Tag: Matei Visniec

  • Trap Door Theatre, Chicago – en tournée en Roumanie

    Trap Door Theatre, Chicago – en tournée en Roumanie

    Un texte dramatique écrit par un Roumain qui vit en France, une compagnie de théâtre américaine et un metteur en scène roumain d’ethnie magyare — c’est de cette rencontre qu’est né à Chicago, aux USA, un spectacle multi-récompensé qui est en tournée en Roumanie cet été



    « Le mot ‘progrès’ dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux », de Matei Vişniec, a été mis en scène par Szabo K. Istvan au Trap Door Theatre de Chicago, la première ayant eu lieu à la fin de l’année 2011. Une création qui a joui d’un grand succès, puisqu’elle s’est vu attribuer le prix Joseph Jefferson du meilleur spectacle et celui de la meilleure musique originale, écrite par le compositeur roumain Ovidiu Iloc.



    « Le mot ‘progrès’ dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux » raconte l’histoire d’un couple de réfugiés des Balkans qui, une fois rentrés chez eux, se mettent à chercher leur fils mort, tué dans les années des épurations ethniques, pour l’enterrer proprement. Un texte primé en Europe, un texte que les acteurs ressentent comme un défi.



    La comédienne Nicole Wiesner, directrice adjointe de Trap Door Theatre : « Nous, ceux qui avons grandi aux USA, nous sommes très loin de ce genre de sujets, et je pense notamment aux jeunes. La guerre n’a jamais atteint notre vie ; il nous est donc très difficile de comprendre ce que les personnages sont amenés à vivre. Nous avons beaucoup parlé de la guerre, de comment on grandit en temps de guerre. A Chicago, nous avons des amis bosniaques, serbes, qui nous ont raconté leurs expériences de vie. »



    « Le mot ‘progrès’ dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux » est aussi une histoire qui semble capable de traverser les frontières culturelles. Nicole Wiesner : « C’était un de nos spectacles les plus appréciés par le public. Les spectateurs ont été merveilleux, les critiques l’ont beaucoup aimé eux aussi… Nous l’avons joué longtemps, nous avons été nommés et nous avons même gagné quelques-uns des prix dramatiques les plus importants de Chicago… Et je crois que cette réponse tellement forte du public nous a quelque peu surpris. Mais je pense également que c’est un hommage rendu à Istvan, dont la mise en scène a surpris les spectateurs américains, peu habitués à un tel style. »



    En fait, par quoi la façon de travailler du metteur en scène Szabo K. Istvan a-t-elle surpris les comédiens américains ? La réponse de Nicole Wiesner : «Ce que j’aime moi dans ce spectacle c’est l’histoire racontée visuellement, qui va au-delà de la langue dans laquelle on joue et que l’on peut ne pas comprendre, au-delà du sous-titrage. Je crois que même si on était sourd on pourrait voir le spectacle et se sentir ému par l’histoire de la mère, comprendre qui sont ces personnages. C’est ce que j’ai aimé chez ce metteur en scène, ça et le fait qu’il savait ce qu’il voulait. Nous travaillons avec de nombreux metteurs en scène américains qui ne disent pas clairement ce qu’ils veulent de nous, ils préfèrent dire: On va essayer ça ou ça. Istvan a eu une vision de spectacle très claire et nous avons réagi tout de suite parce qu’on s’est sentis rassurés, nous lui avons fait confiance. »



    Le spectacle « Le mot ‘progrès’ dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux », mis en scène par Szabo K. Istvan au Trap Door Theatre de Chicago a été présenté cet été au Festival international de théâtre de Sibiu, ensuite en Roumanie, à Suceava, Rădăuţi, Satu-Mare et Oradea, la tournée prenant fin à Budapest en Hongrie..



    Fondée en 1990, Trap Door a commencé comme une troupe nomade, très appréciée par les publics européens de Stockholm, Berlin et Paris pour son style entre l’expressionnisme et l’avant-garde, basé sur le mythe, le rituel et la révolution. En mars 1994, la compagnie a traversé l’Atlantique pour s’établir aux USA. La troupe inclut actuellement aussi une présence roumaine — l’actrice Simina Contras. (trad. : Ileana Taroi)

  • Ehrengastland Rumänien beim Internationalen Pariser Buchsalon

    Ehrengastland Rumänien beim Internationalen Pariser Buchsalon

    Rumänien war in diesem Jahr Ehrengast des Pariser Buchsalons, der vom 21. bis 25. März 2013 stattgefunden hat. Bei der Abschlussveranstaltung am Montagabend wurde die rumänische Präsenz als ein Erfolg bewertet. Überschattet war die Buchmesse allerdings von einem Boykott mehrerer Schriftsteller aus Rumänien.



    Ich denke, es ist ein echter Erfolg. Alles war sehr lebendig. Es waren sehr vielfältige Events, es wurde sehr unterschiedlichen Meinungen Audruck verliehen“, erklärte Jean-Francois Colosimo, Vorsitzender des CNL (des Nationalen Buchzentrums — Centre National du Livre — in Frankreich) anlässlich der Abschluss-Veranstaltung der Pariser Buchmesse. Der rumänische Schriftsteller Radu Aldulescu drückte im Gegenzug seine Hoffnung aus, dass die rumänische Literatur nach dem Gastauftritt in Paris im Westen mehr Bekanntheit erlangen wird. Die Autorin Marta Petreu sprach indes von der notwendigen Förderung der rumänischen Literatur in den wichtigsten Fremdsprachen, die fortgesetzt werden müsse.



    Mehr als 50 rumänische Autoren nahmen an den Veranstaltungen des Pariser Buchsalons teil. Dabei waren alle literarischen Genres vertreten, beginnend mit Gedichten, Dramen, über Comics, bis hin zu Essays und Romanen. Der rumänische Stand präsentierte auf insgesamt 400 Quadratmetern und in einem spektakulären Design eine Buchkollektion und eine Bühne für literarische Debatten. Die Handelskette FNAC, Partner der Buchsalons, stellte dem Publikum gut 1000 rumänischsprachige Bänder sowie mehr als 600 rumänische Werke in französischer Übersetzung zur Verfügung. Im Laufe der fünf Messetage waren die meisten der gut 60 Veranstaltungen und Debatten am rumänischen Stand und am Stand des Nationalen Buchzentrums (CNL) organisiert.



    Überschattet wurde die rumänische Präsenz bei der grö‎ßten Buchmesse Frankreichs von der Absage bedeutender Schriftsteller. Mircea Cărtărescu, Andrei Pleşu, Neagu Djuvara und Gabriel Liiceanu verweigerten ihre Teilnahme als Zeichen des Protests gegen die neue Führung des Rumänischen Kulturinstituts (ICR). In einer Stellungnahme zu der Entscheidung verwies der französische Botschafter in Rumänien, Philippe Gustin, darauf, dass Frankreich zur Teilnahme an der Buchmesse eingeladen hatte und deshalb die Abwesenden immer die Schuldigen sind“. Theater-Autor Matei Vişniec nahm in Paris ebenfalls Stellung zu dem Skandal:



    Ich denke, dass man über das Thema lange diskutieren wird, vor dem Hintergrund des Führungswechsels beim Rumänischen Kulturinstitut. Die neue Führung hat ihre eigene Politik, im Zuge deren massive Einschnitte im Budget der Kulturinstitution beschlossen wurden. Es wäre aber ideal, dass die Schriftsteller, die beim Pariser Buchsalon dabei sind, eher die Vielfalt der Kreativität auf literarischer Ebene präsentieren, anstatt Politik zu machen. Denn das ist eine kulturelle Gro‎ß-Veranstaltung.“



    In der Audiodatei können Sie weitere Eindrücke von der Pariser Buchmesse hören.



    Audiobeitrag hören: