Tag: mineriade

  • 14/06/2022

    14/06/2022

    OTAN – Le président roumain Klaus Iohannis participe aujourd’hui à La Haye à une réunion préparatoire en comité restreint en vue du prochain sommet de l’OTAN, apprend-on par l’Administration présidentielle. Cette réunion est organisée par les premiers ministres néerlandais, Mark Rutte, et danois, Mette Frederiksen. Seront aussi présents les premiers ministres de Belgique, de Lettonie, de Pologne et du Portugal ainsi que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. L’objectif de la réunion est de permettre aux Etats alliés de s’accorder sur une position commune avant le sommet de l’OTAN qui se tiendra à la fin du mois de juin à Madrid. Seront abordées la question de la sécurité en Ukraine, de la continuité de l’aide apportée à ce pays dans le cadre du conflit avec la Russie, de la préparation des décisions du Sommet de Madrid relatives au renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance sur son flanc oriental, du processus de négociation du nouveau Concept stratégique de l’OTAN ainsi que de la question des perspectives d’adhésion de la Suède et de la Finlande.



    Visite — Le président français, Emmanuel Macron, arrive aujourd’hui en Roumanie, afin de saluer les 500 soldats français qui sont déployés sur une base de lOtan depuis linvasion de lUkraine. Nation cadre de cette opération, la France dirige le Groupement tactique de l’OTAN, créé suite à la décision des ministres de la Défense des Etats membres de renforcer le flanc est de l’Alliance. Paris y a déployé un système de défense sol-air de dernière génération face aux menaces de la Russie. Selon un communiqué de l’Elysée, le président Macron exprimera un message très clair de l’engagement de la France auprès des alliés de lOtan et des partenaires européens. Mercredi, en République de Moldova voisine, il réaffirmera la détermination de Paris d’aider ce pays, un des plus pauvres d’Europe et parmi les plus affectés par l’invasion russe en Ukraine. C’est la 3e visite d’Emmanuel Macron en Roumanie depuis qu’il est président de la République et la première depuis qu’il a remporté un deuxième mandat fin avril.



    Descente des mineurs — Le Premier ministre Nicolae Ciucă a transmis un message à l’occasion de la commémoration des 32 ans de la soi-disant Minériade des 13-15 juin 1990, terme désignant l’intervention violente des mineurs roumains à Bucarest. Le chef du gouvernement y affirme que « la manifestation-marathon de la société civile contre le néo communisme a été réprimée en montant les Roumains les uns contre les autres. » Et d’ajouter que la société roumaine « ne doit plus jamais être victime de diversions et de propagande mensongère ». Il a mentionné que la Roumanie comptait maintenant sur la stabilité et la sécurité conférées par l’appartenance à l’UE et à l’OTAN. « Nous nous devons de continuer à consolider les valeurs démocratiques et l’intégration de la Roumanie dans l’architecture institutionnelle générée aux côtés de nos partenaires occidentaux, qui offre, surtout à pareille époque, la garantie de la sécurité et de la prospérité », a encore affirmé le premier ministre, 32 ans après la répression violente des manifestants anticommunistes de Bucarest par les mineurs roumains du bassin de la Vallée du Jiu (dans le centre-ouest du pays) à l’instigation du pouvoir de l’époque.



    Transporteurs — Les transporteurs roumains demandent au gouvernement de plafonner d’urgence les prix de l’essence et du gasoil à des tarifs maximum, d’après le modèle des Etats voisins, et mettent en garde que de nouvelles augmentations de prix des carburants sont possibles le mois prochain. La Fédération des opérateurs roumains de transport (FORT) annonce des protestations à l’entrée des stations-service. D’autre part, elle salue dans un communiqué l’initiative législative par laquelle le taux de TVA sur les services publics de transport routier de passagers devrait baisser à 5 %, mais elle demande au cabinet de Bucarest que cela prenne la forme d’une ordonnance d’urgence, afin qu’elle produise des effets immédiats. Détails après nos infos.



    Brevet des collèges — En Roumanie, plus de 150 000 élèves de la dernière classe de collège ont passé aujourd’hui la première épreuve écrite, en langue et littérature roumaines, de l’évaluation nationale, équivalent du brevet des collèges. L’épreuve de mathématiques est prévue jeudi. La moyenne des notes obtenues comptera à hauteur de 80 % dans le calcul du résultat en vue de l’admission au lysée, alors que la moyenne des années de collège représentera 20 % de la note finale. La période des examens nationaux se poursuivra la semaine prochaine par les épreuves écrites du bac.



    Foot — La sélection nationale de football de la Roumanie rencontre, ce soir, à Bucarest, le Monténégro, en son 4e match de l’édition actuelle de la Ligue des champions. Les tricolores ont essuyé deux défaites, en déplacement contre le Monténégro et la Bosnie-Herzégovine, et ont engrangé une victoire, à domicile, devant la Finlande. La sélection nationale roumaine est dernière dans un groupe mené par les Bosniaques, qui jouent aujourd’hui aussi, à domicile, contre la Finlande.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea, tête de série n° 6, rencontre aujourd’hui l’Américaine Shelby Rogers, au premier tour du tournoi WTA 250 de Birmingham, au Royaume-Uni. Les deux autres Roumaines présentes dans la compétition, Simona Halep et Gabriela Ruse, se sont qualifiées lundi au second tour. Halep, deuxième favorite, a vaincu Lesia Tsurenko, d’Ukraine, et affrontera la Britannique Harriet Dart, alors que Ruse a dépassé la Chinoise Qiang Wang et elle jouera contre la gagnante du match entre Jana Fett (Croatie) et Shuai Zhang (Chine, favorite n° 8).



    Météo — Le temps a refroidi dans la plupart des régions de Roumanie. Le ciel est variable, avec des passages nuageux, des pluies à vers, des phénomènes électriques et des coups de vent de courte durée, dans le sud, le sud-est, par endroits en montagne, dans le sud-ouest et le centre. Les pluies ont aussi un caractère torrentiel ; par endroits, les quantités d’eau dépasseront les 20 à 30 l/m² et des orages et des chutes de grêle seront signalés. Le vent est faible à modéré, plus intense en montagne. Les maximales iront de 22 à 31°. A Bucarest on attend des pluies à verse, des phénomènes électriques et des coups de vent de courte durée et environ 28°.

  • Reacţii şi declaraţii la 3 ani de la violenţele din 10 august 2018

    Reacţii şi declaraţii la 3 ani de la violenţele din 10 august 2018

    Lideri politici şi organizaţii nonguvernamentale au deplâns ritmul lent al cercetărilor legate de Dosarul «10 august».



    10 august este astăzi ceea ce au fost mineriadele pentru generaţiile anilor 90, consideră deputatul Alexandru Muraru, Preşedintele PNL Iaşi. Există riscul pentru cele peste 800 de victime să nu afle niciodată cine au fost făptuitorii! Represiunea statului român condus de PSD împotriva propriilor cetăţeni de acum 3 ani reprezintă încă o mărturie că libertatea şi democraţia trebuie apărate în fiecare zi. Niciodată valorile statului de drept nu sunt definitiv câştigate, spune Muraru. Din păcate, la fel ca în cazul Revoluţiei din 1989 sau Mineriadei din 13-15 iunie 1990, Justiţia română a fost incapabilă să găsească vinovaţii de crime împotriva propriilor cetăţeni. 10 august este astăzi ceea ce au fost mineriadele pentru generaţiile anilor 90. Generaţia noastră are datoria de a lupta pentru o Justiţie dreaptă, în care nimeni nu e mai presus de lege. Este nevoie de o structură dedicată care să lucreze cu celeritate în documentarea faptelor din Piaţa Victoriei, în 10 august 2018. Dosarul 10 August, redeschis pe rolul Înaltei Curţi de Casaţie şi Justiţie trebuie urgentat, deoarece românilor care au fost lezaţi la comandă politică trebuie să le fie făcută dreptatea, iar cei vinovaţi să plătească, afirmă Alexandru Muraru.



    Copreşedintele USR PLUS Dacian Cioloş a declarat că din punctul de vedere al formaţiunii pe care o reprezintă dosarul «10 august» reprezintă un eşec al justiţiei, al capacităţii de a soluţiona cauze importante, cu impact social. Acesta e şi motivul pentru care dorim o reformare a justiţiei, să ne asigurăm că justiţia îşi face treaba, în primul rând, şi că are resursele să-şi facă treaba. Şi, din acest punct de vedere, Ministerul Justiţiei caută să asigure toate condiţiile pentru ca justiţia să fie independentă şi să aibă resursele să poată să-şi facă treaba, a declarat Dacian Cioloş, marţi, la finalul Biroului Naţional al USR PLUS. Copreşedintele USR PLUS a subliniat, referitor la dosarul 10 august, că suntem la jumătatea termenului de prescripţie şi în continuare acest dosar trenează. Nu avem o direcţie clară în cercetarea acestui dosar şi nu aş vrea să ajungem în situaţia limită în care ne apropiem de termenul de prescripţie şi în continuare nu avem clarificări pe acest dosar, a declarat Cioloş.



    6 reprezentanţi ai unor asociaţii civice s-au întâlnit, marţi, cu prim-adjunctul procurorului general, Bogdan Licu, pentru a discuta despre urgentarea soluţionării dosarului 10 august, legat de intervenţia jandarmilor la protestele din 2018.



    Pe de altă parte, 14 organizaţii nonguvernamentale îi cer procurorului general Gabriela Scutea să delege o echipă de procurori militari care să se ocupe doar de anchetarea dosarului «10 august». Organizaţiile reamintesc procurorilor că a existat un precedent de desemnare a unei echipe dedicate de anchetă şi o comunicare constantă privind stadiul dosarului Revoluţiei, instrumentat de Parchetul de pe lângă Înalta Curte de Casaţie şi Justiţie, Secţia Militară.

  • Nachrichten 13.06.2020

    Nachrichten 13.06.2020

    Der von den rumänischen Behörden am 15. Mai ausgerufene Warnzustand endet am Montag. Die Regierung plant, ihn zu verlängern, wobei eine Entscheidung in dieser Hinsicht auf der nächsten Regierungssitzung getroffen werden soll. Premierminister Ludovic Orban hat bekräftigt, dass es sich hierbei nicht um einen politischen Schritt handelt, sondern um eine Expertenmeinung angesichts des hohen Risikos einer zweiten Welle der Coronavirus-Pandemie. Die Verlängerung des Warnzustands muss vom Parlament gebilligt werden, aber die Opposition sagt, dass sie nicht mehr dafür stimmen wird. Nach Ansicht des Interimspräsidenten der Sozialdemokratischen Partei, Marcel Ciolacu, sollte es stattdessen eine Zwischenstufe geben, die nicht länger als 15 Tage dauert. Offizielle Zahlen zeigen, dass in Rumänien in den letzten 24 Stunden 275 Neuinfektionen gemeldet wurden, wobei 171 Personen noch immer auf der Intensivstation liegen. Von den rund 21.700 Menschen, die sich mit dem Virus infiziert haben, sind 1.394 gestorben. Im Ausland hatten etwa 3.400 Rumänen das Virus und 114 sind gestorben.




    Die Rumänische Nationalbank hat davor gewarnt, dass die rumänische Wirtschaft im zweiten Quartal des Jahres aufgrund der Schlie‎ßung vieler Wirtschaftssektoren und des geringeren Binnen- und Auslandsverbrauchs als Folge der Coronavirus-Pandemie erheblich schrumpfen könnte. Viele rumänische Unternehmen und sogar ganze Sektoren mussten ihre Tätigkeit über Nacht unterbrechen, wobei die Bereiche Verkehr, Tourismus, Gastgewerbe, Freizeitaktivitäten, Industrie und Handel am stärksten betroffen waren. Die wirtschaftliche Nachfrage stieg im ersten Quartal des Jahres beträchtlich an, aber der Arbeitsmarkt erlebte im März einen plötzlichen Rückgang, dessen Auswirkungen durch das Kurzarbeitprogramm der Regierung etwas gemildert wurden, hei‎ßt es in einem Bericht der Nationalbank. Die Zahl der im Haushalt veranschlagten Arbeitsverträge hat jedoch in letzter Zeit zugenommen, und dieser Trend könnte sich mit dem Auslaufen der Regelung betreffend die Kurzarbeit fortsetzen. Nach Angaben der Nationalbank wird die Jahresinflationsrate auch nach einem deutlichen Rückgang im zweiten Quartal dieses Jahres bei über 3 % bleiben.




    Premierminister Ludovic Orban forderte am Samstag die Richter auf, Licht in den noch nicht aufgeklärten Fall der Bergarbeiterüberfälle vom 13. bis 15. Juni 1990 zu bringen und die Wahrheit herauszufinden. Der Premierminister sagte in einer Erklärung, dass das damalige kommunistische Regime unter Führung von Ion Iliescu, der gerade die Präsidentschaftswahlen gewonnen hatte, zunächst auf die Sicherheitskräfte und dann auf die Bergarbeiter zurückgriff, “um die Würde junger Menschen, Intellektueller, Menschen mit starken antikommunistischen Überzeugungen mit Fü‎ßen zu treten”. Die Razzien der Bergarbeiter vom 13. bis 15. Juni beendeten einen massiven Protest gegen die linke Regierung, die nach dem Sturz der kommunistischen Diktatur im Dezember 1989 an die Macht gekommen war. Am 13. Juni kam es zu gewalttätigen Zusammenstö‎ßen zwischen Sicherheitskräften und Demonstranten. Eine Gruppe von Bergarbeitern aus dem Jiu-Tal kam am folgenden Tag in Bukarest an, wandte Gewalt gegen Demonstranten und Passanten an und beschädigte die Hauptquartiere der historischen Parteien und Fakultäten sowie andere Gebäude. Damals wurden sechs Menschen getötet, fast 1.000 verletzt und mehrere Hundert illegal inhaftiert. Einige der Personen, die damals im Amt waren, wie Präsident Ion Iliescu, Premierminister Petre Roman und der stellvertretende Premierminister Gelu Voican Voiculescu sowie der damalige Direktor des rumänischen Geheimdienstes Virgil Magureanu werden im Rahmen eines Gerichtsverfahrens zu den Unruhen wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit angeklagt. Im Mai letzten Jahres gab das Oberste Kassations- und Strafgericht den Fall an die Staatsanwaltschaft zurück, um die Ermittlungen wieder aufzunehmen, nachdem es entschieden hatte, dass der von den Militärstaatsanwälten zusammengestellte Fall nicht rechtmä‎ßig sei. Im Jahr 2014 entschied der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte, dass Rumänien die Ermittlungen zu den Razzien der Bergarbeiter von 1990 fortsetzen muss.

  • Die Woche 6.05.-10.05.2019 im Überblick

    Die Woche 6.05.-10.05.2019 im Überblick

    “Happy summit! in Sibiu



    Die Stadt Sibiu in Zentralrumänien wurde am Donnerstag, den 9. Mai, zur politischen Hauptstadt der Europäischen Union, einer Gemeinschaft, die versucht, ihre Stärke wiederzuerlangen und sich als Oase des Wohlstands und der Rechtsstaatlichkeit zu behaupten.


    In Sibiu verabschiedeten die Staats- und Regierungschefs der EU eine Erklärung mit zehn Verpflichtungen, die sich unter anderem auf Verteidigung, Solidarität in schwierigen Zeiten, Offenheit für gemeinsame Lösungen, Schutz von Demokratie und Rechtsstaatlichkeit, Wahrung der Gleichbehandlung und Sicherung der Zukunft für die nächsten Generationen der Europäer konzentrieren.



    Wir werden ein einziges Europa verteidigen, von Ost nach West, von Nord nach Süd. Vor dreißig Jahren kämpften Millionen von Menschen für ihre Freiheit und Einheit und stürzten den Eisernen Vorhang, der Europa jahrzehntelang geteilt hatte. Es gibt keinen Platz für Spaltungen, die gegen unser gemeinsames Interesse gerichtet sind“, heißt es in einem der Punkte der Erklärung.



    Die Staats- und Regierungschefs der EU argumentieren weiter, dass die Union von heute stärker ist als die von gestern, und wir wollen ihre Stärke für morgen weiter ausbauen. Das ist unsere Verpflichtung für die zukünftigen Generationen. Das ist der Geist von Sibiu und einer neuen Union der 27, die bereit ist, ihre Zukunft als eine Einheit anzunehmen, heißt es auch im Dokument. Präsident Klaus Iohannis, langjähriger ehemaliger Bürgermeister von Sibiu, begrüßte die positive Botschaft der EU aus Sibiu, die Union auf der Grundlage klarer Grundsätze und Werte zu konsolidieren. Der Präsident verwies auch auf die bevorstehende strategische Agenda der EU.


    Der Präsident der Europäischen Kommission Jean-Claude Juncker, der sich dem Ende seiner Amtszeit nähert, sagte seinerseits, dass die auf dem Gipfel zum Ausdruck gebrachte Einheit nicht nur Show ist, sondern real und robust. Zu sagen, dass alles schief geht, wäre nicht genau, ebenso wenig wie zu sagen, dass alles gut läuft, argumentierte Präsident Juncker. Der Präsident des Europäischen Rates Donald Tusk hielt seinerseits eine Rede in rumänischer Sprache:



    Als wir uns im Januar, zu Beginn Ihrer Präsidentschaft, trafen – als ich mit solcher Überzeugung und so emotional über Rumänien sprach -, sprach ich mit Zuversicht, denn ich weiß, dass Sie wirklich bemerkenswert sind. Sie haben einen außergewöhnlichen Gipfel organisiert, und Sie können stolz auf Ihre Arbeit sein, so wie Europa stolz auf Sie ist. Ich habe mich in Sibiu verliebt, ganz Europa hat sich in dich verliebt.



    Die Staats- und Regierungschefs der Europäischen Union werden sich am 28. Mai nach den Wahlen zum Europäischen Parlament treffen, um sich über die Zusammensetzung der künftigen Kommission zu einigen.




    Eine endlose Mineriade



    Der Interims-Generalstaatsanwalt Bogdan Licu hat am Mittwoch im Dossier der Bergarbeiteraufmärsche vom Juni 1990 die jüngste Entscheidung des Obersten Gerichtshofes beanstandet. Das Gericht hatte die Strafakte an die Staatsanwaltschaft zurückgeschickt. Zuvor hatte ein Richter der Gerichtskammer für Voruntersuchungen die Anklageschrift für ungesetzmäßig befunden.


    Vor zwei Jahren hatten Militärstaatsanwälte ihre Ermittlungen im Dossier der sogenannten Mineriade, der Bergarbeiteraufmärsche also, abschlossen. 14 Personen waren infolgedessen unter Anklage gestellt worden, darunter sehr prominente Namen: etwa der Ex-Präsident Ion Iliescu, der damalige Premierminister Petre Roman, sein Stellvertreter, Gelu Voican-Voiculescu, und der damalige Nachrichtendienst-Chef Virgil Măgureanu. Laut Anklage hätten die Genannten sich direkt an der Planung und Durchführung des Übergriffs auf die friedlichen Demonstranten auf dem Universitätsplatz in Bukarest beteiligt. Bei den Kundgebungen hatten sich die Teilnehmer gegen die damalige politische Machtriege aufgelehnt.


    Am 20. Mai 1990, fünf Monate nach dem Sturz der kommunistischen Diktatur von Nicolae Ceauşescu, waren in Rumänien die ersten freien Wahlen abgehalten worden – Ion Iliescu, ehemaliger Minister in den 1970er Jahren unter Ceauşescu, gelang dabei ein unumstrittener Sieg mit etwa 85% der Stimmen. Iliescu hatte es geschafft, sich im Tumult der antikommunistischen Revolution von 1989 als Anführer zu etablieren, obwohl er ebenfalls aus den Reihen der Nomenklatura hatte. Seine Partei, eine Mischung aus authentischen Revolutionären und zweitrangigen Kommunisten, belegte nach der Wahl zwei Drittel der Sitze im ersten postkommunistischen Parlament.


    Im April hatten Studenten den Universitätsplatz besetzt und ihn zur neokommunismus-freien Zone erklärt. Die Geste war als Protest gegen den sich abzeichnenden Verbleib ehemaliger Kommunisten in der Machtetage gedacht. Doch nach den deutlichen Wahlergebnissen waren die meisten der ursprünglich zehntausenden von Demonstranten weggeblieben. Auf dem Platz harrten noch einige Dutzend Personen im Hungerstreik aus. In der Nacht von 13. auf den 14. Juni räumte die Polizei den Platz mit unverhältnismäßiger Gewalt – der Einsatz erinnerte an die Unterdrückungsmaßnahmen während der Revolution.


    Bis heute bleibt ungeklärt, wer an den gewalttätigen Ausschreitungen des Folgetages beteiligt war – es ist nicht klar, ob die gewalttätigen Personen, die sich Straßenkämpfe mit der Polizei lieferten und Angriffe auf den Sitz des Innenministeriunms und der Fernsehanstalt starteten, eine Verbindung zu den Kundgebungen auf dem Universitätsplatz hatten. Iliescu und seine Nahestehenden bezeichneten sie als Legionäre, in Anlehnung an die extreme Rechte der Zwischenkriegszeit. Obwohl die Armee bereits die Ordnung wieder hergestellt hatte, riefen die Machthaber die Bevölkerung zur Rettung der angeblich erneut gefährdeten Demokratie“ auf.


    Bergarbeiter aus dem zentralrumänischen Schiltal folgten dem Aufruf und marschierten am 14. und 15. Juni auf den Straßen der rumänischen Hauptstadt auf. Sie mussten den Behörden über ihr Handeln offenbar keine Rechenschaft geben. Zurück blieben über 1300 Verletzte und mindestens sechs Tote, mehr als Tausend Menschen wurden missbräuchlich verhaftet. Die Bukarester Universität wurde verwüstet, ebenso die Sitze der Oppositionsparteien und der unabhängigen Zeitungen


    Vor fünf Jahren zwang der Europäische Gerichtshof der Menschenrechte Rumänien mit einem Beschluss, das Verfahren zu den Bergarbeiteraufmärschen von 1990 neu aufzurollen. Die ehemalige Generalstaatsanwältin Laura Codruta Kövesi musste einräumen, dass das Ermittlungsverfahren zur Mineriade zu den größten Misserfolgen in der Geschichte der Generalstaatsanwaltschaft gehört.




    Rumänen in der Welt




    Der rumänische Außenminister Teodor Melescanu hat am Mittwoch den Präsidenten Klaus Iohannis aufgefordert, den rumänischen Botschafter in den USA George Maior zurückzurufen. Laut einer Mitteilung des Außenministeriums erfolge der Rückrufvorschlag nach einer Analyse des Mandats des Diplomaten, dessen Tätigkeiten es ihnen nicht erlauben, die Interessen Rumäniens in den Vereinigten Staaten, die ein strategischer Partner sind, glaubwürdig zu vertreten. Im April beschuldigte ihn die Bukarester Parlamentskommission für die Kontrolle des rumänischen Nachrichtendienstes, deren Direktor George Maior vor seiner Ernennung zum Botschafter in Washington war, den Nachrichtendienst für persönliche Zwecke gebraucht zu haben. Das Außenministerium erinnert auch an die vor kurzem freigegebenen Protokolle, die SRI mit den rumänischen Justizbehörden abgeschlossen hatte und die Grundrechte und Grundfreiheiten rumänischer Bürger oder die Interessen des Landes ernsthaft verletzt haben. Präsident Klaus Iohannis gab bekannt, er werde nach dem EU-Gipfel in Sibiu eine Entscheidung über den US-Botschafter George Maior treffen.


    Der ehemalige Bürgermeister von Constanţa, einer rumänischen Stadt am Schwarzen Meer, Radu Mazăre ist am Mittwoch in Madagaskar verhaftet worden. Er wird sechs Tage von den Behörden des Landes in Haft gehalten, nachdem die rumänischen Behörden über Interpol einen Durchsuchungsbefehl ausgestellt hatten. So juristischen Quellen in Bukarest. Radu Mazare hat in Rumänien mehrere Verurteilungen, von denen viele nicht endgültig sind. Im Februar wurde er international angeklagt, nachdem er in einer Akte über fiktive Landrückgabe zu 9 Jahren Haft verurteilt wurde. Der ehemalige Bürgermeister verließ Rumänien im Dezember 2017 auf Madagaskar und meinte, man habe politischen Druck in Strafverfahren gegen ihn ausgeübt. Dort unternahm er die notwenidgen Schritte, um Asyl zu erhalten.

  • La semaine du 06 au 11 mai 2019

    La semaine du 06 au 11 mai 2019

    « Happy summit! / Joyeux sommet ! » à Sibiu

    Le semestre roumain de la présidence du Conseil de l’Union européenne a atteint son point culminant jeudi, à Sibiu, avec la réunion informelle des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres, à l’exception du Royaume Uni. 36 délégations officielles, 400 invités de haut niveau, environ 900 journalistes accrédités et 100 interprètes de conférence et traducteurs, présents dans la ville sise au centre de la Roumanie, ont consacré une formule de salut tout aussi informelle, « Happy summit! / Joyeux sommet ! », que les habitants des lieux ont adoptée allègrement. Ce fut un sommet de l’unité et de la détermination à continuer le projet de l’intégration européenne – a déclaré l’hôte de la réunion, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis. Les participants y ont adopté la Déclaration de Sibiu, un manifeste qui souligne l’unité comme principe essentiel de la construction de l’avenir de l’Union. Les signataires s’engagent à protéger le mode de vie européen, la démocratie et l’Etat de droit et affirment le principe d’équité pour le marché commun de l’emploi, pour l’assistance sociale et l’économie. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a souligné que le sommet de Sibiu avait montré une unité solide des dirigeants du bloc communautaire. A son tour, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a précisé qu’il souhaitait recevoir, d’ici le mois de juin, des candidatures pour les postes de direction des institutions communautaires ; c’est pourquoi il a annoncé sa décision de convoquer une réunion des leaders de l’UE le 28 mai, au lendemain des élections pour le Parlement européen.

    Donald Tusk s’est adressé ensuite aux organisateurs du sommet, qu’il a félicités en roumain : «Lorsque nous nous sommes rencontrés en janvier dernier, pour le lancement de la présidence roumaine, j’ai parlé de la Roumanie en laissant s’exprimer mon âme, car je suis persuadé que vous êtes des gens remarquables. Vous avez organisé un sommet exceptionnel, vous pouvez être fiers de votre travail, tout comme l’Europe est fière de vous. Je suis purement et simplement tombé amoureux de Sibiu. L’Europe entière est tombée amoureuse de vous.»

    De l’avis des commentateurs, les effets du message d’unité et d’optimisme envoyé depuis Sibiu pourront être mesurés dans deux semaines. Le scrutin européen confirmera ou infirmera les sondages qui indiquent dans de nombreux Etats membres une hausse de la popularité des partis et mouvements politiques eurosceptiques ou bien ouvertement anti-européens.

    Douche froide à Bruxelles

    La Commission européenne a révisé à la baisse, son estimation concernant l’évolution de l’économie roumaine pour cette année, qu’elle a ramenée à 3,3%. En janvier, les experts européens prenaient en compte une croissance de 3,8% du PIB, tandis que le budget de la Roumanie pour l’année en cours repose sur une croissance de 5,5%. Le boom économique roumain avait déjà fléchi l’année dernière, avertissent les experts communautaires. La consommation des ménages est restée le principal facteur de croissance économique, une consommation stimulée par les majorations salariales dans le secteur public, mais dont les effets positifs ont été tempérés par la majoration massive des prix. L’estimation réalisée par les experts européens indique également le fait que l’incertitude et les politiques publiques imprévisibles peuvent avoir des effets négatifs sur la consommation et sur les investissements, bloquant la croissance.

    Minériade sans fin

    La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé de renvoyer au Parquet général le dossier de la minériade des 13-15 juin 1990 ; il s’agit de la marche des mineurs sur Bucarest, qui a mis fin à une ample manifestation contre le pouvoir de gauche installé après la chute de la dictature communiste. Le juge de la Chambre préliminaire a constaté la non-légalité du réquisitoire formulé par les procureurs militaires, décidant du renvoi du dossier. Le procureur général par intérim de la Roumanie, Bogdan Licu, a contesté la décision de la Haute Cour. Il y a deux ans, le Parquet militaire avait mis en examen l’ancien président Ion Iliescu, l’ex premier ministre Petre Roman et l’ancien vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu, ainsi que le directeur de l’époque du Service roumain de renseignement intérieur, Virgil Măgureanu. Selon les procureurs, les quatre hommes auraient organisé et coordonné directement, y compris en faisant venir à Bucarest les gueules noires de la Vallée du Jiu, l’attaque contre les manifestants rassemblés Place de l’Université, qui exprimaient pacifiquement des opinions politiques différentes de celles de la majorité représentée par le pouvoir politique du moment. 1.300 blessés, plus d’un millier de personnes arrêtées abusivement et au moins six morts, c’est le bilan des jours les plus dramatiques de l’histoire post-communiste du pays. Il y a cinq ans, la Cour européenne des droits de l’homme a prononcé une décision qui oblige la Roumanie à continuer les investigations dans le dossier de la Minériade de juin 1990.

    Des Roumains dans le monde

    Le ministre des affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a demandé au président Klaus Iohannis de rappeler à Bucarest l’ambassadeur de Roumanie à Washington, George Maior. Un communiqué de presse du ministère explique le fait que cette proposition est le résultat d’une analyse du mandat du diplomate roumain, dont les actions « ne lui permettent plus de promouvoir d’une manière crédible les intérêts de la Roumanie aux Etats-Unis, partenaire stratégique de Bucarest. En avril dernier, la commission parlementaire spécialisée avait accusé George Maior d’avoir utilisé, pendant les dix ans passés à la tête du Renseignement intérieur avant d’être nommé ambassadeur à Washington, les moyens du SRI à des fins personnelles, ayant porté une atteinte grave aux droits et aux libertés fondamentales des citoyens roumains et aux intérêts du pays. L’ambassadeur s’est dit consterné par les accusations dont il fait l’objet et il a demandé que le contenu des auditions à la Commission parlementaire de contrôle de l’activité du SRI soit rendu public.

    Par ailleurs, l’ancien maire social-démocrate de Constanţa (la plus grande ville-port roumaine à la mer Noire), Radu Mazăre, a été arrêté au Madagascar et il est attendu en Roumanie. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui en février dernier, la justice l’ayant condamné définitivement à neuf ans de prison ferme dans une affaire de remises en possession fictives dans l’immobilier, une des nombreuses affaires de corruption qu’il a ramassées à son nom pendant 15 ans et quatre mandat de maire de Constanţa.

  • Bergarbeiteraufmärsche: Anklageschrift ungesetzmäßig?

    Bergarbeiteraufmärsche: Anklageschrift ungesetzmäßig?

    Die Schlagzeilen machen derzeit der EU-Gipfel in Hermannstadt sowie die Europawahlen am 26. Mai. Allerdings gibt es auch vom Justizbereich nicht weniger spektakuläre Meldungen.



    Der Interims-Generalstaatsanwalt Bogdan Licu hat am Mittwoch im Dossier der Bergarbeiteraufmärsche vom Juni 1990 die jüngste Entscheidung des Obersten Gerichtshofes beanstandet. Das Gericht hatte die Strafakte an die Staatsanwaltschaft zurückgeschickt. Zuvor hatte ein Richter der Gerichtskammer für Voruntersuchungen die Anklageschrift für ungesetzmäßig befunden.



    Vor zwei Jahren hatten Militärstaatsanwälte ihre Ermittlungen im Dossier der sogenannten Mineriade, der Bergarbeiteraufmärsche also, abschlossen. 14 Personen waren infolgedessen unter Anklage gestellt worden, darunter sehr prominente Namen: etwa der Ex-Präsident Ion Iliescu, der damalige Premierminister Petre Roman, sein Stellvertreter, Gelu Voican-Voiculescu, und der damalige Nachrichtendienst-Chef Virgil Măgureanu. Laut Anklage hätten die Genannten sich direkt an der Planung und Durchführung des Übergriffs auf die friedlichen Demonstranten auf dem Universitätsplatz in Bukarest beteiligt. Bei den Kundgebungen hatten sich die Teilnehmer gegen die damalige politische Machtriege aufgelehnt.



    Am 20. Mai 1990, fünf Monate nach dem Sturz der kommunistischen Diktatur von Nicolae Ceauşescu, waren in Rumänien die ersten freien Wahlen abgehalten worden – Ion Iliescu, ehemaliger Minister in den 1970er Jahren unter Ceauşescu, gelang dabei ein unumstrittener Sieg mit etwa 85% der Stimmen. Iliescu hatte es geschafft, sich im Tumult der antikommunistischen Revolution von 1989 als Anführer zu etablieren, obwohl er ebenfalls aus den Reihen der Nomenklatura stammte. Seine Partei, eine Mischung aus authentischen Revolutionären und zweitrangigen Kommunisten, belegte nach der Wahl zwei Drittel der Sitze im ersten postkommunistischen Parlament.



    Im April 1990 hatten Studenten den Universitätsplatz besetzt und ihn zur neokommunismus-freien Zone erklärt. Die Geste war als Protest gegen den sich abzeichnenden Verbleib ehemaliger Kommunisten in der Machtetage gedacht. Doch nach den deutlichen Wahlergebnissen waren die meisten der ursprünglich zehntausenden von Demonstranten weggeblieben. Auf dem Platz harrten noch einige Dutzend Personen im Hungerstreik aus. In der Nacht von 13 auf den 14 Juni räumte die Polizei den Platz mit unverhältnismäßiger Gewalt – der Einsatz erinnerte an die Unterdrückungsmaßnahmen während der Revolution.



    Bis heute bleibt ungeklärt, wer an den gewalttätigen Ausschreitungen des Folgetages beteiligt war – es ist nicht klar, ob die gewalttätigen Personen, die sich Straßenkämpfe mit der Polizei lieferten und Angriffe auf den Sitz des Innenministeriunms und der Fernsehanstalt starteten, eine Verbindung zu den Kundgebungen auf dem Universitätsplatz hatten. Iliescu und seine Nahestehenden bezeichneten sie als Legionäre, in Anlehnung an die extreme Rechte der Zwischenkriegszeit. Obwohl die Armee bereits die Ordnung wieder hergestellt hatte, riefen die Machthaber die Bevölkerung zur Rettung der angeblich erneut gefährdeten Demokratie“ auf.



    Bergarbeiter aus dem zentralrumänischen Schiltal folgten dem Aufruf und marschierten am 14. und 15. Juni auf den Straßen der rumänischen Hauptstadt auf. Sie mussten den Behörden über ihr Handeln offenbar keine Rechenschaft geben. Zurück blieben über 1300 Verletzte und mindestens sechs Tote, mehr als Tausend Menschen wurden missbräuchlich verhaftet. Die Bukarester Universität wurde verwüstet, ebenso die Sitze der Oppositionsparteien und der unabhängigen Zeitungen.



    Vor fünf Jahren zwang der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte Rumänien in einem Beschluss, das Verfahren zu den Bergarbeiteraufmärschen von 1990 neu aufzurollen. Die ehemalige Generalstaatsanwältin Laura Codruta Kövesi musste einräumen, dass das Ermittlungsverfahren zur Mineriade zu den größten Misserfolgen in der Geschichte der Generalstaatsanwaltschaft gehört.

  • Nachrichten 08.05.2019

    Nachrichten 08.05.2019

    Bukarest: Der Präsident der Europäischen Kommission Jean-Claude Juncker und der rumänische Präsident Klaus Iohannis nehmen heute im zentralrumänischen Sibiu/ Hermannstadt zusammen mit 300 Jugendlichen aus den EU-Mitgliedstaaten an einer Debatte über die Zukunft Europas tei. Die Debatte geht dem EU-Gipfel voraus, der am Donnerstag und Freitag in Sibiu im Rahmen der halbjährlichen rumänischen Präsidentschaft des Rates der EU stattfinden soll. Der Präsident des Europäischen Rates, Donald Tusk, schlug den Teilnehmern des Gipfels vor, die Erklärung von Sibiu anzunehmen, die eine Botschaft der Einheit und des Vertrauens vermitteln sollte. Anlässlich des Gipfels wird Sibiu Dutzende von offiziellen Delegationen, Hunderte von hochrangigen Gästen, Tausend Journalisten und Dolmetscher begrüßen. Der Verkehr auf dem internationalen Flughafen von Sibiu wird viermal so stark sein wie an einem normalen Tag. Die Flughafenvertreter haben zugesichert, dass der Zeitplan für Linienflüge trotz Überbelegung nicht beeinträchtigt wird.



    Bukarest: In Rumänien wird der Wahlkampf für die am 26. Mai stattfindenden EU-Parlamentswahlen fortgesetzt. Im Wahlkampf sind die Listen von 13 Parteien aus Rumänien eingetragen: die Sozialdemokratische Partei (PSD) und die Allianz der Liberalen und Demokraten (ALDE), die die Regierungskoalition bilden, die Demokratische Union der ethnischen Ungarn in Rumänien, die ein Protokoll über die Zusammenarbeit mit der Koalition unterzeichet haben, die Nationale Liberale Partei, die Allianz 2020 gebildet aus der Union Rettet Rumänuen und der Partei PLUS, die Partei der Volksbewegung, die Partei Pro Rumänien, die sich aus Dissidenten der PSD zusammensetzt, alle in der Opposition, und die außerparlamentarischen Parteien UNPR – Nationale Union für den Fortschritt Rumäniens, der Nationale Einheitsblock, das Vereinigte Rumänien, PRODEMO, die Rumänische Sozialistische Partei und die Unabhängige Sozialdemokratische Partei. Im Rennen laufen auch 3 unabhängige Kandidaten. Rumänien wird 33 Mitglieder in das zukünftige EP entsenden. Der gewählte Kandidat, der den 33. Sitz erhält, wird die Position gemäß einem Beschluss des Europäischen Rates erst nach dem Datum übernehmen, an dem der Brexit Rechtswirkungen hat. Für die Rumänen im Ausland wurden 414 Wahllokale eingerichtet, die meisten davon in Italien, Spanien und der Republik Moldau. Parallel zu den EU-Parlamentswahlen findet ein Referendum zum Thema Justiz statt, das von Präsident Klaus Iohannis einberufen wurde.



    Bukarest: Das Oberste Kassations-und Justizgericht hat am Mittwoch beschlossen, die Akte der sogenannten Mineriade vom 13. bis 15. Juni 1990 an die Generalstaatsanwaltschaft zurückzuschicken. Damals beendeten die Bergbauer aus dem Jiu-Tal gewalttätig einen groß angelegten Protest gegen die linke Macht nach dem Fall der kommunistischen Diktatur im Dezember 1989. Der Richter fand illegale Aspekte in der von Militärstaatsanwälten verfassten Anklage und beschloss, sie zurückzuschicken. Die Entscheidung ist nicht endgültig und kann angefochten werden. Am 13. Juni 2017 hat die Militärstaatsanwaltschaft den ehemaligen Präsidenten Ion Iliescu, den ehemaligen Ministerpräsidenten Petre Roman und den stellvertretenden Ministerpräsidenten Gelu Voican Voiculesculescu sowie den ehemaligen Direktor des rumänischen Nachrichtendienstes Virgil Magureanu angeklagt. Vor dem Hintergrund der gewalttätigen Zwischenfälle in der Hauptstadt Bukarest, die die Armee bereits unter ihrer Kontrolle hatte, rief Iliescu einen Putschversuch der extremen Rechten hervor und forderte die Bevölkerung auf, die demokratischen Institutionen des Landes zu verteidigen. Die Überfälle der Bergleute aus dem Jiu-Tal (Mittelwesten) in Bukarest führten zu 6 offiziellen Todesfällen, Hunderten von Verwundeten und mehr als tausend missbräuchlich verhafteten Personen. Im Jahr 2014 erließ der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte eine Entscheidung, die Rumänien aufforderte, die Ermittlungen in der Akte der Bergarbeiterüberfälle fortzusetzen.



    Wetter: In Rumänien ist das Wetter generell schön und etwas wärmer als in den vergangenen Tagen. Die THT liegen zwischen 10 und 21 Grad Celsius. Am Mittag wurden in Bukarest 14 Grad gemessen. Am Dienstag gab das Innenministerium bekannt, dass 15.000 Feuerwehrleute, Polizisten und Gendarmen mobilisiert wurden, um die Auswirkungen von Unwetter zu beseitigen. Mindestens eine Person starb und Hunderte von Haushalten wurden überflutet, sowie auch Landstraßen, einige Ortschaften blieben ohne Strom.

  • A la Une de la presse roumaine 08.05.2019

    A la Une de la presse roumaine 08.05.2019

    La grande messe de l’Union européenne (UE),
    que la ville roumaine de Sibiu accueille cette semaine, intéresse les rédactions
    au plus haut degré – c’est ce que l’on peut constater en consultant Romanialibera.ro ou Gandul.info. Le dossier de la Minériade de juin 1990 repart à zéro, apprend-on dans Adevarul.ro. La nouvelle composition de la Cour constitutionnelle intéresse Romanialibera.ro, tandis qu’Evenimentulzilei.ro et Adevarul.ro s’arrêtent sur la météo improbable des derniers jours.



  • Nachrichten 13.06.2018

    Nachrichten 13.06.2018

    Als erste angerufene Kammer hat der Senat am Mittwoch mehrere Änderungen am Strafrecht verabschiedet. Die Opposition stimmte dagegen. Die Vorlage, so ihre Urheber, setze die EU-Richtlinie zur Unschuldsvermutung um. So sollen beispielsweise Beweismittel aus unrechtmä‎ßiger TKÜ zerstört werden. Eine Wiederaufnahme des Verfahrens ist als au‎ßerordentliches Rechtsmittel zulässig, wenn ein Richter des Spruchkörpers das Urteil nicht unterschrieben oder die Begründung nicht mitverfasst hat. Die Abgeordnetenkammer entscheidet abschlie‎ßend.



    Der rumänische Präsident Klaus Iohannis hat sich am Mittwoch mit dem finnischen Au‎ßenminister Timo Soini in Bukarest getroffen. Die Beziehungen zwischen den beiden Ländern werden sich weiter intensivieren, da sie in 2019 nacheinander die EU-Ratspräsidentschaft übernehmen, so der rumänische Staatschef. Zur Sprache kamen überdies die Vorbereitungen für den NATO-Gipfel in Brüssel im Juli, die Annäherung der Rep. Moldau an die EU sowie au‎ßenpolitische Fragen wie die Atomprogramme in Iran und Nordkorea.



    In Rumänien wird an diesen Tagen der so genannten Mineriade gedacht. Am 13. Juni 1990 lösten in Bukarest Ordnungskräfte eine Demonstration gegen die politischen Machthaber mit Gewalt auf. Unruhen brachen aus; die Landesführung um Präsident Ion Iliescu lie‎ß Bergarbeiter nach Bukarest kommen, um Ordnung zu schaffen. Die Bergleute verprügelten Studenten und Intellektuelle und zertrümmerten die Geschäftsräume mehrerer Zeitungen, Parteien und Hochschuleinrichtungen. Vier Menschen kamen nach offiziellen Angaben ums Leben, Hunderte wurden verletzt und unrechtmä‎ßig festgenommen. Das Image Rumäniens im Ausland erlitt erheblichen Schaden. In 2015 veranlasste die Generalstaatsanwaltschaft die Wiedereröffnung eines Strafverfahrens und erhob Anklage gegen Ion Iliescu, gegen den damaligen Premierminister Petre Roman, sowie gegen den ex- Geheimdienstchef Virgil Magureanu.



    Die rumänische Premierministerin Viorica Dăncilă ist eingeladen worden, am 20. Juni im gemeinsamen Plenum der beiden Parlamentskammern den Stand der Vorbereitungen für die Übernahme der EU-Ratspräsidentschaft im Januar 2019 zu präsentieren.


    Die Debatten werden eine echte Unterstützung in dem Erarbeitungs- und Billigungsprozess der ersten Fassung des Programms der Präsidentschaft sein, so Viorica Dăncilă. Sie ist der Meinung, dass die EU-Ratspräsidentschaft eine Chance sei, dass Rumänien seine Fähigkeit beweise, am Neustart des europäischen Projektes durch eine kräftige politische Perspektive und eine relevante Fähigkeit der Verwaltung beizutragen.



    Mehr als 80% der Schulen in Rumänien, die niedrige Leistungen haben, liegen auf dem Lande. Die Abschlussquote des Hochschulunterrichts liegt bei 25,6% und ist die niedrigste in der EU, so der Bericht für Globale Entwicklung 2018 der Weltbank, der am Mittwoch in Bukarest in einer Fachkonferenz bekanntgegeben wurde. Rumänien muss mehr und intelligenter in die Bildung investieren, schlussfolgert die Weltbank, die weiterhin Rumänien empfiehlt, die Kompetenzen zu messen. Die rumänischen Arbeitgeber behaupten, die rumänischen Absolventen und Schüler verfügen über keine sozio-emotionalen Kompetenzen wie Verantwortung oder Teamarbeit. Laut den Arbeitgebern haben die Absolventen einer rumänischen Hochschule exzessiv theoretische Kenntnisse, während die Kenntnisse der Schüler und Absolventen einer technischen oder Berufsschule nicht auf dem neuesten Stand sind.



    Das Rumänische Au‎ßenministerium in Bukarest macht bekannt, dass es Gespräche mit den ukrainischen Verantwortlichen hinsichtlich der Durchsuchungen beim Rumänischen Kulturzentrum Eudoxiu Hurmuzachi in der ukrainischen Stadt Cernăuţi geführt habe. Angegangen wurde die Notwendigkeit der Achtung der Rechte der rumänischen Minderheit in der Ukraine. Am Montag wurden dem ukrainischen Botschafter in Bukarest Oleksandr Bankov zusätzliche Erklärungen über die Durchsuchungen verlangt, so das rumänische Au‎ßenministerium. Bukarest fordert die ukrainischen Behörden auf, die Rechte der rumänischen Minderheit zu sichern und jedwelche Aktionen zur Verletzung der Rechte zu verhindern. Der ukrainische Sicherheitsdienst (SBU) hatte bekanntgegeben, dass gegen die Leitung des Kulturzentrums wegen Anstiftung zur Verletzung der territorialer Integrität des ukrainischen Staates eine Ermittlung laufe. In der Ukraine leben mehr als eine halbe Millionen Rumänen in den einstigen rumänischen Gebieten, die 1940 der ehemaligen Sowjetunion annektiert wurden.


  • Ex-Präsident Iliescu muss sich wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit vor Gericht verantworten

    Ex-Präsident Iliescu muss sich wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit vor Gericht verantworten

    Erst nach 28 Jahren gelangt der Fall der sogennanten Mineriade vor Gericht. Der Bergarbeitereinfall vom 13-15 Juni 1990 gilt als eine der schlimmsten Episoden in der Geschichte des postkommunistischen Rumäniens. Hohe Amtsträger der neunziger Jahre, unter ihnen die damaligen Präsident Ion Iliescu, Premier Petre Roman, Vizepremier Gelu Voican Voiculescu und Nachrichtendienstchef (SRI) Virgil Măgureanu müssen sich wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit vor Gericht verantworten. Laut der Militärstaatsanwaltschaft hätten die rumänischen Behörden einen systematischen und gewaltigen Angriff auf die Demonstranten auf dem Bukarester Universitätsplatz beschlossen und koordiniert. Die Bergarbeiter aus dem Schiltal (rum. Valea Jiului) sind im Juni 1990 gegen Gegner des Präsidenten Ion Iliescu brutal vorgegangen, die friedlich im Zentrum der rumänischen Hauptstadt friedlich protestierten.



    Die Bergarbeiter seien im Auftrag und mit der Billigung des damaligen Staatspräsidenten gegen die Opositionellen des Regimes vorgegangen. Die Demokratie sei gefährdet, das war der Grund warum der damalige Staatschef die Minenarbeiter angestachelt hatte, nach Bukarest zu marschieren und die Aufstände brutal niederzuschlagen. Die Militärstaatsanwaltschaft macht neben den Bergarbeitern auch Vewantwortungsträger aus dem Innenministerium, Verteidigungsministerium und dem Nachrichtendienst SRI für die blutigen Auseinandersetzungen verantwortlich. Die negative Bilanz lautet: 1.400 Verletzte, 1.250 Menschen wurden des Grundrechts auf Freiheit beraubt. Die Bukarester Universität, oppositionelle Parteisitze und Redaktionen wurden verwüstet. Am 15. Juni richtete Ion Iliescu die folgende Botschaft an die Bergarbeiter: “Ich danke Ihnen nochmal für alles was sie an diesen Tagen bewiesen haben: dass Sie eine wahre Kraft sind, die ein starkes gesellschaftliches Engagement zeigt, vertrauenswürdige Menschen, die uns in schweren Zeiten zur Seite stehen”.



    Dass die Mineriade-Akte im Sommer 2017 wieder geöffnet wurde ist auf einen Beschluss des Europäischen Gerichtshofs für Menschenrechte zurückzuführen, der von Rumänien die Wiederaufnahme des Verfahrens gefordert hatte. Politikbeobachter sind der Ansicht, dass die brutale Niederschlagung der Proteste das Image Rumäniens au‎ßerhalb der Landesgrenzen stark beschädigt habe. Die Verzögerung einer Urteilsvollstreckung zeigt nach wie vor, dass Rumänien in Sache Vergangenheitsbewältigung noch vieles nachholen muss.




  • A la Une de la presse roumaine – 20.02.2018

    A la Une de la presse roumaine – 20.02.2018

    C’est le jour où le dossier de la Minériade (soit la descente musclée des mineurs sur Bucarest, en 1990) est rouvert. Et aussi celui de la première visite de la première ministre roumaine à l’étranger – à Bruxelles.



  • Intellektuelle Bürgerallianz: ein Argument gegen Polit-Zynismus

    Intellektuelle Bürgerallianz: ein Argument gegen Polit-Zynismus

    Nach der Wende war in der rumänischen Gesellschaft besonders ein Bedürfnis nach Dialog und Diskussion zu spüren — und vor diesem Hintergrund entstand die Bürgerallianz — eine Plattform für politische Ideen und Initiativen, ein Debattenforum, ein loser Zusammenschluss vieler Akteure. Und sie war auch ein Gegenpart zur Front der Nationalen Rettung, einem Mammut-Gebilde, das nach der Wende das Machtvakuum nach dem Zusammenbruch des kommunistischen Regimes gefüllt hatte. Die Bürgerallianz war zugleich Kaderschmiede für die künftigen Oppositionspolitiker. Sie wurde am 7. November 1990 von Intellektuellen und Bürgervereinen gegründet. Eine der zentralen Figuren war die Dichterin und Regimekritikerin Ana Blandiana. Sie erinnert sich an den gesellschaftlichen Hintergrund, vor dem vor 27 Jahre die Bürgerallianz entstand:



    Nach dem als Mineriade bezeichneten Bergarbeitereinfall vom Juni 1990 in Bukarest, als Studenten verhaftet wurden, sagten wir uns, dass wir etwas tun müssen. Selbst wenn wir keinen Erfolg haben, müssen die Menschen sehen, dass wir es dennoch versuchen. Und so schalteten wir eine Anzeige in der Zeitung »România liberă«. Dass heute über diese Zeitung und ihren Chef Petre Mihai Băcanu so wenig erzählt wird, ist ungerecht. Ohne diese Zeitung, die damals auf eine Auflage von mehreren Hunderttausend Stück kam, hätte es in Rumänien keine Opposition gegeben“, erzählt die ehemalige antikommunistische Dissidentin.




    In einer Zeit ohne Facebook schaltete die frisch gegründete Bürgerallianz Inserate von 10 Quadratzentimetern auf der Titelseite der România liberă“ — Wir treffen uns am Donnerstag um 16.00 Uhr an der Universität“. Und es kamen so viele Leute, dass bei einem Marsch der Universitätsplatz noch voll war, während die ersten Demonstranten den Siegesplatz in fast 2,5 km Entfernung erreichten, wo das Regierungshauptquartier steht. In einem anderen Aufruf hie‎ß es, dass die Menschen wei‎ße Kleidung und eine Blume tragen sollten — ein Zeichen der Gewaltlosigkeit, sagt Ana Blandiana. Eines der wichtigsten Anliegen der neuen Plattform war die Etablierung einer Kultur der Erinnerung an die jüngere Geschichte der kommunistischen Diktatur in Rumänien.




    Ana Blandiana spielte eine gro‎ße Rolle bei der Einrichtung der Gedenkstätte der Opfer des Kommunismus im ehemaligen Gefängnis von Sighet. Im Namen der Bürgerallianz habe ich in Stra‎ßburg das weltweit erste Memorial des Kommunismus vorgeschlagen. Das war 1993, wir waren in Krakau auf einer Konferenz gewesen und auf Besuch auch in Auschwitz, das ganz in der Nähe liegt. In Stra‎ßburg sollte ich dann eine Rede vor dem Parlament des Europarates halten. Beim Abendessen sa‎ß ich neben der Generalsekretärin des Europarates, Catherine Lalumière — ein Zufall, dachte ich, doch jemand hatte ein gutes Wort eingelegt: Professor Enver vom Ausschuss der Menschenrechte. Die Diskussion mit Catherine Lalumière war der Grundstein des Memorials“, erinnert sich Ana Blandiana.



    In Europa blies ein Wind der Einheit und es ging nicht nur den osteuropäischen Ländern darum, sich mit der Vergangenheit auseinanderzusetzen: Nicht einmal mit meinem Mann hatte ich über ein Memorial gesprochen. Die Idee kam uns bei diesem Gespräch. Wir kamen aus Auschwitz, wo der Europarat ein internationales Zentrum für Nazi-Studien einrichten wollte, und ich fragte dann nach, ob es nicht mindestens genauso wichtig wäre, ein Zentrum für Kommunismus-Studien zu gründen, denn über den Kommunismus wusste man so gut wie nichts. Dann sprachen wir über Europa, über die Vereinigung, die zwischen Ost und West stattfinden sollte, und ich sagte, dass wir nicht nur Politik und Wirtschaft vereinigen müssen, sondern auch unsere Obsessionen. Aber dafür müssen wir sie erst einmal kennen.“




    Sehr lebhaft sind die Erinnerungen der Schriftstellerin an die naiv-linkischen Momente von damals — bestes Beispiel ist immer noch das Memorial von Sighet. Heute kann ich nachvollziehen, wie komisch sich das anhört, aber damals dachten wir keinen Augenblick nach, wie das Memorial per se entstehen wird. Wir dachten, der Europarat kümmert sich darum und baut es. Ich muss ehrlich zugeben, dass ich keinen Moment dachte, wir würden etwas tun. Und dann stand in der Projektbroschüre neben unseren Vorstellungen auch etwas über die Finanzierung — und das klang für uns surreal. Denn es stand da, wieviel die Kommunalverwaltung beisteuert, wieviel der Zentralstaat, wieviel die Privatwirtschaft. Dabei waren wir Staatsfeind Nr. 1, keine Behörde würde uns Geld geben, weder lokale, noch zentrale. Eine Bedingung des Europarates war, dass wir eine Stiftung gründen — die Bürgerakademie. Das war einfach, das haben wir gemacht — und die Idee, die uns gerettet hat, lag auf der Hand: Wir haben Filialen der Stiftung in Städten eröffnet, wo viele Exilrumänen lebten, also München, Paris, New York, Los Angeles. Die ersten Summen kamen aus Spenden dieser Exilrumänen zusammen.“




    Ana Blandianas Erinnerungen sind relevant für diese romantisch-naiven Momente der Politik nach der Wende. Doch die Alianţa Civică ist fester Bestandteile der jüngeren Geschichte geworden und auch ein Argument gegen den Zynismus der Politik neuerer Machart.

  • Die Woche 12.06.-16.06.2017 im Überblick

    Die Woche 12.06.-16.06.2017 im Überblick

    Regierungskrise in Bukarest: Koalition entzieht eigenem Kabinett die Unterstützung



    Auf Rumäniens Polit-Bühne geht es geradezu turbulent zu: Ein halbes Jahr nach dem Amtsantritt der Regierung unter Ministerpräsident Sorin Grindeanu entzog die Koalition aus Sozialdemokraten und ALDE dem eigenen Kabinett die Unterstützung. Einige der Minister hätten die festgelegten Ziele nicht erfüllt, viele Kapitel stünden noch offen und die Koalition möchte die Rückstände aufholen, so Dragnea.



    Die PSD ist bereit, gemeinsam mit den Kollegen von der ALDE, eine neue Regierung zu bilden, mit einem viel besser erarbeiteten Fahrplan. Darin sollen auch die Maßnahmen enthalten sein, mit denen die Rückstände wieder aufgeholt werden. Eine Fortsetzung der aktuellen Regierungstätigkeit, mit Sorin Grindeanu als Ministerpräsident oder auch nicht, könnte dazu führen, dass das Regierungsprogramm sich innerhalb von drei Monaten nicht mehr umsetzen lässt.



    Ministerpräsident Grindeanu lieferte im offenen Schlagabtausch mit den Partei- und Koalitionskollegen einen Paukenschlag.



    Ich werde nicht kündigen! Und ich sage ihnen auch warum! Ich habe die Pflicht, mich Rumänien und meiner Partei gegenüber verantwortungsbewusst zu verhalten! Das ist die Regierung Rumäniens, es ist nicht die Regierung des PSD-Exekutivrates! Ich glaube, dass wir alle hier Verantwortung übernehmen müssen. Und ich tue das!



    Er werde erst nach dem Rücktritt des PSD-Vorsitzenden Liviu Dragnea gehen, sagte Grindeanu noch. Außerdem sollte Präsident Klaus Iohannis nach Beratungen mit den Parteien Ministerpräsidenten aus derselben PSD nominieren. Im Gegenzug kündigten die Sozialdemokraten den Ausschluss Grindeanus aus der Partei an – gemeinsam mit der ALDE wollten sie am Montag einen Misstrauensantrag gegen die eigene Regierung stellen. Darin sehen die meisten Beobachter die einzige Möglichkeit, die Regierung zu stürzen.



    Präsidentensprecherin Mădălina Dobrovolschi trug indes die Botschaft von Klaus Iohannis in die Öffentlichkeit. Der Staatschef forderte die beiden Koalitionsparteien auf, die interne Krise zu lösen.



    Der Präsident verlangt eine dringende Lösung für die Krise innerhalb der Regierungskoalition, um die politische Instabilität zu vermeiden. Für die Beseitigung der internen Krise der Koalition seien allein die ihr angehörenden Parteien verantwortlich.



    Die Liberalen aus der Opposition wollten ihren Standpunkt erst nach einer verfassungsgemäßen Lösung für die derzeitige Regierungskrise klären. Die Union Rettet Rumänien (USR) verlangt Neuwahlen als einzige anständige Lösung, während die Partei der Volksbewegung (PMP) will, dass die PSD offen ihr Scheitern eingesteht.



    Bergarbeiteraufmarsch vom Juni 1990: Staatsanwaltschaft klagt 14 Personen an



    27 Jahre nach der gewaltsamen Niederschlagung der Proteste vom Juni 1990 in Bukarest haben die Militärstaatsanwälte die Ermittlungen beendet. Die 14 angeklagten Personen werden vor den Obersten Kassations- und Justizhof gebracht. Das sind der erste Staatschef im postkommunistischen Rumänien, Ion Iliescu, der ehemalige Premierminister Petre Roman, der Ex-Direktor des Nachrichtendienstes SRI, Virgil Măgureanu, der ehemalige Gewerkschaftsführer der Bergarbeiter im Schil-Tal, Miron Cozma, zusammen mit weiteren 10 Personen. Sie wurden wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit im Fall des Bergarbeiteraufmarsches vom Juni 1990 angeklagt. Die Strafverfahren wurden Anfang 2015 wiedereröffnet, nachdem der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte die rumänischen Behörden verpflichtet hatte, die Verantwortlichen für den Tod von vier Menschen, für die physische Verletzung oder psychische Beeinträchtigung von rund 1400 Personen, für die illegale Verhaftung und Festnahme von Demonstranten sowie für das schlechte Image Rumäniens zu identifizieren. Die Ereignisse fanden einen Monat nach den ersten freien Wahlen statt, die das postkommunistische Regime von Ion Iliescu bestätigt hatten. Weil dieser seine echte Befürwortung von Demokratie, Rechtsstaatlichkeit und Marktwirtschaft nicht glaubhaft beweisen konnte, hatten die radikalsten Teilnehmer an den Marathon-Protesten auch nach den Wahlen am Universitätsplatz ausgeharrt. Ion Iliescu behauptete damals, es sei ein Putschversuch der extremen Rechten, und forderte die Bevölkerung auf, die demokratischen Institutionen zu verteidigen. Die Staatsanwaltschaft ist aber der Auffassung, dass die staatlichen Behörden eine gewaltsame Räumung des Universitätsplatzes durchgeführt haben, wo die Demonstranten friedlich protestierten. Die Militärstaatsanwälte legen nahe, dass sich Kräfte des Innenministeriums, des Verteidigungsministeriums und des Rumänischen Nachrichtendienstes SRI unrechtmäßig an dieser Räumungsaktion beteiligt haben. Hinzu kamen mehr als 10.000 herbeigerufene Bergleute und Arbeiter aus anderen Landesregionen.



    Parlament stimmt weiteren Gehaltserhöhungen für Staatsbedienstete zu



    Staatsbedienstete, die in diesem Jahr noch keine Gehaltserhöhungen bekommen haben, könnten mit dem nächsten Monat mehr Geld sehen. Die Abgeordnetenkammer hat einen Gesetzentwurf diesbezüglich verabschiedet. Der Entwurf sieht u.a. Gehaltserhöhungen für Angestellte der staatlichen Bibliotheken, des Landwirtschafts- und des Kulturministeriums, für einen Teil des Personals im Gesundheitswesen, für Soldaten und den zivilen Angestellten des Verteidigungsministeriums vor. Laut statistischen Daten sind die Gehälter der rumänischen Angestellten im letzten Jahr im Schnitt mit 13,4% gestiegen, auf 2.366 Lei (520 Euro) netto im April. Laut dem Landesstatistikamt haben die Angestellten des Gesundheitswesens mit 36% die größten Gehaltserhöhungen erhalten, während die Angestellten in der IT-Branche landesweit die höchsten Gehälter haben.



    Theaterfestival in Hermannstadt geht am Sonntag zu Ende



    Im zentralrumänischen Sibiu-Hermannstadt neigt sich die 24. Auflage des internationalen Theaterfestivals ihrem Ende zu. Das am Sonntag endende Festival ist das wichtigste dieser Art im Land und einer der wichtigsten Theatertermine weltweit. In diesem Jahr dauerten die Festspiele 10 Tage, an denen 3.300 Schauspieler aus 72 Ländern über 500 Stücke aufführten. Zu den Sondergästen zählte diesmal der berühmte russische Tänzer Mikhail Baryshnikov, der sich von den Veranstaltungen beeindruckt zeigte.

  • Verantwortliche für Bergarbeitereinfall vom Juni 1990 vor Gericht

    Verantwortliche für Bergarbeitereinfall vom Juni 1990 vor Gericht

    Nach 27 Jahren Ermittlungen, Anschuldigungen, Kontroversen und Spekulationen wurden der erste Staatschef des postkommunistischen Rumänien, Ion Iliescu, der ehemalige Premierminister Petre Roman, der Ex-Direktor des Nachrichtendienstes SRI, Virgil Măgureanu, der ehemalige Gewerkschaftsführer der Bergleute im Schil-Tal, Miron Cozma, zusammen mit weiteren 10 Personen vor Gericht gestellt. Sie wurden wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit im Fall des Bergarbeitereinfalls vom Juni 1990 angeklagt. Die sogen. Mineriade-Akte richtet sich gegen die gewaltsame Niederschlagung der Demonstrationen gegen die linke Regierung, die nach dem Fall der kommunistischen Diktatur im Dezember 1989 die Macht übernommen hatte. Der Fall war nach 20 Jahren zu den Akten gelegt worden. Bis zur Wiederaufrollung des Falls war kein Verantwortlicher für die gewaltsame Niederschlagung der Protestaktionen gefunden worden.



    Die Strafverfahren wurden Anfang 2015 wiedereröffnet, nachdem der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte die rumänischen Behörden verpflichtet hatte, die Verantwortlichen für den Tod von vier Menschen, für die physische Verletzung oder psychische Beeinträchtigung von rund 1400 Personen, für die illegale Verhaftung und Festnahme von Demonstranten sowie für das schlechte Image Rumäniens zu identifizieren. Die Ereignisse fanden einen Monat nach den ersten freien Wahlen statt, die das postkommunistische Regime von Ion Iliescu bestätigt hatten. Weil dieser seine echte Befürwortung von Demokratie, Rechtsstaatlichkeit und Marktwirtschaft nicht glaubhaft beweisen konnte, hatten die radikalsten Teilnehmer an den Marathon-Protesten auch nach den Wahlen am Universitätsplatz ausgeharrt. Ion Iliescu behauptete damals, es sei ein Putschversuch der extremen Rechte, und forderte die Bevölkerung auf, die demokratischen Institutionen zu verteidigen. Die Staatsanwaltschaft ist aber der Auffassung, dass die staatlichen Behörden eine gewaltsame Räumung des Universitätsplatzes durchgeführt haben, wo die Demonstranten friedlich protestierten. Die Militärstaatsanwälte legen nahe, dass sich Kräfte des Innenministeriums, des Verteidigungsministeriums und des Rumänischen Nachrichtendienstes SRI unrechtmä‎ßig an dieser Räumungsaktion beteiligt haben. Hinzu kamen mehr als 10.000 herbeigerufene Bergleute und Arbeiter aus anderen Landesregionen. Sie verwüsteten die Geschäftsräume einiger unabhängiger Zeitungen, die Sitze der Oppositionsparteien sowie Teile des Universitätsgebäudes und schlugen wahllos Demonstranten und unbeteiligte Passanten spitalreif zusammen.



    Der ehemalige Staatschef Ion Iliescu wurde wegen seines Befehls angeklagt, die Demonstranten durch Gewalt vom Universitätsplatz mithilfe der Arbeiter aus den gro‎ßen Bukarester Fabriken vom Universitätsplatz zu evakuieren. Der Einsatz der Ordnungskräfte am Morgen des 13. Juni 1990 habe nicht als Zweck gehabt, die Demonstranten durch friedliche Mittel zu zerstreuen. Laut Anklageschrift kannten die Personen, die in den Sitz des Rumänischen Nachrichtendienstes im Juni 1990 eingedrungen waren, den Plan des Gebäudes, was beweise, dass diese keine Demonstranten waren, so wie die Behörden behaupteten. Zwei Opfer, die gegen Abend des 13. Juni 1990 im Gebäude des Innenministeriums ums Leben kamen, wurden im Nacken erschossen, doch die Täter blieben unbekannt. Die Militärstaatsanwälte beanstanden weiter, dass die Demonstranten, die unrechtmä‎ßig festgenommen und verhaftet worden waren, wie Kriegsgefangene im Zweiten Weltkrieg behandelt worden seien. Die 14 angeklagten Personen werden nun vor den Obersten Justiz- und Kassationshof gebracht.

  • Späte Gerechtigkeit: Verantwortliche für Bergarbeitereinfall vom Juni 1990 vor Gericht

    Späte Gerechtigkeit: Verantwortliche für Bergarbeitereinfall vom Juni 1990 vor Gericht

    14 Personen wurden in der sogenannten Mineriade-Akte vom 13.-15. Juni 1990 wegen Verbrechen gegen die Menschheit angeklagt. Schwerwiegende Namen, die in den ersten Jahren nach der Wende 1989 eine wichtige Rolle gespielt haben, werden vor den Obersten Kassations- und Justizhof gebracht: der ehemalige linksgerichtete Staatschef Ion Iliescu, der ehemalige Premierminister Petre Roman, der Ex-Vizepremier Gelu Voican-Voiculescu, der ehemalige Direktor des Nachrichtendienstes SRI Virgil Măgureanu sowie Miron Cozma, der ehemalige Gewerkschaftsführer der Bergleute im Schil-Tal. Sie bilden die kollektive Gestalt dieser düsteren Geschichte. Die Ereignisse fanden einen Monat nach den ersten freien Wahlen statt, die das postkommunistische Regime von Ion Iliescu bestätigt hatten. Weil dieser seine echte Befürwortung von Demokratie, Rechtsstaatlichkeit und Marktwirtschaft nicht glaubhaft beweisen konnte, hatten die radikalsten Teilnehmer an den Marathon-Protesten auch nach den Wahlen am Universitätsplatz ausgeharrt. Ion Iliescu erklärte damals, es sei ein Putschversuch der extremen Rechte, und forderte die Bevölkerung auf, die demokratischen Institutionen zu verteidigen. Tausende Bergleute kamen nach Bukarest, verprügelten Studenten und Intellektuelle und zertrümmerten die Geschäftsräume mehrerer Zeitungen, Parteien in der Opposition und Hochschuleinrichtungen. Marian Lazăr, Militärstaatsanwalt, dazu:



    Diese gewaltsame Niederschlagung der Protestaktionen war eine Folge der Ablenkungsmanöver und der Manipulation der Öffentlichkeit durch die Behörden des Staates, die von den Angeklagten vertreten waren. Die Realität wurde verzerrt dargestellt. Es wurde die Idee propagiert, dass es sich um eine Rebellion faschistischer Art handle. Die Demonstranten, die ihre politischen Meinungen äu‎ßerten, wurden als extremistische, reaktionäre Elemente präsentiert. Der damalige Staatspräsident bezeichnete sie als »golani« (Lümmel). Die Menschen, die auf dem Universitätsplatz verhaftet wurden, und andere, die verdächtigt wurden, einen Zusammenhang mit den Demonstrationen zu haben, wurden in Kasernen des rumänischen Innenministeriums gebracht, in Räume, die dafür ungeeignet waren. Sie wurden dort bis zum 21. Juni 1990 festgehalten.“



    Während der Unruhen und des Einsatzes der Ordnungskräfte wurden 4 Menschen tödlich erschossen, weitere 1400 wurden physisch oder psychisch verletzt, während 1250 unrechtmä‎ßig festgenommen wurden. 2015 veranlasste die Generalstaatsanwaltschaft die Wiedereröffnung des eingestellten Strafverfahrens und erhob Anklage gegen Ion Iliescu, Petre Roman und Virgil Măgureanu. Der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte hatte die rumänischen Behörden verpflichtet, die Verantwortlichen zu identifizieren. 2009 war die Akte geschlossen, ohne dass ein Verantwortlicher gefunden wurde. Iliescu hatte während der ganzen Zeit beteuert, dass er keine Verantwortung für die Unruhen im Juni 1990 trage.