Tag: mineriade

  • 24.12.2016 (mise à jour)

    24.12.2016 (mise à jour)

    Noël — Plus de 22.000 policiers, sapeurs-pompiers et gendarmes supplémentaires seront mobilisés tous les jours, au niveau national, pendant les fêtes de Noël, a annoncé le ministère de l’Intérieur de Bucarest. Selon ce dernier, la Police aux frontières fonctionnera à pleine capacité pour réduire les temps d’attente. Par ailleurs, dans cette période, neufs hôpitaux et le service ambulancier de Bucarest fourniront des soins médicaux d’urgence. Dans les centres hospitaliers subordonnés aux directions départementales de santé publique, les services d’accueil des urgences disposeront de lignes de garde. Enfin, au moins une pharmacie sera ouverte 24 h sur 24 dans chaque grande ville à travers le pays.



    Message — La princesse Margareta, dépositaire de la couronne de Roumanie, a transmis aux Roumains du pays et du monde des vœux de santé et de bonheur à l’occasion de la fête de Noël. Le message est adressé au nom de l’ex roi Michel de Roumanie et de toute la famille royale. La Roumanie consolide les libertés et utilise judicieusement les instruments du développement, est-il dit dans le texte. La princesse Margareta a par ailleurs souligné dans son message que les valeurs constamment promues par son père, à savoir bonté, loyauté, sens du devoir, patriotisme, compétence et modération, sont importantes aujourd’hui plus que jamais. Les événements d’Europe et du monde ont démontré que “la démocratie traverse des moments d’instabilité et de faiblesse et que la prospérité n’assure pas forcément l’équilibre et la sécurité des Etats”, peut-on encore lire dans le message de la princesse Margareta.



    Justice – Le premier président de l’histoire post-communiste de la Roumanie, Ion Iliescu, a déclaré qu’il n’avait rien à se reprocher, après avoir été accusé, aux cotés d’autres anciens hauts dignitaires, de crimes contre l’humanité, dans le dossier de la « minériade des 13-15 juin 1990 ». Selon les procureurs, ils ont décidé, organisé et coordonné l’attaque généralisée et systématique menée contre les opposants au régime nouvellement installé après la chute du régime communiste, en décembre 1989, qui manifestaient au centre de la capitale roumaine, Bucarest, ainsi que contre les habitants de la ville. Les participants à cette attaque ont été les forces des ministères de l’Intérieur et de la Défense et du Service roumain de renseignement, ainsi que plus de dix mille mineurs et autres ouvriers venus de plusieurs régions du pays, précisent les procureurs. Sur la toile de fond des violences intervenues en marge de la manifestation, violences que larmée avait déjà réussi à contenir, le président de lépoque, Ion Iliescu, a invoqué une tentative de putsch de lextrême droite et demandé à la population de défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée du Jiu (centre-ouest) sur Bucarest, où ils ont saccagé le bâtiment de lUniversité, les sièges des partis dopposition et des journaux indépendants, s’est soldée par quatre morts et plus de 1.200 blessés.


  • 23.12.2016 (mise  à jour)

    23.12.2016 (mise à jour)

    Justice – Plusieurs anciens hauts dignitaires roumains, dont l’ex président, Ion Iliescu, l’ex-premier – ministre Petre Roman et l’ancien directeur du renseignement intérieur, Virgil Măgureanu, ont été accusés de crimes contre l’humanité, dans le dossier de la « minériade des 13-15 juin 1990 ». Selon les procureurs, ils ont décidé, organisé et coordonné l’attaque généralisée et systématique menée contre les opposants au régime nouvellement installé après la chute du régime communiste, en décembre 1989, qui manifestaient au centre de la capitale roumaine, Bucarest, ainsi que contre les habitants de la ville. Les participants à cette attaque ont été les forces des ministères de l’Intérieur et de la Défense et du Service roumain de renseignement, ainsi que plus de dix mille mineurs et autres ouvriers venus de plusieurs régions du pays, précisent les procureurs. Sur la toile de fond des violences intervenues en marge de la manifestation, violences que larmée avait déjà réussi à contenir, le président de lépoque, Ion Iliescu, a invoqué une tentative de putsch de lextrême droite et demandé à la population de défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée du Jiu (centre-ouest) sur Bucarest, où ils ont saccagé le bâtiment de lUniversité, les sièges des partis dopposition et des journaux indépendants, s’est soldée par quatre morts et plus de 1.200 blessés. En 2014, la Cour européenne des droits de lhomme a décidé dimposer à la Roumanie de continuer les investigations dans le dossier visant les événements de juin 1990.



    Loi — Le président roumain, Klaus Iohannis, a demandé au Parlement de réexaminer la loi portant suppression de plusieurs taxes et tarifs, dont la redevance audiovisuelle. Même si ladite loi a été déclarée comme constitutionnelle, il est nécessaire de la réexaminer, sous l’angle des effets ressentis par les citoyens, a-t-il précisé. L’élimination de certaines taxes doit être accompagnée d’une amélioration des procédures administratives et de la discipline budgétaire, est-il dit dans un communiqué de l’Administration présidentielle. En ce qui concerne la télévision et la radio publiques, le président a affirmé que les problèmes systémiques auxquels elles sont confrontées ne datent pas d’hier et qu’ils découlent surtout du cadre législatif qui sous-tend leur fonctionnement. Selon le chef de l’Etat, le débat autour de l’élimination de la contribution à l’audiovisuel public et le financement par le budget public ne peut pas se limiter à la simple question de savoir si oui ou non cette taxe est nécessaire. La suppression de la redevance audiovisuelle a été critiquée par nombre d’organisations médiatiques roumaines et internationales, au motif qu’elle affecte l’autonomie éditoriale des deux institutions.



    Révolution — Une messe de commémoration des héros martyrs de la Révolution de 1989 a eu lieu vendredi à l’aéroport Otopeni, près de Bucarest. Il y a 27 ans, 40 soldats des 82 envoyés pour renforcer la sécurité de l’aéroport ont été tués par les militaires du dispositif de défense de l’aéroport, qui les avaient pris pour des terroristes. Huit autres civils salariés de l’aéroport qui se rendaient en bus à leur travail ont également été tués dans les combats. La Révolution anticommuniste roumaine éclatait il y a 27 ans à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie, pour se répandre ensuite dans tout le pays. Du 23 au 25 décembre 1989, le couple dictatorial Nicolae et Elena Ceausescu a été capturé, jugé et exécuté. Un millier de personnes ont été tuées et près de 3500 ont été blessées dans les combats qui ont eu lieu en Roumanie, unique pays de l’Europe de l’est où la chute du communisme s’est fait par la violence et où les dirigeants communistes ont été exécutés.



  • Bergwerke Lonea und Lupeni werden geschlossen

    Bergwerke Lonea und Lupeni werden geschlossen

    Die Europäische Kommission hat der Auszahlung von knapp 450 Millionen Lei (umgerechnet rund 100 Millionen Euro) für die Schließung von zwei wirtschaftlich nicht überlebensfähigen Bergwerken zugestimmt. Das Geld für die Schließung der Zechen Lonea und Lupeni im südwestlichen Schiltal wird vom rumänischen Staat freigegeben. Wie die Europäische Kommission in einer Mitteilung ihrer Bukarester Vertretung mitteilte, habe Brüssel festgestellt, dass die Maßnahme die europäischen Standards erfülle, da die EU-Mitglieder Staatshilfe für die Schließung derartiger Betriebe auszahlen dürfen, um die Auswirkungen auf die Gesellschaft und Umwelt zu mildern. Mehr als die Hälfte der Finanzmittel soll die Zahlung von Abfindungen decken, Umbildungsprogramme für die ehemaligen Mitarbeiter, die Durchführung notwendiger Arbeiten in den Unterfluranlagen sowie die darauffolgenden Flächensanierung und Renaturierung der Gegend finanzieren.



    Der Rest der Finanzmittel soll die Produktionsverluste, die die Betriebe bis zu ihrer Schließung verzeichneten decken, fügt die Bukarester Vertretung der Europäischen Kommission hinzu. Die Zechen Lonea und Lupeni sind Einheiten des Energiekomplexes Hunedoara und deren Schließung muss bis Ende des Jahres 2018 erfolgen. Der Energiekomplex Hunedoara beschäftigt mit zwei Wärmekraftwerken und vier Bergwerken tausende Mitarbeiter. Die Schließung der beiden Zechen ist nur eine Phase der langen Agonie des rumänischen Bergbaus. Während Kommunismus genoß dieser Sektor aus pragmatischen und ideologischen Gründen einen privilegierten Status. Die Bergarbeiter waren gut bezahlt im Vergleich zu anderen Branchen, die harte Arbeit wandelte sie jedoch in eine Kategorie um, die leicht manipuliert werden könnte. 1977 brach in der Bergbauregion eine der wenigen kollektiven Aufstände der Epoche gegen das kommunistische Regime aus. 13 Jahre später trafen die Bergleute jedoch mit Sonderzügen aus dem Schiltal in Bukarest ein und gingen in den als Mineriaden bekannten Protestaktionen gegen die Gegner des linksorientierten Präsidenten Ion Iliescu gewaltsam vor. Bei den Auschreitungen vom 14. und 15. Juni 1990 wurden 700 Menschen verletzt, tausende wurden zum Opfer von Freiheitsberaubung und mindestens 6 kamen ums Leben.



    Die Bukarester Universität sowie die Zentralen der beiden größten Oppositionsparteien und Redaktionen der unabhängigen Zeitungen wurden verwüstet. Das Schitaltal hat es in den nächsten 26 Jahren nicht geschafft, seine Identität wiederzufinden. Nach der Wende galt der Bergbau in Rumänien als unrentabel und umweltschädlich, sein Anteil in der Industrie wurde geringer und Mitte der neunziger Jahre beschloss die damalige christlich-demokratische Koalitionsregierung, die ersten Bergwerke zu schließen. Einige der ehemaligen Bergarbeiter versuchten demnächst, ihre eigenen Geschäfte zu starten, andere suchten sich einen Arbeitsplatz im Ausland. Dasselbe sei auch nach der Schließung der Zechen Lonea und Lupeni zu erwarten, behaupten die Experten.

  • Rumänische Revolution von 1989: Anfängliche Demokratie bald von Zwietracht getrübt

    Rumänische Revolution von 1989: Anfängliche Demokratie bald von Zwietracht getrübt

    Im März 1945 wurde in Rumänien durch die politische Erpressung der Sowjetunion die kommunistische Regierung unter Leitung von Petru Groza an die Macht gehievt. Dieses Ereignis wurde in der kommunistischen Geschichtsdeutung bis 1989 als ein neuer Anfang angesehen. In Wahrheit hat die Regierung von Groza die Demokratie in Rumänien für fast ein halbes Jahrhundert aufgelöst. Der Staat wurde aufgrund der marxistisch-leninistischen Ideologie neu aufgebaut. Der Staat verwaltete alles, von der Wirtschaft bis hin zu der Freizeit der Bürger und mischte sich in alle Angelegeneheiten ein. Der kommunistische Staat war für die Verödung des freien Denkens und für die übermä‎ßige Zunahme des Hasses und der Intoleranz verantwortlich.



    Der Beginn der Proteste in Timişoara/Temeswar am 16. Dezember 1989 war ein Ereignis, auf das fast alle Rumänen gewartet haben. Historiker und Politologen sind sich einig, dass das Jahr 1989 die Rückkehr zur Demokratie darstelle. Am 22. Dezember 1989 flüchtete Nicolae Ceausescu samt Ehefrau per Hubschrauber vom Dach des Zentral-Komitees der Kommunistischen Partei. Es war das Signal der Befreiung und der Wiedergeburt. Den euphorischen Stunden und Tagen nach dem Sturz von Ceauşescu folgte die Anpassung an die neue Lage. Die anschlie‎ßende Enttäuschung und die Verzweiflung, die Lage nicht schnell ändern zu können, waren gro‎ß. Der Triumph wurde durch Zynismus und Nostalgie ersetzt. Der Politanalyst Ioan Stanomir glaubt, dass der 22. Dezember 1989 einen echten Gründungsmoment darstellt.



    Der 22. Dezember stellt ohne Zweifel den Endpunkt der kommunistischen Periode dar. Wir sollten das betonen, weil manche Politiker nach 1989 versucht haben, die antikommunistisch-demokratische Dimension der Volksproteste, die zum Fall des Ceauşescu-Regimes geführt haben, herunter zu spielen. Es handelte sich dabei nicht nur um die Beseitigung eines Diktators, der dieses Land entehrt hat, sondern um die Beteuerung von Werten. Diese widerspiegelten sich im Willen, das kommunistische Regime, zusammen mit den materiellen Entbehrungen und den dramatischen politischen Einschränkungen der Bürgerfreiheiten, zu beseitigen.“




    Die rumänische Demokratie wurde mühsam wieder aufgebaut. Es gab Hürden, die nur schwer überwunden werden konnten. Eine wichtige Hürde war das Erbe des kommunistischen Regimes und seine Folgen in der neuen Gesellschaft. Dieses Erbe führte zu Wirtschaftsreformen, die Entlassungen und Betriebsstillegungen mit sich brachten. Schwer zu überwinden war auch das Gefühl der Nutzlosigkeit des Opfers der Jugendlichen, die bei der Revolution ums Leben kamen.



    Auch wenn die Menschen mit der jüngsten Vergangenheit brechen wollten, wurde die Demokratie als eine Last empfunden. Die Beseitigung des kommunistischen Denkens war ein langwieriger Prozess, den wenige damalas verstanden haben. Es war eine schmerzhafte Bemühung, das Gute vom Bösen zu unterscheiden, mit einem Auge auf die Vergangenheit zu schauen und mit dem anderen Auge in die Zukunft zu blicken. Ioan Stanomir:



    Der 22. Dezember ist dem Janus ähnlich, ein Ereignis mit zwei Gesichtern. Einerseits ist es ein Moment der der Freiheitszelebrierung, andererseits beginnt in diesem Moment das Abenteuer mit den sogenannten Terroristen. Hätte es die Terroristen und die Todesfälle, deren Umstände schwer zu klären sind, nicht gegeben, hätte der 22. Dezember eine andere Bedeutung gehabt. Wir müssen nicht vergessen, dass es einen Heldenfriedhof gibt und dass die dort begrabenen Menschen ihr Leben grö‎ßtenteils infolge der Aktivität der mysteriösen Terroristen nach dem 22. Dezember 1989 verloren haben.“




    Die Demokratie in Rumänien erlebte eine Wiedergeburt und die Meinungsvielfalt war ein Zeichen der Genesung der Gesellschaft. Die vom kommunistischen Regime aufgelösten historischen Parteien wurden wieder gegründet, die Menschen konnten ihre Ideen frei äu‎ßern und handeln, man hörte auf ihre Stimmen. Einigkeit und Eintracht waren jedoch nur von kurzer Dauer. Politologe Ioan Stanomir:



    Der 22. Dezember 1989 war ein echter Moment der Brüderlichkeit, kurz darauf folgte aber die Spaltung. Die Nationale Rettungsfront und Ion Iliescu haben Zweitracht unter die rumänischen Bürger gesät, sie haben das Erbe vom 22. Dezember zugunsten der Partei beschagnahmt. Das war der Anfang vom Ende dieser Illusion der Brüderlichkeit. Der 22. Dezember ist ein einfacher Tag geblieben, es folgte die Tragödie mit den Terroristen, der Januar 1990 mit den Protesten der demokratischen Parteien und deren gewaltsamen Niederschlagung, der März 1990 mit den Zwischenfällen in Târgu Mureş, die Proteste auf dem Universitätsplatz und die Bergarbeiter einfall im Juni 1990, die sogenannte Minderiade.“




    Am 22. Dezember 1989, nachdem das Land die kommunistische Tyrannei los wurde, wusste Rumänien, was weiter zu tun war. Die liberale Demokratie kehrte zurück und trotz ihrer Probleme ist sie das beste politische System in der Geschichte des Landes. Dafür starben etwa 1.200 Rumänen, deren Opfer nicht umsonst gewesen sein soll.

  • Ermittlungsbehörden sollen “Mineriade” aufklären

    Ermittlungsbehörden sollen “Mineriade” aufklären

    Im Mittelpunkt der Affaire stehen prominente Figuren der rumänischen Politik aus den 1990er Jahren — so leitete die Generalstaatsanwaltschaft in Bukarest schon am Mittwoch Strafverfolgung gegen Altpräsident Ion Iliescu unter Verdacht auf Verbrechen gegen die Menschheit ein. Mitbeschuldigt im Verfahren sind auch mehrere seiner damaligen Vertrauten, darunter Virgil Măgureanu, damals Leiter des Rumänischen Inlandsgeheimdienstes SRI oder Victor Stănculescu, zum Zeitpunkt der Ereignisse Verteidigungsminister, zudem der damalige Regierungschef Petre Roman und der Anführer der Bergleute, Miron Cozma. Gegenstand des Verfahrens sind die Ereignisse im Zeitraum vom 13. zum 15. Juni 1990. Am 13. Juni 1990 setzten Sicherheitskräfte einer Marathonkundgebung gegen die linksorientierte Regierung Romans, die nach dem Fall der kommunistischen Diktatur an die Macht gekommen war, ein gewaltsames Ende. Als die Situation in Stra‎ßenkämpfe eskalierte, rief Iliescu die Bergleute aus den Kohlezechen im Jiutal zur Hilfe — obwohl die Armee bereits die Lage entschärft hatte. Unter dem Vorwand eines Putschversuches vermeintlich rechtsextremer Kräfte sollen Iliescu und seine Anhänger die Bergleute dann zur Zerschlagung der Opposition instrumentalisiert haben. Diese randalierten im Gebäude der Universität, zerstörten die Geschäftsstellen der Oppositionsparteien und die Redaktionen mehrerer Zeitungen und misshandelten willkürlich Passanten auf offener Stra‎ße. Offiziell wurden vier Tote, hunderte Verletze und Tausend unrechtmä‎ßig verhaftete Personen registriert.



    Acht Jahre lang ermittelten Behörden in diesem Verfahren, stellten es aber ohne Anklage ein. Doch drei Opfer der Gewalttaten klagten gegen die Verfahrenseinstellung beim EGMR und erwirkten dort ein Urteil, das den Staat zur Wiederaufnahme des Verfahrens und zur Zahlung von 60.000 Euro Schmerzensgeld zwang. Die Stra‎ßburger Richter hielten am 17. September 2014 fest, dass Rumänien durch die fehlerhaften Ermittlungen die Kläger in ihren Menschenrechten — darunter in ihrem Recht auf Leben verletzt hatte. Gerügt wurde auch die Verletzung von Artikeln in der Europäischen Menschenrechtskonvention, die Folter und unmenschliche Behandlungen verbieten.



    Die Wiederaufnahme des Verfahrens so lange nach den Ereignissen wird in der Gesellschaft intensiv und kontrovers diskutiert — doch wird generell erwartet, dass die Ermittler endlich klare Verhältnisse schaffen.

  • Strafverfolgung in der „Mineriade“-Akte wird wiederaufgenommen

    Strafverfolgung in der „Mineriade“-Akte wird wiederaufgenommen

    Der Generalstaatswalt Rumäniens hat am Donnerstag die Lösung in der Akte der Ereignisse von 13-15. Juni 1990 für ungültig erklärt und die Wiederaufnahme der Strafverfolgung angeordnet. Die damaligen Ereignisse sind auch unter dem Namen Mineriade“ bekannt. Infolge dieser hat man auf die demonstrierende Menschen geschossen. Zahlreiche Personen verloren dabei ihr Leben. Viele wurden verletzt. Laut Gesetz soll die Wiederaufnahme der Strafverfolgung durch einen Richter des Obersten Gerichtshofs bestätigt werden.



    Der besagte Beschluss wurde getroffen, nachdem der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte Rumänien im September letzten Jahres verpflichtet hat, die Ermittlungen wiederaufzunehmen. Der Militärstaatsanwalt Dan Voinea, der den ehemaligen linksorientierten Präsidenten Ion Iliescu der Anstiftung zur Gewalt, während der Ereignisse von Juni 1990, beschuldigt hatte, sieht die Opportunität der Wiedereröffnung dieser Akte ein.



    Dan Voinea: Diese Wiedereröffnung der Akte war notwendig, denn auch nach 25 Jahren wurde der Gerchtigkeit für die Opfer nicht Genüge getan. Dennoch kommt diese Wiederaufnahme des Verfahrens recht spät, unter den Voraussetzungen, dass es hunderte Klagen in diesen Akten gibt. Wir warten, um zu sehen was weiter passiert. Sieben Jahre lang hat man an dieser Akte überhaupt nicht mehr gearbeitet.“



    Am 13. Juni 1990 kamen hunderte Bergarbeiter nach Bukarest um die öffentliche Ordnung und die Demokratie wiederherzustellen. Diese sollen, ihrer Ansicht nach, hinter mehreren Wochen von Demonstrationen gegen die damalige Macht, gefährdet worden sein. Die Macht war damals in den Händen der Front der Nationalrettung, die gleich nach der Rumänischen Revolution von Dezember 1989 gegründet wurde. Laut Beobachtern, sei der Verantwortliche für den brutalen Aufmarsch der Bergarbeiter der damalige Präsident und ehemalige hochrangige kommunistische Aktivist Ion Iliescu gewesen.



    Die Protestaktionen gegen die Regierung wurden vor dem Hintergrund der Unzufriedenheit über die Entwicklung der rumänischen Politik nach dem Fall der Kommunisten ins Leben gerufen. Diesen wurde durch die Beförderung der Bergarbeiter in die Hauptstadt ein Ende gesetzt. Gemeinsam mit den Ordnungskräften zwangen die Bergarbeiter die Protestteilnehmer ihre Aktionen aufzugeben. Gleichzeitig riefen sie einen regelrechten Stadtkrieg aus, der Tote und hunderte Verletzte verursachte.



    Die Bergarbeiter nahmen den Sitz der Bukarester Universität, sowie die Sitze der National-Liberalen Partei und der Christlich-Demokratischen Volkspartei aus der bürgerlichen Opposition unter Besatzung und vernichteten diese. Sie pöbelten zahlreiche Intelektuelle oder Regierungsgegner an. Ion Iliescu bedankte sich bei den Bergarbeitern am Ende der Aktion und nannte diese Retter der Demokratie“.



    Die Mineriade“ von Juni 1990 bedeutete eine Zeit der Eingrezung der Pressefreiheit und der Schikanierung der politischen Führer der bürgerlichen Opposition. Die externen Auswirkungen waren katastrophal, denn Rumänien wurde vorübergehend von jeglicher Finanzierung von den internationalen Anstalten ausgeschlossen.

  • A la Une de la presse roumaine du 14.06.2013

    A la Une de la presse roumaine du 14.06.2013

    Dans son édition électronique, EVENIMENTUL ZILEI s’arrête en ce vendredi sur la réaction des magistrats à certaines propositions collectées par la commission chargée de la modification de la Constitution du pays. Pour le journal, le Conseil supérieur de la magistrature est en train de « dynamiter les plans des politiciens concernant les modifications se référant à la justice ». Les membres du Conseil redoutent une diminution du rôle du procureur à l’intérieur du système judiciaire roumain, écrit EVENIMENTUL ZILEI dans son édition en ligne.



    Dans son chapitre économique, le même quotidien fait savoir que « L’Etat prépare des mesures sévères concernant l’achat de terrains agricoles ». Le ministère de l’Agriculture de Bucarest prépare un projet de loi pour réglementer le marché foncier national, un projet qui devrait « empêcher les transactions spéculatives » inspirées par l’Eldorado qu’est la Roumanie dans ce secteur. Petit bémol — pour l’instant, les responsables ministériels ne savent toujours pas en quoi consisteraient lesdites mesures. Enfin, EVENIMENTUL ZILEI en ligne continue de parler de la descente des mineurs sur Bucarest d’il y a 23 ans, jour pour jour, les 13-15 juin 1990 ; « ce fut, écrit EVENIMENTUL ZILEI, la plus brutale et la plus violente des six minériades produites en Roumanie après 1989 ».



    GANDUL.INFO montre à ses lecteurs le visage du nouveau pont qui enjambe le Danube entre la Roumanie et la Bulgarie et constate amèrement ironique que c’est « une île qui relie deux infrastructures quasi absentes ». Ce deuxième pont danubien entre les deux pays est enfin inauguré, au bout de 13 ans « de nombreux scandales, promesses, reports et menaces d’arrêt des travaux », comptabilise le journal. Mais, « au-delà de tous ces problèmes, il est spectaculaire et utile », conclut GANDUL.INFO. Au sujet de la minériade, le quotidien en ligne remarque l’absence des jeunes aux cérémonies consacrées à ce 23e anniversaire — commémoration et cite la conclusion d’un des participants aux événements tragiques de juin 1990 : « … il vaut mieux qu’ils jouissent de ce qu’ils ont aujourd’hui ».



    L’édition électronique de JURNALUL NATIONAL informe qu’en 2012, la Roumanie a occupé la 10e place au classement des producteurs de pétrole d’Europe et d’Eurasie, avec 86.000 barils/jour, c’est à dire 0,1% de la production mondiale, malgré tout de même une baisse de 2,8%. En début de week-end, le quotidien n’oublie pas les invitations culturelles, au FITS qui arrive lentement mais sûrement à la fin de cette édition, mais aussi à la nouvelle Street Delivery, des artistes qui vont investir à partir de vendredi soir une rue devenue piétonne de Bucarest, mais aussi de Iasi et de Timisoara. Bon week-end !