Tag: ministres

  • 28.08.2023 (mise à jour)

    28.08.2023 (mise à jour)

    Incendie – Toutes les stations de GPL de Roumanie sont en train
    d’être vérifiées et celles où des risques pour la sécurité publique seront
    constatés se verront suspendre les activités, a fait savoir le premier ministre
    roumain Marcel Ciolacu. Les responsables n’excluent pas l’idée de faire des
    modifications législatives dans le courant de la semaine afin de mieux
    réglementer ce domaine, a encore précisé le chef de l’Exécutif. Ces annoncent
    surviennent dans le contexte où samedi soir, de très fortes explosions se sont
    produites à une station GPL de Crevedia (sud), suivies d’un incendie
    dévastateur soldé par deux morts et une soixantaine de blessés, des pompiers
    pour la plupart, mais aussi de gendarmes et des policiers. Pour sa part, le
    ministre de l’Intérieur, Catalin Predoiu, assure que tous ceux trouvés
    responsables pour cette tragédie seront déférés à la loi. Des enquêtes sont en
    cours, menées par le Parquet Général, par les procureurs militaires et ceux
    anticorruption.


    Protestations – Suite à l’échec des pourparlers avec le ministre des
    Finances, Marcel Bolos, les salariés du système des Finances ont repris lundi
    les protestations à travers la Roumanie. Les manifestations sont organisées par
    la Fédération des syndicats de l’Administration fiscale « Solidaritatea »
    (Solidarité), affiliée au Bloc National Syndical. Les syndicalistes menacent d’entrer
    en grève générale durant la première moitié du mois de septembre. Pour rappel,
    le 22 août dernier, ils ont organisé une grève d’avertissement dans plusieurs
    villes de Roumanie et ont protesté devant le ministère des Finances de
    Bucarest. De même, le 11 août dernier, plus de 15 000 salariés auprès du ministère
    des Finances avaient déclenché des protestations spontanées, mécontents des mesures
    proposées par l’Exécutif pour réduire les dépenses budgétaires. Lundi encore, à
    Bucarest, une centaine de membres de la Fédération nationale syndicale de la
    Sécurité sociale et de la Protection de l’enfance PRO.ASIST ont manifesté devant
    le siège du gouvernement. Ils demandent au gouvernement d’épargner le secteur
    de la sécurité sociale des mesures censées réduire les dépenses budgétaires. Ils
    estiment que les personnes vulnérables en seront affectées puisque le système
    manque déjà de personnel en raison des salaires trop bas.


    Bruxelles – Les ministres du Travail, Simona Bucura-Oprescu, des
    Finances – Marcel Boloş, et des Fonds européens – Adrian Câciu, se trouvent à
    Bruxelles pour des discussions avec les exports de la Commission européenne. La
    ministre du Travail présente les modifications que le gouvernement de Bucarest apportera
    aux régimes spéciaux de retraite, selon la volonté de Bruxelles. Simona
    Bucura-Oprescu rappellera l’intention du cabinet Ciolacu de mettre en place un impôt de 15% sur le
    montant des pensions spéciales, dépassant le salaire moyen net. A leur tour,
    les ministres des Finances et des Fonds européens font part de la volonté de
    Bucarest de dépasser le seuil assumé de 4,4 % du PIB du déficit pour cette année.
    Ils informeront également Bruxelles sur le paquet de mesures fiscales pour
    lesquelles le gouvernement roumain souhaite assumer sa responsabilité afin de
    procéder à la réforme de l’administration publique, tout en continuant de
    combattre l’évasion fiscale et d’assurer l’équité fiscale.




















    Trains – La Commission européenne a
    alloué plus de 52 millions d’euros à la Roumanie pour l’achat de 37 trains
    électriques qui circulent sur 13 routes interrégionales à travers le pays. Les
    voitures de dernière génération offriront plus de confort aux voyageurs, tout
    en contribueront à la réduction des émissions produites par les moyens de
    transport, a fait savoir la commissaire européenne chargée de la Cohésion et
    des Réformes, Elisa Ferreira. Les trains ont une capacité de 300 voyageurs
    chacun et ils contribueront à augmenter la qualité des services sur les principaux
    corridors ferroviaires électrifiés.






    Diplomatie – La guerre
    d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine viole les principes
    fondamentaux du droit international, a affirmé lundi, à Bucarest, le ministre
    chilien des AE, Alberto van Klaveren Stork. Invité d’honneur à la Réunion
    annuelle de la diplomatie roumaine, qui aura lieu les 29 et 30 août dans la
    capitale roumaine, il a mis en avant la relation privilégié de son pays avec la
    Roumanie et a participé à un point de presse commun avec son homologue de
    Bucarest, Luminita Odobescu. Avec pour
    thème, cette année, « Une politique étrangère ferme de la Roumanie : gérer
    les défis et privilégier les opportunités », la réunion aura comme invités
    spéciaux les chefs de la diplomatie chilienne, Alberto van Klaveren Stork et
    lituanienne, Gabrielius Landsbergis. L’édition de cette année se propose de
    réaffirmer les priorités de la politique étrangère et de mettre l’accent sur la
    mise en valeur des opportunités engendrées par l’actuel milieu international.
    Dans le contexte du plus grand défi à relever sur le Flanc est de l’OTAN, la
    sécurité, la cohésion et la connectivité sont autant de sujets majeurs de la
    session plénière de la Réunion. A l’agenda des débats également : la
    contribution de la diplomatie roumaine au renforcement du projet européen, des
    stratégies pour le développement économique, l’organisation à l’étranger des 3
    rounds d’élections en 2024, avec un accent mis sur le bon déroulement du
    processus électoral dans la diaspora, sans oublier le rôle des missions roumaines
    dans la promotion de la diplomatie culturelle et de la coopération
    scientifique.
















    Pollution – Sept Roumains sur dix
    considèrent la pollution comme un problème majeur et se disent prêts à payer
    davantage pour bénéficier des sources d’énergie verte. C’est ce que révèle une
    enquête menée par CIS Gaz, l’une des plus importantes sociétés roumaines de gaz
    naturel. Selon le sondage, plus de 90% des personnes questionnées plaident pour
    davantage d’investissements afin que le système énergétique de Roumanie
    devienne plus soutenable. Plus de 65% des Roumains souhaitent que des
    investissements soient faits dans le
    réseau de transport et de distribution énergétique et 31% soutiennent des
    investissements dans l’état des tuyaux et des tubes. Pour plus de 80% des
    Roumains, l’énergie renouvelable est très importante pour la soutenabilité
    économique dans les années à venir. Le sondage s’est déroulé en juin 2023,
    auprès d’un échantillon de 1383 internautes roumains.






    Festival Enescu -Le chef d’orchestre et directeur artistique de
    l’édition de cette année du Festival international de musique classique «
    George Enescu », Cristian Măcelaru a dédié dimanche soir, la
    Rapsodie no. 2 du grand compositeur roumain George Enescu à tous « ceux
    qui ont besoin d’un réconfort spirituel suite aux explosions dévastatrices de
    Crevedia » (sud). La Rhapsodie a partie du programme de la première soirée
    du Festival, arrivé à sa 26ème édition, déroulée sous le slogan
    « La générosité à travers la musique ». Jusqu’au 24 septembre, 3500
    artistes invités se succéderont sur la scène du festival qui réunira à
    l’affiche 90 concerts. Parmi les orchestres importants qui participeront à
    l’édition de cette année notons la orchestre de la Philharmonie de Vienne,
    l’Orchestre Royale du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre National de la
    France, L’Orchestre Tonhalle de Zurich, l’orchestre symphonique de Londres, et
    l’Orchestre de la Philharmonie tchèque. Des chefs d’orchestre de premier rang
    se succèderont sur la scène du festival, dont Cristian Măcelaru, Zubin Mehta,
    Sir Simon Rattle, Wilson Hermanto, Paavo Jarvi, Delyana Lazarova, Lawrence
    Foster, Vladimir Jurowski.








    Météo – Les météorologues annoncent
    une baisse des températures à l’exception du sud-est où la canicule persiste
    mardi aussi, avec des températures qui monteront jusqu’à 38 degrés.

  • 19.07.2023 (mise à jour)

    19.07.2023 (mise à jour)

    Ministres – Les nouvelles ministres
    du travail et de la solidarité sociale, Simona Bucura-Oprescu, et de la
    famille, de la jeunesse et de l’égalité des chances, Natalia Intotero, ont
    prêté serment d’investiture durant une cérémonie au Palais Cotroceni de
    Bucarest. Mme Oprescu et Mme Intotero remplacent Marius Budai et respectivement
    Gabriela Firea, qui ont démissionné dans le contexte du scandale de la
    maltraitance dans les foyers pour personnes âgées du département d’Ilfov. Les
    décrets de nomination des nouveaux ministres ont été signés par le président
    roumain ce matin.

    Sapeurs-pompiers – La Roumanie a envoyé mercredi
    un nouveau contingent comptant une quarantaine de pompiers en Grèce et
    plusieurs camions spécialisés dans la lutte contre les incendies de forêt,
    après l’appel des autorités hellènes à l’assistance internationale via le
    mécanisme européen de protection civile. La décision d’augmenter le contingent
    roumain d’intervention appartient au Gouvernement de Bucarest. Au total, 80 sapeurs-pompiers roumains dotés
    de 13 camions-pompe agiront en Grèce, pays placé en entier en alerte code rouge
    à la canicule, avec des maxima attendues de 42 degrés à l’ombre et un risque
    très élevé pour la propagation des incendies. Les pompiers roumains devraient
    rester sur le terrain au moins jusqu’au 1 er août.

    Céréales – La Pologne, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie souhaitent que l’interdiction des importations de céréales ukrainiennes soit prolongée du moins jusqu’à la fin de l’année, ont annoncé mercredi les ministres de l’agriculture des cinq pays, à l’issue d’une réunion à Varsovie. Les responsables ont signé une déclaration commune sur la nécessité de prolonger les mesures préventives de l’UE appliquées aux importations de blé, maïs, colza et grains de tournesol originaire d’Ukraine. Ce qui plus est, par cette déclaration, les ministres ont proposé de laisser ouverte la liste des produits qui font l’objet des mesures préventives. Selon un communiqué du ministère de Bucarest, les participant à la réunion ont tenté d’identifier une approche commune aux problèmes auxquels se confrontent les fermiers de ces Etats qui sera présentée et soutenue dans le cadre du prochain conseil Agrifish. La Roumanie a été représentée à Varsovie par le ministre Ionut Barbu. Par ailleurs, selon Reuters, une lettre officielle du gouvernement ukrainien illustre le fait que l’Ukraine travaille actuellement à la création d’une route temporaire de transport maritime via les eaux territoriales de la Roumanie afin de pouvoir exporter toujours les céréales depuis les ports à la mer Noire. La Russie s’est retirée mardi de l’accord qui permettait l’exportation des céréales ukrainiennes via un corridor sur en mer Noire.

    Premier ministre hongrois – Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a eu une rencontre informelle avec le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, dans le cadre de la visite privée que celui-ci fait en Roumanie. Conformément à un communiqué du gouvernement, Marcel Ciolacu a souligné que sur l’ensemble des relations roumano-hongroises, le côté roumain souhaite maintenir une approche ouverte, positive, constructive et ciblée sur des projets concrets au bénéfice des citoyens des deux Etats. Il a salué le soutien du gouvernement de Budapest aux efforts de la Roumanie d’adhérer à l’espace Schengen et a exprimé l’espoir que la Hongrie continuerait d’être un allié de Bucarest à cet égard. Dans la perspective du mandat hongrois à la tête du Conseil de l’UE durant le premier semestre de l’année prochaine, les deux côtés ont également évoqué plusieurs priorités européennes, lit-on dans le communiqué de l’exécutif de Bucarest.

    Météo – La météo demeure caniculaire sur la plupart de la Roumanie, mais surtout sur le sud, le sud-est, l’est et le sud-ouest. Les maxima iront de 25 à 37 degrés et les minimas iront rarement en dessous du seuil des 20 degrés durant la nui. Sur la plupart des régions, les phénomènes orageux seront au rendez-vous. Une alerte code jaune et une autre code orange à l’instabilité sont valables sur la moitié ouest de la Roumanie.

  • 17.07.2023

    17.07.2023


    Ministres – Les députées sociales-démocrates Natalia
    Intotero et Simona Bucura-Oprescu ont été validées aujourd’hui par la direction
    du PSD, qui mène une coalition gouvernementale aux côtés du PNL pour assumer le
    ministère de la Famille et respectivement celui du Travail. Les deux fonctions
    sont vacantes après la démission de Gabrielei Firea de ses
    fonctions de ministre de la Famille et de Marius Budăi de celles de ministre du Travail, sur la toile de
    fond du scandale autour des maisons de retraite du département d’Ilfov,
    limitrophe de Bucarest, où les procureurs poursuivent des groupes criminels
    infractionnels spécialisés dans l’exploitation des personnes vulnérables. Simona
    Bucura-Oprescu este présidente de la commission en charge de l’administration
    publique et de l’aménagement du territoire de la Chambre des Députés. Elle a
    été élue parlementaire d’Arges dans le sud sur les listes du PSD en 2012, puis
    en 2016 et en 2020. Natalia Intotero été ministre en charge des Roumains du
    Monde (2018-2019) et secrétaire d’Etat au ministère des Affaires Etrangères (2012).
    C’est son troisième mandat de parlementaire social démocrate. Depuis décembre
    2020, elle est en charge de la Commission d’enseignement de la Chambre des
    Députés.

    Sommet – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe ces lundi et mardi à Bruxelles, au troisième sommet Union européenne – Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes, où sont attendus des chefs d’Etat et de gouvernement des deux régions. Le sommet vise à relancer le partenariat entre l’UE et les Etats de l’Amérique latine, dans le contexte des évolutions géopolitiques internationales, influencées aussi par la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, le chef de l’Etat roumain soutiendra l’importance de la coopération des deux régions pour gérer les nouveaux défis mondiaux, les crises complexes auxquelles se confrontent les deux régions, ainsi que des nouvelles opportunités qui pourront être mises à profit par une coopération plus approfondie. Ce qui plus est, le président Iohannis soulignera aussi l’engagement actif de la Roumanie pour la coopération étroite entre les deux zones a été reconfirmé dans le cadre de toutes les réunions qu’il a eues aves ses homologues durant les visites au Brésil, Chili et Argentine au mois d’avril de cette année.

    Fiscalité
    Le gouvernement roumain examine un paquet de mesures fiscales qui prévoit des
    majorations de taxes et d’impôts. Il sera appliqué à commencer par le 1er
    septembre, afin de couvrir le déficit budgétaire. Parmi les changements
    figurent l’introduction d’un impôt de 1% pour les immeubles résidentiels dont
    la valeur cumulée dépasse les 500 000 euros. La majoration des impôts aux jeux
    de chance et au tabac est également envisagée. Selon des sources
    gouvernementales, les autorités analysent d’introduire deux taux différents
    pour la TVA : 9% et respectivement 19%. Le taux plus réduit sera appliqué
    uniquement aux denrées, aux médicaments et aux prothèses médicales. Le
    gouvernement analyse aussi la possibilité d’obliger les travailleurs dans
    l’agriculture et le bâtiment de payer la sécurité sociale. A l’heure actuelle
    les deux catégories sont exemptées de ces contributions. Les multinationales
    qui transfèrent leurs profits à l’étranger devront également payer des impôts
    supplémentaires. 85,8% des PMEs ne sont pas d’accord aux éventuelles
    modifications du code fiscal – affirme le président du Conseil des PMEs.































    Culture
    Théâtre, arts performatifs, film, expositions et gastronomie figurent au
    programme de cette semaine à Timisoara, Capitale culturelle européenne 2023. Le
    fameux acteur américain John Malkovich se produira sur la scène du Théâtre
    national de la ville dans le cadre de la
    « Comédie infernale », un spectacle construit sous la forme d’un
    dialogue entre la parole et la musique, univers sonore étant soutenu en direct
    par l’Orchestre de l’Académie de Vienne.
    Les trois représentations se déroulent jeudi et vendredi les 20 et 21
    juillet à guichet fermé. Mardi, le musée du mémorial de la Révolution
    inaugurera l’exposition de photographie « Le
    mur du Berlin, une frontière à travers l’Allemagne », qui met au
    premier plan le drame du peuple allemand d’après la Seconde guerre mondiale.
    Mercredi c’est la première projection du documentaire de voyage « My journey to Romania – Letter from
    Timişoara », un film signé par le roumain Florin Iepan, qui raconte
    l’histoire de la ville par les yeux d’un norvégien, Christoffer Johansen.










    Kiev
    La soi-disant administration russe de la Crimée occupée a annoncé
    l’interruption du trafic sur le pont qui relie la péninsule de la Russie, à
    cause d’une situation urgente. La presse ukrainienne a rapporté deux explosions
    sur le pont, suite à une attaque exécutée par les forces navales de Kiev et par
    les services de sécurité. Les témoins cités ont entendu les explosions à 3
    heures du matin, dans un intervalle d’un quart d’heure, et les informations
    non-confirmées évoquent le décès de deux personnes, après l’écroulement d’un
    segment de la structure du pont. Le pont a été touché par une explosion en
    octobre dernier et les russes ont accusé à l’époque une attaque ukrainienne,
    que l’Ukraine n’a pas revendiquée. Le nouvel incident se déroule sur le fond
    d’une contre-offensive ukrainienne, qui vise la libération des territoires
    occupés par les russes, y compris la Crimée que Moscou a annexée sans combat en
    2014.
















    Météo – L’Administration nationale de météorologie de Roumanie a émis une alerte code jaune à la chaleur et à l’inconfort thermique à travers le pays. Ce qui plus est, une alerte code orange est valable sur le sud et l’ouest, où les maximas iront de 30 à 39 degrés. A Bucarest également les maximas iront jusqu’à 38 degrés. Des pluies sont attendues sur le nord, le nord-ouest et le centre. Conformément à l’Agence nationale de météorologie, cette vague de chaleur persistera durant la semaine prochaine aussi, notamment sur la moitié sud du territoire.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, Farul Constanţa (sud-est), affronte mardi le Sheriff de Tiraspol en République de Moldova, dans un match décisif du premier tour des préliminaires de la Ligue des Champions. Farul a remporté le premier match sur le score de 1 à 0.

  • 27.01.2023

    27.01.2023


    Ministres – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, s’est
    entretenu ce vendredi à Sibiu (centre) avec son homologue néerlandais, Wopke
    Bastiaan Hoekstra. Les discussions ont porté en priorité sur l’adhésion de la
    Roumanie à l’espace Schengen et sur les démarches en cours pour faire avancer
    ce dossier important. L’occasion pour Bogdan Aurescu de réaffirmer que
    l’adhésion de la Roumanie « contribuera au renforcement de la sécurité de
    l’ensemble de l’UE et rendra l’UE encore plus crédible ». A son tour, son
    homologue néerlandais a réitéré l’engagement des Pays-Bas face au renforcement
    de la posture alliée de dissuasion et de défense sur le Flanc est de l’OTAN,
    dans le contexte de l’agression russe en Ukraine, en déployant des troupes au
    Groupement tactique de l’Alliance basé en Roumanie. Les relations bilatérales
    roumano-néerlandaises ont également figuré à l’agenda des pourparlers de Sibiu.
    Cette rencontre a eu lieu dans le contexte de la visite du ministre néerlandais
    en Roumanie pour des consultations politiques, à Bucarest, en format trilatéral
    Roumanie – Pays-Bas – France, cette dernière étant représentée par la cheffe de
    la diplomatie française Catherine Colonna. Avant les pourparlers, les trois
    ministres ont visité les troupes de leurs pays respectifs stationnées à la base
    militaire de Cincu (centre). A Bucarest Mme Colonna doit être également reçue
    par le président roumain Klaus Iohannis et par le premier ministre Nicoale
    Ciuca.




    PIB – En 2022, le PIB de la Roumanie a augmenté de
    49 milliards d’euros par rapport à 2021, en passant de 240 à près de 290
    milliards d’euros, selon la Commission Nationale de la Stratégie et de la
    Prospective. Pour cette année, on
    s’attend à ce que l’économie roumaine avance de 2,8 %, à comparer avec les 4,9
    % de l’année dernière. On table également sur la baisse du taux d’inflation de
    16,4 % en 2022 à 8 % en 2023 et sur un ralentissement de la consommation. Ces
    données publiées jeudi dans le rapport d’hiver de la Commission mentionnée, ne
    sont pas trop différentes par rapport à celles d’automne denier.




    Viroses – Le
    nombre des infections respiratoires est à la baisse en Roumanie, fait savoir
    l’Institut national de santé publique. Par rapport à la semaine dernière, cette
    semaine il y a eu un quart de moins d’infections rapportées, soit quelque 103
    000, dont environ 5 000 cas de grippe.




    Ukraine – Jeudi,
    l’Ukraine a été cible de nouveaux bombardements des forces russes, qui ont fait
    au moins 11 morts et 11 blessés, causant aussi des coupures de courant. C’était
    le lendemain de la décision des Etats Unis et de l’Allemagne d’envoyer des
    chars modernes de combat à Kiev. Pour sa part, le président ukrainien Volodymyr
    Zelensky a demandé de nouvelles sanctions contre la Russie et davantage d’armes
    pour Kiev, après ces attaques. Washington
    livrera à l’Ukraine la version moderne et « plus létale » du char Abrams,
    alors que plusieurs Etats européens y enverront des chars allemands Léopard. Pour
    rappel, après une série d’échecs militaires au sol à la fin de l’été et au
    début de l’automne dernier, Moscou a commencé en octobre dernier à attaquer
    régulièrement les transformateurs et les centrales électriques de l’Ukraine,
    laissant à chaque fois des millions de civils dans le noir et dans le froid.


    Holocauste -
    La Journée internationale de la commémoration des victimes de l’Holocauste est
    marquée chaque année le 27 janvier, aux termes de la résolution adoptée par
    l’ONU en 2005. Pour rappel, le 27 janvier 1945 les forces alliées avaient
    libéré le plus grand camp de concentration nazi, celui d’Auschwitz-Birkenau
    en Pologne. Selon les historiens, par l’Holocauste, le régime de l’Allemagne
    naziea causé la mort de 6 millions de
    Juifs européens et de millions de personnes d’autres nationalités. A l’occasion
    de la Journée internationale de la commémoration des victimes de l’Holocauste,
    des événements sont organisées chaque année au siège de l’ONU de New York et
    aux bureaux de l’organisation du monde entier. Pour rappel, en 2022,
    l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution proposée par
    Israël, appelant tous les pays du monde à lutter contre la négation de
    l’Holocauste et contre l’antisémitisme, notamment sur les réseaux sociaux.






    Météo – L’hiver
    s’est finalement installé en Roumanie. Le temps est morose et des précipitations
    sont signalées sur la plupart du territoire. Des alertes jaunes à la neige, à
    la pluie et au gel concernent plusieurs régions. Les montagnes sont sous la
    neige et le vent y souffle avec 70 km/h par endroits. Sur le reste des régions
    les précipitations sont plutôt sous forme de giboulée et de neige. La météo ne
    changera pas jusqu’à la fin de la semaine. Les maxima de ce vendredi vont de -1
    à 7 degrés. Temps morose à Bucarest aussi, qui était sous la neige ce matin. Au
    cours de la journée les précipitations se sont transformées en pluie et
    giboulée et le vent est assez fort aussi. 0 degrés à midi dans la capitale.





    Tennis
    – A Melbourne, le duo roumano-ukrainien Gabriela
    Ruse/Marta Kostiuk s’est incliné devant les Tchèques Barbora Krejcikova et
    Katerina Siniakova, dans les demi-finales de l’épreuve de double dames de
    l’Open d’Australie, le premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Toutefois,
    pour Gabriela Ruse/Marta Kostiuk il s’agit de la meilleure performance dans un
    tournoi du Grand Chelem.

  • 03.05.2022 (mise à jour)

    03.05.2022 (mise à jour)

    Gaz – Signature mardi, des documents par lesquels la compagnie
    roumaine d’Etat Romgaz a racheté les actifs de la société américaine Exxon
    Mobile pour l’exploitation des gisements de gaz naturel en mer Noire, dans 50%
    du périmètre roumain Neptun Deep. A cette occasion, le premier ministre
    roumain, Nicolae Ciuca, a déclaré que l’exploitation dans le périmètre Neptun
    Deep commencerait fin 2026, début 2027 au plus tôt et que les quantités de gaz
    extraites suffiront pour répondre aux nécessités d’autres pays de la région et
    de l’UE. Le périmètre de la Mer Noire dont il est question devrait contenir
    environ 100 milliards de mètres cubes de gaz, Exxon Mobile détenant la moitié
    des droits d’exploitation, le reste appartenant aux Autrichiens d’OMV Petrom.
    La transaction de mardi a coûté la Roumanie plus d’un milliard de dollars.
    Toutefois, avant de démarrer l’extraction du gaz en mer Noire, les
    investisseurs attendent que la loi off-shore soit modifiée. Celle-ci est
    désormais soumise au débat des commissions spécialisées du Sénat de Bucarest. Les principales modifications de cet
    acte normatif adopté il y a 4 ans déjà, sont une taxation réduite pour
    l’exploitation gazière en mer Noire et des gisements terrestres de grande
    profondeur et la suppression des restrictions pour l’établissement des prix. L’Etat
    et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz
    exploité, et le surplus sera exporté.Le projet prévoit que 60 % du
    bénéfice obtenu suite à l’exploitation du gaz revienne à l’Etat, et 40 % aux
    investisseurs.


    Parlement – Le Parlement de Bucarest a dissout
    mardi les groupes d’amitiés avec la Russie et le Bélarus et a remplacé à la
    tête du groupe Pro-Amérique le social-démocrate, Marcel Ciolacu, par l’ancien
    chef de file libéral, Ludovic Orban. Les sénateurs et les députés de Bucarest
    ont pris note des informations transmises par le chef de l’Etat, au sujet de la
    participation des militaires roumains à des missions extérieures de la Roumanie
    et du déploiement des contingents étrangers en Roumanie, dans le contexte d’un
    renforcement de la présence russe dans le voisinage de l’Ukraine et dans la
    région de la Mer Noire. Le plénum du Parlement a également adopté les projets
    de loi de mise en place de deux commissions, une commune et permanente dans le
    domaine de la sécurité nationale et une autre spéciale, pour le contrôle
    parlementaire spécialisé de l’Europol.

    CCR – La Chambre des
    députés a élu mardi, l’actuel procureur adjoint, Bogdan Licu, proposé par le
    Parti Social-Démocrate, aux fonctions de juge à la Cour Constitutionnelle. Quant
    au Sénat, celui-ci a élu Iulia Scântei, proposée par le PNL et à la tête de la
    Commission juridique du Sénat, aux fonctions de juge de la même Cour. Les deux vont
    remplacer le président de la CCR, Valer Dorneanu et la juge, Mona Pivniceru
    dont les mandats expirent en juin. Au terme de la loi, les nouveaux juges
    doivent êtres désignés au moins 30 jours avant que ces mandats n’expirent. A noter
    que la CCR est formée de 9 juges dont les mandats sont de 9 ans. Trois d’entre
    eux sont nommés par la Chambre des députés, 3 – par le Sénat et les 3 autres -
    par le chef de l’Etat. Un tiers des membres de la Cour est renouvelé tous les
    trois ans.


    Prévisions – La Commission nationale de stratégie et de prévisions de
    Bucarest a révisé à la baisse à 2,9% ses estimations de croissance de
    l’économie roumaine pour cette année, alors que ses précédentes évaluations tablaient
    sur une croissance de 4,3%. La multiplication des chocs – contexte
    géopolitique, majorations successives des tarifs énergétiques et perturbations
    dans les chaines mondiales d’approvisionnement – tout cela accentue les risques
    et les incertitudes concernant l’économie. Le FMI estimait récemment une
    avancée de 2,2% de l’économie roumaine pour 2022, alors qu’en automne dernier il
    tablait sur 4,8%. A son tour, la Banque mondiale a indiqué une progression même
    plus modeste du PIB de la Roumanie de seulement 1,9%.










    Réfugiés – Dans une lettre officielle adressée à la Commission
    européenne, le ministre roumain des Finances, Adrian Câciu et ses homologues
    européens ont demandé une aide financière supplémentaire censée permettre une
    meilleure gestion des effets de la guerre en Ukraine. L’annonce a été faite
    mardi, par le responsable roumain, sur sa page Facebook. Dans ce document, les
    ministres européens réclament un plus de flexibilité de la construction
    budgétaire pluriannuelle afin de permettre le transfert de fonds
    supplémentaires aux pays confrontés à un flux massif de réfugiés ukrainiens. Selon
    Adrian Câciu, la Roumanie voudrait bien pouvoir accueillir des centaines de
    milliers d’Ukrainiens, mais elle commence à avoir des difficultés quant aux
    chaînes de distribution, tout en étant impactée par la crise énergétique. Lundi,
    6 747 ressortissants ukrainiens ont franchi les frontières de la Roumanie, de
    11,7% de moins que la veille. Somme toute, depuis le début de la guerre en
    Ukraine voisine, plus de 843 000 réfugiés sont arrivés sur le territoire
    roumain, la plupart l’ayant uniquement transité pour se rendre en Europe
    Occidentale.





















    Journalisme – La Roumanie bénéficie
    d’un paysage médiatique varié et relativement pluriel, avec des investigations à
    fort impact public, mais la pression des patrons, le manque de transparence
    dans le financement et les difficultés du marché touchent à la crédibilité des informations. C’est ce que constate le
    rapport 2022 de l’organisation Reporters sans Frontières sur la liberté des
    médias au niveau mondial. La Roumanie se classe 56e parmi les 180
    pays pris en considération, après avoir perdu 8 positions depuis l’année
    dernière. C’est la Norvège qui domine pour la 6e année consécutive
    le classement de la liberté de la presse, suivie par le Danemark et la Suède.
    En queue de peloton on retrouve toujours la Chine, le Myanmar, le Turkménistan,
    l’Iran, l’Erythrée et la Corée du Nord. Dans un message transmis mardi, à
    l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le premier ministre
    roumain, Nicolae Ciuca s’est dit persuadé que la démocratie ne serait pas
    possible en l’absence d’une presse libre, alors que le droit des journalistes
    de faire leur métier doit rester intangible.






    Décrets
    – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a signé mardi les décrets pour la
    nomination de Marcel Bolos, à la tête du Ministère des Investissements et des
    Projets européens et de Sebastian Burduja, à la tête du Ministère de la
    Recherche, de l’Innovation et de la Numérisation. Soutenu par le PNL, Marcel Boloș a été déjà ministre de la
    numérisation en janvier, après la démission de Florin Roman, ministre par
    intérim des Projets européens, et ministre des Fonds européens entre novembre
    2019 et décembre 2020. Quant au libéral, Sebastian Burduja, celui-ci est
    vice-président de la Commission pour le budget, les finances et les banques de
    la Chambre des députés et président de la filiale du PNL du 1er
    arrondissement de la capitale. Ancien secrétaire d’Etat au Ministère des
    Finances publiques en 2019, il a un DNL de la part de l’Université Stanford, un
    diplôme de master offert par l’Université Harvard et un doctorat en économie
    auprès de l’Académie de Sciences économiques de Bucarest.




    Météo – En Roumanie, il fera doux
    dans les 24 prochaines heures. Des phénomènes orageux seront signalés mercredi,
    dans l’ouest et le nord du territoire, tandis que dans le sud et le sud-est,
    les températures seront plutôt élevées. Mercredi, les températures maximales
    iront de 15 à 23 degrés. 22 degrés et du soleil, mercredi, à Bucarest.









  • 04.03.2022

    04.03.2022


    Ukraine – Le 9e jour de linvasion russe en Ukraine a démarré par une alerte à la plus grande centrale nucléaire dEurope, sise dans le sud-est de lUkraine. Un incendie sest déclaré suite aux bombardements russes et les combats autour de la centrale de Zaporojie ont mis en difficulté lintervention des pompiers. Selon les responsables ukrainiens, la centrale nest plus en danger et le niveau des radiations na pas augmenté dans la zone. Bucarest a confirmé ne pas détecter de radioactivité accrue. La centrale a fini par être occupée par les russes. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté accusé la Russie de recourir à la terreur nucléaire et de vouloir répéter la catastrophe de Tchernobyl de 1986. Il sest entretenu par téléphone avec le leader de la Maison Blanche, Joe Biden, et avec le premier ministre britannique, Boris Johnson, qui a convoqué la réunion durgence du Conseil de sécurité de lONU.



    Et cest toujours ce vendredi que lEtat-major des Forces armées de lUkraine a averti que larmée russe continuait les préparatifs pour débarquer les troupes à Odessa, par voie de lair. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Moscou, une offensive terrestre et maritime est imminente.



    Par ailleurs, un 2e round de négociations russo-ukrainiennes a abouti sur un accord en ce qui concerne la création de couloirs humanitaires pour faire évacuer les civils des zones assiégées. De même les parties ont convenu de reprendre les négociations la semaine prochaine.



    A Washington, le président américain, Joe Biden, a annoncé de nouvelles sanctions contre les milliardaires russes accusés de soutenir le régime agresseur de Vladimir Poutine. A Bruxelles, le secrétaire dEtat américain, Antony Blinken doit rencontrer à aujourdhui les chefs des diplomaties des Etats membres de lOTAN, avant de se rendre en Europe de lEst.



    Notons aussi quau moins un million dUkrainiens ont fui la guerre dans leur pays depuis le début de linvasion russe, le 24 février dernier.



    Bucarest – Ukraine – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu participe ce vendredi, à Bruxelles, à la réunion extraordinaire des ministres des AE des pays membres de lOTAN, convoquée pour examiner les dernières évolutions de sécurité en Europe et débattre des nouvelles actions de réponse de lAlliance. Selon le ministère des AE de Bucarest, à cette occasion, Bogdan Aurescu insistera sur la nécessité de consolider la position de dissuasion et de défense sur le flanc oriental de lAlliance, notamment dans la région de la mer Noire, par le déploiement de forces alliées et par la création rapide du Groupe de combat de Roumanie. De même, le chef de la diplomatie roumaine parlera des objectifs stratégiques de Bucarest, tels quils ont été annoncés par le président Klaus Iohannis, à lissue de la réunion du Conseil suprême de défense du pays du 1er mars. Parmi eux : allouer 2,5% du PIB à la Défense, au lieu de 2% à présent, et atteindre lindépendance énergétique de la Roumanie, notamment par le développement des sources dénergie renouvelables et nucléaires civiles. Et pas en dernier lieu, le ministre Bogdan Aurescu présentera les mesures prises par Bucarest pour soutenir lUkraine voisine, telles la création dun centre logistique pour coordonner laide humanitaire pour ce pays. Tout cela, dans le contexte où de plus en plus réfugiés ukrainiens arrivent en Roumanie.



    OSCE – La Roumanie a rejoint la démarche dun groupe de 44 pays membres de lOrganisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dactiver ce quils ont appelé le Mécanisme Moscou, afin dévaluer limpact en matière de droits de lhomme et la situation humanitaire en Ukraine dans le contexte de lagression russe. Selon le ministère des AE de Bucarest, ce mécanisme facilite lenvoi dexperts sur le terrain, pour collecter des données et documenter les possibles crimes de guerre, crimes contre lhumanité et violations du droit international, du droit humanitaire international et des engagements de lOSCE sur le territoire ukrainien. La décision de la Roumanie de soutenir cette démarche est une continuation de ses efforts de condamner fermement lagression militaire de la Russie contre lUkraine et de soutenir la souveraineté et lintégrité territoriale de lUkraine à lintérieur des frontières reconnues au niveau international, fait savoir encore la diplomatie de Bucarest.




    Radio – Ce vendredi, 04 mars, 150 radios publiques européennes, dont Radio Roumanie, ont diffusé simultanément la chanson « Give peace a chance » écrite par lancien membre du groupe Beatles, John Lennon, pour demander que la guerre en Ukraine sarrête. La fameuse chanson a pu être écoutée dans 25 pays, dont lUkraine, y compris sur les stations privées qui ont rejoint cette initiative de la radio publique allemande.



    Covid – Ce vendredi, le président roumain Klaus Iohannis accueille une réunion consacrée à la gestion de la pandémie de coronavirus, à laquelle participent le premier ministre Nicolae Ciuca et des membres de son cabinet. Cette semaine, le ministère de la Santé a proposé la levée de plusieurs restrictions pour la période à venir, sur toile de fond de la baisse du nombre des nouvelles contaminations. Ce vendredi le Groupe de communication stratégique, a fait état de quelque 5 600 nouvelles contaminations dépistées en 24 h. 67 décès ont aussi été rapportés, dont 2 antérieurs à la période de référence.




    Météo – Ciel couvert sur la Roumanie ce vendredi, avec de la neige en montagne, sur le centre et le nord du pays et des précipitations mixtes sur lest et par endroits sur la moitié sud du territoire. Les maxima de la journée iront de 2 à 11 degrés. 9 degrés et un soleil plutôt timide à midi à Bucarest.



  • 31/10/2021 (mise à jour)

    31/10/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — Les dernières données sur la pandémie indiquent une baisse du nombre des infections en Roumanie, mais le nombre des décès reste très élevé. Plus de 7 400 nouveaux cas de Covid ont été confirmés ces dernières 24 h, ont annoncé les autorités. 427 décès ont également été rapportés, dont 33 antérieurs. Plus de 20 000 personnes sont hospitalisées, et 1 874 malades sont en soins intensifs. Près de 89 000 personnes se sont fait vacciner contre le coronavirus ces dernières 24 h, dont 57 500 avec la première dose. Le nombre des personnes entièrement immunisées dépasse les 6,2 millions. Le rythme de vaccination s’est accru en Roumanie, et les autorités estiment que si ce rythme est maintenu, un taux d’immunisation de 70 % de la population éligible pourrait être atteint jusqu’à la fin de l’année. Une équipe médicale allemande se trouve en ce moment en Roumanie pour évaluer les malades de Covid-19 qui pourraient être transférés afin d’être soignés en Allemagne. Lundi, un aéronef affrété par les forces aériennes allemandes va transférer les patients roumains. Par ailleurs, le Comité national pour les situations d’urgence de Roumanie a mis à jour la liste des pays et territoires à risque épidémiologique élevé ; les Pays-Bas et la Russie sont désormais en zone rouge. La République tchèque, le Danemark, la Hongrie, l’Allemagne et la Suisse, entre autres, figurent maintenant sur la liste jaune.



    Gouvernement — Le premier ministre roumain désigné, le libéral Nicolae Ciucă, a convoqué, dimanche, les candidats aux fonctions de ministre de son cabinet minoritaire PNL-UDMR, afin de discuter du programme de gouvernance, avant les auditions prévues mardi au parlement. La plupart des ministres proposés ont également fait partie des cabinets dirigés par Ludovic Orban et Florin Cîţu. Le diplomate de carrière Bogdan Aurescu reste aux Affaires étrangères. Le ministère de l’Intérieur continuerait d’être dirigé par Lucian Bode, celui de l’Energie par Virgil Popescu, celui du Travail par Raluca Turcan, Sorin Cîmpeanu resterait au ministère de l’Education, et Tanczos Barna à l’Environnement. Le leader de l’UDMR, Kelemen Hunor, resterait vice premier ministre. L’ancien ministre de la Justice Cătălin Predoiu est proposé au ministère de la Défense. Alina Gorghiu serait ministre de la Justice. La presse rappelle qu’elle avait essayé de promouvoir un projet de loi controversé qui aurait miné la lutte contre la corruption, parce qu’il prévoyait que les peines de moins de 7 années de prison pouvaient être exécutées à domicile. Les tâtonnements du premier ministre désigné avec le PSD, qui dispose du groupe parlementaire le plus important, et avec l’USR, ancien partenaire au pouvoir dans le gouvernement Cîţu, n’ont pas permis de dégager une majorité censée lui accorder le vote d’investiture. Il a reconnu que, « selon la situation et les chiffres, mathématiquement parlant, le gouvernement n’a pas de chances de passer ». En revanche, son chef de parti, Florin Cîţu, s’est déclaré convaincu que le gouvernement Ciucă rassemblerait les 234 voix nécessaires à son investiture, soit la moitié plus un de l’ensemble des sénateurs et députés. Le vote d’investiture aura lieu le plus probablement mercredi. Le rejet de l’équipe Ciucă pourrait ouvrir la voie, en première en trois décennies de démocratie roumaine postcommuniste, à des élections législatives anticipées. Et ce après que ce mois-ci, le parlement n’ait pas accordé son vote de confiance au gouvernement monocolore de l’USR, proposé par son leader, Dacian Cioloș.



    Radio — La Radio publique de Roumanie célèbre lundi 93 années depuis sa première émission, le 1er novembre 1928. L’anniversaire est célébré dans des conditions imposées par la pandémie de Covid-19 et, à la différence des autres années, dans une atmosphère d’austérité sévère. En 2017, le pouvoir de gauche de l’époque avait ordonné, à l’initiative de l’ancien leader social-démocrate Liviu Dragnea, ultérieurement condamné à des peines de prison pour corruption, la suppression de la taxe sur l’audiovisuel, payée par les contribuables. Les sociétés roumaines de radio et de télévision sont dès lors financées par le budget de l’Etat, élaboré par le gouvernement. En mai dernier, l’ancien Conseil d’administration et l’ancien P.-D. G. ont été destitués par le parlement dominé par l’ancienne coalition de centre-droit, et en raison des mésententes entre les partis, il n’y a plus de successeurs jusqu’à ce jour. Une étude sociologique commandée par l’ancienne administration par intérim constate que le personnel de la Radio publique roumaine est vieilli et démotivé. La plupart des sujets questionnés, près de 80 %, travaillent dans cette institution depuis au moins 16 ans. Peu au-delà de 20 % pensent que Radio Roumanie leur offre des possibilités de développement professionnel et environ trois quarts estiment que les salaires ne sont pas corrects par rapport au marché du travail de Roumanie.



    COP 26 — Coup d’envoi ce dimanche à Glasgow, en Ecosse, de la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP26). Plus de 120 chefs d’Etat et de gouvernement discuteront des changements climatiques, un des plus grands défis à l’adresse de l’humanité. La réunion, qui a lieu du 31 octobre au 12 novembre, a un rôle essentiel dans l’amélioration de la mise en œuvre de l’Accord de paris et la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. A cet effet, un engagement global pour zéro émissions nettes jusqu’en 2050, et aussi pour assumer des réductions importantes jusqu’en 2030. La Roumanie est représentée par le président Klaus Iohannis, qui participera, les 1er et 2 novembre, au Sommet des leaders mondiaux qui aura lieu dans le cadre de la COP26. Il présentera la Déclaration nationale, comportant la position de la Roumanie, avec un accent sur les démarches que notre pays entreprend pour limiter les effets des changements climatiques. En tant que membre de l’UE, la Roumanie s’engage à contribuer aux efforts de l’Union de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % jusqu’en 2030 par rapport à leur niveau de 1990, et d’atteindre la neutralité climatique jusqu’en 2050, précise l’Administration présidentielle de Bucarest.



    Exercice — Plus de 800 militaires roumains, avec une centaine de moyens techniques terrestres, aériens et navals ainsi que 150 militaires étrangers de pays alliés ou partenaires — Etats-Unis, Géorgie, Grèce, Royaume-Uni, République de Moldova, Pologne et Portugal — s’entraîneront en Roumanie les 1er et 2 novembre, dans le cadre de l’exercice Junction Strike 2021 (JUST 21). Selon le ministère de la Défense, il existe un scénario fictif, associé à la guerre hybride, dans le cadre de certaines structures de niveau opérationnel et tactique, en format multinational et interinstitutionnel. La principale visée de JUST 21, c’est de certifier deux cibles de capacités de l’OTAN — un Groupe maritime de forces pour des opérations spéciales et le Commandement de composante opérations spéciales. Il permettra en même temps de tester le niveau de formation du personnel dirigeant et d’exécution des structures de forces pour des opérations spéciales subordonnés au Commandement de forces pour des opérations spéciales de l’Armée roumaine. L’exercice vise aussi le développement de l’interopérabilité des structures participantes. Et ce par la planification et l’exécution de missions et d’opérations réunies spécifiques aux forces pour des opérations spéciales, par l’harmonisation des procédures de travail dans un environnement multinational, avec pour but d’assurer la sécurité régionale, notamment dans la région de la mer Noire.



    Heure d’hiver — La Roumanie a changé d’heure ce weekend – dans la nuit de samedi à dimanche, le pays est passé à l’heure d’hiver. Les montres ont été reculées d’une heure, 4h devenant 3h. Ainsi, le 31 octobre sera le jour le plus long de l’année, avec 25 heures. Pendant l’heure d’hiver, la différence entre l’heure officielle de la Roumanie et le Temps Universel est de deux heures. L’introduction de l’heure d’été a été adoptée par les pays d’Europe au siècle dernier, pour économiser de l’énergie, surtout pendant les deux guerres mondiales ou durant les chocs pétroliers des années 1970. Toutefois, les médecins sont d’avis que le changement d’heure a un impact sur le corps, surtout sur les personnes âgées et les enfants. Il faudrait pas moins de deux semaines pour qu’une personne s’adapte à la nouvelle heure. Cette année pourrait bien être la dernière où les pays européens changent d’heure — le Parlement européen a voté dès 2019 l’arrêt du passage vers l’heure d’été. Mais avec la pandémie de Covid-19, les Etats membres ne se sont toujours pas mis d’accord sur la fin du dispositif. La Roumanie n’a pas pris de décision officielle à ce sujet.



    Tennis — Le duo Irina Bara de Roumanie et Ekaterina Gorgodze de Géorgie a gagné le titre à l’épreuve de double au tournoi de tennis Transylvania Open, organisé à Cluj-Napoca (centre-ouest). Elle a dépassé la paire serbo-néerlandaise Aleksandra Krunic/Lesley Pattinama Kerkhove 4-6, 6-1, 11-9. Bara et Gorgodze ont obtenu le premier titre de leurs carrières. Ce dimanche également, Simona Halep s’est inclinée devant l’Estonienne Anett Kontaveit (14e au classement mondial).

  • 29/10/2021 (mise à jour)

    29/10/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — Près de 120 000 personnes se sont fait vacciner ces dernières 24 heures en Roumanie, dont plus de 82 000 avec la première dose. 6,2 millions de Roumains sont à présent entièrement vaccinés. Le rythme de la campagne d’immunisation s’est constamment accéléré dernièrement. Selon les estimations des autorités, le pays pourrait atteindre une couverture vaccinale de 70 % parmi les plus de 12 ans d’ici la fin de l’année. Vendredi, 12 474 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 481 décès des suites de l’infection ont été rapportés dans le pays. Plus de 20 000 malades sont hospitalisés actuellement, dont 1 875 dans les unités de soins intensifs, 37 enfants compris. Une équipe médicale allemande arrive ce vendredi en Roumanie pour évaluer les malades de Covid-19 qui pourraient être transférés par avion afin d’être soignés en Allemagne. Lundi prochain, un aéronef sera affrété par les forces aériennes allemandes pour transférer les patients roumains. Enfin, la liste des pays et territoires à haut risque épidémiologique a été mise à jour par le Comité national pour les situations d’urgence. Les Pays-Bas et la Russie rejoignent la liste rouge, alors que la Suisse, le Liechtenstein, l’Allemagne et le Danemark rejoignent la liste jaune.



    Politique — Le premier ministre roumain désigné, le général réserviste Nicolae Ciucă, a annoncé, vendredi, la liste de propositions de ministres pour les portefeuilles du PNL dans le nouveau cabinet, validée par la direction des libéraux. Parmi eux, Alina Gorghiu – Justice, Lucian Bode – Intérieur, Bogdan Aurescu au ministère des Affaires étrangères, Raluca Turcan — au Travail ou encore Cătălin Predoiu à la Défense. Les libéraux ont également approuvé le programme de gouvernance. Les libéraux n’ont pas renoncé au scénario d’un gouvernement minoritaire aux côtés de l’Union démocrate magyare de Roumanie. Cette dernière propose, entre autres, Cseke Attila au Développement régional ou Eduard Novak à la Jeunesse, alors que le leader Kelemen Hunor serait vice-premier ministre. La liste de ministres sera déposée samedi au parlement, et le vote d’investiture est prévu mercredi. « Mathématiquement parlant, le gouvernement n’a pas de chances de passer. Toutefois, il reste encore du temps pour réfléchir jusqu’à mercredi », a dit Nicolae Ciucă. Les libéraux se déclarent confiants, malgré le manque de soutien montré jusqu’à présent tant par le Parti social-démocrate (d’opposition) que par les anciens partenaires de l’Union Sauvez la Roumanie. Rappelons que la situation politique du pays s’est détériorée après que l’USR soit sortie du cabinet de coalition dirigé par Florin Cîţu et qu’elle ait voté pour une motion de censure lancée par le PSD à son encontre, aux côtés de l’Alliance pour l’unité des Roumains (opposition nationaliste). Le libéral Nicolae Ciucă, ancien ministre de la Défense, est le deuxième premier ministre désigné pour constituer un gouvernement, après la tentative échouée du leader de l’Union Sauvez la Roumanie, Dacian Cioloş, de former un cabinet minoritaire composé uniquement de représentants de l’USR.



    UE — La Roumanie peut réclamer l’octroi du préfinancement du Plan national de relance et de résilience auprès de la Commission européenne, après l’approbation jeudi par le Conseil des ministres européens des Finances du document proposé par Bucarest. L’avance maximale s’élève à 3,7 milliards d’euros, sur les 29,2 milliards auxquels aurait droit la Roumanie sous forme de prêts et de subventions. L’argent doit être utilisé avant 2026 pour stimuler la transition verte et numérique et construire une économie plus résiliente. Sur les 27 Plans nationaux de relance, 22 ont été approuvés et 17 Etats ont déjà reçu des préfinancements.



    Energie — Le président Klaus Iohannis a promulgué vendredi la loi relative aux mesures de compensation des factures d’électricité et de gaz. Le texte devrait permettre aux Roumains de bénéficier de tarifs similaires à ceux de décembre 2020, malgré la flambée des prix de l’énergie. L’acte législatif établit un schéma d’appui des clients privés, des hôpitaux, des écoles, des mairies et des ONGs. Les PMEs devraient également bénéficier d’une réduction et paieront uniquement le prix de l’énergie, sans les taxes de distribution et de transport. Les mesures devraient s’appliquer du 1er novembre au 31 mars l’année prochaine.



    Heure d’hiver — Dans la nuit de samedi à dimanche, la Roumanie passe à l’heure d’hiver. Les montres seront reculées d’une heure, 4 h 00 devenant 3 h 00. Ainsi, le 31 octobre sera le jour le plus long de l’année, avec 25 heures. Pendant l’heure d’hiver, la différence entre l’heure officielle de la Roumanie et le Temps Universel sera de 2 heures. L’heure d’hiver est considérée l’heure normale. L’introduction de l’heure d’été a été adoptée par les pays d’Europe au siècle dernier, pour économiser de l’énergie, surtout pendant la guerre ou des crises sur le marché du pétrole intervenues dans les années 1970. Les médecins sont d’avis que le changement de l’heure peut affecter l’organisme, surtout celui des personnes âgées et des enfants. Deux semaines seraient nécessaires à l’organisme pour qu’une personne s’adapte à la nouvelle heure.



    Tennis — Le tournoi Transylvania Open, qui a lieu à Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie, se poursuit. Le programme de la journée a débuté par un match de double dames exclusivement roumain dans les quarts de finale. Le duo Irina Begu/Andreea Mitu a vaincu la paire Monica Niculescu/Gabriela Ruse, score 7-5, 0-6, 10-8. Dans les demi-finales de la compétition, Begu et Mitu affronteront le couple roumano-géorgien Irina Bara/Ekaterina Gorgodze. La Roumaine Simona Halep, principale favorite du tournoi, a disposé de sa compatriote Jaqueline Cristian, 6-1, 6-1, et s’est qualifiée dans les demi-finales.



  • Crise politique à Bucarest

    Crise politique à Bucarest

    C’est déjà de la routine
    sur la scène politique de Roumanie: les coalitions de centre-droit fonctionnent
    difficilement ou pas du tout. À moins d’un an depuis sa mise en place, la majorité Parti national libéral- Union Sauvez la Roumanie PLUS – Union démocrate magyare de Roumanie est secouée par la première crise politique majeure, dont
    l’ampleur semble être à même de faire voler en éclats la construction
    gouvernementale. Les ministres de l’USR PLUS ont présenté leurs démissions,
    après le dépôt, par leur parti, d’une motion de censure contre le gouvernement. Dan Barna, coprésident de l’USR PLUS et, jusqu’à
    ce mardi, vice-premier ministre du Cabinet dirigé par le libéral Florin Cîţu, a
    expliqué ce choix. « Ce n’est pas
    possible de continuer ainsi et ça ne le sera pas pour l’USR PLUS, car c’est
    justement la différence que nous entendons introduire dans la vie politique de
    Roumanie. Florin Cîţu a sciemment fait sauter cette coalition, en parfaite
    connaissance de cause et avec cynisme. Florin Cîţu ne peut plus être premier
    ministre et c’est pour cette raison que les ministres de l’USR PLUS se retirent
    du Cabinet Florin Cîţu. »
    , a dit Dan Barna.


    Ce fut la révocation intempestive du
    ministre USR PLUS de la justice Stelian Ion qui a mis le feu aux poudres, le
    premier ministre lui ayant reproché de bloquer un projet d’investissements d’envergure
    dans l’infrastructure locale. Selon l’USR PLUS, ce projet viendrait renforcer l’intérêt
    immédiat du premier ministre de soutenir les mairies contrôlées par le PNL et
    consolider ainsi sa place de favori dans la course à la direction du parti, qui
    l’oppose à l’actuel leader, Ludovic Orban. Stelian Ion n’est pas le premier membre de l’USR PLUS du gouvernement à être révoqué par le premier ministre. En avril
    dernier, Vlad Voiculescu, titulaire du portefeuille de la santé à l’époque,
    avait connu le même sort, mais dans son cas, ses bonnes intentions sapées par
    des maladresses exécutives et de communication avaient accéléré le dénouement. Cette
    fois-ci, ceux qui quittent le gouvernement sont Cristian
    Ghinea, ministre des investissements et des projets européens, Cătălin Drulă,
    ministre des transports, Claudiu Năsui, ministre de l’économie, Ciprian Teleman
    ministre de la recherche et Ioana Mihăilă ministre de la santé. L’USR PLUS ne sort
    pourtant pas de la coalition et se déclare prêt à revenir au gouvernement si
    Florin Cîţu fait un pas en arrière.

    Celui-ci, conforté par le soutien politique
    reconfirmé de son parti, ne semble pas du tout vouloir se retirer. Au
    contraire, il contre-attaque et pointe la vulnérabilité que l’USR PLUS s’est
    infligé par la démarche inexplicable de signer une motion de censure aux côtés
    d’un parti ultranationaliste, Alliance pour l’Union des Roumains, dont les leaders se sont fait remarquer
    jusqu’à présent uniquement par des éloges apportés à des personnages sinistres
    de la zone de l’extrême droite de l’histoire de la Roumanie, ainsi que par un
    militantisme anti-vaccin et anti-masque de protection. « La coalition de droite est celle qui peut gouverner, mais il est
    vrai que c’est compliqué quand les gens de droite, ou que nous pensions être de
    droite, s’associent avec un parti extrémiste et qu’après, ils cherchent aussi
    le soutien des socialistes. Il parait qu’ils n’étaient pas de droite, c’est
    nous qui les croyions ainsi. Nous voulons gouverner en Roumanie et nous devons
    gouverner en Roumanie. Ce n’est pas une question de faire la paix, il s’agit
    des intérêts des Roumains. Et là, dans mon opinion, ils ont eu un comportement
    d’enfants gâtés. »
    , a dit le premier ministre Florin Cîţu.


    Cette crise politique tombe mal: la
    quatrième vague de la pandémie est déjà visible dans les hôpitaux, tandis que l’approche
    de la saison froide donne des frissons, sur fond de hausse inquiétante du prix
    de l’énergie.

  • 23.12.2020

    23.12.2020

    Coronavirus – 5459 nouveaux cas de
    coronavirus ont été rapporté mercredi en Roumanie, sur près de 26.000 tests
    effectués. S’y ajoutent 130 décès rapportés en 24h. A l’heure où l’on parle
    1251 patients sont en soins intensifs et quelque 10.700 autres sont hospitalisés.
    Depuis le début de la pandémie la Roumanie a confirmé quelque 604.000 cas d’infection,
    dont plus de 516.000 patients ont guéri. Par ailleurs, le comité national de
    coordination de la campagne de vaccination de Roumanie continue d’analyser les préparatifs pour le début de la campagne
    de vaccination anticovid, vu qu’une première tranche de vaccins doit arriver en
    Roumanie le 26 décembre. Entre temps, les autorités de Bucarest réitèrent leur
    appel à la population à respecter les normes sanitaires.

    Gouvernement -
    A Bucarest, le gouvernement de centre – droite proposé par le premier ministre
    désigné, le libéral Florin Cîtu, tente d’obtenir ce mercredi le vote
    d’investiture au nouveau Parlement. Les leaders de la coalition PNL – USR -
    PLUS – UDMR, qui promettent de moderniser le pays à l’aide d’un partenariat de
    réformes avec le chef de l’Etat, ont déjà transmis au législatif leur liste des
    ministres et leur programme de gouvernance. Le futur cabinet comportera 18
    ministères, avec deux postes de vice-premier ministres, l’un à occuper par Dan
    Barna le co-président d’USR-PLUS et l’autre – par Kelemen Hunor, le chef de
    l’UDMR. Les libéraux bénéficieront de 9 ministères, dont les Finances, l’Education,
    la Défense ou les AE. L’alliance entre l’USR et le parti PLUS s’est adjugée 6
    portefeuilles, dont les Fonds européens et la Santé. A son tour, l’UDMR,
    représentant la minorité magyare de Roumanie, aura 3 ministères. De l’autre
    côté de la barricade, le PSD qui a remporté le scrutin législatif du 6 décembre
    dernier, n’a pas pu former une coalition pour s’assurer une majorité au
    Parlement.



    Coronavirus dans le monde – L’Europe est devenue la première région du monde où
    le nombre des décès causés par le nouveau coronavirus a franchi le seuil de
    500.000 personnes. Cela, selon l’agence de presse Reuters et dans le contexte
    où une nouvelle variante du virus vient d’être découverte en Grande Bretagne
    qui affaiblit les mesures censées réduire la propagation de la maladie. Selon
    Reuters, jusqu’ici l’Europe a recensé environ 30% du total des décès causés par
    le coronavirus dans le monde. Qui plus est, sur le Vieux Continent, la
    mortalité doublé ces 60 derniers jours.




    Otopeni – Ce
    mercredi, l’on marque les 31 ans écoulés depuis le massacre sur l’aéroport
    d’Otopeni, près de Bucarest. Le 23 décembre 1989, le lendemain de l’arrestation
    du dictateur communiste Nicolae Ceausescu, 40 gendarmes ont été fusillés par les
    forces de l’ordre qui défendaient l’aéroport
    et qui les ont pris pour des terroristes. En fait, les gendarmes y
    avaient été envoyés pour renforcer la sécurité de l’aéroport.




    Ecoles -
    Dernier jour d’étude, avant les vacances scolaires, ce mercredi, en Roumanie.
    Cela fait un mois et demi que tous les cours sont dispensés en distanciel en
    raison de la pandémie de coronavirus. Les cours reprendront le 11 janvier
    prochain, mais pour l’instant on ne sait pas si les élèves et étudiants
    pourront rentrer en classe ou si les cours se poursuivront en ligne. Cette
    décision sera prise en fonction de la situation épidémiologie du moment, a
    précisé à Bucarest le Groupe de communication stratégique.


    Météo – Les
    températures sont à la hausse en Roumanie. Le ciel est couvert et il pleut par
    endroits sur le nord, le centre et en montagne. L’on signale de la neige et de
    la giboulée sur les crêtes des Carpates Orientales où le vent pourrait
    atteindre les 80 km/h. Entre temps, les maxima de ce mercredi iront de 3 à 13
    degrés. 5 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 09.06.2020

    09.06.2020

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie le bilan le plus récent de l’épidémie de coronavirus indique plus de 20.600 cas d’infection, soit une progression de 125 cas d’un jour à l’autre. Parmi les personnes dépistées positives plus de 14.800 ont été déclarées guéries et ont pu quitter les hôpitaux alors que 146 malades sont actuellement en soins intensifs. Jusqu’ici, 1345 sont décédés à cause du coronavirus. Quelque 3.300 ressortissants roumains se trouvant dans d’autres Etats ont été dépistés positifs au Covid 19, dont la plupart en Italie, en Allemagne et en Espagne. Parmi eux, 114 sont décédés. Le chef du département des situations d’urgence, Raed Arafat a souligné qu’un relâchement total des mesures de prévention était toujours hors de question.

    INS – La croissance annuelle de l’économie roumaine au cours du premier trimestre de cette année, de 2,4% est due principalement à la consommation de la population, dont le volume a progressé de 3,8%. Selon les données provisoires de l’Institut national de la statistique, rendues publiques aujourd’hui, les investissements ont compté pour 0,9% de la croissance du PIB et l’exportation a continué de contribuer d’une manière négative de – 3,2% au PIB. Par rapport au 4e trimestre de l’année 2019, le PIB du premier trimestre de l’année 2020 a été de 0,3% supérieur. Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie a progressé au cours des quatre premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2019, de quelque 200 millions d’euros jusqu’à 1,25 milliards d’euros, selon les données publiées par l’Institut national de la statistique.

    Motions – En Roumanie, la semaine politique commence aujourd’hui par le dépôt de deux nouvelles motions simples initiées par le PSD, d’opposition, contre les ministres libéraux du travail et du développement qui seront débattues et votées par le législatif ce mardi. Les sociaux-démocrates critiquent la manière dont les deux dignitaires, Violeta Alexandru et Ion Stefan ont géré certaines situations de leurs activités en tant que ministres. Le ministre roumain des Fonds européens, Marcel Bolos participe aujourd’hui aussi dans le cadre de la commission spécialisée de la Chambre des Députés à un débat sur le thème des fonds européens. Le ministre des finances, Florin Cîtu est lui-aussi invité mercredi par les commissions chargées de l’économie et des finances du Sénat pour s’expliquer au sujet de la décision de l’agence de notation Standard&Poor’s de maintenir la note de la Roumanie dans la catégorie recommandée aux investissements.

    Coronavirus dans le monde – Dans le monde, le nombre total des infections au nouveau coronavirus a dépassé les 7,2 millions, dont plus de 3,5 millions ont guéri et 408 mille sont décédés, selon les chiffres publiées par worldometers.info. En Europe, les pays les plus touchés sont le Royaume-Uni avec plus de 40 mille décès, suivi par l’Italie (34 mille décès), la France (29 mille décès) et l’Espagne (27 mille décès). Le nombre des cas d’infection connait une progression accélérée en Amérique latine, le Brésil avec plus de 700 mille cas et 37 mille morts étant le deuxième pays le plus touché après les Etats-Unis avec au moins 2 millions de cas d’infections et 113 mille morts. Par ailleurs, selon un rapport récent, la Suisse et l’Allemagne sont les pays les plus surs dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, notamment grâce à la solidité de leurs économies. Ces pays sont suivis par le Singapour, le Japon, l’Autriche, la Chine et l’Australie. Les Etats-Unis occupent la 58e place, après la Roumanie et avant la Russie. Bien que la situation en Europe s’améliore, dans le monde elle s’aggrave, selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus. . M. Tedros a estimé que dans les pays ou la situation s’améliorait, la plus grande menace est désormais le laisser-aller. Malgré le grand nombre de décès dans le monde, la tendance de relâchement graduel des restrictions se poursuit dans de nombreux pays, selon la presse internationale.

    OTAN – Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a lancé une réflexion au sujet de la consolidation de l’Alliance dans le monde d’après la pandémie. Les recommandations seront présentées aux leaders des Etats membres au Sommet de l’OTAN de l’année prochaine. Il a exhorté tous les Alliés à ne pas oublier que la sécurité était à la base de la prospérité et que l’Alliance devrait continuer de consolider ses capacités militaires, mais aussi d’utiliser ses instruments militaires et non-militaires, c’est-à-dire économiques et politiques. Jens Stoltenberg a explique que la pandémie de COVID 19 a accentué des risques sécuritaires qui existent déjà. Par ailleurs, le secrétaire général de l’Alliance a mentionné l’existence d’un nouveau missile russe à même de frapper toute ville européenne et a averti que les Etats Unis et l’Europe ne peuvent faire face à la croissance de la Chine qu’ensemble. Jens Stoltenberg a attiré l’attention que toute la communauté transatlantique devrait s’assurer qu’elle n’importait pas de l’instabilité dans les infrastructures critiques et dans les chaines d’approvisionnement. Même si la pandémie avait a marqué aussi l’ampleur des opérations militaires, les forces navales de 19 Etats de l’OTAN et partenaires de l’Alliance poursuivent ces jours-ci les entrainements dans la région de la Mer Baltique. Ces manouvres qui impliquent quelque trois mille participants des pays baltes, scandinaves, les nations méditerranéennes, Le Canada, le Royaume Uni et les Pays-Bas, offrent à l’OTAN et à ses partenaires l’occasion d’opérer ensemble démontrant l’engagement permanent des Etats-Unis pour la sécurité régionale, explique Defense News.

    Météo – Températures à la hausse mais une météo toujours instable en Roumanie, notamment sur le nord et l’ouest, ainsi qu’en montagne, où des pluies à verse et des orages sont attendus. Les températures vont de 22 à 32 degrés. 28 degrés avec un ciel tantôt couvert, tantôt bleu à Bucarest.

  • 29.05.2020

    29.05.2020

    Coronavirus en Roumanie – En
    Roumanie, le bilan des contaminations au nouveau coronavirus approche les 19.000
    personnes, dont quelque 12.800 ont guéri. Quelque 180 patients sont toujours en soins intensifs et 1.240 personnes sont décédées des suites de la Covid-19. La plupart des cas sont rapportés au département de Suceava (nord-est). Pour sa part, le président Klaus Iohannis a fait savoir qu’à partir du 1er juin de nouvelles mesures d’allègement des restrictions entreraient en vigueur. On envisage entre autres de rouvrir les terrasses et les plages, tout en respectant les règles de distanciation sociale, de reprendre les spectacles en plein air avec 500 spectateurs tout au plus ainsi que les compétitions sportives. Le transport international des passagers reprendra et pour le déplacement en dehors des localités il ne faudra plus se munir d’une déclaration sur l’honneur.

    Motions de censure – La ministre roumaine du Travail, Violeta Alexandru, et le ministre du Développement régional, Ion Stefan, feront l’objet, la semaine prochaine, de deux motions de censure simples, a fait savoir le Parti Social Démocrate (PSD), le principal parti de l’opposition parlementaire de Bucarest. Cette démarche rejoint de la série de 4 motions initiées par les sociaux-démocrates et adoptées par le Parlement ces dernières semaines, contre plusieurs ministres du cabinet libéral à la gouvernance, à savoir contre les ministres des Finances, de l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’Education. Tous sont critiqués principalement pour la manière dont ils ont géré leur domaine pendant cette période de crise engendrée par la pandémie de coronavirus. Le PSD menace même par une motion de censure contre l’ensemble du gouvernement libéral, si celui-ci décide de modifier par décret d’urgence la Loi des pensions de retraite, qui prévoit une croissance de 40% du point de retraite à partir de cet automne.

    Emplois – Le gouvernement de Bucarest a pris plusieurs mesures censées soutenir les salariés qui reprennent le travail à compter du 1er juin, tout comme les employeurs. Ainsi, les dépenses salariales seront-elles couvertes par l’Etat 3 mois durant, l’employeur étant en revanche obligé de maintenir le poste en question pendant au moins 6 mois. De même, le gouvernement identifiera les domaines dont l’activité reste affectée par la pandémie et où le chômage technique continuera d’être couvert par l’Etat. A noter qu’à cause de la crise engendrée par la pandémie, près de 430.000 contrats de travail ont été résiliés en Roumanie et près de 600.000 autres ont été suspendus.

    Enseignement – En Roumanie les élèves en année terminale de collège et de lycée rentreront en classe le 2 juin pour préparer leurs examens jusqu’au 12 juin, lorsque l’année scolaire en cours sera terminée en Roumanie. Pourtant la présence en classe sera optionnelle, a précisé la ministre de l’Education, Monica Anisie. Les autorités de Bucarest ont également décidé de respecter la programmation habituelle des examens. Par conséquent, l’évaluation nationale des élèves en dernière année de collège démarrera le 15 juin, alors que la première épreuve du BAC aura lieu une semaine plus tard, le 22 juin. Pour rappel, en Roumanie, tous les établissements scolaires publics et privés ont été fermés le 11 mars en raison de la pandémie de coronavirus. Dans une bonne partie des cas, les cours se sont poursuivis en ligne. Les élèves roumains devraient rentrer en classe, en septembre.

    Diplomatie – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, participe aujourd’hui en visioconférence à la réunion des chefs des diplomaties de l’UE. Les discussions porteront sur les préparatifs en vue du Sommet UE-Chine, prévu à Leipzig en septembre prochain, durant le mandat de l’Allemagne à la tête du Conseil de l’UE. Pour ce qui est de l’impact de la pandémie de coronavirus sur la région Asie-Pacifique, le haut représentant de l’UE aux AE et à la Politique de Sécurité, Josep Borrel, invitera les ministres européens à réfléchir sur les instruments par lesquels on peut promouvoir l’agenda et les intérêts de l’Union dans cette région.

    Renault – Le constructeur automobile français Renault, confronté à de graves problèmes financiers, a annoncé aujourd’hui un vaste plan d’économies qui prévoit entre autres la suppression d’environ 15.000 emplois partout dans le monde, dont quelque 4600 en France. En même temps, ses projets de croissance de la production prévus pour la Roumanie et le Maroc sont suspendus, car faisant partie d’un plan de réduction des coûts au niveau global. De l’avis des spécialistes, bien que le groupe Renault ait connu une baisse de notoriété en Europe, entre 2009 et 2019 il a quand même réussi à majorer ses parts de marché sur le continent, grâce notamment à la marque roumaine Dacia, dont les ventes ont doublé. Rappelons-le, les usines Dacia ont été rachetées en 1999 par Renault et la marque a été relancée en 2004 par la Logan qui est devenu depuis un joueur notable sur le marché automobile européen.

    Météo – La météo est toujours instable ce vendredi en Roumanie. Il pleut par endroits sur la plupart des régions. Les températures maximales de la journée iront de 15 à 23 degrés. 18 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Disputes concernant l’enseignement roumain

    Disputes concernant l’enseignement roumain

    Depuis le 11 mars dernier, en Roumanie, tous les cours se déroulent en ligne à cause de l’épidémie de coronavirus. C’est une solution improvisée qui s’avère une variante viable pour les uns et un pari perdu d’avance pour les autres, notamment pour les enfants qui ne disposent pas de tablettes ni de connexion à Internet. Soulignons que certains villages isolés de Roumanie et certaines communautés pauvres ne sont même pas branchés au réseau d’électricité. Confrontées à une situation sans précédent, les autorités de Bucarest ont décidé dans un premier temps de suspendre les cours dans pour une période limitée. Cette mesure a été ensuite prolongée et les cours en ligne, recommandés au début, sont ensuite devenus obligatoires. Enfin, les écoliers et étudiants roumains ne reviendront pas dans leurs salles de classe avant l’automne, ont décidé les autorités de Bucarest. Seule exception notable : les élèves en terminale de collège et de lycée qui commencent la semaine prochaine deux semaines de cours préparatoires pour les examens. Ces cours se dérouleront évidemment dans des conditions spéciales.

    C’est une situation inacceptable, accusent les partis d’opposition tels ProRomânia et PSD qui ont d’ailleurs initié une motion contre la titulaire du portefeuille de l’Education nationale, Monica Anisie. « Les déclarations contradictoires et confuses sur la manière dont les examens d’évaluation nationale, de baccalauréat et de titularisation se dérouleront ont semé la panique parmi les élèves et les enseignants et les décisions concernant l’organisation des cours en ligne donnent la mesure de l’irresponsabilité de la ministre de l’Education nationale », affirment les 93 députés signataires de la motion. Ils demandent la démission de Monica Anisie, qu’ils accusent de manque de vision et de stratégie sur toile de fond de crise sanitaire.

    Le texte de la motion a été lu devant le plénum de la Chambre des Députés par Mihaela Hunca, élue du parti ProRomania : « Qu’allons-nous faire des centaines de milliers d’élèves qui n’ont pas de tablettes, d’ordinateurs, ni d’accès à Internet ? Qu’allons nous faire de ceux qui ne se permettent pas de tels coûts ? Quelle est la stratégie du gouvernement Orban ? C’est à nous de le dire : ignorance totale », a martelé Mihaela Hunca.

    Les décisions ont été adoptées conformément à la situation épidémiologique et en partant des réalités du système d’éducation nationale, qui n’était pas préparé au passage immédiat aux cours en ligne, a répliqué la ministre Monica Anisie. Elle a rejeté toutes les accusations, affirmant que la situation actuelle de l’enseignement roumain est la conséquence des mesures introduites par les gouvernements précédents, ceux du PSD, qu’elle a accusés d’avoir maintenu un sous-financement chronique du système : « Qu’en est-il des projets prévus dès 2011 par la Loi de l’éducation nationale ? Que dois-je comprendre de tout cela ? Que vous m’accusez de ce que votre propre ignorance a produit par le passé ? Bref, les autorités achèteront des dispositifs branchés à Internet pour les quelque 250 mille enfants des milieux défavorisés », a déclaré Monica Anisie.

    Le vote concernant cette troisième motion simple contre un ministre du cabinet Orban doit être exprimé ce mercredi. Hormis les disputes politiques, la direction vers laquelle évoluera le processus d’examen des collégiens et lycéens roumains en année terminale est clair. Le calendrier du baccalauréat a été approuvé et il prévoit entre autres, l’élimination de toutes les épreuves orales. En plus, le calendrier et les règles d’organisation de l’admission aux lycées publics pour l’année 2020- 2021 vient lui aussi d’être annoncé. (trad. Alex Diaconescu)

  • Un accord européen pour gérer la crise actuelle

    Un accord européen pour gérer la crise actuelle

    Les ministres des Finances de la zone euro sont convenus, au bout de discussions marathon, d’un plan de soutien de 500 milliards d’euros à l’intention des pays européens les plus touchés par la pandémie actuelle. Concrètement, la Banque européenne d’investissement (BEI) va accroître de 200 milliards d’euros les prêts aux PMEs, le Mécanisme Européen de Stabilité va mettre à disposition des gouvernements 240 milliards d’euros de crédits à bas coût et 100 milliards d’euros financeraient un programme de subventions afin que les entreprises réduisent les heures de travail mais ne suppriment pas d’emplois.

    Le président de l’Eurogroupe, Mario Centeno, a annoncé que l’accord convenu « comporte des propositions courageuses et ambitieuses, inconcevables il y a quelques semaines. On se souvient tous de la réponse à la crise financière de cette dernière décennie quand l’Europe a fait peu et trop tard. Cette fois-ci, la situation est différente » a précisé Centeno. Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a apprécié l’accord comme étant « le plus important projet économique de l’histoire de l’UE ».

    A l’issue de « longues, longues discussions », les 27 sont parvenus « à trouver un consensus prévoyant une réponse forte » à cette crise sans précédent « qui paralyse le continent et met à genoux de nombreuses économies », a déclaré à son tour le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz. Il a passé en revue les principales mesures à adopter, à savoir « un fort appui accordé aux entreprises », « un soutien clair à l’intention des salariés » censé permettre le financement des mesures de chômage partiel et un coup de main « aux pays qui en ont besoin » à travers le Mécanisme Européen de Stabilité. L’accord de Bruxelles se veut « un excellent message adressé aux citoyens européens pour leur dire que les Etats agissent ensemble et que l’UE fonctionne », a encore précisé le responsable allemand.

    Menées en ligne, les discussions ont opposé le Nord au Sud, plus fragilisé économiquement parlant. Sévèrement touchées par la pandémie, l’Italie et l’Espagne ont réclamé avoir accès à des financements qu’elles puissent utiliser selon leur propre volonté, tandis que les Néerlandais insistaient sur des conditions strictes. Finalement, les ministres sont parvenus à un compromis et ont décidé que les prêts soient accordés seulement en rapport avec le coronavirus. Les chefs européens des Finances ont rejeté la demande formulée par la France et l’Italie de mettre ne place un « fonds » de relance qui puisse être financé par de la dette commune, sous la forme d’euro-obligations parfois appelées « coronabonds » ou « eurobonds ».

    Rappelons-le, la première série de négociations des ministres européens des Finances a échoué. Les 27 ne se sont pas mis d’accord sur les conditions de base à remplir par les Etats membres de la zone euro pour accéder à des lignes de crédit du fonds de sauvetage européen. La chancelière allemande, Angela Merkel, et le premier ministre italien, Giuseppe Conte, ont insisté sur l’importance d’une réaction unanime du bloc communautaire.

  • 14.03.2020

    14.03.2020

    Coronavirus – En Roumanie, le nombre de cas confirmés d’infection au virus Covid-19 s’élève à 97, ont fait savoir ce samedi les autorités. Quelque 2.300 personnes sont placées en quarantaine et environ 14.000 sont confinées à domicile. Les supermarchés de Bucarest et de 14 autres villes à travers le pays ont annoncé, à partir du lundi 16 mars jusqu’à la fin du mois, un horaire réduit à 8 heures par jour, afin de prévenir la propagation du virus.


    8 ressortissants roumains vivant en Italie, soit le pays le plus touché en Europe et le deuxième sur le plan international, après la Chine, ont été rapatriés à bord d’un aéronef appartenant aux Forces aériennes roumaines et ont été placé en quarantaine.


    Toujours samedi le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a fait savoir que de plus en plus d’Etats européens ont adopté des mesures exceptionnelles afin d’endiguer la propagation du coronavirus. Parmi elles, la réintroduction des contrôles aux frontières, la suspension du transit ou son conditionnement, la fermeture de certains points de passage frontaliers. Selon la diplomatie de Bucarest, ces mesures ont été prises par les pays voisins de la Roumanie et de l’Italie.


    Le chef de l‘Etat roumain, Klaus Iohannis, a promulgué samedi la loi portant octroi de jours de libre aux parents, étant donné la fermeture temporaire des établissements scolaires. Cela se fait sur demande de l’un des parents d’enfants de mois de 12 ans, respectivement de moins de 18 ans pour les mineurs en situation de handicap, en cas de fermeture des écoles, de météo défavorable ou d’autres situations extrêmes décidées par les autorités compétentes.



    Gouvernement — Les parlementaires roumains votent, ce samedi, l’investiture du gouvernement dirigé par le libéral Ludovic Orban. La procédure est exceptionnelle, vu les mesures de protection contre l’infection au coronavirus. Pour être investi, le cabinet Orban doit recueillir 233 voix favorables. Les 16 ministres proposés pour le gouvernement Orban 3 ont été auditionnés aujourd’hui par vidéoconférence, au sein des commissions parlementaires spécialisées. 7 d’entre eux ont reçu un avis négatif. Il s’agit des personnes proposées à la tête des ministères de l’Emploi, de l‘Education, de la Santé, de la Justice, des Finances, de l’Environnement et du Développement.


    Dans son discours adressé aujourd’hui devant le Parlement de Roumanie, pour le vote d’investiture du nouveau gouvernement, le premier ministre désigné, Ludovic Orban, a affirmé que la Roumanie traverse une période difficile, de défis économiques et sociaux, qui exigent l’investiture urgente d’un Exécutif disposant de pleins pouvoirs afin d’aider le pays à dépasser ce moment, à savoir la crise internationale sévère générée par la pandémie. Le gouvernement utilisera toutes les ressources disponibles provenant de fonds publics et européens, remboursables ou non remboursables, afin de soutenir le milieu économique affecté par la crise globale du coronavirus, a déclaré Ludovic Orban. Il a également assuré que pas un citoyen roumain, pas une entreprise de Roumanie, pas un employé ne sera abandonné face aux risques économiques globaux causés par le COVID-19.


    Le président roumain, Klaus Iohannis a désigné vendredi à nouveau le leader du Parti national libéral, Ludovic Orban, au fauteuil de premier ministre, à l’issue des consultations, par téléconférence, avec les partis et les formations politiques parlementaires. La décision d’organiser des consultations a été prise après que jeudi le libéral Florin Cîţu, ministre des finances en exercice, eut déposé son mandat de premier désigné, peu avant le vote d’investiture du cabinet au Parlement.


    Rappelons que le cabinet libéral dirigé par le président du PNL, Ludovic Orban, a été destitué le mois dernier par motion de censure. Le président du pays avait désigné le même Orban à former un nouvel Exécutif, mais celui-ci avait déposé son mandat suite à une décision de la Cour Constitutionnelle.



    Météo — Baisse accentuée des températures et temps instable à partir de samedi soir. Selon les météorologues, jusqu’à lundi matin, les températures se situeront en dessous des normales saisonnières dans l’est, le sud et le sud-ouest du pays. Des précipitations sont à attendre, d’abord des pluies, ensuite des giboulées et des chutes de neige. Le vent s’intensifiera dans ces régions et en haute montagne, les rafales pouvant atteindre les 55 à 70km/heure. Dans la journée, les maxima de l’air s’étaleront entre 10° et 17°. Il faisait 11° à midi dans la capitale, Bucarest.