Tag: mineurs

  • La semaine du 13 au 19 janvier 2025

    La semaine du 13 au 19 janvier 2025

    Les prochaines élections présidentielles

     

    Le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 4 mai et le second le 18 mai. C’est ce qu’a décidé le gouvernement de coalition composé du Parti Social-Démocrate, le Parti National-Libéral et l’Union Démocrate Magyare de Roumanie – aux côtés des représentants des minorités nationales. En Romanie, le vote se déroulera en un seul jour, tandis qu’à l’étranger, les ressortissants roumains disposeront de trois jours pour se rendre aux urnes. Les bureaux de vote fermeront à 21h00, heure de Roumanie, quel que soit le pays, afin d’éviter un décalage horaire susceptible d’influencer le scrutin. Les autorités ont également imposé des règles plus strictes pour la campagne électorale, notamment sur Internet. La violation de ces règles est passible d’une amende pouvant monter jusqu’à 50 000 lei (soit environ 10 000 euros). Les grandes plateformes en ligne risquent d’écoper des amendes allant jusqu’à 5 % de leur chiffre d’affaires si elles ne respectent pas les règles électorales. La décision du gouvernement concernant les dates des deux tours de scrutin présidentiel est parue dans le Journal officiel. Les représentants de plusieurs organisations non gouvernementales dénoncent l’adoption d’un tel acte normatif en l’absence d’un débat public et d’une analyse des facteurs ayant conduit à l’invalidation des élections précédentes. Pour rappel, après avoir validé le premier tour des élections présidentielles du 24 novembre dernier, la Cour constitutionnelle de Roumanie a annulé, le 6 décembre, les élections présidentielles dans leur ensemble, alors que le vote pour le second tour avait déjà commencé dans la diaspora. La Cour Constitutionnelle a pris cette décision suite à la déclassification par le Conseil suprême de défense nationale de documents des services de renseignement roumains, révélant des ingérences étrangères, non confirmées jusqu’à l’heure où l’on parle par une enquête judiciaire. Par ailleurs, des dizaines de milliers de personnes ont protesté dimanche dernier, partout en Roumanie, surtout à Bucarest, et réclamé la reprise du second tour des présidentielles, annulé de manière, disent-elles, injustifiable. Les manifestants ont également demandé la démission de Klaus Iohannis, toujours président, bien que son deuxième mandat ait pris fin officiellement le 21 décembre dernier. 161 députés de l’Opposition ont signé un document pour initier une procédure de suspension du président. L’Alliance pour l’Union des Roumains a appelé le Parlement à se réunir en session extraordinaire du 20 au 24 janvier, afin d’entamer la procédure de suspension. Pour que la procédure aboutisse, le vote de 234 parlementaires est nécessaire.

     

    Décisions de la Banque Nationale de Roumanie

     

    La Banque centrale roumaine maintient son attitude prudente et décide de garder le taux directeur à 6,5% par an, dans le contexte des incertitudes internes et internationales. La dernière modification du taux directeur date d’août dernier, dans le contexte des efforts menés pour faire baisser l’inflation. Selon la Banque centrale de Roumanie, au dernier trimestre de l’année dernière, le rythme de croissance du taux d’inflation a dépassé les estimations initiales. Pourquoi ? Tout d’abord, en raison d’une hausse du prix des carburants, conséquence de l’appréciation du dollar américain sur les marchés internationaux et ensuite, en raison d’une majoration des prix des produits alimentaires, due à la sécheresse sévère de l’été dernier. Les experts de la Banque centrale roumaine se disent réservés quant à une potentielle baisse du taux directeur dans le courant de cette année. Selon eux, si après les élections présidentielles,  le contexte économique intérieur n’est pas meilleur, le taux de change risque de se voir mettre une pression significative. A l’heure actuelle, le Gouvernement se concentre sur le projet du budget 2025 qui tablera sur un taux du déficit budgétaire de 7 %, convenu avec la Commission européenne, ainsi que sur un pourcentage de 7 % du PIB alloué aux investissements.

     

    Le dossier de la “Descente des mineurs sur Bucarest en 1990”

     

    L’ancien premier ministre roumain Petre Roman a comparu ce mercredi au Parquet général pour être auditionné dans l’affaire de la «Descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990 », dans laquelle il est accusé d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Petre Roman nie toute implication dans cette affaire. Le même dossier concerne également l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu. Les procureurs doivent relancer l’enquête dans cette affaire, après que le tribunal a annulé les preuves recueillies. Selon eux,  les 11 et 12 juin 1990, les autorités de l’État ont décidé de lancer une attaque violente contre les manifestants réunis place de l’Université de Bucarest, qui militaient pour la démocratie et demandaient la destitution des anciens dignitaires communistes de leurs fonctions publiques. L’attaque aurait impliqué des forces du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Défense, du Service roumain de renseignements et des milliers de mineurs venus des mines de la Vallée du Jiu. Le bilan des violences de juin 1990 a été lourd : 4 morts, des centaines de blessés et des arrestations illégales. Les sièges de plusieurs institutions de presse indépendantes, des institutions d’éducation, des partis politiques, tout comme les maisons de plusieurs leaders politiques d’opposition ont été endommagés.

     

    La Journée de la Culture Nationale

     

    Depuis 2011, la Roumanie marque chaque année, le 15 janvier, jour de naissance du poète national Mihai Eminescu, la Journée de sa culture nationale. L’édition de cette année a célébré aussi les 175 ans depuis la naissance du grand poète roumain, par de nombreux événements organisés à Bucarest et sur l’ensemble du pays – conférences, débats, concerts et expositions. Par ailleurs, la Fédération nationale des syndicats de la culture et de la presse « CulturMedia » a manifesté le même jour, avec des banderoles blanches, afin de dénoncer le sous-financement de la culture et les iniquités salariales entre les différentes catégories de salariés des musées, des bibliothèques et des centres culturels. (trad. Andra Juganaru, Ioana Stancescu)

  • 15.01.2025

    15.01.2025

    Culture – En Roumanie, le 15 janvier est la Journée de la culture nationale, qui marque aussi la naissance du poète national Mihai Eminescu. L’édition de cette année est d’autant plus spéciale qu’elle marque les 175 ans de la naissance du plus grand poète roumain. De nombreux événements sont prévus à Bucarest et sur l’ensemble du pays – conférences, débats, concerts et expositions – et l’entrée dans de nombreux musées est libre aujourd’hui. Par exemple, l’Opéra national de Bucarest célèbre ce soir la Journée nationale de la culture par un gala mettant à l’honneur la spiritualité roumaine en tant que triade de la foi, de l’art et de l’identité. Le Théâtre lyrique d’Iasi (nord-est) propose un spectacle spécial, alors que le château de Corvins de Hunedoara (ouest) accueille l’exposition « Passé, présent et futur ». À l’occasion de la Journée nationale de la culture, Radio Roumanie Culture a invité une adolescente de Vâlcea (sud) au théâtre pour la première fois. Par ce geste symbolique, la seule radio nationale exclusivement consacrée à la culture exhorte les personnes et les institutions à faciliter l’accès à la culture des catégories vulnérables.

     

    Manif – En Roumanie, la Fédération nationale des syndicats de la culture et de la presse « CulturMedia » manifeste aujourd’hui, avec des banderoles blanches, afin d’attirer l’attention sur le sous-financement de la culture et les inégalités salariales dans les rangs des employés des musées, des bibliothèques et des centres culturels. La Fédération demande l’allocation de 1 % du PIB à la culture, que les salaires des employés des musées et des bibliothèques soient alignés sur la grille salariale appliquée aux mêmes professions dans la catégorie professionnelle de l’éducation, que les énormes disparités salariales entre les employés des institutions des arts du spectacle et les employés des musées et des bibliothèques publiques soient éliminées, que des primes salariales soient accordées pour le travail en fin de semaine et durant les jours fériés, sans oublier le paiement des heures supplémentaires. Les syndicalistes demandent également que des postes vacants soient débloqués et les schémas des fonctions de leurs institutions soient modifiés pour inclure davantage de postes afin de combler le déficit chronique de personnel dans le secteur culturel.

     

    BNR – Le Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie se réunit ce mercredi pour sa première session de l’année consacrée à la politique monétaire. La plupart des analystes financiers et des experts des banques commerciales estiment que la Banque Centrale maintiendra le taux directeur à 6,5 %. Selon les estimations, la BNR pourrait assouplir sa politique monétaire au cours du second semestre de l’année, dans l’attente de perspectives plus claires sur l’inflation et les mesures fiscales. En 2024, la Banque nationale a réduit le taux directeur à deux reprises, de 7 à 6,5 %.

     

    Descente des mineurs – L’ancien premier ministre roumain Petre Roman a comparu ce mercredi au Parquet général pour être auditionné dans l’affaire de la «Descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990 », dans laquelle il est accusé d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Petre Roman nie toute implication dans cette affaire. Le même dossier concerne également l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu. Les procureurs n’ont pas encore rouvert l’enquête sur cette affaire, après que les preuves recueillies ont été annulées par le tribunal. Ion Iliescu a été initialement accusé de crimes contre l’humanité, ainsi que Petre Roman et Virgil Măgureanu. Mais en décembre 2020, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé de renvoyer l’affaire au Tribunal militaire pour que l’enquête soit rouverte à partir de zéro. Selon les procureurs militaires, les 11 et 12 juin 1990, les autorités de l’État ont décidé de lancer une attaque violente contre les manifestants réunis place de l’Université de Bucarest, qui militaient pour la démocratie et demandaient destitution des anciens dignitaires communistes de leurs fonctions publiques. L’attaque aurait impliqué des forces du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Défense, du Service roumain de renseignements et des milliers de mineurs venus des mines de la Vallée de Jiu. Les violences de juin 1990 ont fait 4 morts, des centaines de blessés, des arrestations illégales et causé de nombreux dégâts.

     

    Moldova – A Chisinau, la présidente Maia Sandu a accusé la Fédération de Russie de tenter de provoquer une crise politique en Moldavie en coupant les livraisons de gaz à la région séparatiste de Transnistrie. Mardi, la dirigeante moldave a convoqué le Conseil Suprême de Sécurité pour discuter de la situation dans le secteur de l’énergie.  Maia Sandu a attiré l’attention sur le fait que l’administration de la région séparatiste de Transnistrie, actuellement en proie à une crise humanitaire, a refusé l’aide offerte par Chisinau, en posant des conditions pour les solutions proposées.

     

    Météo – Il fait assez froid aujourd’hui en Roumanie, avec des températures qui tournent autour de la normale saisonnière et de maxima allant de -4 à 6 degrés. Le ciel est couvert sur l’ouest et le nord-ouest du territoire où il neige par endroit. Du soleil et pas plus de 5 degrés aujourd’hui à Bucarest.

  • 16/09/2024 (mise à jour)

    16/09/2024 (mise à jour)

    Aides– Le gouvernement roumain a versé en première, une enveloppe de 2000 euros tout au plus, à chacune des familles touchée par les inondations terribles des derniers jours. Une aide supplémentaire de 2000 euros sera versée aux familles des ceux ayant perdu la vie dans les inondations. Le gouvernement a alloué au total 20 millions d’euros d’aides pour soutenir 6500 familles sinistrées. Le premier ministre Marcel Ciolacu a déclaré que la Roumanie se fait une priorité de démarrer des travaux de réparations des maisons et de l’infrastructure détruites par les eaux. Le Ministère de l’Intérieur a démarré les procédures pour instituer l’état d’urgence dans les départements de Galati et de Vaslui, fortement impactés par les inondations des derniers jours qui ont fait au moins sept morts et détruit des milliers d’habitations.

     

    Inondations – La situation est toujours critique dans l’est de la Roumanie, où de fortes pluies et des inondations se sont produites ces derniers jours. Certaines routes restent inaccessibles, des maisons sont inondées et leurs habitants évacuées. Une cellule de crise a été mise en place au ministère de la santé afin de fournir l’assistance médicale nécessaire aux habitants des départements de Galati et de Vaslui (Roumanie orientale), les plus touchés par les inondations. Les Ministères de l’Intérieur et de la Défense ont mobilisé des centaines de pompiers, de gendarmes, de soldats et de matériel pour aider à l’évacuation des sinistrés et à la remise en état des infrastructures détruites par les inondations. Des tentes d’une capacité de plusieurs centaines de places ont été installées dans les localités les plus touchées. Les élèves de 25 écoles du département de Galati n’iront pas en classe lundi et mardi. Le gouvernement a ordonné le déblocage d’urgence, à partir des réserves nationales de l’État, de quatre bâtiments modulaires dans lesquels les enfants pourront temporairement étudier jusqu’à ce que la situation revienne à la normale.

     

    Bruxelles – Le négociateur en chef du Parlement européen chargé du budget de l’UE, l’eurodéputé roumain, Siegfried Muresan, a annoncé son intention de réclamer un budget pluriannuel plus flexible, censé permettre d’intervenir rapidement en cas de calamités. La déclaration a eu lieu suite aux inondations qui ont touché dernièrement la Roumanie. Il faut compenser les dégâts à travers le Fond de solidarité européen et le Mécanisme de protection civile. L’Europe a besoin d’une mobilisation encore plus rapide et davantage de fonds, car le montant maximal des ceux réservés aux calamités est voté tous les 7 ans, ce qui implique un manque de souplesse et de flexibilité.

     

    Partenariat – La Roumanie est le premier pays d’Europe qui se verra accorder 10 millions de dollars de soutien américain pour améliorer son système national de prévention et de lutte contre le trafic de mineurs. Le gouvernement roumain et celui des Etats-Unis ont signé ce lundi, à Bucarest, un partenariat-cadre pour la protection de l’enfance sur une période de cinq ans. L’ambassadrice américaine à Bucarest, Katheen Kavalec, a déclaré que son pays appuiera la Roumanie dans ses efforts de mettre sur pieds une stratégie de prévention centrée sur la victime, de renforcer la protection des enfants face aux trafiquants et d’améliorer les enquêtes pour condamner les criminels. Pour sa part, le ministre roumain de l’Intérieur, Catalin Predoiu, a déclaré que le partenariat prouve la détermination de l’administration de Bucarest de combattre les abus contre les enfants, dans le contexte où dernièrement, de tels abus se sont multipliés d’une manière inquiétante.

     

    Séisme– Un séisme de magnitude 5,4 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit lundi, en Roumanie, à 17h40, informe l’Institut national de la Physique de la Terre. La secousse considérée significative a eu l’épicentre dans la région de Vrancea, à 126,8 km de profondeur. Le séisme s’est senti aussi bien à Bucarest que dans d’autres villes de l’est de la Roumanie et en Moldavie voisine aussi et il s’est avéré le plus fort tremblement de terre depuis le début de l’année.

     

    OTAN – Le département d’État américain a approuvé le projet de vente de 32 avions de combat F-35 à la Roumanie, dans le cadre d’un accord d’une valeur de près de 7 milliards de dollars. Le ministère roumain de la Défense s’est félicité de cette décision. La vente doit maintenant être approuvée par le Congrès. La Roumanie occupe une position stratégique dans le voisinage de l’Ukraine et de la mer Noire, ce qui renforcera la stabilité d’un allié de l’OTAN et celle de l’Europe.

     

     Handball – L’équipe féminine de handball CSM Bucarest, champion de Roumanie, a battu les Norvégiennes de Storhamar Handball Elite 32-28 (17-15) à domicile, ce dimanche, lors du deuxième match du groupe A de la Ligue des champions de handball féminin. Au troisième tour, le CSM Bucarest affrontera à l’extérieur l’équipe croate de Podravka le 21 septembre. L’équipe du Rapid Bucarest, vice-championne de Roumanie, joue également dans le groupe B de la compétition. Les deux premières équipes des deux groupes se qualifient directement pour les quarts de finale, tandis que les équipes occupant les 3 à 6e places participeront aux barrages pour les quatre autres places disponibles en quarts de finale, qui seront disputées pour le tournoi Final Four qui se tiendra à Budapest les 31 mai et 1er juin.

     

    Météo – Le temps reste morose en Roumanie, même si les températures seront plus élevées que dimanche dernier. Ces dernières seront en dessous des normales saisonnières dans l’ouest, le centre, le sud et le sud-ouest. Les premières neiges sont attendues sur les reliefs à une altitude supérieure à 2000 m.

  • 12.07.2024 (mise à jour)

    12.07.2024 (mise à jour)

    Canicule – Vendredi, plusieurs départements du centre, du nord et du sud-est de la Roumanie étaient placés alerte code jaune à la canicule, avec des températures maximales de 36 degrés. Une vigilance orange à la grande chaleur était en vigueur sur le reste du territoire roumain, où les thermomètres ont grimpé jusqu’à 40 degrés. Samedi et dimanche, le centre, le nord et le sud-est du pays sera concerné par une alerte orange à la canicule, tandis que le reste du pays sera concerné par une alerte rouge, avec un pic de température de 41 degrés.  C’est l’alerte code rouge la plus répandue jamais enregistrée en Roumanie. Les autorités nationales et locales se préparent pour faire face aux conséquences négatives entraînées par les grandes chaleurs. Dans plusieurs localités des points de premiers secours ont été mis en place où les gens puissent se mettre à l’abri du soleil et s’hydrater. A cause de la canicule des restrictions de circulation pour les poids-lourds seront en vigueur dans les jours à venir. Par conséquent, les véhicules dépassant les 7 tonnes et demie ne pourront plus circuler ce weekend entre 10h et 22h sur les autoroutes, les routes express et les routes nationales des 28 départements concernés par l’alerte code rouge, On attend 40 degrés samedi à Bucarest.

     

    Salaire – Le salaire moyen net en Roumanie a baissé d’1,9%, soit de 99 lei, entre avril dernier et mai 2024, quand il s’est situé à 5 118 lei nets par mois, soit quelque 1 025 euros, informe INS vendredi. En mai dernier, le salaire mensuel brut a été 8 355 lei, de 2,1% plus petit qu’en avril. Les montants les plus significatifs du salaire moyen net appartiennent aux salariés du domaine des Technologies de l’Information, 11 253 lei nets par mois et les plus réduits à ceux qui travaillent dans l’industrie du textile, avec 2 784 lei.

     

    Chauffeurs – Le gouvernement de Bucarest a modifié le décret d’urgence visant le dépistage des drogues sur la route, après que la société civile a sévèrement critiqué la loi en question. Les responsables roumains ont décidé que dans la situation où le résultat des analyses de sang n’est pas prêt en trois jours tout au plus, le chauffeur concerné se verra remettre le permis de conduire. Les autorités ont précisé que les policiers auront le droit de réclamer un prélèvement seulement en cas d’évidence de la présence des substances illégales. En cas de positivité du teste, le chauffeur concerné se verra suspendre le permis et une enquête sera lancée.

     

    Ours – La Chambre des députés de Bucarest a été convoquée lundi en session extraordinaire pour adopter des modifications législatives à la loi autorisant l’abattage des ours bruns en Roumanie. Le pays pourra procéder à tuer 500 ours dans les régions où leur nombre est tel que les animaux mettent en danger la vie des gens. Quelque 8000 ours bruns vivent actuellement dans les forêts roumaines, mais les sources de nourriture suffisent seulement pour la moitié d’entre eux, a affirmé sur Radio Roumanie, l’ancien ministre de l’Environnement, Tánczos Barna. Cette question a été remise sur le tapis après la mort dramatique d’une randonneuse de 19 ans tuée par un ours brun en Roumanie.

     

    « Minériade » – L’ancien premier ministre roumain de gauche, Petre Roman, a été convoqué ce matin par le Parquet général dans l’affaire de la descente des mineurs sur Bucarest de juin 1990, dans laquelle il est accusé de crime contre l’humanité. En outre, l’ancien chef de l’Etat roumain, Ion Iliescu, l’ancien vice premier ministre, Gelu Voican Voiculescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu sont accusés dans le même dossier. Les procureurs doivent recommencer l’enquête à partir de zéro, après que les preuves recueillies par les enquêteurs ont été annulées devant le tribunal. Ils accusaient les responsables politiques de l’époque d’avoir préparé les 11 et 12 juin 1990, une oppression en force des manifestants réunis Place de l’Université et qui protestaient pacifiquement contre le pouvoir en place. Des forces du ministère de l’Intérieur, de la Défense nationale et du Service roumain de Renseignement, appuyées par plus de 10.000 mineurs et ouvriers venus de toute la Roumanie, auraient été impliquées illégalement dans les représailles. Selon le Parquet militaire, le bilan des représailles déclenchées le 13 juin 1990 contre les protestataires a comporté quatre personnes abattues par des coups de feu, deux personnes violées, 1388 autres frappées et 1250 privées de liberté.

     

     

  • Juin 1990, la jeune démocratie roumaine mise à l’épreuve

    Juin 1990, la jeune démocratie roumaine mise à l’épreuve

    Plus de trois décennies se sont écoulés depuis le moment le plus sombre de l’histoire de la Roumanie post-communiste et le pays ne réussit toujours pas à identifier et à punir les responsables de cette action. Il y a trois ans déjà, la Haute Cour de Cassation et de Justice renvoyait le dossier de la descente des mineurs sur Bucarest les 13 au 15 juin 1990 et demandait que le réquisitoire soit refait. Le dossier a été instruit par les procureurs militaires qui avaient terminé leur enquête en 2017 et déféré à la justice 14 personnes. Les vedettes du lot étaient l’ex-président du pays, Ion Iliescu, nonagénaire aujourd’hui, le premier ministre de l’époque, Petre Roman, son adjoint, Gelu Voican-Voiculescu, et le directeur des renseignements généraux de l’époque, Virgil Măgureanu. De l’avis des hommes de la loi, ceux-ci auraient organisé et directement coordonné l’attaque contre les protestataires installés place de l’Université au cœur de Bucarest, qui exprimaient pacifiquement leurs opinions politiques en contradiction pourtant avec la majorité qui soutenait le pouvoir politique de l’époque.

    Ce fut le 20 mai 1990, cinq mois après l’écroulement de la dictature communiste de Nicolae Ceusescu qu’un de ces anciens ministres des années 1970, Ion Iliescu, un des leaders de la Révolution de décembre 1989 était carrément plébiscité lors du premier scrutin présidentiel libre, qu’il avait remporté avec 85% des voix. Son parti, un mélange hétérogène de révolutionnaires authentiques et d’apparatchiks de deuxième rang, s’était adjugé à son tour deux tiers des voix au Parlement.

    La place de l’Université de Bucarest, occupée dès le mois d’avril par les étudiants qui avaient proclamé une zone libérée du néocommunisme était désormais vide, puisque la vaste majorité des protestataires avaient accepté le verdict sévère des urnes. Au lieu de plusieurs dizaines de milliers de Roumains exubérants et pacifiques se trouvaient quelques dizaines de grévistes de la faim, qui semblaient être incapables de continuer leurs vies à l’extérieur de la Place. Leur évacuation par la police la nuit du 13 juin s’est réalisée avec une force disproportionnée, similaire à celle utilisée durant la révolution de décembre 89. Il n’est toujours pas clair si les personnes qui ont mené des combats de rue le lendemain contre la police et qui ont pénétré les sièges du ministère de l’Intérieur et de la télévision publique étaient vraiment issus de la Place de l’Université. Ion Iliescu et ses proches les ont qualifiés de partisans de la Légion de l’archange Michel soit l’extrême droite d’avant la Seconde guerre mondiale. Même si l’armée avait rétabli l’ordre, les responsables de l’époque ont appelé la population à descendre dans les rues pour sauver la « démocratie en danger ».

    Parmi eux, les mineurs de la Vallée du Jiu, dans le centre ouest du pays. Les 14 et 15 juin ils se sont emparés de la Capitale où ils se sont substitués aux autorités de l’Etat. Le bilan : 1 300 blessés, un millier de personnes abusivement arrêtées et au moins six morts. L’immeuble de l’Université de Bucarest a été dévasté, tout comme les sièges des parti politiques d’opposition et les rédactions des quotidiens indépendants. La Cour européenne des droits de l’Homme a émis une décision qui imposait à la Roumanie de poursuivre les investigations dans ce dossier. Et pourtant, même l’ancienne procureur générale Laura Codruta Covesi a avoué que l’enquête visant la descente des mineurs sur Bucarest avait compté parmi les grands échecs du Parquet roumain.

  • Les abus à l’encontre des mineurs

    Les abus à l’encontre des mineurs

    Difficile de rassembler des données en temps de pandémie. Pourtant, lorganisation Salvați Copiii (Sauvez les enfants) a réussi à mener à bien ses recherches sur les violences à lencontre des mineurs, et ce grâce aux réponses denfants et de parents. Rien de surprenant, les enfants et les adultes ont des points de vue divergents sur le sujet. Par exemple, 46 % des enfants affirment subir souvent des châtiments corporels dans leur famille, alors que seuls 28 % des parents reconnaissent avoir recours à la violence. Le même écart apparaît dans les résultats des études menées en 2001 et 2013. Le sociologue Ciprian Grădinaru nous en apprend davantage :



    « On constate une légère baisse des agressions verbales, qui reste néanmoins relativement élevée. Certains éléments méritent toutefois dêtre mentionnés. Même si elle reste élevée, la violence physique, soit les coups frappés à la main sans produire de traces sur lenfant a tendance à diminuer, passant de 85 % en 2001, à 46 % en 2021, si lon en croit les réponses fournies par les enfants. Un aspect semble particulièrement inquiétant : la violence physique (coups ou utilisation dobjets) suite à laquelle il reste des traces sur le corps de lenfant na pas diminué et semble même plus élevée en 2021 quelle ne létait en 2013. Même constat pour labus émotionnel ou les menaces. On observe la même tendance pour la négligence de lenfant, lexploitation des enfants et les abus sexuels sur mineurs. Selon les réponses des enfants, seul le recours à de légères violences physiques est en baisse. Le plus probablement, cest ce que nous appelons la reconnaissance du phénomène. Les parents semblent prendre progressivement conscience quil nest pas bien de frapper ou de crier sur un enfant. Si lon en croit les données de 2013, le pourcentage était bien plus faible. Selon les réponses apportées par les enfants au sujet de leur environnement éducatif, on constate une baisse significative de la violence physique, passant de 30 % en 2001 à 5 % en 2021. On ne peut malheureusement pas en dire autant des violences psychologiques dont le pourcentage reste élevé encore aujourdhui. »



    A quoi correspond exactement le terme dabus émotionnel ? Le sociologue Ciprian Grădinaru explique :



    « Labus émotionnel (on emploie de gros mots à la maison ou on est insulté) atteint 12 %. Près de 90 % des enfants interrogés racontent être réprimandés par leurs parents. La moitié affirment être régulièrement témoins de querelles entre les deux parents, ce qui peut représenter une autre forme dabus émotionnel. Deux enfants sur dix affirment que leurs parents ne les laissent pas jouer avec dautres enfants. Un pourcentage similaire affirment quau moins lun des deux parents consomme trop dalcool. Une autre forme plus grave dabus consiste à ne pas nourrir un enfant. Si lon creuse un peu plus la question, on constate quun enfant sur trois affirme ne pas manger ou ne pas manger des repas préparés chez lui. Plus de deux enfants sur dix affirment ne pas consulter de médecin lorsquils sont malades. Dautres racontent rester seuls chez eux la nuit pour soccuper de leurs petits frères ou petites sœurs. Certains affirment rester seuls chez eux pendant plusieurs jours. On parle ici davantage de facteurs socio-économiques que de comportements ou de choix éducationnels des parents. »



    Le pourcentage relatif aux abus sexuels reste aussi très inquiétant : environ 3 % des parents interrogés affirment que leur enfant a été victime dabus sexuels au cours de lannée passée. Pour deux tiers dentre eux, lagresseur est un inconnu, et 2,9 % des adolescents déclarent avoir été victimes de viol. Les experts estiment toutefois que ce chiffre pourrait être sous-estimé. Ciprian Grădinaru nous en dit plus :



    « Près de deux à trois enfants sur dix a déjà vu à la télévision des images à caractère sexuel. Si lon part du principe quil sagit dun tabou, on peut imaginer que ces chiffres sont en fait plus élevés. Ce nest que la partie immergée de liceberg. Près de 7 % des enfants affirment toutefois avoir déjà vu, dans la vie réelle, des adultes dans des poses sexuelles. Ils racontent que des vidéos ou des images les montrant nus ou dans des positions sexuelles ont été postées ou envoyées sur Internet. Ce pourcentage ne semble pas diminuer pour le moment. »



    Quel rôle joue lécole dans la diminution ou dans la prévention de ce type dabus ? Les psychologues scolaires, malheureusement trop peu nombreux, peuvent nous apporter une réponse. Cest le cas dAura Stănculescu qui partage son expérience :



    « Nous cherchons à empêcher ces comportements. Cest en effet plus simple que davoir à les déconstruire plus tard pour rééduquer les enfants ensuite. Cest pourquoi en classe nous travaillons beaucoup sur la communication. Nous leur apprenons à communiquer de manière pertinente. Ainsi, ils apprennent à sexprimer, à parler de leur malaise, et surtout de la cause de ce malaise. Nous leur apprenons à le verbaliser et à se tourner vers la personne qui pourra les aider à résoudre leur problème. Un enfant qui sexprime est un enfant qui a appris à se défendre. Ce qui nous intéresse, cest que les enfants ne restent pas dans ce rôle de victime, car tout traumatisme peut saggraver, et lenfant risque de devenir un adulte malheureux qui se mettra à son tour dans une posture dagresseur. Nous cherchons à instaurer un environnement sain à lécole. »



    Pour ce faire, il faut aussi que la société évolue dans son ensemble, car nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde où persiste la tradition du « qui aime bien châtie bien ».


    (Trad. : Charlotte Fromenteaud)

  • 03/12/2021

    03/12/2021

    Coronavirus en Roumanie — Près de 1 700 nouveaux cas de Covid-19 ont été rapportés vendredi en Roumanie, et plus de 200 décès. A Bucarest, le taux d’incidence a baissé à 1,58 cas par mille habitants. Côté immunisation, plus de 7,4 millions de personnes ont été complètement vaccinées jusqu’ici. Par ailleurs, deux des trois Roumains rapatriés d’Afrique du Sud et dépistés positifs à l’infection au coronavirus pourraient avoir en fait le variant Omicron, selon les premiers tests effectués. Les trois sont vaccinés, asymptomatiques et à l’isolement. L’un des 122 Roumains rapatriés jeudi soir du Maroc après l’annulation des vols à cause du nouveau variant Omicron est atteint de Covid-19, informe le ministère de la Santé de Bucarest. Selon la source citée, la personne est à l’isolement à domicile et la Direction de santé publique procèdera à l’enquête épidémiologique. L’échantillon prélevé a été envoyé pour séquençage afin de déterminer la souche du virus. Les autres passagers ont été testés négatifs.



    Liste — A Bucarest, le Comité national pour les situations d’urgence a mis à jour vendredi la liste des pays et des territoires en fonction du taux d’incidence cumulé de Covid-19. Ainsi, la France, le Portugal, l’île Maurice sont entrés en zone rouge. Suite à la baisse du taux d’incidence, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine du Nord, la République de Moldova et la Mongolie passent du rouge au jaune. Suite à la hausse du taux d’incidence, l’Espagne, la Suède et le Vietnam passent du vert au jaune. La Guyane, le Surinam, les Îles Vierges des Etats-Unis, entre autres, entrent en zone verte.



    Corruption — A Bucarest, l’ancien ministre social-démocrate de la Jeunesse et des Sports et de la Santé, Nicolae Bănicioiu, fait l’objet de poursuites pénales. Les procureurs du Parquet national anticorruption (la DNA) l’ont renvoyé devant la juridiction de jugement dans une affaire où il est accusé de corruption passive et de trafic d’influence. Selon la DNA, au cours de la période pendant laquelle il a détenu à tour de rôle les deux fonctions précitées, Bănicioiu aurait reçu l’équivalent de 260 000 euros, et respectivement 360 000 euros de dividendes afférents aux années 2013 et 2014, distribués par deux sociétés qui vendaient des biens à des hôpitaux publics et à des instituts. En échange de cela, il aurait fait du trafic d’influence au bénéfice de ces sociétés.



    Handicap — La Roumanie compte 861 000 personnes en situation de handicap, dont 98 % sont soignées par la famille ou mènent une vie indépendante et 2 % seulement sont institutionnalisées, selon les dernières statistiques fournies par les autorités. Bucarest compte le plus grand nombre de personnes en situation de handicap. Les femmes représentent plus de la moitié de l’ensemble de ces personnes. Le premier ministre Nicolae Ciucă a déclaré qu’un projet de loi relatif à des mesures de protection pour les personnes en situation de handicap intellectuel et psycho-social sera approuvé la semaine prochaine. L’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 3 décembre Journée internationale des personnes handicapées.



    PNRR — La Roumanie vient de recevoir une première tranche de 1,8 milliards d’euros de préfinancement dans le cadre du Plan national de relance et de résilience, des montants qui seront utilisés pour démarrer les investissements et les réformes négociées avec l’UE. Au fur et à mesure que le plan est mis en application, la Roumanie devrait recevoir au total 29,2 milliards d’euros, dont 14,2 milliards d’euros de financements non remboursables. Le reste des 14,9 milliards d’euros provient de crédits contractés à des taux d’intérêt très bas, garantis par la Commission européenne. Ces fonds devront être effectivement investis avant 2026. Les montants seront versés uniquement si la Roumanie atteint les cibles assumées dans son plan.



    OSCE — Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a participé, jeudi et vendredi, à Stockholm, à la 28e session du Conseil ministériel de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). La réunion a eu lieu sur la toile de fond de tensions provoquées par la crise de l’instrumentalisation des migrants à la frontière entre le Belarus, la Pologne, la Lituanie et la Lettonie et les conflits dans l’est de l’Ukraine et dans le Haut Karabach. Selon le ministère roumain des AE, le premier jour de la réunion, le ministre roumain a souligné l’accroissement de la capacité de l’OSCE de gérer la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire ainsi que la solution des conflits prolongés de la région. Dans son intervention, Bogdan Aurescu a souligné que la solution des conflits de la région de la mer Noire et du Voisinage est était une priorité stratégique pour la Roumanie et a précisé qu’il avait promu activement ce thème dans des formats multilatéraux, y compris au niveau de l’UE. Par ailleurs, dans son discours, le chef de la diplomatie roumaine a réagi aussi aux affirmations du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, selon lesquelles le bouclier antimissile de l’OTAN installé en Roumanie, à Deveselu (sud), peut être utilisé pour lancer des coups offensifs. Bogdan Aurescu a expliqué que le bouclier a un caractère purement défensif, il est utilisé uniquement pour la légitime défense et n’est pas dirigé contre la Fédération de Russie, il vise des objectifs extérieurs à l’espace euro-atlantique.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a déclaré recevable la demande de redémarrer les poursuites pénales à l’encontre de l’ex-président roumain de gauche, Ion Iliescu, au sujet de la mort de quatre personnes dans le cadre de la descente sur Bucarest des mineurs de la Vallée du Jiu du 13 au 15 juin 1990. Il s’agit d’une partie du dossier de la descente des mineurs où Ion Iliescu a été mis en accusation pour des faits de participation à homicide aux côtés du ministre de l’Intérieur de l’époque, Mihai Chiţac. En 1990, les gueules noires du bassin carbonifère de la Valée du Jiu ont été utilisés en tant que forces de répression contre les contestataires du régime instauré après la Révolution anticommuniste de décembre 1989.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a décidé ce vendredi d’accorder des aides d’urgence aux familles des personnes décédées suite à l’explosion produite à une usine du département de Vâlcea, dans le sud. Le 18 novembre, une explosion a ravagé l’Usine mécanique de Băbeni, et fait quatre morts et 3 blessés. Deux autres personnes ont subi des chocs traumatiques. L’exécutif de Bucarest a également évoqué le projet du budget pour l’année prochaine. Il devra être approuvé avant le 24 décembre.





  • Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Le travail des mineurs

    Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Le travail des mineurs

    aux termes de
    la loi, il est interdit d’embaucher des personnes âgées de moins de 15 ans en
    Roumanie. C’est à peine à l’âge de 16 ans qu’une personne est consdérée comme
    ayant la capacité de travailler. Selon la Constitution, à l’âge de 15 ans, une
    personne peut signer un contrat de travail, mais uniquement avec l’accord des
    parents ou d’un représentant légal et uniquement pour des activités qui
    correspondent à son développeement physique, à ses compétences et connaissaices et à condition
    que sa santé, son développement et sa formation professionnelle ne soient pas
    affectés. Plus encore « l’enfant a le droit d’être protégé contre
    l’exploitation et ne peut pas être contraint à faire un travail qui présente un
    risque potentiel de nature à compromettre son éducation ou de porter atteinte à
    son état de santé psychique ou physique, à son développement mental, spirituel,
    moral ou social », lit-on sur un site spécialisé en matière d’embauches.
    (salariulmeu.org)






    Toutefois, la
    réalité sur le terrain est quelque peu différente à la loi. En raison de la
    pauvrete, en milieu rural, les enfants sont souvent obligés à participer aux
    tâches quotidiennes. Selon une étude réalisée en 2020 par l’organisation World
    Vision Roumanie, 80% des foyers examinés en milieu rural impliquaient les enfants
    dans les travaux ménagers : il s’agissait de soigner les animaux (40% des cas)
    ou soigner d’autres membres de la famille (14%). Des enfants de 5 à 18 ans passaient
    entre 1h20 et 1h45 par jour à faire le ménage, à soigner les animaux, à
    s’occuper d’autres membres de la famille, à travailler aux côtés des voisins ou
    à aider d’autres familles de leurs village. Avant la pandémie, 6% de ces enfants
    devaient même s’absenter de l’école pour remplir leurs tâches quotidiennes,
    alors que 2% des enfants questionnés ont affirmé « s’absenter tout le temps
    » parce qu’ils se sentent fatigués. C’est ce que constate une étude appelé
    « Le bien-être de l’enfant en milieu rural », réalisée entre juin et
    août 2020 par World Vision Roumanie sur 963 foyers réunissant près de 4 400
    personnes. 936 adultes et près de 3000 enfants ont été interviewés.






    Qu’en est-il
    au niveau modial ? Selon un article paru le 10 juin dernier sur le site de
    l’UNCEF, unicef.org, le niveau de l’exploitation des enfants par le travail a
    augmenté ces dernières années pour atteindre les 160 millions d’enfants du
    monde entier qui travaillent. Leur nombre a augmenté et cotinuera de croitre
    dans le contexte de la pandémie de coronavirus, met en garde l’ogranisation.
    Elle constate une croissnce notable dans les rangs de 5-11 ans, qui comptent actuellement
    pour la moitié des enfants soumis au travail. Alors que pour la tranche d’âge
    5-17 ans, on constate aussi une croissance du nombre des enfants effectuant un
    travail dangereux. D’ici la fin 2022, l’UNICEF préconise que 9 autre millions
    d’enfants du monde entier tomberont victimes de l’exploitation par le
    travail. A cause des crises économiques et des restrictions imposées par
    la pandémie, ils risquent de travailler des heures encore plus longues et dans
    des conditions encore plus précaires. « On perd du terrain dans la luttre
    contre l’exploitation des mineurs par le travail, et cette dernière année n’a
    pas rendu notre lutte plus facile, bien au contraire », déclare la directrice
    exécutive de l’UNICEF, Henrietta Forte, dans cet article publié en roumain sur
    unicef.org .






    Même dans des
    conditions normales et légales les avis sont partagés lorsqu’il est question de
    dire si un mineur devrait oui ou on travailler. Selon un site roumain financier
    (calculatorvenituri.ro), psychologues, sociloogues et économistes ne sont pas
    tous d’accord que le travail rémunéré soit bénéfique pour les 16-18 ans. Les
    jeunes deviendont plus responsables, apprendront à mieux gérer leur temps, à
    surmonter leur timidité, à connaître la valeur de l’argent, à valoriser leur
    travail. Autant d’arguments favorables pour le travail d’un jeune dans des
    conditions légales. Les voix contre invoquent souvent l’importance des études,
    estimant que les ambitions académiques et les résultats académiques des jeunes
    qui travaillent risquent de diminiuer. La possible l’influence négative du
    groupe au sein duquel ils travaillent est à ne pas négliger non plus. D’autres
    encore affirment qu’il est l’important de ne pas surcharger les jeunes
    justement pourqu’ils puissent continuer leur études dans les meilleures
    conditions. Toutefois si un adolescent doit ou veut travailler, mieux serait de
    trouver un emploi temporaire durant les vacances. Et pour cause : il a été
    prouvé que le travail continu des jeunes de 16 à 18 ans ne leur est pas
    bénéfique.






    Autant d’avis
    différents concernant le travail légal des mineurs. Alors que pour
    l’exploitation des mineurs par le travail, telle qu’elle nous est présentée
    cette année par l’UNICEF, cela ne peut que nous inquiéter. C’est là un autre
    effet négatif de la pandémie à ne pas négliger.

  • Fin de l’action de protestation des gueules noires de la Vallée du Jiu

    Fin de l’action de protestation des gueules noires de la Vallée du Jiu

    Les gueules noires de la Vallée du Jiu, le
    plus grand bassin carbonifère de Roumanie, situé dans le centre-ouest du pays, ont mis un terme à
    leur action de protestation. Les mineurs de fond sont revenus à la surface,
    après que les autorités de Bucarest ont trouvé des solutions pour leur payer
    les salaires retardés par leur entreprise, le Complexe énergétique Hunedoara. Un
    document officiel adopté en ce sens autorise le paiement des créances
    salariales y compris dans le cas des compagnies en procédure d’insolvabilité,
    telles le Complexe énergétique Hunedoara, frappé par une telle procédure depuis
    plus d’un an. Cela veut-dire que les mineurs recevront les salaires du dernier
    mois et une partie des arriérés pour les tickets-restaurant et le transport.

    Les
    quelque 70 gueules noires, qui avaient refusé de remonter à la surface, ont
    décidé de cesser leur action, après qu’un responsable syndical est descendu
    dans la mine et leur a montré le document signé par les autorités. Au bout de
    plusieurs jours passés dans le souterrain, certains des mineurs ont eu besoin de
    soins médicaux. L’un des 70 hommes a déclaré que le jour de début de l’action avait
    aussi été son dernier jour de travail, puisqu’il venait de demander son départ
    à la retraite. Les mineurs protestataires de la Vallée du Jiu affirment,
    néanmoins, qu’au-delà des problèmes résolus pour l’instant, il y en a d’autres
    qui restent – le manque de matériel et le manque d’équipement nécessaire pour
    travailler dans le souterrain, or la solution de ces problèmes se trouve dans
    les investissements. Quant à la solution dénichée par les négociations
    menées à Bucarest, elle assure le paiement des salaires des mineurs pour les
    trois mois à venir. La direction du Complexe énergétique Hunedoara doit
    utiliser ce temps pour réorganiser l’entreprise et mettre au point un plan de
    redressement à long terme. Un processus déjà démarré l’année dernière, qui
    pourrait être finalisé d’ici un mois et demi, affirme le ministre de l’énergie,
    Virgil Popescu. Et lui d’ajouter que le processus est arrivé à l’étape finale, sa
    longueur étant due à la bureaucratie juridique liée à la procédure d’insolvabilité
    – contestations des créditeurs, actions en justice pour déclarer l’entreprise
    en faillite, rejets de ces actions. Le ministre de l’énergie, Virgil Popescu, a
    insisté sur le fait que le Complexe énergétique n’avait plus de fonds suffisants
    et que la production de charbon n’arrivait pas à couvrir toutes les dépenses.

    Frappé
    par une procédure d’insolvabilité depuis un certain temps déjà, le Complexe
    énergétique Hunedoara a reçu ces derniers temps plusieurs subventions, qui le
    maintiennent en vie, malgré les énormes pertes enregistrées. La compagnie est
    dans l’impossibilité de payer les salaires du personnel, car, depuis janvier
    dernier, elle ne reçoit plus ni la subvention pour la Mine Lonea, en procédure
    de fermeture, ni l’argent pour les services système. En 2018, la Commission
    européenne constatait que le producteur d’énergie dénommé « le Complexe
    énergétique Hunedoara » avait reçu près de 60 millions d’euros d’aide d’Etat
    incompatible, via quatre prêts financés de fonds publics. Or, selon la CE, la
    Roumanie doit, à présent, récupérer l’aide illégale et les intérêts qui en
    découlent. En 2019, le gouvernement de Bucarest décidait d’ignorer la CE et d’accorder
    une nouvelle aide d’Etat sous forme d’effacement des dettes de la compagnie en
    question. L’ordonnance d’urgence qui actait cette décision n’a pourtant pas été
    appliquée jusqu’à l’heure où l’on parle.(Trad. :IleanaŢăroi)

  • 23.02.2021

    23.02.2021

    Covid-19 – La campagne de vaccination de la
    population contre la Covid-19 continue en Roumanie, qui a déjà utilisé, plus
    de 1,4 millions de doses de vaccin, administrées à près de 820.000 personnes.
    La majorité des personnes immunisées a reçu le vaccin Pfizer/BioNTech, mais les vaccins Moderna et AstraZeneca sont aussi administrés. Une
    nouvelle tranche, de plus de 200.000 doses de vaccin Pfizer/BioNTech,
    est arrivée en Roumanie. Par ailleurs, 3.382 nouveaux cas d’infection
    par le nouveau coronavirus ont été dépistés sur les plus de 32.000 tests de
    dépistage effectués en 24 heures en Roumanie. 119 malades de Covid-19 sont
    décédés, également en 24 heures, le bilan tragique dépassant à présent 20.000
    morts. 978 malades graves sont hospitalisés en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a
    rapporté plus de 785.000 infections au SARS-CoV-2, dont quelque 90% ont en guéri.


    Aux Etats-Unis, le nombre des morts à
    cause de la Covid-19 a dépassé un demi-million. Le président Joe Biden a décrété 5 jours de deuil
    national, en signe de respect pour ceux qui ont perdu la vie depuis le début de
    la pandémie. Dans le monde, selon worldometers, au moins 112
    millions de personnes ont contracté le nouveau, dont plus de 87 millions ont
    guéri et environ 2,5 millions en sont décédés.


















    Réunion – Le
    président roumain, Klaus Iohannis, le président du Conseil européen, Charles Michel, et plusieurs autres dirigeants européens participent, aujourd’hui, à une
    visioconférence préparatoire du Conseil européen des 25 et 26 février. Dans deux jours, les membres du
    Conseil se réuniront, également en visioconférence, pour examiner la situation
    actuelle liée à la pandémie de COVID-19, les menaces contre les domaines de la
    santé, de la sécurité et de la défense. Les leaders de l’Union européenne
    feront un bilan d’étape de la situation
    épidémiologique et auront un débat stratégique sur la politique de sécurité et
    de défense commune. Ils se pencheront aussi sur les moyens d’accroître la
    résilience de l’UE contre les attaques informatiques et les menaces hybrides.
    Les membres du Conseil européen procéderont à une analyse stratégique des
    relations de l’Union avec les Etats de son voisinage sud. En décembre 2020, les
    dirigeants communautaires soulignaient qu’un voisinage sud démocratique, plus
    stable, plus vert et plus prospère constituait une priorité stratégique de l’UE.
















    Budget – Le
    projet de budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale viennent d’être déposés au Parlement de Bucarest, après que le gouvernement y a
    opéré les dernières modifications. Le calendrier des débats sera d’ailleurs accéléré,
    car les partis membres de la coalition au pouvoir souhaitent que le vote ait
    lieu au début de la semaine prochaine, au plus tard. Selon des sources
    politiques, les leaders des trois composantes de la coalition gouvernementale -
    le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie-PLUS et l’Union démocrate
    magyare de Roumanie, ont convenu de ne déposer aucun amendement aux documents
    proposés par l’Exécutif. En revanche, l’opposition
    sociale-démocrate accuse le pouvoir de proposer un budget d’austérité, sur fond
    de crise économique provoquée par la pandémie, et annonce vouloir déposer plusieurs
    milliers d’amendements au projet de loi de finances.




    Syndicats – Les
    membres de la Fédération syndicale « Sanitas »
    se sont rassemblés, aujourd’hui, devant le Palais du Parlement de Bucarest pour
    demander aux élus de modifier le projet de budget pour 2021, de façon à ce que
    les bénéficiaires et les salariés du système de santé aient accès à « des
    soins de qualité, d’un niveau européen ». La Fédération « Sanitas »
    a fait savoir qu’elle allait continuer les actions pour soutenir les
    revendications de ses adhérents et en faveur d’un meilleur système de santé. Aujourd’hui
    également, la Fédération des Syndicats des agents de police et des agents
    contractuels annonce plusieurs actions pour protester contre les politiques
    salariales du gouvernement.




    Protestations
    – Les mineurs de la Vallée du Jiu recevront leurs salaires restants, en trois
    tranches, dont la première sera versée le 25 février. L’annonce a été faite
    lundi par la ministre du Travail Raluca Turcan, à l’issue des discussions
    qu’elle a eues avec les leaders syndicaux des mineurs. L’exécutif allouera
    l’argent nécessaire pour couvrir les droits salariaux, mais aussi une partie
    des bénéfices restants, tels les tickets restaurant et l’indemnité de
    transport. Cela concerne en tout 4.000 salariés. En plus, a encore précisé la
    ministre, cette solution a le mérite de donner un délai de trois mois à
    l’employeur, le Complexe énergétique Hunedoara, pour réorganiser son activité
    et présenter un plan de gestion sur le long terme. Les 70 mineurs de Lupeni qui
    refusaient de quitter la mine depuis le 17 février ont décidé, lundi soir,
    d’arrêter leur action, à l’annonce du résultat des négociations entre les
    syndicats et les ministres du Travail et de l’Energie. Les mineurs annoncent,
    toutefois, qu’ils n’abandonnent pas leurs actions de protestation, qui se
    dérouleront en surface. Ils sont inquiets de l’avenir de leurs emplois, au bout
    des trois mois de répit.
















    Réaction – Le
    ministère russe des affaires étrangères considère que les nouvelles sanctions
    envisagées par l’Union européenne contre la Fédération de Russie sont illégales
    et décevantes. Les chefs des diplomaties de l’UE ont convenu, lundi, d’appliquer
    des sanctions contre quatre hauts responsables russes, proches du président Vladimir
    Poutine. Cette mesure, déterminée par l’arrestation de l’opposant russe Alexandre
    Navalny, a été prise après de nombreux appels au respect des droits de l’homme
    lancés par Bruxelles, mais ignorés par Moscou.










    Football – Les
    anciens champions de football d’Europe, Atletico Madrid et Chelsea Londres, s’affrontent
    à Bucarest, ce soir, dans le match-aller des huitièmes de finale de la Ligue
    des champions. L’Arène nationale, le grand stade à 54.000 de places de la capitale roumaine, sera
    vide, car la rencontre aura lieu sans spectateurs. Le stade, inclus dans le
    circuit UEFA EURO 2020, qui débutera dans quatre mois, accueillera alors 4
    matchs, dont trois de la Poule C et un de huitième de finale. L’Arène nationale
    de Bucarest accueillera aussi plusieurs rencontres de l’édition 2023 du
    Championnat d’Europe de football espoirs. Le club espagnol Atletico Madrid y a déjà
    joué, en 2012, la finale de la Ligue Europa, s’ayant adjugé la victoire sur Athletic
    Bilbao.


    Météo – La
    météo est à la douceur en Roumanie, aujourd’hui. Les températures, beaucoup
    plus élevées que les normales saisonnières, vont de 6° à 17°. À Bucarest, il y
    avait 6° à midi.

  • 22.02.2021 (mise à jour)

    22.02.2021 (mise à jour)


    Protestations
    – Les mineurs de la Vallée du Jiu recevront leurs salaires restants, en trois
    tranches, dont la première sera versée le 25 février. L’annonce a été faite lundi
    par la ministre du Travail Raluca Turcan, à l’issue des discutions qu’elle a eues
    avec les leaders syndicaux des mineurs. L’exécutif allouera l’argent nécessaire
    pour couvrir les droits salariaux, mais aussi une partie des bénéfices restants,
    tels les tickets restaurant et l’indemnité de transport. Cela concerne en tout 4.000
    salariés. En plus, a encore précisé la ministre, cette solution a le mérite de
    donner un délai de trois mois à l’employeur, le Complexe énergétique Hunedoara,
    pour réorganiser son activité et présenter un plan de gestion sur le long terme.
    Les 70 mineurs de Lupeni qui refusaient de quitter la mine depuis le 17 février
    ont décidé, lundi soir, d’arrêter leur protestation, à l’annonce du résultat
    des négociations entre les syndicats et les ministres du Travail et de l’Energie.






    UE -
    Le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu a participé lundi, à Bruxelles,
    à une réunion avec ses homologues des Etats membres de l’UE, qui visait notamment
    à analyser les rapports entre l’Union européenne et la Russie. Selon le
    ministère roumain des Affaires étrangères, M. Aurescu a souligné que les
    relations UE-Russie traversaient un point d’inflexion et que Moscou montrait
    son assertivité grandissante en rapport avec les institutions et les pays européens.
    Le diplomate roumain a plaidé pour que de nouvelles sanctions soit adoptées contre
    la Russie, alors que le respect des droits de l’homme se dégradait dans le pays,
    comme le montre également le cas Navalny. Bogdan Aurescu a souligné la
    nécessité pour l’UE d’adopter une approche plus stratégique de ses relations
    avec la Russie, mais aussi de prendre des engagements politiques plus solides
    avec les états ex-soviétiques membres du Partenariat oriental, dont la
    République de Moldova.


    Avant
    la réunion, une partie des ministres des affaires étrangères des pays membres
    de l’UE, dont Bogdan Aurescu, ont participé à une réunion informelle avec des
    représentants de l’équipe de l’opposant russe Alexeï Navalny. Samedi, Navalny, principal
    opposant politique du Kremlin, s’est vu infliger deux peines : l’une de
    deux ans et demi de prison ferme dans un dossier de fraude et une amende de
    9.500 euros pour « diffamation » envers un supporter de Vladimir
    Poutine, vétéran nonagénaire de la Deuxième guerre mondiale.






    Moldavie – La République de Moldova recevra 15
    millions d’euros de l’Union européenne pour l’aider dans la lute contre le
    nouveau coronavirus. La présidente pro-européenne Maia Sandu a déclaré qu’elle insistera
    que l’argent soit distribué aux secteurs les plus affectés par la pandémie :
    la santé, l’agriculture et les PME, relate Radio Chişinău. Maia Sandu a promis qu’elle
    demandera aux institutions responsables de bien vérifier où iront ces fonds,
    pour s’assurer qu’ils profitent à ceux qui en ont le plus besoin. Vendredi, la
    Roumanie avait accordé une nouvelle aide humanitaire au pays voisin, constituée
    d’équipements médicaux. Selon un communiqué de presse publié sur le site de l’administration
    présidentielle moldave, le don, d’une valeur totale de 2,3 millions d’euros, consiste
    en 1,5 millions de masques de protection à usage médical, 100.000 masques de
    protection FFP3, 100.000 combinaisons jetables et 100.000 paires de gants
    médicaux.




    Immigration
    – Des policiers roumains aux frontières du poste des Portes de fer, au
    sud-ouest du pays, ont découvert 18 personnes ayant traversé le Danube à l’aide
    d’une embarcation, dans le but d’entrer illégalement en Roumanie depuis la
    Serbie. Il s’agit de huit adultes et dix enfants âgés de 3 à 15 ans, originaires
    de Syrie, d’Afghanistan, d’Iraq et de Somalie. L’embarcation était dirigée par
    deux ressortissants syriens qui sont retournés en Serbie après avoir effectué
    la course et auxquels les migrants avaient payés des sommes allant de 1.200 à
    1.500 euros par personne – détaille un communiqué de presse de la Police aux
    frontières Timişoara.
    L’enquête continue.




    Météo
    – Le temps est particulièrement clément pour cette période de l’année en
    Roumanie, avec des températures qui grimpent et un ciel dégagé, notamment sur
    le relief de haute et moyenne altitude. Les températures maximales iront, dans
    les prochaines 24 heures, de 6 à 17 degrés.



  • 20.02.2021 (mise à jour)

    20.02.2021 (mise à jour)

    Budget — Le gouvernement de Bucarest a adopté le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale d’Etat ainsi que la stratégie fiscale et budgétaire pour la période 2021-2023. Le budget repose sur une cible de déficit de 7,16% du PIB. L’inflation moyenne annuelle considérée est de 2,4%, alors que le salaire moyen net prévu est de 3 323 lei (environ 680 euros). Le premier ministre roumain, Florin Cîţu, a déclaré que le budget forçait la restructuration des compagnies d’Etat cette année. Il a exprimé son espoir que le parlement adopte le budget pour l’année en cours le plus vite possible. Et il a rappelé que les éventuels amendements que les parlementaires déposeront ne devaient pas faire dépasser le déficit proposé et qu’ils devaient préciser les sources de financement. D’autre part, le Conseil suprême de défense de la Roumanie a rendu un avis favorable aux propositions de budget 2021 pour les institutions du domaine de la sécurité nationale.



    Protestations — Les représentants des élèves et des étudiants ont protesté ce samedi à Bucarest contre la suppression de la gratuité pour les voyages en train. Les organisateurs affirment que ces mesures d’austérité frappent les jeunes les plus vulnérables, et que le gouvernement sacrifie la mobilité des jeunes pour des jeux politiques. D’autre part, ce samedi, près de 80 mineurs de l’exploitation de Lupeni, dans la Vallée de la rivière Jiu (centre-ouest, le plus grand bassin carbonifère du pays), ont continué leur protestation entamée dans le souterrain en début de semaine, pour ne pas avoir reçu leurs salaires à temps. Des mineurs de Vulcan se sont solidarisés avec eux. Antérieurement, de telles protestations, par des mineurs qui se sont bloqués dans le souterrain, ont déjà été signalées à la mine de Livezeni. Vendredi, à l’issue de rencontres, à Bucarest, aux ministères de l’Energie et des Finances, et aussi avec le premier ministre Florin Cîţu, il a été annoncé que les mineurs toucheraient leur salaire la semaine prochaine. Conséquence de la protestation des mineurs : la centrale électrique thermique Mintia, à base de charbon, a été mise à l’arrêt jeudi soir. Environ 5 000 appartements et 11 écoles de la ville de Deva sont dépourvues de chauffage ; les élèves vont donc reprendre les cours en ligne.



    Roms — Le président roumain Klaus Iohannis a souligné aujourd’hui, dans un message à l’occasion de la Journée de l’abolition de l’esclavage des Roms, l’importance d’éliminer les préjugés et la discrimination, « beaucoup trop fréquemment rencontrés » en matière d’accès des communautés de Roms à l’éducation. Il a rappelé que l’abolition de l’esclavage des Roms, voici 165 ans, avait eu un rôle majeur dans le changement du profil et des valeurs de la société roumaine au milieu du XIXe siècle, préparant le pays à embrasser la modernité européenne. Le chef de l’Etat a ajouté que, pour les Roms, les centaines d’années de privation de liberté ont laissé « des cicatrices profondes et difficiles à guérir ». Selon lui, l’abolition de l’esclavage, qui a eu lieu en 1856, a été un grand défi pour la société roumaine dans son ensemble. Le président a appelé à dissuader et à sanctionner les manifestations racistes, antisémites et xénophobes, mais aussi le discours incitant à la haine.



    Coronavirus — La campagne d’immunisation se poursuit en Roumanie. Selon le Comité national de coordination des activités visant la vaccination, à compter du début de la campagne nationale le 27 décembre dernier, sur les plus d’1,3 millions de doses de vaccin administrées en Roumanie, près de 800 000 personnes ont été immunisées. La plupart des personnes vaccinées jusqu’à présent, en Roumanie, se sont vu administrer le produit de Pfizer/BioNTech, et une partie – celui de Moderna. A compter de cette semaine, on utilise aussi celui d’AstraZeneca. Par ailleurs, plus de 2 700 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 ont été enregistrés en 24 heures en Roumanie sur un total de plus de 31 mille tests effectués au niveau national, a annoncé le Groupe de communication stratégique. Au moins 7 000 patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés dont 960 en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie en Roumanie, le nombre total de cas de contamination approche les 777 000 dont 90% des personnes ont guéri. Le bilan total des décès des suites du Covid-19 approche les 19 800.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep descendra, à partir de lundi, en 3e position au classement WTA, cédant la place à la Japonaise Naomi Osaka. Cette dernière a disposé, samedi, par 6-4, 6-3, de l’Américaine Jennifer Brady en finale à l’Open d’Australie, qui a lieu à Melbourne. Rappelons que Simona Halep a été surclassée par Serena Williams dans les quarts de finale de l’Open d’Australie. D’autre part, les joueuses de handball roumaines de HC Dunărea Brăila se sont qualifiées dans les quarts de finale de la Ligue européenne féminine de handball, après avoir vaincu les Russes de Kuban Krasnodar, 36-32, samedi, à domicile, dans un match décisif du Groupe D. Dunărea affrontera dans les quarts une autre équipe roumaine, la gagnante du Groupe D, Minaur Baia Mare. Les matchs des quarts de finale de la Ligue européenne féminine de handball auront lieu les 27-28 mars, respectivement les 3 et 4 avril prochains.





  • 19.02.2021 (mise à jour)

    19.02.2021 (mise à jour)

    Défense — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie, réuni ce vendredi, à Bucarest, sous la présidence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a accordé un avis favorable aux propositions de budget 2021 pour les institutions du domaine de la sécurité nationale. Afin d’élaborer le budget de l’Etat, le gouvernement avait besoin du feu vert du Conseil au sujet des enveloppes allouées aux institutions chargées de la sécurité nationale. Jeudi, le gouvernement a adopté une ordonnance d’urgence conformément à laquelle il a plafonné les pensions de retraite, a supprimé les chèques vacances cette année et a remplacé la gratuité sur les moyens de transport accordée aux élèves et aux étudiants par une réduction de 50% sur les prix des billets. Le premier ministre roumain, Florin Cîţu, a déclaré que la nouvelle construction budgétaire repose sur une cible de déficit de 7,16% du PIB, et qu’une attention accrue serait accordée aux investissements.



    Coronavirus — 2 712 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Roumanie sur un total de plus de 33 mille tests effectués au niveau national, a annoncé vendredi le Groupe de communication stratégique. Depuis jeudi, le bilan des décès s’est alourdi de 79 morts des suites de la Covid-19, tandis que près de 7 000 personnes contaminées sont hospitalisées dont 949 en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie en Roumanie, le nombre total de cas de contamination approche les 750 000 dont 90% des personnes ont guéri. Par ailleurs, la campagne de vaccination se poursuit en Roumanie, où le nombre de doses administrées chaque jour approche les 40 000. La plupart des personnes immunisées jusqu’à présent, en Roumanie, se sont vu administrer le vaccin produit par Pfizer/BioNTech, une partie – celui de Moderna et depuis le 4 février, on utilise aussi celui d’AstraZeneca.



    Humanitaire — La République de Moldova a reçu, ce vendredi, l’aide humanitaire fournie à titre gracieux par la Roumanie voisine, consistant en équipements médicaux et de protection pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Selon un communiqué de presse publié sur le site de la Présidence de Chişinău, le don, d’une valeur totale de 2,3 millions d’euros, consiste en 1,5 millions de masques, 100 000 masques FFP3, 100 000 combinaisons et 100 000 gants à usage unique. A la cérémonie publique de remise ont pris part la présidente de l’Etat moldave, Maia Sandu, et le premier ministre par intérim, Aureliu Ciocoi, le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu et d’autres responsables. L’ambassadeur de l’UE en République de Moldova, Peter Michalko, a souligné, en roumain, que l’aide de Bucarest était vitale. Le ministre Bogdan Aurescu a assuré que la Roumanie considérait la République de Moldova une priorité absolue et que Bucarest soutiendrait toujours son cheminement vers l’UE et les projets qui rapprocheront ce pays de l’Union par la Roumanie. Cette nouvelle aide est destinée aux citoyens de la République de Moldova et fait partie du paquet de soutien présenté publiquement par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, à l’occasion de sa visite officielle à Chişinău, le 29 décembre dernier.



    Brâncuși — En Roumanie, le 19 mars, c’est la Journée Constantin Brâncuși. Les 145 ans écoulés depuis la naissance du célèbre sculpteur roumain est célébrée dans des musées, théâtres et espaces ouverts à travers le pays. A Targu Jiu, ville de la région natale de l’artiste, les Colloques « Constantin Brâncuși » comportent des expositions de sculpture et de dessin, des lancements de livres, des évocations et des projections de documentaires sur la vie et le parcours du grand sculpteur du début du 20e siècle. La série d’événements est complétée par des expositions spéciales et par un concert organisés à Bucarest. La maison d’édition « Casa Radio » marque aussi cette journée par un album de trois CD dont le troisième propose la reconstitution sonore de l’univers de Brâncuși depuis son enfance en terre roumaine et jusqu’à son existence parisienne.



    Centrale électrique — La centrale électrique thermique Mintia du Complexe énergétique de Hunedoara (centre-ouest) a été mise à l’arrêt parce qu’elle n’a plus de charbon. Conséquence : dans la ville de Deva, 4 500 appartements environ et les institutions publiques sont dépourvus de chauffage. Cette situation s’est fait jour sur la toile de fond des protestations aux mines de houille de la Vallée de la rivière Jiu. Les gens sont mécontents du retard dans le paiement des salaires. C’est pour la quatrième fois, ces six derniers mois, que la centrale est à l’arrêt parce qu’elle n’a pas de combustible. Les syndicalistes de Mintia ont demandé au gouvernement de trouver des solutions. Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, a affirmé qu’il existe des solutions sur le court terme pour résoudre les problèmes au Complexe énergétique de Hunedoara et que le paiement des salaires serait assuré pour les trois prochains mois. Il a expliqué qu’un plan sur le long terme était nécessaire aussi, et a indiqué que des discussions étaient en cours avec la Commission européenne pour continuer à restructurer la compagnie.



    Corruption — L’homme d’affaires roumain Ioan Niculae est rentré vendredi en Roumanie depuis l’Italie et s’est rendu aux autirités, après avoir été condamné à 5 ans de prison ferme dans un dossier où il est accusé de trafic d’influence actif et d’incitation à l’évasion fiscale et au blanchiment d’argent. Selon le réquisitoire, entre 2008 et 2009, la société de Ioan Niculae a enregistré une série de fausses transactions qui ont provoqué un préjudice de plus de 2,2 millions d’euros au budget de l’Etat. Ioan Niculae a déjà purgé une peine de prison en 2015, dans un autre dossier de corruption.



    Ski — Le sportif japonais Ryoyu Kobayashi a gagné, vendredi, le concours de Râşnov (centre) comptant pour la Coupe du monde de saut à ski, après que le Norvégien Halvor Egner Granerud, le gagnant initial, eut été disqualifié. Kobayashi a remporté sa seconde victoire de la saison et la 18e de sa carrière, après des sauts de 94 et respectivement 98,5 m. Il a été suivi par le Polonais Kamil Stoch, gagnant de la Tournée des quatre tremplins de l’année en cours, et par l’Allemand Karl Geiger. Après 22 étapes, Granerud est premier au classement général de la Coupe du monde. Vendredi, le concours féminin de Râşnov a également été remporté par le Japon, par Sara Takanashi. Une compétition d’équipes mixtes est prévue samedi.


  • 18.02.2021

    18.02.2021


    Coronavirus – En Roumanie, comme partout dans le monde, on surveille de près les
    livraisons : aujourd’hui un nouveau transport de quelques 163.000 doses du
    vaccin anti-Covid produit par AstraZeneca arrive en Roumanie. Ce vaccin a
    commencé à être utilisé dans le pays il y a trois jours seulement, le 15
    février. Sur les 1,2 millions de doses de vaccin administrées en Roumanie
    depuis le début de la campagne nationale, le 27 décembre dernier, la majorité
    provenaient des laboratoires Pfizer/BioNTech. Le vaccin de Moderna est, lui,
    utilisé depuis le 4 février.

    Un peu plus de 3.000 contaminations au
    Sars-Cov-2 ont été rapporté en Roumanie ce jeudi. 71 personnes sont décédées
    des suites de l’infection ces dernières 24 heures. 936 malades de Covid-19 sont
    actuellement en réanimation.




    L’Union euroéenne a annoncé hier un accord
    pour acheter 300 millions de doses supplémentaires du vaccin Moderna contre la
    Covid-19, accélérant la course à l’immunisation au moment où le secrétaire
    général de l’ONU appelle à bâtir un « plan mondial de vaccination »,
    relate l’AFP. « Le monde a urgemment besoin d’un plan mondial de
    vaccination pour rassembler tous ceux qui ont la puissance, l’expertise
    scientifique et les capacités de production et financières requises », a
    lancé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, mercredi, devant les
    pays du G20. Sur le front européen, le nouvel accord, annoncé par la présidente
    de la Commission Ursula von der Leyen, porte sur l’achat de 150 millions de
    doses du vaccin du laboratoire américain Moderna, destinées à être livrées aux
    3e et 4e trimestres 2021, avec une option de 150 millions de doses
    supplémentaires en 2022. Critiquée pour les ratés de la vaccination, la
    Commission a dévoilé le même jour un plan pour mieux surveiller les mutations
    du coronavirus. Baptisé Hera Incubator, ce projet sera financé à hauteur de 75
    millions d’euros.






    Défense
    – Présent à la réunion en visioconférence des ministres de la défense des Etats
    membres de l’OTAN, le ministre roumain Nicolae Ciucă a mis en avant l’engagement
    de la Roumanie d’assurer son budget de la défense. Le ministre a réaffirmé le
    soutien de la Roumanie au développement du processus d’adaptation et de
    consolidation des positions de défense et de dissuasion de l’Alliance. Le
    Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a présenté hier aux ministres
    ses propositions visant l’accroissement des « financements communs » des
    Alliés, afin de promouvoir des actions militaires collectives, destinées à
    favoriser « la défense et la dissuasion ». « Une des raisons de
    lancer cette proposition (…) est que je suis persuadé qu’en payant davantage
    ensemble, nous encourageons plusieurs Alliés à mettre à disposition leurs
    capacités militaires, surtout dans la région orientale de l’OTAN, y compris
    dans la région de la mer Noire et de la mer Baltique » – a déclaré Jens
    Stoltenberg. Il faudrait investir davantage dans les nouvelles technologies
    telles l’intelligence artificielle et les calculateurs quantiques, a-t-il
    ajouté.




    Protestations – Plus d’une centaine de mineurs de l’exploitation de Lupeni, dans la
    Vallée du Jiu, au centre-ouest du pays, poursuivent leur protestation démarrée spontanément
    hier, en refusant de quitter la mine. Ils sont mécontents du retard de dix
    jours au paiement de leurs salaires, malgré le fait que leur syndicat a signé
    un protocole en ce sens avec l’administration du Complexe énergétique Hunedoara,
    leur employeur. Les leaders syndicaux des mineurs se réunissent de leur côté
    pour identifier les moyens légaux susceptibles d’accélérer le paiement des
    salaires. Hier, les membres de Cartel Alfa et de la Fédération solidarité
    sanitaire ont manifesté devant le siège du gouvernement et devant les sièges
    des partis au pouvoir. Les protestataires s’attaquent au projet de loi de
    finances et des ordonnances gouvernementales qui devraient l’accompagner et qui,
    estiment-ils, prolongeront la crise économique et feront baisser le niveau de
    vie. Mardi et mercredi, les cheminots ont eux aussi demandé, devant le Palais
    du gouvernement, des investissements pour la modernisation des lignes de chemins
    de fer et la majoration de leurs salaires.




    Culture – Les préparatifs battent le plein, car plusieurs institutions de
    culture de Roumanie ont prévu de fêter la Journée Brancusi cette année. Demain,
    le 19 février, on célébrera 145 ans depuis la naissance du célèbre sculpteur
    roumain. Le Centre national d’art « La Jeunesse roumaine » donnera un
    concert extraordinaire, illustré par des images des œuvres de Brancusi appartenant
    au Musée national d’art de Roumanie. Le Musée national du paysan roumain
    ouvrira ce vendredi l’exposition « Miroirs de Brancusi », alors que la
    Bibliothèque nationale organisera une table ronde intitulée « Dialogues à
    la table du silence », en hommage à la sculpture du même nom de l’artiste.
    La discussion pourra être suivie en direct sur la chaîne YouTube de la Bibliothèque
    nationale. L’Institut culturel roumain organisera également, à Bucarest,
    Bruxelles, Chişinău, Lisbonne, Londres, Madrid et Paris, des événements en
    ligne dédiés à l’artiste. Pionnier de la sculpture moderne abstraite,
    Constantin Brâncuşi, ou Brancusi, est considéré comme un des plus importants
    sculpteurs du 20e siècle.








    Météo – Les températures dépassent les normales de saison dans la moitié sud
    de la Roumanie. Le ciel est couvert sur la majorité du pays et on attend des
    chutes de neige faibles sur le sud, le centre et l’est du territoire, ainsi qu’en
    altitude. Les températures maximales vont de -3° à 12°, avec 4° à midi à
    Bucarest.

  • 10.12.2020 (mise à jour)

    10.12.2020 (mise à jour)

    COVID – Plus de 7000 nouveaux cas de
    contamination au nouveau coronavirus ont été rapportés jeudi par la Roumanie
    dont la plupart signalés à Bucarest et dans le département de Ilfov, proche de
    la capitale.1288 patients se trouvent hospitalisés en soins intensifs. Sur le
    total des Roumains infectés depuis le début de la pandémie, à savoir plus de
    532 mille, quelque 80% d’entre eux ont guéri. Le nombre total de décès approche
    actuellement les 13000. A l’heure où l’on parle, la Roumanie a identifié un
    millier de centres de vaccination contre le Covid-19. Pourtant, leur nombre
    sera actualisé en fonction des besoins identifiés pendant la campagne de
    vaccination. Le plus probablement, le premier vaccin importé par la Roumanie
    sera celui produit par Pfizer BioNTech. Plus de 13 millions de personnes
    pourraient être vaccinées en Roumanie dans les 6 premiers mois de l’année
    prochaine.


    Par ailleurs,
    l’état d’alerte est prolongé en Roumanie à compter du 14 décembre, sans que de
    nouvelles restrictions soient imposées, a fait savoir le premier ministre par
    intérim Nicoale Ciuca. Institué à la mi-mai, l’état d’alerte a été prolongé
    depuis dans une tentative de limiter la propagation des infections au coronavirus.
    Parmi les restrictions en place mentionnons la fermeture des restaurants, des
    café et des bars, ainsi que des salles de cinéma et de spectacles, un
    couvre-feu entre 23h et 5h du matin, la suspension de tous les cours en
    présentiel et le port obligatoire d’un masque de protection dans les espaces
    publics clos et en plein air, sans oublier les moyens de transport en commun.






    Gouvernement – Le président roumain Klaus Iohannis a invité les
    partis politiques aux consultations, lundi prochain, afin de désigner le
    futur premier ministre de la Roumanie. Jeudi, les leaders du Parti national
    libéral (PNL), l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le parti
    PLUS, de L’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) ont eu une réunion
    informelle avec le chef de l’Etat, suite à la proposition des Libéraux de
    nommer Florin Cîtu, l’actuel ministre des Finances, au poste de premier
    ministre. Ils ont également fait part de leur intention de démarrer des
    négociations officielles afin de former une majorité au Parlement et un nouveau
    cabinet. De l’autre côté de la barricade, le Parti Social-Démocrate (PSD), qui
    a remporté le scrutin législatif de ce dimanche, insiste que le président Klaus
    Iohannis nomme un premier ministre des rangs des sociaux-démocrates. Ils
    proposent en ce sens Alexandru Rafila, le professeur des universités et médecin
    et représentant de la Roumanie à l’OMS.


    Climat -
    La Roumanie participe à l’effort européen et international de lutter contre les
    changements climatiques et je peux vous dire que nous avons la capacité
    d’influencer de plus en plus les politiques européennes en la matière. Cette
    déclaration a été faite par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, avant le
    sommet du Conseil européen de Bruxelles. Deux jours durant, les leaders européens
    examineront l’actuel contexte pandémique, les changements climatiques, la
    sécurité et les relations extérieures. Représentée
    par son président, la Roumanie soutiendra la réduction de d’au moins 55%
    des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Klaus Iohannis plaidera en
    faveur d’un cadre souple censé permettre à tous les Etats membres, quel que
    soit leur niveau de développement, de répondre efficacement aux objectifs
    adoptés dans le domaine climatique.

    Minériade – A Bucarest, la Haute cour de
    cassation et de justice a décidé jeudi de renvoyer au Parquet militaire le
    dossier de la descente des gueules noires sur Bucarest en juin 1990, dans
    lequel des poursuites pénales ont été lancée contre l’ancien président Ion Iliescu,
    l’ancien premier ministre Petre Roman et l’ancien chef des renseignements
    intérieurs Virgil Magureanu. Désormais, c’est aux procureurs militaires de
    recommencer à zéro l’enquête, les preuves réunies par les procureurs ayant été
    annulées. Pour rappel, en raison des protestations massives contre l’arrivée à
    la tête du pays d’Ion Iliescu et du gouvernement de Petre Roman, juste après la
    chute du communisme, la police est intervenue en force contre les manifestants réunis
    Place de l’Université de Bucarest. Suivit la descente des mineurs de la Vallée
    de Jiu, les 14 et 15 juin 1990, qui ont dévasté le centre-ville de la capitale.
    Les heurts, ces jours-là, entre les gueules noires, les protestataires et les
    forces de l’ordre ont fait 6 morts et un millier de blessés et de personnes
    arrêtées abusivement.




    Chisinau – La Cour Constitutionnelle de
    République de Moldova voisine a confirmé les résultats du scrutin présidentiel
    du 15 novembre dernier et a validé l’élection de l’ancienne première ministre
    pro-européenne Maia Sandu. Celle-ci a devancé l’actuel chef de l’Etat, Igor
    Dodon. Le mandat de Maia Sandu démarrera officiellement le 24 décembre.


    Météo – Une vigilance jaune à la neige
    concerne jusqu’à vendredi dans l’après-midi 8 départements du centre de la
    Roumanie. Sur les sommets des montagnes le vent pourrait atteindre les 100
    km/h. Le sud, le centre, le sud-ouest et le sud-est seront sous la pluie. En
    même temps, une alerte jaune aux inondations vise 7 bassins hydrographiques du
    sud du pays jusqu’à dimanche. Dans les 24 prochaines heures, les maxima,
    légèrement à la hausse, iront de 6 à 14 degrés.