Tag: manifestations

  • 01.07.2017 (mise à jour)

    01.07.2017 (mise à jour)

    Météo — Après une journée caniculaire, des alertes jaune et orange aux orages entrent en vigueur en Roumanie. Des pluies torrentielles accompagnées de vents forts et de grêle seront attendues dans le sud-ouest, le centre, l’est et les régions de montagnes ; les phénomènes orageux se produiront aussi dans le sud et le sud-est du pays notamment dimanche soir. Dimanche en milieu de journée, le thermomètre affichera des températures entre 25 et 34°.



    Manifestations — Des manifestations antigouvernementales sont prévues ce dimanche à Bucarest, trois jours après l’investiture du nouveau gouvernement PSD — ALDE, dirigé par le social-démocrate Mihai Tudose. Plusieurs organisations civiques ont appelé à manifester, accusant le rythme lent de la lutte contre la corruption de haut niveau. Rappelons qu’il y a 5 mois, des centaines de milliers de Roumains sont descendus dans la rue, à Bucarest, en province mais aussi à l’étranger, pour protester contre l’intention de l’ancien gouvernement d’alléger la législation pénale par décret d’urgence, dont auraient profiter des personnages influents de la scène politique et de l’administration.



    Déclaration — La Grande Bretagne et la Roumanie ont conclu un partenariat spécial, qu’elles veulent développer et renforcer, a déclaré Paul Brummell, l’ambassadeur britannique à Bucarest, lors d’une conférence de presse sur les conséquences du Brexit. Il a souligné que les échanges commerciaux avaient atteint le niveau record de près de 4 milliards d’euros par an. Paul Brummell a aussi affirmé que l’année 2017 était la plus intense du partenariat militaire entre Londres et Bucarest. « Les Roumains qui vivent, travaillent et font des études au Royaume Uni sont les bienvenus » en Angleterre, a ajouté l’ambassadeur britannique, qui a loué les qualités professionnelles des médecins roumains travaillant dans son pays.



    Union européenne — L’Estonie assure, pour la première fois depuis son adhésion en 2004, la présidence tournante de l’Union européenne. Le premier ministre de Tallin, Jüri Ratas a mentionné, parmi les priorités du semestre estonien, la consolidation de la coopération avec les pays d’Afrique et du Moyen Orient, pour gérer le problème migratoire, la numérisation de l’Europe et la libre circulation des données. Les objectifs du gouvernement estonien ont été salués par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker.

  • Le Regard qui s’entend…

    Le Regard qui s’entend…

    Changement radical ou feu de paille ? La société roumaine semble être en train d’opérer des transformations en profondeur — c’est en tout cas ce que laissent penser les manifestations géantes ayant rassemblé des centaines de milliers de personnes à travers la Roumanie, en janvier et février derniers. Toutefois de quel type de changement s’agit-il et comment est-il perçu par les journalistes francophones de Roumanie, avec leur recul ? Le 78e numéro de la revue Regard, la plus importante publication francophone d’Europe du sud-est, ouvre plusieurs pistes de débat. Et puisqu’on parle de fin d’étape, ses journalistes sont tombés aussi sur un secteur qui, selon toute vraisemblance, se dirige vers son extinction, à Bucarest du moins — celui des métiers artisanaux. Tout à jeter ou tout à réinventer, les réponses du « Regard » qui s’entend dans RRI Spécial, avec Laurent Couderc, rédacteur en chef de la revue et Mihai Barbu, photo-journaliste.





  • 25.03.2017 (mise à jour)

    25.03.2017 (mise à jour)

    Sommet — Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, y compris le président roumain Klaus Iohannis, ont signé, samedi, à Rome, une déclaration commune renouvelant leur engagement européen, dans le contexte de la décision du Royaume-uni de quitter le bloc communautaire. L’évènement a eu lieu à l’occasion du sommet marquant le 60e anniversaire de la signature, à Rome, des Traités fondateurs de l’UE. Lors d’une conférence de presse à Rome, le président roumain a déclaré que le maintien de l’unité des 27 pays membres était et devait rester la devise principale, vu qu’elle offre des perspectives meilleures que celle d’une Union fragmentée. Klaus Iohannis a par ailleurs affirmé que le texte de la déclaration était positif et équilibré, en accord avec la position de la Roumanie au sujet de l’avenir de l’Europe communautaire. Il a également annoncé avoir adressé au pape François l’invitation d’effectuer une visite en Roumanie, en 2018. Rappelons que le souverain pontife avait reçu vendredi tous les leaders européens présents au sommet de Rome.



    Manifestations — Ce samedi, où l’on a marqué la Journée de la Police roumaine, environ deux milliers de policiers ont protesté devant les sièges du Ministère de l’Intérieur et du gouvernement, mécontents du niveau de leurs salaires, comparés avec ceux des autres employés du secteur public. Ils réclament, entre autres, des majorations salariales et une revalorisation des primes et gratifications. Une délégation formée des représentants des policiers a discuté, au siège du gouvernement, avec les ministres de l’Emploi, de l’Intérieur et des Finances.



    Migrants — Une quarantaine de migrants ont été interpellés par les policiers des postes- frontières Moraviţa et Oraviţa (sud-ouest), alors qu’ils tentaient d’entrer illégalement en Roumanie depuis la Serbie. Il s’agit de ressortissants syriens, irakiens et pakistanais, qui ont déclaré avoir voulu se rendre en Europe occidentale. Les autorités roumaines ont démarré une enquête.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (65e WTA) doit affronter la Danoise Caroline Wozniacki (14e WTA), au troisième tour du tournoi de Miami, aux Etats-Unis. Dans la même compétition, deux autres sportives roumaines, Simona Halep, n. 5 mondiale et Patricia Maria Ţig, devraient rencontrer dimanche après — midi, l’Estonienne Anett Kontaveit (112e WTA) et respectivement l’Américaine Venus Williamns (12e WTA). La Roumaine Irina Begu, tête de série n. 28, a raté la qualification, étant vaincue en trois sets par l’Espagnole Lara Arruabarrena.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures continueront à baisser, même en dessous de la normale de saison. Le ciel sera plutôt nuageux sur les régions du centre, de l’est et du sud du pays, où l’on attend des pluies, tandis que sur le relief il neigera. Le mercure descendra jusqu’à 0 degré. Les maximales ne dépasseront pas les 14 degrés.

  • 25.03.2017

    25.03.2017

    Sommet — Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, y compris le président roumain Klaus Iohannis, ont signé, samedi, une déclaration commune renouvelant leur engagement européen, dans le contexte de la décision du Royaume-uni de quitter le bloc communautaire. L’évènement a eu lieu à l’occasion du sommet marquant le 60e anniversaire de la signature, à Rome, des Traités fondateurs de l’UE. Selon le document transmis par Bucarest aux Etats membres, avant la réunion de Rome, la Roumanie plaidera pour une Europe plus forte et consolidée. Le pape François a reçu, vendredi soir, tous les dirigeants européens participants au sommet de Rome. Le souverain pontife a appelé à une plus grande solidarité au sein de l’UE, laquelle, à son avis, risque de perdre ses valeurs et la direction de son avenir.



    Manifestations — Ce samedi, où l’on marque la Journée de la Police roumaine, plusieurs milliers de policiers protestent devant les sièges du Ministère de l’Intérieur et du gouvernement de Bucarest, mécontents du niveau de leurs salaires, comparés avec ceux des autres employés du secteur public. Ils réclament des majorations salariales et une revalorisation des primes et des gratifications. Ils brandissent des pancartes sur lesquelles on peut lire « Plus de 60% des employés du Ministère de l’Intérieur touchent le Smic» « Modernisez les locaux des commissariats de police », « Nous voulons une loi équitable de la rémunération ».



    Une heure pour la planète — L’évènement environnemental le plus ample, à savoir « Une heure pour la planète », réunira ce soir des millions de personnes à travers le monde. Elles vont éteindre les lumières dans un geste symbolique, censé aider à combattre les effets des changements climatiques. La Roumanie y participe pour la 9e année de suite. A Bucarest, la capitale, léclairage extérieur et intérieur des sièges de l’Administration présidentielle, du Parlement et du gouvernement sera interrompu, une heure durant. Les autorités roumaines entendent exprimer ainsi leur préoccupation pour l’environnement et leur volonté de promouvoir les technologies non-polluantes, d’encourager les programmes visant à accroître l’efficacité énergétique.



    Heure d’été — La Roumanie passera à l’heure officielle d’été. Dans la nuit de samedi à dimanche, les montres seront avancées de soixante minutes, 3 heures du matin, heure locale, devenant 4 heures. Depuis 1979, l’heure officielle d’été s’applique en Roumanie du dernier dimanche de mars au dernier dimanche d’octobre. Le mécanisme de l’heure d’été est utilisé par une centaine de pays à travers le monde, y compris sur l’ensemble de l’UE. L’objectif du changement d’heure est de mettre à profit les heures d’ensoleillement et de limiter ainsi l’utilisation de l’éclairage artificiel.



    Fête — Les fidèles orthodoxes et catholiques de Roumanie célèbrent ce samedi l’Annonciation, une fête importante pour les chrétiens, puisquelle commémore lannonce faite à Marie par larchange Gabriel qu’elle donnerait naissance au Christ. Toujours ce samedi, dans près de 300 localités du pays, ainsi qu’en République de Moldova voisine, se déroule la 7e édition de la « Marche pour la vie ». Les participants à cet événement expriment leur hostilité à l’avortement et soulignent l’importance de la famille. Le but de cette action, organisée l’avec l’appui du Patriarcat de Roumanie, est celui d’attirer l’attention sur le grand nombre d’IVGs réalisées dans les hôpitaux publics, soit près de 23 millions dans la période 1958-2016. Selon les organisateurs de la « Marche pour la vie », les chiffres réels seraient beaucoup plus élevés, si l’on prend en compte les interventions effectuées dans les cliniques privées ou encore les avortements illégaux durant le régime communiste.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n. 5 mondiale, s’est qualifiée pour le 3e tour du tournois WTA de Miami, Floride, aux Etats-Unis, grâce à sa victoire contre la Japonaise Naomi Osaka, score 6-4, 2-6, 6-3. Une autre sportive roumaine, Patricia Maria Ţig, a réussi une qualification spectaculaire, en triomphant de la Française Kristina Mladenovic, 7-6, 6-2. Dans la même compétition, Sorana Cîrstea s’est elle aussi qualifiée, après la victoire face à la Lettone Anastasija Sevastova , 7-6, 3-6, 6-3. Par contre, Irina Begu, tête de série n. 28 , a raté la qualification, étant vaincue par l’Espagnole Lara Arruabarrena, 3-6, 6-4, 6-3.



    Météo — Le temps s’est sensiblement refroidi. Le ciel sera variable sur l’ouest et le nord-ouest du territoire, plutôt couvert sur le reste. De faibles pluies sont attendues au centre et dans le sud-est du pays. En haute montagne, on signale des précipitations mixtes. Le mercure ne devrait pas dépasser 17 à 18 degrés. Il faisait 10 degrés à midi, dans la capitale, Bucarest.

  • La République de Moldova au jour d’aujourd’hui

    La République de Moldova au jour d’aujourd’hui

    Cette semaine nous abordons le troisième volet de nos émissions sur la Moldavie. C’est à l’actualité récente de ce pays que nous nous consacrons. En effet de la chute de l’Empire soviétique aux manifestations récentes en passant par les luttes entre pro-Russes et pro-européens sans oublier les guerres de sécession, l’histoire postcommuniste de ce pays est très riche. Avec notre invité, le politologue Vincent Henry.



  • Portrait de protestataire

    Portrait de protestataire

    Hipsters, corporatistes, enfants de la révolution anticommuniste, jeunes
    « beaux et libres », initiateurs de la révolution
    « blanche » – autant de noms pour décrire les jeunes protestataires
    roumains. Ils sont descendus par centaines de milliers dans les rues de la
    capitale et de nombreuses autres villes pour demander un changement dans la
    classe politique.

    Etalées sur plus de deux semaines, leurs protestations sont devenues les
    manifestations les plus amples de la Roumanie post-communiste, étant
    considérées par l’opinion publique nationale et internationale comme un
    véritable modèle de démocratie. Qui sont les jeunes qui ont animé ces
    manifestations? Quelle a été l’atmosphère place de la Victoire à
    Bucarest ? Nous en avons parlé avec plusieurs participants. Voici leurs
    témoignages.

  • A la Une de la presse roumaine 17.02.2017

    A la Une de la presse roumaine 17.02.2017

    Impossible d’échapper à la politique
    dans les éditions électroniques des quotidiens nationaux, en ce début de
    weekend. Une personnalité sans étiquette politique à la tête du ministère de la
    justice, déclarait le premier ministre Sorin Grindeanu, en visite à
    Bruxelles ; le parlement de Bucarest s’apprête à revoir la gratuité des
    voyages en train pour les étudiants ; la
    présence des enfants aux manifs est devenue un sujet de polémique ;
    Bruxelles dit non à 51% de produits
    roumains dans les bacs des supermarchés.

  • Les protestations se poursuivent

    Les protestations se poursuivent

    Les protestations, les plus amples depuis la chute du communisme, se poursuivent à Bucarest et dans d’autres villes roumaines. Dimanche, elles en étaient arrivées au 13e jour consécutif. Tout a commencé le 31 janvier, lorsque le gouvernement de gauche formé de la coalition Parti social – démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a tenté d’opérer plusieurs modifications dans la législation pénale, notamment en ce qui concerne les faits de corruption. Investi en début d’année, le cabinet de Sorin Grindeanu a approuvé un décret d’urgence qui aurait dépénalisé plusieurs faits de nature pénale, dont l’abus de fonction. Une décision qui a engendré une forte réaction civique sur l’ensemble du pays – un demi-million de personnes sont descendues dans les rues il y a une semaine – doublée par de fortes critiques de la part des partenaires étrangers de la Roumanie. Au nom de l’unité sociale, aux dires du premier ministre Grindeanu, le gouvernement a fini par abroger ledit décret. Mais ni cette décision, ni la démission du ministre de la Justice, Florin Iordache, n’ont réussi à calmer les esprits. Les manifestations se sont poursuivies, les protestataires demandant désormais la démission du cabinet Grindeanu, auquel ils ne font plus confiance, disent-ils.

    Par conséquent, le dimanche 12 février, la Place Victoriei de Bucarest, avoisinant le siège du gouvernement, a été de nouveau archipleine. Environ 50.000 personnes se sont munies de feuilles de papier rouges, jaunes ou bleues qu’elles ont éclairées à l’aide de leurs portables, transformant la place en un géant tricolore humain. Des messages lumineux contre le gouvernement étaient projetés sur les bâtiments entourant le siège du gouvernement, dont le déjà fameux « Je résiste » (Rezist). Les Bucarestois ont été rejoints par des dizaines de milliers de compatriotes d’autres grandes villes – Cluj, Sibiu, Timisoara, Brasov, Constanta ou Iasi, mais aussi de villes plus petites telles Galati (est) ou Oradea (ouest).

    Les Roumains de l’étranger ne sont pas restés indifférents eux non plus. Des manifestations ont eu lieu en Italie – à Rome, Milan et Turin et en Espagne – devant l’Ambassade de Roumanie à Madrid, alors qu’à la Haye les protestataires roumains ont organisé leur 6e marche des deux dernières semaines. Une délégation des protestataires a remis une pétition à l’ambassadrice roumaine aux Pays-Bas, demandant un gouvernement propre, transparent et responsable.

    Par ailleurs, depuis une semaine déjà des protestations moins amples ont lieu devant le siège de la présidence de Bucarest, où des milliers de personnes expriment leur soutien pour le gouvernement. Elles demandent la démission du président Klaus Iohannis, lui reprochant à encourager une fracture au sein de la société par son attitude, au lieu d’exercer son rôle de médiateur. Cela parce qu’au début des manifestations anti-gouvernementales, le chef de l’Etat avait rejoint les protestataires pour une quinzaine de minutes. De même, mardi dernier, le président a tenu au discours devant le Parlement, demandant à l’Exécutif de gouverner d’une manière transparente, prédictible et responsable. Klaus Iohannis a également demandé au Législatif, dominé par les sociaux-démocrates, de faire des lois pour la population et non pas pour des politiciens ayant des problèmes de nature pénale. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 12.02.2017 (mise à jour)

    12.02.2017 (mise à jour)

    Manifestations — Une nouvelle manifestation antigouvernementale a eu lieu dimanche soir, à Bucarest, devant le siège de l’Exécutif roumain. Des protestations ont lieu quotidiennement dans la capitale et dans d’autres villes de Roumanie, depuis le 31 janvier, dirigés contre le gouvernement de gauche de Bucarest, accusé d’avoir essayé de modifier par décret d’urgence la législation pénale, dépénalisant partiellement certains délits, au bénéfice de certains politiciens. Le cabinet Parti social-démocrate (PSD)-Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a abrogé ledit décret. Jeudi, son initiateur, le ministre de la Justice Florin Iordache, a démissionné. Il a été remplacé par intérim par Ana Birchall, qui a déjà annoncé une première rencontre, lundi, avec les représentants du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), du Parquet national anticorruption (DNA) et de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT) ainsi qu’avec tous ceux qui ont un mot à dire dans le domaine de la Justice. Le but en est de trouver les meilleures solutions dans la lutte contre la corruption, mais aussi de défendre les droits fondamentaux de l’homme, a-t-elle précisé. D’autre part, des manifestations de soutien au gouvernement Grindeanu, et contre le chef de l’Etat ont lieu aussi depuis une semaine devant le siège de la présidence de la République, mais leur ampleur est moindre. Les manifestants reprochent au président Klaus Iohannis de ne pas avoir joué le rôle de médiateur dans la crise créée.



    Entretien — Le ministre roumain des affaires étrangères Teodor Melescanu a eu ce dimanche une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Le responsable otannien avait appelé le chef de la diplomatie roumaine pour lui exprimer l’appréciation envers l’engagement de la Roumanie d’allouer 2% de son PIB à la défense, confirmant ainsi sa décision de remplir ses obligations en tant qu’Etat allié. Jens Stoltenberg a également remercié la Roumanie pour sa contribution importante aux opérations et missions alliées, notamment en Afghanistan. Le secrétaire général de l’OTAN et le ministre roumain des affaires étrangères ont analysé la mise en œuvre des décisions adoptées au sommet de l’Alliance de Varsovie, dont les mesures de consolidation et découragement des menaces dans la région de la mer Noire.



    Félicitations — Le président roumain Klaus Iohannis a envoyé un message au nouveau président élu de l’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, pour le féliciter à l’occasion de son élection. La relation stratégique entre la Roumanie et l’Allemagne est excellente, comme le confirment le dialogue politique intense, la coopération économique et sectorielle, les liens interhumains et les valeurs démocratiques fondamentales que les deux pays ont en partage — affirme le président roumain dans son message. Ancien ministre des affaires étrangères, âgé de 61 ans, Frank-Walter Steinmeier a été élus, dimanche, par les grands électeurs pour remplacer le président sortant Joachim Gauck, qui a renoncé à briguer un deuxième mandat.



    Tennis — L’équipe de tennis féminin de Roumanie a perdu la rencontre avec la Belgique, comptant pour le 2e Groupe mondial de la Fed Cup, sur le score général de 3 à 1. Ce dimanche, à Bucarest, Irina Begu s’est inclinée, en trois sets, devant Elise Mertens. Samedi, les joueuses belges Kirsten Flipkens et Yanina Wickmayer s’étaient imposées devant Monica Niculescu et respectivement Sorana Cîrstea. Le point d’honneur de la Roumanie a été marqué par le double Monica Niculescu — Sorana Cîrstea, qui a eu raison, en deux sets, du double belge Kirsten Flipkens — Maryna Zanevska. La Belgique devra jouer prochainement pour la qualification dans le Groupe mondial de la Fed Cup, alors que la Roumanie passera par un barrage pour garder sa place dans le 2e Groupe mondial. La Roumanie et la Belgique se sont affrontées trois fois dans cette compétition de tennis réservées aux équipes féminines, la Belgique ayant gagné toutes les trois rencontres.



    Météo — Il continuera à faire très froid dans les prochaines 24h en Roumanie, notamment dans l’est et le sud. Le thermomètre affichera des températures entre -23 et -3° lundi matin, et entre -6 et 7° lundi après-midi.

  • 12.02.2017

    12.02.2017

    Manifestations — De nouvelles manifestations antigouvernementales de grande ampleur sont annoncées pour ce soir, à Bucarest, devant le siège de l’Exécutif. Des protestations ont lieu quotidiennement à Bucarest et dans d’autres villes du pays depuis le 31 janvier, dirigés contre le gouvernement de gauche de Bucarest, accusé d’avoir essayé de modifier par décret d’urgence la législation pénale, dépénalisant partiellement certains délits, au bénéfice de certains politiciens. Les plus amples manifestations ont eu lieu dimanche dernier, lorsque plus d’un demi-million de personnes sont descendues dans les rues. Le même jour, le cabinet Parti social-démocrate (PSD)-Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a abrogé ledit décret. Jeudi, son initiateur, le ministre de la Justice Florin Iordache, a démissionné. Il a été remplacé par intérim par Ana Birchall, qui a déjà annoncé une première rencontre avec les représentants du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), du Parquet national anticorruption (DNA) et de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT) ainsi qu’avec tous ceux qui ont un mot à dire dans le domaine de la Justice. Le but, c’est de trouver les meilleures solutions dans la lutte contre la corruption, mais aussi de défendre les droits fondamentaux de l’homme, a-t-elle précisé. D’autre part, des manifestations de soutien au gouvernement Grindeanu, et contre le chef de l’Etat ont lieu aussi depuis une semaine devant le siège de la présidence de la République, mais leur ampleur est moindre. Les manifestants reprochent au président Klaus Iohannis de ne pas avoir joué le rôle de médiateur dans la crise créée.



    Economie — Le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu, a averti que l’instabilité et les tensions politiques actuelles de Roumanie avaient un impact sur la stabilité monétaire et financière, ainsi que des répercussions à craindre sur la croissance économique de cette année. M. Isarescu a encore précisé que la Banque centrale s’attendait à une croissance entre 4 et 5%. La Commission nationale de prévisions est plus optimiste que le gouverneur de la Banque nationale, estimant une croissance de 5,2% en 2017.



    Investissements — Le gouvernement de gauche de Bucarest a décidé de créer un Fonds souverain de développement et d’investissement (FSDI) — nouvel instrument d’investissements publics, en accord avec les objectifs du programme de gouvernement pour 2017-2020, a annoncé le ministre de l’Economie, Alexandru Petrescu. Le Fonds, en charge de la gestion des actifs des compagnies d’Etat, utilisera les revenus des compagnies provenant de dividendes ou de la valorisation des actifs non-performants pour des transactions à la Bourse. Le FSDI contribuera aux efforts de la Roumanie d’obtenir le statut de marché de capital émergeant, d’augmenter les liquidités en Bourse et l’utilisation des fonds européens non-remboursables, en assurant le cofinancement de projets de d’investissements, précise un communiqué du gouvernement de Bucarest.



    Statistiques — Au 1er janvier 2017, la Bulgarie et la Roumanie avaient les plus bas salaires nationaux minimum de l’Union européenne, soit 235 et 275 euros par mois, respectivement, indique les dernières données rendues publiques par l’Eurostat. Le salaire minimum le plus élevé est au Luxemburg (1999 euros). Eurostat précise que, par rapport à 2008, en 2017, le salaire minimum a augmenté dans tous les Etats membre de l’Union, à l’exception de la Grèce, où il a baissé de 14%. Les hausses les plus importantes ont été enregistrées en Bulgarie et en Roumanie, où le salaire minimum est allé du simple au double.



    Nationalité — Les Suisses décident aujourd’hui par référendum de la simplification de la loi concernant la naturalisation des personnes dont les parents et les grands-parents ont immigré en Suisse. Ceux qui demandent la naturalisation doivent avoir vécu 12 ans dans la Confédération helvétique avant de déposer la demande, ils doivent également maîtriser une des quatre langues nationales et faire la preuve de leur intégration dans la société.



    Météo — Il fait très froid en ce moment en Roumanie, à l’exception du nord-ouest, les températures vont de -6 à 6°. Le froid se maintient jusqu’à mardi. Il y avait -3°, à Bucarest, à midi.

  • 07.02.2017

    07.02.2017

    Protestations – A Bucarest, les protestations contre le gouvernement se sont poursuivies lundi, pour le 7e jour consécutif, sur la toile de fond de la tentative de l’Exécutif de modifier la législation pénale. Les protestations ont été toutefois moins amples que les jours précédents, avec environ 15.000 personnes réunies hier devant le siège du gouvernement. C’est dimanche dernier que l’on a enregistré le plus grand nombre de protestataires, à savoir plus d’un demi-million de personnes descendues dans les rues de Bucarest et de nombreuses villes roumaines pour demander la démission du cabinet de Sorin Grindeanu. Cela, malgré le fait que le décret portant modification à la législation pénale avait été abrogé le même jour. Lundi encore, plusieurs centaines de manifestants se sont réunis, de nouveau, devant le siège de la présidence de Bucarest, pour protester contre le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Entre temps, l’Exécutif a fait savoir qu’il renonçait pour le moment à l’idée de modifier les codes pénaux. Le ministre de la Justice, Florin Iordache, a expliqué que sa préoccupation actuelle n’était pas d’élaborer un nouveau projet de loi à ce sujet, et qu’il était en train de centraliser des décisions prononcées par la Cour Constitutionnelle sur les actes normatifs en question, pour les soumettre à une analyse ultérieure.

    Discours – Le président de la Roumanie Klaus Iohannis s’adresse aujourd’hui au Parlement de Bucarest, avec un message sur la révision, par le gouvernement social-démocrate, des Codes pénal et de procédure pénale et sur les réactions à cette action gouvernementale. Le chef de l’Etat a dès le début désapprouvé la modification de la loi pénale par décret d’urgence, une démarche qui a provoqué d’amples manifestations partout dans le pays, obligeant l’Exécutif à abroger l’acte normatif en question. Le président Iohannis a précisé qu’il avait pour mission de rétablir l’Etat de droit et qu’il ferait tout ce qui était dans son pouvoir pour que la Roumanie soit délivrée de la corruption. M. Iohannis a aussi annoncé l’ouverture de la procédure d’organisation d’un référendum sur la continuation de la lutte contre la corruption et l’intégrité de la fonction publique. Par ailleurs, les leaders de la coalition gouvernementale PSD – ALDE ont déclaré qu’ils attendaient aussi, de la part du chef de l’Etat, un appel au calme et à la stabilité, dans le contexte des manifestations qui continuent dans plusieurs villes de Roumanie.

    Budget – Le débat sur le budget de l’Etat pour 2017 continue aujourd’hui au Parlement de Bucarest. Lundi, le premier ministre social-démocrate Sorin Grindeanu a affirmé que la construction budgétaire envisagée allait contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des Roumains et qu’elle reposait sur un PIB de 815,2 milliards de lei (près de 200 milliards d’euros), sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit de 3%. Le chef du gouvernement a souligné le fait que la confiance des investisseurs devait être maintenue et que la nation roumaine devait rester unie et solidaire. L’opposition de droite considère, quant à elle, que les recettes budgétaires estimées sont surévaluées. Le vote sur le budget 2017 de la Roumanie est attendu dans la soirée.

    Europol – Une action d’Europol ciblée sur le trafic illicite d’armes dans les Etats des Balkans occidentaux s’est soldée par 58 interpellations et la confiscation de 48 armes à feu. Dans le même temps, 127 personnes ont été empêchées de franchir illégalement les frontières, 8 tentatives d’utilisation de faux documents et de faux visas ont été bloquées, et 12 personnes qui avaient excédé les dates des permis de séjour ont été interpellées. Cette action a été menée en coopération par les Etats de l’espace ex-yougoslave, l’Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie, l’Espagne, la Suède, la Suisse, le Royaume Uni, la Belgique et les Etats Unis, ainsi que l’Agence Frontex et Europol.

    Moldova – Le président moldave, le socialiste pro-russe, Igor Dodon poursuit sa visite officielle à Bruxelles. Il doit s’entretenir aujourd’hui avec le président du Conseil de l’UE, Donald Tusk, avec le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère et la sécurité, Federica Mogherini et avec le président du Parlement Européen, Antonio Tajani. A l’agenda de la visite d’Igor Dodon figurent aussi des rencontres avec des responsables de l’OTAN, y compris une visite au siège de l’Alliance. Elu en 2016, Igor Dodon a choisi Moscou pour sa première visite officielle à l’étranger, où il s’est déclaré en faveur de l’idée de renoncer à l’Accord d’association avec l’UE et pour un rapprochement de l’Union Eurasiatique. Rappelons que la République de Moldova a un Traité d’association avec l’UE, qui a déjà été ratifié, ainsi qu’un partenariat avec l’OTAN.

    Météo – En Roumanie, le temps s’est refroidi. Le ciel est nuageux et des précipitations sont signalées à travers le pays. Une alerte jaune aux chutes de neige est en vigueur dans plusieurs départements du nord-est. Les maximales de la journée vont de moins 2 à 8 degrés. 2 degrés en ce moment dans la capitale.

  • Les manifs de Roumanie

    Les manifs de Roumanie

    Les Roumains sont divisés ! Il y a, dune part, ceux qui ont continué à manifester contre le décret durgence de révision de la loi pénale, adopté, le 31 janvier, par le gouvernement de coalition à forte composante sociale-démocrate. LExécutif a battu en retraite devant la pression de la rue et abrogé, dimanche, le décret en question, mais les manifestations ont continué pour la 6e soirée de suite, rassemblant plus dun demi-million de personnes à travers le pays, dont le plus grand nombre à Bucarest. Sur la Place de la Victoire, noire de monde, devant le siège du gouvernement, les gens brandissaient des drapeaux et des pancartes, pour demander la démission du premier ministre Sorin Grindeanu et de son équipe, leur reprochant la manière utilisée pour adopter le décret – le soir, tard, et sans lavis du Conseil supérieur de la magistrature.


    « Qui peut faire confiance à ces gens-là ? Cest plus possible ! Ils sont discrédités. Les élections sont toutes récentes, mais ils se sont moqués de nous et de notre vote. Cest à cause de ça que nous sommes descendus dans la rue. », explique un manifestant.


    En plus de la capitale, les manifs les plus nombreuses ont été à Cluj, et Sibiu (centre), Timisoara (ouest) et Iasi (nord-est). Les Roumains de la diaspora ont eux aussi manifesté contre le gouvernement de leur pays à Bruxelles, Paris, Londres, Amsterdam, Rome, Barcelone ou Madrid, ou encore à Sofia et Budapest. Le correspondant de Radio Roumanie dans la capitale hongroise a recueilli des opinions de manifestants, jeunes pour la plupart.


    « On fonctionne sur le principe « il faut que je voie dabord, avant dy croire ». La publication de labrogation au Journal officiel nest pas un obstacle qui les empêche de faire dautres pas pour arriver à leurs fins. Labrogation du décret ne me tranquillise pas et, tout comme ceux qui comprennent déjà le processus, je veux que nous changions de gouvernement. »


    De lautre côté, on trouve les partisans de lExécutif, qui exigent que le résultat du scrutin parlementaire du 11 décembre soit respecté et que le gouvernement en place depuis seulement un mois puisse mettre en œuvre le programme présenté en campagne. Ils reprochent aussi au président de droite, Klaus Iohannis, que lélectorat a obligé à accepter une cohabitation avec une majorité de gauche, sa médiation du problème du décret durgence mentionné. Plusieurs milliers de gens se sont ainsi rassemblés, pour la première fois dimanche, devant la Présidence de la République, pour exprimer leur soutien au gouvernement Grindeanu et pour demander la démission du président Klaus Iohannis.


    « Je veux quil respecte mon vote, quil respecte tous les Roumains, quil soit le président de tous les Roumains, quil aime ce pays comme je laime moi, de tout mon cœur. Nous défendons notre vote démocratique du 11 décembre. Ceux qui sont devant le siège du gouvernement, quils sen aillent, puisque le décret a été abrogé ! Sils ne sen vont pas, nous ne le ferons pas non plus. Je suis ici parce que je veux faire entendre mon mécontentement à légard de Iohannis, qui est payé pour servir lintérêt national, pas de mesquins intérêts personnels, ou de parti ou Dieu seul sait quels autres intérêts occultes. »


    Le premier ministre Sorin Grindeanu a réfuté lidée de démissionner sous la pression de la rue.



    « Cest le jeu démocratique et je crois que nous devons revenir sur ces notions le plus vite possible. Un gouvernement peut être renversé par motion de censure, car il est hors de question que je démissionne. », a martelé le chef du gouvernement.


    Le premier ministre a demandé au ministère de la Justice douvrir durgence des débats publics avec les partis politiques et avec la société civile sur les points contenus dans le décret adopté et aussi vite abrogé. Du point de vue du gouvernement, il est impératif de mettre en accord les lois pénales avec des décisions de la Cour constitutionnelle et avec des directives européennes. Le projet de loi issu de ces débats publics sera ensuite soumis au Parlement. De son côté, le Législatif examinera et votera la motion de censure déposée par le PNL et lUSR, dopposition. (Trad. Ileana Țăroi)


  • 06.02.2017

    06.02.2017

    Manifestations – Plus d’un demi-million de personnes ont manifesté hier soir dans les villes de Roumanie contre le décret gouvernemental qui allégeait la loi pénale et que le gouvernement avait décidé d’abroger en début d’après-midi, reculant ainsi sous la pression de la rue. Les participants à la plus ample manifestation jamais enregistrée au pays ont à nouveau scandé des messages contre le gouvernement et contre le Parti social-démocrate, au pouvoir. Egalement hier, mais dans l’après-midi, une manif de soutien au gouvernement Grindeanu a rassemblé, pour la première fois, environ 2 000 personnes devant le siège de la présidence de la République. Par ailleurs, le ministre de la justice, Florin Iordache, a fait savoir qu’il proposerait, ce lundi, un projet de loi de révision des Codes pénal et de procédure pénale, afin de les mettre en accord avec des décisions de la Cour constitutionnelle.

    Motion – La motion de censure contre le gouvernement roumain, déposée par les élus de l’opposition parlementaire (Parti national libéral (PNL) et Union Sauvez la Roumanie (USR) ) a été lue devant les deux Chambres réunies du parlement de Bucarest. L’opposition a déposé cette motion après l’adoption, mardi dernier, par l’Exécutif, du décret controversé par lequel il a tenté de modifier les lois pénales. La présidente par intérim des libéraux, Raluca Turcan, a affirmé que l’action du Cabinet social-démocrate et libéral démocrate était un affront sans précédent à l’adresse de la population. Le leader de l’USR, Nicusor Dan, a déclaré que l’Exécutif éloignait la Roumanie de la zone civilisée du monde et donnait libre accès à la corruption. L’Union Démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR) a exprimé, elle aussi, son désaccord à l’égard du décret gouvernemental décrié par la rue. Le PMP a rejoint la démarche parlementaire du PNL et de l’USR. La coalition Parti Social Démocrates (PSD) -Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) dispose d’une majorité confortable au Législatif roumain.

    Budget – Les Chambres réunies du parlement de Bucarest débattent aujourd’hui sur le projet de budget de l’Etat pour 2017. Le ministre des finances publiques, Viorel Stefan, a assuré les membres des commissions parlementaires spécialisées que le projet respectait les principales directions du programme de gouvernement, dont la baisse de la TVA, qui devrait passer de 20% à 19%, et la suppression de l’impôt sur le revenu dans le cas des retraites jusqu’à 2 000 lei (environ 400 euros). La construction budgétaire s’appuie sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit de 3%, ce qui permettra à la Roumanie de tenir les engagements assumés, en allouant à la Défense 2% du PIB. De l’avis de l’opposition de droite, les recettes prises en compte pour le budget 2017 sont surestimées.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, participe lundi à Bruxelles au Conseil Affaires Etrangères de l’UE. Les principaux sujets à l’agenda de la réunion visent l’Ukraine et les modalités de renforcer la relation de l’UE avec ce pays, les évolutions en Lybie après le sommet de l’Union à Malte, les relations de l’UE avec l’Egypte et le processus de paix au Moyen Orient. En marge du Conseil, le chef de la diplomatie roumaine aura des pourparlers avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avec le premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans et avec la haute représentante pour la Politique Etrangère, Federica Mogherini. Dimanche, le ministre Melescanu avait déclaré qu’il allait présenter aussi les récentes évolutions de Roumanie à ses interlocuteurs de Bruxelles.

    Moldova – Le président moldave Igor Dodon, un socialiste pro-russe, entame ce lundi une visite de 3 jours à Bruxelles, où il doit rencontrer des responsables européens et pourrait s’entretenir aussi avec des représentants de l’OTAN. Elu en 2016, Igor Dodon a choisi Moscou pour sa première visite officielle à l’étranger, où il s’est déclaré en faveur de l’idée de renoncer à l’Accord d’association avec l’UE et pour un rapprochement de l’Union Eurasiatique. Il a également fait savoir qu’il souhaitait avoir une entrevue avec les responsables de l’OTAN, pour leur demander de reconnaître la neutralité de la République de Moldova. Cités par les correspondants de Radio Roumanie à Chisinau, les experts moldaves craignent que la visite de Dodon à Bruxelles n’empire les relations du pays avec l’Occident. Par ailleurs, le président du Parlement moldave, Adrian Candu, a souligné que le chef de l’Etat avait des compétences limitées en ce qui concerne la politique étrangère et que l’actuelle majorité parlementaire considérait comme prioritaire la mise en œuvre de l’Accord d’association avec l’UE.

    Météo – Un redoux s’est installé en Roumanie, où il pleut dans l’ouest et il neige en montagne. Le thermomètre grimpera jusqu’à 13 degrés cet après-midi. A Bucarest, il y avait 3 degrés, à midi.

  • Le Flash URGENT

    Le Flash URGENT

    LIVE TEXTE – “Nous ne voulons pas diviser la Roumanie. (…) Dans le même temps, il est obligatoire de mettre en oeuvre les décisions de la Cour Constitutionnelle (qui a demandé un plus de précisions en matière dabus de fonction n.red.). Nous allons organiser dimanche une réunion du gouvernement pour trouver une solution légale pour abroger proroger le décret gouvernemental contesté. Nous allons organiser des consultations avec toutes les autres forces politiques, afin de mettre en accord les décisions de la Cour constitutionnelle avec le cadre légal. (…) Il y a eu beaucoup de confusion, il ny a pas eu une bonne communication, le Ministère de la Justice et le ministre de la Justice vont assumer les responsabilités qui simposent. Nous allons oeuvrer afin que le programme du gouvernement grâce auquel le Parti social-démocrate a été porté au pouvoir devienne réalité pour les Roumains”

  • 29.01.2017 (mise à jour)

    29.01.2017 (mise à jour)

    Protestations – Nouvelles manifestations, ce dimanche, à Bucarest et dans d’autres villes de Roumanie, mais aussi à l’étranger, là où vivent d’importantes communautés de Roumains, contre deux projets de décrets d’urgence gouvernementaux concernant une grâce collective et des modifications des Codes pénal et de procédure pénale. Des manifestations ont également eu lieu dimanche dernier. L’opposition de droite, la société civile, les principales institutions judiciaires et des organisations de magistrats ont qualifié d’inopportuns les projets en questions. Le ministère de la Justice, quant à lui, considère que les mesures envisagées sont justifiées par le surpeuplement des prisons roumaines, qui a fait l’objet de plaintes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, et par certaines décisions de la Cour constitutionnelle. Le gouvernement a été accusé de vouloir exonérer, par cette démarche, des personnages influents de la classe politique ou de l’administration. Lundi, le ministère de la Justice accueille un débat public sur les projets de décrets d’urgence concernant la grâce collective et la modification de la loi pénale.



    Météo — Temps couverts et froid en Roumanie dans les prochaines 24h. Le mercure du thermomètre descendra lundi jusqu’à -12°.