Tag: maladie

  • La saison des vaccinations, mais avec quoi?

    La saison des vaccinations, mais avec quoi?

    L’arrivée du mauvais temps s’est aussi accompagnée par une multiplication des cas de viroses respiratoires. Plus de 71 mille personnes ont consulté le médecin, en accusant des symptômes d’infections respiratoires, 37% de plus par rapport à la même période de l’année dernière. La bonne nouvelle c’est qu’aucun cas de grippe saisonnière n’a été signalé jusqu’à présent. La campagne de vaccination devrait démarrer à la fin de ce mois et les autorités assurent qu’elle devrait se dérouler conformément au calendrier déjà établi. Les médecins accusent le Ministère de la Santé de ne pas avoir acheté suffisamment de doses de vaccins.



    Doina Mihaila, présidente de la Fédération nationale des patronats des médecins de famille, a précisé qu’aucune dose de vaccin n’est arrivée dans les cabinets des omnipraticiens : « Il n’y a aucune dose de vaccin antigrippal. A ce que je sache, ces vaccins n’arriveront pas dans un proche avenir. Par ailleurs, au niveau national, les autorités ont annoncé avoir acheté 350 mille doses de vaccin. Mais, si nous faisons une moyenne par médecin généraliste au niveau national et si nous enlevons les vaccins administrés aux enfants placés dans des orphelinats et aux pensionnaires des maisons de retraite, chaque médecin ne recevra probablement que 15 ou 20 doses de vaccin, selon le nombre de patients. Donc, certains praticiens recevront sept ou huit doses et d’autres une vingtaine, tout au plus. Sur une liste de 2000 personnes, il faut bien choisir une vingtaine de bénéficiaires de vaccins gratuits. »



    Et pourtant, les médecins recommandent de vacciner contre la grippe notamment les enfants, les personnes âgées, les personnes souffrant d’une maladie chronique, le personnel médical ainsi que les femmes enceintes, soit les catégories les plus vulnérables. La vaccination antigrippale est recommandée surtout pour prévenir les complications graves de la grippe saisonnière.



    Rappelons aussi que le vaccin hexavalent, utilisé pour immuniser les enfants contre des maladies telles la diphtérie, le tétanos, la toux convulsive, l’hépatite virale B et la poliomyélite, a également posé problème en Roumanie, puisqu’il était en rupture de stock. Pourtant, à l’heure actuelle, il devrait arriver dans les cabinets des médecins de famille, a annoncé le ministère de la Santé.



    Celui-ci enregistre aussi une progression du nombre des infections au virus de la rougeole, qui a fait 800 malades au niveau national depuis le début de l’année. Le ministère de la Santé a demandé aux parents de ne pas refuser la vaccination, après l’apparition de nouveaux cas de rougeole la semaine dernière. Les autorités assurent la population que les doses de vaccins sont suffisantes et encouragent l’immunisation par la création d’un service d’alerte censé annoncer les parents si le temps était venu d’immuniser leurs enfants. Cette idée, qui fait partie du programme gouvernemental GovITHub, est venue à la demande du ministre de la Santé Vlad Voiculescu. Les autorités roumaines souhaitent mettre en pratique ce service au plus vite et expliquent qu’il sera un énorme succès si seulement une centaine de parents font vacciner leurs enfants. (trad. : Alex Diaconescu)

  • Débat autour de la vaccination des enfants

    Débat autour de la vaccination des enfants

    La vaccination sauve des vies, affirment les spécialistes étrangers de la santé. Voilà pourquoi ils recommandent de respecter les programmes obligatoires de vaccination, dans le contexte où les cas de rougeole se font toujours plus nombreux en Roumanie. Les quelque 600 cas recensés depuis le début de l’année et le décès de trois bébés ont déterminé les autorités à déclarer l’épidémie, la semaine dernière.

    Elles ont aussi demandé l’évaluation immédiate des mesures prises à l’échelle nationale pour lutter contre cette maladie. Les rapports dressés par les Directions départementales de la santé publique révèlent qu’un nombre important d’enfants n’ont pas été vaccinés. La société civile a promptement réagi. L’Avocat du peuple, qui s’est saisi d’office, a sollicité au ministère de la Santé d’expliquer pourquoi le projet législatif concernant la vaccination obligatoire n’a parcouru, depuis avril dernier, aucune des étapes obligatoires.

    Par ailleurs, les médecins traitants et les représentants du ministère pointent du doigt le refus des parents de faire vacciner leurs enfants, même si cette mesure de prévention n’est pas stipulée dans la loi. Le ministère de la Santé a fait savoir qu’il allait démarrer une ample campagne de sensibilisation aux avantages du vaccin anti-rougeoleux de sorte à faire baisser le nombre d’enfants non vaccinés.

    Voici ce que déclarait Dumitra Gindrovel, coordonnatrice du groupe de vaccinologie au sein de la Société nationale des médecins traitants: Les médecins traitants et les autorités mettent en garde contre le risque de la réapparition de certaines maladies infectieuses qui n’ont pas tout à fait disparu. Pour l’instant, on ne peut parler que de l’éradication de la variole et de l’élimination de la poliomyélite. Le fait que l’objectif fixé par l’Organisation mondiale de la santé d’éliminer la rougeole et la rubéole en Europe avant 2015 n’ait pas été atteint s’explique justement par certains éléments que l’on ne peut pas prévoir.

    Selon les données fournies par l’UNICEF et l’OMS, la Roumanie compte parmi les pays de l’UE à enregistrer le taux de mortalité le plus élevé chez les enfants de moins de 5 ans. La vaccination représente un moyen efficace de réduction de la mortalité, martèlent les spécialistes. En passe d’être approuvée, la loi de l’obligation vaccinale est susceptible de réguler plus rigoureusement ce domaine.

    Rien qu’un exemple: qu’il s’agisse du secteur public ou privé, tous les fournisseurs de services médicaux impliqués dans la vaccination, seront obligés de s’inscrire au Registre national informatique de vaccination. Cela facilitera la centralisation des données concernant la vaccination de la population et permettra l’élaboration d’une stratégie nationale dans ce domaine. (trad. Mariana Tudose)

  • 07.03.2016

    07.03.2016

    Visite – En visite en Israël, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a rencontré aujourd’hui son homologue Reuven Rivlin. « La Roumanie accorde une attention particulière aux relations avec l’Etat hébreu et cette visite est censée aussi bien rendre hommage aux 68 années de rapports diplomatiques continus, qu’à projeter l’avenir des relations bilatérales », a déclaré le leader de Bucarest. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Jérusalem, l’agenda de ce lundi de Klaus Iohannis comporte également une entrevue avec le premier ministre Benjamin Netanyahu et des pourparlers avec le Patriarche de l’Eglise orthodoxe de rite grec de Jérusalem, Théophile III. Mardi, le président roumain aura un entretien avec le président de la Knesset, Yuli-Yoel Edelstein et se rendra au Mémorial de l’Holocauste. Après Israël, le leader roumain visitera les territoires palestiniens pour des pourparlers avec le président Mahmoud Abbas.

    Bruxelles – Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE se réunissent ce lundi à Bruxelles pour discuter avec les représentants de la Turquie de la crise des réfugiés. Dimanche, les 28 ont décidé de fermer définitivement « la route des Balkans » et se sont engagés à soutenir la Grèce dans la gestion de la crise migratoire. Rappelons que Bruxelles a approuvé le financement d’un fonds d’aide de trois milliards d’euros destiné aux 2,5 millions de réfugiés syriens vivant en Turquie, promis en contrepartie de l’aide d’Ankara pour freiner les flux migratoires vers l’Europe. Selon l’ONU, plus de 130 mille migrants sont entrés en Europe durant les deux premiers mois de l’année. A Bruxelles, la Roumanie est représentée par son premier ministre, Dacian Ciolos. Mardi, celui-ci doit s’entretenir avec le président du Conseil européen, Donald Tusk, tout comme avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.

    Eurovision – Le chanteur Ovidiu Anton et sa chanson Moment of Silence (Un moment de silence) représenteront la Roumanie au concours Eurovision de la chanson. C’est le choix du public de Roumanie qui a eu la possibilité d’exprimer son option lors d’un télé-vote organisé dimanche pendant la finale nationale de l’Eurovision. 43 pays sont inscrits dans l’édition de cette année qui aura lieu en Suède. La Roumanie participera dans la deuxième demi-finale de la compétition prévue le 12 mai, dix jours avant la grande finale.

    Maladie – Les Inspections scolaires du département d’Arges, dans le sud du pays, vérifient tous les établissements scolaires de la région après qu’une enquête eut démarré la semaine dernière dans une école où 32 élèves ont contracté une toxi-infection alimentaire. L’école a suspendu temporairement le programme éducationnel au cours duquel les enfants avaient consommé les aliments responsables de la maladie. Par ailleurs, plusieurs élèves du département de Galati ont accusé à leur tour des symptômes de toxi- infection alimentaire après avoir bu le lait distribué à l’école dans le cadre d’un programme gouvernemental. La Direction départementale de Santé publique a décidé de retirer du marché tout le lait incriminé. Rappelons que plusieurs cas d’infection à la bactérie E. coli ont été rapportés il y a quelques semaines dans le département d’Arges. Sur les bébés contaminés, trois sont décédés.

    Dacia – Plus de 8 mille salariés des usines Dacia sont attendus ce lundi à Mioveni pour protester principalement contre la tergiversation des travaux de construction de l’autoroute Pitesti-Sibiu. Une telle autoroute réduirait considérablement le temps nécessaire à la sortie du pays des automobiles Dacia destinées à l’exportation. Actuellement, l’infrastructure cause au constructeur de Mioveni des pertes de 30 euros sur chaque auto. Les syndicalistes des usines Dacia réclament aussi des changements législatifs censés décourager l’importation des véhicules d’occasion, la modification de la législation en matière d’emplois et en matière de services de santé.

    Examen – Les élèves de première et de terminale de Roumanie ont passé ce
    lundi le bac blanc en Langue et Littérature roumaine. Cette épreuve sert à les
    familiariser aux rigueurs de l’examen de Baccalauréat et à refléter leur niveau
    de compétences. Les résultats seront affichés le 18 mars.

    Tennis – Après avoir été sacrée numéro deux mondiale en 2015, la meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, occupe actuellement la cinquième place dans le classement WTA rendu public en ce lundi. La hiérarchie roumaine continue avec Monica Niculescu, 34ème dans le classement WTA, Irina Begu, 35ème et Alexandra Dulgheru qui après avoir chuté de 26 positions se classe actuellement sur la 93ème place. Dans la compétition de double, Monica Niculescu a perdu une place et se situe actuellement en 31ème position, Irina Begu est toujours 38ème et Raluca Olaru a grimpé une place et occupe à présent la 46ème position. Le podium reste inchangé avec l’Américaine Serena Williams au sommet, suivie par l’Allemande Angelique Kerber et la Polonaise Agnieszka Radwanska.

  • 02.03.2016 (mise à jour)

    02.03.2016 (mise à jour)

    Roi – Dans un message rendu public mercredi, l’ancien roi de Roumanie Michel Ier, 94 ans, annonce avoir récemment reçu un diagnostic de maladie grave, en cette année où sa famille et son pays fêtent un siècle et demi depuis la fondation de la dynastie et de l’Etat roumain moderne. Je cite : «Je suis sûr que ma fille, Margarita, la dépositaire de la couronne, trouvera la sagesse et la force de me représenter et d’accomplir toutes mes actions publiques», lit-on dans le message. Réuni mardi et mercredi à Morges, en Suisse, le Conseil Royal a émis une déclaration prenant note de l’état de santé de sa majesté le Roi Michel, diagnostiqué avec carcinome épidermoïde métastatique et leucémie chronique. Né le 25 octobre 1921, et devenu roi pour la première fois en 1927, Michel Ier est le dernier roi de Roumanie, forcé à abdiquer le 31 décembre 1947 et de partir en exile. Il est revenu en Roumanie après la révolution anticommuniste de 1989.

    Migration – La Commission européenne a proposé mercredi de dégager une nouvelle enveloppe budgétaire de 700 millions d’euros sur trois ans pour faire face aux besoins humanitaires des pays de l’UE, dont certains comme la Grèce sont débordés par l’afflux massif de migrants, fait savoir l’AFP. 300 millions d’euros sont proposés pour l’année 2016, et 200 millions par an pour les deux années suivantes. Le commissaire européen chargé de l’Aide humanitaire, Christos Stylianides a appelé les Etats membres et le Parlement européen à soutenir rapidement cette proposition. S’il est adopté, le nouvel outil budgétaire lancé par la Commission sera dans un premier temps consacré aux Etats.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures resteront plus élevées que la normale saisonnière en Roumanie, à l’exception du littoral de la Mer Noire. Le ciel sera plutôt couvert et on attend des pluies notamment dans le sud-est. Les températures maximales iront de 8 à 17 degrés. membres en première ligne face à la crise migratoire. –

  • 18.02.2016 (mise à jour)

    18.02.2016 (mise à jour)

    Sommet — Les leaders européens se sont réunis ce jeudi à Bruxelles, pour un sommet de deux jours dont l’enjeu est de taille. Ils vont tenter darracher un compromis pour garder le Royaume-Uni dans lUE, sans mettre en danger lunité dun bloc déjà menacé par la pire crise migratoire de son histoire. La présence de Londres au sein de l’UE est conditionnée par plusieurs changements dans les domaines de la protection sociale, de l’intégration politique et des réglementations financières. Les autorités britanniques souhaitent entre autres limiter l’accès des ressortissants étrangers aux bénéfices sociaux durant les 4 premières années de séjour et payer des allocations dont le montant soit similaire à celui accordé par les pays d’origine si l’enfant ne réside pas en Grande Bretagne. La Roumanie est représentée au sommet de Bruxelles par son président Klaus Iohannis. Celui-ci a déclaré que Bucarest plaide en faveur d’une solution appropriée, susceptible de répondre aux attentes de Londres et de permettre d’éviter un Brexit. Cette solution devrait pourtant respecter les dispositions du traité de l’UE, les principes, les valeurs fondamentales de l’Union, ainsi que la législation communautaire, a précisé le chef de l’Etat roumain. A l’agenda du sommet de Bruxelles figurent également les questions de l’immigration et des quotas d’accueil des réfugiés par les Etats membres.



    Santé — Une équipe de médecins du Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies est arrivée jeudi à Bucarest pour aider à déceler l’origine de l’infection dont souffrent les bébés soignés actuellement au centre hospitalier Marie Curie de la capitale. La Roumanie a fait appel au mécanisme européen d’aide en la matière plus d’une semaine après l’accueil des premiers enfants présentant des infections digestives graves, suivies de complications majeures. Trois bébés sont jusqu’ici décédés, tandis que trois autres séjournent en soins intensifs. Entre temps, cette situation a gagné en ampleur au Parlement. Le PSD a annoncé son intention de déposer une motion simple contre le ministre de la Santé, Patriciu Achimaş Cadariu.



    Pauvreté — Un débat public a été lancé sur le plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté. Le document présente 47 mesures s’adressant à toutes les tranches d’âge. Il se propose d’aider, dans les quatre années à venir, plus d’un million et demi de Roumains qui vivent actuellement à la limite de la subsistance. Deux objectifs importants sont notamment visés: accroître le taux d’emploi des 20-64 ans, de 66% en 2014 à 70% en 2020, et diminuer, d’ici 2020, d’au moins 580.000 le nombre des personnes en risque de pauvreté et d’exclusion sociale. Ces objectifs sont harmonisés avec la Stratégie Europe 2020. La paquet national anti-pauvreté comporte également des mesures qui concernent la famille, dont celles visant à améliorer les conditions de logement, à éviter que les enfants soient séparés de leurs parents et à stimuler financièrement les travailleurs journaliers.



    Justice — Les procureurs du Parquet national anticorruption ont ordonné ce jeudi le contrôle judiciaire sous caution pour le député Mădălin Voicu, PSD, dans le dossier pour lequel les parlementaires n’ont pas approuvé qu’il soit retenu ni placé en garde à vue. En revanche, ils ont approuvé la demande de retenir Nicolae Păun, représentant au Parlement de la minorité rom. Les deux sont accusés d’avoir obtenu et utilisé de manière incorrecte les fonds européens dans certains projets destinés aux communautés de Roms. Selon les procureurs, entre 2010 et 2015, sous prétexte d’aider des milliers de Roms à trouver un emploi ou à devenir entrepreneurs, les deux députés auraient mis au point un plan à l’aide duquel ils auraient détourné plus de 6 millions d’euros à des fins personnelles.



    Migration — En 2015, c’est l’immigration illégale qui é été le défi, tant pour la Roumanie que pour l’Union européenne — a déclaré ce jeudi le chef de l’Inspection générale aux immigrations, le questeur Viorel Vasile, à la présentation du bilan d’activités 2015. Selon lui, la Roumanie est confrontée à un afflux de demandes d’asile déposées par les ressortissants syriens, qui représentant près de 43% de l’ensemble des demandes enregistrées sur le territoire national. En 2015, plus de 2300 actions et contrôles ont été organisés, et des décisions de refoulement ont été prises contre plus de 2000 citoyens étrangers. 189 étrangers ont été expulsés sous escorte de Roumanie. A présent, 104.000 citoyens étrangers se trouvent en Roumanie.



    Aide — L’aide humanitaire que la Roumanie a décidé d’accorder à la République de Moldova s’élève à 3,7 millions d’euros, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement de Bucarest, Dan Suciu. Il a précisé que l’aide, qui consistera en aliments et en mazout, est offerte alors que plusieurs localités du pays voisin traversent une période difficile. L’annonce survient un jour après la visite du président moldave, Nicolae Timofti, à Bucarest.

  • Qu’est-ce que la globalisation ?

    Qu’est-ce que la globalisation ?

    Le terme de globalisation est sur toutes les lèvres. En effet, il est censé définir le monde dans lequel nous vivons. Doù une certaine difficulté à la définir correctement. Pour tenter de cerner les phénomènes qui lenglobent, Antoine Heemeryck reçoit lanthropologue Bernard Hours. A travers les maladies globales, la moralisation de la politique et limportance prise par le marché dans la vie quotidienne, se dessine un monde plein de contradictions.


  • La sécurité des aliments et des consommateurs de Roumanie

    La sécurité des aliments et des consommateurs de Roumanie

    2015 a été déclarée Année européenne du développement, afin de mettre en évidence encore plus la manière dont l’Europe communautaire aide les sociétés et les Etats non membres à se développer. Des activités à thème différent sont prévues pour chaque mois de l’année. Parmi les thèmes en vue figure la sécurité alimentaire, un accent particulier étant mis sur l’éradication de la malnutrition qui tue annuellement plus de 3 millions d’enfants à travers le monde.

    La sécurité alimentaire pose d’autres problèmes en Roumanie: combien sûrs pour la santé des consommateurs sont les aliments proposés dans les magasins ou sur les étals des marchés ? Il existe, bien évidemment, nombre d’institutions gouvernementales qui veillent à ce que les aliments soient sains et nourrissants, dont l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs et l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire.

    Les institutions habilitées vérifient les producteurs et les commerçants, du point de vue de la sécurité sanitaire des produits proposés aux consommateurs, déclare le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin : « En ce qui concerne la sécurité des aliments, je pense que dans la Roumanie d’aujourd’hui et avec la législation en vigueur, il n’y a plus beaucoup de consommateurs sceptiques, si l’on prend en compte les espaces de commercialisation autorisés. Le message que nous avons toujours essayé de transmettre est celui que tout ce qui sort d’un abattoir ou d’une unité de transformation, par exemple, est propre à la consommation. En plus, il existe une multitude d’institutions publiques à qui il incombe de certifier si oui ou non tel ou tel aliment est sûr. Moi, en tant que consommateur, si je vais aujourd’hui acheter un produit dans un magasin, je sais exactement quelle est la provenance de la marchandise. Tel n’est pas le cas sur les marchés paysans, où l’on ignore d’où viennent les fromages ou les pommes. Avant le 1er mai, date à laquelle on a introduit le carnet du producteur et du commerçant, nous étions dans l’impossibilité de vérifier la traçabilité des produits. Depuis lors, tout producteur est obligé de préciser l’origine des produits mis en vente. »

    Pourtant, tous les acheteurs ne sont pas certains que les denrées alimentaires qu’ils trouvent au magasin ou aux marchés sont sains et naturels. Nous avons demandé l’opinion de plusieurs consommateurs. Voici ce que nous a répondu notre premier interlocuteur, prénommé Nicu : « Sincèrement, je ne les trouve pas sûrs, vu qu’ils regorgent de produits chimiques, pour ne plus parler des additifs alimentaires, présents dans certains produits. Les autorités nous conseillent de vérifier l’étiquette, mais ce n’est pas si facile que ça. Les personnes d’un certain âge ou celles qui manquent d’une formation appropriée ont du mal à interpréter les informations inscrites sur l’emballage. D’autre part, on constate que le goût des aliments n’est plus du tout ce qu’il était autrefois. Ni les aliments ni les légumes des magasins ou des marchés ne sont plus naturels. »

    Ceci étant, préférerait-on les aliments bio, issus d’une agriculture écologique ? « Ils sont plus chers, car difficiles à obtenir. Ce serait idéal de ne consommer que des produits bio, mais on ne peut pas se les permettre. Enfin, tous les produits vendus devraient être bio. »

    Catalina est également sceptique non seulement au sujet des produits normaux, mais aussi pour ce qui est des produits BIO. « Ni même les produits BIO ne sont pas sûrs, tout comme les autres qui ne sont pas nécessairement pleins de produits chimiques, mais ils sont déviés du normal. Il y a des différences entre ce qu’est écrit sur l’étiquette et la composition proprement dite du produit. Le consommateur ne peut pas vérifier ce qui est écrit sur l’étiquette. Et il s’agit de tous les aliments : produits de charcuterie, conserves, fruits et légumes. »

    Le fait que les produits ne sont plus 100% naturels peut provoquer des problèmes de santé, affirme Catalina : : « Même si les problèmes de digestion ou d’autres problèmes de santé provoqués par les aliments ne sont pas visibles sur place, ils se font sentir dans le temps. Et je pense notamment aux problèmes du système digestif, de la dentition. Chez nous les fruits et légumes sont ionisés pour résister le plus possible dans les étals. Ce qui plus est, ils sont traités aux pesticides. »

    Parmi les maladies qui connaissent une recrudescence ces derniers temps figure aussi le cancer, également favorisé par les aditifs présents dans le aliments produits à échelle industrielle, qui abondent dans les grandes surfaces, affirment certains consommateurs. Corina Zugravu, médecin à l’Institut national de santé publique nous rassure : « Absolument tout ce qui est permis en Europe est également permis chez nous et vice-versa. La notion de cancérigène associée à certaines substances introduites dans les aliments est fausse par définition. Lorsqu’on fait des expériences pour l’introduction de nouveaux additifs dans les aliments, la première barrière que ces produits doivent traverser est justement l’action cancérigène. Au moment où un additif semble avoir même vaguement une action cancérigène, il n’est pas admis, il n’est pas accepté. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne fera pas partie de la composition des aliments. Le public est pourtant confronté à un important problème. Il est beaucoup plus facile de penser que c’est un additif qui vous a rendu malade au lieu de reconnaître que votre propre style de vie est malsain et qu’un alimentation incorrecte vous a provoqué une maladie cardiaque. »

    Et pourtant, les nutritionnistes affirment qu’une alimentation saine devrait absolument contenir aussi des fruits et légumes crus. Ecoutons Corina Zugravu : « Par ailleurs, il est tout aussi vrai que les aliments traités ne sont pas du tout synonymes d’une alimentation saine. On peut y trouver des alternatives plus saines même dans les magasins. Nombre d’aliments sont tellement traités parce que les consommateurs le demandent. Nos consommateurs sont de grands amateurs de produits très sucrés, très salés et très gras. »

    Par conséquent, lorsqu’il est question de sécurité alimentaire, les consommateurs en sont tout aussi responsables que les institutions gouvernementales. (trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • Les système médical roumain et les cartes santé

    Les système médical roumain et les cartes santé

    Véhiculée depuis 7 ans déjà, l’idée des cartes nationales santé s’est finalement concrétisée l’automne dernier quand a démarré la distribution de ces supports en plastique contenant les données personnelles et l’historique médical des patients roumains. «Le système sanitaire roumain est un système social. Les patients ne bénéficieront pas de plus, ni de moins de documents médicaux en fonction de leur revenu ou de leur ancienneté au travail. La carte santé est un premier pas sur la voie de la réforme du système médical », a précisé Oana Grigore, porte-parole du ministère de la Santé de Bucarest.



    Le but du projet est de rendre plus transparents et plus efficaces les fonds utilisés dans le système des assurances maladie. La distribution aurait dû s’achever en novembre, mais environ un million de titulaires n’ont toujours pas reçu leurs cartes. Mihaela Tănase, porte-parole de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie explique: « A présent, plus de 12 millions et demi de cartes ont déjà été remises aux bénéficiaires. Environ un million de cartes retourneront aux caisses d’assurance et seront distribuées par les médecins traitants. Si une personne perd sa carte elle aura 30 jours à sa disposition pour s’acheter une autre. L’important c’est que les assurés soient tranquilles : tout le monde bénéficiera de soins médicaux sans problèmes».



    L’utilisation des cartes santé pourrait devenir obligatoire à partir du 1er février, une disposition figurant dans une proposition d’arrêté gouvernemental actuellement en débat public. Pour que les cartes deviennent fonctionnelles, les médecins traitants doivent les activer avant le 31 janvier. Toutefois, ils rejettent fermement l’idée de la distribution des cartes dans leurs cabinets. Selon Sandra Alexiu, vice-présidente de la Société Nationale de Médecine de la Famille, cette action n’a pas de caractère médical et se situe en dessous de la formation professionnelle de cette catégorie de médecins: « Aux termes de la loi, la distribution des cartes santé doit se faire par la Poste Roumaine. C’est là une activité non médicale ».



    Selon le projet, le prix de la carte santé et de sa distribution est à la charge de l’assuré au cas où il en demande une autre, suite à la perte, au vol ou à la détérioration de la première, ainsi que dans la situation où les données personnelles sont modifiées. (trad.: Valentina Beleavski)

  • Le tabac et ses retombées sur l’économie

    Le tabac et ses retombées sur l’économie

    Le tabac tue dans lUnion européenne environ 700 mille personnes par an. Il continue de poser un sérieux défi à tous les Etats membres. En Roumanie, le tabagisme constitue la principale cause de maladie et de décès. Sur les plus de 42 mille victimes du tabac, deux tiers sont âgées de 35 à 69 ans, dans les conditions où, en 2011 par exemple, les fumeurs représentaient 27% de la population du pays.



    Il y a cinq catégories de maladies associées au tabagisme et des plus graves: maladies cardio-vasculaires, cérébro-vasculaires, la tuberculose, le cancer et les maladies respiratoires. Ce n’est pas que la santé qui en souffre, mais aussi l’économie, relève la récente étude intitulée « L’impact économique de la consommation de tabac sur le système de santé public de Roumanie ».



    Pour un décompte exact des dépenses de santé publique de 2012 destinées au traitement des maladies causées par le tabac, ont été considérés les frais d’hospitalisation pour les personnes souffrant de toutes les cinq catégories de maladies susmentionnées, ainsi que l’argent dépensé à travers les programmes nationaux de santé qui couvrent les traitements nouveaux de certaines d’entre elles.



    Le docteur Magdalena Ciobanu, qui travaille au ministère de la Santé en tant qu’experte du contrôle du tabagisme, nous a fourni des détails sur les résultats de cette étude. « Les médicaments remboursés, les consultations du médecin spécialiste ou du médecin traitant et tous les examens para cliniques nécessaires pour diagnostiquer ces maladies n’ont pas pu être quantifiés. Voilà pourquoi la somme indiquée dans l’étude est moindre que celle dépensée en réalité. En outre, les frais qu’implique le traitement de telles maladies dépassent le montant des recettes provenant de la taxe prélevée sur les produits de tabac. Ceci étant, la somme d’argent dépensée en 2012 à cette fin a été supérieure à 4 milliards de lei. Sur ce montant, 1,2 milliards de lei ont été alloués au seul traitement anti-tabac, alors que la taxe sur les produits de tabac n’a rapporté que 1,1 milliards. Il en résulte un déficit 100 millions de lei en 2012. En fait, ce déficit est beaucoup plus grand, mais en l’absence des données mentionnées, on n’a pas réussi à en déterminer le volume exact ».



    Près de 28% du montant total de plus de 4 milliards de lei affecté au traitement des cinq catégories de maladies représentent donc « la facture » du tabac. Voici les explications de Magdalena Ciobanu : «Quand on affirme que le tabagisme provoque par exemple le cancer du poumon ou l’infarctus du myocarde, la part du tabac varie d’une maladie à l’autre. C’est vrai qu’il peut causer une ou plusieurs de ces maladies, mais il est tout aussi vrai qu’il n’est pas responsable de la totalité des cas d’infarctus du myocarde ou de cancer du poumon. Il est à l’origine de seulement un quart des infarctus et de 86% des cancers du poumon. C’est ce qui explique la présence, dans l’étude mentionnée, de deux sommes: l’une représente le montant total des frais de traitement pour l’ensemble des maladies, l’autre – l’argent déboursé pour les seules maladies liées au tabagisme ».



    Instituée en 2006, afin de combattre la consommation excessive de tabac et d’alcool autre que la bière et le vin, « la taxe sur le vice » s’est avérée être soit insuffisante, soit inefficace. Elle devrait être appuyée par les six recommandations de l’Organisation mondiale de la santé : suivre la consommation de tabac, protéger les personnes face aux conséquences de la consommation de tabac, offrir de l’aide à ceux qui souhaitent renoncer au tabac, avertir au sujet du danger de la consommation de tabac, interdire la promotion des produits de tabac et augmenter les taxes.



    Ces mesures sont-elles applicables en Roumanie ? Réponse avec Magdalena Ciobanu : « Toutes les six mesures sont appliquées, mais pas du tout au maximum. Des pas importants ont été faits en 2007 — 2008 suite à l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Dès lors, des progrès ont été enregistrés dans deux domaines, celui de la majoration des taxes sur les produits de tabac et celui du soutien à ceux qui souhaitent renoncer au tabac. Pour le reste, des stagnations ont été constatées, même s’il s’agit notamment de mesures législatives. Ce sont des mesures qui n’impliquent pas des investissements matériels de la part de l’Etat, mais uniquement un investissement de volonté du Parlement. Le meilleur exemple, c’est la loi sur l’interdiction de la cigarette dans les endroits publics fermés. Le projet de loi est au Parlement depuis 2011 et jusqu’ici il n’a pas été encore soumis au vote de la Chambre des députés. »



    Un certain appui dans la lutte contre le tabac peut venir aussi des institutions de l’UE par la révision, en avril dernier, de la Directive sur le tabac. L’eurodéputé Cristian Busoi, membre de la Commission d’environnement, santé publique et sécurité alimentaire, passe en revue le contenu de la nouvelle directive : « La directive révisée sur le tabac a constitué un sujet sensible et largement débattu au Parlement européen. C’est à peine en décembre de l’année dernière qu’un compromis entre le Parlement et le Conseil de l’UE a été trouvé. Une nouvelle directive révisée a pu être publiée en avril. Les Etats membres disposent d’un délai de deux ans avant de mettre en place cette directive qui en grande partie impose des avertissements de santé couvrant 65% de la superficie d’un paquet de cigarettes ou de tabac pour pipe. Les produits de tabac avec différents arômes sont interdits, tout comme les additifs, tels la caféine, les vitamines, les additifs de couleur et ceux qui facilitent l’inhalation et l’absorption de la nicotine. Des demandes supplémentaires sur la forme et le contenu du paquet ont été introduites dans le sens où les éléments présents sur le paquet et susceptibles de tromper le consommateur seront également interdits. »



    Par ces mesures, les institutions européennes espèrent rendre la consommation de tabac moins attractive, notamment parmi les jeunes. (trad. Mariana Tudose, Alex. Diaconescu)

  • Ebola, o ameninţare globală

    Ebola, o ameninţare globală

    Îngrijorare din ce în ce mai mare şi măsuri tot mai stricte de securitate în Europa şi Statele Unite din cauza virusului Ebola, care continuă să se răspândească, riscând să devină o ameninţare globală.



    “Maladia este mai rapidă decât noi şi câştigă cursa”, avertiza, în urmă cu mai puţin de două săptămâni, şeful misiunii Organizaţiei Naţiunilor Unite pentru acţiuni împotriva Ebola, Anthony Banbury, apreciind că mii de noi cazuri sunt prognozate până în luna decembrie, în condiţiile în care bilanţul momentului se ridică la circa 9 mii de îmbolnăviri şi peste 4,5 mii de decese. El a avertizat că dacă Ebola nu este oprită acum, omenirea se va “confrunta cu o situaţie fără precedent, pentru care noi nu avem niciun plan”.



    Declanşată în luna martie, epidemia de Ebola din Africa de Vest nu a primit iniţial prea multă atenţie din partea comunităţii internaţionale, însă, odată cu decesul primului american în SUA din cauza acestei maladii şi cu înregistrarea primei contaminări în afara teritoriului african, mai exact în Spania – Europa şi Statele Unite au luat măsuri tot mai stricte de securitate pentru ca epidemia să nu scape de sub control. Cazuri sporadice ale febrei hemoragice în Europa sunt inevitabile, acest lucru având legătură cu călătoriile în statele afectate din Africa.



    Totuşi, riscurile de răspândire a acestei boli în Europa sunt foarte mici şi pot fi evitate – consideră reprezentantul OMS, Jarno Habicht: O privire generală arată că Europa este mult mai pregătită decât statele afectate din Africa. Totuşi, şi aici au loc consultări permanente, iar multe state, cum ar fi Marea Britanie, dar şi altele, au organizat exerciţii de simulare, ca să vadă cât de pregătit este sistemul lor de sănătate.”



    În urmă cu o lună, într-o rezoluţie convenită de grupurile politice ale legislativului comunitar, europarlamentarii au deplâns pierderea de vieţi omeneşti şi au semnalat că, deşi ţările africane au partea lor de responsabilitate, comunitatea internaţională trebuie să-şi ducă mai departe contribuţia la combaterea epidemiei pentru că nu este doar o problemă a continentului african, ci a lumii întregi. Deputaţii europeni au cerut atunci Consiliului de Securitate al ONU să studieze împreună cu ţările afectate posibilitatea de a trimite pe teren forţe civile şi militare sub comanda Oficiului ONU pentru Coordonarea Afacerilor Umanitare.



    Bani şi ajutoare, inclusiv material medical, au fost direcţionate către ţările vest-africane afectate, precum şi pentru vecinii acestora, atât din partea Comisiei Europene, cât şi a statelor membre. De asemenea, la nivelul Uniunii a fost creat un sistem de evacuare medicală, pentru a permite ca membrii personalului medical străin infectaţi cu acest virus să fie repatriaţi cu avionul în cel mult 48 de ore şi să fie internaţi în spitale europene. Mai mult, statele UE, între care Marea Britanie, Franţa, Austria şi Belgia au răspuns la apelul Comisiei, furnizând spitale de campanie, ambulanţe, produse sanitare, echipamente de protecţie şi experţi.



    Organizaţia Medici fără Frontiere a deschis la Amsterdam un al doilea centru de pregătire pentru voluntarii care vor să plece în ţările africane afectate de Ebola, după cel din Bruxelles. După un apel făcut în urmă cu două săptămâni, organizaţia a reuşit să găsească însă doar 13 medici care să corespundă cerinţelor, din cei 200 care s-au oferit. Nu este uşor să găseşti personal medical care să vrea să meargă în Africa, virusul este foarte periculos, condiţiile deosebit de grele, iar cei puţini care se oferă trebuie selectaţi cu stricteţe, a declarat pentru presa olandeză Katrien Coppens de la Medici fără Frontiere: Experienţa este foarte importantă. Situaţia este complicată. Avem nevoie de oameni care să fie în stare să ia decizii la faţa locului.”



    În centrul de la Amsterdam, medicii sunt pregătiţi să acţioneze în condiţii vitrege, fără apă curentă şi fără electricitate, mai spune Katrien Coppens, amintind şi că în Sierra Leone, de exemplu, sunt 42 de grade, iar voluntarii trebuie să poarte costumele în acea saună. Oamenii trebuie să fie pregătiţi pentru orice.”



    Reuniţi la Strasbourg, miniştrii comunitari de externe au apreciat că epidemia de Ebola reprezintă o criză reală, care trebuie abordată la nivel internaţional. Ulterior, UE a decis numirea unui coordonator european al luptei împotriva Ebola. Până în prezent, Bruxellesul a promis să elibereze aproape 500 de milioane de euro pentru a ajuta principalele ţări afectate – Liberia, Sierra Leone şi Guineea – efort financiar considerat, însă, insuficient de către anumite ţări.



    La Washington, preşedintele Barack Obama le-a cerut concetăţenilor săi să evite isteria pe tema Ebola şi a amintit că experţii spun că cea mai bună metodă de a opri epidemia este de a o curma la sursă, în Africa de Vest, înainte de a deveni din ce în ce mai greu de controlat. Între timp, OMS a anunţat eradicarea epidemiei de Ebola în Nigeria, după 42 de zile în care nu s-a mai înregistrat niciun caz, iar prima persoană contaminată cu Ebola în afara Africii, asistenta medicală spaniolă, nu mai are încărcătura virală.



    În România, preventiv, autorităţile au decis să aloce aproximativ 5,5 milioane de euro pentru amenajarea unui spital militar de campanie, într-o zonă de lângă Bucureşti, unde să poată fi preluaţi eventualii bolnavi contaminaţi cu virusul Ebola.


  • A la une de la presse roumaine 13.10.2014

    A la une de la presse roumaine 13.10.2014

    Aujourd’hui dans la presse : Combien intéressés sont les Roumains par le scrutin présidentiel ? Les typographies impriment affiches électorales au lieu de manuels. Les Roumains reçoivent leurs cartes nationales de santé. La maladie de la langue bleue frappe les éleveurs roumains mais aussi une réserve roumaine de bisons d’Europe. Et finalement 300 mille pèlerins sont attendus ces jours-ci à Iasi.


  • Propositions visant à améliorer la situation des seniors

    Propositions visant à améliorer la situation des seniors

    La démence doit être reconnue comme un problème de santé publique en Roumanie“, voilà le message lancé il y a quelques semaines lors de la Conférence nationale sur la maladie d’Alzheimer, qui a également mis en place une stratégie d’action pour la période 2014-2020.



    A travers le monde, toutes les 4 secondes une personne est diagnostiquée comme atteinte de la maladie d’Alzheimer. En Roumanie, sur près de 270 mille personnes souffrant de cette maladie, seulement 35 mille reçoivent ce diagnostic et dans la plupart des cas, cela arrive dans les phases tardives. Même si les médecins spécialistes ont intérêt à poser un diagnostic précoce de cette maladie, leur démarche n’aboutit pas en raison du système de santé défaillant.



    Voici les propos du docteur professeur Cătălina Tudose, présidente de la Société roumaine de lutte contre la maladie d’Alzheimer: « Le premier pas c’est la création d’un département interministériel regroupant les représentants des 5 ou 6 ministères impliqués dans la planification des ressources financières et humaines censée permettre la mise en place d’un système d’assistance. Dans un deuxième temps, il faudrait instituer, au sein de ce département, des groupes de travail chargés d’évaluer la situation. Si l’on pense aux nombreux jeunes médecins, frais émoulus de la faculté, qui n’ont pas d’emploi actuellement et qui sont spécialisés en neurologie, psychiatrie ou gériatrie, on voit bien que l’on pourrait créer des centres de diagnostic. Ensuite, il faudrait créer le Registre national des patients souffrant de cette maladie, améliorer la loi ou bien initier des projets législatifs censés défendre les droits de ces patients. Evidemment, tout cela ne saurait être fait en un mois ou en une année, mais nous envisageons de mettre en place ce plan d’action avant 2020. D’ici là, on pourrait agir sur d’autres plans aussi, penser, par exemple, aux moyens d’endiguer la migration des médecins. Voilà ce que je trouve essentiel pour élaborer un plan d’assistance médicale à l’échelle nationale. »



    Le docteur Bogdan Popescu, représentant de la Société de neurologie de Roumanie, détaille le parcours du patient atteint de démence et ses besoins: « On estime qu’une majeure partie de ces personnes n’est pas diagnostiquée. Pour ce faire, il vous faut tout d’abord des médecins spécialisés, mais malheureusement ceux en mesure d’établir le diagnostic de la démence ne sont pas en nombre suffisant. Puis, il faut disposer d’une capacité technologique appropriée, vu qu’un tel diagnostic repose sur un tas d’examens dont les coûts sont relativement importants. Viennent ensuite les soins proprement – dits. La phase initiale de la maladie suppose un certain traitement médicamenteux, entièrement remboursé par le ministère de la santé. Dans un deuxième temps, les patients ont du mal à se débrouiller tout seuls, sans pour autant nécessiter de l’hospitalisation. A ce stade-là, dans d’autres pays européens on prévoit déjà un aidant. En phase finale, le handicap du patient est tellement sévère qu’il a besoin d’être placé dans un établissement de santé spécialisé. D’où la nécessité de disposer d’un nombre suffisamment grand de places pour accueillir les patients en phase terminale de la maladie. Autrement dit, il faut avoir des établissements capables d’assurer l’hospitalisation sur le long terme de ces malades et des personnels qualifiés”.



    Les spécialistes des maladies neurodégénératives avertissent contre lincidence de la démence au sein de la population âgée de plus de 60 ans même après 2050. Selon des études menées au niveau mondial, une forme de démence se manifeste chez 10% des personnes ayant dépassé lâge de 65 ans et chez plus de 40% des personnes de plus de 85 ans. Le maître de conférences Gabriel Preda, président de la Société roumaine de gériatrie et gérontologie, insiste sur lampleur du phénomène, sur la toile de fond du vieillissement démographique global: “En Roumanie, en 1990, 10% de la population, donc un sur 10 Roumains, avait plus de 65 ans. En 2008, les chiffres tournaient autour de 15%, soit un sur 7 Roumains, alors quen 2011 16,1% de la population dépassait les 65 ans. Cela se traduit par une croissance importante, brusque, du nombre de personnes qui puissent développer une forme de démence. Le pourcentage des personnes aux âges extrêmes progresse plus rapidement en Roumanie, comme dans la plupart des pays, d’ailleurs, se situant autour de 80 – 85% des habitants. Cest pourquoi nous avons besoin dun système cohérent de soins de type progressif, adapté aux différentes étapes de lévolution de la maladie, allant des formes légères jusquaux cas sévères”.



    Le traitement de la démence compte parmi les priorités des dirigeants de lespace communautaire. Plusieurs directives appellent les responsables des 28 à se pencher avec davantage dattention sur les soins des personnes touchées de maladies neurodégénératives.



    Annette Dumas, représentante de lAssociation Alzheimer Europe: “Au niveau européen, le vieillissement de la population est un défi à relever par tous les Etats membres de lUnion. Cela nous oblige à créer des services de soins médicaux à longue durée et à élargir laccès des personnes âgées au diagnostic et au traitement. Le vieillissement de la population ne devrait plus être considéré comme un fardeau. Mais pour ce faire, nous avons également besoin de changer les mentalités”.



    En Europe, environ 13 millions de personnes souffrent dAlzheimer. La démence, 7e cause de décès dans les pays ayant un revenu national élevé, a causé la mort de la moitié des patients touchés de troubles neuropsychiques. (trad. : Mariana Tudose, Valentina Beleavski)