Tag: mesures

  • 29.06.2020 (mise à jour)

    29.06.2020 (mise à jour)

    Covid-19 – En Roumanie, les dernières données officielles indiquent plus de 26.500 malades de COVID 19. Jusqu’à présent, les cas d’infection les plus nombreux ont été enregistrés dans le département de Suceava (nord-est) et dans la capitale, Bucarest. Sur le total des personnes infectées, plus de 18.900 ont guéri et ont pu quitter l’hôpital. Le bilan tragique est de 1634 décès. Le premier ministre libéral Ludovic Orban a attiré l’attention sur le fait que la campagne d’information en déroulement avait pour but de convaincre la population de respecter les mesures barrières contre la pandémie. Il a aussi demandé aux institutions habilitées de vérifier sur le terrain la mise en œuvre de ces mesures. Les chercheurs roumains considèrent peu probable une réinfection des personnes guéries. Ils sont arrivés à cette conclusion après avoir étudié la souche du coronavirus SARS-CoV-2 active en Roumanie et qui serait, selon eux, originaire de la ville de Wuhan, en Chine. Sa propagation en Roumanie s’est faite, le plus probablement, par transmission intracommunautaire.

    Allègement – Vu que le nombre des contaminations est toujours à la hausse en Roumanie, le Groupe de support technique et scientifique a décidé de reporter les nouvelles mesures d’allègement qui auraient dû entrer en vigueur au 1er juillet. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Nelu Tataru. Et pour cause, ces deux dernières semaines, le nombre des cas nécessitant des soins intensifs a augmenté, tout comme le nombre des décès, a expliqué le ministre. Il a de nouveau demandé à la population de respecter les gestes barrières, les normes d’hygiène et la distanciation physique. Les autorités roumaines envisagent même de limiter la circulation dans les localités ou de nouveaux foyers de coronavirus sont dépistés, a encore précisé M Tataru.

    Parlement – Le Parlement bicaméral de Bucarest a entamé la dernière semaine de sa session ordinaire. Toutefois la Chambre des députés se réunira en session extraordinaire du 1er au 15 juillet. Plusieurs projets de loi figurent à l’agenda des élus, ainsi que la désignation de plusieurs membres d’institutions publiques importantes. La direction de la Chambre des députés doit voter le projet de loi d’habilitation qui autorise le gouvernement à légiférer par ordonnance, pendant les vacances parlementaires. Le document a été rejeté au Sénat, où la majorité sociale-démocrate a expliqué que l’Exécutif ne pouvait être habilité ainsi, vu qu’il n’avait pris aucune mesure suite aux motions adoptées contre plusieurs de ses membres. Les élus devraient se pencher aussi sur le projet de loi relatif à l’organisation d’élections locales le 27 septembre prochain, texte déjà adopté par le gouvernement. Par ailleurs, le Parti social-démocrate (PSD, en opposition) souhaite que le gouvernement propose un projet de loi qui réglemente la mise en quarantaine et en confinement ainsi que l’hospitalisation d’une personne. D’autres projets encore portent sur le congé de parental et l’allocation familiale, sans oublier les modifications de la Loi de l’énergie électrique et du gaz naturel.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures
    il fera toujours chaud en Roumanie, on approchera la canicule même dans le sud
    et le sud-est du pays. Par contre dans le nord, les maxima ne dépasseront pas
    les 25 degrés. On attend de la pluie à verse sur le nord, le centre et l’est
    ainsi qu’en montagne. A Bucarest les températures grimperont jusqu’à 35
    degrés.

  • Le weekend le plus animé sur la côte roumaine à la Mer Noire

    Le weekend le plus animé sur la côte roumaine à la Mer Noire

    Le coronavirus est toujours présent, mais, une fois le déconfinement produit, la vie commence à reprendre son rythme normal, constatent les spécialistes. Et puisque l’été s’est définitivement installé en Roumanie et qu’il fait beau et chaud, des dizaines de milliers de Roumains ont pris d’assaut, en fin de semaine, la côte roumaine à la Mer Noire. Une fois sur place, ils ont profité du soleil et des baignades, en ignorant les mesures de distanciation sociale toujours en place. En fait, le weekend qui vient de passer a été le plus animé depuis le début de l’été et les plages ont été bondées de touristes. Même situation au pays du Maramures ou dans la Vallée de la Prahova, deux régions vers lesquelles les vacanciers se sont rués au bout de plusieurs semaines de pluies torrentielles.

    Les autorités se disent donc très inquiètes du non-respect des mesures-barrières contre le virus et craignent une hausse significative des cas d’infection. Dans une intervention sur une chaîne de télévision privée, dimanche soir, le ministre de la Santé a précisé que le bilan actuel faisait état d’un taux d’infection de 4% et d’un degré accentué de contamination communautaire. Du coup, le responsable roumain a appelé les Roumains, une fois de plus, à respecter les gestes barrières : le port du masque, la distanciation sociale et le nettoyage des mains. « Notre système sanitaire est prêt à faire face, mais on ne doit pas lui mettre trop de pression. Les cas graves se multiplient et les plus touchées sont les catégories à risque. Mais bon, j’ai vu aussi de nombreux jeunes infectés », a précisé Nelu Tataru. Si de nouveaux clusters apparaissent, les autorités comptent limiter la circulation des personnes dans ces régions-là. « On doit faire une analogie et voir ce que le tourisme sur le littoral et dans les stations de la Vallée de la Prahova suppose. Imaginez qu’il y des touristes de la Roumanie entière qui prennent d’assaut ces deux régions avant de regagner leurs différentes communautés locales, où les restrictions ne sont pas forcément respectées. », s’est inquiété le ministre de la Santé.

    Interrogé sur le risque de mettre en place la quatorzaine dans certaines destinations roumaines de vacances, Nelu Tataru a expliqué qu’on n’était pas encore là, mais que les agents économiques devraient obligatoirement respecter les restrictions. Le ministre de la Santé a invoqué le plan des autorités d’élaborer un projet de loi qui autorise la mise en place de la quatorzaine et du confinement pendant toute la période de l’état d’alerte.Le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a pour sa part, réclamé un renforcement des contrôles dans les trains afin d’obliger les voyageurs à respecter les mesures de protection et d’hygiène. (trad. Ioana Stancescu)

  • Les cas de contamination à la hausse

    Les cas de contamination à la hausse

    Cela fait déjà une semaine que la Roumanie se confronte à une recrudescence des cas de contamination au coronavirus dont le nombre a dépassé déjà les 23000. Chaque jour, de nouveaux décès alourdissent le bilan total de quelque 1500 morts. Sur l’ensemble des personnes déclarées positives, deux tiers ont été déclarées guéries. Inquiet par la situation actuelle, le chef de l’Etat a appelé à nouveau la population à respecter les mesures de sécurité sanitaire. Klaus Iohannis: Mes chers compatriotes, protégez-vous du virus ! On a gardé en place des mesures simples, de bon sens et très importantes. Portez un masque pour vous protéger vous-mêmes et protéger les autres. Préservez la distance là où c’est possible et lavez bien vos mains!.

    Par ailleurs, le président roumain a précisé qu’une remise en place des restrictions n’est pas souhaitable, puisque l’économie a besoin de redémarrer. Les mesures adoptées par le gouvernement pendant la période pandémique ont été bonnes et justes et l’état d’urgence fut décrété à temps. En revanche, le ministre de la Santé, Nelu Tataru, a déclaré sur Radio Roumanie qu’on ne saurait nous déclaré surpris par cette hausse du nombre de cas de contamination, puisqu’elle intervient juste après le relâchement des restrictions. Nelu Tataru:Durant ces trois périodes d’assouplissement des mesures, on s’attendait à une croissance progressive et non pas exponentielle des cas. Eh bien, c’est exactement ce qui se passe puisqu’on a aussi ces ordres ministériels censés mettre en place des normes pour le bon déroulement des activités. Tant qu’on respecte ces normes, l’évolution demeure favorable, malgré la légère croissance des cas de contamination. Du coup, on peut envisager une nouvelle période de relâchement à partir du 1 juillet.

    De l’avis des épidémiologistes, cette évolution positive est normale vue qu’elle succède à une période d’assouplissement et on s’attend à ce que la Roumanie s’inscrive à nouveau sur une pente descendante à partir du mois de juillet. Les spécialistes prévoient qu’à force de s’immuniser contre le coronavirus, la population sera moins impactée en cas d’une deuxième vague pandémique, à partir de cet automne. Selon les experts, ce ne sont pas les mesures de relâchement qui ont entraîné la hausse du nombre de cas de contamination, mais le non-respect des mesures restées en place. Le docteur Adriana Pistol, à la tête de la Commission de gestion clinique et épidémiologique de l’épidémie :« On tire la sonnette d’alarme afin de rappeler aux gens qu’ils doivent s’avérer responsables envers eux-mêmes et envers les autres. A partir où les responsables politiques ont décidé du relâchement des mesures, la responsabilité fut transférée à la population. Du coup, c’est à chacun d’entre nous de contribuer de manière à ce que le phénomène pandémique reste sous contrôle ».

    Disons aussi que les experts doutent qu’un vaccin contre le coronavirus soit obtenu d’ici la fin de l’année, vue le nombre de tests qu’il devrait subir avant d’être lancé sur le marché. (trad. Ioana Stancescu)

  • La prolongation de l’état d’alerte

    La prolongation de l’état d’alerte

    Au bout de deux mois d’état d’urgence et d’un mois d’état d’alerte, le gouvernement de Bucarest a décidé de prolonger de 30 jours une bonne partie des restrictions, tandis que d’autres seront supprimées à partir de ce mercredi. Concrètement, à la différence d’autres citoyens européens, les Roumains doivent attendre encore un mois avant de reprendre leur vie d’avant la pandémie.

    Le secrétaire d’Etat au Ministère des Affaires Intérieures, Raed Arafat, passe en revue les raisons qui ont poussé les responsables de Bucarest à prendre cette décision. « Malgré la courbe descendante de la pandémie en Roumanie, il existe des signaux que la situation risque de se détériorer à tout moment et que de nouveaux foyers peuvent apparaitre si les mesures-barrages ne restent pas en place. Et je pense au port obligatoire du masque dans les transports en commun et dans les espaces clos, à la distanciation sociale ou au tri médical à l’entrée des espaces clos. »

    Autrement dit, les Roumains doivent continuer à porter un masque, à se laver fréquemment les mains et à garder les distances. N’empêche, les salles de gym rouvriront leurs portes, tout comme les grands centres commerciaux. En revanche, les aires de jeux et les salles de ciné restent fermées. Les offices religieux reprendront à l’intérieur des églises et les participants seront obligés à porter un masque de protection. Les autorités ont permis la reprise des événements privés dans des espaces clos en présence de 20 personnes tout au plus, et en plein air en présence de 50 personnes au maximum. Les agences de jeux et les casinos rouvriront aussi leurs portes. Chaque semaine, la Roumanie annoncera la liste des pays vers et depuis lesquels les connexions aériennes reprennent sans quatorzaine obligatoire pour les passagers arrivés à destination.Au terme de la loi, le Parlement doit à présent se prononcer sur les décisions du Gouvernement.

    Le PSD, en opposition, mais majoritaire au Législatif, a annoncé déjà ne pas voter pour une prolongation de 30 jours de l’état d’alerte, et propose seulement 15 jours. En plus, les sociaux- démocrates réclament que l’acte normatif obtenu suite au vote des élus prévoie que les hôpitaux soignent les malades chroniques, après qu’une bonne partie d’entre eux se sont vu refuser le traitement ces trois derniers mois. Le président de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, reproche au premier ministre libéral, Ludovic Orban, l’absence du dialogue: « Je ne comprends pas pourquoi M. Orban n’est pas venu nous voir pour une discussion appliquée. A l’heure actuelle, il existe plusieurs modèles européens, ce n’est pas à nous d’inventer l’eau chaude. On peut laisser aux administrations locales la responsabilité de mettre en place tel ou tel scénario et nous, on devrait se charger tout simplement du cadre législatif que les autorités peuvent adapter par la suite, en fonction du nombre de cas et de la situation dans chaque département. »

    Le Parlement a cinq jours à sa disposition pour accepter ou rejeter les propositions gouvernementales de prolonger d’un mois l’état d’alerte. (trad.Ioana Stancescu)

  • 12.06.2020 (mise à jour)

    12.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en
    Roumanie
    – En Roumanie, on compte plus de 21.400 cas d’infection au
    SARS-CoV-2, dont plus de 15.400 personnes guéries, et 1.380 décès. Plus de
    3.300 Roumains vivant à l’étranger ont été dépistés positifs au nouveau
    coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu la vie.


    Selon le premier ministre Ludovic Orban, la prolongation de
    l’état d’alerte sera décidée par l’Exécutif la semaine prochaine. Comme l’état
    d’alerte actuel est institué jusqu’au mardi 16 juin, la décision devra être
    prise avant cette date. En attendant, un nouvel allègement des restrictions est
    prévu le lundi 15 juin. Les centres commerciaux rouvriront, à l’exception des
    salles de cinéma, des aires de jeux et de restauration. Réouverture également
    des points de vente de la Loterie nationale et des agences de jeux, tout comme
    des piscines en plein air.






    Coronavirus dans le monde -Le nombre de cas d’infection au SARS-CoV-2 continue de baisser
    en Europe, l’apparition de nouveaux cas étant de 80% inférieure au pic
    enregistré le 9 avril dernier, a annoncé, vendredi, la commissaire européenne à
    la santé, Stella Kyriakides, lors du point de presse organisé en marge de la
    visioconférence avec les ministres de la santé des 27. Il est néanmoins évident
    que la pandémie n’est pas finie, les Etats devant rester vigilants, a-t-elle
    souligné. La commissaire européenne à la
    santé a également informé les médias que la Commission européenne avait été
    chargée par les Etats membres de négocier en leur nom l’achat des vaccins
    contre la COVID-19 en train d’être mis au point.


    Diplomatie – Le chef de la diplomatie
    roumaine, Bogdan Aurescu, a convoqué, ce vendredi, l’ambassadeur russe à
    Bucarest, Valery Kuzmin, au siège du
    ministère. A cette occasion, le secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques,
    Dan Neculăescu, a communiqué à l’ambassadeur Kuzmin que la mention de la
    Fédération de Russie dans la Stratégie nationale de défense de la Roumanie ne
    devrait surprendre, puisque c’est l’effet du comportement manifesté, ces
    dernières années, par la partie russe dans la région. « C’est un
    comportement évalué comme déstabilisateur, y compris dans le cadre des
    positions communes adoptées par l’OTAN ou par l’Union européenne »,
    précise la diplomatie roumaine. Et d’ajouter que la nouvelle Stratégie
    nationale de défense reflète le statut de la Roumanie en tant que membre de l’Alliance
    Atlantique et de l’UE, fermement engagé pour la consolidation de la démocratie,
    de la stabilité, de la paix et de la sécurité internationale, conformément au
    système de normes international. Jeudi, la porte-parole du MAE de Moscou, Maria
    Zaharova, avait affirmé que la nouvelle Stratégie nationale de défense de la
    Roumanie, qui mentionne la Russie parmi les menaces sécuritaires, allait être
    utilisée pour augmenter la présence de l’OTAN et des Etats-Unis dans la région
    de la mer Noire.

    Elections locales
    – Le Sénat de Bucarest, en tant qu’assemblé décisionnelle, a voté en
    faveur de la prolongation les mandats des élus locaux jusqu’au 1-er
    novembre 2020. C’est une solution d’urgence pour éviter de se retrouver avec
    des communes sans maire au-delà du 21 juin, la date prévue initialement
    pour que les nouveaux maires occupent leurs fauteuils, mais, coronavirus
    oblige, les élections locales ont dû être reportées. Le texte a été déposé jeudi au Parlement, suite à un accord entre le Parti social-démocrate, le Parti
    national libéral et l’Alliance des libéraux et des démocrates. La nouvelle date
    des élections devra être décidée au moins 60 jours avant le scrutin, le nombre
    requis de signatures pour déposer une candidature est réduit de moitié et les
    inscriptions pourront également se faire en ligne.














    OTAN – Le chef de l’Etat-Major de la
    Défense de Roumanie, le général 3 étoiles Daniel Petrescu, a assisté, vendredi,
    à la cérémonie de passation de commandement militaire de la Division
    multinationale Sud-Est, commandement assumé dorénavant par le général 1 étoile roumain
    Cristian Dan. Il a été précédé à ce poste par le général 1 étoile bulgare,
    Plamen Yordanov. Le Commandement multinational de Division Sud-Est est une
    structure otanienne, sous le commandement opérationnel du Commandant suprême
    des Forces alliés en Europe.

    Théâtre – Le
    Festival international de théâtre de Sibiu FITS (au centre de la Roumanie) a démarré vendredi et se déroulera exclusivement en ligne jusqu’au 21 juin. Pendant ces dix jours,
    le Festival propose au public pas moins de 138 spectacles venant de 30 pays :
    théâtre, danse, musique, cirque, lectures, spectacles pour enfants. S’y ajoutent 12
    conférences avec des personnalités internationales du monde de la culture, dont Sasha Waltz, Thomas Ostermeier ou encore Robert Wilson. Toutes les vidéos sont diffusées sur le site
    internet du Festival -www.sibfest.ro, sur sa page Facebook et sur sa
    chaîne YouTube.


















    Météo
    – Les météorologues roumains ont prolongé jusqu’à lundi matin l’alerte jaune à
    l’instabilité météorologique forte, déjà en vigueur sur tout le territoire de
    la Roumanie. Des phénomènes orageux et pluies torrentielles et des chutes de
    grêle seront signalés dans toutes les régions du pays. Dans les prochaines 24 heures, les températures maximales de l’air se
    situeront entre 21° et 30°. Les orages et les pluies fortes ont fait des dégâts
    dans plusieurs départements. De nombreuses routes départementales et nationales
    ont été coupées par les alluvions, plusieurs localités n’ont pas d’électricité,
    à cause des poteaux électriques abattus et des arbres déracinés par les orages.

  • 11.06.2020 (mise à jour)

    11.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, le dernier bilan de l’épidémie de Covid-19 a dépassé les 21.000 cas d’infection au SARS-CoV-2, dont plus de 15.200 malades guéris, et de 1.369 décès. Plus de 3.300 Roumains vivant à l’étranger ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu la vie. Dans ce contexte, le président Klaus Iohannis a appelé les parlementaires de Bucarest à approuver la prolongation de l’état d’alerte, qui expire la semaine prochaine, en l’absence d’une baisse significative du nombre de nouveaux cas d’infection. Les groupes politiques parlementaires négocient en ce moment une formule législative relative à cette prolongation, alors que plusieurs partis politiques se sont déclarés mécontents de la proposition faite par le gouvernement libéral. Le Parti social-démocrate, principale formation de l’opposition, n’est pas d’accord que la prolongation se fasse sous la forme des 30 derniers jours.



    Corruption — Six Roumains sur dix affirment que la corruption affecte leur vie au quotidien, indique le plus récent Eurobaromètre — un sondage d’opinion réalisé dans l’Union européenne en décembre 2019 et rendu public ce mercredi. Par rapport à l’année 2017, c’est une baisse de 4%, mais ce chiffre est tout de même deux fois supérieur à la moyenne européenne. Huit Roumains sur dix considèrent que la corruption est largement répandue dans leur pays, cette perception étant relativement proche de celle communautaire. Selon le sondage, une majorité considérable des Européens (69%) considère que la corruption est inacceptable. C’est le Portugal qui enregistre le plus fort rejet de la corruption par la population (88%), tandis que la Hongrie affiche le pourcentage le plus faible (38%). En Roumanie, 48% de la population rejette la corruption.



    Universités — L’Université de Bucarest et l’Université « Babeş-Bolyai » de Cluj-Napoca (nord-ouest) sont les seuls établissements d’enseignement supérieur de Roumanie présents au classement QS 2020 – Quacuarelly Symonds World University Rankings 2020, le plus connu classement global des universités en fonction des domaines d’étude et de recherche. Plus de 1.000 établissements universitaires du monde entier y sont évalués du point de vue de la réputation académique, de celle d’employeur, du nombre d’étudiants et de celui de citations des facultés, des facultés internationales et des étudiants internationaux. Pour ce qui est du classement par domaines fondamentaux, l’Université de Bucarest est présente dans dix domaines et sous-domaines, sur les 53 analysés. Pour le domaine « sciences de la nature » et le sous-domaine « langue et littérature anglaises », elle est la seule université de Roumanie à figurer au classement QS. L’UB est aussi l’unique établissement universitaire roumain présent au classement QS-University Ranking by Subject 2020, dans le sous-domaine « linguistique ».



    Justice — Le dossier de la « Descente des mineurs » traîne depuis 30 ans, et les coupables pour les pertes de vies humaines et pour les 1.000 victimes sont encore inconnus, a souligné jeudi le président Klaus Iohannis, lors d’une rencontre avec les représentants de l’Université de Bucarest, marquant les trois décennies depuis le phénomène appelé Place de l’Université. La Minériade du 13-15 juin 1990, comme on l’a appelée, a mis fin à une ample manifestation à Bucarest contre le pouvoir de gauche installé après la chute de la dictature communiste, en décembre 1989. Après des confrontations violentes, le 13 juin, entre les forces de l’ordre et les protestataires réunis Place de l’Université, des mineurs de la Vallée du Jiu sont arrivés dans la capitale. Ils sont intervenus brutalement contre les protestataires et ont saccagé les sièges des partis d’opposition ou de plusieurs facultés. Six personnes ont perdu la vie, alors qu’un millier ont été arrêtés de manière abusive. Dans le dossier de la Minériade, Ion Iliescu, le premier président du pays après la révolution, compte parmi les accusés.



    Migrants — Dix migrants afghans, dont trois enfants, ont été interpellés par les agents de la police aux frontières de Roumanie, lorsqu’ils tentaient de franchir la frontière avec la Hongrie, à Nădlac. Les migrants ont déclaré qu’ils voulaient se rendre dans les Etats de l’ouest de l’Europe. Une enquête est ouverte pour tentative de franchissement illégal de la frontière d’Etat.



    Rapatriement — 77 citoyens roumains qui se trouvaient sur le territoire de l’Arabie saoudite et qui ont été affectés par les restrictions du transport aérien dans le contexte de la pandémie de Covid-19 sont rentrés au pays, suite à l’action conjointe des ministères des Affaires étrangères, des Transports et de l’Intérieur. Selon la diplomatie de Bucarest, les démarches des autorités roumaines ont également permis le retour dans l’Etat de résidence ou de domicile de 13 citoyens serbes, 9 Bulgares, 2 Français, 2 Syriens, 1 Hongrois, un Jordanien, un Croate, un citoyens palestinien, un citoyen saoudien et un de Bosnie-Herzégovine. Le ministère roumain des Affaires étrangères souligne l’importance de vérifier attentivement, avant tout déplacement, les informations figurant sur le site du ministère relatives aux conseils et alertes de voyage ainsi que les informations présentes sur les pages Internet des missions diplomatiques et des offices consulaires de la Roumanie à l’étranger.

  • 11.06.2020

    11.06.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – En Roumanie,
    le dernier bilan de l’épidémie de Covid-19 fait état de près de 21.100 de cas d’infection
    au SARS-CoV-2, dont plus de 15.200 malades guéris, et de 1.369 décès. Plus de 3.300 Roumains vivant à l’étranger
    ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 d’entre eux ont perdu
    la vie. Dans ce contexte, le président Klaus Iohannis a appelé les parlementaires de Bucarest à
    approuver la prolongation de l’état d’alerte, qui expire la semaine prochaine,
    en l’absence d’une baisse significative du nombre de nouveaux cas d’infection.
    Les groupes politiques parlementaires négocient en ce moment une formule
    législative relative à cette prolongation, alors que plusieurs partis
    politiques se sont déclarés mécontents de la proposition faite par le
    gouvernement libéral.

    Mesures -
    Le gouvernement roumain se réunit aujourd’hui pour examiner les mesures de
    relâchement annoncées pour l’après 15 juin. L’Exécutif devrait aussi continuer
    à analyser les actes normatifs à adopter pour relancer l’économie du pays.




    Coronavirus
    dans le monde
    – L’Organisation
    mondiale de la santé (OMS) avertit que la pandémie de coronavirus n’est pas
    encore terminée et se déclare très inquiète du fait que, dans le monde, des
    systèmes de santé nationaux font des efforts pour survivre. Le directeur
    exécutif chargé du Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire,
    Mike Ryan, a averti contre l’impact du
    virus dans l’hémisphère sud de la planète, pendant la saison hivernale,
    affirmant qu’il était impossible de prévoir l’évolution de la situation.












    Corruption – Six Roumains sur dix affirment que la
    corruption affecte leur vie au quotidien, indique le plus récent Eurobaromètre -
    un sondage d’opinion réalisé dans l’Union européenne en décembre 2019 et rendu
    public ce mercredi. Par rapport à l’année 2017, c’est une baisse de 4%, mais ce
    chiffre est tout de même deux fois supérieur à la moyenne européenne. Huit
    Roumains sur dix considèrent que la corruption est largement répandue dans leur
    pays, cette perception étant relativement proche de celle communautaire. Selon
    le sondage, une majorité considérable des Européens (69%) considère que la
    corruption est inacceptable. C’est le Portugal qui enregistre le plus fort
    rejet de la corruption par la population (88%), tandis que la Hongrie affiche
    le pourcentage le plus faible (38%). En Roumanie, 48% de la population
    rejettent la corruption.


    Universités – L’Université de Bucarest et l’Université « Babeş-Bolyai »
    de Cluj-Napoca (nord-ouest) sont les seuls établissements d’enseignement
    supérieur de Roumanie présents au classement QS 2020 – Quacuarelly Symonds
    World University Rankings 2020, le plus connu classement global des universités
    en fonction des domaines d’étude et de recherche. Plus de 1.000 établissements
    universitaires du monde entier y sont évalués du point de vue de la réputation
    académique, de celle d’employeur, du nombre d’étudiants et de celui de
    citations des facultés, des facultés internationales et des étudiants
    internationaux. Pour ce qui est du classement par domaines fondamentaux, l’Université
    de Bucarest est présente dans dix domaines et sous-domaines, sur les 53 analysés.
    Pour le domaine « sciences de la nature » et le sous-domaine « langue
    et littérature anglaises », elle est la seule université de Roumanie à
    figurer au classement QS. L’UB est aussi l’unique établissement universitaire
    roumain présent au classement QS-University Ranking by Subject 2020, dans le sous-domaine
    « linguistique ».








    Migrants – Dix migrants afghans, dont trois enfants, ont
    été interpellés par les agents de la police aux frontières de Roumaine, lorsqu’ils
    tentaient de franchir la frontière avec la Hongrie, à Nădlac. Les migrants ont
    déclaré qu’ils voulaient se rendre dans Etats de l’ouest de l’Europe. Une
    enquête est ouverte pour tentative de franchissement illégal de la frontière d’Etat.


    Météo – En Roumanie, une
    alerte jaune à l’instabilité atmosphérique est en vigueur sur l’ensemble du
    territoire jusqu’à samedi. Aujourd’hui,
    les températures maximales vont de 20° à 30°, avec 20° à Bucarest, à midi.

  • Impossible de renoncer aux restrictions

    Impossible de renoncer aux restrictions


    A Bucarest, le chef
    du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, insiste qu’il est
    impossible de parler d’un allègement total des mesures de prévention de la
    propagation du coronavirus puisqu’il n’y a toujours pas de baisse constante du
    nombre de nouveaux cas.




    Dans une interview à
    la Télévision publique, il a précisé qu’il existait encore des foyers de
    coronavirus dans plusieurs départements de Roumanie : « Si quelqu’un
    dit que nous avons surmonté le problème et que tout va bien, c’est que cette
    personne n’est pas bien informée. Au moment où l’on parle, la situation est
    sous contrôle mieux qu’avant, mais on ne peut pas dire que nous soyons arrivés
    à l’étape où on peut affirmer haut et fort que tout va bien et qu’il n’y a plus
    de propagation, qu’il n’y a plus d’infections, ni de transmission communautaire.
    Il existe toujours des foyers d’infection dans plusieurs départements, que ce
    soit dans des maisons de retraite, des zones industrielles ou dans des
    hôpitaux. Le nombre des cas d’infection ne s’est pas stabilisé. »






    Selon le docteur Raed Arafat, après l’allègement des
    restrictions mis en place le 1er juin, il reste encore 5 ou 6 jours
    pour analyser l’évolution de la situation avant de décider de ce qui se passera
    après le 15 juin, lorsque l’état d’alerte sera terminé. A son avis, prolonger
    cet état d’alerte serait une solution normale pour le moment que l’on traverse,
    une manière de se coordonner et de prendre les mesures qui s’imposent. « Même
    s’il y avait un relâchement total, je ne me rendrais pas au cinéma ou au
    théâtre, car je sais qu’il existe toujours un risque », a avoué Raed Arafat.
    Et lui d’ajouter : « Nous avons fait une bonne chose, tous ensemble,
    ce serait dommage de tout gâcher au dernier moment ». Il insiste sur le fait
    qu’après le 15 juin on ne pourra pas encore retrouver la normalité d’avant la
    pandémie. Il souligne aussi que la Roumanie n’a pas imposé de mesures plus
    dures que dans d’autres pays, mais elle les a prises plus tôt que d’autres.






    Pour ce qui est des vacances qui approchent, Raed Arafat
    conseille aux Roumains de privilégier le tourisme local, qui a beaucoup
    souffert ces derniers mois et qui nécessite un coup de main.
    « Heureusement, nous avons des montagnes et nous avons la mer aussi, nous
    avons plein de possibilités pour le tourisme », a-t-il déclaré. Les Roumains le
    confirment : en ce week-end prolongé de Pentecôte, ils ont pris d’assaut
    les stations de montagne tout comme celles du littoral. Plus de 15.000
    touristes se sont rendus à la mer, alors que les tour-opérateurs tablaient sur
    une présence beaucoup plus faible. Selon une étude menée en ligne par une
    agence de tourisme, le week-end dernier, la réalité a dépassé les attentes des
    quelque 100 hôtels ouverts sur la côte roumaine de la mer Noire. Toutefois, les
    chiffres sont 4 fois inférieurs à ceux de l’année dernière. Par ailleurs, des
    milliers de touristes ont opté pour les stations de montagne de la Vallée de la
    Prahova (pour ne donner qu’un exemple). Ils ont pu skier sur une piste
    spécialement aménagée, faire des randonnées en montagne et des randonnées à
    VTT. Surtout que le beau temps était de la compagnie. (Trad. Valentina
    Beleavkski)



  • Les terrasses ont rouvert

    Les terrasses ont rouvert

    Définies comme des espaces aménagés à l’extérieur des cafés, bars ou restaurants, les terrasses ont rouvert une fois l’été installé officiellement. Une mesure accueillie avec enthousiasme par les Roumains, notamment par les jeunes. Mais, afin de prévenir la propagation du coronavirus, les autorités ont imposé une série de mesures restrictives aussi bien pour les patrons que pour leurs clients. Un tri sera fait à l’entrée et l’accès des clients visiblement enrhumés sera interdit.

    Par ailleurs, tous les patrons d’établissements seront tenus de mettre en place aussi bien à l’entrée que dans les toilettes, des distributeurs de gel hydroalcoolique. Les autorités recommandent la mise en place d’un sens unique de circulation pour les clients afin de minimiser le plus possible les contacts entre les gens. Il est interdit de transférer d’une table à l’autre les cartes, les récipients pour le sel, le poivre ou les huiliers avant qu’ils soient désinfectés au fur et à mesure que les tables se libèrent. Des cartes imprimables à usage unique sont recommandées sur toutes les terrasses où la consommation se fera obligatoirement attablé, par groupes de 4 personnes tout au plus, avec l’obligation de préserver 1,5 mètre de distance entre les personnes. Y font exception les membres des mêmes familles qui habitent ensemble. Le personnel portera un masque et des gants. Les gants utilisés pendant le service seront remplacés si la même personne prépare les plats.

    Sur l’ensemble des mesures adoptées par les responsables de Bucarest, mentionnons aussi l’obligation des réservations faites au préalable, la distance de deux mètres entre les tables occupées afin d’éviter aussi bien la promiscuité à l’entrée que de faciliter la surveillance épidémiologique en cas d’apparition d’un cas de Covid-19 parmi les clients de la terrasse. Le personnel sera obligé de renforcer le nettoyage et la désinfection des tables entre chaque client avec des produits biocides nécessitant un temps de contact minimum et agréés par la Commission nationale pour les produits biocides.

    La situation sera réexaminée d’ici deux semaines et en fonction des résultats, une nouvelle étape d’assouplissement des mesures pourrait avoir lieu, précisent les autorités. A en croire les statistiques, le manque à gagner que la pandémie de coronavirus a provoqué à l’industrie hôtelière en 2020 se monte à presqu’un milliard d’euros, selon Calin Ile, à la tête de la Fédération roumaine des hôteliers. Six millions de nuitées ont été perdues pendant les trois mois de printemps, ce qui se traduirait par un trou de 240 millions d’euros. Du coup, affirme M. Ile, il faudrait que l’Etat mette en place non seulement des mesures à l’intention de la main d’œuvre, mais aussi des mesures d’encouragement de la circulation touristique qui redonnent confiance aux vacanciers.

    Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie roumano – allemande, Dragos Anastasiu, a pour sa part plaidé en faveur d’un paquet de mesures particulièrement flexibles. Selon l’expert en tourisme Traian Badulescu, la Roumanie devrait mener une campagne censée booster son image extérieure afin d’attirer les touristes étrangers. Nous pouvons montrer que tout va bien en Roumanie et que nous attendons que les étrangers visitent le pays, a ajouté le spécialiste. (trad. Ioana Stancescu)

  • 29.05.2020

    29.05.2020

    Coronavirus en Roumanie – En
    Roumanie, le bilan des contaminations au nouveau coronavirus approche les 19.000
    personnes, dont quelque 12.800 ont guéri. Quelque 180 patients sont toujours en soins intensifs et 1.240 personnes sont décédées des suites de la Covid-19. La plupart des cas sont rapportés au département de Suceava (nord-est). Pour sa part, le président Klaus Iohannis a fait savoir qu’à partir du 1er juin de nouvelles mesures d’allègement des restrictions entreraient en vigueur. On envisage entre autres de rouvrir les terrasses et les plages, tout en respectant les règles de distanciation sociale, de reprendre les spectacles en plein air avec 500 spectateurs tout au plus ainsi que les compétitions sportives. Le transport international des passagers reprendra et pour le déplacement en dehors des localités il ne faudra plus se munir d’une déclaration sur l’honneur.

    Motions de censure – La ministre roumaine du Travail, Violeta Alexandru, et le ministre du Développement régional, Ion Stefan, feront l’objet, la semaine prochaine, de deux motions de censure simples, a fait savoir le Parti Social Démocrate (PSD), le principal parti de l’opposition parlementaire de Bucarest. Cette démarche rejoint de la série de 4 motions initiées par les sociaux-démocrates et adoptées par le Parlement ces dernières semaines, contre plusieurs ministres du cabinet libéral à la gouvernance, à savoir contre les ministres des Finances, de l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’Education. Tous sont critiqués principalement pour la manière dont ils ont géré leur domaine pendant cette période de crise engendrée par la pandémie de coronavirus. Le PSD menace même par une motion de censure contre l’ensemble du gouvernement libéral, si celui-ci décide de modifier par décret d’urgence la Loi des pensions de retraite, qui prévoit une croissance de 40% du point de retraite à partir de cet automne.

    Emplois – Le gouvernement de Bucarest a pris plusieurs mesures censées soutenir les salariés qui reprennent le travail à compter du 1er juin, tout comme les employeurs. Ainsi, les dépenses salariales seront-elles couvertes par l’Etat 3 mois durant, l’employeur étant en revanche obligé de maintenir le poste en question pendant au moins 6 mois. De même, le gouvernement identifiera les domaines dont l’activité reste affectée par la pandémie et où le chômage technique continuera d’être couvert par l’Etat. A noter qu’à cause de la crise engendrée par la pandémie, près de 430.000 contrats de travail ont été résiliés en Roumanie et près de 600.000 autres ont été suspendus.

    Enseignement – En Roumanie les élèves en année terminale de collège et de lycée rentreront en classe le 2 juin pour préparer leurs examens jusqu’au 12 juin, lorsque l’année scolaire en cours sera terminée en Roumanie. Pourtant la présence en classe sera optionnelle, a précisé la ministre de l’Education, Monica Anisie. Les autorités de Bucarest ont également décidé de respecter la programmation habituelle des examens. Par conséquent, l’évaluation nationale des élèves en dernière année de collège démarrera le 15 juin, alors que la première épreuve du BAC aura lieu une semaine plus tard, le 22 juin. Pour rappel, en Roumanie, tous les établissements scolaires publics et privés ont été fermés le 11 mars en raison de la pandémie de coronavirus. Dans une bonne partie des cas, les cours se sont poursuivis en ligne. Les élèves roumains devraient rentrer en classe, en septembre.

    Diplomatie – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, participe aujourd’hui en visioconférence à la réunion des chefs des diplomaties de l’UE. Les discussions porteront sur les préparatifs en vue du Sommet UE-Chine, prévu à Leipzig en septembre prochain, durant le mandat de l’Allemagne à la tête du Conseil de l’UE. Pour ce qui est de l’impact de la pandémie de coronavirus sur la région Asie-Pacifique, le haut représentant de l’UE aux AE et à la Politique de Sécurité, Josep Borrel, invitera les ministres européens à réfléchir sur les instruments par lesquels on peut promouvoir l’agenda et les intérêts de l’Union dans cette région.

    Renault – Le constructeur automobile français Renault, confronté à de graves problèmes financiers, a annoncé aujourd’hui un vaste plan d’économies qui prévoit entre autres la suppression d’environ 15.000 emplois partout dans le monde, dont quelque 4600 en France. En même temps, ses projets de croissance de la production prévus pour la Roumanie et le Maroc sont suspendus, car faisant partie d’un plan de réduction des coûts au niveau global. De l’avis des spécialistes, bien que le groupe Renault ait connu une baisse de notoriété en Europe, entre 2009 et 2019 il a quand même réussi à majorer ses parts de marché sur le continent, grâce notamment à la marque roumaine Dacia, dont les ventes ont doublé. Rappelons-le, les usines Dacia ont été rachetées en 1999 par Renault et la marque a été relancée en 2004 par la Logan qui est devenu depuis un joueur notable sur le marché automobile européen.

    Météo – La météo est toujours instable ce vendredi en Roumanie. Il pleut par endroits sur la plupart des régions. Les températures maximales de la journée iront de 15 à 23 degrés. 18 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Soutien aux employés et aux employeurs

    Soutien aux employés et aux employeurs

    Le gouvernement de Bucarest a adopté le projet d’ordonnance d’urgence qui prévoit aussi, parmi d’autres mesures économiques pour les salariés et les employeurs, qu’une partie du salaire de ceux qui reviennent au travail après la période de chômage technique à partir du 1er juin soit versée par l’Etat. Ainsi, l’État supportera, pendant trois mois, une partie des coûts salariaux, respectivement 45% du salaire moyen brut de base, mais pas plus de 45% du salaire moyen brut au niveau national. L’obligation de l’employeur, c’est de maintenir les emplois en question pendant au moins six mois. Les domaines d’activité qui restent touchés aussi après le 1er juin et où le chômage partiel continuera d’être soutenu par l’Etat seront déterminés. La ministre du Travail, Violeta Alexandru, a souligné que toutes les entités qui ne peuvent pas reprendre leur activité continueront d’être soutenues, tant que la fermeture de l’activité sera demandée par les autorités. La ministre affirme que, bien qu’il y ait eu quelques problèmes, les demandes de chômage technique et les paiements ont généralement été bien gérés jusqu’à présent. Violeta Alexandru :



    « Par rapport à d’autres Etats membres de l’UE sur lesquels je me suis informée, je constate que la Roumanie a géré de manière efficace ce processus de traitement des demandes de chômage partiel et de paiements. Il y a différents aspects ponctuels, il y a aussi des dysfonctionnements ici et là, mais je suis d’avis que nous avons relativement bien fait les choses et que les résultats ont été visibles dans les paiements réalisés. Nous sommes en train de préparer les paiements pour le mois de mai ; au début du mois de juin, les demandes peuvent être soumises pour mai et tout le monde est prêt à effectuer les paiements. »



    Le ministère du Travail a annoncé que près de 430.000 contrats de travail avaient été rompus depuis la déclaration de l’état d’urgence le 16 mars jusqu’à présent. Parmi ces contrats, la plupart étaient dans les secteurs de l’industrie de transformation, dans la vente au détail, la réparation des automobiles et des motos, ainsi que dans le BTP. Près de 600.000 autres contrats de travail ont été suspendus. Disons également que, selon l’Institut national de la statistique, le taux de chômage s’est accru en Roumanie en mars jusqu’à 4,6%, contre 3,9% en février, en raison des effets de la pandémie de COVID-19 sur le secteur économique. Et l’agence de notation financière Fitch s’attend à ce que le taux de chômage double en Roumanie cette année par rapport à l’année dernière, il devrait donc monter à 8%, contre un minimum historique de 3,9%, suite à la perte d’emplois en raison de la pandémie. Il s’agirait de la plus forte augmentation du taux de chômage jamais enregistrée en une seule année, selon l’analyse de l’agence de notation.


    (Trad. : Ligia)


  • La semaine du 11 au 17 mai

    La semaine du 11 au 17 mai

    En Roumanie, l’état d’urgence est remplacé par l’état d’alerte

    Mis en place le 16 mars dernier sur toile de fond de la pandémie de coronavirus, l’état d’urgence a pris fin en Roumanie, étant remplacé à compter de ce 15 mai par l’état d’alerte qui s’étalera sur 30 jours. C’est le premier ministre libéral Ludovic Orban, qui a repris la direction du Comité national pour les situations spéciales d’urgence, qui a présenté les activités désormais permises et les nouvelles normes à respecter afin de prévenir la propagation du virus. En voici quelques exemples. Il est désormais obligatoire de porter un masque à l’intérieur des espaces commerciaux, des moyens de transport en commun, au travail et dans d’autres espaces fermés. Les salariés des institutions et autorités publiques continueront de travailler à domicile. Là où le télétravail n’est pas possible, les employés passeront par un tri épidémiologique. Les terrasses, bars et restaurants restent fermés, tout comme les galeries commerciales, à l’exception des magasins où l’accès se fait depuis la rue. Les hôtels, les cabinets dentaires, les musées et les parcs rouvrent leurs portes. Toutefois, les aires de jeux pour enfants resteront fermées ; d’autre part, pour sortir de chez eux, les citoyens n’auront plus besoin d’une attestation de déplacement. En revanche, un justificatif sera nécessaire pour tout voyage en dehors de la localité de résidence. Le transport routier, aérien et ferroviaire continue à être frappé de restrictions pendant la période de l’état d’alerte. Les Roumains qui rentrent chez eux en cette période en provenance de l’étranger seront obligés d’observer la quatorzaine à domicile. Ceux qui n’ont pas la possibilité de le faire ou qui ne veulent pas soumettre leurs proches à des risques potentiels peuvent observer une quarantaine institutionnalisée dans des endroits spécialement mis en place par les autorités. Le gouvernement a également décidé que les mesures d’entraide seraient maintenues pendant la période d’état d’alerte. Il s’agit de continuer à payer le chômage technique aux parents censés garder leurs enfants jusqu’à la fin de l’année scolaire et d’accorder en priorité des arrêts maladie à tous ceux qui sont placés en quarantaine ou infectés.Les médecins traitants continueront à pouvoir consulter à distance et leurs services seront automatiquement pris en charge par la Sécurité sociale, sans qu’une validation de la carte vitale soit nécessaire. Les débiteurs peuvent continuer d’avancer des demandes auprès des banques afin de voir reporter le paiement des mensualités des crédits. Le président roumain, Klaus Iohannis, a remercié ses compatriotes pour avoir respecté les mesures mises en place deux mois auparavant. Dans un discours rendu public, Iohannis a réitéré l’idée que la réforme dont la Roumanie a le plus besoin en ce moment, c’est la reconstruction de l’Etat. « La santé, l’éducation, l’administration, ces systèmes abandonnés et frappés parfois de corrumption doivent devenir nos priorités. La législation devrait être rédigée de manière cohérente afin de permettre à l’Etat d’intervenir rapidement en cas d’urgence ou d’alerte », a lancé le chef de l’Etat. Et lui d’affirmer que si la situation se dégrade et que l’on assiste à une recrudescence des cas d’infection avec un surpeuplement des hôpitaux, la Roumanie sera replacée en état d’urgence. Le dernier bilan indique 16500 cas d’infection, plus d’un millier de morts et plus de 10.000 guéris.

    Motion simple contre le ministre des Finances

    Les députés roumains ont débattu et adopté cette semaine une nouvelle motion initiée par le Parti social-démocrate, d’opposition, contre le ministre libéral des Finances, Florin Cîţu. Les sociaux-démocrates réclament sa démission, se déclarant mécontents des mesures prises par l’actuel Exécutif aux fins de relance économique du pays. A leur avis, le ministre Florin Cîţu a carrément ruiné la Roumanie, alors qu’il avait repris une économie à la hausse, un déficit budgétaire bas et une dette publique qui ne pesait pas trop lourd dans le PIB. Le ministre est aussi critiqué pour les prêts contractés ces derniers temps et pour l’impact que ces crédits auront sur la population d’ici la fin de l’année. De son côté, le ministre Florin Cîţu rejette toutes ces accusations et ne cesse de critiquer l’état dans lequel il a trouvé l’économie roumaine après la gouvernance sociale-démocrate. Il a expliqué que les crédits contractés par l’Exécutif étaient nécessaires pour couvrir les dépenses démarrées pendant la gouvernance sociale-démocrate et que les décisions prises par l’actuel cabinet aideront la Roumanie à se rétablir rapidement après cette crise. L’occasion aussi pour Florin Cîţu d’énumérer plusieurs éléments en faveur de la gouvernance libérale, dont le programme IMM Invest censé soutenir les PME, la numérisation du Fisc et l’augmentation des recettes budgétaires. Il accuse les sociaux-démocrates de profiter de cette crise sanitaire pour bloquer l’activité du gouvernement.

    Prévisions économiques en Roumanie

    Dans le contexte pandémique actuel, l’économie roumaine devrait enregistrer cette année une baisse de 4% par rapport aux prévisions de 3,2% de novembre, a fait savoir mercredi la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Avec 8,6 milliards d’euros d’investissements, la BERD, principal investisseur institutionnel de Roumanie, table sur une croissance de 4% du PIB roumain pour 2021. Tout aussi pessimiste, la Commission européenne estime qu’au bout de plusieurs années de croissance, l’économie roumaine chutera de 6% avant la fin de l’année. Enfin, le FMI prévoit une contraction de 5% en 2020 avant une avancée de 3,9% en 2021. (Trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)

  • Prolongation de certaines mesures de soutien économique

    Prolongation de certaines mesures de soutien économique

    Réuni jeudi, le gouvernement de Bucarest a décidé de maintenir plusieurs mesures de soutien économique adoptées pendant l’état d’urgence. Il s’agit, entre autres, du paiement du chômage partiel pour les secteurs de l’économie qui restent fermés, et des journées libres pour les parents. Du coup, les parents censés garder leurs enfants resteront en chômage partiel jusqu’au 12 juin, date à laquelle l’année scolaire prend fin.

    Par ailleurs, la vice première ministre, Raluca Turcan, a affirmé que les personnes physiques et morales pourront continuer, jusqu’à la mi-juin, d’avancer des demandes pour reporter leurs mensualités bancaires. Selon les dernières statistiques officielles, à l’heure où l’on parle, le nombre de bénéficiaires pour des demandes de ce type s’est monté à 126.000. Par ailleurs, les entreprises avec plus de 50 salariés seront tenues de prévoir des horaires de travail personnalisés.

    Selon les autorités, toute compagnie qui achète des équipements de protection contre le coronavirus sera exonérée de la TVA jusqu’au 1er septembre. Une autre mesure économique porte sur le report jusqu’au 31 mai du délai avant lequel les employés dont les activités ont été suspendues totalement ou partiellement ou qui ont vu leurs recettes ou leurs revenus diminuer peuvent bénéficier des aides d’Etat. Madame Raluca Turcan a également fait savoir que durant l’état d’alerte, il est interdit de débrancher les consommateurs des réseaux d’électricité, de gaz, d’eau ou du service de salubrité. Et en matière d’électricité, le ministre de l’Economie, Virgil Popescu, a mentionné l’adoption d’une ordonnance d’urgence censée permettre à l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’Energie de réglementer le prix de l’électricité de manière à ce qu’il baisse à partir du 1er juillet.

    Le ministre des l’Intérieur, Marcel Vela, a pour sa part annoncé l’adoption d’une ordonnance d’urgence pour recalculer les salaires des policiers. Par cette mesure, justice sera faite pour les 68.000 policiers, a affirmé le ministre Vela. (trad. Ioana Stancescu)

  • L’état d’alerte sanitaire en Roumanie

    L’état d’alerte sanitaire en Roumanie

    Mis en place dans le contexte de pandémie mondiale de coronavirus, l’état d’urgence sera remplacé par l’état d’alerte sanitaire, parallèlement à un relâchement des restrictions. La Roumanie suivra ainsi l’exemple d’autres pays européens où le déconfinement a lieu d’une façon progressive. Dans l’état d’alerte, la plupart des restrictions resteront en vigueur ; les écoles, les restaurants et les bars resteront fermés, par exemple. Les déplacements en dehors des localités seront eux aussi limités.

    En revanche, les autorités roumaines ont décidé de la réouverture des parcs, et le port du masque sera dorénavant obligatoire dans tout espace clos. Une fois l’état d’alerte en place, les Roumains ne seront plus obligés de remplir des attestations à chaque fois qu’ils sortiront de chez eux. Le document, dans sa forme finale, a été adopté mercredi, par la Chambre des Députés, après l’intégration de plusieurs amendements par rapport à la forme initiale votée par le Sénat. Parmi ceux-ci, mentionnons : la remise en place des restrictions de circulation supprimées dans un premier temps par les sénateurs et la réouverture des terrasses et des centres commerciaux d’une superficie en dessous de 15.000 mètres carrés, en respectant des mesures de distanciation sociale. En cas de non-observation de toutes ces mesures, les amendes ne pourront pas dépasser les 3000 euros.

    Décrété le 16 mars et prévu dans un premier temps pour un mois, avant d’être prolongé de 30 jours, l’état d’urgence a supposé la mise en place d’un paquet de mesures à impact sur les activités commerciales, les services, les soins de santé, le travail, l’activité religieuse ou encore le régime des sanctions de Roumanie. 12 ordonnances militaires ont été émises durant cette période par les autorités. L’instauration en Roumanie de l’état d’urgence est intervenue quelques jours après que l’OMS eut déclaré la pandémie mondiale de coronavirus.

    La Covid-19 a fait des milliers de victimes en Roumanie aussi où les statistiques font état de 16000 cas d’infection. La bonne nouvelle, c’est que sur ce total, 50% ont guéri. Cela fait deux semaines déjà qu’un plateau s’est installé en Roumanie et le bilan semble s’être stabilisé autour de 7300 à 7500 cas positifs. En plus, la moyenne des personnes guéries approche et parfois même dépasse le nombre de nouveaux cas annoncés quotidiennement. (trad.Ioana Stancescu)

  • 12.05.2020

    12.05.2020

    Covid-19 – Le
    bilan le plus récent de l’épidémie de Covid-19 en Roumanie fait état de plus de
    15.600 personnes infectées, de 991 décès et de plus de 7.200 personnes déclarées
    guéries et qui ne sont plus hospitalisées. Les cas les plus nombreux d’infection
    au nouveau coronavirus ont été enregistrés à Suceava (nord-est du pays) et à
    Bucarest. Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.750 ont été dépistés
    positifs au SARS-CoV-2, la plupart d’entre eux se trouvant en Italie, en Espagne
    et en Allemagne. Depuis le début de la pandémie, 100 ressortissants roumains,
    résidant surtout au Royaume-Uni et en Italie, ont perdu la vie.




    Réunion – Le
    président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a aujourd’hui une réunion avec
    plusieurs membres du gouvernement de Bucarest, où ils discutent les mesures
    pour gérer l’épidémie de Covid-19. Aujourd’hui, également, le premier ministre
    Ludovic Orban a pris part à la réunion du Conseil national tripartite pour le
    dialogue social ainsi qu’à celle du Groupe de travail interinstitutionnel pour évaluer
    l’impact économique, financier et budgétaire de l’épidémie de Covid-19 sur la
    Roumanie. Hier soir, le chef du gouvernement roumain a parlé, sur une chaîne de
    télévision privée, du programme de relance économique que son équipe est en
    train de préparer. Selon lui, les investissements publics en seront le pilier
    central, notamment les infrastructures de transport, d’énergie, de santé, de
    communication et d’éducation. Le premier ministre Ludovic Orban a aussi
    mentionné que d’autres programmes de soutien aux compagnies seraient mis au
    point, en plus de celui intitulé « IMM Invest » et dédié aux PME. Au
    sujet de la reprise du trafic aérien, il a précisé que cette décision serait
    prise au niveau européen.


    Débats – Les sénateurs roumains débattent
    aujourd’hui, dans les des commissions spécialisées de la Chambre haute du
    parlement de Bucarest, ainsi qu’en séance plénière, le projet de loi du
    gouvernement concernant l’instauration de l’état d’alerte en Roumanie, à
    compter du 15 mai, date de fin de l’état d’urgence. Selon ledit projet
    législatif, le port du masque devient obligatoire sur les lieux de commerce et
    de travail ainsi que dans les transports publics. Les produits alimentaires et
    les boissons seront vendus uniquement en régime à emporter, sans consommation
    sur place. Les autorités peuvent décider de plafonner les prix des médicaments,
    des équipements de protection et des désinfectants. Des embauches sans concours
    seraient autorisées sur une période de six mois, en fonction des besoins pour
    prévenir l’infection au SARS-CoV-2 et pour combattre la pandémie. Les élus sociaux-démocrates,
    dans l’opposition, ont accusé l’Exécutif de mauvaise gestion de la crise provoquée par la pandémie. Le Sénat est la première chambre parlementaire saisie du projet
    législatif.




    Travailleurs saisonniers – La ministre
    roumaine du travail et de la protection sociale, Violeta Alexandru, a annoncé qu’elle se rendrait en Allemagne pour vérifier
    les conditions de travail des saisonniers roumains dans ce pays. La ministre a
    pris cette décision après avoir participé, hier, à une audience parlementaire
    au sujet de la situation des travailleurs roumains de l’étranger, dans le
    contexte de la pandémie de Covid-19. Mme Alexandru a affirmé qu’il
    fallait respecter la liberté des Roumains de choisir le pays où ils veulent
    travailler. La ministre a toutefois exhorté les travailleurs roumains de l’étranger
    à ne pas travailler au noir.


    Pandémie – Les
    ministres de la santé de l’Union européenne ont aujourd’hui une visioconférence
    consacrée à l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’accès de la population
    aux médicaments. Ils examineront les méthodes permettant d’éviter la pénurie et
    d’assurer les quantités nécessaires. Le bilan mondial le plus récent indiquait
    plus de 4,2 millions de cas d’infection confirmés et 287.000 morts, tandis que 1,5
    millions de personnes ont guéri de la maladie provoquée par le nouveau
    coronavirus. Les Etats-Unis continuent d’être le pays le plus touché au monde,
    avec plus de 80.000 décès enregistrés lundi, selon les données présentées par l’Université
    Johns Hopkins, et le bilan devrait s’alourdir dans les semaines à venir. En
    Europe, c’est le Royaume Uni qui enregistre le plus grand nombre de décès -
    plus de 32.000. Avec plus de 221.000 de personnes infectées, la Russie est le
    troisième pays, après les Etats-Unis et l’Espagne, à enregistrer le plus grand
    nombre de cas de contamination. Et pourtant, à partir d’aujourd’hui, Moscou
    applique des mesures de relâchement graduel des restrictions et un programme d’assistance
    économique, que le président Vladimir Poutine estime plus important que celui
    mis en œuvre après la crise financière de 2008. La France, qui a partiellement
    levé les restrictions liées à la pandémie, se confronte à de nouveaux cas d’infection
    dans des zones où la Covid-19 n’était pas virulente.












    Météo
    – Côté météo, 11 départements de l’est de la Roumanie sont placés aujourd’hui en
    vigilance orange aux phénomènes orageux, les rafales de vents pouvant atteindre
    entre 80 et 100 km/h. Dans le même temps, trois quarts du pays sont concernés
    par une alerte jaune aux vents forts et à l’instabilité atmosphérique. A l’heure
    qu’il est, les températures se situent entre 12° et 30°. A Bucarest, à midi, il
    y avait 28°.