Tag: mines

  • L’exercice naval Poseidon 24

    L’exercice naval Poseidon 24

    Le navire maritime pour scaphandres, « Grigore Antipa » a participé aux entrainements et déroulé des missions d’assistance médicale hyperbare, de recherche maritime, de recherche et sauvetage en haute mer. L’exercice a vise à augmenter le niveau d’interopérabilité entre les structures participantes et a mis un accent particulier sur la consolidation des capacités opérationnelles par l’utilisation des procédures et des tactiques de combat de l’Alliance de l’AtlantiqueNord.

     

    Exercice organisé en alternance par la Roumanie et la Bulgarie

     

    « Poseidon » est un exercice organisé annuellement en alternance par la Bulgarie et la Roumanie et vise principalement à augmenter le niveau d’interopérabilité entre les structures participantes », a déclaré le commandant du bâtiment de guerre, le capitaine-commandeur Cristian Mitu. L’exercice a impliqué aussi le dragueur maritime « Lieutenant Dimitrie Nicolescu », aux côtés d’autres bâtiments de guerre du Groupe opératif roumano-bulgaro-turc de lutte contre les mines maritimes en mer Noire, qui a été activé pour la troisième fois cette année. Les bâtiments de guerre partenaire de Bulgarie, Roumanie et Turquie déroulent des activités visant à assurer la liberté de la navigation et de neutralisation des dangers possibles pour le trafic maritimes, ainsi que les mines maritimes à la dérive.

     

    Lutter contre les mines issues de la guerre en Ukraine

     

    En début d’année, à Istanbul, dans le cadre d’une cérémonie officielle, la Roumanie a signé un mémorandum d’entente sur la constitution d’un Groupement naval de lutte contres les mines en mer Noire pour une période de trois ans, en format trilatéral Bulgarie, Roumanie et Turquie. Cette structure vise à combattre évidemment les mines marins à la dérive issues du conflit en Ukraine, posées tant par l’Ukraine que par la Russie.

     

    La fête nationale de la Pologne

     

    Les militaires polonais de la Brigade multinationale du sud-est, accueillie par la Roumanie ont célébré le 11 novembre la fête de l’Indépendance de ce pays. La Pologne participe avec un contingent constitué de 225 militaires qui font partie du 26e Bataillon d’infanterie de Craiova, dans le sud de la Roumanie. Chaque 11 novembre, la Pologne célèbre l’indépendance regagnée en 1918, 123 ans après qu’elle ne fut partagée entre l’Autriche-Hongrie, la Prusse et la Russie. Les militaires déployés en Roumanie ont célébré cette fête aux côtés des alliés de Roumanie, de la Macédoine du Nord, du Portugal et de France. C’est le majeur Michal Miedzielski qui a déclaré pour l’Agence média de l’armée que : « Même si nous sommes loin de la Pologne, nous avons marqué ce jour d’une manière significative. Nous avons organisé une cérémonie militaire à laquelle ont participé nos soldats, mais aussi des invités d’autres Etats : Roumanie Macédoine du Nord, Portugal et France. L’ambassadeur de Pologne et l’attache militaire en Roumanie ont également été présents, ainsi que des officiers polonais d’autres structures internationales alliées. La cérémonie a inclus des promotions, la décoration de militaires et des allocutions sur l’importance de la Fête de l’Indépendance. Nous avons une série de traditions qui nous connectent à notre pays, même si nous sommes loin. A l’occasion de la Fête de l’Indépendance, nous portons notre uniforme, nous hissons le drapeau de la Pologne et nous reconnaissons les mérites de nos soldats. Nous consacrons aussi une partie de notre temps à honorer tous ceux à avoir combattu pour l’indépendance par des moments de recollection et de réflexion. Tous ces éléments nous rapprochent de notre héritage et nous aident à nous rappeler de notre devoir de militaires. C’est un moyen par le biais quel nous sommes connectés aux valeurs de la Pologne, où que nous soyons » a déclaré le majeur Michal Miedzielski.

  • 16.12.2023 (mise à jour)

    16.12.2023 (mise à jour)

    Budget – Les projets du budget d’Etat et de la sécu pour 2024 seront débattus par le Parlement de Bucarest, suite à l’analyse des deux lois par les commissions spécialisées. Mardi, les deux chambres commenceront les débats dans le cadre d’une réunion commune. Le vote final est prévu pour mercredi. Le budget repose sur une croissance économique de 3,4%, prévoit des investissements de 7% du PIB et l’éducation recevra l’enveloppe la plus importante de son histoire. Le premier ministre Marcel Ciolacu a rejette les critiques exprimées dans l’espace public selon lesquelles les chiffres sur lesquels reposent les finances publiques l’année prochaine seraient beaucoup trop optimistes. Il est convaincu que les recettes augmenteraient de 27 % à 30% du PIB. Le budget de l’année prochaine alloue les fonds nécessaires pour pouvoir assurer un repas chaud dans un millier d’écoles roumaines, soit le double par rapport au nombre actuel. La prime à la casse pour l’achat d’un véhicule électrique nouveau sera d’un peu plus de 5 000 euros alors que pour une moto électrique ou pour une voiture hybride plug-in la prime sera de plus de 2 600 euros. Selon ce projet, le salaire minimum sera de quelque 800 euros, dont 50 euros seront exemptés d’impôt. M Ciolacu table en 2024 sur une absorption efficace des fonds européens, sur une meilleure collecte des taxes et impôts, ainsi que sur la réduction de l’évasion fiscale.

    Sommet – Le président roumain, Klaus Iohannis affirme que le sommet d’hiver de l’UE, qui s’est conclu vendredi dernier à Bruxelles, sera marqué pour toujours par la décision historique de démarrer les négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la République de Moldova. Le chef de l’Etat a encouragé le gouvernement de Chisinau d’accélérer davantage les réformes visant l’intégration à l’Union. Pour ce qui est de l’Ukraine, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a dit que cette invitation a été une promesse respectée et un investissement dans la stabilité et la sécurité. Les leaders européens ont également parlé de la guerre entre Israël et Hamas. Ils ont condamné la continuation des hostilités des deux côtés et la multiplication des victimes parmi les civils palestiniens tant à Gaza qu’en Cisjordanie. Ils affirment que la paix ne serait atteinte avant qu’une solution des deux Etats Israël et Palestine ne soit atteinte. La révision du cadre financier pluriannuel 2021 – 2027, le soutien à l’Ukraine, la sécurité et la défense, la migration, ainsi que le futur agenda stratégique de l’UE ont été d’autres thèmes évoqués au Conseil européen de jeudi et vendredi à Bruxelles.

    Mines – La Roumanie, la Turquie et la Bulgarie vont signer le 11 janvier 2024 un accord relatif à un plan commun visant à éliminer les mines qui flottent en mer Noire suite à la guerre en Ukraine, a déclaré le ministre turc de la Défense, Yasar Guler, cité par Reuters. Les représentants des trois Etats membres de l’OTAN ont rencontré des responsables de Géorgie, Pologne et Ukraine en avril 2022 pour parler de l’élimination des mines en dérive après l’invasion russe en Ukraine. Les ministres de la défense de Bucarest, Ankara et Sofia ont évoqué ce plan aussi dans le cadre d’une réunion de l’OTAN à Bruxelles en octobre et à Ankara, le mois dernier. Yasar Guler a expliqué que l’initiative inclura pour le moment uniquement la Turquie, la Roumanie et la Bulgarie et que la cérémonie de signature se déroulerait à Istanbul. Le responsable turc a expliqué que les navires de déminage effectueront des patrouilles constantes jusqu’aux frontières maritimes de la Roumanie. La Turquie entretient de bonnes relations tant avec l’Ukraine qu’avec la Russie et collabore aussi avec l’ONU, l’Ukraine et la Russie pour relancer l’initiative sur le transport des graines en mer Noire, accord auquel la Russie a renoncé en début d’année.

    Révolution
    C’est à Timişoara (dans l’ouest de la Roumanie) qu’ont commencé ce samedi les
    manifestations marquant les 34 ans depuis le début de la Révolution
    anticommuniste roumaine de décembre 1989 qui a mené à la chute du régime du
    dictateur Nicolae Ceauşescu. L’action de soutien du pasteur réformé Laszlo
    Tokes, qui était à l’époque surveillé par la Securitate, la police politique du
    régime communiste s’est transformée en une véritable révolte contre la
    dictature communiste. Ce samedi c’est une journée « portes ouvertes »
    au musée de l’Association « Le mémorial de la Révolution ». Les
    organisateurs ont mis au point un programme complexe qui offre aux visiteurs des
    informations sur l’année 1989. Des expositions, des concerts, une réunion
    festive du Conseil local, une marche à la mémoire des héros martyrs sont
    également organisés ces jours-ci à Timisoara. Dans ce contexte, le président du
    Sénat, Nicolae Ciucă, a transmis a affirmé que le sacrifice et le courage des
    héros de Timişoara ont été fondements sur lesquels a été bâtie la Roumanie
    libre et démocratique d’aujourd’hui.

    Chômage – Quelque 63% des Roumains âgés de 15 à 64 ans, avaient un emploi durant la période juillet-septembre, selon l’institut national de la statistique de Bucarest. Le taux de chômage s’est élevé à 5% mais cet indicateur parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans a atteint les 22 %. L’analyste économique Constantin Rudniţchi affirme que les chiffres de l’Institut national de la statistique n’indiquent aucun changement notable par rapport à l’analyse antérieure et que le marché de l’emploi de Roumanie se situait en dessous de son potentiel. M Rudniţchi affirme que le problème le plus grave est celui des quelque 1 million de Roumains se trouvant à l’extérieur du système social et d’emploi, c’est-à-dire qui ne travaillent et qui n’apprennent pas non plus.

    Foire de Noël – Une Foire spéciale de Noël a ouvert ses portes au Château de Săvârşin du dernier roi de Roumanie, Michel Ier. L’organisateur, sa Majesté Margarita, gardienne de la Couronne de Roumanie a déclaré avoir voulu organiser cet événement afin de promouvoir et préserver l’authenticité des traditions de Noël. « Nous oublions souvent que Noël est devenu un peu trop commercial. C’est pourquoi nous nous réjouissons de pouvoir accueillir des gens valeureux », a-t-elle déclaré. Le domaine situé dans l’ouest de la Roumanie, dans le département d’Arad accueille aussi un musée royal de l’automobile, un magasin de souvenirs, l’atelier automobile du Roi Michel, mais aussi une maison de thé. Durant cette foire de Noël, les visiteurs peuvent suivre un très intéressant programme de cantiques et de chansons de Noël alors qu’ils découvrent les produits proposés par des artisans locaux.

  • 30.01.2023

    30.01.2023

    Santé – Le nombre des cas de grippe et de virose respiratoire est à la baisse en Roumanie, a déclaré dimanche dans la soirée le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, dans une interview sur une chaine de télévision roumaine. Selon le responsable roumain, l’épidémie de grippe devraient s’achever en deux ou trois semaines. Alexandru Rafila a précisé que cette semaine le nombre de cas d’infection a baissé de 25%, soit quelque 100 000 nouveaux cas de viroses respiratoires et de grippes par rapport à 140 000 il y a une semaine. Il a également souligné qu’aucun problème ne visait les stocks de médicaments utilisés dans le cas des viroses respiratoires, malgré une hausse notable de la consommation.


    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture et du développement rural, Petre Daea, participe aujourd’hui à Bruxelles à la réunion du Conseil agriculture et pêche. A l’ordre du jour de cette réunion figurent des thèmes importants pour les producteurs agricoles de Roumanie : la situation des marchés, la bio-économie, l’étiquetage du miel, la directive sur les émissions industrielles, le transport des animaux. En ouverture de la réunion, la présidence suédoise présentera son programme pour ce semestre dans le domaine de l’agriculture et de la pêche.

    Parlement – Cette semaine c’est la rentrée pour les sénateurs et députés de Bucarest qui commencent la première session parlementaire de 2023. Parmi les priorités des élus nationaux figurent des projets de loi sensibles, tels le régime spéciaux des retraites, qui ne devraient plus dépasse le niveau du salaire payé durant la période active et les propositions de modifier les lois de l’éducation, qui suscitent toujours des débats parmi les partis de la coalition gouvernementale, Parti Social-démocrate – Parti national libéral – Union démocrate magyare de Roumanie.

    Energie – En Roumanie, les premières cartes « Energie » devraient parvenir cette semaine aux personnes se trouvant en difficulté financière, afin de les aider à payer leurs factures à partir du 20 février. Les cartes « Energie » ne sont pas un moyen de paiement, elles attestent du fait que le bénéficiaire peut recevoir le soutien de l’Etat, par l’intermédiaire de la Poste Roumaine qui sera chargée du décompte. Les bénéficiaires sont des retraités et des personnes vulnérables dont les revenus n’excèdent pas les 2000 lei par mois, soit 400 euros. La première aide, d’une valeur de 700 lei sera versée fin février, un second versement de la même valeur interviendra en septembre. Selon les chiffres officiels, environ 4 millions de personnes devraient bénéficier de cette mesure qu’il leur permettra de faire face aux dépenses d’électricité, de gaz de ville, de bouteilles de gaz, de bois de chauffage, de mazout, de granulés ou de tout autre matériau de chauffage, selon les cas.

    Mines – L’Exécutif de Bucarest doit se pencher cette semaine sur l’amélioration des conditions de travail dans les entreprises qui appartiennent au Ministère de l’Energie. C’est la troisième fois que le sujet est mis à l’agenda du gouvernement depuis l’accident survenu dans la mine de Jilţ, à Gorj, dans le sud-ouest du pays. Mais cette fois les discussions porteront sur l’amélioration des conditions de travail dans l’ensemble des exploitations minières. Le premier ministre Nicolae Ciuca a demandé au ministre de l’Energie, Virgil Popescu, et au ministre du travail, Marius Budăi de lui remettre leur plan cette semaine. Le rapport préliminaire sur l’accident survenu le 17 janvier dans la mine de Jilt indique que le transport des mineurs dans un véhicule non adapté au transport de personnes et roulant sur des chemins couverts de boue et impraticables en cette saison, sont les causes qui ont mené à cet accident qui a couté la vie à trois personnes et blessé 10 autres.

    Ukraine – Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a demandé aujourd’hui à la Corée du sud de majorer son aide humanitaire accordée à l’Ukraine. Le leader de l’Alliance de l’Atlantique Nord est à Séoul, dans le cadre d’une visite qui inclut aussi une halte au Japon. Selon la BBC, M Stoltenberg vise à renforcer les liens de l’OTAN avec les alliés asiatiques des Etats Unis. Il a énuméré la guerre en Ukraine, aux côtés du programme nucléaire et de missiles de la Corée du Nord et l’assertivité croissante de la Chine parmi les raisons d’inquiétude tant des pays de l’est que celui de l’Occident. Par ailleurs, dimanche à Berlin, le chancelier Olaf Scholz a déclaré que l’Allemagne ne devrait pas envoyer des avions de combat à l’Ukraine, alors que les autorités de Kiev continuent à demandent aux Occidentaux de l’armement pour contrecarrer l’invasion russe. Mercredi, l’Allemagne a décidé d’envoyer à l’Ukraine 14 chars de combat Leopard 2 de fabrication allemande et de permettre aux autres Etats européens de fournir des chars similaires à Kiev. Dimanche également, le président Volodymyr Zelensky s’est déclaré confiant sur une victoire contre la Russie cette année et cela malgré les difficultés auxquelles se confronte actuellement l’Ukraine sur le front.

    Culture – L’institut culturel roumain a annoncé le lancement du programme de financement et des partenariats culturels Cantemir, destiné aux projets internationaux. Le principal objectif est de connecter les opérateurs culturels roumains avec des partenaires à l’étranger. Par le biais du programme Cantemir, déroulé de 2006 à 2012 et repris en 2023 avec quelques modifications, l’Institut culturel roumain accordera des financements non-remboursables pour des initiatives culturelles du domaine des arts visuels, du théâtre, de la musique et de la danse.

    Météo – Ciel couvert en Roumanie aujourd’hui. Il neige sur le nord-ouest, le centre, l’ouest et sur le relief. Quelques précipitations sont enregistrées sur l’ouest. Les maxima iront de – 4 à 5 degrés. Ces trois derniers jours, les chutes de neige et le vent fort ont affecté le trafic routier sur le sud-est de la Roumanie. Les autorités sont intervenues pour débloquer plusieurs véhicules immobilisés dans la neige, pour évacuer l’eau qui a inondé des maisons et des rues, mais aussi pour dégager les arbres et les poteaux électriques abattus sur certaines rues. Ciel dégagé aujourd’hui à Bucarest. 2 degrés dans la Capitale roumaine.

  • Nouvelles réglementations du secteur énergétique

    Nouvelles réglementations du secteur énergétique

    Sujet particulièrement important cette année, le secteur énergétique a été au cœur de débats acharnés mardi dans la Chambre des Députés, qui a été chambre décisionnelle dans le cas de deux textes législatifs. L’un vise la fermeture et la conservation de certaines centrales thermiques qui utilisent le charbon alors que l’autre concerne la vente envers la société Nuclearelectrica du stock historique de concentré d’uranium constitué durant la période 2009 – 2011. Le plan d’élimination progressive du charbon du mix énergétique national jusqu’en 2032, un repère du Plan national de relance et de résilience a provoqué de vifs débats, au bout desquels tous les amendements de l’opposition ont été rejetés.

    L’Union Sauvez la Roumanie a accusé la coalition majoritaire réunissant le PNL, le PSD et l’UDMR de fermer les mines roumaines en pleine crise énergétique, sans les remplacer par d’autres capacités de production de l’électricité. L’USR a rappelé que des fonds européens de 1,4 milliards d’euros étaient disponibles à ce sujet, des fonds que le gouvernement roumain devrait attirer. L’Alliance pour l’Union des Roumains a également souligné qu’il fallait préserver une variante soutenable des exploitations minières jusqu’à ce qu’une autre solution soit identifiée.

    En échange, les élus de la coalition majoritaire ont précisé que l’adoption du projet législatif dépendait l’absorption des fonds prévus dans le Plan nationale de relance et de résilience et a assuré que l’accent était mis sur la prolongation du délai de fermeture des mines et sur leur remplacement par des sources d’énergie verte. Suite aux négociations entre l’actuel gouvernement avec la Commission, toutes ces mines ne fermeront plus durant la période 2023 – 2024, mais en 2026, 2030 et certaines seront mises en conservation en 2032, a affirmé le social-démocrate Alfred Simonis. Le projet législatif a finalement été adopté par les députés et sera promulgué par le président Klaus Iohannis. Les débats ont été tendus aussi au sujet du deuxième projet législatif, relatif au concentré d’uranium.

    Depuis l’année dernière, l’administrateur du stock, la Compagnie nationale de l’Uranium fait l’objet d’une procédure de liquidation et la dernière exploitation d’uranium de Roumanie a été fermée. Le leader de l’AUR, George Simion a déclaré que : « L’objectif a été la fermeture de la mine de Crucea. Les gens qui y travaillaient sont partis cueillir des asperges en Allemagne et nous votons des lois dans les commissions spécialisées, dans les plénums des deux Chambres parce qu’elles constituent des repères du Plan national de relance et de résilience, impossibles à franchir et qui nous sont nuisibles », a déclaré George Simion. En échange, le député libéral Dumitru Mărculescu a explique que : « Les mesures proposées contribuent tant au fonctionnement dans des conditions normales de la centrale nucléaire de Cernavoda qu’à la réduction des efforts financiers de l’Etat roumain d’assurer la sécurité et les conditions de stockage du concentré technique d’uranium suite à la liquidation de la Compagnie nationale de l’Uranium », a déclaré le député libéral. Ce projet aussi a reçu le vote de Chambre inférieure du Législatif roumain et sera promulgué par le chef de l’Etat. (Corina Cristea)

  • La fin de l’exploitation minière à Roșia Montană

    La fin de l’exploitation minière à Roșia Montană

    Le Comité du patrimoine mondial a pris cette décision le 27 juillet dernier, alors qu’il se réunissait à Fuzhou, en Chine, à l’occasion des 65 ans de l’adhésion de la Roumanie à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le Comité a aussi pris la décision d’ajouter le site de Roşia Montană à la liste du patrimoine mondial en péril. Le site est en effet menacé par un projet minier démarré il y a maintenant plus de vingt ans. L’UNESCO a enjoint le gouvernement roumain à protéger le site et à « ne pas délivrer de permis d’exploitation » sur ce territoire. En 1999, le gouvernement roumain a donné son accord à une compagnie roumano-canadienne pour l’exploitation de ce gisement par cyanuration, avec l’objectif d’en extraire 300 tonnes d’or et 1600 tonnes d’argent. D’importantes manifestations organisées par des militants écologistes ont eu lieu à l’époque. Ces derniers étaient farouchement opposés l’exploitation des mines à cause des conséquences désastreuses du cyanure sur l’environnement et de la destruction du patrimoine culturel et historique que représente la région, contraignant ainsi les gouvernements suivants à reporter le projet. La décision de l’UNESCO vient donc mettre un terme à toute tentative d’exploitation minière sur le site de Roșia Montană, mais pas aux litiges en cours ni aux disputes qui divisent la société roumaine.



    Après la suspension du projet par le Parlement roumain en 2013, la compagnie disposant du contrat de concession pour l’exploitation de l’or dans les mines de Roșia Montană a sollicité un arbitrage international auprès du Tribunal administratif de la Banque Mondiale à Washington, exigeant que l’Etat roumain lui verse une somme de 5,75 milliards de dollars de dommages et intérêts. Cités par l’agence France Presse, les dirigeants de la compagnie actuellement dans l’attente du verdict n’ont pas exclu d’entamer des poursuites judiciaires pour contester l’ajout du site à la liste du Patrimoine mondial en péril.



    De nombreux hommes politiques roumains ont exprimé leur satisfaction suite à la décision de l’UNESCO, affirmant leur souhait de voir le site de Roşia Montană s’inscrire dans une logique de développement durable. Le Ministre de l’Environnement, Tanczos Barna, a évoqué l’opportunité de développer le tourisme dans la région de Roşia Montană :



    « Cela marque un nouveau départ pour cette région. C’est l’occasion de la transformer, pour faire de cette reconnaissance internationale un véritable atout pour nos galeries romaines. »



    Toutefois, le maire de Roşia Montană, Eugen Furdui, l’un des défenseurs du projet minier, estime que la population locale ne peut pas vivre simplement du tourisme.



    « Roşia Montană dispose des plus importantes ressources en or et en argent de toute l’Europe. L’inclure au patrimoine mondial de l’UNESCO revient à bloquer ces ressources. »



    Selon l’UNESCO, le site de Roşia Montană représente le complexe minier « le plus important, le plus étendu et le plus diversifié au monde ». En effet, ses galeries datant du 2e et 3e siècles s’étendent sur 7 km. Des tablettes en bois gravées datant de la même époque y ont été découvertes. L’une d’entre elles, datant de l’an 131, révèle des informations sur l’activité minière de l’époque. La ville s’appelait alors Alburnus Maior. L’exploitation des mines de Roșia Montană s’est poursuivie tout au long des siècles jusqu’à nos jours. En témoignent les vestiges des anciens moulins à eau utilisés pour séparer l’or des minerais, ainsi que les lacs artificiels permettant d’assurer le débit de l’eau.


    (Traduction : Charlotte Fromenteaud)



  • Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Quel avenir pour l’industrie minière roumaine ?

    Lancé en décembre 2019, le Pacte vert se propose datteindre la neutralité carbone en Europe, et cela avant 2050. Par quels moyens ? Eh bien, par un certain nombre d’actions, qui vont des investissements dans les technologies durables et dans l’industrie, jusqu’au transport et à l’habitat écologiques, en passant par l’amélioration des normes environnementales au niveau mondial, ce qui n’est réalisable que via la conclusion d’accords avec les autres acteurs internationaux. Dans ce contexte, l’abandon de l’utilisation des hydrocarbures dans l’industrie énergétique constitue un objectif de choix du Pacte vert européen.



    La Roumanie, pays qui se targue d’une longue et riche tradition minière, continue d’utiliser le charbon, le transformer en électricité dans ses centrales électriques, et assurer ainsi son nécessaire en matière d’électricité. Deux capacités de production d’énergie, situées dans la région d’Olténie (sud) et à Hunedoara (centre), continuent de produire de l’électricité à base de charbon. Si avant 1989, le secteur minier de Roumanie employait près de cent mille personnes dans 450 mines, sa situation actuelle est loin d’être réjouissante. En effet, la plupart des mines ont dû fermer leurs portes, y compris la plus ancienne exploitation minière, celle de Petrila, ouverte en 1859. Selon les données officielles de 2017, le secteur minier ne comptait plus que 3 000 personnes toujours en activité. La situation est sans doute encore pire à l’heure où l’on parle, d’autres capacités de production ayant été fermées dans ce laps de temps. Le mauvais rendement économique du charbon est une conséquence de plusieurs facteurs, dont l’absence d’investissements dans les technologies d’exploitation, les coûts engendrés par les technologies vieillies, l’absence d’investissements nécessaires pour rendre la production efficace et pour respecter les normes en matière environnementale, et enfin la baisse de la demande interne de charbon. Tout cela mène inexorablement à la fermeture des mines, l’une après l’autre.



    Pis encore, Bucarest devrait bientôt proposer à la Commission européenne son plan de sortie définitive du charbon. La Roumanie dispose de fonds pour ce faire, martèle le vice-président de la Commission, Frans Timmermans, en précisant que la sortie du charbon pourrait devenir une opportunité pour la création de nouveaux emplois, mis à la disposition des mineurs licenciés, tout cela pour autant que l’argent disponible soit utilisé intelligemment. Quant aux perspectives de l’industrie extractive roumaine, écoutons Mihai Melczer, expert dans les problématiques des industries minières, et ancien directeur général du Complexe énergétique de Hunedoara :



    « Lorsque l’on constate que l’exploitation du charbon n’est plus rentable, que les coûts d’exploitation explosent, il faut y mettre un terme. On ne peut pas poursuivre indéfiniment la chose pour l’amour de l’art. Il faut se réorienter vers des secteurs qui offrent une marge, qui vous permettent de réduire les coûts d’exploitation et d’accroître les bénéfices. Le charbon de la Vallée de Jiu est difficile à exploiter. Il ne permet pas l’utilisation des technologies de pointe. On n’est pas en Pologne. Chez nous, les gisements de charbon sont plus difficiles à exploiter. Et s’entêter à poursuivre les activités minières, c’est tout simplement foncer dans le mur, jeter de l’argent par la fenêtre. »



    En effet, les fonds utilisés actuellement pour subventionner les activités minières pourraient certes être employés à meilleur escient, par exemple pour exploiter de nouvelles sources d’énergies renouvelables, qui garantissent la durabilité de l’entreprise. Une chose est sûre, selon Mihai Melczer, ancien conseiller du ministre de l’Energie : les jours du Complexe énergétique de Hunedoara sont bel et bien comptés :



    « Il s’agit d’un organisme qui se trouve carrément en mort cérébrale. Il ne survit que grâce aux perfusions des subventions gouvernementales. Or, d’après ce que j’ai compris, le ministère de l’Energie entend diviser l’actuel complexe en deux entités distinctes : d’une part, le futur Complexe énergétique de la Vallée du Jiu, avec 4 exploitations minières et la centrale électrique thermique de Paroşeni, et de l’autre – la centrale électrique thermique de Mintia. Mais avec la meilleure volonté du monde, ces deux entités seront déficitaires, et cela dès le premier instant de leur existence. L’Etat devra continuer à subventionner les activités minières, d’une manière ou d’une autre, car elles ne pourront pas fonctionner autrement. Et je crains que c’est ce qui va arriver. Pour ma part, cela peut continuer ainsi, mais pour autant que la poursuite de l’exploitation minière s’accompagne d’une diversification des activités. »



    Mihai Melczer met malgré tout en exergue les conséquences sociales engendrées par un éventuel plan de restructuration des activités minières. Car s’il est normal de remplacer une industrie en perte de vitesse par une autre, plus avenante, il ne faut pas perdre de vue que l’on parle de gens, des gens qui ont chacun leur droit à une vie décente. Parmi les projets censés venir en aide aux régions industriellement sinistrées, notons la création à Petroşani de la Renew Acad, institution qui développe des formations censées préparer les anciens mineurs à des emplois dans le domaine de l’énergie verte. Le projet devrait ouvrir aux habitants de cette région mono industrielle d’autres perspectives professionnelles que les seules carrières de mineur. Un autre projet, censé offrir des alternatives professionnelles destinées aux habitants de la région minière de la Vallée du Jiu, entend profiter des propriétés de l’hydrogène, que d’aucuns pressentent comme l’énergie de l’avenir. Mihai Melczer :



    « Un autre projet d’envergure, mais qui est à l’arrêt pour l’instant, est développé avec l’Institut de cryogénie de Vâlcea. Il s’agit d’un hub d’hydrogène installé à proximité de la centrale électrique thermique de Paroşeni. Parce que la Vallée du Jiu dispose d’une infrastructure énergétique très importante : la centrale de Paroşeni, des postes de transformation, des lignes de haute tension. Pour ma part, tout cela constitue des opportunités, et il faudrait continuer de mettre à profit cette infrastructure énergétique qui existe et fonctionne ».



    C’est bien dans cette optique qu’avait été imaginé le projet du hub d’hydrogène, censé intégrer à terme les capacités de production du complexe énergétique de la Vallée du Jiu.


    (Trad. Ionut Jugureanu)


  • 31.03.2020 (mise à jour)

    31.03.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, le nombre des cas dinfection au nouveau coronavirus est arrivé à 2.245, dont 600 à Suceava, dans le nord-est du pays. Parmi les personnes testées positives, l’on compte 285 soignants. 220 malades ont guéri. Selon le Groupe de communication stratégique, plus de 11.500 personnes sont en quarantaine institutionnalisée et près de 125.000 en confinement. 78 personnes sont décédées des suites des complications causées par le virus.



    Mesures — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a eu mardi une réunion d’évaluation et de présentation des mesures relatives à la gestion de l’épidémie de COVID-19 avec le premier ministre Ludovic Orban et avec d’autres membres du gouvernement. Klaus Iohannis a transmis un message d’encouragement aux médecins roumains, qui sont « en première ligne » dans la lutte contre la maladie. Il a également fait passer un message aux habitants de Suceava qu’il a assurés qu’ils ne sont pas seuls, et que les autorités s’assureraient de leur emmener tout ce qui est nécessaire. Et ce parce que la ville de Suceava (nord-est) et huit localités avoisinantes sont entrées en quarantaine totale dans la nuit de lundi à mardi. Selon l’Ordonnance militaire n° 6, toutes les voies d’accès à la ville sont sécurisées par l’armée et la police et les compagnies ferroviaires ne vendent plus de billets à destination de Suceava. Seule sera permise l’entrée et la sortie des transports de marchandises et de personnes qui n’habitent pas dans la zone fermée, mais qui y exercent des activités économiques. L’aéroport de Suceava reste ouvert uniquement pour les vols des aéronefs dEtat, les vols cargo, humanitaires ou ceux qui assurent des services médicaux durgence. Cette décision a été prise parce que c’est à Suceava qu’ont été enregistrés plus d’un quart des cas confirmés de Sars-Cov-2 de Roumanie. Et c’est toujours dans la nuit de lundi à mardi qu’a été délivrée l’Ordonnance militaire n° 5, qui prolonge la suspension des vols commerciaux avec l’Espagne, pour une période de 14 jours à partir du 31 mars, et avec l’Italie, toujours pour une période de 14 jours à partir du 6 avril.



    Chômage technique — En Roumanie, les compagnies, les entreprises en nom propre, mais aussi d’autres catégories de personnels peuvent déposer, à partir de mercredi, les documents pour le chômage technique, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. La ministre du travail, Violeta Alexandru, a fait une série de précisions au sujet des deux ordonnances en la matière. L’Etat couvre 75% du salaire moyen brut, sans excéder 2300 lei (environ 475 euros). Ce montant est accordé uniquement pour la période de l’état d’urgence. Les sportifs professionnels pourront également bénéficier du chômage technique. Tous les documents sont à déposer en ligne.



    Covid-19 — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a discuté, mardi, au téléphone avec son homologue israélien Reuven Rivlin, à la demande de la partie israélienne. Au menu des discussions — la crise épidémiologique engendrée par le nouveau coronavirus et les modalités de coopération pour contrecarrer sa propagation. Le président Iohannis a présenté les mesures adoptées par les autorités roumaines pour identifier et soigner les personnes atteintes par la COVID-19, ainsi que pour la prévention de la transmission du virus Sars-CoV-2. Par ailleurs, les relations proches d’amitié entre les deux Etats, fondées sur des intérêts communs, ont été mises en exergue. L’Administration présidentielle indique aussi que, dans ce contexte, le président Iohannis a réitéré l’invitation adressée au chef de l’Etat hébreu de faire une visite en Roumanie après la fin de la pandémie de Sars-CoV-2, invitation acceptée par Reuven Rivlin.



    Notation — En raison de la pandémie de coronavirus, l’agence de notation Fitch Ratings a accordé un avis négatif sur les perspectives du secteur bancaire pour l’Europe centrale et de l’Est, qui couvre les marchés de Bulgarie, Croatie, Roumanie, Slovénie et de République tchèque. Selon les agences de presse, Fitch a revu son avis antérieur de stable à négatif.



    Eurostat — En 2017, les dépenses de santé de la Roumanie s’élevaient à 5,2% du PIB, soit le pourcentage le plus bas de l’Union européenne. La moyenne communautaire est estimée à 9,9% du PIB, montrent les données publiées ce mardi par Eurostat, l’Office de statistique de l’UE. En tout, douze pays communautaire consacrent moins de 7,5% de leur PIB à la santé. Parmi les Etats les plus généreux, la France, l’Allemagne et la Suède allouent environ 11% de leur PIB aux dépenses de santé. D’un autre côté, le classement change si l’on prend aussi en compte le nombre d’habitants. En 2017, la Suède, le Danemark et le Luxembourg dépensaient le plus pour chaque habitant, soit plus de 5.000 euros par personne. Au pôle opposé, la Bulgarie, avec 590 euros par habitant, et la Roumanie, qui rapportait seulement 490 euros dépensés par habitant.



    OTAN — Le navire militaire roumain Viceamiral Constantin Bălescu, mouilleur de mines, est en Méditerranée, à la moitié de sa mission de maintien de la capacité de réaction de l’OTAN sur le flanc sud-est. Depuis janvier, le bâtiment exerce la commande du Groupement naval permanent de l’OTAN de lutte contre les mines numéro 2. Il a exécuté à succès un scénario fictif de protection de l’île de Crète. Les marins roumains ont placé des mines dans le cadre de cet exercice, ayant un rôle d’obstacle contre un débarquement de troupes amphibies d’un ennemi potentiel. Avec le chasseur de mines allemand Fulda, la création d’un couloir pour le passage des navires de descente a été simulée.

  • 07.11.2019

    07.11.2019

    Elections – Ces vendredi, samedi et dimanche, les Roumains qui habitent hors des frontières du pays sont attendus à choisir qui sera le président de la Roumanie pour les 5 années à venir. Tant le premier que le second tour du scrutin présidentiel se dérouleront dans les bureaux de vote de l’étranger le long de trois jours. Le premier tour du scrutin commence demain à midi et s’achèvera dimanche dans la soirée. Le deuxième tour du scrutin est prévu du 22 au 24 novembre. Les Roumains qui habitent à l’étranger qui se sont inscrits préalablement enligne peuvent exercer leur droit de vote par correspondance. Aux dires du président de l’Autorité électorale permanente (AEP), Constantin Florin Mituleţu-Buică, les élections présidentielles de cette année sont les plus chères jamais organisées par la Roumanie. Sur une allocation budgétaire de 150 millions d’euros, 50 millions sont destinés au vote des Roumains qui habitent à l’étranger. Afin d’éviter que ceux-ci soient obligés à patienter pendant de nombreuses heures dans d’immenses files d’attente, comme ce fut le cas dans ces dernières années, 835 bureaux de vote ont été aménagés, soit le double par rapport au scrutin précédent. En Roumanie, les citoyens à droit de vote pourront voter uniquement le long d’un seul jour, à savoir le 10 novembre pour le premier tour et le 24 novembre pour le second. 14 candidats sont en lice pour la plus importante fonction de l’Etat roumain, certains sont soutenus par des partis parlementaires, d’autres par des formations politiques extraparlementaires et d’autres encore sont indépendants.

    Protestations – Les plus de 100 mineurs des charbonnages de Paroseni et Uricani, dans le centre-ouest, poursuivent leurs protestations et demandent l’octroi de prestations compensatoires accordées pendant deux ans et la prise en compte de cette période en tant qu’ancienneté au travail, après la fermeture des deux mines. Retranchés depuis 10 jours dans le souterrain, les mineurs menacent d’y rester jusqu’à ce qu’un décret d’urgence soit adopté afin de garantir des mesures de protection sociale aux ouvriers licenciés. Un tel document a été analysé en première lecture ce mercredi dans le cadre de la réunion gouvernementale hebdomadaire. Selon les syndicalistes, c’est la protestation des mineurs la plus longue de ces 15 dernières années. Les deux charbonnages font depuis la fin 2017 l’objet d’un programme de fermeture progressive et d’écologisation. Des dizaines d’ouvriers de la mine de sel d’Ocna-Dej se sont retranchés dans le souterrain dénonçant le fait de ne pas avoir reçu des tickets de vacances. Pour cette raison même, la production de sel a été arrêtée depuis une semaine dans plusieurs mines de sel de Roumanie.

    Gouvernement – Le nouveau premier ministre roumain, Ludovic Orban, participe aujourd’hui à la reprise des mandats de plusieurs de ses ministres. Il s’agit du ministre de la Santé, de celui de l’Education et de la Recherche, de celui des Travaux publics du développement et de l’administration, du ministre de l’Environnement et des forêts et des titulaires des portefeuilles du Travail et de la Culture. Le nouveau ministre de la Santé, Victor Costache a souligné que cette année le budget est insuffisant pour boucler l’année. Parmi ses priorités figure surtout l’organisation du concours d’admission à l’internat en médecine ce 8 novembre, conformément aux décisions adoptées avec les représentants des étudiants. La ministre de l’éducation nationale, Monica Anisie affirme qu’elle souhaite de la transparence dans la prise des décisions et l’adoption de mesures au bénéfice des jeunes. Enfin Ion Stefan a déclaré que la priorité de son mandat à la tête du ministère des Travaux publics, du développement et de l’administration est le développement du réseau de distribution du gaz en Roumanie.

    Foot – En foot, le champion de Roumanie, le CFR Cluj reçoit ce soir la visite du Stade Rennais Football Club, de France, dans un match du Groupe E de la Ligue Europa. Les joueurs du Cluj avaient remporté le match aller sur le score de 1 but à 0. Le CFR Cluj a également disposé des italiens de Lazio Rome à domicile, pour s’incliner face au Celtic Glasgow. Les écossais mènent le groupe avec 7 points, suivis par le CFR avec 6 points et ensuite par Lazio avec 3 points, alors que le Stade Rennais occupe la dernière place avec 1 point seulement.

    Tennis de table – La sélection nationale féminine de tennis de table de Roumanie, championne européenne en titre, s’est qualifiée jeudi dans les quarts de finale de la Coupe du Monde à Tokyo, après la victoire contre le Vanuatu, 3 – 0 dans le groupe C de la compétition. La Roumanie, qui avait perdu au score de 3 à 1, le match contre Taïwan,s’est classée deuxième de son groupe. Vendredi dans les quarts de finale, la Roumanie affrontera le Japon. Dans les autres quarts de finale, la Chine affronte les Etats-Unis, le Hong Kong joue contre le Taiwan alors que la Corée du Sud affronte l’Ukraine.

    Météo – Temps particulièrement beau aujourd’hui avec des températures assez élevées pour ce début novembre, même si une certaine fraîcheur sera ressentie sur les régions du sud et de l’est. Le ciel est variable sur le sud-est et couvert sur le reste du territoire. Des pluies locales sont possibles avec des quantités d’eau qui dépasseront les 10 à 15 litres par mètre carré. La vitesse du vent est modérée, plus élevée en montagne. Les températures vont de 13 à 23 degrés avec 18 degrés et un superbe soleil en ce moment à Bucarest.

  • 29.10.2019

    29.10.2019

    Gouvernement – En Roumanie, le premier ministre désigné, le libéral Ludovic Orban, a signé des accords avec plusieurs partis politiques représentés au parlement, qui devraient assurer à son équipe gouvernementale le soutien nécessaire à l’occasion du vote d’investiture, programmé le lundi 4 novembre. Pour être investi, le nouvel Exécutif doit recueillir un minimum de 233 voix au plénum du Législatif. Les commissions parlementaires spécialisées, dont l’avis est consultatif, auditionnent, aujourd’hui et demain, les candidats aux portefeuilles ministériels. Le gouvernement libéral de Ludovic Orban devrait succéder à celui social-démocrate de Viorica Dăncilă, démis le 10 octobre dernier, suite à une motion de censure.

    Protestations – Plus de 100 mineurs des exploitations carbonifères de Paroşeni et d’Uricani, dans la Vallée du Jiu (centre-ouest de la Roumanie), continuent, pour la deuxième journée de suite, leur mouvement de protestation souterraine, pour réclamer des solutions compensatoires pour ceux qui seront limogés au début de l’année prochaine. Un programme de fermeture et d’écologisation est appliqué aux mines de Paroşeni et d’Uricani depuis décembre 2017. En 2018 et 2019, les gisements de charbon ont fait l’objet de travaux de sécurisation et de drainage de l’eau des galeries souterraines. La principale installation de ventilation devrait s’arrêter de fonctionner en 2020, pour passer ensuite à la fermeture des rampes des puits de mine et des connexions des installations souterraines avec celles en surface.

    Vieillissement – Le phénomène de vieillissement de la population s’est accentué en Roumanie, où, le 31 juillet dernier, le nombre des habitants âges de 65 ans et plus dépassait de 471.000 celui des personnes âgées de 0 à14 ans, par rapport aux chiffres enregistrés à la même date de l’année dernière, informe l’Institut national de la statistique. Compte tenu du domicile, la population de la Roumanie était de 22,155 millions de personnes au 1er juillet 2019, 0,1% de moins par rapport au 1er juillet 2018. La population urbaine et celle de sexe féminin sont majoritaires, représentant 56,4% et respectivement 51,2% du total.

    Tennis – En tennis, la joueuse japonaise Naomi Osaka, numéro 3 mondial, a déclaré forfait au Tournoi des Championnes de Shenzhen (en Chine), à cause d’une blessure à l’épaule. Elle sera remplacée, dans le Groupe Rouge, par la Néerlandaise Kiki Bertens, numéro 10 mondial, qui affronte aujourd’hui l’Australienne Ashleigh Barty (n° 1 WTA). Dans l’autre du match du jour, la Tchèque Petra Kvitova (6WTA) rencontre la Suissesse Belinda Bencic (n°7 WTA). Dans le Groupe Violet, la Roumaine Simona Halep (n° 5 WTA) jouera mercredi contre l’Ukrainienne Elina Svitolina (n°8 WTA). Simona Halep est arrivée en finale du Master en 2014, lors de sa première participation, quand elle s’est inclinée devant l’Américaine Serena Williams.

    Météo – Côté météo, une alerte de mauvais temps concerne la Roumanie à partir de cet après-midi et jusqu’à vendredi matin. Les températures chuteront fortement à commencer par l’ouest, le centre, le nord et le nord-ouest du pays, pour s’étendre ensuite à tout le territoire. Les pluies et les chutes de neige seront signalées dans la plupart des régions. Une couche de neige se formera dans les Carpates orientales et méridionales. Le vent amplifiera la sensation de froid. Les maximales d’aujourd’hui se situent entre 8 et 21°, avec 13° à Bucarest, à midi.

  • 10.01.2017 (mise à jour)

    10.01.2017 (mise à jour)

    Météo — 5 personnes sont mortes de froid jusqu’ici en Roumanie, affirment les représentants du Service pour les situations d’urgence, cités par Radio Roumanie. Lundi et mardi, la Roumanie s’est trouvée en vigilance orange et jaune au grand froid. A compter de la nuit de mardi à mercredi, les chutes de neige reviennent, ainsi que le blizzard. 7 départements ont été placés en vigilance orange et 11 autres, Bucarest compris, en alerte jaune jusqu’à mercredi soir. A la fin de la semaine dernière, dans ces régions, les chutes abondantes de neige et le vent violent ont engendré de graves perturbations dans les transports routiers, ferroviaires et aériens, ainsi que dans la fourniture d’électricité. D’autre part, la navigation sur le Danube, entre les km 1.075 et 175 a été fermée, mardi, pour un délai illimité. Les minimales, en légère hausse par rapport à la journée précédente, iront de –19 à –10°, et les maximales, entre –9 et –1°. Les Inspections scolaires de 22 départements et de Bucarest ont fermé, en raison du froid intense, toutes les écoles, dont les maternelles, alors que dans 9 autres départements, les cours ont été partiellement suspendus. A Bucarest, les cours ne reprendront que lundi.



    Président — Le président roumain Klaus Iohannis rencontrera mercredi le premier ministre Sorin Grindeanu pour parler des plans du gouvernement, concernant le budget public pour l’année 2017. C’est une discussion nécessaire en raison de nombreux mécontentements au sujet de la soutenabilité des mesures récemment adoptées par l’Exécutif et des effets que celles-ci pourraient avoir sur l’économie, a fait savoir la Présidence. Le ministre des Finances, Viorel Stefan, participera également à la réunion. Le gouvernement vient d’approuver entre autres la majoration du salaire minimum brut à 320 euros à compter du 1er février, mais aussi la majoration de 50% des salaires des comédiens et des autres catégories d’artistes. Ce qui plus est, les retraites inférieures à 400 euros seront exemptées d’impôt et les retraités ne contribueront plus à l’assurance maladie. Ces contributions seront couvertes par le budget public.



    Enquête — Les Commissions de budget-finances des deux Chambres du Parlement de Bucarest vont faire une enquête sur les collectifs budgétaires auxquels a procédé en août et en novembre derniers l’ancien gouvernement dirigé par le technocrate Dacian Cioloş. La décision a été prise mardi par la direction de l’assemblée législative, qui a approuvé une demande du président de la Chambre des députés, Liviu Dragnea. L’initiateur de la démarche affirme qu’il faut apprendre pourquoi l’ancien cabinet a approuvé des collectifs positifs, alors qu’en fait, les recettes au budget ont été inférieures aux estimations. La création de la commission a été soutenue par les partis de l’arc gouvernemental. L’opposition a voté contre, en parlant de vengeance politique.



    Condoléances — Le président roumain Klaus Iohannis a transmis, mardi, un message de condoléances à son homologue de Berlin Joachim Gauck, au décès de Roman Herzog, ancien président de l’Allemagne. Dans son message, le chef de l’Etat roumain affirme que Roman Herzog, le premier président élu de l’Allemagne réunifiée, a été une personnalité remarquable, un avocat sans peur de la réforme économique dans une période de stagnation et un promoteur de la réconciliation historique. Klaus Iohannis rappelle que Roman Herzog a été le premier président de l’Allemagne réunifiée à avoir visité la Roumanie après décembre 1989; c’était en 1995, et il est devenu la même année membre de l’Académie roumaine.



    Mines — En Roumanie, les deux leaders des mineurs de la Vallée du Jiu, dans le centre-ouest, qui observaient une grève de la faim depuis la semaine dernière ont suspendu leur protestation mardi. Ils demandent l’annulation de la décision de réduire la semaine de travail à quatre jours, le respect des conventions collectives et la démission de la direction du Complexe Energétique de Hunedoara. Cette entreprise qui regroupe plusieurs mines et centrales thermiques emploie quelques 5200 personnes. Sa situation est pourtant critique puisque tous ses comptes en banque sont bloqués.



    Justice — Le président de la Commission pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures au Parlement européen, Claude Moraes, se prononce pour un système judiciaire fort et indépendant, juste pour tous les citoyens européens, qui est un des piliers du projet européen. L’eurodéputé britannique membre du groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et des démocrates a précisé qu’il suivait avec un grand intérêt les évènements de Roumanie et qu’il considérait qu’une implication présumée des services du renseignement et des acteurs politiques dans l’activité de la justice ne peut que miner sa crédibilité. M Moraes souligne que la lutte contre la corruption le parti pris politique ne doit pas avoir de place et que la direction dans laquelle elle va ne devrait pas être établie suivant différents intérêts. De son avis, la corruption doit être combattue à tous les niveaux, par des processus démocratiques et corrects, respectant les droits des personnes sous enquête.




    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu, (40e au classement WTA) s’est qualifiée mardi dans les quarts de finale du tournoi WTA de Hobart en Australie. Elle a eu raison de la Belge Kirsten Flipkens (73e WTA), score 6 à 3, 6 à 2. Dans la phase suivante de la compétition elle rencontrera la gagnante du match qui oppose Lucie Safarova (République tchèque) à Risa Ozaki (Japon). Niculescu est déjà qualifiée dans les quarts de finale de la compétition de double, aux côtés de l’Américaine Abigail Spears. Ce double est le favori de la compétition. Egalement dans la compétition de double la Roumaine Raluca Olari et l’Ukrainienne Olga Savciuk se sont qualifiées dans les quarts de finale du tournoi contre le double Kiki Bertens (Pays-Bas)/Johanna Larsson (Suède).

  • 10.01.2017

    10.01.2017

    Président – Le président roumain Klaus Iohannis rencontrera mercredi le premier ministre Sorin Grindeanu pour parler des plans du gouvernement, concernant le budget public pour l’année 2017. C’est une discussion nécessaire en raison de nombreux mécontentements au sujet de la soutenabilité des mesures récemment adoptées par l’Exécutif et les effets que celles-ci pourraient avoir sur l’économie, a fait savoir la Présidence. Le ministre des Finances, Viorel Stefan participera également à la réunion. Le gouvernement vient d’approuver entre autres la majoration du salaire minimum brut à 320 euros à compter du 1er février, mais aussi la majoration de 50% des salaires des comédiens et des autres catégories d’artistes. Ce qui plus est, les retraites inférieures à 400 euros seront exemptées d’impôt et les retraités ne contribueront plus aux assurances maladie. Ces contributions seront couvertes par le budget public.

    Mines – En Roumanie, les deux leaders des mineurs de la Vallée du Jiu, dans le centre-ouest, qui observaient une grève de la faim depuis la semaine dernière ont suspendu leur protestation aujourd’hui. Ils demandent l’annulation de la décision de réduire la semaine de travail à quatre jours, le respect des conventions collectives et la démission de la direction du Complexe Energétique de Hunedoara. Cette entreprise qui regroupe plusieurs mines et centrales thermiques emploie quelques 5200 personnes. Sa situation est pourtant critique puisque tous ses comptes en banques sont bloqués.

    Météo – Le grand froid s’est emparé de la Roumanie. Le ciel est variable, couvert sur le sud-ouest et le sud, où des chutes de neige isolées sont signalées. Les températures vont généralement entre -14 et – 4 degrés. Les alertes jaune et orange sont maintenues en raison des températures réduites enregistrées à travers le pays. La nuit de lundi à mardi a été la plus froide de cet hiver. A Intorsura Buzaului, dans le centre-est, le mercure des thermomètres a chuté jusqu’à -32 degrés. – 9 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.Par ailleurs, les inspections scolaires de 22 départements et de Bucarest ont décidé d’arrêter les cours dans toutes les écoles et maternelles en raison du froid. Les classes ont été partiellement suspendues dans neuf autres départements. A Bucarest, les écoles devraient rouvrir lundi prochain. A compter de ce soir et jusqu’à demain, plusieurs régions du sud et de l’est feront l’objet des alertes jaune et orange en raison des chutes de neige et des tempêtes de neige. Le sud-est du pays en sera le plus touché. Cette partie du pays a déjà été frappée par un blizzard la semaine dernière, qui a perturbé les transports et l’alimentation en électricité.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Monica Niculescu, (40e au classement WTA) s’est qualifiée aujourd’hui dans les quarts de finale du tournoi WTA de Hobart en Australie. Elle a eu raison de la belge Kirsten Flipkens (73e WTA), score 6 à 3, 6 à 2. Dans la phase suivante de la compétition elle rencontrera la gagnante du match qui oppose Lucie Safarova (République tchèque) à Risa Ozaki (Japon). Niculescu est déjà qualifiée dans les quarts de finale de la compétition de double, aux côtés de l’américaine Abigail Spears. Ce double est le favori de la compétition. Egalement dans la compétition de double la Roumaine Raluca Olari et l’Ukrainienne Olga Savciuk se sont qualifiées dans les quarts de finale du tournoi contre le double Kiki Bertens (Pays-bas)/Johanna Larsson (Suède).

  • 24.02.2016 (mise à jour)

    24.02.2016 (mise à jour)

    Réfugiés – Un premier groupe de réfugiés provenant de camps de Grèce et d’Italie arrivera en Roumanie début mars, suite à une répartition par le biais du mécanisme de l’UE des quotas obligatoires de répartition. Ils seront logés à Galati, dans l’est du pays. En 2016 et 2017, la Roumanie devrait recevoir au moins 4180 réfugiés. A l’heure actuelle, six centres d’hébergement pour les réfugiés et les demandeurs d’asile ont été aménagés en Roumanie, mais leur capacité et largement inférieure au nombre total de 6200 immigrants que la Roumanie devrait accueillir dans les années à suivre. Selon les chiffres du service d’immigrations, la capacité des centres d’accueil est de seulement 1500 personnes.

    Oprea – Le Sénat de Bucarest a approuvé la demande de la Direction nationale anticorruption de démarrer la poursuite pénale de l’ex vice-premier ministre et ministre de l’intérieur Gabriel Oprea. Celui-ci est désormais poursuivi pour deux délits d’abus de fonctions dans un dossier pénal visant l’utilisation illégale d’un convoi officiel.Mercredi également, la Chambre des députés a approuvé la demande de la DNA de placer en détention provisoire le député Nicolae Paun, représentant de la communauté rom au Parlement roumain. Il est accusé d’avoir utilisé et présenté de faux documents et des déclarations fausses, inexactes et incomplètes afin d’obtenir des fonds européens.

    Mines – Les mineurs de la Vallée du Jiu, dans le centre-ouest de la Roumanie ont poursuivi mercredi les protestations contre le plan de restructuration du Complexe énergétique Hunedoara. Ils affirment que l’administration ne leur a pas présenté des solutions concrètes pour éviter la fermeture des mines et leurs emplois ne sont pas garantis. Le Complexe Energétique Hunedoara compte plus de 6000 mineurs qui travaillent aux exploitations de Lonea, Lupeni, Livezeni et Vulcan et aux centrales thermiques de Mintia et de Paroseni. Après avoir accumulé des dettes d’environ 380 millions d’euros, la société a été déclarée en cessation de paiements.

    Moldova – Les partis pro-russes de gauche bénéficient de la confiance de la plupart de la population moldave, tandis que les formations se trouvant actuellement au pouvoir ne franchiraient plus le seuil électoral pour entrer au Parlement si des élections avaient lieu dimanche prochain en République de Moldova, constate un récent sondage d’opinion. Près de 20% des options de vote visent Notre Parti, formation du controversé homme d’affaires Renato Usatîi, suivi par le Parti des Socialistes avec près de 13% des options. A part ces deux partis qui militent pour un rapprochement de la Russie, deux autres formations pourraient franchir le seuil électoral de 6% ; il s’agit de la plate-forme civique Dignité et Vérité, l’organisatrice des protestations contre le gouvernement de Chisinau, avec 8% des intentions de vote. S’y ajoute le Groupe d’initiative dirigé par l’ancienne ministre moldave de l’Education, Maia Sandu pour lequel opteraient 6% des Moldaves.

    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, notamment dans le sud et le sud-est. Le ciel sera couvert par endroits, on attend des pluies isolées et quelques flocons de neige en montagne. Les températures maximales iront de 4 à 13 degrés.

  • 24.02.2016

    24.02.2016

    Mines – Les mineurs de la Vallée du Jiu, dans le centre-ouest de la Roumanie poursuivent les protestations contre le plan de restructuration du Complexe énergétique Hunedoara. Plusieurs centaines de mineurs des exploitations de Lonea et Lupeni se sont retranchés dans le souterrain, et plusieurs d’entre eux font la grève de la faim. Ils affirment que l’administration ne leur a pas présenté des solutions concrètes pour éviter la fermeture des mines et leurs emplois ne sont pas garantis. Le Complexe Energétique Hunedoara compte plus de 6000 mineurs qui travaillent aux exploitations de Lonea, Lupeni, Livezeni et Vulcan et aux centrales thermiques de Mintia et de Paroseni. Après avoir accumulé des dettes d’environ 380 millions d’euros, la société a été déclarée en cessation de paiements. Aux dires du ministre de l’énergie, Victor Grigorescu, ce ne sont pas les mécanismes qui ont manqué pour redresser de telles sociétés, mais la volonté d’exclure du système les responsables qui avaient fait preuve d’incompétence. Le même ministre a ajouté qu’il comprenait les mécontentements des mineurs, mais il a exclu la possibilité d’une résolution politique de cette situation.

    Justice – La Haute cour de cassation et de justice a condamné ce mardi l’ex-député européen social-démocrate roumain Adrian Severin à trois ans et trois mois de prison ferme pour prise de pots – de- vin et trafic d’influence. La décision n’est pourtant pas définitive. M. Severin a déclaré qu’il envisageait de contester cette décision afin de démontrer son innocence. Selon les procureurs, Adrian Severin a accepté la proposition de deux journalistes de la publication britannique « The Sunday Times » de lui payer 100 mille euros par an. En échange l’ex député européen devait déposer des amendements dans les Commissions spécialisées du Législatif européen. Deux autres eurodéputés, l’un slovène, l’autre autrichien avaient également accepté la proposition des journalistes britanniques. Suite à ce scandale, ils ont démissionné du Parlement européen, ce qu’Adrian Severin a refusé de faire.

    Oprea – Le Sénat de Bucarest a approuvé la demande de la Direction nationale anticorruption de démarrer la poursuite pénale de l’ex vice-premier ministre et ministre de l’intérieur Gabriel Oprea, actuellement sénateur de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie. Aux côtés de plusieurs hauts responsables du ministère de l’intérieur, M Oprea fait l’objet d’une enquête du Parquet anti-corruption pour abus de fonctions. Rappelons-le, Oprea est désormais poursuivi pour deux délits d’abus de fonctions dans un dossier pénal visant l’utilisation illégale d’un convoi officiel. Aujourd’hui également, la Chambre des députés doit se prononcer au sujet de la demande de la DNA d’approuver le placement en détention provisoire du député Nicolae Paun, représentant de la communauté rom au Parlement roumain. Il est accusé d’avoir utilisé et présenté de faux documents et des déclarations fausses, inexactes et incomplètes afin d’obtenir des fonds européens. Selon les procureurs, Nicolae Paun et le député social-démocrate Madalin Voicu auraient mis au point un plan de détournement de 6 millions d’euros destinés initialement à la formation professionnelle des roms. Les députés roumains ont voté la semaine dernière contre l’arrestation de Madalin Voicu.

    Réfugiés – Un premier groupe de réfugiés provenant de camps de Grèce et d’Italie arrivera en Roumanie début mars, suite à une répartition par le biais du mécanisme de l’UE des quotas obligatoires de répartition. Ils seront logés à Galati, dans l’est du pays. En 2016 et 2017, la Roumanie devrait recevoir au moins 4180 réfugiés. A l’heure actuelle, six centres d’hébergement pour les réfugiés et les demandeurs d’asile ont été aménagés en Roumanie, mais leur capacité et largement inférieure au nombre total de 6200 immigrants que la Roumanie devrait accueillir dans les années à suivre. Selon les chiffres du service d’immigrations, la capacité des centres d’accueil est de seulement 1500 personnes.

    Revenus – L’Etat roumain a enregistré au mois de janvier des recettes de plus de 16,5 millions d’euros suite à la commercialisation sur la plate-forme commune de l’Ue de certificats d’émission de gaz à effet de serre, fait savoir le Ministère des finances. La Roumanie participe au schéma de l’UE de vente des émissions de gaz à effet de serre dès son adhésion le 1er janvier 2007.

    Médias – L’avenir de la télévision publique roumaine TVR qui a accumulé des dettes immenses a fait l’objet d’un débat au Parlement de Bucarest. Entre autres, deux solutions envisageables pour sortir de cette impasse, à court terme, ont été évoquées. D’une part, il s’agit de la modification visant la loi de l’insolvabilité afin qu’elle puisse être applicable aussi à la TVR. D’autre part, la compagnie pourrait déposer le bilan, de sorte qu’une nouvelle société puisse être créée après sa fermeture. Les leaders politiques participants aux débats ont critiqué la proposition de faire fusionner la télévision et la radio publiques roumaines, vu que la Société Roumaine de Radiodiffusion fonctionne bien et elle n’est pas confrontée aux problèmes financiers de la TVR. Présent au débat, le premier ministre, Dacian Coloş, a précisé que l’exécutif était prêt à s’impliquer pou trouver une solution à cette question.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu (37e au classement WTA) rencontre aujourd’hui Agnieszka Radwanska, no 3 mondiale et 3e favorite du tournoi, dans les 8emes de finale du tournoi de Doha au Quatar. Au deuxième tour, Niculescu a éliminé Jelena Jankovic, 20e mondiale. Dans la même phase de la compétition, la Roumaine Simona Halep a perdu contre la Russe Elena Vesnina. Depuis le début de l’année la joueuse roumaine de tennis, a enregistré trois victoires et cinq défaites dans le circuit WTA et probablement elle perdra la 4e place qu’elle occupe actuellement.

    Chisinau – Une délégation du FMI est actuellement à Chisinau pour évaluer la situation macroéconomique de la République de Moldova. La visite se déroule alors que cette ex-république soviétique a besoin d’un financement extérieur afin d’éviter la faillite. Les analystes de Chisinau estiment que si un accord avec les bailleurs de fonds est finalement scellé, l’argent ne devrait pas arriver avant le mois d’octobre. A leur avis, depuis une année, la République de Moldova a accumulé davantage d’échecs que de réalisations, ce qui ne fait qu’accentuer le niveau de scepticisme déjà élevé des représentants du FMI sur l’intention de Chisinau de dépasser certaines carences législatives et financières.

    Ukraine – En visite à Kiev, les chefs des diplomaties française et allemande, Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier, ont exhorté les Ukrainiens à poursuivre les réformes, malgré la crise politique et économique ou encore le conflit armé dans l’Est du pays. Lors d’une conférence de presse conjointe avec leur homologue ukrainien Pavlo Klimkine, ils ont dénoncé les violations du cessez-le-feu et ont appelé le parlement ukrainien à adopter d’urgence une loi permettant l’organisation d’élections dans les zones séparatistes, d’une part, et à faire preuve de la «tolérance zéro» face à la corruption, d’autre part. Pour sa part, Kiev pose des conditions préalables au scrutin, exigeant la cessation totale des hostilités et l’envoi d’une mission policière européenne dans la zone du conflit, afin que les troupes pro-russes ne déstabilisent pas d’autres régions aussi. Peu convaincus par ces arguments, les ministres allemand et français des Affaires étrangères ont précisé que «la situation sécuritaire n’était pas une excuse pour ne pas travailler sur la loi électorale» et qu’il fallait avant tout proposer un cadre politique permettant de régler ce conflit. Ils ont réaffirmé la volonté de leurs pays respectifs de soutenir l’Ukraine dans ses efforts d’intégrer l’UE et ont annoncé «des actions décisives» pour la prochaine rencontre «du format de Normandie», les négociations réunissant l’Ukraine, la France, l’Allemagne et la Russie, prévue pour le 3 mars, à Paris.

  • 23.02.2016 (mise à jour)

    23.02.2016 (mise à jour)

    Médias – Le Bureau permanent de la Chambre des Députés de Bucarest a donné son feu vert au débat en procédure durgence des modifications à apporter à la loi 41 de 1994 régissant le fonctionnement des sociétés publiques de radio et de télévision. Ces changements ont été proposés par Georgică Severin, président de la Commission pour la culture du Sénat, soit la chambre haute du Parlement de Bucarest, dans une tentative dapporter une solution aux graves difficultés financières auxquelles la Société Roumaine de Télévision (TVR) se voit confronter, risquant la faillite. Georgică Severin propose notamment la séparation des fonctions et des attributions des présidents des Conseils dadministration de la radio et de la télévision des ceux des directeurs généraux des deux sociétés, ainsi que des conditions plus strictes pour la désignation des membres des Conseils dadministration.



    Par ailleurs, les commissions pour la culture et le budget de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest ont organisé mardi un débat ciblé sur la situation financière difficile de la Société Roumaine de Télévision. Les participants ont convenu quil y avait deux solutions envisageables pour sortir de cette impasse, à court terme. Dune part, il sagit de la modification visant la loi de linsolvabilité afin quelle puisse être applicable aussi à la TVR. Dautre part, la compagnie pourrait déposer le bilan, de sorte quune nouvelle société puisse être créée après sa fermeture. Présent au débat, le premier ministre, Dacian Coloş, a précisé que des mesures urgentes étaient indispensables pour stopper laccumulation des pertes de la Société de Télévision, tout en expliquant quil nétait pas possible deffacer les dettes de cette compagnie par une allocation budgétaire supplémentaire, car cela équivaudrait à une aide dEtat, interdite par lUE.



    Pour sa part, le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, a souligné que ce nest pas lactuel cadre législatif qui avait rendu la télévision publique non-performante. Il a mis en exergue le cas de Radio Roumanie qui fonctionne avec de très bons résultats, daprès la même loi régissant le fonctionnement des médias publics locaux.



    En outre, plusieurs ONG ont appelé les autorités à intervenir pour sortir la TVR de cette impasse, y compris en augmentant le montant de la redevance de la télévision et de la radio publiques. Les représentants de la société civile demandent également que la loi 41 de 1994 soit radicalement modifiée, afin de prévenir la reproduction de la présente situation, provoquée par lingérence du politique dans les affaires de la Société de télévision ainsi que par labsence dun contrôle suivi des directions administrative et exécutive de celle-ci.



    En réaction toujours, dans une lettre ouverte, le Président Directeur Général de Radio Roumanie, Ovidiu Miculescu, estime que ce nest pas la loi 41 de 1994 qui a poussé la Société de Télévision dans lactuelle situation dramatique, mais la manière dont cette compagnie a été dirigée. Tout en observant le même acte réglementaire, la Société Roumaine de Radiodiffusion sest avérée performante à la fois en matière de taux daudience, avec plus de 4 millions et demi dauditeurs par jour, que pour ce qui est de ses résultats financiers. Toute comparaison entre les deux sociétés prouve que le succès et la stabilité sont possibles à lintérieur des limites du cadre législatif en place, affirme Ovidiu Miculescu. Le projet de modification législative qui se trouve sur la table des élus ne sauvera pas la Télévision publique, mais risque de provoquer des perturbations graves et irréversibles dans la stabilité éditoriale et financière de la Société Roumaine de Radiodiffusion, a conclu le PDG de Radio Roumanie.



    Mines — Les employés de trois exploitations minières de la Vallée du Jiu, dans le centre-ouest de la Roumanie, protestent contre la précarité dans le secteur minier roumain. Des centaines de mineurs se sont retranchés dans le souterrain, dans deux de ces exploitations. Certains d’entre eux font la grève de la faim et un mineur a eu besoin d’aide médicale. Quelques-uns des mineurs ont même déclaré avoir des problèmes de santé en raison de la quantité limitée d’air dans la galerie. Toutefois, les ouvriers n’envisagent pas de renoncer aux protestations et exigent que le ministre de l’énergie Victor Grigorescu se rende à ces mines et leur garantirait quils ne perdront pas leurs emplois, puisque le Complexe énergétique Hunedoara, détenteur de ces exploitations, fait l’objet d’une procédure collective et pourrait même déposer le bilan



    Santé — Des contrôles croisés auront lieu du 10 au 25 mars dans tous les hôpitaux de Roumanie, a annoncé le ministre de la santé Patriciu Achimas — Cadariu. Cette mesure a été décidée suite au cas des bébés du comté de Arges, dans le sud de la Roumanie, hospitalisés à Bucarest en raison d’un syndrome hémolytique et urémique. Cette situation a révélé une série de disfonctionnements dans le système sanitaire. Entre temps, l’état des sept enfants s’est amélioré. 3 enfants sont décédés ce février en raison de graves infections digestives. Une enquête épidémiologique coordonnée par des experts étrangers est actuellement en cours.



    FMI – Une mission du FMI se trouve à Chişinău pour examiner la situation macroéconomique de la République de Moldova. Cette visite intervient alors que lex-république soviétique tente dobtenir de prêts extérieurs afin déviter la faillite. Toutefois, selon les analystes moldaves, même si un accord est conclu avec les bailleurs de fonds internationaux, largent ne pourra pas arriver dans le pays avant le mois doctobre, tandis que la situation est déjà délicate. La République de Moldova a dernièrement accumulé plus de retards que de réussites, ce qui ne rassure pas les représentants du FMI, déjà sceptiques quant à la volonté réelle de Chişinău de remédier à certains manquements législatifs et financiers, mettent en garde les analystes.

  • 28.05.2015

    28.05.2015

    Météo – Une personne est morte suite aux inondations engendrées par les fortes précipitations de ces deux derniers jours qui ont touché 7 comtés de Roumanie. Dans le nord, le nord-ouest et le centre du pays, la quantité d’eau tombée a atteint les 50 à 60 litres par mètre carré. Des centaines de foyers, plusieurs milliers d’hectares de terrains agricoles, des chemins et des ponts ont été submergés par les eaux. Plusieurs dizaines de personnes ont dû être évacuées et maintes écoles ont fermé leurs portes. Les météorologues ont prolongé jusqu’à vendredi après-midi la vigilance rouge inondations concernant une rivière qui traverse deux départements du nord du pays. Les températures relevées sur l’ensemble du territoire se situent en dessous de la normale de saison. Le mercure grimpera jusqu’à 22 degrés seulement.

    Protestations – Le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea, doit rencontrer aujourd’hui les mineurs qui protestent depuis mercredi devant le Complexe énergétique de Hunedoara (centre-ouest) et la direction de l’entreprise minière. Le mécontentement des mineurs a été engendré par l’intention du gouvernement de diviser ce Complexe énergétique en deux unités distinctes, l’une minière, l’autre énergétique. Ils demandent aux autorités d’élaborer un plan de redressement viable de leur entreprise. Le cabinet de Bucarest a approuvé mercredi une aide publique de près de 40 millions d’euros au Complexe énergétique de Hunedoara. Le premier ministre Victor Ponta a souligné la nécessité de trouver une solution pour sauver cette unité d’exploitation minière et entreprendre les mesures de restructuration qui s’imposent.

    Classement – La Roumanie continue d’être 47e parmi les économies les plus compétitives au monde, révèle le rapport annuel de l’Institut pour le management et le développement de Lausanne. L’économie roumaine devance celle de pays tels que la Hongrie, la Slovénie, la Grèce et la Bulgarie, mais elle arrive derrière la Slovaquie, la Russie, la Turquie et la Pologne. Les Etats-Unis tiennent la tête du classement, talonnés par Hong Kong, Singapour, la Suisse, le Canada, le Luxembourg, la Norvège, le Danemark, la Suède et l’Allemagne. Réalisée depuis 1989, l’étude opère avec environ 350 critères, répartis en quatre catégories : performances économiques, efficacité du gouvernement, efficacité des affaires et infrastructure. Le rapport 2015 a pris en compte 61 pays.

    Diplomatie – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, participe à Strasbourg à la réunion du Conseil de l’Europe. Il doit rencontrer Thorbjorn Jagland, le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Nils Muiznieks – commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil et Thomas Markert, secrétaire de la Commission de Venise. Lundi, lors de la réunion mondiale des Sociétés nationales de droit international, le ministre roumain a présenté l’initiative de la Roumanie de créer une Cour internationale contre le terrorisme. L’Etat de droit et la justice internationale sont des valeurs universelles, qui nécessitent des instruments concrets, tels les cours et les tribunaux internationaux, a déclaré à cette occasion l’officiel roumain. Et lui d’ajouter que pour relever le défi du terrorisme, il faut mener une action globale, ayant comme instruments le droit et la justice.

    Tennis – Les joueuses roumaines de tennis Irina Begu et Andreea Mitu évoluent ce jeudi dans le second tour du tournoi de Grand Chelem de Roland Garros. Begu (30e WTA), rencontre la Croate Ana Konjuh (94e WTA), tandis que Mitu (100e) affronte la Tchèque Karolina Pliskova (n° 12 mondiale). Rappelons que mercredi les Roumaines Simona Halep, troisième favorite, et Alexandra Dulgheru ont quitté la compétition. A l’épreuve de double messieurs, le couple formé du Roumain Horia Tecău et du Néerlandais Jean-Julien Rojer aura pour adversaire les Américains Steve Johnson et Sam Querrey. Au premier tour du double dames, la paire Alexandra Dulgheru (Roumanie)/Magdalena Rybarikova (Slovaquie) rencontrera Mona Barthel (Allemagne)/Mandy Minella (Luxembourg), tandis que Elena Bogdan (Roumanie) et Vladimira Uhlirova (République Tchèque) disputeront le match contre le couple français Stéphanie Foretz/Amandine Hesse. Enfin, au double mixte, la paire Florin Mergea (Roumanie)/Michaella Krajicek (Pays-Bas) rencontrera lena Vesnina (Russie) et Nenad Zimonjic (Serbie), tête de série n° 3.

    Football – Ce jeudi, en Roumanie est prévue la dernière étape du championnat de foot qui doit décider du gagnant. Avec deux points d’avance, le champion en titre Steaua Bucarest est favori devant l’équipe qui a fait la surprise de l’édition actuelle de la compétition, à savoir ASA Targu Mures (centre). Steaua joue en déplacement à Iasi, tandis que sa rivale rencontre à domicile Otelul Galati. Cette année, 6 des 18 équipes ont été rétrogradées. A partir de la prochaine saison, 14 équipes évolueront en Ligue 1, dans les systèmes play off et play out.