Evidemment les médecins généralistes sont eux aussi impliqués dans la campagne de vaccination et administrent des doses dans leurs cabinets.

    Par ailleurs, nombre d’entreprises privées et d’institutions publiques offrent à leurs salariés la possibilité de se faire tester gratuitement. A Slobozia, dans le sud du pays, tous les habitants de la ville bénéficient de cette possibilité, alors qu’à Sibiu, dans le centre, l’Université Lucian Blaga a décidé de tester gratuitement tant ses enseignants et son personnel que ses étudiants.

    Egalement à Sibiu, père Constantin Necula est le premier prêtre à être nommé consultant au Comité départemental des situations d’urgence, afin de contribuer à la lutte contre la pandémie. Jusqu’ici, le très connu prêtre orthodoxe, s’était constamment impliqué dans des actions visant à aider les malades de cancer et pas seulement. Désormais, il aidera activement les médecins et les autorités, tout en respectant la décision de l’Eglise orthodoxe roumaine d’exhorter les fidèles à suivre les conseils des médecins.

  • Vaccination record en Roumanie

    Vaccination record en Roumanie

    Face à la situation dramatique, marquée par des records négatifs pour ce qui est du nombre de décès des suites de la SARS CoV 2, un nombre énorme de cas d’infection rapportés quotidiennement, une surcharge des sections de réanimation et des files d’attentes devant les hôpitaux des urgences, la fin de l’épidémie de coronavirus n’est pas envisageable en Roumanie. C’est le ministre par Intérim de la Santé, Cseke Attila qui le dit : le nombre des cas de contamination pourrait dépasser les 20 000 par jour. La pression sur le système sanitaire est immense et de nombreux hôpitaux se réorganisent afin d’augmenter le nombre de lits destinés aux malades de covid 19. La vaste majorité des formes sévères de maladie est enregistrée parmi les personnes non-vaccinées et les spécialistes et les autorités ne cessent de répéter l’importance de la vaccination dans les efforts de la Roumanie de vaincre la quatrième vague et prévenir une éventuelle cinquième vague.

    Depuis plusieurs jours, un changement notable a eu lieu parmi les Roumains. La peur ou bien une prise de conscience les pousse à se faire vacciner. L’intérêt pour la vaccination est à la hausse et jeudi, le seuil de 100 mille personnes immunisées en un seul jour a été atteint pour la première fois depuis ce printemps, lorsque la Roumanie comptait parmi les Etats à avoir vacciné le plus grand nombre de ses citoyens. De plus en plus de centres de vaccination, ouverts jusqu’il y a quelques mois et fermés ensuite par manque de demandeurs ont été rouverts.

    En cette fin de semaine, un marathon de la vaccination est organisé à Bucarest, ville qui enregistre toujours le plus grand nombre de cas d’infection – soit plusieurs milliers. Six espaces, un pour chaque secteur de Bucarest, accueillent plusieurs flux de vaccination qui utilisent les quatre types de vaccin approuvés par l’Union européenne. La démarche des autorités vient appuyer les efforts des médecins épuisés à cause du grand nombre de malades et du rythme infernal de travail, mais aussi pour faire progresser le nombre des personnes vaccinées vers le taux de 70% de la population. Ce seuil qui permettra d’envisager une fin de l’épidémie en Roumanie ne sera pas facile à atteindre, vu que le pays vient à peine de dépasser la barre des 30% de personnes vaccinées sur l’ensemble de la population.

    Le pays est avant-dernier en UE pour ce qui est du taux de personnes vaccinées. C’est à nous de ne pas laisser la quatrième vague de la pandémie de se transformer un véritable tsunami, mettent en garde les médecins. Ce que nous pouvons faire, c’est de respecter les mesures de protections qui ont déjà prouvé leur efficacité et de nous faire immuniser. La vaccination pourrait faire la différence entre la vie et la mort, affirment les médecins, parce que le taux des malades immunisés qui développent des formes sévères de covid est infime. La vaste majorité des vaccinées vont des formes modérées de maladie, peuvent se soigner au domicile, n’arrivent plus dans des hôpitaux et par conséquent la pression exercée sur les hôpitaux peut diminuer. (Corina Cristea)

  • Explosion du nombre de nouveaux cas de Covid-19

    Explosion du nombre de nouveaux cas de Covid-19

    La Roumanie a rapporté mardi une progression pour le moins inquiétante du nombre de nouveaux cas de contamination au coronavirus. Plus de 11 000 tests de dépistage se sont avérés positifs de lundi à mardi, soit un record absolu depuis le début de la pandémie. Le nombre des décès rapportés quotidiennement a également explosé pour dépasser les 200, alors que celui des malades hospitalisés a dépassé les 11 400, soit double par rapport à la situation d’il y a deux semaines. Le virus ne fait que se propager rapidement et la situation au niveau national est dramatique : des centaines de villes et de communes ont des taux d’infection de plus de 3 cas par mille habitants en 14 jours. Enfin, la capitale, Bucarest, comptabilise le plus grand nombre de nouveaux cas de contamination.

    Le vice-président de la Chambre des députés, le médecin Alexandru Rafila, est d’avis que la situation actuelle, lorsque les hôpitaux sont pleins de malades, dont la plupart non vaccinés, est causée aussi par le relâchement des restrictions durant l’été ainsi que par le très faible taux d’immunisation de la population. « La couverture vaccinale est très basse et c’est pourquoi la vaste majorité des malades de Covid hospitalisés et en réanimation sont des personnes non vaccinées, qui sont d’ailleurs majoritaires en Roumanie, où elles comptent pour 70 % de la population. Et ce n’est qu’un élément. Le deuxième aspect dont nous n’avons rien appris a été le relâchement total des restrictions jusqu’au 10 septembre. »

    Pour sa part, le coordinateur de la Campagne nationale de vaccination contre la Covid, Valeriu Gheorghiţă, a averti que le système médical roumain risquait le blocage total si le nombre de nouveaux cas d’infection ne cesse de progresser. « Le variant Delta qui domine aujourd’hui se répand si vite et si facilement que presque toutes les personnes qui n’ont aucune immunité, aucune protection, ni après une infection, ni après la vaccination, qui habitent des agglomérations urbaines, là où la densité de la population est élevée, ont un risque très élevé de s’infecter sous peu. Et de ce point de vue, nous avons des centaines de milliers de personnes qui n’ont aucune protection et pour nous il est important que ces personnes ne se contaminent pas à brève échéance, parce que cela mènera évidemment au blocage du système médical », a expliqué le coordinateur de la campagne nationale de vaccination contre la Covid, Valeriu Gheorghiţă.

    Il a ajouté que la couverture vaccinale au niveau national était d’environ 33 % parmi la population éligible résidente âgée de plus de 12 ans. En fait, un tiers de la population roumaine est actuellement vaccinée avec au moins une dose, la plupart sont des personnes vaccinées au schéma complet, a déclaré Valeriu Gheorghiţă. Selon lui, la couverture vaccinale à Bucarest dépasse actuellement les 51 % et 40 sur les 41 départements ont des couvertures vaccinales supérieures à 20 %.

  • Le danger du variant delta

    Le danger du variant delta

    Le nombre des cas d’infection au virus SARS – Cov – 2 dépistés quotidiennement a presque triplé en deux semaines seulement en Roumanie et les nouveaux cas de contamination ne cessent de se multiplier. Plusieurs sections de réanimation – soins intensifs destinées aux malades de Covid sont déjà pleines et le nombre de lits est limité. A présent, les 800 lits disponibles aux malades de Covid en état grave sont presque tous occupés, mais les autorités envisagent de doubler les capacités. Plusieurs milliers de patients infectés sont hospitalisés en ce moment et leur nombre est toujours à la hausse. Parmi eux, beaucoup d’enfants et d’adolescents, dont certains se confrontent à des formes sévères de la maladie.

    L’institut national de Santé publique annonce que le nombre des cas d’infection au variant Delta du coronavirus est à la hausse, ayant compté la semaine dernière pour près de 40% du nombre de cas de contamination. L’institution souligne que sur le nombre total de décès des suites de la Covid-19, la moitié sont dus au variant Delta. Ce qui plus est, plusieurs foyers de coronavirus sont apparus, provoquant une hausse alarmante des nouveaux cas dépistés dans certaines régions, où les autorités ont déjà introduit des mesures supplémentaires de protection. Le variant Delta est beaucoup plus transmissible que les précédents, affirme à son tour le coordinateur de la campagne nationale de vaccination, Valeriu Gheorghita. Sur cette toile de fond, les autorités s’attendent à ce que le nombre de malades de Covid augmente drastiquement.

    Selon les statistiques, à l’heure actuelle, un Roumain sur deux n’est pas protégé contre la Covid-19, ni par le vaccin, ni par l’immunisation naturelle suite à une infection. Le danger le plus grand est donné par la propagation beaucoup plus rapide du variant delta par rapport aux variants précédents et par le fait qu’il cause des formes plus graves de la maladie, touchant notamment les non-vaccinés. Ecoutons le médecin militaire Valeriu Gheorghita : « Malheureusement, nous constatons qu’un nombre de plus en plus important de personnes arrive en réanimation dans un laps de temps assez réduit, ce qui constitue un phénomène inquiétant à mon sens. Si nous analysons les chiffres actuels nous constatons que les personnes non-vaccinées comptent pour plus de 80% des cas d’infection au SARS-Cov-2. De même, plus de 92% des personnes décédées n’étaient pas vaccinées. »

    Dans de telles conditions, les autorités exhortent la population de se faire vacciner, de porter le masque et d’éviter les zones agglomérées afin de se protéger contre la maladie. Valeriu Gheorghita espère démarrer en octobre la vaccination à la troisième dose, conformément à la décision de l’Agence européenne du médicament. La vaccination traine toujours en Roumanie à cause de la réticence des Roumains et cela malgré les appels des spécialistes. A l’heure actuelle, un peu plus de 5,2 millions de Roumains sont pleinement vaccinés, ce qui constitue un tiers de la population éligible de la Roumanie. (trad. Alex Diaconescu)

  • La pandémie de Covid-19 et le drame des malades de cancer de Roumanie

    La pandémie de Covid-19 et le drame des malades de cancer de Roumanie

    Le cancer constitue la première cause de décès dans un nombre de plus en plus élevé d’Etats de l’Union européenne. La Roumanie détient un record négatif pour ce qui est du taux de mortalité par cette pathologie : avant le déclenchement de la pandémie de Covid-19, plus de 140 personnes atteintes de maladies oncologiques mouraient chaque jour. Une fois le SARS-CoV-2 apparu en Roumanie, le nombre des décès parmi les personnes touchées par différentes formes de cancer a quasiment triplé, comme l’affirme le président de la Fédération des associations des malades de cancer, Cezar Irimia, qui cite les chiffres de l’Institut national de la statistique. Représentant une trentaine d’associations de toute la Roumanie, la Fédération tire depuis l’année dernière déjà la sonnette d’alarme au sujet du fait qu’une fois l’attention du public accaparée par la Covid-19, la mortalité parmi les patients atteints de cancer pourrait augmenter, en l’absence de soins médicaux appropriés.

    Après une année de pandémie, certaines conclusions peuvent être identifiées, même si elles sont toujours provisoires. Ecoutons Cezar Irimia : « Nous estimons que les stratégies du ministère de la Santé ont été erronées. D’abord, la séparation entre les hôpitaux « Covid » et « non-Covid » a carrément coupé l’accès aux malades chroniques à des soins spécialisés en général. Ensuite, l’ordre des responsables de la Santé permettant uniquement les hospitalisations des cas graves dans les hôpitaux publics a constitué une nouvelle restriction imposée aux malades chroniques et non seulement. Bref, cet ordre a généré de nombreuses victimes, selon nous ! Nos patients n’ont pas pu bénéficier de soins médicaux spécialisés, n’ont pas été suivis, n’ont pas reçu des traitements à temps… tout cela s’est traduit par des vies perdues. Ce sont les statistiques qui le disent, tout comme mes données de la Caisse nationale d’assurance maladie qui font état du nombre de patients décédés. Je dirais qu’en Roumanie, en 2020, le nombre de malades ayant reçu un diagnostic oncologique a baissé de 30 à 40%, et cela sera visible vers la fin de l’année en cours, lorsque le nombre des diagnostics de cancer connaitra une véritable flambée, engorgera le système de santé et engendrera des coûts supplémentaires par rapport au coût moyen quotidien actuel. »

    Normalement, l’espérance de vie est élevée pour la majorité des types de cancer traités de nos jours. Mais voilà qu’en pleine pandémie, le risque de mourir de cette maladie a carrément triplé. Les patients qui ont rapidement besoin d’un diagnostic et de soins sont condamnés à une mort certaine par un système médical roumain champion des décès évitables, des infections nosocomiales, de la mortalité maternelle élevée et enfin du sous-financement, affirme le président de la Fédération des Associations de malades de cancer, Cezar Irimia. A son avis, l’idée selon laquelle les patients atteints de maladies chroniques de Roumanie ne sont pas allés consulter le médecin à cause du Covid n’est qu’une légende : « Y a-t-il un danger plus grand que de mourir des suites du cancer ? Nous avons senti en tant que malades chroniques que durant la pandémie le ministère de la Santé a été un ministère du Covid et que seul le Covid a primé. Pour le reste, on a cherché à s’en sortir comme on a pu et notre grande chance a été le fait que les médecins en général et les oncologues en particulier se sont solidarisés avec les patients et peu à peu, timidement, ont commencé à recevoir des malades, sans aucune peur de se faire infecter au SARS-CoV-2, puisque les tests gratuits ont rassuré les patients et les médecins qui pouvaient se rencontrer pour décider d’un traitement. Mais je le répète, les restrictions sont toujours là, les médicaments continuent de manquer et l’accès aux interventions chirurgicales demeure toujours faible… Et je mentionnerais l’Institut oncologique de Bucarest : si, avant la pandémie, une quarantaine d’interventions chirurgicales y étaient pratiquées quotidiennement, durant la pandémie, leur nombre n’a pas dépassé les 10 interventions par jour. L’activité a été donc réduite à un quart du normal. Nous soupçonnons que tous les malades ont fait un quart des traitements dont ils avaient besoin et cette situation s’est retrouvée dans les rapports publiés par l’Institut national de la statistique visant les décès. Loin de nous de dire que les mesures pour combattre la pandémie n’ont pas été bonnes, mais nous avons été des victimes collatérales de ces mesures. Il n’y a pas eu de vision d’ensemble sur le système, mais uniquement une attention particulière sur cette pandémie au détriment des patients atteints de cancers. »

    Le 3 février, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, la Commission européenne a présenté un plan de lutte contre cette maladie – priorité majeure et pilier essentiel d’une Union européenne de la santé physique de ses citoyens. Reposant sur la recherche et l’innovation, le Plan établit une nouvelle approche de l’Union en matière de prévention, diagnostic, traitements et soins palliatifs – autant d’éléments cruciaux du même puzzle et du même parcours d’un malade de cancer. La Fédération des associations des malades de cancer de Roumanie regarde avec beaucoup d’espoir l’élaboration de ce plan européen. Il se peut que grâce à lui, à la dernière minute, les autorités roumaines élaborent à leur tour un plan et un registre national des malades de cancer. Cezar Irimia : « En toute solidarité avec les médecins oncologistes, la Fédération des associations de malades de cancer de Roumanie demande depuis 2001 la création de ce plan et d’un registre national du cancer. Depuis pas moins de 20 ans, nous prions les autorités d’élaborer ce registre qui n’existe toujours pas en Roumanie. L’absence de ce registre national et surtout du plan national pour le cancer ont mené durant la pandémie à l’aggravation de ces problèmes dans la vie des patients. Avec un Plan national du cancer, certainement, la situation aurait été bien meilleure pour les patients atteints de cancers, et ce registre que nous demandons aurait sans nul doute suivi les fonds alloués à l’oncologie et aurait donné une statistique concernant l’efficacité des traitements appliqués aux malades, alors que le budget annuel de l’oncologie aurait reposé sur les statistiques de ce registre et non pas selon un historique comme c’est le cas de nos jours. Voilà donc autant de failles du système. Il est possible que certains intérêts aient cherché à ce que ni un Plan national en matière d’oncologie, ni un Registre national du cancer censé suivre absolument tout ce qui se passe relativement à cette pathologie ne soient mis en œuvre. Si seulement nous avions de la chance de bénéficier d’un plan européen de contrôle du cancer qui forcera en quelque sorte les Etats membres à élaborer des plans nationaux ! Mais à mon avis, sur l’ensemble de l’UE, nous sommes l’unique pays à ne pas disposer de ces deux outils. Il est clair que la Roumanie est le pays de toutes les possibilités. C’est pourquoi nous avons tant de millionnaires alors que les cimetières sont pleins de patients qui n’ont eu aucune chance de survie. »

    Cancer ne devrait pas être synonyme de mort, affirme le président de la Fédération des Associations de malades de cancer, Cezar Irimia, qui rappelle que pour les patients oncologiques, chaque jour est un combat, dans le cadre duquel l’organisation du système de santé a une importance énorme.

  • 20.07.2021

    20.07.2021

    Coronavirus
    en Roumanie –
    95 nouveaux cas de contamination au SARS CoV 2 durant les
    dernières 24 heures ont été rapportés aujourd’hui, sur un total de plus de 32
    200 tests effectués, a fait savoir le Groupe de Communication Stratégique. Qui
    plus est, 3 personnes ont perdu la vie à cause de la Covid 19 au cours de cette
    période. Le plus grand nombre de nouveaux cas de Covid 19 a été enregistré dans
    la Capitale, Bucarest soit 14, suivi par les départements de Cluj (7 cas), Iasi
    et Timis (6 cas chacun). 244 malades sont hospitalisés, dont 36 en réanimation
    soins intensifs. Plus de 33 000 personnes sont en quarantaine puisque soupçonnées
    d’être infectées au coronavirus, 540 sont en isolement à domicile et 424 en
    isolement dans des institutions spécialisées, suite au résultat positif d’un
    test covid. Au cours des dernières 24 heures, plus de 13 000 personnes ont
    choisi de se faire immuniser, dont plus de 65% avec la première dose. 4 800
    personnes ont choisi le vaccin en dose unique Johnson&Johnson. Au total, au
    niveau national 4,7 millions de personnes sont pleinement vaccinées.

    Coronavirus en Europe – L’Europe est devenue la première région au monde à franchir le seuil des 50 millions de cas confirmés d’infection au coronavirus depuis le début de la pandémie. Le variant Delta, beaucoup plus contagieux du coronavirus, est désormais la variante qui prédomine et génère un million de nouveaux cas tous les huit jours. Près de 1,3 millions d’européens sont décédés des suites de l’infection au coronavirus. A Paris, un porte-parole du gouvernement a annoncé que la France est désormais entrée dans la quatrième vague de la pandémie et que l’exécutif poursuivait son plan récent de combattre les nouvelles infections au SARS Cov 2 pour diminuer la pression qui pourrait toucher à nouveau les hôpitaux. Le plan prévoit le besoin de détenir un pass sanitaire afin de pouvoir entrer dans toute une série d’espaces tels les restaurants et les salles de cinéma ainsi que l’obligation de se faire vacciner dans le cas du personnel soignant. En Israël, le directeur général du Ministère de la Santé a annoncé une remise à plus tard de l’ouverture des frontières aux touristes étrangers, qui était initialement prévue pour le 1er août. A présent, les ressortissants étrangers peuvent entrer dans ce pays uniquement si leur demande est approuvée par une Commission spécialisée. Les autorités ont également établi des restrictions de voyage vers et depuis 10 Etats figurant sur une liste rouge.

    Journée de l’aviation – Aujourd’hui c’est la journée de l’aviation roumaine et des Forces aériennes, célébrée chaque année le 20 juillet, à l’occasion de la fête de Saint Elie, le Saint patron des pilotes d’avion. A présent, les forces aériennes roumaines constituent une catégorie moderne de forces armées, avec des structures en plein processus de consolidation de la capacité opérationnelle a affirme le président Klaus Iohannis dans un message rendu public à cette occasion. Les forces aériennes jouent un rôle majeur dans la consolidation de la capacité de défense du pays et sont prêtes à exécuter des missions complexes de défense de l’espace aérien de la Roumanie, des missions de transport aérien à longue distance, ainsi que des missions de sauvetage et d’évacuation, y compris en cas de calamités. Le 20 juillet est également dédié aux travailleurs du domaine de l’aviation civile, tant celle de transport de voyageurs et de fret, qui ont rempli des missions difficiles durant l’actuelle pandémie de COVID 19 que celle utilitaire et sportive qui contribuent au développement de l’économie roumaine et du sport aéronautique. Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciuca et le chef de l’Etat major de la défense, le général-lieutenant Daniel Petrescu ont participé à une cérémonie militaire devant le monument des héros de l’air de Bucarest. Au cours de ladite cérémonie, le 74e régiment de défense aérienne doté de missiles sol-air Patriot s’est vu confier son drapeau de combat.

    Robotique – L’équipe nationale de Roumanie a remporté la première place aux Championnats internationaux de robotique, déroulés à Chicago, aux Etats-Unis du 16 au 17 juillet. Dans la finale de la compétition, l’équipe constituée d’élèves de 13 lycées, a battu l’alliance constituée par les meilleures équipes américaines de profile et établi un nouveau record mondial aux points. C’est pour la première fois dans l’histoire de cette compétition lancée en 1989 qu’une équipe autre que celle des Etats Unis réussit à remporter la première place sur terre américaine.

    Météo – Il fait chaud actuellement en Roumanie, malgré une instabilité atmosphérique importante. Les météorologues ont émis aujourd’hui des alertes code jaune et orange valables jusqu’à demain matin. Des pluies torrentielles et des orages avec des chutes de grêle sont attendus sur l’est, le centre, le nord ainsi que sur les régions de montagne. Les quantités d’eau iront jusqu’à 80 litres par mètre carré. Des pluies torrentielles sont également signalées dans les régions placées en vigilance jaune dans le sud et le sud-est. Les maxima de la journée vont de 25 à 33 degrés. 29 localités de 12 départements ont été touchées par des inondations provoquées par des pluies torrentielles. Une personne décédée, plusieurs routes bloquées, des dizaines de personnes évacuées et des milliers d’habitants plongés dans le noir, voici le bilan des inondations ayant frappé la Roumanie durant la nuit de lundi à mardi. Le trafic routier est également interrompu sur plusieurs routes nationales et départementales à cause des arbres tombés. Enfin, 27 degrés et un ciel partiellement nuageux à Bucarest.

  • 14.06.2021

    14.06.2021

    Coronavirus en Roumanie – La baisse du nombre de nouvelles contaminations se poursuit en Roumanie. Le bilan le plus récent de la pandémie, publié aujourd’hui à 13 heures est le meilleur en une année. Sur 15 mille tests de dépistage effectués, 50 ont été positifs de dimanche à lundi. 10 malades de Covid 19 sont décédées durant les dernières 24 heures, mais au bilan mortel se sont ajoutées 17 autres décès antérieurs, qui avaient eu lieu en février et mars. 217 malades sont en réanimation. Parallèlement, les autorités roumaines redoublent d’efforts pour convaincre la population de se faire vacciner. Plus de 4,5 millions de personnes sont actuellement pleinement vaccinées. Par ailleurs, le certificat européen Covid-19 deviendra opérationnel en Roumanie le 1er juillet. Le document inclura un code de sécurité et sera délivre en format électronique, mais aussi sur papier afin d’éviter les files d’attente aux frontières. Le certificat numérique atteste le fait qu’une personne a été vaccinée, possède le résultat négatif d’un test de dépistage du coronavirus ou bien a guéri après une infection au SARS CoV 2.

    OTAN – Les concepts stratégiques de l’OTAN durant les 10 prochaines années sont le principal thème à l’ordre du jour de la réunion des leaders de l’Alliance aujourd’hui à Bruxelles. La relation avec la Russie et la Chine, mais aussi des questions de sécurité cybernétique figureront également parmi les sujets à débattre. Le sommet vise aussi à relancer les relations avec les Etats-Unis, qui ont eu à souffrir durant l’administration Trump. C’est pourquoi, le personnage principal de la réunion est le président américain Joe Biden, qui fait sa première tournée extérieure depuis le début de son mandat. La Roumanie est représentée par le président Klaus Iohannis. Il plaidera pour la consolidation de la fonction de l’OTAN de dissuasion et de défense sur le flanc est, notamment dans la région de la Mer Noire. Le chef de l’Etat soulignera le rôle actif de Bucarest en tant que pilier de stabilité et fournisseur de sécurité mais aussi l’importance du renforcement de l’Alliance du point de vue militaire et politique. Klaus Iohannis réaffirmera aussi l’engagement de la Roumanie de contribuer aux efforts communs de l’OTAN, tant sur le plan opérationnel que sur celui du concept et des finances, en assurant un budget d’au moins de 2% du PIB à la défense.

    Motion – Aujourd’hui à Bucarest, la Chambre des Députés doit débattre d’une motion simple à l’encontre du Ministre des Investissements et de projets européens, Cristian Ghinea, déposée par le PSD, d’opposition. Le vote final est prévu pour mardi. La motion qui porte la signature de 82 députés sociaux-démocrates a été déposée mercredi dernier au plénum du Parlement. Le PSD affirme que la destitution d’urgence du ministre s’impose parce que celui-ci avait fait preuve de « dilettantisme managérial » et que le Plan national de relance et de résilience était « un désastre » qui ne fait que « détruire la Roumanie pour les cinq prochaines années ».

    Accident – Un personne a perdu la vie et trois autres ont été blessées ce matin suite à un accident de la route produit à Nadlac, à la frontière roumano-hongroise. Un minibus avec 17 personnes en provenance d’Ukraine a heurté un camion sur la voie d’urgence. Le trafic a été repris et une enquête est actuellement en déroulement.

    Film – Les prix de la 71e édition du Festival du film de Berlin ont été décernés dimanche soir. Les gagnants avaient été annoncés en mars, mais à cause de la pandémie de Covid 19, la cérémonie de remise des prix a été& ajournée de plusieurs mois. L’ours d’or du meilleur film a été décerné au satyre roumaine « Bad Luck Banging or Loony Porn » réalisée par le cinéaste roumain Radu Jude, qui mêle sexe, satire et politique pour dénoncer l’hypocrisie de la société roumaine.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep demeure troisième dans le classement mondial des joueuses professionnelles de tennis, rendu public ce lundi, après le tournoi de Roland Garros, auquel elle n’a pas participé. L’australienne Ashleigh Barty mène le classement, suivie par la japonaise Naomi Osaka. Au total, cinq roumaines de tennis figurent au top 100 des meilleures joueuses de tennis au monde. Outre Simona Halep, il s’agit de Sorana Cîrstea, (45e WTA), Patricia Ţig( 63e mondiale) Irina Begu(78e WTA) et Ana Bogdan(91 WTA).

    Foot – Trois matchs figurent aujourd’hui au programme de l’Euro 2020 de foot, dont le plus attendu est celui qui oppose l’Espagne à la Suède. Par ailleurs, l’Ecosse affronte la République Tchèque et la Pologne joue contre la Slovaquie. Dimanche, l’Angleterre a battu la Croatie (1 but à 0) et les Pays-Bas ont battu l’Ukraine suite à un match très spectaculaire (3 buts à 2). A Bucarest, sur l’Arène nationale l’Autriche a disposé de la Macédoine du nord (3 buts à 1). C’est pour la première fois que Bucarest accueille quatre matchs de l’Euro 2020. Le suivant match à Bucarest sera celui entre l’Ukraine et la Macédoine du nord le 17 juin, alors que le dernier match du groupe entre l’Ukraine et l’Autriche est prévu pour le 21 juin. Un match des huitièmes à Bucarest est prévu pour le 28 juin.

    Météo – Une météo mitigée aujourd’hui en Roumanie, avec une alerte à la pluie et à l’instabilité valable jusqu’à mercredi dans la soirée. Au début de l’intervalle, les zones touchées sont le nord, le centre et la région de montagne mais jusqu’à mercredi dans la soirée, l’instabilité s’installe aussi sur l’est et le sud-est du pays. Des pluies à verse, des orages et des phénomènes électriques, avec de la grêle sont prévues. Les températures iront de 16 à 23 degrés. 20 degrés et un soleil assez timide en ce moment à Bucarest.

  • 19.05.2021

    19.05.2021

    Coronavirus en Roumanie – Plus de quatre millions de Roumains se sont fait immuniser contre le SARS CoV-2 jusqu’ici en Roumanie, qui occupe ainsi la septième place au niveau européen et la 17e pour ce qui est du nombre des personnes entièrement immunisées contre la Covid 19. Actuellement, pour se faire vacciner en Roumanie il faut uniquement se rendre dans un centre, sans aucune programmation, et présenter une pièce d’identité. Des dizaines de milliers de personnes ont été immunisées ces derniers jours dans des centres de vaccination au volant et dans le cadre d’événements appelés marathons de la vaccination déroulés à travers le pays. Par
    ailleurs, le Groupe de Communication stratégique a rapporté mercredi 707
    nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus sur quelque 31 mille tests
    effectués, ce qui confirme l’évolution à la baisse de la pandémie. 54 personnes
    sont décédées des suites de la maladie durant les dernières 24 heures, tandis
    que 718 malades sont actuellement en réanimation.

    Ecoles – 93% du nombre total des élèves de Roumanie, c’est-à-dire quelque 2,7 millions sont rentrés aujourd’hui dans les salles de classe. Le ministre de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu a annoncé que si l’évolution descendante du taux d’infection au nouveau coronavirus était confirmée, les 200 mille écoliers qui participent à des cours enligne dans les 534 localités, où le taux d’infection est supérieur à 1 cas par mille habitants sur deux semaines pourront rentrer eux-aussi dans les salles de classe. Le ministre a exhorté les principaux des unités d’enseignement à s’assurer du respect des règles et des mesures de protection, expliquant que si une école ne pouvait pas assurer un programme décalé et si trop d’enfants étaient regroupés dans le même espace, le port du masque s’imposait.

    Economie – Le produit intérieur brut de la Roumanie a progressé de 2,8% durant le premier trimestre de cette année par rapport au 4e trimestre de 2020 et a stagné par rapport au trimestre similaire de l’année dernière – selon l’Institut national de la statistique. Le premier ministre libéral Florin Cîtu a évoqué une relance historique et a promis que le gouvernement de centre-droit élaborerait de nouvelles mesures pour que l’économie roumaine post-pandémie soit plus puissante et plus compétitive. Par ailleurs, le président du PSD, d’opposition, Marcel Ciolacu a estimé que la baisse de la puissance d’achat des Roumain qui était vraiment historique.

    Eurovision – La représentante de la Roumanie à l’édition 2021 de l’Eurovision de la chanson ne s’est pas qualifiée mardi dans la soirée dans la première demi-finale du concours déroulé à Rotterdam, aux Pays-Bas. Roxen était 13e dans la compétition avec la chanson « Amenisia ». Rappelons que la Roumanie s’est classée 3e en 2005 et 2010 et 4e en 2006. La 65e édition de l’Eurovision se poursuivra jeudi par la deuxième demi-finale, avec la grande finale prévue pour samedi le 22 mai.

    Foot – Le club de foot CFR Cluj dans le nord-ouest a remporté son quatrième trophée consécutif de champion de Roumanie, mardi dans la soirée, après avoir vaincu le FC Botosani sur le score de 1 but à 0 dans la 9e étape, soit l’avant-dernière de la phase des play-offs de la Ligue I de foot. Le CFR a inscrit dans son palmarès son 7e titre de championne. L’équipe de foot CFR Cluj sera l’unique représentante de la Roumanie dans la Ligue des Champions.

    Météo – Temps frisquet en Roumanie, à l’exception du sud-est et du sud du territoire, où les températures sont similaires aux moyennes pluriannuelles. Des pluies à vers et des orages sont signalées partout en Roumanie alors qu’en haute montagne, à des altitudes de plus de 1800 mètres, des précipitations mixtes sont également rapportées. Les maxima de la journée vont de 16 à 26 degrés avec 21 degrés en ce moment à Bucarest. Plusieurs alertes aux inondations sont valables sur le nord-ouest du pays. Une série de rivières ont débordé mardi et les flots pourraient se propager aujourd’hui aussi. L’administration nationale des eaux roumaines a annoncé que quatre cours d’eau du nord-ouest ont dépassé mardi leurs niveaux maximum historiques. 25 localités de 14 comtés et la Capitale ont été touchées par des phénomènes hydrométéorologiques sévères.