Tag: Michel

  • Funérailles pour la reine Anne.

    Funérailles pour la reine Anne.

    La reine Anne de Roumanie rentrera définitivement dans le pays qu’elle a toujours aimé, même si elle ne l’a connu que dans la dernière partie de sa vie. Cinq jours durant, des cérémonies funèbres se dérouleront dans tous les repères géographiques fondamentaux de la monarchie roumaine. Déposée d’abord au Château de Peles – bâti au 19e siècle dans les Carpates méridionales, à Sinaia, par le fondateur de la dynastie, le roi Carol Ier, la dépouille mortelle de la reine Anne reviendra à Bucarest, dans la Salle du trône du Palais royal. L’accès du public sera permis ces jeudi et vendredi, alors que les obsèques auront lieu à la nécropole royale de Curtea de Arges, dans le sud, première capitale de la principauté moyenâgeuse de Valachie.

    Les médecins ont interdit au roi Michel de participer aux funérailles de son épouse. Il restera dans sa résidence de Suisse, aux côtés de plusieurs proches et de deux religieuses orthodoxes. « Cette décision n’a pas été facile à prendre », lit-on dans un communiqué de la Maison royale de Roumanie. Agé de 94 ans, et malade lui aussi, le roi Michel avait visité son épouse chaque jour lorsque celle-ci était hospitalisée en Suisse, en raison d’un cancer qui a finalement provoqué sa mort le 1er août, au bout d’une longue souffrance.

    Née à Paris, en 1923, la princesse Anne de Bourbon – Parme a rencontré le roi Michel à Londres en 1947. Ce fut durant la même année, le 30 décembre, lorsque la Roumanie était occupée par les Soviétiques et dirigée par un gouvernement communiste marionnette, que le souverain a été contraint d’abdiquer et de s’exiler. A partir des Etats-Unis, du Royaume Uni et de Suisse, Michel a soutenu les actions du Comité national roumain, une sorte de gouvernement en exil, jamais reconnu comme tel par les démocraties occidentales. A Bucarest, le régime communiste a constamment nourri une propagande antimonarchique virulente et grossière, dont les effets toxiques sont visibles de nos jours encore.

    Le roi Michel a rejoint sa patrie après décembre 1989. Il a non seulement recouvré la nationalité roumaine, mais aussi une partie de ses propriétés, confisquées par le régime communiste. En tant qu’ambassadeur spécial de Roumanie, il a promu l’adhésion de Bucarest à l’OTAN en 2004 et à l’UE en 2007. En Roumanie, la famille royale est assez présente dans la vie publique, notamment par le biais d’actions caritatives et de mécénat.

    Dans une interview accordée à la Radio publique roumaine en 2008, la reine Anne avouait qu’en exil, son époux parlait souvent de son pays, mais qu’après un voyage d’un mois à travers le pays, de Dobroudja, dans le sud-est jusqu’au Banat, (dans le sud-ouest) et du delta du Danube et jusqu’en Transylvanie, dans le centre, le pays avait dépassé toutes ses attentes. Elle disait avoir vu des villes, des villages et des paysages impressionnants et avoir rencontré des gens extraordinaires.

  • 14.04.2016

    14.04.2016

    Visas – Le ministère roumain des Affaires Etrangères se déclare déçu après l’échec des pourparlers sur l’élimination des visas pour les citoyens roumains qui souhaitent se rendre au Canada. Le Ministère roumain des Affaires Etrangères souligne que le maintien des visas provoque des désavantages évidents et injustifiés par rapport aux autres citoyens européens. La diplomatie roumaine rappelle que les autorités d’Ottawa s’étaient engagées, à maintes reprises depuis 2008, à alléger le régime des visas pour les ressortissants roumains, afin d’assurer la liberté de mouvement pour tous les citoyens européens, sans aucune discrimination. Par ailleurs, la Commission européenne a demandé au Conseil et au Parlement de l’UE de démarrer des débats et d’adopter avant le 12 juillet une prise de position sur l’introduction du régime des visas pour les ressortissants américains et canadiens. La réaction de la Commission européenne intervient sur la toile de fond du refus des Etats-Unis et du Canada d’éliminer le régime obligatoire des visas pour les citoyens de certains Etats communautaires, dont la Roumanie.

    Baromètre – Près de la moitié des Roumains (soit 49,7%) affirment que les Etats-Unis sont le principal allié de leur pays en cas de menace contre la sécurité nationale, selon un baromètre sociologique, dont les résultats ont été rendus publics aujourd’hui. En deuxième position et après un écart considérable se trouve l’Allemagne, avec 9,2% des options et la France avec 4,5%. Selon les auteurs de l’étude, « le choix des Roumains est tout à fait normal, vu que la Roumanie a conclu avec les Etats-Unis un partenariat stratégique et que Washington a renforcé sa présence militaire dans la région après le début de la crise en Ukraine ». Pourtant, les pays les plus sympathisées par les Roumains, sont ceux qui constituent des destinations de l’immigration roumaine – 83,5% pour l’Italie, 83% pour l’Espagne et 82,3% pour le Royaume-Uni. La République de Moldova est le pays le plus sympathisé parmi les voisins de la Roumanie, puisqu’elle a été identifiée ainsi par 71,1% des personnes interviewées. Seuls 27,9% des Roumains déclarent avoir des sentiments plutôt positifs envers la Russie, et les pays que les Roumains regardent avec le moins de sympathie sont la Syrie, avec 17,5% et l’Iran, avec 16,5%.

    Droits de l’Homme – En Roumanie, les plus connues transgressions des droits de l’Homme sont liées à la discrimination systématique des Roms, le mauvais traitement des détenus et les conditions dans les prisons qui ne répondent pas aux normes internationales. C’est la conclusion du Rapport du Département d’Etat des Etats-Unis relatif au respect des Droits de l’Homme dans le monde. Le document remarque également, dans le chapitre consacré à la Roumanie, des déclarations et des articles antisémites publiés dans la presse ou des opinions racistes, xénophobes et nationalistes diffusées sur Internet. Les auteurs du rapport mentionnent le fait que la Direction nationale anticorruption a continué les investigations des cas de corruption à haut niveau. Même si les lois roumaines garantissent le respect des Droits de l’Homme, les autorités ne les appliquent toujours pas d’une manière efficace, conclut le document.

    Famille royale – La princesse Margarita, dépositaire de la Couronne de Roumanie, est actuellement en Suisse où se trouve également son père, le Roi Michel Ier, dernier chef d’Etat de la seconde guerre mondiale encore en vie. Selon un communiqué de la Maison royale de Roumanie, Michel Ier se trouve à sa résidence privée, sous soin médical permanent après une hospitalisation à la mi-mars dans une clinique suisse. Diagnostiqué avec deux formes sévères de cancer, le Roi avait annoncé son retrait de la vie publique. Tous ces projets personnels avaient été confiés à la princesse Margarita. Le 23 août 1944, le Roi Michel a décidé de l’arrestation du Maréchal Antonescu, celui qui dirigeait de facto l’Etat roumain, a sorti la Roumanie de son alliance avec l’Allemagne nazie et l’entrée dans le camp des Alliés. De l’avis des historiens, cette décision a raccourci la guerre d’au moins six mois et sauvé plusieurs centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, lorsque le pays était pratiquement sous occupation militaire soviétique et dirigé par un gouvernement communiste fidèle à Moscou, le Roi a été obligé à abdiquer et à s’exiler en Occident. Il a pu rentrer en Roumanie après la Révolution anticommuniste roumaine de 1989.

    Emplois – Le nombre des immigrants roumains officiellement enregistrés au Royaume-Uni a considérablement augmenté, selon une étude réalisée par l’Observatoire de la migration de l’Université d’Oxford et citée par les agences de presse. Celui-ci a dépassé les 220 mille, alors qu’en 2011 seulement 80 mille roumains étaient enregistrés au Royaume Uni. Sur cette toile de fond, le rapport constate qu’en moyenne les salaires au Royaume Uni sont plus de quatre fois supérieures à ceux de Roumanie. Les auteurs de l’étude affirment également qu’en général le taux des ressortissants des pays du sud et de l’est de l’Europe qui travaillent au Royaume uni a considérablement augmenté, notamment en raison des opportunités offertes par le marché britannique de l’emploi, beaucoup plus alléchantes que celles de leurs pays d’origine.

    Tennis – Le double Horia Tecau (Roumanie) et Jen Julien Rojer (Pays Bas) rencontrera aujourd’hui la paire Henri Kontinen (Finlande) / John Peers (Australie), dans les huitièmes du tournoi de Monte Carlo. Au cours de la même compétition, le double Florin Mergea (Roumanie) et Rohan Bopanna (Inde) s’est qualifié dans les quarts de finale, après la victoire 7 à 5 / 7 à 5, devant le double Robert Lindstedt (Suède)/Alexander Peya (Autriche). Dans les quarts de finale, Mergea et Bopanna rencontreront Jamie Murray (Royaume Uni) et Bruno Soares (Brésil).