Tag: mer Noire

  • La semaine du 1er au 6 septembre 2014

    La semaine du 1er au 6 septembre 2014

    Sommet crucial de lOTAN



    “La Roumanie a atteint tous ses objectifs” au sommet de lOTAN, a déclaré le président roumain, Traian Basescu, à lissue de la réunion des alliés, à Newport, au Pays de Galles. Il sest également félicité de ladoption du Plan de réactivité qui augmente la présence militaire occidentale alternative et continue sur le territoire roumain. La Roumanie accueillera un des commandements de la nouvelle force, “toute linfrastructure nécessaire étant déjà prête”, a-t-il encore dit. Le chef de lEtat roumain sest également réjoui que “la mer Noire est reconnue dans les documents du sommet comme ayant une importance particulière pour la sécurité transatlantique”, suite aux événements en Ukraine, alors que Bucarest militait pour cette reconnaissance depuis des années. Le président Traian Basescu a également fait savoir que les pays membres de lOTAN se sont engagés à allouer 2% du PIB à la défense et que la Roumanie souhaite devenir une “nation-cadre” pour un fonds mutuel devant financer des programmes pour la cyberdéfense de lUkraine.




    Bucarest a approuvé la présence sur le territoire roumain des avions de combat de l’OTAN



    La Roumanie a approuvé la présence des avions de combat de l’OTAN sur son territoire et dans son espace aérien. Cette annonce était faite mercredi par le chef de l’Etat, Traian Băsescu, à l’issue d’une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, qui a pris cette décision suite à l’aggravation de la crise ukrainienne. 200 militaires — pilotes, mécaniciens aéronautiques et d’entretien des avions — auront également la permission de résider sur le territoire roumain.




    Visite en Chine du premier ministre roumain Victor Ponta



    Le premier ministre roumain Victor Ponta a fait une visite officielle en Chine, à l’invitation de son homologue, Li Keqiang, en réponse à la visite de celui-ci à Bucarest, en novembre 2013, à l’occasion du Forum Chine-Europe centrale et orientale. Les deux responsables ont qualifié d’exceptionnelles les relations politiques bilatérales et ont convenu d’amplifier les échanges économiques entre les deux pays par des projets communs dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de l’infrastructure.


    Selon Victor Ponta, 4 projets d’investissement dans le domaine énergétique seront prioritaires, dont la construction des réacteurs 3 et 4 de la centrale nucléaire de Cernavodă. Ces projets, le premier ministre roumain les a qualifiés de stratégiques, car ils sont censés assurer l’indépendance énergétique de la Roumanie et lui permettre d’exporter de l’énergie vers d’autres Etats de la région, dont la République de Moldova voisine.


    Le chef du cabinet de Bucarest a participé à une réunion économique réunissant les représentants des principales compagnies et banques chinoise qui déroulent déjà des projets en Roumanie ou qui souhaitent y investir.


    Le premier ministre roumain a été reçu par le chef de l’Etat chinois, Xi Jinping, qui a souligné la position constante de la Roumanie, durant les 65 années de relations diplomatiques entre les deux pays.





    En 2014, la Roumanie a grimpé 17 positions au classement mondial de la compétitivité économique



    La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis passent pour les économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays. Par ailleurs, selon l’Institut national des statistiques, l’industrie a eu la contribution la plus importante dans la croissance de l’économie roumaine au premier semestre de cette année, alors que l’agriculture et le bâtiment ont connu des évolutions négatives.



    La députée européenne Corina Creţu – candidate de la Roumanie pour un poste de commissaire européen



    Le nom de leurodéputée sociale-démocrate roumaine Corina Creţu figure sur la liste des futurs commissaires européens, annoncée vendredi par le nouveau chef de lexécutif communautaire, Jean-Claude Junker. A ses 47 ans, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen et membre de la Commission de lemploi et des affaires sociales, ainsi que de la Délégation pour les relations avec Israël. La composition de la prochaine Commission européenne doit être avalisée par les gouvernements des Etats membres ainsi que par le Parlement européen. La répartition des portefeuilles pour chaque Etat membre sera annoncée la semaine prochaine.





    La sélection roumaine de football dans les préliminaires de l’Euro 2016



    La sélection roumaine de football débute ce dimanche au Pirée, dans les préliminaires du Championnat d’Europe 2016 par un match contre la sélection grecque.


    Les deux équipes se sont rencontrées l’automne dernier, lorsque, suite à une victoire sur son propre terrain et un match terminé à égalité à Bucarest, l’équipe grecque s’est qualifiée pour le Brésil.


    Pour l’Euro 2016, la Roumanie doit affronter la Hongrie, la Finlande, l’Irlande du Nord et les Iles Féroé, qui font partie du même groupe préliminaire.


    La Roumanie a été présente pour la dernière fois dans le tournoi final de l’Euro en 2008.

  • 05.09.2014 (mise à jour)

    05.09.2014 (mise à jour)

    Sommet – “La Roumanie a atteint tous ses objectifs” au sommet de lOTAN de Newport, au Pays de Galles, a déclaré le président roumain, Traian Basescu, à lissue de la réunion des alliés. Il sest également félicité de ladoption du Plan de réactivité qui augmente la présence militaire occidentale alternative et continue sur le territoire roumain. Traian Basescu a affirmé que la Roumanie accueillera un des commandements de la nouvelle force, “toute linfrastructure nécessaire étant déjà prête”, a-t-il dit.


    Le chef de lEtat roumain sest également réjoui que “la mer Noire est reconnue dans les documents du sommet comme ayant une importance particulière pour la sécurité transatlantique”, un objectif pour lequel Bucarest milite depuis des années. “Notre argument était larc de conflits gelés dans le bassin de la mer Noire”, qui en verra sajouter très prochainement un autre, dans lest de lUkraine; “tous ces conflits peuvent être activés et les pays partenaires tels, la Géorgie, la République de Moldova, lUkraine, lAzerbaïdjan ou lArménie en pourraient pâtir”, a encore indiqué Traian Basescu. Tout en réaffirmant que Bucarest aura une implication substantielle dans le programme visant la cyberdéfense de lUkraine, le président Basescu a également fait savoir que la Roumanie devra mettre en œuvre aussi un autre engagement des alliés – allouer 2% du PIB à la défense. “La liberté nest pas gratuite”, a-t-il conclu.



    OTAN – Les leaders des pays membres de lOTAN ont décidé vendredi de créer une force “très réactive” pour augmenter la capacité défensive des alliés. Aux termes du Plan de réactivité adopté, cette force pourra être déployée en quatre jours au maximum en réponse à une crise, tandis que les alliés ont convenu de maintenir une “présence continue” dans lest de lEurope, a annoncé le secrétaire général de lOTAN, Anders Fogh Rasmussen, cité par les agences EFE et lAFP.


    “La Roumanie est un des pays ayant indiqué vouloir accueillir des installations de réception” de cette force dintervention, de même que la Pologne ou les pays baltes, a encore dit indiqué le chef de lAlliance, prenant soin déviter le mot de “bases” qui risque de provoquer lire en Russie, note encore lAFP. Et cela parce que lOtan et la Russie ont signé en 1997 un “Acte fondateur” dans lequel lAlliance promet de ne pas installer de bases permanentes dans les anciens pays du Pacte de Varsovie.


    Cette force dintervention rapide aura des composantes terrestres, aériennes et navales, mais son organisation militaire ne sera toutefois pas finalisée avant la fin de lannée. Ces décisions, présentées notamment comme une réponse a lattitude de la Russie en Ukraine, ont été prises par les dirigeants des 28 pays alliés lors du sommet de lOTAN de Newport, au Pays de Galles.



    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, a pris part, vendredi, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays alliés et des leaders des organisations internationales euro-atlantiques, en marge du sommet de Newport. A cette occasion, le responsable roumain a évoqué la crise en Ukraine ainsi que les évolutions inquiétantes au Moyen Orient et en Afrique du nord, mettant en exergue la nécessité dune réponse ferme de la communauté internationale. Les organisations euro-atlantiques doivent fournir un appui substantiel aux pays partenaires orientaux, a précisé Titus Corlăţean, parlant du cas de la République de Moldova, qui pâtit toujours des conséquences du pacte Ribbentrop-Molotov et qui est soumise aux pressions exercées par la Fédération de Russie.



    Accident – Un militaire roumain a perdu la vie et quatre autre ont été blessés dans un accident survenu vendredi lors de lexercice multinational “Saber Junction 14”, accueilli par le Centre de formation de Hohenfels, en Allemagne, a annoncé le ministère roumain de la Défense. Une commission denquête a été créée pour tirer au clair les circonstances de lincident. Un contingent de 130 militaires roumains de deuxième Bataillon dinfanterie “Calugareni” participe à cet exercice qui se déroule jusquau 17 septembre et qui rassemble 5800 militaires de 15 pays.



    Commission – Le nom de leurodéputée sociale-démocrate roumaine Corina Creţu figure sur la liste des futurs commissaires européens, annoncée vendredi par le nouveau chef de lexécutif communautaire, Jean-Claude Junker. A ses 47 ans, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen et membre de la Commission de lemploi et des affaires sociales, et de la Délégation pour les relations avec Israël. Figure plutôt controversée à Bucarest, elle a été conseillère et porte-parole de lex-président roumain de gauche, Ion Iliescu. Selon les médias roumains Corina Creţu se verra probablement attribuer le portefeuille de lAide humanitaire, malgré les efforts du gouvernement roumain de décrocher pour elle les fonctions de commissaire au Développement régional. La composition de la prochaine Commission européenne doit être avalisée par les gouvernements des Etats membres ainsi que par le Parlement européen.



    Immigration – La migration des Roumains vers le Royaume-Uni a été profitable à la Roumanie, parce quelle a maintenu le chômage à un niveau raisonnable, a affirmé le président roumain, Traian Basescu, lors dun entretien à la BBC Radio 4. “Largent envoyé dans le pays dorigine par les travailleurs roumains ont aidé son économie”, a-t-il poursuivi. “Je veux être très bien compris, dès que le contexte économique de la Roumanie le permet, nous serons inviterons ces personnes à rentrer au pays; la Roumanie a besoin de ces gens”, a encore dit le chef de lEtat, Traian Basescu.

  • La semaine du 11 au 16 août 2014

    La semaine du 11 au 16 août 2014

    Les fermiers européens et l’embargo russe


    L’Europe cherche à diminuer les pertes subies par les agriculteurs suite à la décision de Moscou d’interdire les importations de fruits et légumes de l’Union européenne en réplique aux sanctions communautaires imposées pour l’appui accordé aux séparatistes pro-russes d’Ukraine. Le secteur des pêches et des nectarines est particulièrement touché. La France, l’Italie, l’Espagne et la Grèce sont les producteurs européens les plus importants. Pour ces pays et non seulement, Bruxelles a annoncé l’introduction de mesures exceptionnelles de baisse de l’offre et d’appui à la demande. Bien que pas encore touchée directement par l’embargo russe, la Roumanie n’exclut pas une invasion de produits européens destinés initialement au marché russe. Les fermiers roumains constatent déjà une baisse des prix sur le marché local, notamment pour ce qui est des tomates et des cornichons.



    Cristi Rusu, directeur de l’Association Hortifruct : «Des quantités qui vont jusqu’à plusieurs centaines de milliers de tonnes et estimées à environ 500 millions d’euros devaient aller en Russie. A l’heure actuelle, ces quantités sont dirigées vers les pays de la communauté européenne, Roumanie comprise. C’est pourquoi nous constatons une baisse du prix des légumes allant de 50 à 70%. »



    Les fermiers roumains ont demandé l’appui de la communauté européenne pour compenser leurs pertes.



    L’indépendance énergétique et le gaz de la mer Noire



    Les ressources gazières de la mer Noire pourraient jouer un rôle déterminant pour la sécurité énergétique de la Roumanie. Lintérêt est stratégique — à preuve, la visite éclair du premier ministre Victor Ponta sur la plate-forme Ocean Endeavor, située dans la zone maritime roumaine, à quelque 200 kilomètres de la côte. Cest là que lAméricain Exxon Mobil et le Roumano-autrichien Petrom entreprennent des travaux exploratoires des gisements gaziers découverts en 2012.



    Victor Ponta: “La Roumanie a besoin d’indépendance énergétique. Il est évident que ses relations avec la Russie à court, à moyen et même à long terme se dégraderont. Or, pouvoir bénéficier de nos propres ressources énergétiques figure parmi nos objectifs stratégiques fondamentaux. Il s’avère nécessaire d’envisager d’ici quelques années des moyens pour assurer l’indépendance énergétique de la Roumanie et de la République de Moldova”.



    Si le gisement est suffisamment important pour être exploité à grande échelle, les spécialistes sattendent à ce quil entre sur les marchés internationaux à lhorizon 2020.




    Données économiques en Roumanie



    La Roumanie s’est classée deuxième au sein de l’UE pour ce qui est de la production industrielle, selon les données rendues publiques mercredi par l’Office statistique de l’UE. Précédée par la Hongrie dont la croissance industrielle s’est élevée à 11,3%, la Roumanie a enregistré une croissance de 9,9% par rapport à la même période de l’année dernière. Pourtant, en juin 2014, la Roumanie a connu un déclin de la production industrielle de 0,7%, par rapport au mois précédent, lorsqu’elle avait réussi une avancée de 2,7%. Pour ce qui est des investissements étrangers directs, la Roumanie a connu un recul de 10,3% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon les données fournies par la Banque centrale roumaine, les investissements ont totalisé 1,2 milliards d’euros, tandis qu’en 2013, ils avaient connu une avancée de 27% par rapport à 2012. Cette situation découle du contexte économique actuel auquel s’ajoutent le prochain scrutin présidentiel, la fragilité de l’économie européenne et le conflit russo-ukrainien.



    Le candidat de la droite à la présidence roumaine



    LAlliance chrétienne libérale, formée par les partis National Libéral et Démocrate-libéral a désigné lundi Klaus Iohannis, maire de Sibiu, candidat unique au scrutin présidentiel de novembre. Klaus Iohannis a précisé qu’en cas de victoire, il se préoccupera de la prospérité des Roumains et du renforcement de l’Etat de droit. Il s’est également engagé à poursuivre les mêmes directions de politique étrangère et de sécurité, à soutenir le partenariat stratégique avec les Etats-Unis et à renforcer le rôle de la Roumanie au sein de l’OTAN. Selon les sondages, Klaus Iohannis s’annonce le principal contre candidat du premier ministre social-démocrate Victor Ponta aux élections présidentielles.



    Journées caniculaires



    Températures caniculaires allant jusqu’à 37 degrés et un rapport température — humidité dépassant le seuil des 80 unités caractérisent ces jours-ci l’été roumain. Les spécialistes ont conseillé aux personnes âgées et aux cardiaques d’éviter de sortir de la maison, surtout dans les grandes villes, là où l’asphalte et le béton ont fait monter les températures à plus de 38 degrés. Le service d’ambulance travaille avec des effectifs supplémentaires pour pouvoir répondre au nombre accru de sollicitations. Des tentes ont été installées dans les rues pour pouvoir accorder des premiers soins aux personnes souffrant de canicule. Les entreprises ont été contraintes à adapter leurs horaires de travail afin de protéger la santé des salariés, surtout dans des domaines tels les transports ou le bâtiment. En raison de la canicule, la Compagnie nationale des chemins de fer a introduit des restrictions de vitesse afin d’assurer la sécurité du trafic ferroviaire. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 13.08.2014

    13.08.2014

    Energie – Le premier ministre roumain Victor Ponta a visité la plate-forme Ocean Endeavor en Mer Noire où les compagnies Exxon Mobil et Petrom effectuent des forages d’exploration pour des gisements de gaz naturel. Les opérations se déroulent à environ 200 kilomètres au large des côtes roumaines et à une profondeur allant jusqu’à 800 mètres. Le chef de l’exécutif espère que les progrès enregistrés jusqu’ici dans la découverte de nouveaux gisements pourraient assurer l’indépendance énergétique de la Roumanie. Au cas où le gisement de gaz en Mer Noire est suffisamment important pour être exploité, son exploitation commerciale pourrait commencer vers la fin de la décennie en cours.



    Enquête — L’ex-ministre des transports, le social-démocrate Dan Sova, fait l’objet d’une enquête de la Direction nationale anti-corruption dans une affaire où il est soupçonné de complicité à des abus de fonctions. Les procureurs affirment qu’en 2007, le cabinet d’avocats où M Sova était associé avait signé des contrats illégaux avec les usines énergétiques Turceni et Rovinari. A présent Dan Sova dirige la campagne électorale du premier ministre roumain Victor Ponta pour le scrutin présidentiel prévu en novembre. La semaine dernière, un très important homme d’affaires, Dan Voiculescu, président fondateur du Parti conservateur, allié du PSD au gouvernement, a été condamné à 10 ans de prison ferme pour blanchiment d’argent.



    Investissements — En Roumanie, les investissements étrangers directs ont baissé de 10% au cours du premier semestre de l’année par rapport à la même période de l’année dernière, a annoncé aujourd’hui la Banque centrale. Pendant les six premiers mois de cette année, les investissements se sont chiffrés à 1,2 milliards d’euros. La baisse intervient alors que l’année dernière les investissements étrangers directs avaient augmenté d’environ 27% par rapport à 2012.



    Diaspora — Les travaux de l’Université d’été des Roumains du monde se poursuivent à Izvoru Muresului, dans le centre de la Roumanie. Les colloques sont ciblés sur les droits des minorités de Roumaine mais aussi sur la situation des minorités roumaines des pays voisins et des les Balkans. Aujourd’hui les discussions se concentrent sur les communautés de Bulgarie, Grèce, Hongrie, Albanie et Macédoine. Le non-respect des droits des minorités roumaines par certains Etats de l’UE et la manière dont l’Etat roumain soutient ces minorités figurent également à l’agenda des réunions d’aujourd’hui. Une centaine d’étudiants, de professeurs et de représentants de la diaspora participent jusqu’à vendredi à la 12e édition de l’Université d’été des Roumains du monde. « La Roumanie européenne et les Roumains à la frontière de l’UE et de l’OTAN » est le thème principal de cette édition.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 2 mondiale a battu aujourd’hui sur le score de 2 sets à 0 la Belge Kirsten Flipkens, dans le deuxième tour du tournoi de Cincinnati aux Etats-Unis. Dans les huitièmes de la compétition, Simona Halep rencontrera la gagnante du match Lucie Safarova (République Tchèque) et Zarina Dias (Kazakhstan). Côté messieurs, l’équipe formée par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer rencontre aujourd’hui, également dans les huitièmes les espagnols Marcel Granollers et Marc Lopez.



    Canicule — Une alerte jaune à la canicule est valable jusqu’à demain sur tout le territoire de la Roumanie. De l’avis des spécialistes, les températures devraient monter jusqu’à 35 — 37 degrés et même à 38 degrés alors que le rapport température — humidité dépassera le seuil des 80 unités. A cause de la canicule, la Compagnie nationale des chemins de fer a introduit des restrictions de vitesse valables jusqu’à demain afin d’assurer la sécurité du trafic ferroviaire.

  • 07.08.2014

    07.08.2014

    Inflation — La Banque nationale de Roumanie table sur une inflation de 2,2% pour la fin 2014 et de 3% pour la fin 2015. Les prévisions antérieures pour la fin de cette année et de l’année prochaine étaient de 3,3%. Selon le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, la Roumanie s’inscrit dans la tendance régionale où l’inflation est à la baisse. Ce processus est influencé par l’appréciation de la monnaie nationale, la baisse des prix de vente des certificats verts ainsi que par une offre importante de légumes. Parmi les facteurs qui ont marqué de manière négative l’inflation comptent la majoration en avril de l’accise sur les carburants et l’augmentation du prix du pétrole, a encore expliqué le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie.



    Défense — Le croiseur lance-missiles américain USS Vella Gulf est arrivé ce jeudi en mer Noire afin d’«assurer la sécurité et la stabilité dans la région », a fait savoir le commandement de la 6e Flotte américaine. Ces derniers mois, dans le contexte des tensions en Ukraine, plusieurs navires de guerre américains et français se sont trouvés dans la mer Noire, dotés de roquettes et d’équipements de dernière génération. A chaque fois, la réaction de la Russie n’a pas tardé, Moscou demandant le respect strict de la Convention de Montreux. Signé en 1936, le document limite le tonnage et la durée de la présence dans la zone des navires militaires qui ne proviennent pas des pays riverains de la mer Noire.



    Météo — Temps instable ce jeudi dans l’ouest, le sud-ouest, le nord et le centre de la Roumanie, ainsi que dans les montagnes, où le ciel est couvert et il pleut à verse par endroits. Sur le reste du territoire il fait beau et chaud, les températures maximales allant jusqu’à 34 degrés. 29 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 28.07.2014

    28.07.2014

    Sécurité – L’attitude expansionniste de la Russie doit être un sujet de préoccupation, en raison d’une possible propagation de phénomènes négatifs sur le territoire de la Roumanie. C’est ce qu’a déclaré lundi le directeur du Service roumain de Renseignements, George Maior, pour le quotidien Adevarul LIVE. Et d’ajouter que la région de la Mer Noire, dont la Roumanie est riveraine, deviendra, avec le temps, une faille géopolitique, au carrefour de quelques acteurs très puissants — la Russie, la Turquie et l’Ukraine. Les nouvelles tensions internationales ne s’inscrivent pas dans les limites de la guerre classique et relèvent plutôt d’une guerre d’un genre nouveau, plus complexe, avec des actions du type attaques cybernétiques qui touchera la région pendant une période de temps plus longue, a encore précise le directeur du Service roumain de renseignements.



    Mission – Des inspecteurs de Roumanie et des Etats-Unis survoleront du 28 juillet au 1er août la Russie et le Bélarus à bord d’un avion roumain AN-30 dans le cadre du Traité international « Ciel ouvert », fait savoir l’agence de presse Ria Novosti. Des spécialistes russes participeront au vol dinspection pour contrôler le respect des paramètres du vol. Signé en 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est mis en œuvre depuis 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. Il instaure un régime de libre survol des territoires des différents Etats parties au Traité. Le traité a été signé par 34 Etats dEurope et dAmérique du Nord. La Russie y a adhéré le 26 mai 2001.



    Sondage – Près de 70% des Roumains estiment que le pays se dirige dans une mauvaise direction alors que 21% affirment que la direction est bonne, selon un sondage paru lundi à Bucarest. Par ailleurs, parmi les institutions politiques, les Roumains font le plus de confiance aux municipalités, parmi les institutions exécutives à l’armée, parmi les institutions sociales ou privées, à l’Eglise et parmi les institutions internationales, à l’OTAN. 20% des Roumains font confiance à la présidence et 16% au Parlement, indique encore l’étude. Commandé par le quotidien Adevarul, le sondage a été réalisé par INSCOP, du 1er au 6 juillet.



  • Ouverture de la saison estivale sur le littoral roumain

    Ouverture de la saison estivale sur le littoral roumain

    Fêter le 1er Mai au bord de la mer est une tradition en Roumanie. C’est pourquoi les Roumains attendent toujours avec impatience les mini-vacances organisées à cette occasion. Cette année, la plupart d’entre eux bénéficient d’un week-end de fête prolongé, et les agences de tourisme en profitent aussi, surtout que les hôteliers marquent à leur tour l’ouverture de la saison estivale sur la côte roumaine de la Mer Noire.



    Comment cela se fête en 2014? Réponse avec Corina Martin, présidente de l’Association Littoral — Delta du Danube: « C’est notre mission que d’organiser cette année aussi une ouverture en force de la saison sur la côte et au Delta du Danube, surtout qu’elle se superpose sur la fête du 1er Mai. Parmi les événements préparés je mentionnerais la 7e édition du traditionnel défilé du littoral roumain qui réunit automobiles d’époque, motocyclettes, voitures tout-terrain ou encore des automobiles qui participeront au Rallye du Delta. S’y est ajouté le Char des amis Facebook, une très belle idée qui nous est venue à l’esprit l’année dernière, car nous avons plein d’amis sur ce réseau de socialisation qui ont souhaité participer au défilé. Nous avons parcouru ensemble toutes les stations du littoral roumain, où nous avons été accueillis par leurs maires, nous avons fait la fête et nous avons appris les nouveautés que chaque station a préparées pour cette année. »



    Et comme c’est principalement grâce aux étudiants que le bord de la mer est devenu l’endroit traditionnel de rencontre pour la fête du 1er Mai, les clubs ont ouvert leurs portes pour accueillir les jeunes après le coucher du soleil.



    Corina Martin nous donne des détails: « Pour le soir nous avons préparé des événements sur 4 plages, celles de Năvodari, Mamaia, Eforie et Costineşti, les endroits les plus recherchés du littoral roumain. Au menu: spectacles de laser, concerts, DJ de renom, ensembles de danse traditionnelle de la région de Dobroudja — danse grecque, aroumaine, turque et tatare. »



    Les passionnés d’automobiles auront eux aussi de quoi se régaler. Corina Martin : « Le sud du littoral a accueilli un événement consacré à l’automobile qui a réuni un millier de voitures sur la route qui relie les stations de Venus et de Saturne, alors qu’au delta du Danube c’est la première fois que des événements touristiques ont été organisés à l’occasion des mini-vacances du 1er mai. »



    Pour cette période, les hôtels ont imaginé des paquets de 2 à 4 nuitées, accessibles à toutes les bourses. Puis du 4 mai au 15 juin, c’est la période du programme « Le littoral pour tous » au cours duquel les hôtels de moins de 4 étoiles, proposent des rabais jusqu’à 11 euros la nuitée, petit déjeuner compris. Pour les cinq étoiles, les tarifs vont jusqu’à 15 euros la nuitée dans le cas des paquets fixes de six nuitées. Les opérateurs touristiques offrent cette année aussi un ticket de valeur gratuit pour les sites du département de Constanta. Le même programme « Le littoral pour tous » sera décliné en variante automnale, à compter du 1er septembre. Il existe aussi un « Littoral pour tous, tout compris », auquel participent 9 hôtels de la côte roumaine qui proposent des paquets de sept nuitées à environ 135 Euros.



    En pleine saison les tarifs sont différents, mais les opérateurs touristiques ont mis en vente différentes offres Early Booking (Réservation anticipée), dès le mois de novembre de l’année précédente. Corina Martin : « Venez passer vos vacances sur la côte roumaine puisque les offres sont imbattables et n’oubliez pas mon conseil : faites appel aux voyagistes, puisque leurs offres sont les moins chères et les plus sûres. Nous vous attendons nombreux à la mer ou dans le delta du Danube. » (trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • Sur la côte roumaine de la mer Noire

    Sur la côte roumaine de la mer Noire

    Aujourd’hui nous nous dirigeons vers l’extrémité sud-est de la Roumanie, pour rencontrer notre voisine, la mer Noire. Une mer calme, qui nous accueille avec le sable fin de ses plages et avec le soleil qui brille au-dessus d’elle la plupart du temps. C’est un endroit idéal pour les vacances d’été. Le littoral roumain ne signifie pourtant pas uniquement baignade, il offre aux visiteurs un large éventail de loisirs; vous pouvez découvrir la Dobroudja, avec ses caves, ses vignobles et ses vins, avec ses monuments historiques et ses monastères, ainsi que le Delta du Danube, qui est tout près. La littoral roumain vous propose également des séjours de remise en forme, des clubs de nuit, un delphinarium, un parc aquatique et un haras, ou vous pouvez pratiquer l’équitation, ainsi qu’un village de vacances qui fait les délices de tous.



    Le moment est donc venu de passer en revue l’offre de la saison 2014. Pour ce faire, nous avons invité au micro M. Traian Bădulescu, consultant en tourisme : « L’année 2014 a apporté plus d’investissements, plusieurs hôtels ont été remis à neuf. Cette année, le littoral propose également davantage d’offres spéciales. C’est la station s’est dotée, entre autres, d’une nouvelle falaise, plus longue que l’ancienne. En échange, le sud du littoral est toujours confronté à des problèmes d’infrastructure et c’est dommage, car il a un grand potentiel. A Venus, plusieurs trois et quatre étoiles ont été rénovés. Cette station est en train de devenir un endroit calme, idéal pour les familles ».



    Si vous n’avez jamais visité le littoral roumain, vous devez vous attendre à beaucoup d’amusement. Traian Bădulescu : « Le littoral roumain est connu pour les nombreuses opportunités qu’il offre aux touristes désireux de s’amuser, depuis les clubs de nuits de Mamaïa jusqu’à l’ambiance rustique et non-conformiste de Vama Veche, en passant par l’atmosphère vibrante de Costinesti – station de la jeunesse estudiantine. Cette ambiance tellement différente que l’on retrouve dans les différentes stations font du littoral roumain un endroit unique. Les comparaisons ne sont peut-être pas la meilleure des choses, pourtant ils sont nombreux ceux qui affirment qu’il est une sorte d’Ibiza de l’Est. En outre, une fois arrivés sur la côte roumaine, les touristes peuvent visiter le Delta du Danube, le fameux vignoble de Murfatlar, le monument d’Adamclisi, la grotte de Saint André. Beaucoup d’hôtels et d’agences de tourisme proposent de tels programmes, très recherchés notamment par les touristes étrangers. Le littoral roumain est également apprécié pour ses établissements de cure — à retrouver notamment dans le sud du littoral, à Neptun, Olimp, Jupiter et Saturn. Enfin, le littoral roumain est une très bonne destination de vacances pour les familles. De très bons hôtels sont apparus ces dernières années, disposant de clubs pour enfants et d’animation ».



    Côté cure, à Neptun se trouve un des plus grands ensembles SPA de Roumanie, offrant des thérapies balnéaires, anti-rhumatismales, anti-stress, des cures de détoxication et d’amaigrissement.



    Son manager, Lăcărmioara Moroianu, nous en parle : « Ces cures se déroulent sous l’œil attentif du médecin et des thérapeutes. Pour ce qui est des traitements balnéaires, ils utilisent notamment la boue sapropélique provenant du lac de Techirghiol. Nous proposons des bains, des enveloppements et du massage à la boue. S’y ajoutent les techniques d’hydrothérapie, les massages sous-aquatiques manuels et automatiques, les bains de plantes — y compris pour les personnes souffrant de troubles circulatoires ou de rhumatisme. Cet ensemble SPA comporte également une zone de détente, destinée notamment à ceux qui souhaitent se reposer entre deux séances de thérapie. »



    Raluca Zaharia, chargée de relations publiques d’un quatre étoiles à Eforie Nord, promet aux touristes un séjour inoubliable sur la côte roumaine de la mer Noire. La direction de l’hôtel a signé des contrats avec différentes agences de tourisme, de sorte que les autocars arrivent devant l’hôtel et les guides emmènent les touristes aux sites à visiter.



    Raluca Zaharia : « Notre hôtel est notamment destiné aux familles avec enfants et nous offrons aux touristes beaucoup de services inclus : leçons de nage pour les enfants, karaoké tous les soirs, théâtre de marionnettes. Les enfants reçoivent des diplômes délivrés par notre hôtel. Des soirées de gala sont organisées pour les parents sur la terrasse du restaurant, avec, sur scène, des groupes qui jouent live. S’y ajoutent, chaque soir, des spectacles présentés par des ensembles de musique traditionnelle provenant des différentes régions du pays ».



    Quelle somme doit-on prévoir pour l’hébergement ? Traian Bădulescu : « Côté prix aussi, nous sommes compétitifs. Je dois pourtant préciser qu’il existe, sur le littoral roumain, des hôtels pour tous les porte monnaies. Il y a, par exemple, des hôtels de deux ou trois étoiles, où un séjour d’une semaine, avec petit déjeuner inclus, coûte entre 150 et 200 euros pour une famille. Et il y a aussi des hôtels de 5 étoiles et de luxe, où une famille peut payer entre 1.000 et 2.000 euros. »



    Voilà, chers amis. C’est tout pour aujourd’hui. Nous vous attendons la semaine prochaine avec une nouvelle destination de vacances. (Trad.: Dominique)

  • La guerre du gaz naturel

    La guerre du gaz naturel

    La Fédération de Russie a imposé ce lundi à l’Ukraine le prépaiement du gaz, dans les conditions où Kiev a accumulé une dette de 4,5 milliards de dollars, pour les 15 milliards de mètres cubes de gaz importés. L’introduction du paiement à l’avance a été suivi par la suspension des livraisons de gaz pour la consommation interne de l’Ukraine. Les gazoducs transitant par l’Ukraine acheminent actuellement le seul gaz destiné aux consommateurs de l’Europe communautaire.



    Selon le correspondant à Moscou de Radio Roumanie, les déclarations ultérieures des deux parties laissent peu de chances à une solution rapide à la crise et des pourparlers à ce sujet ne devraient pas avoir lieu avant l’automne prochain. Plusieurs pays de l’UE ont fait savoir que le contexte actuel ne leur crée pas de problème, même s’il n’est pas sans influer sur les quantités de gaz. Aux termes des réglementations en vigueur, chaque pays est tenu de prévoir des réserves.



    La Roumanie est moins menacée, car elle a sa propre production de gaz. Le premier ministre Victor Ponta estime que le pays peut tenir bon six mois durant. En plus, le ministre de l’énergie, Răzvan Nicolescu, a déjà pris des mesures supplémentaires, en sollicitant aux compagnies d’extraction de reporter les éventuels travaux de révision des sondes pétrolières afin d’assurer une production maximale de gaz.



    Une des variantes censées assurer la sécurité énergétique sur le long terme est l’exploitation des ressources gazières de la mer Noire. Lundi dernier, lors d’un entretien avec le vice-président de la compagnie ExxonMobil, le chef du cabinet de Bucarest a souligné la nécessité d’accélérer le programme de forage dans le plateau continental de la mer Noire.



    En ce qui la concerne, l’UE ne prend pas au tragique l’échec des récentes négociations trilatérales au sujet du gaz russe. Elle espère toujours dans la stabilité du transit du gaz, en dépit des plaintes déposées par le géant gazier russe Gazprom et la compagnie ukrainienne Naftogaz auprès de la Cour d’arbitrage de Stockholm. Dans une déclaration ce lundi à Bruxelles, le commissaire européen à l’énergie, Günther Oettinger, rappelait que l’UE avait proposé un plan pour régler le conflit gazier russo-ukrainien, par le remboursement d’ici la fin de l’année de la dette de Kiev.



    Les analystes politiques de Bucarest estiment que l’action de Gazprom relève du chantage et de la rétorsion. Et ce parce que ladite compagnie prétend que ce n’est pas le prix démesurément grand exigé par Moscou, mais les dettes de Kiev qui se trouve à l’origine du différend opposant les deux parties. Les mêmes analystes trouvent que cet épisode aux graves conséquences économiques est à placer dans le contexte du conflit plus ample entre les deux pays et même de la confrontation entre l’Est et l’Ouest. (trad. Mariana Tudose)

  • 30.01.2014 (mise à jour)

    30.01.2014 (mise à jour)

    Intempéries – Les alertes météorologiques de blizzard instituées sur la moitié sud et sud-est du pays ont expiré ce jeudi. Désormais c’est le gel qui s’installe à travers la Roumanie. Les températures chuteront aujourd’hui et demain jusqu’à moins 15 et même moins 18°. L’état d’alerte sera maintenu sur sept départements du sud-est du pays. Les autorités ont y ont envoyé des forces supplémentaires, militaires et civiles, afin d’aider à résoudre les ennuis provoqués par les intempéries. Selon l’Inspection des situations d’urgence, plusieurs centaines de localités sont toujours touchées par les chutes massives de neige et le vent font. Deux autoroutes et plus de 30 secteurs de route nationale dans le sud et le sud-est du pays sont toujours fermés. La vitesse des trains est limitée sur 15 lignes ferroviaires, alors que 234 trains ont été annulés et d’autres prennent des retards. Les écoles sont fermées aujourd’hui aussi à Bucarest et dans 14 départements du sud-est du pays. Par ailleurs, les ports à la mer Noire ont été rouverts.



    Coopération – La Roumanie est prête à coopérer avec tous les acteurs intéressés par le développement de la région de la mer Noire, a déclaré jeudi à Bucarest le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, lors d’une conférence sur la mise à profit du potentiel économique de la mer Noire. De l’avis du ministre roumain, la Roumanie soutient le dialogue consolidé entre les pays riverains et les pays européens, mais aussi une relation pragmatique, de partenariat, entre l’UE et l’Organisation de coopération économique à la mer Noire — l’OCEMN. Jusqu’en 2016, Bucarest se propose d’être très actif dans son prochain rôle de coordinateur du groupe de travail de l’OCEMN pour la protection de l’environnement, a également déclaré le chef de la diplomatie roumaine. La commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki, participe également à cette conférence organisée par le ministère roumain des Affaires étrangères et par la Commission européenne. La conférence réunit responsables des domaines public et privé de tous les Etats riverains de la mer Noire, respectivement : Bulgarie, Fédération russe, Turquie, République de Moldova, Ukraine, Géorgie et Roumanie.



    Armée – Le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Philip M. Breedlove a déclaré jeudi à Bucarest qu’il était impressionné par la contribution de la Roumanie à toutes les mission de l’OTAN et par le fait que Bucarest est désormais une composante du système de défense antimissile. Durant sa réunion avec le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, le responsable américain a également mentionné la contribution roumaine aux missions de police aérienne au dessus des Pays baltes, aux exercices Act Defense en Turquie et Ocean Field en Mer Méditerranée. Le général Breedlove s’est également entretenu jeudi soir avec le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, les deux homes évoquant les principaux dossiers à l’agenda de l’OTAN, à l’horizon du sommet de l’Alliance, prévu pour septembre 2014.



    Entretiens – Le président roumain Traian Basescu s’est entretenu jeudi avec John Sawers, le chef du service de renseignements extérieur du Royaume-Uni. Les pourparlers ont été dominés par la coopération entre les institutions de sécurité roumaines et britanniques dans la lutte contre le terrorisme. John Sawers s’est félicité de l’excellente collaboration entre les structures de sécurité de Roumanie et le MI6. Selon lui, le partenariat du Royaume-Uni avec les services de renseignement de Roumanie figure parmi les meilleurs. Et d’ajouter que la Roumanie est reconnue comme un important allié de l’OTAN, peut-on lire dans un communiqué de l’Administration présidentielle.



    Corruption – L’ex-ministre roumain des transports, Relu Fenechiu a été définitivement condamné jeudi, par la Haute Cour de cassation et de justice, à cinq ans de prison ferme, dans une affaire de corruption. Relu Fenechiu, actuellement député libéral, a été accusé par le Parquet anticorruption (DNA) d’avoir vendu, de 2002 à 2005, des transformateurs électriques et des interrupteurs usés au prix de produits neufs à une compagnie d’Etat, Electrica Moldova. Le préjudice total est estimé à environ 1,6 millions d’euros. Quatre autre personnes, dont le frère de Relu Fenechiu, avaient été condamnées dans ce dossier à des peines de prison allant de cinq à sept ans.



    Justice – L’homme d’affaires roumain, Gruia Stoica, patron de la compagnie de fret ferroviaire GFR, a été placé jeudi en détention provisoire pour une période de 29 jours. Il est accusé de corruption liée à un appel d’offres organisé par le Complexe énergétique Oltenia. Stoica aurait offert 3 millions d’euros pour obtenir des informations confidentielles qui lui permettent de remporter un contrat de transport avec l’Etat, d’un montant de plus de 100 millions d’euros, au détriment de la société publique de fret ferroviaire, CFR Marfa, concurrente de sa compagnie.



    Code pénal — Le président roumain, Traian Basescu a demandé au premier ministre, Victor Ponta, que son cabinet adopte une ordonnance d’urgence pour modifier le nouveau Code pénal qui devrait entrer en vigueur le 1er février prochain. Il a précisé que certaines dispositions du Code, telle le recours aux techniques d’écoute seulement après la notification des personnes concernées, risqueraient d’engendrer des dysfonctionnements du système judiciaire. Victor Ponta a affirmé, en réplique, que la loi en question avait été promulguée par Traian Basescu, tout en précisant que le ministre de la justice allait soumettre au gouvernement des propositions de modification du texte. La modification du Code pénal et de celui de procédure pénale avait été sollicitée aussi par le Parquet National anti-corruption et le Conseil suprême de la magistrature.




    Démographie — La Roumanie comptera parmi les pays avec le taux de vieillissement de la population le plus élevé de toute l’UE, a déclaré jeudi à Bucarest, la ministre roumaine de l’emploi Mariana Câmpeanu, dans le cadre d’une conférence consacrée à la réforme des retraites. Le vieillissement de la population est provoqué tant par le faible taux de natalité et par la mortalité infantile que par la migration de la main d’œuvre, notamment des jeunes. Cette tendance provoquera la croissance des dépenses avec les retraites, alors que le système public ne pourra être soutenu que par une progression de la productivité du travail, a explique Mariana Câmpeanu. Elle a avoué que le montant des retraites était très bas et souligné que la majoration de l’âge de la retraite était une des solutions à ce problème est.



    Financement – Le complexe énergétique Oltenia et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) ont signé ce jeudi un accord de financement visant la modernisation de la centrale thermique de Turceni, dans le sud de la Roumanie. Le crédit s’élève à près de 200 millions d’euros et la mise en œuvre de l’investissement s’étalera sur 4 ans. Le directeur général du site, Laurentiu Ciurel, a précisé que ces six dernières années le complexe Oltenia avait investi 540 millions d’euros pour se mettre aux normes de l’UE. Le directeur de la BERD pour la Roumanie, James Hyslop, a affirmé que, grâce à cet investissement, la centrale thermique de Turceni deviendrait une des plus modernes d’Europe du sud-est.

  • 30.01.2014

    30.01.2014

    Intempéries – Les alertes météorologiques de blizzard instituées sur la moitié sud et sud-est du pays ont expiré aujourd’hui. Désormais c’est le gel qui s’installe à travers la Roumanie. Les températures chuteront aujourd’hui et demain jusqu’à moins 15 et même moins 18°. L’état d’alerte sera maintenu sur sept départements du sud-est du pays. Les autorités ont y ont envoyé des forces supplémentaires, militaires et civiles, afin d’aider à résoudre les ennuis provoqués par les intempéries. Selon l’Inspection des situations d’urgence, plusieurs centaines de localités sont toujours touchées par les chutes massives de neige et le vent font. Deux autoroutes et plus de 30 secteurs de route nationale dans le sud et le sud-est du pays sont toujours fermés. La vitesse des trains est limitée sur 15 lignes ferroviaires, alors que 234 trains ont été annulés et d’autres prennent des retards. Les écoles sont fermées aujourd’hui aussi à Bucarest et dans 14 départements du sud-est du pays. Par ailleurs, les ports à la mer Noire ont été rouverts.



    Coopération – La Roumanie est prête à coopérer avec tous les acteurs intéressés par le développement de la région de la mer Noire, a déclaré aujourd’hui à Bucarest le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, lors d’une conférence sur la mise à profit du potentiel économique de la mer Noire. De l’avis du ministre roumain, la Roumanie soutient le dialogue consolidé entre les pays riverains et les pays européens, mais aussi une relation pragmatique, de partenariat, entre l’UE et l’Organisation de coopération économique à la mer Noire — l’OCEMN. Jusqu’en 2016, Bucarest se propose d’être très actif dans son prochain rôle de coordinateur du groupe de travail de l’OCEMN pour la protection de l’environnement, a également déclaré le chef de la diplomatie roumaine. La commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki, participe également à cette conférence organisée par le ministère roumain des Affaires étrangères et par la Commission européenne. La conférence réunit responsables des domaines public et privé de tous les Etats riverains de la mer Noire, respectivement : Bulgarie, Fédération russe, Turquie, République de Moldova, Ukraine, Géorgie et Roumanie.



    Démographie — La Roumanie comptera parmi les pays avec le taux de vieillissement de la population le plus élevé de toute l’UE, a déclaré jeudi à Bucarest, la ministre roumaine de l’emploi Mariana Câmpeanu, dans le cadre d’une conférence consacrée à la réforme des retraites. Le vieillissement de la population est provoqué tant par le faible taux de natalité et par la mortalité infantile que par la migration de la main d’œuvre, notamment des jeunes. Cette tendance provoquera la croissance des dépenses avec les retraites, alors que le système public ne pourra être soutenu que par une progression de la productivité du travail, a explique Mariana Câmpeanu. Elle a avoué que le montant des retraites était très bas et souligné que la majoration de l’âge de la retraite était une des solutions à ce problème est.



    Renseignements — Le président roumain Traian Basescu reçoit aujourd’hui John Sawers, le chef du service de renseignements extérieur du Royaume-Uni — MI 6. Sawers, 59 ans, occupe cette fonction depuis novembre 2009. Avant de diriger les renseignements britanniques, Sawers a été pendant deux ans ambassadeur de Grande Bretagne à l’ONU. Entre 2003 et 2007, il a été directeur politique du Foreign Office, et ambassadeur en Egypte entre 2001 et 2003.



    Armée – Le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Philip M. Breedlove a déclaré aujourd’hui à Bucarest qu’il était impressionné par la contribution de la Roumanie à toutes les mission de l’OTAN et par le fait que Bucarest est désormais une composante du système de défense antimissile. Durant sa réunion avec le ministre roumain de la défense, Mircea Dusa, le responsable américain a également mentionné la contribution roumaine aux missions de police aérienne au dessus des Pays baltes, aux exercices Act Defense en Turquie et Ocean Field en Mer Méditerranée. Aux dires du ministre Mircea Dusa, les pourparlers ont visé les objectifs de l’OTAN après 2014, la participation de la Roumanie à la prochaine mission Resolute Support en Afghanistan, les projets Smart Defence, dont la Roumanie fait partie, ainsi que le programme de mise en œuvre de l’initiative Connected Forces.



    Corruption — L’ex-ministre roumain des transports, Relu Fenechiu ainsi que d’autres inculpés dans une affaire de corruption reçoivent aujourd’hui le verdict définitif de la Cour suprême de cassation et de justice. M Fenechiu a été déjà condamné en première instance à cinq ans de prison ferme. L’actuel député libéral Relu Fenechiu a été accusé d’avoir vendu pendant quatre ans des transformateurs électriques et des interrupteurs usés au prix de produits neufs à une compagnie d’Etat. Le préjudice total est estimé à environ 1,6 millions d’euros.



    Football — La sélection nationale de football en salle de Roumanie rencontrera aujourd’hui la sélection de l’Ukraine le à l’EURO de futsal accueilli par la Belgique. Les Roumains avaient vaincu mardi sur 6 buts à 1 la Belgique, lors du premier match du groupe. C’est le troisième tournoi final d’un Championnat européen auquel participe aussi la Roumanie.

  • 29.01.2013

    29.01.2013

    Intempéries — Les autorités roumaines ont placé mercredi en état d’alerte sept départements du sud-est de la Roumanie en raison d’une vigilance rouge aux tempêtes de neige et au vent très fort. Près de 200 trains ont été supprimés, et par endroits le trafic est soumis à des restrictions. Les ports à la mer Noire ont été fermés pour cause de vent fort, alors que la navigation a été suspendue sur les canaux Danube — Mer Noire et à la barre de Sulina. Deux des trois autoroutes et plusieurs routes nationales et départementales sont fermées ou partiellement bloquées. Dans l’enseignement secondaire, les classes sont suspendues pour la 3e journée de suite, dans la capitale et les départements du sud et du sud-est du pays. Le temps reste couvert et il fait très froid dans tout le territoire, surtout dans l’est, le sud et le centre du pays. Des chutes abondantes de neige sont signalées, ainsi que des rafales de vent, jusqu’à 50-60 km/h. Les minimas iront de moins 16 à 2 degrés et les maximas de moins 14 à 5 degrés.



    Crise – Le premier président de lUkraine indépendante, Léonid Kravtchouk, a souligné devant le Parlement de Kiev, mercredi, que le pays se trouve “au bord de la guerre civile”. Pendant ce temps, à Moscou, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a déclaré que la Russie attendait un nouveau gouvernement à Kiev pour mettre en place les accords parachevés en décembre sur un crédit financier accordé à l’Ukraine et une diminution du prix des gaz naturels. Mardi, le cabinet de Mykola Azarov a démissionné sous la pression des manifestations pro-européennes. A Bucarest, le ministère roumain des Affaires étrangères a déclaré suivre attentivement l’évolution de la situation en Ukraine ainsi que celle des membres de la communauté roumaine, concentrée dans la partie ouest du pays, et qui compte un demi-million de personnes.



    Stratégie — Le Ministère roumain des Affaires Etrangères et la Commission Européenne organisent jeudi, à Bucarest, une conférence sur l’utilisation du potentiel de développement de la Mer Noire. Y participent entre autres, la commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la pêche, Maria Damanaki et le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean. La conférence réunit des représentants du domaine public et privé de tous les pays riverains de la Mer Noire, à savoir la Bulgarie, la Fédération Russe, la Turquie, la République de Moldova, l’Ukraine, la Géorgie et la Roumanie. Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères, la conférence se donne pour but d’encourager la mise en place de nouveaux projets transfrontaliers dans des domaines tels la conservation du milieu marin, la pêche durable, l’aquaculture, l’encouragement de l’économie à travers des projets transfrontaliers dans la région de la Mer Noire.



    Taxe — Il serait bien possible de reporter de trois mois l’introduction d’une accise de sept centimes d’euros sur le carburant, mais uniquement sur le diesel. C’est ce qu’a affirmé mercredi le premier ministre roumain, Victor Ponta. Et lui d’ajouter qu’il serait très important pour le gouvernement de maintenir ses objectifs de croissance économique et les réformes structurelles assumées lors des discussions avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale. Le report de trois mois de l’introduction de l’accise serait possible seulement si l’économie le permet, a-t-il encore dit.

  • Le livre de la Mer Noire

    Le livre de la Mer Noire

    Les professeurs de lenseignement primaire et secondaire disposent désormais dun nouvel instrument pédagogique pour former des générations respectueuses de lenvironnement. Il sagit du «Livre de la Mer Noire», soit un paquet doutils didactiques variés, conçus par la branche roumaine de lorganisation écologiste connue sous le nom de Fonds Mondial pour la Nature, (World Wildlife Fund).



    Les élèves pourront ainsi apprendre bien des choses sur les trésors cachés aux tréfonds de la mer, sur les espèces végétales et animales quelle abrite, sur la navigation, le commerce, la pêche, la pollution et bien sûr la protection des eaux. Grâce à ces matériels, ils découvrent quune des espèces descargots quils peuvent observer sur la plage y a été amenée du Japon dans les années 50 et puis que les lueurs que lon entrevoit la nuit sur les crêtes des vagues sont des méduses Mnemiopsis leidyi, apportées dans les 70 par leau de lest des bateaux.



    Détails avec Cătălina Murariu, manager de projet au sein de la branche roumaine du World Wildlife Fund: « En fait, cest plus quun livre. Cest un paquet éducationnel consacré à la connaissance et à la protection de la Mer noire. Concrètement, il sagit dune boîte en carton appelée Black Sea Box. Cette boîte recèle le manuel du professeur, une carte de la Mer Noire, une affiche très intéressante avec les espèces qui peuplent ces eaux et un paquet de cartes de jeu illustrant ces espèces marines. A cela sajoutent un CD comportant la version numérique du manuel. Ces matériels sont également à retrouver sur le site www.carteamariinegre.ro, accessible à tout enseignant qui veut sen servir pendant les classes. Le manuel du professeur est structuré en cinq chapitres qui couvrent la géographie, lhistorique de la formation et la biologie de la Mar Noire, ainsi que des aspects écologiques, dont des solutions pour la protection de ce milieu naturel. Chacun de ces chapitres comprend un volet théorique et une série de méthodes interactives censées rendre plus attractives les classes consacrées à la Mer Noire ».



    Chaque chapitre du ‘Livre de la Mer Noire propose aussi des activités variées, allant du dessin et de lorigami, jusquà la construction dun aquarium, dun vaisseau en miniature renfermé dans une bouteille en verre, voire même dune boussole ou de jumelles. Les élèves sont également invités à apprendre en se divertissant par le biais de différents jeux permettant de reconstituer par exemple la chaîne trophique de la Mer Noire. En plus, 150 enseignants du pays participeront à des stages de formation organisés dans la capitale et dans les villes de Cluj, Constanţa, Craiova, Iaşi et Timişoara. Le projet intitulé « Le livre de la Mer Noire », se déroule dans tous les pays riverains de la Mer Noire sur linitiative du WWF Turquie. En Roumanie, il est mis en place conjointement par la branche locale du Fonds Mondial pour la Nature et lorganisation Mare Nostrum de Constanţa. (trad. Mariana Tudose)

  • La cité de Enisala

    La cité de Enisala

    Dans le nord de la Dobroudja, à proximité du lac Razim, aussi près du delta du Danube que de son embouchure dans la mer Noire à Gura Portiţei, le voyageur trouvera, près de la localité d’Enisala, la cité homonyme. Son appellation provient d’une ancienne combinaison de mots turcs – Yeni-Sale — qui signifie « Nouveau village ». Il existait même une agglomération de ce nom. La forteresse médiévale d’Enisala est placée au sommet d’une colline ; de là, le panorama que l’on peut voir s’étend jusqu’à la mer. C’était, d’ailleurs, le but de sa construction. Mais qui l’a bâtie ?



    Aurel Stănică, archéologue à l’Institut de recherches éco-muséales de Tulcea, nous le dira : « Qui a construit la cité ? C’est une question à laquelle les chercheurs ont essayé de répondre au cours des âges. Suite aux fouilles archéologiques, et après avoir consulté les sources historiques, on peut affirmer que la cité d’Enisala a été érigée durant la deuxième moitié du XIVe par une autorité qui visait à contrôler la navigation sur la zone nord, vers le lac Razim. Le débouché de ce lac sur la mer et sa connexion au Danube par deux canaux ont été les raisons de la construction de la forteresse. Qui l’a érigée, qui avait les moyens de le faire ? Ces thèmes continuent de susciter des interrogations. En se penchant sur le contexte du XIVe et même du XIIIe s, on constate que tout le commerce en mer Noire était contrôlé par les marchands génois, qui détenaient également le monopole commercial sur les zones adjacentes. Ils avaient aussi les moyens de construire une fortification aux dimensions de celle d’Enisala, comportant des éléments d’architecture orientale et occidentale. »



    Les bâtisseurs présumés de la cité d’Enisala pourraient donc être les Génois. Il semble qu’aux XVe et XVIe s, la zone était placée au carrefour de plusieurs routes commerciales importantes. Les découvertes archéologiques faites à l’intérieur de la forteresse, mais aussi dans les localités avoisinantes, l’attestent, par les pots en céramique de Nicée et de Faenza, par exemple. Quant à la cité, elle a été habitée. L’archéologue Aurel Stănică : «La cité n’est pas très grande, mais elle pouvait accueillir 200-300 soldats à l’intérieur, soit une garnison assez puissante.C’est une enceinte en forme de trapèze, avec une superficie de 3000 m² environ. Par rapport à des forteresses plus anciennes, datant de la période romaine, cette cité est petite. Pourtant, cette superficie fortifiée servait bien les buts pour lesquels elle avait été construite. En plus, elle est située sur une colline calcaire assez haute, à l’instar d’un nid de vautours. De là, ses occupants pouvaient observer les embarcations qui entraient de la mer Noire, par Gura Portiţei, dans le lac Razim. A proximité de la cité, il y avait même une communauté rurale assez importante. Des recherches récentes, faites en avril-mai derniers, ont révélé l’existence d’un village moyenâgeux à population assez cosmopolite, qui combinait la population chrétienne avec une population qui avait un rite funéraire assez différent du rite chrétien. Cela montre que les Tartares qui contrôlaient à l’époque la zone nord de la Dobroudja ont effectivement habité dans l’agglomération rurale au pied de la cité d’Enisala. »



    Vers l’an 1386, sous le règne de Mircea le Vieux, le nord de la Dobroudja — la forteresse d’Enisala comprise — allait être intégré dans cette principauté. Qu’est-ce qui s’est passé après ? Réponse avec Aurel Stănică : « Mircea le Vieux refait Enisala ainsi que la cité d’Isaccea, points clé pour le contrôle de la navigation et du commerce sur l’eau dans le nord de la Dobroudja. Vers 1419-1420, la région est conquise par les Ottomans, mais il semble qu’Enisala n’ait pas été intégrée au système administratif ottoman tout de suite. Cela allait arriver beaucoup plus tard, vers la fin du XVe, en 1484, lorsque les cités de Chilia et de Cetatea Albă sont également conquises. La forteresse d’Enisala est alors intégrée à la province ottomane de Dobroudja, avec Babadag pour capitale. Au début du XVIIe, la cité est abandonnée. Elle figure dans les notes des voyageurs étrangers qui avaient parcouru la zone, comme servant de refuge temporaire pour des bergers. Les premières fouilles archéologiques sur ce site commencent en 1939, et se poursuivent avec des interruptions dans les années ’60 et ’70. En 1991, un projet de recherche et de restauration a été mis sur pied, qui s’est poursuivi jusqu’en 1997. »



    Bien que pas entièrement restaurée, la cité a été admirée l’année dernière par plus de 16.000 touristes, ce qui la classe comme l’attraction historique confiée à l’Institut de recherches éco-muséales de Tulcea la plus visitée. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 08.07.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.07.2013

    ADEVARUL constate que la hausse des prix et des tarifs a mis à mal la majoration des salaires dans une vingtaine de secteurs économiques, sans pour autant, affecter les fonctionnaires ni les personnels des compagnies à capital majoritaire d’Etat. Le journal examine de près les données et les conclusions fournies par l’Institut national de la statistique et lance sa propre conclusion tranchante : « Avec des revenus de plus en plus bas et des salaires qui n’arrivent pas à « surmonter » la hausse des prix, les Roumains ne profitent pas de la croissance économique rapportée dans les statistiques officielles. C’est pourquoi l’impression générale est que les rapports sur les performances macroéconomiques sont fausses ».



    La crise est d’ailleurs tellement dure, raconte ADEVARUL, que « les Roms du comté de Dolj (dans le sud de la Roumanie) vendent leurs écus d’or » pour pouvoir couvrir leurs dépenses quotidiennes. Après la Révolution de 1989, les habitants du quartier Fata Luncii de la ville de Craiova, chef-lieu du comté en question, se sont construit des maisons imposantes, à 10 pièces et plus, qu’ils ont du mal à entretenir actuellement. Et pour cause ! Sans revenus stables, pratiquant des métiers obsolètes, les Roms de Fata Luncii se voient aujourd’hui obliger à vendre l’or hérité de leurs parents afin de pouvoir vivre, racontent-ils au journal ADEVARUL. L’un d’entre eux déclare même qu’il pense s’établir avec sa famille en Italie où la mendicité rapporte au niveau de 100 euros par jour, alors qu’en Roumanie ils sont discriminés et ne trouvent pas d’emploi.



    JURNALUL.RO se penche lui aussi sur les salaires des fonctionnaires et avertit : une nouvelle loi, en préparation pour l’année prochaine, introduira dans le secteur public le salaire en fonction de la performance individuelle. En fait, chaque catégorie de fonctionnaires recevra une somme fixe à laquelle s’ajoutera une somme qui va varier en fonction des performances professionnelles de chaque employé. Une petite révolution pour les près d’un million deux cent mille salariés du secteur public roumain.



    ROMANIA LIBERA a choisi de mettre en Une les scandales (de fraude) qui ont secoué l’édition 2013 du Bac national. Dans son analyse, le journal croit déceler une tendance au retour à un examen plus facile, comme c’était le cas dans un passé pas tellement éloigné. Une tendance que ROMANIA LIBERA explique par la peur des universités, notamment privées, de voir le nombre d’étudiants diminuer sévèrement, ce qui entraînerait des pertes financières sur mesure.



    Enfin, le même journal consacre aussi un article à « la Mer Noire, la nouvelle route du désespoir des réfugiés syriens » ; une vingtaine de personnes de Syrie et deux passeurs turcs voyageant à bord d’un voilier sans pavillon qui a été intercepté par les gardes-côtes roumains à seulement quelques miles marins du littoral, voulaient rejoindre l’Europe par la Roumanie.