Tag: mer Noire

  • 20.05.2015 (mise à jour)

    20.05.2015 (mise à jour)

    FMI — Une mission technique du FMI et de la Commission européenne se trouve ces jours-ci à Bucarest. La Roumanie souhaite achever en septembre l’actuel programme financier avec le Fonds. Jusqu’au 26 mai, les négociations viseront le Code fiscal et le stade de mise en oeuvre des mesures comprises dans le programme financier déroulé jusqu’ici avec le FMI et la Commission européenne. De l’avis des analystes politiques, les négociations ne seront pas faciles et leur résultat est difficile à prévoir, vu que, selon le gouvernement, la Roumanie a absolument besoin d’un allègement fiscal. Le ministre des finances, Eugen Teodorovici, a déclaré vouloir boucler avec succès l’actuel accord, précisant quune décision au sujet de la poursuite du partenariat serait prise à l’avenir. L’accord en question, du type stand-by, le troisième déroulé avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, devrait être finalisé cet automne. D’une valeur de 2 milliards d’euros, il a été conclu en septembre 2013 pour une période de deux ans.



    Enlèvement — La cellule de crise du Ministère roumain des Affaires Etrangères a demandé l’appui des partenaires internationaux pour gérer la crise engendrée par l’enlèvement d’un ressortissant roumain au Burkina Faso, il y a un mois et demi, lit-on dans un communiqué de l’institution. La diplomatie roumaine précise également que la cellule de crise de Bucarest continue à vérifier les informations et le message audio diffusés par le groupe djihadiste qui revendique l’acte. Le leader de ce groupe vient d’annoncer l’affiliation au mouvement terroriste du Daesh. Le Roumain faisait partie d’une patrouille qui assurait la sécurité du périmètre d’une exploitation minière. Les autorités burkinabées ont déployé un important contingent militaire dans la région afin d’identifier les auteurs de l’enlèvement.



    Insolvabilité — Les députés de Bucarest ont adopté ce mercredi le projet de loi sur l’insolvabilité des personnes physiques ayant leur domicile permanent, leur patrimoine et leurs revenus en Roumanie. Le projet, qui vise les débiteurs de bonne foi, met l’accent sur un plan de remboursement des dettes sur une période de jusqu’à cinq ans et non pas sur la liquidation des biens et l’exécution forcée. Toujours mercredi, la Chambre des députés, organe décisionnel, a rejeté la demande de révision du Code forestier formulée par le président Klaus Iohannis, en adoptant le texte dans sa variante initiale. Le chef de l’Etat avait sollicité le réexamen de ladite loi car, selon lui, le document comporte plusieurs articles de nature à limiter l’activité des opérateurs économiques et crée les prémisses pour un traitement discriminatoire.



    Exercice — Plus de 1.100 soldats et 14 bâtiments de guerre bulgares, roumains et américains participeront du 22 au 28 mai au premier des trois exercices organisés cette année par les Forces navales roumaines. L’exercice naval Romanian Trident Poseidon 2015, qui se déroulera dans les eaux territoriales roumaines et internationales de la mer Noire, vise à relever le niveau d’instruction des marins roumains. Par ailleurs, jusqu’à la fin du mois de juin, des avions roumains Mig 21 Lancer et quatre aéronefs F 16 portugais accomplissent des missions de patrouille dans l’espace aérien roumain sous la coordination du Commandement aérien de l’OTAN, basé à Rammstein, en Allemagne. Ces missions qui se déroulent également en Mer Noire, font partie des mesures de l’OTAN d’assurer la sécurité des pays du flanc oriental de l’Alliance.



    Nomination — Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé mercredi le décret portant nomination de Mme Sevil Shhaideh au poste de ministre du développement régional et de l’administration publique. Sa candidature a été avancée par le Parti social-démocrate au pouvoir, après la démission de l’ancien titulaire du portefeuille, Liviu Dragnea. Ce dernier a été condamné à un an de prison avec sursis dans un dossier de fraude électorale lors du référendum sur la destitution de l’ex président du pays, Traian Băsescu, en 2012.



    Energie — Deux jours durant, les ministres de l’économie d’une cinquantaine de pays participent à La Haye à une Conférence consacrée à la Charte de l’Energie. Ce document est renouvelé annuellement à partir de 1991 lorsque la première version de la Charte a été signée dans le but d’intégrer les marchés énergétiques des pays ex-communistes à ceux d’Europe de l’ouest. La Roumanie est représentée à cet évènement par le ministre de l’énergie Andrei Gerea. Le thème de la conférence de ce mercredi a été le besoin impératif d’investissements dans le secteur énergétique, estimé par l’Agence nationale pour l’Energie à 48 trillions de dollars américains jusqu’à 2035. Cette somme sert au remplacement des réseaux et des installations obsolètes et à l’exploitation des nouveaux gisements de gaz et de pétrole, aux investissements dans l’énergie verte et l’efficacité énergétique.



  • Les gagnants du jeu – concours “Vacances sur la côte roumaine de la Mer Noire”

    Les gagnants du jeu – concours “Vacances sur la côte roumaine de la Mer Noire”

    Chers amis, RRI vous a invités à participer, jusquau 30 avril 2015, le cachet de la poste faisant foi, au jeu – concours de culture générale « Vacances dété sur la côte roumaine de la Mer Noire ». Le concours été consacré à un des principaux points dattraction de Roumanie, pour les touristes étrangers et roumains, avec un accent particulier sur la ville de Mangalia (la cité antique de Callatis) et le collier de 6 stations du sud du littoral roumain, à savoir Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp et Cap Aurora.



    Notre jeu-concours a suscité votre intérêt. A preuve, les 249 réponses correctes et complètes que nous avons reçues de votre part. Merci à vous, et nous vous invitons à participer à dautres jeux-concours organisés par RRI.

    Les grands prix consisteront en deux séjours pour 2 personnes, 7 nuitées dans une chambre double, en pension complète. Le premier séjour est prévu du 12 au 19 juin, alors que le second aura lieu du 6 au 13 septembre. Tous les gagnants seront hébergés à lHôtel Delta de la station de Jupiter, dans le comté de Constanta. Comme dhabitude, les frais de transport jusquen Roumanie et de visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants.



    Tout cela est possible grâce à notre sponsor, lHôtel Delta, la société Delta Aurora SA, et à nos partenaires, dont : la Mairie de Mangalia et le Musée darchéologie « Callatis » de Mangalia.



    Le concours a été sponsorisé par lHôtel Delta, la société Delta Aurora SA et organisé avec lappui de nos partenaires, dont la Mairie de Mangalia, le Musée dart de Constanţa, le Musée darchéologie « Callatis » de Mangalia, lArchevêché de Tomis, la filiale de Constanţa de lUnion des artistes plasticiens, Le Musée de la Marine roumaine de Constanţa, le Conseil du culte musulman de Roumanie, les Forces navales roumaines.

    Comme dhabitude, nous vous avons invités à suivre nos émissions, à consulter notre site Internet et nos profils Facebook, Twitter, Google+ et LinkedIn pour répondre correctement aux questions.



    Le jeu-concours a pris fin le 30 avril, le cachet de la poste faisant foi. Avant de vous dévoiler les noms des gagnants, rappelons les questions auxquelles vous deviez répondre:



    – Comment la ville de Mangalia sappelait-elle dans lantiquité? Réponse correcte: Callatis



    – Quelle grotte unique au monde se trouve non loin de Mangalia ? Réponse correcte: La grotte de Movile



    – Quel est le nom des stations du sud du littoral roumain de la Mer Noire? Réponse correcte: Mangalia, Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp, Cap Aurora.



    – Nommez 5 attractions touristiques de Mangalia ou de ses alentours. – Là, vous pouviez choisir parmi plusieurs attractions : la Mosquée Esmahan Sultan, le Musée darchéologie « Callatis » (qui abrite lunique papyrus de Roumanie), le Monument des Héros, le Musée de la Marine, le Haras de Mangalia, la réserve naturelle de Hagieni, le port touristique, la grotte de Movile, la forêt de Comorova, la Colline de Documaci, lédifice byzantin, le lac de Mangalia, la citadelle de Callatis ou encore la grotte de Limanu.



    Voici maintenant la liste des gagnants.



    Les Mentions sont allées vers 50 de nos amis qui nous écoutent à la radio ou sur Internet: Idriss Bououdina, des Etats Unis, et El-Ihsani Bouchaïb, du Maroc, Li Hua, Wang Li, Long Dingzhong, Chu Changrong, Zhang Xiaohua et Xian Honglin, de Chine, Zhai Yizhuang, des Etats-Unis, qui a écrit à la Rédaction chinoise, Antonio Múñoz, dArgentine, Claudio Gerlach, du Brésil, Carmen Fuentes, de Cuba, Salvador Paxi, dEspagne, Miguel Ángel Bartos, du Chili, Antonnella Zappalà, Giorgio Borsier, Stefano Citterio et notre compatriote Natalia Călinescu, tous les 4 dItalie, Natalia Popenko et Natalia Zabolotna, dUkraine, Viktoria Hovard, de Bulgarie, qui a écrit à la Rédaction ukrainienne, Adervall Lima Gomez, du Brésil, qui a écrit à nos collègues de la Rédaction anglaise, Mofizur Rahman, du Bangladesh, Inger Holmberg, de Suède, Sabiha Mubeen, dOman, Brian Kendall, du Royaume-uni, Henk Poortvliet, des Pays-Bas, John et Roberta Selesky, John Rutledge, des Etats-Unis, Catherine Agboola, du Nigeria, Hafizur Rahman (Rainbow Listeners Club) du Bangladesh, Umesh Kumar Yadav, Priyanka Paul (Metali Listeners Club SB Sharma – SBS World Listener Club), Naved Raiyan (International DX Radio Listeners Club), tous dInde, Obaid Alamm; Shah Listeners Club; Jinnah DX Club, du Pakistan, Surendra Kumar, dInde, Georg Pleschberger, dAutriche, Svetlana Şpakovskaya, du Bélarus, Narendra Jangir, Chinmoy Mahato et Chitturi Venkataramana, dInde, Didarul Islam, Bangladesh, Michael Whing et Grant Skinner, tous les deux du Royaume-Uni, Shenaz Aziz, du Pakistan, Constantin Criţchi, de République de Moldova (qui a écrit à la Rédaction russe), Eugeniusz Krzemienczucki, de Pologne (lui aussi a écrit à la Rédaction russe), Alexei Gatsoura, du Bélarus.



    Alexei Gatsoura, du Bélarus: « Je participe à vos jeux – concours parce que je mintéresse depuis toujours à votre pays. Jécoute RRI, surtout les infos, les émissions dactualité ou celles qui parlent dhistoire et de culture. »



    Le Troisième Prix a été remporté par 20 de nos auditeurs ou usagers dInternet: Raïf Chaaban, du Liban, qui a écrit à la Rédaction française, Ali Alaoui, de Tunisie, Abdel Kader Hassan, dEgypte, Liu Fajian et Zhi Yanjiao, de Chine, Julio José Bravos, du Costa Rica, Juan Antonio Brea, dEspagne, Lucia Sandiano, Cristina Risso et Francesca Bernardino, tous les trois dItalie, Ihor Gurovoi, dUkraine, Jose Rivera, des Etats-Unis, Stu McLeod (Nouvelle Zélande), Shivendu Paul, Abhera Jaswal, Radhakrishna Pillai (Inde), Massoud Benaïssa, dAlgérie, qui a écrit à la Rédaction anglaise, Erik Oeffinger (Allemagne), Nikolaï Veselkov (Russie), Andreea Deea, de Roumanie.



    Raïf Chaaban, du Liban : « Je suis content de vous écrire pour exprimer ma grande joie et mon plaisir découter votre Radio avec assiduité depuis plus de 20 ans. Je vous suis en ondes courtes et en ligne car jaime être au courant de toutes les informations sur la Roumanie ».



    Voici maintenant les 20 gagnants du Deuxième Prix : Nouari Naghmouchi, (Algérie), auditeur des émissions en français de RRI, Abdel-Karim Ahmad Ali Al-Mabrouk (Libye), Gong Lei et Yu Baoguo (Chine), Pablo Ramírez, (Pérou), Franco Rodríguez (Colombie), Agide Melloni, Giovanna Bertocco, Roberto Carrus et Antonella Monti(Italie), Danny Flowers (Etats-Unis), Mohammad Shamim et Najim Uddin (Inde), Ayeni Jeremiah Adedayo (Nigeria, qui écoute nos émissions en anglais), Shahzad Shabbir et Nasir Aziz (Pakistan), Jehn Nooijen (Pays-Bas), auditeur des programmes en allemand), Vera Kuznetsova et Nikolaï Matveev (Fédération de Russie), Angela Olaru (République de Moldova).



    Nouari Naghmouchi, dAlgérie : « Jai participé à ce concours puisque je suis un fidèle auditeur de RRI. Les émissions du Service français de Radio Roumanie Internationale sont formidables, variées, très riches”.



    Voici la liste des 10 gagnants du Premier Prix : Amady Faye, du Sénégal, Emilian Teodorescu (de République Tchèque), Ana-Maria Avram, de Roumanie, qui étudie le chinois, Hugo Longhi (Argentine), Bogdan Timkiv (Ukraine), Ashik Eqbal Tokon (Bangladesh), Mitul Kinsal (Inde), Mogire Machucki (Kenya), Maxim Zabâtov (Russie), Fritz Andorf (Allemagne).



    Notre fidèle auditeur Amady Faye, du Sénégal, explique ce que RRI représente pour lui : « Je suis les émissions de RRI en ondes courtes et en ligne car cest grâce à lexcellent travail déployé au quotidien par les équipes rédactionnelles des différents services que je suis très bien informé sur la Roumanie. La radio amie est aussi la grande fenêtre ouverte sur le monde et doù viennent à chaud les actualités internationales. »



    10 Prix Spéciaux seront remis à nos auditeurs ou internautes fidèles: Gilbert Dupont, de France, Ben Amer Laïd dAlgérie, Guo Yanxin de Chine, Antonio-Ángel Morilla dEspagne, Anna Mahjar Barducci et Giovanni Sergi, les deux dItalie, notre auditeur de longue date, Hans Verner Lollike du Danemark, Hamad Kiani de Pakistan, Kamlesh Gautam dInde et Victor Varzin de Russie.



    Notre ami français, Gilbert Dupont de France, « Limportant, cest de participer » comme la si bien dit un certain baron français. Qui plus est si le thème est basé sur lhistoire et la géographie dune région que je ne connais pas… Cela permet de rêver un peu. Pourquoi suivre les émissions de RRI ?Eh bien, parce que les informations relatives à la Roumanie, pourtant membre de lUE, se font relativement rares en France. Radio Roumanie Internationale, dont le contenu des émissions est particulièrement diversifié, permet de combler cette importante lacune. Je suis personnellement resté fidèle à ces bonnes vieilles ondes courtes. »



    Antonio-Angel Morilla, dEspagne: « Cela fait pas mal dannées déjà que jécoute vos émissions en ondes courtes en tant que membre du Club des auditeurs de RRI. Je suis très intéressé à apprendre davantage sur la Roumanie, un pays dorigine latine, tout comme lEspagne, mais qui a sa propre spécificité. Je suis particulièrement intéressé par la région de la mer Noire, un territoire plein de contrastes que je prends plaisir à découvrir grâce à vos programmes en ondes courtes. Jaimerais bien visiter la Roumanie pour découvrir les attractions touristiques et culturelles, mais aussi pour avoir loccasion de vous rendre visite à la Radio. »



    Kamlesh Gautam dInde nous explique pourquoi elle se sent attachée aux programmes de RRI: « Je suis professeur de maths à New Delhi. Mon mari avait pris lhabitude découter les émissions de RRI. Parfois, il se voyait offrir des livres et des brochures sur la Roumanie que je feuilletais moi aussi. Cest comme cela quest né mon intérêt envers la Roumanie et le peuple roumain. Même mes enfants se plaisent à écouter de temps en temps de la musique roumaine sur Internet (…). Jai décidé de participer à ce jeu-concours pour me motiver à en apprendre davantage sur votre magnifique pays. »



    Nous remercions une fois de plus tous ceux dentre vous qui ont répondu aux questions, en faisant part de leurs motivations de participation. Bravo et félicitations à toutes et à tous!



    Et maintenant, chers amis, le moment est venu dapprendre le nom de nos deux gagnants du Grand Prix ayant décroché chacun un séjour tout compris, dune semaine, pour deux personnes, à lhôtel Delta de la station de Jupiter, dans le département de Constanta.


    Le premier séjour sera pour M. Jaroslaw Jedrzejczak de Pologne qui visitera la côte roumaine de la mer Noire du 12 au 19 juillet, tandis que le deuxième séjour a été gagné par M. Olexandr Getz dUkraine qui se rendra au bord de la mer Noire du 6 au 13 septembre. Un grand bravo et à bientôt en Roumanie!



    M. Olexandr Getz dUkraine, lun des deux grands gagnants de notre jeu-concours explique pourquoi il a décidé de participer: « Cela fait plus de 20 ans que jécoute vos émissions. Jai déjà participé à plusieurs de vos jeux- concours et il mest déjà arrivé de gagner des prix importants, mais jamais le Grand prix. En plus, je nai jamais visité la Roumanie sur laquelle jai appris des choses grâce à vos programmes et dernièrement, grâce à Internet. Jaimerais tellement visiter un beau jour votre pays. »



    Chers amis, ici prend fin ce jeu consacré au littoral roumain. Les prix seront envoyés par la poste et nous vous prions den confirmer la réception ainsi que le contenu du colis reçu. Nous vous remercions pour votre soutien et vous attendons nombreux à notre prochain concours qui démarre dans très peu de temps ! A bientôt ! (trad. : Mariana Tudose, Ioana Stancescu)

  • 02.05.2015

    02.05.2015

    Visite — En tournée dans 4 pays arabes de la région du Golfe, le chef du gouvernement roumain, Victor Ponta, a poursuivi samedi sa visite officielle au Qatar, la première au niveau de premier ministre roumain dans ce pays depuis l’établissement des rapports diplomatiques bilatéraux voici 25 ans. Le niveau des échanges commerciaux entre les deux Etats a connu un bond de 28% par rapport à 2013, se situant au niveau de 61 millions de $. Le Qatar est la deuxième étape de la tournée que le premier ministre roumain entreprend dans la région du Golfe, après l’Arabie saoudite. Elle comporte encore le Koweït et les Emirats Arabes Unis. La tournée prendra fin le 5 mai, vise à relancer le dialogue politique et les relations économiques de la Roumanie avec les pays de la région.



    Blessés — Deux des quatre militaires roumains blessés jeudi en Afghanistan seront transférés à un hôpital d’Allemagne pour des investigations supplémentaires, informe samedi le ministère de la Défense de Bucarest. Selon la source citée, l’évolution de leur état de santé est favorable et tous sont hors de danger. Les quatre ont été blessés suite à l’explosion d’une voiture piégée au cours d’une mission de patrouille terrestre, à proximité de la Base militaire de Kandahar (sud). La Roumanie a disloqué 625 militaires en Afghanistan ; 23 Roumains ont perdu la vie dans des missions internationales dans ce pays ces dernières années.



    Carte Vitale — En Roumanie, la carte Vitale, appelée carte de santé, est obligatoire à compter du 1er mai. Toute visite chez le médecin traitant, à l’hôpital ou à la pharmacie sera remboursée uniquement sur présentation de cette carte. A défaut, une attestation spéciale délivrée par la Caisse nationale d’assurances maladie sera nécessaire. Selon les données officielles, 13,6 millions de cartes de santé ont été distribuées, mais 500.000 personnes assurées n’ont pas encore reçu la leur. Les médecins traitants se sont plaints ces jours-ci de ce que le système informatique ne soit pas opérationnel, qu’il créera le chaos et mécontentera les patients. Les personnes non assurées bénéficieront du paquet minimum de services médicaux, tandis que les services d’urgence seront accordés sans que l’utilisation de la carte soit nécessaire.



    Tourisme — En Roumanie, près de 40.000 touristes passent cette fin de semaine sur la côte roumaine de la mer Noire, après l’ouverture officielle de la saison d’été le 1er mai. Comme les années précédentes, Mamaia et Vama Veche sont les stations les plus fréquentées. Un parc d’aventures est ouvert à Neptun, tandis que les moniteurs de l’aérodrome de Tuzla proposent des sauts en parachute et des vols en hélicoptère. En plus, les touristes sont attirés par les spectacles en plein air et par les fêtes dans des boîtes de nuit. Plus de 10.000 Roumains ont choisi la montagne cette fois-ci. Sinaia est la station préférée ; là, 7 pistes de ski sont encore ouvertes et pourvues de remontées mécaniques, et la couche de neige mesure entre 70 cm et un mètre d’épaisseur.



    Expo — En Italie, des incidents violents ont eu lieu entre la police et les manifestants contre l’Exposition universelle de Milan, qui a ouvert ses portes vendredi pour les prochains six mois. Mécontents du gaspillage de l’argent public, les protestataires ont incendié plusieurs véhicules et ont lancé des pétards, fumigènes et projectiles en direction des forces de l’ordre qui ont répondu avec gaz lacrymogènes. La Roumanie est présente cette année aussi, aux côtés de 144 Etats, à l’Expo de Milan, ayant pour thème « Nourrir la planète, énergie pour la vie ». Le pavillon roumain, qui promeut le message « Vivez en harmonie avec la nature », a été construit dans la zone centrale et c’est une ré interprétation contemporaine d’une maison traditionnelle du delta du Danube, région incluse au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les visiteurs sont invités à découvrir la richesse culturelle de la Roumanie, ses ressources alimentaires et les solutions écologiques en faveur du développement durable. La Journée nationale de la Roumanie à l’Expo de Milan sera organisée le 29 juillet.



    Canoë-kayak — La Roumanie a remporté samedi une médaille d’or et deux d’argent aux Championnats européens de canoë-kayak de Racice (République tchèque). Petronela Borha et Elena Meroniac ont gagné la médaille d’or à l’épreuve de kayak double 1000 m. La médaille d’argent a été adjugée par Florentina Caminescu à l’épreuve de kayak simple 1000 m et par l’équipage masculin formé de Leonid Carp, Petre Condrat, Iosif Chirila et Stefan Strat, à l’épreuve de canoë 4 sur 1000 m.

  • Ouverture de la saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire

    Ouverture de la saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire

    L’ouverture de la saison estivale sur la côte roumaine de la mer Noire approche à grands pas. Selon les estimations officielles, plus de 60.000 touristes y sont attendus le 1er Mai, un nombre supérieur de 15% à celui enregistré l’année dernière. D’après les réservations déjà faites, les stations les plus recherchées seront Mamaia et Vama Veche. En outre, pour la première fois depuis plusieurs années, le littoral roumain accueillera des centaines de visiteurs étrangers, notamment du Royaume-Uni, de France et d’Allemagne. Dans ce qui suit, nous vous proposons de passer en revue quelques-unes des offres les plus alléchantes pour un séjour au bord de la mer Noire.



    Elles s’adressent à toutes les catégories de touristes, affirme Mariana Gorbănescu, secrétaire générale de l’Association Littoral Delta du Danube: « On peut faire aussi du tourisme médical sur le littoral roumain. Il y a bien des endroits où nos visiteurs ont la possibilité de suivre des cures ou tout simplement de se détendre. Par ailleurs, plusieurs hôtels, situés dans les stations qui s’égrènent depuis Mamaia jusqu’à Mangalia, ont créé des facilités destinées aux enfants. Dans la station de Mamaia, la plus proche de Constanţa, nombre d’hôtels offrent de telles facilités chaque année, parce qu’il y a de plus en plus de parents qui y emmènent leurs enfants. Les clubs entendent eux aussi se faire connaître par la publicité. Ils ont compris que le littoral roumain est un segment important tant pour le touriste roumain que pour celui venu de l’étranger. Voilà pourquoi ils proposent des programmes spéciaux. »



    La côte roumaine de la mer Noire et ses attractions touristiques sont une destination idéale de vacances. Il y a plus d’une raison à cela : l’étendue de notre littoral, à savoir 245 km, la nébulosité réduite, le sable fin et une moyenne annuelle de 140 jours ensoleillés. En attendant le début de la saison estivale, le 1er mai, les prévisionnistes envisagent une météo clémente, cette année aussi. Mariana Gorbănescu, secrétaire générale de l’Association Littoral Delta du Danube : « D’habitude, le 1er mai, le temps est propice à la baignade. Passé cette date, les unités d’hébergement commencent à désemplir, mais à compter du 1er juin une nouvelle vague de vacanciers prend d’assaut notre littoral. Nous avons des sociétés qui gèrent les activités de sports nautiques et puis nous organisons des excursions aux alentours du littoral. On peut visiter la cité d’Histria, le monument romain d’Adamclisi ou opter pour une croisière dans le Delta du Danube. Nous organisons une excursion d’une journée et la croisière inclut le déjeuner à bord du bateau ou dans un restaurant situé sur la rive du fleuve. Il y a aussi un parc aquatique à Mamaia et un autre, ouvert l’année dernière, à Eforie Nord. Je ne saurais oublier de mentionner le restaurant qui accueille périodiquement des spectacles de folklore et qui fait découvrir à ses hôtes les coutumes liées aux noces traditionnelles roumaines et la cuisine du terroir. Enfin, aux caves de Murfatlar, on peut déguster les meilleurs crus de Roumanie. Les estivants étrangers surtout apprécient beaucoup ces dégustations de vin et les restaurants à cuisine traditionnelle. »



    Marius Usturoiu, directeur général d’une agence de tourisme, évoque aussi les offres qu’intéressent les familles avec enfants. « On a ouvert le premier Club de famille de Roumanie sur la côte roumaine. Déjà c’est un projet à succès. Chez nous les parents oublient des soucis associés à leurs enfants. Un séjour de sept jours coûte à partir de 299 euros par personne, dans un hôtel trois étoiles, mais qui offre des services quatre étoiles. Le paquet est tout compris et ce prix est valable pour le début et la fin de la saison. En pleine saison, le tarif monte jusqu’à 400 euros et il inclut des spectacles de théâtre, des projections de films, des jeux et d’autres concours sur la plage, des compétitions sportives ainsi que des cours de natation et d’autres activités. »



    Cristina Basarab, manager d’une autre agence de tourisme, affirme que la côte roumaine est ouverte à toutes les catégories de touristes, les prix étant très variées: « Ceux qui souhaitent une offre bon marché, soit uniquement l’hébergement, sans repas, peuvent se diriger vers Jupiter, ou dans un deux étoiles ils peuvent payer même 200 lei, soit moins de 50 euros pour sept nuitées. La station littorale la plus appréciée et la plus convoitée demeure Mamaia, où l’hébergement dans un quatre étoiles à partir de 700 lei, soit 150 euros, repas compris. »



    Une fois arrivés sur la côte roumaine de la Mer Noire vous bénéficieriez de toute l’assistance touristique dont vous avez besoin, affirme Mariana Gorbănescu, secrétaire général de l’Association littoral Delta du Danube : « De plus en plus d’étrangers nous rendent visite à la recherche de matériaux promotionnels, cartes et guides touristiques. Leur principal désir est de visiter le plus d’endroits que possible, et cela notamment en début de saison lorsqu’il est assez difficile de se baigner dans la mer. Nous les orientons vers différentes agences de tourisme. Carrément tous les touristes de passage par la côte roumaine souhaitent faire au moins une croisière d’une journée au delta du Danube. L’année dernière nous avons reçu des visiteurs du Brésil, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de France, d’Italie et d’Espagne. J’invite tous vos auditeurs à se convaincre eux-mêmes de ce qu’est la côte roumaine et le delta du Danube. Je leur garantis qu’ils se feront une impression à part et qu’il vont revenir. Cela est sûr. »



    Et voilà que l’invitation a déjà été lancée. Assurez vous d’avoir fait des réservations d’avance et surtout n’oubliez pas votre appareil photo, ou au moins votre smartphone. (trad.: Mariana Tudose, Alex Diaconescu)

  • Neptun, une destination phare sur la côte roumaine de la Mer Noire.

    Neptun, une destination phare sur la côte roumaine de la Mer Noire.

    Vous le savez déjà, notre jeu-concours « Vacances sur la côte roumaine de la mer Noire », vous invite à visiter différentes destinations. Aujourd’hui nous vous proposons de faire une halte à Neptun, une des stations littorales roumaines les plus connues. Elle est située dans l’extrême sud-est de la Roumanie, près de la forêt de Comorova, à 7 km au nord de la ville de Mangalia et à 38 km au sud de Constanta. La plage de Neptun est un des points forts de cette station littorale. Se segment appelé « La steaguri », « Aux drapeaux » est, de l’avis des touristes, une des meilleures plages du littoral roumain. Son sable est fin et l’entrée dans la mer est progressive et le plus important pour le vacancier, sans aucune pierre ni cailloux.



    Côté cures, à Neptun on peut soigner des maladies rhumatismales dégénératives, inflammatoires, les maladies du système neveux périphérique, dermatologiques, ainsi que les troubles respiratoires. Les facteurs de cure naturels sont le climat marin riche en aérosols salins et les radiations solaires, l’eau de mer hypotonique, au chlore naturel, au souffre, sodium, magnésium et les sources d’eaux sulfureuses à température moyenne, entre 22 et 27 degrés et la boue sapropélique extraite du lac Techirghiol.



    Le climat marin est caractérisé par des étés très chauds, pendant lesquels le soleil brille chaque jour et la température moyenne au mois de juillet peut dépasser les 22 degrés. Détails sur la station de Neptun avec Dumitru Filip, responsable de la Direction de tourisme de la municipalité de Mangalia : « C’est une destination généreuse. Nous ne pouvons pas oublier de mentionner le fait qu’hormis les hôtels, il existe toute une série de facilités censées rendre votre séjour encore plus agréable. Parmi les nombreux restaurants et terrasses à différents spécifiques, je mentionnerais le restaurant et bar à vin Neptun, le restaurant Calul Balan. S’y ajoutent les espaces spécialement aménagés pour les loisirs et les différents sports aquatiques ou terrestres, tels le tennis. »



    Ajoutons aussi à la liste proposée par M Dumitru Filip le cinéma en plein air, le théâtre d’été, la bazar, le débarcadère, les terrains polyvalents de sport, deux terrains de mini golf, le luna park et les facilités pour les sports nautiques en mer ou bien sur le lac Neptun. Les restaurants proposent une riche variété de plats traditionnels roumains et à base de poisson, le tout dans une ambiance rustique accompagnée de musique traditionnelle.



    La station littorale de Neptun peut également servir de point de départ pour les voyages vers différents sites touristiques dans le delta du Danube ou aux ruines de la cité antique de Histria, du 7e siècle avt. J.- Ch. et au monument romain de Tropaeum Traiani d’Adamclisi. A ne pas rater non plus les visites organisées aux vignobles de Murfatlar, où des dégustations des meilleurs millésimes sont également prévues.

  • 06.04.2015

    06.04.2015

    Tbilissi – En visite à Tbilissi, le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, s’est entretenu aujourd’hui avec son homologue géorgien, Mindia Janelidze. Les deux hauts responsables ont examiné la situation sécuritaire de la région élargie de la Mer Noire, ainsi que les relations militaires bilatérales. Le ministre roumain a exprimé la disponibilité de la partie roumaine à consolider la coopération avec la partie géorgienne, entamée en 2013, dans le domaine des forces spéciales, avec un accent sur la participation à des entraînements et des exercices communs, dans le but d’accroître l’interopérabilité des forces géorgiennes avec celles de l’OTAN. Mircea Dusa a ajouté que la Roumanie soutenait également la consolidation des relations entre l’UE et la Géorgie, le prochain Sommet de la Riga, prévu les 21 et 22 mai et consacré au Partenariat oriental, allant être un moment important pour le développement des relations de coopération.



    Enlevement — Dans le cas du Roumain enlevé samedi au Burkina Faso, les autorités de Ouagadougou ont annoncé qu’elles allaient élargir les opérations de recherche au Mali et au Niger voisins. La personne en question était embauchée comme agent de sécurité dans une exploitation de manganèse, au nord-est du Burkina Faso, près de la frontière malienne. Il a été enlevé par cinq hommes armés qui ont ouvert le feu sur le véhicule à bord duquel se trouvaient le Roumain et deux autres collègues de travail. Une cellule de crise a été mise en place au MAE de Bucarest. Le nord du Mali est contrôlé depuis trois ans par un groupe lié à Al-Qaeda. L’intervention sur place de l’armée française, il y a deux ans, n’a pas réussi à libérer la région où la sécurité reste précaire, malgré la présence des Casques bleus. L’attaque contre la patrouille du Burkina Faso, la première de ce genre depuis une dizaine d’années, n’a toujours pas été revendiquée.



    Salaire — En Roumanie, le salaire moyen net était en février dernier de 1.731 lei (environ 385 euros), informe l’Institut national de la statistique, ce lundi. Par rapport au même mois de l’année dernière, c’est une hausse de 6,5 %. C’est l’industrie du tabac qui a payé les salaires les plus élevés, alors que les plus bas étaient affichés dans l’hôtellerie et la restauration.



    Météo — Une vigilance jaune aux pluies et aux vents forts est en vigueur dans 20 départements de la Roumanie jusqu’à demain soir ; il neigera sur les reliefs. Les températures de la mi-journée se situent entre 4 et 10 degrés. Seulement 4 degrés et de la pluie à Bucarest, à midi.



  • Le suivi et la protection des dauphins en Mer Noire

    Le suivi et la protection des dauphins en Mer Noire

    Préoccupée par les dangers qui menacent les dauphins en mer Noire, lONG environnementaliste « Mare Nostrum » de Constanta mène depuis cinq ans un projet de suivi et de préservation des dauphins. Afin de découvrir les causes qui ont provoqué la réduction des effectifs de dauphins en Mer Noire, lorganisation a misé aussi sur une collaboration internationale. La conclusion, cest que les dauphins séchouent sur les plages roumaines pour des causes naturelles, et le nombre de ces cas a baissé ces dernières années. Si en 2012, 177 dauphins ont été retrouvés échoués sur les plages, en 2013 – 2014 leur nombre sest réduit à 60 – 70 tout au plus.



    Ecoutons Marian Paiu, représentant de lONG Mare Nostrum : « Cest un programme développé grâce à la persévérance et avec laide des bénévoles. Du point de vue financier, ce programme est soutenu surtout par le biais de la campagne « Adoptez un dauphin ». Les personnes qui nont pas la possibilité de nous rejoindre peuvent ainsi participer à ces activités et nous soutenir financièrement. Cest une campagne que vous pouvez retrouver sur nos sites et que le public peut soutenir en redirigeant 2% ou même 20% de limpôt sur le profit. Le principal objectif de ce programme est de soutenir les efforts nationaux et internationaux de collecte dinformations par la mise en place dune base de données sur les cétacés observés dans les eaux roumaines, échoués sur les plages ou bien accrochés accidentellement dans les filets des pêcheurs. Lidentification des moyens de réduire la mortalité parmi les cétacés, ainsi que linformation de la population au sujet de lécosystème marin et de ses problèmes figurent également parmi les objectifs adjacents du programme. Celui-ci propose 8 activités parmi lesquelles le suivi terrestre et aquatique. Il y a deux ans, on a même participé à un monitoring aérien. Nous organisons aussi des sessions didentification des dauphins et des groupes de dauphins à partir de la nageoire dorsale, qui dans le cas de cet animal agit comme lempreinte digitale humaine, elle diffère dun individu à un autre. Puis côté conservation, nous testons déjà des dispositifs visant à libérer les dauphins pris au piège dans les filets de pêche. Jusquici ces objets se sont avérés très efficaces. »



    Le projet a aussi une importante composante éducative qui implique des activités dinstruction de centaines délèves et de professeurs, mais aussi de pêcheurs et de salariés des institutions représentative de la côte roumaine de la mer Noire. Lorganisation « Mare Nostrum » offre aussi la possibilité aux personnes qui aiment les dauphins de faire des dons sous la forme de ladoption symbolique dun dauphin. Les fonds ainsi collectés seront utilisés pour le sauvetage et le suivi des cétacés en mer Noire. Jusquici lONG a enregistré 188 adoptions, dont 149 pour une année et le reste de 30 adoptions à vie. « Mare Nostrum » a réussi à collecter près de 9 mille euros, qui ont été utilisés pour acheter 24 dispositifs acoustiques, mais aussi pour identifier et la photographier des dauphins se trouvant au large des côtes roumaines. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Vacances sur la côte roumaine de la Mer Noire

    Vacances sur la côte roumaine de la Mer Noire

    Chers amis, RRI vous invite à passer cette année vos « Vacances d’été sur la côte roumaine de la Mer Noire ». En participant à notre nouveau jeu — concours, vous pourrez découvrir la ville de Mangalia, la cité antique Callatis, mais aussi et surtout les plages les plus belles de Roumanie, qui se trouvent dans les 6 stations du sud du littoral roumain, à savoir Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp et Cap Aurora.



    Comme d’habitude, nous vous invitons à suivre nos émissions, à consulter notre site Internnet et nos profils Facebook, Twitter, Google+ et LinkedIn et à répondre correctement à nos questions. Le jeu se déroule jusqu’au 30 juin 2015, le cachet de la poste faisant foi.



    Cette fois-ci nous avons 2 grands prix à la clé, à savoir deux séjours pour 2 personnes, 7 nuitées dans une chambre double, en pension complète. Le premier séjour est prévu du 12 au 19 juin, alors que le second aura lieu du 6 au 13 septembre. Tous les gagnants seront hébergés à l’Hôtel Delta de la station de Jupiter. Comme d’habitude, les frais de transport jusqu’en Roumanie et de visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants.



    Tout cela est possible grâce à notre sponsor, l’Hôtel Delta, la société Delta Aurora SA et à nos partenaires, dont : la Mairie de Mangalia, le Musée d’Archéologie Callatis” de Mangalia.



    La localité de Mangalia est mentionnée dans des documents génois du 13e siècle. Le nom de «Mangalia» apparaît sous cette forme en 1593. C’est un nom d’origine tatare. En témoigne le fait qu’il ressemble à d’autres noms tatars de la région et qu’il y avait une importante communauté de Tatars dans la ville. Dans l’antiquité localité s’appelait Callatis. Ce fut une colonie de la cité grecque Heraclea Pontica (actuellement Ereğli en Turquie) au 6e siècle avant J-C. De nos jours, le port et la moitié de la ville antique sont sous les eaux. Malgré les guerres et les multiples dominations, ce fut une ville prospère pendant 1200 ans, parfois libre, parfois occupée par les Perses, les Macédoniens, le Daces ou les Romains. Elle avait même sa propre monnaie. Sa forteresse fut détruite lors des invasions barbares aux 8e et 9e siècles. Elle a été partiellement reconstruite au 9e siècle, lorsque la région de Dobroudja est entrée sous domination byzantine. Mais la forteresse de Mangalia s’écroula de nouveau en 1225, brûlée par les Tatars.



    En 1938, Mangalia est un port moderne, le 2e port maritime de Roumanie après Constanta. Elle compte 3000 habitants permanents et plus de 10.000 habitants pendant l’été. La ville connaît un essor rapide grâce à sa plage qui s’étale sur de nombreux kilomètres. Après la seconde guerre mondiale, Mangalia devient zone militaire frontalière et son côté touristique ne se développe plus. La ville est rouverte en 1954 et à partir de 1962 elle s’affirme en tant qu’un important centre touristique de Roumanie. 6 stations balnéaires sont construites alors dans la forêt de Comorova, le long de la mer : Olimp, Neptun, Jupiter, Cap Aurora, Venus et Saturn.



    Mangalia est riche en attractions touristiques, parmi les plus importantes figurant la Mosquée Esmahan Sultan, le Musée d’Archéologie « Callatis » où l’on peut voir le seul papyrus de Roumanie, le Monument des Héros, le Musée de la Marine, le Haras de Mangalia, la forêt Hagieni (réserve naturelle d’une diversité impressionnante), le port touristique, la grotte de Movile (une grotte unique au monde par l’écosystème qu’elle abrite, mais qui n’est pourtant pas ouverte au public), la forêt de Comorova, l’ensemble funéraire de la Colline de Documaci, l’édifice byzantin, le Lac de Mangalia, la citadelle de Callatis ou encore la grotte de Limanu.



    Voici les questions:




    Comment la ville de Mangalia s’appelait-elle dans l’antiquité?
    Quelle grotte unique au monde se trouve non loin de Mangalia
    Quel est le nom des stations du sud du littoral roumain de la Mer Noire?
    Nommez 5 attractions touristiques de Mangalia ou de ses alentours.
    Nous vous prions également de nous dire ce qui vous a déterminés à participer à ce jeu et pourquoi vous suivez les émissions de RRI en français en OC ou en ligne.


    Nous attendons vos réponses par émail, par fax ou par la poste jusqu’au 30 avril, le cachet faisant foi.



    Nos coordonnées, vous les connaissez bien:



    – Radio Roumanie Internationale, Service Français, 60-64 rue du Général Berthelot, Boîte Postale 111, secteur 1, Bucarest, Roumanie, code postal 010165



    – fax : 00.40.21.319.05.62;



    – email: fran@rri.ro, service_francais_rri@yahoo.fr .



    Bon succès!

  • Les dauphins de la Mer Noire

    Les dauphins de la Mer Noire

    Cela, grâce à un projet unique en Roumanie, appelé « Dauphins et hommes, un exemple de développement durable », mis en oeuvre par la Société d’Explorations océanographiques et de protection du milieu marin « Oceanic Club » de Constanta. Le projet se déroulera dans le sud du littoral roumain, entre le Cap Midia et la commune de Vama Veche. Les touristes pourront donc prendre différentes embarcations de pêcheurs pour découvrir les endroits où vivent les dauphins.



    C’est un type de tourisme très profitable, qui existe déjà dans nombre de pays, et qui sera inclus dans le paquet de services offert par les hôtels du bord de mer roumain, affirme le directeur d’«Oceanic Club» de Constanta, Răzvan Popescu Mirceni: « Le but du projet est de promouvoir en Roumanie la pratique de « Dolphin watching » — observation des dauphins, une activité éco touristique existant dans de nombreux pays – Islande, Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Afrique du Sud, Australie, Etats — Unis. L’idée est d’impliquer les communautés locales, notamment les pêcheurs, les conducteurs d’embarcations et les tours-opérateurs dans des activités proposées comme services touristiques, à savoir des excursions en mer qui permettront aux visiteurs de découvrir les dauphins dans leur habitat naturel. C’est une initiative apparue dans les années ’90, qui s’est développée au début des années 2000 et qui a connu un essor fulminant en l’espace de 10 ans, entre 2000 et 2010, selon les statistiques du WWF (World Wildlife Fund, le Fonds mondial pour la nature) qui font état de recettes allant de quelques dizaines de millions de dollars jusqu’à plus d’un milliard de dollars. Ce sont les communautés locales qui ont bénéficié de tout cet argent, notamment les pêcheurs qui ont commencé à manifester un vif intérêt pour l’élevage et la protection des dauphins. Et ce parce qu’ils ont commencé à les considérer aussi comme une source de revenus. Cela a également aidé à réduire la pêche au niveau local ».



    Les volontaires d’Oceanic Club surveillent depuis 8 ans déjà les dauphins du sud du littoral roumain de la mer Noire. Ainsi, ils ont identifié plusieurs familles de dauphins vivant à des distances allant de 300 m à 7 — 8 km au large des côtes entre les stations de Vama Veche et Navodari. Un déplacement au large coûte entre 30 et 200 euros, en fonction du type d’embarcation. Les touristes peuvent prendre des photos ou filmer les dauphins à au moins 100 mètres de distance. Răzvan Popescu Mirceni : «Nous avons instruit 25 personnes qui sont devenues guides professionnels d’observation des dauphins. Nous avons également réussi à attirer plusieurs tours-opérateurs et à créer une plate-forme destinée au dialogue et à l’échange d’informations entre ceux qui peuvent offrir directement ce service et ceux qui peuvent faire venir les touristes. Nous souhaitons que ce soit du tourisme organisé, qui respecte de hauts standards et avoir un flux permanent de visiteurs. Pratiquement, tous ces paquets de services doivent être organisés de manière responsable, tant par rapport à l’environnement que pour ce qui est du développement d’une affaire locale. Ce projet nous a permis d’offrir plusieurs instruments utiles pour toutes les parties concernées. Il s’agit d’un guide de bonnes pratiques accessible à tous. Il est gratuit, en ligne et sur papier. De plus, en février nous allons finaliser un film documentaire sur les manières de pratiquer l’observation des dauphins dans les meilleures conditions de sécurité pour l’environnement, pour les touristes et pour les personnes qui souhaitent mettre sur pied une telle affaire».



    3 espèces de dauphins vivent actuellement en mer Noire. Bien qu’ils soient protégés par la loi et que la Roumanie soit signataire de plusieurs conventions internationales, le nombre des dauphins a baissé de 2 millions dans les années ’50 à quelques dizaines de milliers seulement à présent. Le plus souvent ils meurent dans les filets de pêche. Răzvan Popescu Mirceni: « A cause de la baisse de la pêche industrielle, plusieurs espèces pélagiques qui vivent dans la profondeur la plus proche de la surface ont pu multiplier leurs effectifs, ce qui attire les dauphins. C’est vrai, la pêche d’autres types de poissons est beaucoup plus répandue, notamment pour ceux qui vivent au fond de la mer, tels que le turbot ou le gobie. A l’heure actuelle l’on pratique la pêche industrielle utilisant des cages, ce qui n’est pas bien du tout… Mais d’autres espèces, comme le sprat, le chinchard ou l’athérine ont commencé à se multiplier, et cela attire une bonne partie de la population de cétacés du bassin ouest de la mer Noire vers les eaux marines roumaines, surtout en été. Je dois vous dire aussi qu’en 2012 — 2013 nous avons organisé plusieurs expéditions marines et que nous avons rencontré des dauphins dans 65 des plus de 70 missions que nous avons entreprises. A présent nous avons cartographié nombre de régions où les dauphins vont pour se nourrir, pour socialiser ou pour se reposer. Nous connaissons donc les horaires et les conditions météo ainsi que les périodes de l’année où l’on peut les rencontrer. Bref, nous savons quel est le meilleur moment pour faire un tel voyage et nous le recommandons à tous ceux qui pratiquent cette activité, avec une certitude de 98% d’y trouver des cétacés ».



    Notons pour terminer que le 1er mai 2015 sera le premier jour officiel de l’observation des dauphins en mer Noire. (Trad. Valentina Beleavski)



  • 12.12.2014 (mise à jour)

    12.12.2014 (mise à jour)

    Gouvernement — Le premier ministre roumain Victor Ponta a annoncé vendredi que le programme de gouvernement de 2015 à 2016 aurait 15 directions prioritaires d’action dont la lutte contre l’évasion fiscale, les fonds européens, le développement des capacités administratives et le système fiscal. Le premier ministre a fait cette annonce en conclusion d’une réunion de la coalition au gouvernement dont font partie, aux côtés du Parti Social Démocrate, l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie, le Parti Conservateur et le Parti Libéral Rénovateur (PLR). Lundi, Victor Ponta va présenter pour aval au Parlement la nouvelle formule gouvernementale dont ne fera plus partie l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie remplacé par le PLR ayant à sa tête l’ancien premier ministre Càlin Popescu Tàriceanu. Vendredi, le gouvernement s’est réuni en session spéciale pour avaliser le budget d’Etat 2015. Le futur budget a été construit sur une croissance économique de 2,5%, une inflation annuelle de 2,2% et un déficit budgétaire de 1,8%.



    Coopération – Le secrétaire roumain d’Etat aux Affaires Européennes, George Ciamba, a réaffirmé vendredi à Thessalonique l’engagement de la Roumanie en matière de coopération régionale à la Mer Noire lors de la 31-ème réunion de Conseil des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’Organisation de Coopération Economique à la Mer Noire (OCEMN). Le diplomate roumain a félicité la République de Moldova pour assumer la présidence en exercice de l’OCEMN au premier semestre 2015 et a exprimé sa conviction que le résultat des élections du 30 novembre dernier qui ont confirmé l’option pro-européenne de Kichinev assure une continuité des l’actions européennes des présidences en exercice.


    trad.: Costin Grigore

  • 31.10.2014

    31.10.2014

    Radio — Les cérémonies consacrées à la Journée de la Radio et aux 86 années écoulées depuis la première émission diffusée par la Radio publique se poursuivent ce vendredi. A cette occasion, les Orchestres et les Chorales de la Radio Roumaine se réuniront pour un concert anniversaire sous la baguette du chef d’orchestre, Tiberiu Soare et avec la participation du pianiste, Horia Mihail. Au programme: un ouvrage signé par le compositeur roumain Mihail Jora et plusieurs créations appartenant à Edvard Grieg et Ludwig van Beethoven. Par ailleurs, une Journée Portes ouvertes sera organisée samedi. La Société roumaine de Radiodiffusion comporte trois chaînes nationales, neuf régionales et une internationale avec des émissions en roumain, dix langues étrangères et le dialecte aroumain.



    Campagne électorale — En Roumanie, dernier jour de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel de dimanche. Plus de 18 millions d’électeurs sont attendus aux urnes pour élire le chef de l’Etat parmi les 14 candidats en lice. Si aucun d’entre eux ne recueille la majorité absolue, un deuxième tour sera organisé le 16 novembre. 18.550 bureaux de vote sont ouverts à travers le pays et 294 à l’étranger. Aux termes de la loi fondamentale du pays, le président est élu pour un mandat de cinq ans.



    Inflation — Linflation a légèrement progressé en octobre dans la zone euro à 0,4%, a indiqué vendredi loffice européen des statistiques Eurostat en publiant une première estimation. Cette croissance a été provoquée par une hausse des prix aux services, aux aliments, cigarettes et boissons. La Roumanie a été en septembre dernier, le pays au taux annuel d’inflation le plus élevé de l’UE, à savoir de 1,8%, dans les conditions où le reste de l’UE a affiché en septembre un taux d’inflation de 0,4%.



    Mer Noire — Aujourd’hui c’est la Journée internationale de la mer Noire. Le 31 octobre 1996, les ministres de l’environnement de tous les six pays riverains — Bulgarie, Géorgie, Roumanie, Fédération de Russie, Turquie et Ukraine — ont signé un plan censé lutter contre la pollution. En Roumanie cette année aussi, les ONGs, l’Institut national de recherches et développement marin « Grigore Antipa » de Constanta, aux côtés des spécialistes du Musée des sciences de la nature organisent colloques, conférences, expositions et débats sur la mer Noire, afin de trouver des solutions pour la protéger.



    Tennis — La paire roumano-néerlandaise, tête de série numéro 8, Horia Tecau-Jean Julien Rojer, s’est qualifiée dans les demi-finales du Masters de Paris doté de prix d’un montant total de 3 millions d’euros. Tecau et Rojer s’apprêtent à rencontrer sur le terrain la paire Bob Bryan et Mike Bryan des Etats-Unis. Par leur qualification pour les demi-finales, la paire Tecau-Roger s’est adjugé un prix de 41 750 euros et 360 points dans le classement de l’épreuve de double.

  • 28.10.2014 (mise à jour)

    28.10.2014 (mise à jour)

    Corruption — L’ancien député social-démocrate, Viorel Hrebenciuc a été placé en garde à vue par les procureurs anti – corruption sous l’accusation de constitution d’un groupe criminel organisé et de complicité de trafic d’influence. Hrebenciuc est accusé dans un dossier visant la rétrocession illégale de 43 mille hectares de forêt et de 50 mille hectares de terrains agricoles. Hrebenciuc a démissionné la semaine dernière du parlement, après que les procureurs ont demandé la levée de son immunité parlementaire. Par ailleurs, le Parquet national anti-corruption a procédé à larrestation de lancien ministre des communications Gabriel Sandu, des hommes daffaires Dorin Cocoş et Nicolae Dumitru, ainsi que du maire de la ville de Piatra-Neamţ, Gheorghe Ştefan. Accusé de perception de pot-de-vin et de blanchiment dargent, lex-ministre aurait conclu un accord préférentiel avec un groupe de sociétés et prétendu près de 5 millions deuros en échange du maintien du contrat dacquisition de licences informatiques Microsoft. Les autres personnes visées par ce même dossier, dont neuf anciens ministres, sont accusées de trafic dinfluence et de blanchiment dargent. Le préjudice porté à lEtat est estimé à des dizaines de millions deuros.



    Mer Noire — La côte roumaine à la Mer Noire et le Delta du Danube se verront promouvoir à la plus grande foire de tourisme du monde, World Travel Market de Londres, a fait savoir mardi l’Association Littoral- Delta du Danube. Déroulé du 3 au 6 novembre, l’événement réunit chaque année plus de 5000 exposants de plus de 180 pays et régions. La foire fête cette année ses 35 ans d’existence. Par ailleurs, la côte roumaine à la Mer Noire et le Delta du Danube se verront promouvoir aussi à la Foire de tourisme de Varsovie.




    Enfants – La crise économique mondiale a eu un impacte majeur sur les enfants dans le contexte où le taux de pauvreté a connu une hausse alarmante dans plus de la moitié des pays développés. Selon un rapport de l’UNICEF, quelque 76,5 millions d’enfants vivent dans la pauvreté dans les 41 pays les plus riches du monde. Le rapport de l’Unicef publié ce mardi dessine le portrait d’une génération d’enfants perdus : ceux qui ont subi la grande récession de 2008 à 2012. En quatre ans, dans 23 pays riches, la pauvreté monétaire des enfants a augmenté du fait de la crise, suite à la détérioration du niveau de vie des familles, à la perte de l’emplois ou aux coupes budgétaires. La crise a touché aussi les jeunes, montre UNICEF dans son rapport qui dévoile une hausse de 30% des jeunes âgés de 15 à 24 ans ayant abandonné l’école dans des pays tels la Croatie, Chypre, la Grèce, l’Italie et la Roumanie.

  • Centre européen de recherches au Delta du Danube

    Centre européen de recherches au Delta du Danube

    Localité rurale du sud-est de la Roumanie, Murighiol se trouve dans une zone unique en Europe, la réserve de la biosphère du Delta du Danube qui fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO qui est estimée comme un musée de la biodiversité comprenant 30 types d’écosystèmes. Banque naturelle de gènes pour le patrimoine mondial, le Delta du Danube est, en égale mesure, une des rares deltas peuplées du monde ainsi que l’une des plus étendues zones humides de la planète.



    Dans ce cadre de rare beauté à l’écart des modernisations galopantes, les gens de l’endroit vivent, surtout, de l’agriculture, de la pêche, du tourisme et du tourisme agraire. Or, la décision de placer à l’avenir à Murighiol un centre de commande d’un projet de recherche pan-européen est des plus inspirées. Les scientifiques roumains et européens étudieront le Danube, le Delta du Danube et la Mer Noire et vont chercher des solutions pour résoudre les problèmes tels les inondations, les glissements de terrain et la pollution par des déchets en plastique.



    Adrian Stànicà est le coordinateur du projet : “Nous essayons de prendre des mesures sur place au Delta du Danube, qui devient ainsi un laboratoire vivant. Qu’est-ce qui arrive en Europe, par exemple, en cas de crue ? 50 à 100 personnes meurent ! Pensez, c’est un problème global. Ici nous ne parlons que du noyau qui se trouvera au Delta du Danube mais les nœuds de ce projet se situent dans différents laboratoires d’Europe, dans des institutions de recherche et des universités de 15 pays européens. Ce centre sera le point de rencontre de milliers de doctorands, d’étudiants, de chercheurs et aura la vocation de former les spécialistes du domaine. »



    L’implication des experts internationaux est d’autant plus nécessaire que la Roumanie n’a pas de chercheurs spécialisés pour les milliers d’espèces de flore et de faune du Delta du Danube.



    Le gouvernement de Bucarest a déjà alloué les premiers fonds pour la construction du projet déclaré comme représentatif au sein de l’Union Européenne et comparé, du point de vue de son ampleur, à celui de Màgurele, près de la capitale où, à partir de 2017 on aura le plus puissant laser du monde. Sa capacité sera si grande qu’il pourrait mener à la téléportation.



    Une fois achevé, ce super-laser de Màgurele sera utilisé pour la recherche mais, également, à des fins pratiques dont , par exemple, l’identification à distance des matériaux nucléaires, pour inspection non-invasive des conteneurs marchands ainsi que pour la gestion des déchets radioactifs. Les savants envisagent, aussi, trouver de nouvelles méthodes de traitement dans le domaine médical car le laser de Màgurele permettrait de produire de nouveaux types de radio-isotopes ou de nouvelles techniques d’investigations par imagistique médicale. (Trad. Costin Grigore)

  • 03.10.2014 (mise à jour)

    03.10.2014 (mise à jour)

    Campagne électorale — Coup d’envoi aujourd’hui de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel de ce novembre. Jusqu’au 1er novembre, les 14 candidats qui briguent un mandat de président essaieront de gagner les voix des plus de 18 millions d’électeurs roumains. Le premier tour de scrutin aura lieu le 2 novembre, le second le 16 novembre. 18500 bureaux de vote seront mis en place en Roumanie et 294 à l’étranger.


    Démission Le directeur du Service roumain de renseignement, George Maior, a fait savoir, ce vendredi, qu’il présenterait sa démission au chef de l’Etat issu de l’élection présidentielle de novembre. La décision finale appartiendra au futur président qui procédera à une évaluation de l’activité de M. Maior à la tête du Service, a encore précisé le directeur du Renseignement intérieur roumain. Ancien homme politique social-démocrate, George Maior a été nommé à ce poste en 2006 par le président de centre-droit sortant, Traian Basescu ; celui-ci affirmait à l’époque qu’il allait installer à la tête des services spéciaux des gens de l’opposition afin d’éviter tout soupçon de politisation. Le directeur du Service d’Informations extérieures, Teodor Melescanu (ancien adhérent du PNL), a démissionné lui aussi le mois dernier, pour se lancer dans la course présidentielle.


    Gaz — La Roumanie dispose d’une quantité suffisante de gaz assurée par la production intérieure, et la baisse des livraisons de gaz russe ne l’inquiète pas, a déclaré le ministre roumain de l’économie Constantin Nita. Ces déclarations interviennent alors que le géant pétrolier russe Gazprom vient de réduire de 13% ses livraisons de gaz vers la Roumanie. A son tour, le ministre de l’énergie, Razvan Nicolescu, a déclaré que les stocks de gaz existants à l’heure actuelle couvraient la consommation estimée pour cet hiver.



    Mer Noire — A Bucarest, le chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean, a plaidé ce vendredi, lors de la 5e édition du Sommet de la Mer Noire, en faveur d’une collaboration sur tous les plans, en vue du renforcement de la solidarité et du développement économique dans la région. Les sujets à l’agenda de la réunion ont visé le contexte politique tendu dans la région, mais aussi l’impact des traités d’association avec l’UE de la Géorgie, de la République de Moldova et de l’Ukraine. Le ministre Corlatean a également déclaré que la consolidation du potentiel de la région du Danube, en tant que corridor censé relier les marchés européens à la Mer Noire, à la Caspienne et à l’Asie Centrale, figurait également parmi les objectifs principaux de la Roumanie. La Roumanie développe déjà des projets concrets dans le cadre d’une stratégie du Danube, des projets qui ont un impact direct sur la Mer Noire, comme c’est le cas de la protection de l’environnement maritime, a ajouté l’officiel roumain.



    Agriculture — Le vice-premier ministre roumain et ministre de l’agriculture, Daniel Constantin, rencontre aujourd’hui à Chisinau le premier ministre moldave Iurie Leanca et ses homologues d’Allemagne, Christian Schmidt, et de la République de Moldova, Vasile Bumacov. Principaux sujets à l’agenda : la coopération entre Bucarest et Chisinau au sujet du plan conjoint d’actions dans le secteur agroalimentaire pour la période 2014 — 2015. Les pourparlers viseront aussi l’évolution des échanges commerciaux de produits alimentaires sur la toile de fond de la signature de l’Accord de libre échange entre l’UE et la République de Moldova, ainsi que la collaboration dans le secteur phytosanitaire.



    Foot — Les deux équipes roumaines de foot présentes dans les groupes de la Ligue Europa ont perdu les matchs joués ce mardi. Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest perdu 1 but à 3 face au Dinamo de Kiev. Les vice-champions de Astra Giurgiu ont perdu à domicile le match contre les Autrichiens de Red Bull Salzburg, sur le score de 1 but à 2. Steaua est 2e dans le Groupe J, aux côtés des Danois d’Aalbord et des Portugais de Rio Ave. Dans le groupe D, Astra Giurgiu est dernière après les Ecossais de Celtic Glasgow et les Croates de Dinamo Zagreb.

  • Priorités du secteur de l’énergie

    Priorités du secteur de l’énergie

    Les autorités roumaines affirment qu‘en 2019 la Roumanie produira davantage d‘énergie électrique et de gaz qu’elle consommera, supposant qu’alors la consommation sera la même qu’à présent. La Roumanie va continuer d’importer du pétrole brut mais son exportation d’énergie électrique et celle de gaz excéderont les importations de brut — a dit le ministre délégué à l’énergie, Razvan Nicolescu. Selon celui-ci la Roumanie intégrera en 2019, aux côtés du Danemark, le cercle exclusif des pays européens qui produisent davantage d’énergie qu’ils consomment. Remarquons qu’actuellement on conçoit la stratégie énergétique de la Roumanie de 2014 à 2035.



    A cet égard, le ministre Nicolescu dit que : “Il faudra que cette stratégie énergétique offre une solution visant le chauffage et il faut sérieusement analyser le scénario selon lequel l’Etat commence à encourager le secteur d’énergie de chauffage utilise l’énergie électrique de source primaire au détriment du gaz et d’autres sources primaires”.



    Les détails sur la stratégie ont été offerts pour Radio Roumanie par le secrétaire d’Etat au Département d’Energie, Karoly Borbely : “Nous avons proposé d’avoir au mois d’octobre un document final à présenter à tous les partis politiques et aux ONG, aux organisations politiques ou professionnelles et vers la fin octobre, début novembre, nous avons l’intention d’avaliser ce document pour pouvoir compter sur une stratégie réaliste de l’énergie qui subvienne aux besoins de la Roumanie dans l’avenir prévisible. Nous appuyons les énergies régénérables mais dans une forme beaucoup plus subtile et soutenable. Le quota d’énergie régénérable de la Roumanie est particulièrement appréciable. Nous avons déjà atteint le quota pour 2020 mais compte tenu du très grand potentiel et du fait qu’un intérêt soutenu existe pour cette zone, il faut trouver une formule équilibrée et soutenable. Il faut en souligner bien clairement l’appui des investissements en matière de biomasse — celle-ci étant une des priorités de la stratégie d’énergie et, non pas en dernier lieu, les réserves non-conventionnelles sur lesquelles nous comptons aussi dans notre pays”.



    Les ressources de gaz de la Mer Noire pourraient avoir une contribution essentielle à la sécurité énergétique de la Roumanie. C’est la raison pour laquelle le premier ministre Victor Ponta a visité récemment la plate-forme maritime Ocean Endeavor de la zone roumaine en eaux profondes de la Mer Noire où les compagnies EXXON MOBIL et PETROM s’occupent de forages exploratoires des gisements de gaz naturel. Il y a quelques semaines on a entamé les forages de la sonde DOMINO 2 située à environs 200 kilomètres du bord de la mer .



    Voici les propos de Victor Ponta en ce sens : “Les explorations et les investissements de EXXON et de PETROM sont essentiels pour nous. Il s’agit de montants importants . Ce n’est que dans ce périmètre, au cas où les résultats sont bons, que les investissements se monteront à un milliard de dollars et, à la suite de l’accord signé avec TRANSGAZ, PETROM-EXXON, nous avons la garantie d’avoir dans le système national ces ressources dès que l’exploitation de ces ressources découvertes commence. Ceci veut dire que le premier bénéficiaire sera la Roumanie ainsi que la République de Moldova. C’est un message particulièrement important puisque lorsque des compagnies mondiales d’une si grande envergure telles EXXON, OMV, PETROM investissent beaucoup d’argent, ceci veut dire que la confiance existe à l’égard de la Roumanie et, qu’à très bref terme, trois ou quatre ans, on puisse faire que la Roumanie et la Moldova soient le moins possible dépendantes de toute sorte d’importation de gaz. »



    Victor Ponta a mentionné que les nouvelles sont bonnes à l’égard des gisements découverts , qui restent à confirmer compte tenu du fait que la Roumanie a besoin d’être indépendante du point de vue énergétique. On va décider vers la fin de l’année si ces gisements peuvent être exploités : “L’investissement et les opérations de prospection à la Mer Noire se déroulent selon le calendrier, comme il vient d’être précisé. Je ne saurais que souhaiter que les bonnes nouvelles de jusqu’à présent soient confirmées car il s’agit de confirmations ultérieures et, probablement jusqu’à la fin de l’année, on aura aussi la certitude si les ressources découvertes sont vraiment significatives car la Roumanie a besoin d’indépendance du côté de l’énergie. Pour deux raisons, premièrement, de toute évidence, du point de vue politique, au moins à bref et moyen terme, sinon même à long terme, les relations avec la Russie vont en se détériorant, ceci est bien clair. Il faut pouvoir assurer de nos propres ressources le gaz nécessaire, ceci étant un objectif stratégique important. Nous avons l’obligation d’ici quelques années de penser également à l’indépendance énergétique de la Roumanie et de la Moldova. »



    A noter également que l’énergie électrique produite par les centrales éoliennes, les parcs photo-voltaïques et les centrales à bio-masse couvre 21% de la production nationale, étant la deuxième la plus importante source d’électricité après le charbon qui a un poids de plus de 26%. La production d’énergie nucléaire assure 17,4% du nécessaire, les centrales utilisant des hydrocarbures 14,5% et les centrales hydrauliques – 19,7%. (Trad. Costin Grigore)