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  • La grippe saisonnière, de retour en Roumanie

    La grippe saisonnière, de retour en Roumanie

    Voilà plus de deux ans, depuis l’apparition du premier
    cas de covid en Roumanie, que beaucoup ont constaté la disparition des termes « rhume »,
    virose, ou grippe, du discours public. Toute notre attention s’est concentrée,
    tout au long de cette période, sur un seul phénomène : celui du virus
    Sars-Cov-2.


    La dernière épidémie de grippe saisonnière en Roumanie
    date de février 2020, juste avant le début de la pandémie. Or, après cette
    funeste parenthèse de deux ans, ces maladies de notre quotidien d’autrefois
    reviennent sur le devant de la scène avec un nombre croissant de malades. Les
    désormais célèbres « chiffres du covid » ont été remplacés par une
    avalanche de cas de « viroses ». Les hôpitaux sont débordés et les
    chambres prévues pour les gardes de nuits sont remplies de malades fiévreux,
    toussant et frissonnant.


    Le virus du Sars-CoV-2
    cohabite désormais avec tous les autres virus, expliquent les médecins. Comment
    faire la différence ? Cătălin Apostolescu, médecin au sein de l’Hôpital
    des maladies infectieuses « Matei Balş » de Bucarest nous explique :






    « Toutes les maladies provoquées par un
    virus sont nommées « viroses ». Certaines ont toutefois des
    particularités permettant de les reconnaitre. Nous connaissons déjà le Sars-CoV.
    Il y a aussi la grippe, qui peut parfois prendre des formes plus graves voire
    mortelles, les infections par le virus respiratoire syncytial qui peut prendre
    des formes particulièrement graves chez les enfants, et enfin tous les autres
    virus de la coqueluche, comme le rhinovirus ou le coronavirus indigène, comme
    nous l’appelons. Nous avons souvent à faire à des patients très vulnérables
    appartenant à des tranches d’âges plus extrêmes je dirais, c’est-à-dire très
    jeunes, très âgés ou atteints d’une maladie chronique qui peut les fragiliser
    encore davantage face au virus. Par exemple les patients ayant des maladies
    cardiaques, respiratoires, du diabète ou encore des maladies
    auto-immunes. »





    Que faire
    face à ses virus dont la capacité de nuisance est renforcée par des
    températures actuellement largement supérieures aux normales
    saisonnières ? Les autorités ont communiqué une liste de recommandations
    encourageant la population à éviter les lieux bondés ou à porter un masque dans
    les espaces couverts, à aérer les pièces, à conserver une bonne hygiène, à
    rester chez soi en cas d’infection respiratoire et à consulter un médecin
    généraliste dès les premiers symptômes. Dans les hôpitaux, le gouvernement recommande
    cette fois de quotidiennement trier les patients, de limiter les visites et
    d’encourager le port du masque et des blouses de protection pour toute personne
    entrant en contact avec un patient.


    « Nous ne souhaitons pas imposer des restrictions,
    nous voulons travailler main dans la main avec la population, afin de maintenir
    sous contrôle ce phénomène naturel et saisonnier qu’est la grippe.
    » a
    déclaré le ministre de la Santé, Alexandru Rafila:




    « Nous préférons émettre des
    recommandations plutôt que d’imposer des restrictions. Et vous savez
    pertinemment que notre expérience avec la pandémie a démontré que nous avions
    raison – les choses se sont bien mieux déroulées quand nous avons fait des
    recommandations. Les gens ont beaucoup mieux réagis que pendant la période où
    nous avions tenté d’imposer des restrictions qui ont provoqué de fortes
    tensions au sein de la société. Nous préférons travailler main dans la main
    avec nos concitoyens, plutôt que de générer des tensions, surtout dans le
    contexte économique actuel qui reste compliqué.
    »




    Les élèves ayant repris le chemin de l’école le 9
    janvier, la ministre de l’Education Ligia Deca a précisé à son tour qu’elle
    n’encourageait pas les élèves à rester chez eux. Personne ne souhaite revivre
    l’expérience de la suspension des cours ou l’organisation d’horaires partiels
    en ligne vécue pendant la pandémie. Ligia Deca s’exprime:




    « Nous n’encourageons en aucun cas les
    élèves à ne pas se rendre en cours. Nous considérons qu’après deux ans de
    pandémie, il est primordial que les élèves conservent un rythme avec un taux de
    présence élevé en cours. Pour nous, comme nous l’avons discuté avec monsieur le
    ministre de la Santé, l’accent doit être mis sur la prévention. Il existe une
    série de recommandations. Par exemple, vérifier quotidiennement que personne
    dans sa famille n’a de symptôme, et rester chez soi si tel est le cas. La même
    vérification doit être faite chaque jour lorsque les enfants arrivent à
    l’école. Il est normal qu’en cas de symptômes les parents ou représentants légaux
    soient informés. De même, nous recommandons – et ce n’est pas obligatoire – le
    port du masque pour les élèves et enseignants. Nous souhaitons que tous les
    enfants aient accès à l’enseignement, et, dans le cas où ils présenteraient des
    symptômes, nous les encourageons à rester chez eux et à récupérer les cours
    ensuite.
    »

    De quoi
    2023 sera-t-elle faite pour les Roumains ? D’un retour à la normale ou
    d’un nouvel épisode pandémique comme celui de février 2020 ? Nul ne le
    sait.


    Une chose est certaine. La Roumanie a toujours connu des
    épisodes de grippe saisonnière, même avant la pandémie. La seule différence
    réside dans le fait que le pic s’observait généralement en février. Cette année, les choses se sont
    accélérées et les cas d’infections se sont surtout multipliés au mois de
    janvier. Cette situation
    particulière est aussi imputable à la pandémie, durant laquelle la circulation
    des virus a été plus réduite en raison des mesures de restriction draconiennes imposées
    par les gouvernements, mais aussi parce que, pour la même raison, la population
    a une plus faible immunité.


    En d’autres termes, conclut le ministère de
    la Santé, la situation actuelle n’est ni inhabituelle ni dramatique.


    (Trad : Charlotte Fromenteaud)



  • L’alerte épidémiologique en Roumanie

    L’alerte épidémiologique en Roumanie


    Confrontées à une multiplication
    des cas d’infections respiratoires, les autorités sanitaires de Roumanie ont
    décidé de déclarer l’état d’alerte épidémiologique. En une semaine, le taux de
    positivité pour la grippe a grimpé de 32 à 37%. Du coup, on se demande pourquoi
    les responsables politiques ont choisi d’instaurer un état d’alerte au lieu de
    déclarer l’épidémie de grippe. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a
    expliqué que dans le cas d’une épidémie, le pays devrait remettre en place les
    mesures de confinement ce qui n’est pas souhaitable. Pourtant, une série de
    recommandations ont été faites à la population afin qu’elle se protège de la
    grippe : éviter les agglomérations, porter le masque dans les espaces
    clos, se laver les mains, prendre rendez-vous auprès du médecin traitant dès
    que les moindres symptômes de grippe se déclenchent et se faire vacciner. Les
    taux historiques de contamination ont été surclassés trois semaines d’affilées
    sans que le pic soit encore atteint. Celui-ci est prévu vers la mi-février, prévoit
    Alexandru Rafila selon lequel, l’épidémie a éclaté dans le contexte d’une
    faible immunisation contre la grippe saisonnière d’une population en proie deux
    ans durant à la pandémie de SarsCov2. Alexandru Rafila :


    « Il est possible que l’actuelle
    épidémie atteigne son pic entre le 15 janvier et le 10 février. Je vous prie de
    bien retenir ce créneau, car par la suite, on assistera à une baisse du nombre
    des cas d’infections respiratoires, y compris de grippe. Cette situation
    particulière découle notamment de ce qui s’est passé entre 2021 et 2022 quand
    la circulation des virus de grippe a été ralentie ce qui a diminué le taux
    d’immunité de la population qui est, du coup, plus vulnérable face aux virus
    responsables de produire des infections respiratoires. Normalement, une
    épidémie de ce type dure entre deux et quatre semaines.»


    Dans ce contexte inquiétant, les élèves
    s’apprêtent à reprendre les cours après les vacances d’hiver. Il est hors de
    question que les écoles restent fermées, comme ce fut le cas pendant la
    pandémie de coronavirus. La ministre de l’Education nationale, Ligia Deca,
    affirme :


    « Au bout de deux ans de
    pandémie, nous considérons nécessaire de préserver le rythme des activités
    pédagogiques et d’avoir un taux important de participation des élèves aux
    cours. Pour cela, il faudrait respecter une série de mesures recommandées,
    telles trier chaque jour les enfants avant leur entrée en classe et prévenir la
    famille aux moindres symptômes. On recommande le port du masque aussi bien dans
    les rangs des professeurs que des élèves
    ».


    Par ailleurs, le respect des
    mesures d’hygiène reste très important, a précisé la ministre. Il s’agit
    notamment de bien laver ses mains, aérer les salles et désinfecter les
    surfaces. Si dans une classe le nombre d’enfants malades augmente, l’activité
    pédagogique risque d’être suspendue dans la classe respective.





  • La vaccination anti-covid, à la charge des médecins généralistes 

    La vaccination anti-covid, à la charge des médecins généralistes 

    En Roumanie l’intensité de l’actuelle vague pandémique a commencé à baisser, mais le nombre des cas de covid dépistés chaque jour demeure élevé. Le nombre des malades hospitalisés est passé sous la barre des 11 000, soit le niveau le plus bas de ce mois de février. Cette tendance décroissante s’affiche aussi dans les sections de réanimation – soins intensifs. De l’avis des autorités, les premières mesures de relâchement des restrictions pourraient s’appliquer d’ici deux ou trois semaines, à condition que la pandémie poursuive sa tendance actuelle. La dernière mesure sera l’élimination du port du masque à l’intérieur. Aux dires du secrétaire d’Etat, Raed Arafat, ce processus sera démarré progressivement lorsque les chiffres épidémiologiques permettront l’adoption de mesures de relâchement Raed Arafat : « Nous envisageons des mesures qui portent sur la capacité d’accueil maximale des salles pour certaines activités, sur le port du masque à l’extérieur, donc plusieurs restrictions qui seront progressivement suspendues, si la tendance à la baisse des nouveaux cas de covid se poursuit, tant dans les sections de réanimation-soins intensifs que dans les hôpitaux en général. Certes, un autre critère sera aussi le nombre total des nouvelles infections, qui est heureusement à la baisse actuellement », a précisé Raed Arafat.

    Pour sa part, le coordinateur de la campagne nationale de vaccination contre la Covid 19, le médecin militaire Valeriu Gheorghita, a souligné que d’ici probablement un mois, la situation épidémiologique serait meilleure. Selon lui, la semaine dernière, 138 centres de vaccination dans 28 départements du pays ont été fermés, deux ont été transformés en centres de dépistage et sept autres déroulent des activités de dépistage et de vaccination. L’évaluation de l’activité des centres de vaccination se poursuit, mais, sur l’ensemble, l’activité sera toujours réduite vu le manque d’intérêt et même le refus des Roumains de se faire vacciner.

    Entre temps, les autorités cherchent à faire augmenter le nombre d’immunisations administrées dans les cabinets de médecins généralistes, affirme Valeriu Gheorghiţă. Concernant les doses de vaccin que la Roumanie n’utilisera pas, elles seront soit revendues, soit données à d’autres États, a ajouté Valeriu Gheorghiţă : « En cas de baisse significative du taux de vaccination, nous allons nous confronter à un excédent de doses de vaccin, similaire à celui auquel se confrontent tous les Etats européens, mais cela ne veux pas dire que ces doses sont inutiles. Elles seront soit introduites dans un mécanisme de dons par le système Covacx, soit revendues, si cette demande refait surface. » a précisé V Gheorghiţă.

    Par ailleurs, les autorités assurent que la Roumanie dispose de suffisamment de médicaments pour traiter l’infection par le virus SARS CoV 2 tant des les hôpitaux que dans les pharmacies. Rappelons à nouveau que l’intérêt pour la vaccination reste faible. Jusqu’au 16 février, la Roumanie avait reçu plus de 32,4 millions de doses de vaccin anti-covid, dont plus de la moitié ont été administrées. Un peu plus de 8 millions de personnes ont été immunisées au schéma complet jusqu’ici.

  • Une décision de la Cour Constitutionnelle pourrait mener à l’élimination du masque à l’extérieur

    Une décision de la Cour Constitutionnelle pourrait mener à l’élimination du masque à l’extérieur


    La Cour Constitutionnelle de
    Roumanie a déclaré inconstitutionnel le décret d’urgence du
    gouvernement adopté en novembre 2020 qui rendait obligatoire le port
    du masque dans les espaces publics extérieurs. Le décret n’avait
    pas reçu l’aval du Conseil législatif, organe consultatif du
    Parlement, a justifié la Cour sa décision qui entrera en vigueur
    uniquement après sa publication au Journal Officiel.

    Ce verdict
    intervient alors que les autorités évoquent le relâchement, sinon
    l’élimination quasi-totale des restrictions imposées pour lutter
    contre la pandémie de Covid 19. Les spécialistes affirment par
    ailleurs que le port du masque n’a jamais été une restriction, mais
    un moyen, le plus efficace même, de prévenir l’infection. Le
    directeur médical de l’Institut Matei Bals de la Capitale, Adrian
    Marinescu: « Parmi les mesures qui ont contribué à
    prévenir l’infection – je ne les appelle pas des mesures
    restrictives – le masque a été sans nul doute la plus efficace.
    Qu’il s’agisse du port du masque à l’intérieur d’abord et ensuite à
    l’extérieur dans les endroits où beaucoup de personnes
    interagissent les unes avec les autres, il est tout à fait clair que
    le masque a fait la différence, certes dans certaines limites, car
    aucune mesure n’est à 100% efficace. Et alors, si nous analysons du
    point de vue médical la situation dans la période qui suit, il est
    tout à fait logique de conclure que nous allons renoncer au masque
    d’abord à l’extérieur et ensuite nous comptons arriver à ne plus
    le porter et à ne plus devoir respecter aucune autre règle. Mais, à
    mon sens, nous devrions aussi avouer que ces mesures ont été
    nécessaires durant la pandémie et sans toutes ces décisions,
    l’explosion des nouveaux cas de covid aurait été beaucoup plus
    grande et aurait produit beaucoup plus de décès »
    . a
    rappelé le médecin Adrian Marinescu.


    Le
    Ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a affirmé que le port du
    masque visait à protéger la population durant les périodes de
    transmission intense du virus. Pour ce qui est du longuement attendu
    relâchement, qu’il a lui même évoquée, M Rafila exhorte les
    Roumains à faire preuve de précaution. Il affirme que le moment
    n’était pas encore venu, puisqu’il y a toujours des endroits
    économiquement dynamiques où la transmission du virus est assez
    élevée. Alexandru Rafila: « Il s’agit des
    villes de Bucarest, Cluj et Timisoara, en fait des localités ayant
    connu les taux d’incidence des cas de contamination les plus élevés.
    C’est une situation tout à fait normale, puisqu’il y a une
    effervescence et une grande mobilité, autant de facteurs qui
    favorisent la transmission du coronavirus par rapport à une petite
    ville ou à une zone rurale. Par conséquent, la pression sur le
    système de santé est plus élevée dans ces localités et c’est
    pourquoi il faut faire preuve de précaution. Certes, nous souhaitons
    tous revenir à la normale et les autorités renonceront certainement
    à une partie des restrictions, puis l’état d’alerte sera levé,
    mais toutes ces mesures seront adoptées par étapes, en fonction de
    la manière dont le système de santé est soumis à la pression de
    l’épidémie. Nous ne pouvons pas adopter des mesures qui mettent en
    danger la vie des gens »
    a déclaré le ministre de la Santé.
    Celui-ci affirme que ce printemps, à Pâques, la Roumanie pourrait
    connaître à nouveau la normalité d’avant la pandémie.

  • 07/02/2022 (mise à jour)

    07/02/2022 (mise à jour)

    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest a prolongé de 30 jours létat dalerte, à partir de ce lundi 7 février. Lobligation de porter le masque est maintenue aussi bien à lextérieur quà lintérieur. Dans les localités où le taux dincidence est inférieur à trois cas pour mille habitants en l’espace de 14 jours, les salles de cinéma et de théâtre, tout comme les restaurants, peuvent fonctionner à 50 % de leur capacité daccueil, tandis que dans le reste des localités, les capacités daccueil sont limitées à 30 %. Une ordonnance durgence a prolongé de 24 à 72 heures le temps dont les voyageurs se rendant en Roumanie disposent pour remplir un formulaire numérique de localisation du passager. Ce lundi, le pays a rapporté près de 17 000 nouveaux cas de contamination dépistés en 24 heures et 81 décès associés. Le taux de contamination dans la capitale ne cesse de croître, arrivant à 32,75 cas pour 1 000 habitants en 14 jours. Seulement 8 millions d’adultes sont vaccinés au schéma complet contre la Covid-19. Le pays affiche le taux de vaccination de près de 42 % en milieu urbain et 30 % en milieu rural.



    USR — Le président de l’Union Sauvez la Roumanie (USR, de l’opposition de centre-droit au parlement de Bucarest), Dacian Cioloş, a annoncé lundi sa démission de ces fonctions. La décision survient après que, ce lundi dans le cadre d’une réunion du Bureau national du parti, le projet de M Cioloş censé modifier la structure et le fonctionnement de la formation politique eut été rejeté par 14 voix contre et 11 pour. Dacian Cioloş, qui avait été élu à ces fonctions en octobre dernier, suite à la fusion entre les partis USR et PLUS, avait prévenu ses collègues que si son projet n’était pas accepté, il quitterait la direction du parti. Dans ce cas, le vice-président Cătălin Drulă deviendra président par intérim, conformément aux statuts de l’USR.



    Ukraine — Il n’y a pas de risque pour la Roumanie d’être projetée dans un conflit militaire avec la Fédération de Russie, a déclaré le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu. Il a ajouté que les citoyens roumains ne devaient pas s’alarmer à l’éventualité d’une guerre dans le voisinage de la Roumanie parce qu’« il existe en ce moment une couverture de sécurité très forte, qui offre toutes les garanties possibles pour la sécurité et la stabilité de la Roumanie et de ces citoyens, à savoir son appartenance à l’OTAN, à laquelle s’ajoute le Partenariat stratégique très forts avec les Etats-Unis », a précisé le ministre. « En cas d’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, une réponse viendra tant de l’OTAN, par la consolidation du flanc est, que de l’UE, qui adoptera un paquet substantiel de sanctions économiques et individuelles, ces dernières contre les décideurs de Moscou ». Le chef de la Direction d’information et relations publiques au sein du ministère roumain de la Défense, Constantin Spînu, le confirme : « La crise en Ukraine « n’est pas une situation de sécurité qui vise directement la Roumanie ou tout autre membre de l’OTAN. Les Roumains et toutes les autres nations de l’espace euro-atlantique ne devraient pas se sentir directement menacés ». A noter aussi que le président français Emmanuel Macron s’est rendu ce lundi à Moscou pour s’entretenir avec le président russe Vladimir Poutine, avant de rencontrer le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, mardi, à Kiev.



    Agriculture — Le ministre roumain de l’Agriculture, Adrian Chesnoiu, exclut la possibilité de l’apparition d’une crise alimentaire en Roumanie tout comme celle du rationnement des aliments. Il assure que les autorités sont à la recherche de solutions pour soutenir tant les citoyens que les fermiers. Le ministre affirme aussi que le plafonnement des prix ou les méthodes pour les stabiliser ou les équilibrer sont considérées par les responsables.



    Déchets — Le nombre de postes-frontières par où des déchets pourront entrer en Roumanie en vue d’être recyclés sera réduit à 15, et tous les transports qui entrent dans ce pays doivent figurer dans un registre électronique dans les plus brefs délais, a annoncé le ministre de l’Environnement, Tánczos Barna. Les autorités souhaitent que les déchets ne soient ainsi pas perdus en cours de route et qu’ils ne soient pas jetés dans des champs ni ailleurs. En 2021, plus de 500 infractions dans le domaine de l’importation de déchets ont été constatées. L’entrée au pays de 15 000 tonnes de déchets mélangés n’a pas été permis — dont 90 % à la frontière avec la Bulgarie et dans le port de Constanţa à la mer Noire, a précisé à son tour le ministre de l’Intérieur, Lucian Bode.



    JO d’hiver — Natalia Ushkina, représentante de la Roumanie à l’épreuve de biathlon, a terminé 57e la course individuelle de 15 km aux JO d’hiver de Pékin. A l’épreuve de slalom géant de la compétition de ski alpin, Maria Ioana Constantin s’est classée 45e. Seules 49 sportives ont terminé les deux tours. Une autre Roumaine, Raluca Strămăturaru, n’est que 30e à l’épreuve féminine de luge, après les deux premiers tours, qui ont eu lieu lundi. La Roumanie participe aux JO d’hiver avec 21 sportifs inscrits dans les compétitions de luge, bobsleigh, ski alpin, ski de fond, saut à ski, biathlon et patinage de vitesse.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep a grimpé d’une place au classement mondial des joueuses de tennis professionnelles (WTA) et elle est désormais 22e ; rappelons que l’Australienne Ashleigh Barty est en tête de ce classement. Quatre autres Roumaines se retrouvent parmi les 100 premières : Sorana Cîrstea — 31e, Irina Begu — 56e, Jaqueline Cristian — 58e et Gabriela Ruse — 61e. Ana Bogdan s’est classée 101e. A l’épreuve de double, la Roumanie a six représentantes dans la première centaine du classement.



  • 07/01/2022 (mise à jour)

    07/01/2022 (mise à jour)

    Coronavirus – A partir de samedi, la Roumanie réduira la durée de la quarantaine, parallèlement à une prolongation de 30 jours de l’état d’alerte et de la mise en place de nouvelles restrictions sanitaires. C’est ce qu’a annoncé le chef du Département pour les Situations d’Urgence, Raed Arafat. Du coup, pour les personnes vaccinées ou ayant contracté la maladie ces six derniers mois la période d’isolement, si c’est le cas, sera de 5 jours, tandis que pour le reste des personnes, elle sera de 10 jours. Quant aux nouvelles mesures, la plus importante est la réintroduction du port de masque obligatoire aussi bien à l’extérieur, qu’à l’intérieur. En plus, les masques textiles ou en plastique ne sont plus autorisés, mais seulement ceux de type médical ou FFP2, à niveau de protection plus élevé. Vendredi, les autorités ont annoncé presque 6000 nouveaux cas de personnes infectées au SARS-CoV-2 et 31 décès en l’espace de 24 h. Par ailleurs, près de 8 millions de personnes ont été entièrement vaccinées dans ce pays, soit un peu plus de 40 % de la population éligible

    Réunion – Présent vendredi à la réunion extraordinaire de
    ses homologues des pays membres de l’OTAN organisée en visioconférence, le chef
    de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a refait part de son inquiétude
    quand à la présence militaire russe renforcée aux frontières ukrainiennes et a
    relancé un appel à la désescalade. Il a souligné la nécessité de poursuivre les
    efforts visant à renforcer la posture alliée de dissuasion et de défense sur
    l’ensemble du Flanc est, y compris et en particulier dans la région de la mer
    Noire. Bucarest soutient la double approche de l’OTAN envers la Russie, en
    alternant les mesures fermes de découragement et le dialogue, sans porter
    atteinte aux principes et aux valeurs de l’alliance. L’Otan s’inquiète du
    risque réel de conflit en Ukraine avec la poursuite du renforcement militaire
    de la Russie à ses frontières et doit se préparer à un échec de la diplomatie,
    a averti vendredi 7 janvier le secrétaire général de l’Alliance Jens
    Stoltenberg. Et lui d’ajouter que même si l’Alliance salue l’ouverture de
    Moscou vers le dialogue diplomatique qui sera lancé à partir de la semaine
    prochaine, elle ne peut pas accepter des alliés soit disant, d’occasion,
    qu’elle n’arrivera pas à défendre.

    Météo – La neige tombera de samedi à dimanche sur l’ouest, le nord-ouest et le centre de la Roumanie, en formant une couche de neige. Les flocons feront leur apparition en altitude aussi et le vent soufflera à plus de 55km/heure sur les crêtes des Carpates Méridionales. Dans le reste du territoire, les pluies et la giboulée seront au rendez-vous samedi matin. Les températures minimales iront de -1 à 9 degrés.

  • La Roumanie réintroduit le port obligatoire du masque

    La Roumanie réintroduit le port obligatoire du masque


    Les autorités roumaines se préparent pour
    lutter contre la cinquième vague pandémique de coronavirus qui, selon les
    estimations, pourrait entraîner jusqu’à un million de nouveaux cas de
    contamination. Du coup, de nouvelles restrictions sanitaires ont été mises en
    place. Ainsi, le port du masque redevient obligatoire aussi bien à l’intérieur,
    qu’à l’extérieur, a fait savoir le chef du Département pour les Situations d’Urgence,
    Raed Arafat. Le masque devrait être chirurgical ou du type FFP2 et non pas en
    tissu, complètement inefficace pour protéger contre le variant Omicron.

    Réuni
    mercredi, le Comité national pour les Situations d’urgence a décidé que les
    salles de spectacles et de cinéma réduisent à 30% leurs capacités d’accueil dès
    que le taux d’incidence dépasse un cas pour mille habitants. La mesure s’appliquera
    dans le cas des restaurants aussi à partir du moment où le taux de
    contamination est de plus de 3 cas pour mille habitants. Bien évidemment, partout,
    l’accès se fera sous présentation du pass sanitaire. M. Arafat a affirmé que le
    non-respect des mesures actuellement en place pourrait entraîner la
    contamination en masse des salariés et du coup, le risque que certains
    opérateurs économiques se voient obliger de suspendre leurs activités. Pourtant,
    quelques catégories pourront être exemptées du port du masque, comme par
    exemple, les sportifs.

    Par ailleurs, les gérants des infrastructures critiques
    telles la centrale nucléaire de Cernavoda, auront le droit d’imposer le dépistage
    obligatoire de leurs salariés ou encore le port d’un masque de type FFP2. Les
    responsables de la santé ont annoncé la mise en place de 160 centres de soins
    ambulatoires censés prendre en charge les personnes positives souffrant d’une
    forme légère de maladie. C’est une mesure censée permettre au système de s’organiser
    afin de limiter le plus possible le nombre des cas graves de contamination et
    empêcher les décès, a fait savoir le ministre de la Santé, Alexandru Rafila.

    Le
    docteur Valeriu Gheorghita, chargé de la campagne de vaccination, a quant à lui
    expliqué que le nouveau variant Omicron se transmet facilement par l’air et la
    période d’incubation est plus courte que dans le cas des autres souches. Voilà
    pourquoi, la vaccination reste la meilleure forme de protection contre les
    formes graves de maladie. « La vaccination d’une première dose des non
    vaccinés ou l’administration du booster dans les cas des catégories éligibles
    restent prioritaires. C’est de cette manière qu’on pourra réduire le nombre des
    ceux nécessitant des antiviraux, des ceux qui risquent de se faire hospitalisés
    ou de ceux qui perdent la lutte contre la maladie »
    , a précisé Valeriu
    Gheorghita. Côté immunisation, la Roumanie est avant-dernière en Europe, suivie
    par la Bulgarie. Seulement 41% de sa population éligible est vaccinée contre le
    coronavirus. Le nombre des Roumains ayant reçu une dose booster dépasse à peine
    les 2 millions. (Trad. Ioana Stancescu)





  • 20/10/2021 (mise à jour)

    20/10/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — L’unique solution pour lutter contre la pandémie de Covid-19, c’est la vaccination, a déclaré, mercredi soir, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, à l’issue d’une réunion avec les responsables impliqués dans la gestion de la crise sanitaire. Jusqu’à ce qu’un taux important de la population soit vaccinée, les autorités ont décidé, entre autres, qu’à partir de lundi, le masque devienne obligatoire partout, que ce soit dans des espaces fermés ou ouverts. Le couvre-feu sera imposé nuitamment pour les personnes non vaccinées. Le jour, l’accès à un nombre important d’activités ne sera autorisé que sur présentation du pass sanitaire. Au sujet des écoles, le président Klaus Iohannis a annoncé qu’à partir de lundi, tous les élèves seraient en vacances pour deux semaines. Antérieurement, le chef de l’Etat avait affirmé que la préparation de la quatrième vague de l’épidémie en Roumanie avait été déficitaire et que la campagne de vaccination contre la Covid 19 s’était déroulée beaucoup trop lentement. Mercredi, 17 158 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été enregistrés en 24 heures, et 423 décès, dont 9 antérieurs à l’intervalle mentionné.



    Politique — Le président roumain, Klaus Iohannis, a convoqué pour jeudi matin des consultations avec les partis et les formations parlementaires afin de désigner un nouveau candidat aux fonctions de premier ministre. Ces consultations interviennet après que le gouvernement monocolore et minoritaire de l’Union Sauvez la Roumanie proposé par le premier ministre désigné, Dacian Cioloş, n’a pas reçu mercredi le vote d’investiture du Parlement de Bucarest. 88 sénateurs et députés ont voté pour l’installation de l’équipe exécutive présentée par Dacian Cioloş, alors que 184 élus nationaux ont voté contre. Pour être investi, le gouvernement avait besoin de 234 voix pour. Parmi les nominés aux portefeuilles de l’équipe de Dacian Cioloş figuraient d’anciens ministres du gouvernement destitué par motion de censure (PNL-USR-UDMR), dirigé par le libéral Florin Cîţu, parmi lesquels Stelian Ion, proposé au ministère de la Justice, Ioana Mihăilă, au ministère de la Santé ou bien Catalin Drulă aux Transports. L’ancien vice-premier ministre Dan Barna a été proposé au ministère des AE. La décision de l’USR de proposer au Parlement un cabinet minoritaire avait été adoptée après l’échec des négociations avec les anciens alliés pour refaire la coalition. Le PNL et l’UDMR ont déclaré ne pas souhaiter reprendre la collaboration avec l’USR, parce que celui-ci avait voté pour une motion de censure contre l’Exécutif dont cette formation avait fait partie. L’opposition de gauche, le PSD, et nationaliste, l’AUR, demandent l’organisation d’élections anticipées. Afin d’organiser un scrutin législatif anticipé, un deuxième premier ministre désigné par Klaus Iohannis devrait échouer dans sa tentative d’obtenir le vote d’investiture du Parlement.



    Défense — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu mercredi le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin, qui fait une visite officielle en Roumanie. Le chef de l’Etat a donné une haute appréciation à l’évolution et aux résultats remarquables de la coopération bilatérale avec les Etats-Unis. Il a réitéré l’importance que Bucarest accorde au renforcement du partenariat stratégique, tant au niveau du dialogue politique que dans les domaines de la défense, de l’économie et de l’énergie. Klaus Iohannis a également assuré que la Roumanie continuera d’être un partenaire stratégique et un partenaire digne de confiance, fermement engagé dans la consolidation politique et militaire de l’Alliance, y compris de la posture de dissuasion et de défense sur le Flanc est et dans la région de la mer Noire. A son tour, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin, a souligné l’intérêt accru des Etats-Unis de continuer à développer et à diversifier la coopération avec la Roumanie. Lloyd J. Austin a également discuté mercredi avec son homologue roumain, Nicolae Ciucă. Rappelons que la Roumanie accueille des bases militaires américaines et des composants du bouclier antimissile de l’OTAN.



    Soignantes — Les personnes qui soignent des personnes âgées et d’autres membres des familles d’Italie ne peuvent plus travailler sans un certificat numérique Covid, annonce le gouvernement de Rome. En cas de contrôle, tant les employés que les employeurs risquent de se faire infliger des amendes importantes. Cette décision constitue un problème pour des milliers de Roumaines qui soignent depuis des années des personnes âgées au domicile des familles italiennes. Les employeurs risquent des amendes allant de 400 à 1 000 euros alors que les infirmières travaillant à domicile, qui ne sont pas titulaires d’un certificat numérique Covid, risquent des amendes allant de 600 à 1 500 euros. A défaut de pass sanitaire, ces personnes doivent quitter la maison, c’est ce que précisent les autorités italiennes, quelques jours après l’entrée en vigueur de l’obligation de présenter ce document sur le lieu de travail. Cette mesure est valable aussi dans le cas des employés domestiques et des bonnes. Dans la Péninsule, ces métiers sont exercés presqu’exclusivement par des Roumaines qui risquent de perdre leur job et de rentrer en Roumanie si elles ne se font pas vacciner.

  • 17/05/2021 (mise à jour)

    17/05/2021 (mise à jour)

    Covid — L’épidémie de coronavirus continue de reculer en Roumanie. Le nombre des nouveaux cas annoncés d’un jour à l’autre est à la baisse, tout comme celui des patients dans un état grave. Lundi, 392 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24 heures ont été rapportés. Près de 5 000 Roumains malades de Covid sont hospitalisés en ce moment, dont 753 en soins intensifs. Le nombre des décès causés par cette maladie est lui aussi à la baisse, lundi il a été de 48. A l’heure actuelle, il n’existe plus de localités avec un taux d’infection supérieur à 1,5 cas par mille habitants survenus en 14 jours. Depuis le début de la pandémie, plus de 1 072 000 personnes se sont infectées au virus SARS-CoV-2, mais 95 % ont guéri. Toutefois, près de 30 000 personnes ont perdu la lutte contre la maladie. D’autre part, la campagne de vaccination anti-Covid se poursuit. Depuis la fin décembre 2020 jusqu’à maintenant, plus de 6,8 millions de doses ont été administrées à près de 4 millions de Roumains, dont plus de 2,8 millions ont reçu les deux injections.



    Rapport — La ministre roumaine de la Santé, Ioana Mihăilă, a présenté ce lundi devant la Chambre des députés, à la demande du Parti social-démocrate (d’opposition), la situation des décès causés par le coronavirus en Roumanie. Cette demande des sociaux-démocrates survient dans le contexte où le Parlement roumain a rejeté la semaine dernière la création d’une commission chargée d’enquêter sur les rapports des décès causés par la Covid durant la pandémie. C’est toujours le PSD qui avait demandé qu’une telle commission soit créée. En Roumanie, il existe deux plateformes sur lesquelles les médecins et les hôpitaux rapportent les décès des suites du coronavirus. La ministre a admis qu’il existait des différences importantes de données entre les deux plateformes. A noter que les décès rapportés sur la plateforme alert.ms.ro sont plus nombreux que ceux figurant dans les statistiques de l’Institut national de spécialité. Alors qu’au parlement, la ministre Ioana Mihăilă a déclaré avoir demandé des éclaircissements afin d’améliorer la manière de rapporter les décès des malades de Covid, le PSD a déploré ce qu’il a appelé « le cynisme avec lequel on parle des morts du Covid comme s’il s’agissait de stocks de marchandises ».



    Ecoles – A compter de ce lundi, les élèves roumains ne sont plus tenus de porter le masque dans la cour de lécole. Selon le ministre de lEducation nationale, Sorin Cîmpeanu, plus de deux millions et demi denfants de 2 500 écoles participent physiquement aux cours, puisque le taux dinfection au nouveau coronavirus est inférieur à 1 cas par mille habitants. 300 000 écoliers de 650 localités, dont la Capitale, Bucarest, restent dans le scénario dit « jaune », avec une participation en présentiel aux cours des élèves du primaire et des années terminales de collège et de lycée, alors que les autres suivent toujours des cours en ligne. Si des cas de Covid sont signalés dans une classe, tous ses élèves passent à lenseignement en ligne. Le ministre de lEducation a précisé que les examens nationaux seraient adaptés aux conditions actuelles, avec des cours déroulés surtout en ligne. Toutefois, le niveau de difficulté des épreuves de lévaluation nationale et du baccalauréat restera le même.



    UNESCO — Ce lundi, lancement à Bucarest de la série d’événements marquant la célébration des 65 années de présence roumaine à l’UNESCO. Conférences, colloques, expositions, concerts, mais aussi la XIe édition du Concours international de chefs d’orchestre « Jeunesses musicales Bucarest », un des concours de jeunes chefs d’orchestre les plus importants, auront lieu du 17 mai au 10 décembre. La Roumanie a adhéré à l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, dont le siège est à Paris, le 27 juillet 1956. L’éducation, la culture, les sciences naturelles, les sciences humaines ainsi que l’information et la communication sont les domaines d’activité de l’UNESCO.




    Eurovision — La Roumanie est représentée à l’Eurovision de la chanson accueilli cette année par les Pays-Bas par l’artiste Roxen et sa chanson « Amnesia ». Dans la première demi-finale prévue ce mardi 18 mai, la chanteuse roumaine sera la 13e artiste à monter sur la scène de Rotterdam. La seconde demi-finale aura lieu le jeudi 20 mai. Parmi les meilleures performances de la Roumanie à l’Eurovision mentionnons la 3e place obtenue en 2005 et en 2010 et la 4e place occupée en 2006. Cette année, dans le contexte de la pandémie, des normes très strictes sont à respecter par les participants tant aux répétitions qu’aux concerts. Le spectacle est diffusé en direct, avec seulement 3 500 personnes présentes sur place. Le slogan de cette 65e édition de l’Eurovision est « Open Up ».



    Trafic d’influence — L’ancien président du PSD (actuellement d’opposition), et ancien président de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea, a été renvoyé devant les juges par les procureurs du Parquet national anticorruption dans un nouveau dossier. Il y est accusé de trafic d’influence et d’avoir usé de son influence au sujet de sa présence à la cérémonie d’investiture du président américain Donald Trump, début 2017. Selon le PNA, Liviu Dragnea aurait reçu des avantages indus pour lui-même et pour son parti, qui auraient couvert sa visite aux Etats-Unis. En échange des avantages reçus, Liviu Dragnea a nommé celui qui l’a aidé en ce sens consul général à Bonn. Actuellement, Liviu Dragnea purge une peine de prison ferme de 3 ans et six mois dans une affaire d’embauches fictives.



  • 16.05.2021

    16.05.2021

    Coronavirus en Roumanie – Evolution à la baisse de la pandémie en Roumanie. Dimanche, les autorités ont annoncé 565 nouveaux cas de contamination au SARS CoV 2, après quelque 18 750 tests effectués. Le groupe de Communication stratégique a rapporté 38 décès des suites de la Covid 19. 777 malades de Covid sont actuellement en soins intensifs. Désormais, la Capitale et tous les autres départements du pays sont en zone verte. Le taux d’infection le plus élevé est enregistré dans le département de Cluj (dans le centre-ouest) – 1,26 cas par mille habitants. Plus de masque dans la rue et plus de couvre-feu depuis ce samedi 15 mai en Roumanie, à l’exception des lieux très fréquentés, tels les marchés, les foires ou les arrêts des moyens de transport en commun. Dans la Capitale, les autorités ont décidé pourtant de ne pas renoncer au port obligatoire du masque auprès des écoles, puisque ce sont des lieux très fréquentés. Un nouveau record de vaccinations contre le Covid a été enregistré samedi avec 120 mille piqures en 24 heures. 25 marathons de la vaccination continueront aujourd’hui au niveau national, alors que le coordinateur de la campagne, le médecin militaire Valeriu Gheorghita, demande aux mairies d’identifier des moyens supplémentaires de vaccination adaptés à la spécificité des communautés locales. Depuis le début de la campagne, en décembre 2020, plus de 3,8 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin. 6,5 millions de doses ont été administrées jusqu’ici.

    Education – 90% des élèves roumains iront physiquement à l’école lundi prochain – il s’agit des 2,6 millions d’élèves vivant dans les communes où le taux d’incidence est inférieur à un pour mille habitants. Cela concerne 2.527 communes précisément, a informé le ministre de l’Education nationale Sorin Cîmpeanu. Les cours se feront en ligne dans les autres 654 communes du pays, dont Bucarest, où le taux d’infection dépasse un pour mille habitants. Selon le ministre Cîmpeanu, le contenu des examens de cette année a été adapté au fait que la plupart des cours ont été délivrés à distance, mais le niveau de difficulté des tests reste inchangé par rapport aux années précédentes.

    Volleyball – La sélection nationale de volleyball de Roumanie affronte aujourd’hui à Ploiesti, dans le sud, la Slovaquie dans le deuxième tour du Groupe E des préliminaires de l’Euro 2021. Samedi, les sportifs roumains ont été battus par la Suisse sur le score de 3 buts à 2. Les chances des sportifs roumains de se qualifier au tournoi final sont désormais infimes, vu qu’ils s’étaient également inclinés face aux Suisses la semaine dernière sur le score de 1 à 3. La Slovaquie mène le classement avec 12 points, suivie par la Suisse, la Roumanie et l’Albanie. L’Euro de volleyball sera organisé par quatre pays : Pologne, République Tchèque, Estonie et Finlande du 1er au 19 septembre.

    Météo – Météo instable en Roumanie avec des pluies sur l’ouest, le sud et en montagne. Des chutes de grêle sont également possibles. Les températures maximales vont de 16 à 25 degrés. 21 degrés en ce moment à Bucarest.

    Gaza – L’armée israélienne a frappe à nouveau la bande de Gaza dans la nuit de samedi à dimanche. Parmi les cibles : la maison de Yehya Al-Sinwar, leader du groupement militant islamiste Hamas, qui a répliqué avec de nouveaux tirs de roquettes vers le sud d’Israël. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit évoquer aujourd’hui des évolutions au Proche Orient. Aux dires du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le gouvernement israélien continuerait à répondre en force aux attaques avec missiles jusqu’à ce que la sécurité de l’Etat d’Israël soit rétablie. Le président américain, Joe Biden s’est entretenu par téléphone avec le premier ministre Benjamin Netanyahu et avec le leader palestinien Mahmoud Abbas. Le leader américain s’est déclaré inquiet au sujet des violences dans la région mais il a réaffirme le soutient que son pays accorde au droit d’Israël de se défendre. L’appel a été lancé sur le fond des critiques de la communauté internationale face à l’attaque de l’armée israélienne contre un immeubles à Gaza qui accueillait les rédactions d’Associated Press et d’Al-Jazeera. Le président Biden a également évoqué la sécurité des journalistes et réitéré l’appel à ce que leur protection soit assurée. Les ministres des Affaires Etrangères de l’Ue participeront mardi à une visioconférence d’urgence sur le thème de l’escalade des combats entre Israël et les palestiniens, a annoncé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

    Coronavirus dans le monde – L’Italie renonce à la quarantaine de cinq jours imposée aux touristes européens, suite au relâchement de plusieurs restrictions. Les piscines en plein air et les plages sont ouvertes et les touristes peuvent enlever leurs masques uniquement lorsqu’ils sont sous le parasol ou dans l’eau. Après trois mois durant lesquels la quarantaine a été imposée aux voyageurs des Etats de l’UE, de l’espace Schengen, du Royaume Uni et d’Israël, à partir d’aujourd’hui pour entrer en Italie il faut uniquement présenter un test antigénique rapide négatif réalisé 48 heures avant le départ, et ceci même dans le cas des voyageurs vaccinés avec les deux doses. La Grèce a également ouvert la saison touristique aux étrangers. Pour pouvoir entrer sur le territoire de ce pays, il faut être vacciné, sinon présenter un test Covid négatif, ou la preuve d’avoir passé par la maladie durant les 9 derniers mois. Les autorités peuvent pourtant réaliser des tests rapides aléatoires aux poste-frontière.

  • Assouplissement des contraintes en Roumanie

    Assouplissement des contraintes en Roumanie

    Le 15 mai 2020, la Roumanie sortait de l’état d’urgence imposé pour deux mois par les autorités afin de lutter contre le nouveau coronavirus. La pandémie a connu des vagues successives, et pendant la saison froide, la barre des 10 000 infections quotidiennes a été franchie. Le système médical a subi une pression terrible, il a fallu accroître le nombre de lits en soins intensifs, et des hôpitaux dits non-Covid ont été convertis en établissements médicaux à même de recevoir des patients Covid.



    Les choses vont beaucoup mieux maintenant, et un an après sa sortie de l’état d’urgence, le pays entrera, plus tôt que prévu, dans une phase importante d’assouplissement des contraintes. Cela est devenu possible vu que toutes les régions sont dans le scénario vert, avec un taux d’incidence inférieur à 1,5 pour mille habitants mesuré en 14 jours. Le taux d’infection est à un seul chiffre, en dessous de 5 pour cent, et le rythme de vaccination est bon – environ 100 000 personnes par jour. Le masque ne sera plus obligatoire à l’extérieur, sauf dans les lieux à forte affluence – et ce n’est qu’une des mesures de relâchement annoncées jeudi par les autorités. Le président Klaus Iohannis :



    « A partir du 15 mai, le port du masque à l’extérieur est supprimé – à quelques exceptions près, bien entendu, comme les marchés, les foires ou les arrêts des transports publics. La deuxième mesure qui entre en vigueur tout de suite, c’est la levée du couvre-feu pendant la nuit. En même temps, les magasins pourront reprendre leurs horaires normaux. Toujours à partir de ce week-end, les activités sportives de plein air seront possibles avec 25 % des places occupées, donc en présence de spectateurs. »



    L’assouplissement postpandémique se fera par étapes et la prochaine phase est prévue le 1er juin, a déclaré le chef de l’Etat. À partir de cette date, les mariages, les baptêmes et les repas festifs pourront être organisés à l’extérieur avec un maximum de 70 personnes et à l’intérieur avec 50 personnes tout au plus. Toutefois, si l’organisateur de l’événement garantit que tous les participants sont vaccinés, la restriction du nombre de personnes présentes sera levée, et il en sera de même pour les salles de sport. Les bonnes nouvelles s’accompagnent d’un appel à la prudence et au respect des restrictions maintenues. Ecoutons le premier ministre Florin Cîţu :



    « Un aspect très important, c’est que ces relâchements se produisent, mais tous les Roumains doivent comprendre que la pandémie sévit toujours. Le port du masque est maintenu dans les espaces clos ainsi que dans les arrêts de bus, dans les zones bondées et les marchés en plein air. Nous avons franchi un pas important, plus tôt que prévu, donc les choses se passent bien, mais il ne faut pas croire que la pandémie est derrière nous. Nous devons continuer à nous faire vacciner – et là, il est très important de comprendre que nous avons pu prendre cette mesure plus tôt parce que nous nous sommes fait vacciner. »



    Plus de 3,7 millions de personnes ont été immunisées en Roumanie – et les deux tiers d’entre elles ont également reçu l’injection de rappel.


    (Trad. : Ligia)

  • 04/05/2021 (mise à jour)

    04/05/2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Le premier ministre roumain, Florin Cîţu, a déclaré mardi que l’obligation de porter le masque en plein air pourrait être levée après le 1er août ; il a précisé que cette mesure dépendait du rythme d’immunisation de la population contre la Covid-19. Il a réitéré l’importance de la vaccination, afin de prendre de nouvelles mesures d’assouplissement des contraintes, et a indiqué que la baisse du nombre de personnes infectées était aussi un résultat de la campagne d’immunisation. L’objectif déclaré par les autorités est d’atteindre 5 millions de personnes vaccinées jusqu’au 1er juin. Depuis le début de la campagne d’immunisation, le 27 décembre dernier, 3,5 millions de Roumains ont été vaccinés, dont plus de 2 millions avec les deux doses. A Bucarest, le taux de couverture vaccinale anti-Covid est le plus élevé du pays, à savoir 31 %. Ce mardi, des centres de vaccination des hôpitaux militaires des grandes villes ont ouvert pour quiconque souhaite se faire immuniser contre le Covid-19. Les gens peuvent se présenter à tout moment, sans rendez-vous préalable. A partir de vendredi, il sera possible pour les personnes désireuses de se faire vacciner de se présenter directement, sans rendez-vous, au centre vaccinal de son choix, sur l’ensemble du pays. Ce mardi, commencement de la campagne vaccinale anti-Covid dans les cabinets des médecins traitants, 3 000 d’entre aux ayant manifesté leur disponibilité. Par ailleurs, 994 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 au ont été rapportés mardi en Roumanie, sur environ 14 000 tests effectués ces 24 dernières heures. Dans le même intervalle, 94 décès ont été signalés, portant le nombre de morts à 28 474 depuis le début de la pandémie. 8 170 malades de Covid sont hospitalisés en Roumanie, dont 1 190 — en soins intensifs.



    Parlement — Le Parlement de Bucarest reprend son activité cette semaine. Les sénateurs ont approuvé mardi une modification du Code de procédure pénale, en accord avec la décision de la Cour constitutionnelle du 7 avril dernier. Il s’agit de l’obligation pour un tribunal de rédiger la motivation simultanément avec le jugement rendu. Le délai pour statuer ne peut être ajourné au-delà de 120 jours. Mercredi, plusieurs sujets figurent au plénum de la Chambre des députés. L’agenda comporte plusieurs projets rejetés par les commissions de spécialité, dont la majoration de l’allocation familiale ou le renouvellement périodique, tous les 3 ans, des documents pour les personnes travaillant dans des conditions spéciales.



    Ecoles — Les élèves roumains retournent mercredi en classe après un mois de vacances, accordé sur toile de fond de la pandémie de coronavirus. Tous les élèves de maternelle et du primaire se rendront dans les salles de classe, a précisé le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu. Dans les localités où le taux d’infection est inférieur à 1 cas par mille habitants, les collégiens et les lycées feront eux aussi des cours en présentiel. Selon les données officielles, c’est valable pour 1 800 localités à travers la Roumanie se trouvant dans le scénario vert. Dans les autres villes et communes (1 400 environ), où le taux d’infection est plus élevé, les élèves de collège et de lycée continueront les cours en ligne, à l’exception des classes terminales qui retourneront en classe à compter du 10 mai.



    Sommet — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, accueillera, lundi prochain, avec son homologue polonais, Andrzej Duda, le Sommet du Format Bucarest 9 (B9). Le chef de l’Etat polonais se rendra dans la capitale roumaine, alors que les autres leaders du Format Bucarest ainsi que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, y prendront part par visioconférence. L’agenda de la réunion vise à préparer le Sommet de l’Alliance qui sera organisé à Bruxelles, le 14 juin prochain. L’accent sera mis sur le renforcement des relations transatlantiques, de la posture alliée de dissuasion et de défense sur le Flanc est, mais aussi sur le processus de réflexion OTAN 2030. La réunion aura lieu aussi dans le contexte des récentes évolutions sécuritaires préoccupantes dans la région de la mer Noire. Le dialogue et la coopération avec les partenaires du Voisinage est, le soutien en vue de renforcer leurs capacités de défense ainsi que l’accroissement de la résilience de l’OTAN, de ses alliés et partenaires face aux défis sécuritaires actuels seront également des thèmes abordés. Le Format Bucarest (B9) est une initiative lancée par la Roumanie et la Pologne à laquelle prennent part les Etats de l’Alliance sis sur le Flanc est : Bulgarie, République tchèque, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Hongrie. Le premier Sommet B9 a été organisé à Bucarest en 2015. Les réunions ultérieures ont eu lieu à Varsovie (2018 et à Kosice (2019).



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep (n° 3 mondiale) a été éliminée ce mardi par la Belge Elise Mertens (n°16 WTA) dans les 8es de finale du tournoi WTA de Madrid. La Roumaine compte deux trophées du tournoi de Madrid à son palmarès, remportés en 2016 et respectivement en 2017, et elle a disputé deux autres finales.

  • Recommandations sanitaires avant Noël

    Recommandations sanitaires avant Noël

    Noël et le Nouvel An approchent et les autorités de Bucarest appellent les citoyens à se conformer strictement aux mesures anti-Covid-19, afin que le nombre d’infections n’augmente pas par la suite. Dans une interview, le chef de la Direction pour les situations d’urgence, Raed Arafat, déclare que pour les fêtes, la recommandation, c’est que les gens n’accueillent personne, même pas les membres de la famille avec qui ils ne vivent pas constamment. Si, toutefois, les invités viennent, la recommandation est de porter des masques à l’intérieur de la maison, sauf quand le monde prend place table pour manger. Il est alors nécessaire pour les convives de rester à l’écart les uns des autres, et la pièce dans laquelle ils se trouvent doit être bien aérée, même s’il fait froid. Si la distanciation et le port du masque ne sont pas respectés, a expliqué le chef de la Direction pour les situations d’urgence, Raed Arafat, le nombre de cas d’infection au nouveau coronavirus augmentera automatiquement, tout comme celui des personnes qui auront besoin d’hospitalisation et peut-être même de soins intensifs.



    Quant à la nouvelle souche du virus SARS-CoV-2, Raed Arafat affirme qu’elle ne conduit pas à une maladie plus grave, mais qu’en se propageant plus rapidement, elle peut générer un plus grand nombre d’infections, avec un impact accru sur le système de santé. Entre temps, des tests antigéniques rapides pour le nouveau coronavirus sont distribués sur l’ensemble du territoire national, et le résultat peut être connu dans un quart d’heure tout au plus. Les tests sont destinés aux hôpitaux, et sont dévolus aux personnes asymptomatiques. Ceci, en attendant les premières doses de vaccin anti-Covid-19 !



    La plupart des Roumains (47%) se disent préoccupés ou très inquiets (16%) par l’évolution de la pandémie de Covid-19. Cependant, ils ne semblent pas très impatients de se faire vacciner. Seuls 30% affirment qu’ils se feront immuniser contre le nouveau coronavirus l’année prochaine – dans le cadre de la campagne nationale visant à vacciner — dans un premier temps – le personnel hospitalier qui soigne les patients atteints du Covid-19. 29% des Roumains refusent la vaccination, tout autant sont indécis, et 10% ne répondent ou ne savent pas. Selon un sondage réalisé par Avangarde entre le 10 et le 20 décembre, sur un échantillon de 900 personnes, avec une marge d’erreur de 3,2%, 51 sujets questionnés sur 100 estiment que les politiques et les institutions de l’Etat sont responsables du grand nombre de cas de Covid-19. 70% des sondés n’accepteraient pas un nouveau confinement généralisé, avec lequel seuls 16% seraient d’accord. Enfin, 72% pensent que les églises ne devraient pas être fermées à Noël, comme c’était le cas à Pâques.


    (Trad. : Ligia)




  • Nouvelles restrictions en perspective

    Nouvelles restrictions en perspective

    Les autorités roumaines imposent de nouvelles restrictions à partir du lundi 9 novembre pour tenter de limiter la propagation de la pandémie de coronavirus, qui a atteint des chiffres inquiétants, comme dans plusieurs Etats européens, d’ailleurs. Ainsi, le port du masque sera obligatoire dans l’ensemble du pays pour toute personne ayant atteint l’âge de cinq ans, et ce dans tous les espaces publics fermés ou ouverts. Les institutions publiques ainsi que tous les opérateurs économiques publics ou privés doivent organiser leurs activités par télétravail ou par travail à domicile afin d’éviter la promiscuité dans les transports publics. Si cela n’est pas possible, les horaires de travail seront adaptés afin que le personnel puisse commencer et terminer le travail à au moins 2 heures d’intervalle.



    En outre, dans toutes les localités, les activités d’enseignement qui imposaient jusqu’ici la présence physique des enfants d’âge préscolaire et des élèves dans les établissements d’enseignement se feront désormais en ligne. La circulation des personnes à l’extérieur de leur domicile sera interdite entre 23h00 et 5h00. À titre d’exception, les déplacements à des fins professionnelles ou médicales qui ne peuvent être différés ou pour la garde de l’enfant, l’assistance aux personnes âgées malades ou en situation de handicap ou en cas de décès d’un membre de la famille sont autorisés. Les fêtes dans des espaces clos ou ouverts sont interdites.



    L’activité des marchés dans des espaces fermés, celle des foires, des marchés volants et des marchés aux puces est suspendue. Les marchés agroalimentaires organisés dans des espaces publics ouverts peuvent continuer à fonctionner, conformément aux règles de protection sanitaire. Les commerces seront ouverts de 5h00 à 21h00, à l’exception des pharmacies, des stations-service et des livraisons à domicile. Le Premier ministre libéral Ludovic Orban a exhorté les autorités à appliquer exactement les mesures annoncées :



    « J’appelle tous les ministres, tous les chefs d’institutions à manifester de la fermeté et un engagement maximum dans leur mise en œuvre, parce qu’il est fondamental que les institutions soient un exemple, qu’elles soient mobilisées au maximum dans l’application de ces règlements. »


    Pour sa part, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a expliqué à la population pourquoi ces décisions ont été prises :



    « Évidemment, nous voulons maîtriser la propagation de la pandémie, mais en même temps nous voulons donner aux médecins la possibilité de soigner les cas graves dans les hôpitaux. Dans le même temps, nous souhaitons voir poursuivre les activités économiques, nous ne voulons pas fermer l’économie roumaine, nous souhaitons prendre des mesures par lesquelles les gens soient protégés et l’économie continue de fonctionner. Et oui, nous voulons que les Roumains continuent leur vie qui soit aussi proche que possible d’une vie normale, seulement nous ne sommes pas dans des conditions normales, nous sommes dans des conditions pandémiques et nous ne pouvons pas l’ignorer ».



    Quant à lui, le Parti social-démocrate, d’opposition, a appelé à l’application du modèle européen dans l’éducation, c’est-à-dire à des écoles sûres et ouvertes.


    (Trad. : Ligia)

  • Nouvelles mesures de protection sanitaire

    Nouvelles mesures de protection sanitaire

    Les autorités roumaines prennent de nouvelles mesures contre l’épidémie, alors que le nombre des infections au coronavirus demeure élevé, et le système sanitaire fait face de plus en plus difficilement à la situation. Ainsi, le port du masque sera obligatoire aussi dans tous les espaces ouverts, dans toutes les localités des départements où le taux d’incidence cumulée pendant 14 jours dépasse 1,5 cas par mille habitants. La décision a été prise lundi soir par le Comité national pour les situations d’urgence. Jusqu’ici, le masque était obligatoire aussi en plein air là où l’incidence dépassait trois cas par mille habitants, mais les autorités font baisser ce seuil dans une tentative de limiter le nombre d’infections.



    Et c’est toujours lundi que le premier ministre Ludovic Orban a souligné que dans les localités où le niveau de propagation du virus est élevé, le couvre-feu peut être mis en place nuitamment. Il a également fait référence aux fêtes du Nouvel an qui approchent, rappelant que là où le taux d’incidence est supérieur à 3 par mille habitants les restaurants sont fermés. Questionné sur les fêtes privées, il a répondu que si le taux d’infection se maintient, il est possible que ces fêtes ne soient pas autorisées. Au sujet des centres commerciaux, il a affirmé qu’ils ne constituent pas un danger et que leur fermeture n’est pas prise en compte. « Le plus important en ce moment, c’est de nous mobiliser. Si les gens respectent les règles de protection sanitaire, nous pourrons revenir à un niveau de normalité au plus tôt », a conclu le chef du cabinet de Bucarest.



    Quant à l’enseignement, plus de la moitié des écoles et des maternelles de Roumanie sont dans ce que l’on appelle les scénarios rouge et jaune, qui imposent l’apprentissage en ligne ou hybride. Près d’un million d’élèves roumains, soit plus de 30%, étudient exclusivement en ligne. La ministre de tutelle, Monica Anisie, a fait appel aux inspecteurs scolaires d’intensifier le suivi des cours sur Internet, alors que de plus en plus d’élèves et de parents réclament le fait que les activités didactiques n’ont pas lieu. Tous les concours scolaires pour cette année ont été suspendus. A Bucarest, les établissements denseignement continueront de fonctionner en ligne jusqu’au 16 novembre.



    Au niveau sanitaire, il a été annoncé que l’Hôpital clinique militaire des urgences de Cluj-Napoca (centre-ouest) soignera désormais aussi des patients atteints de Covid-19. Létablissement dispose de 30 lits pour les patients infectés, dont 25 pour les cas modérés et sévères et cinq pour les cas critiques de soins intensifs.



    D’autre part, le Comité national pour les situations d’urgence a mis à jour la liste des pays, des zones et des territoires à risque épidémiologique élevé. Les personnes en provenance de là seront soumises à la quarantaine à domicile pour 14 jours à leur arrivée en Roumanie. Il s’agit des pays, des zones et des territoires suivants : Andorre, Belgique, République tchèque, Luxembourg, Slovénie, Arménie, Suisse, Liechtenstein, France, Pays-Bas, Croatie, Géorgie, Guam, Slovaquie, Pologne, Espagne, Bosnie-Herzégovine, Autriche, Monténégro, Saint-Marin, Italie, Royaume-Uni, Portugal, Macédoine du Nord, Argentine, Gibraltar, Malte, Jordanie, Hongrie, Bulgarie et Polynésie française.


    (Trad. : Ligia)