Tag: minorités

  • Autonomie, régionalisation, décentralisation

    Autonomie, régionalisation, décentralisation

    Autonomie, oui! Régionalisation, oui! Décentralisation, oui! Mais jamais sur des critères ethniques! C’est le message du président Klaus Iohannis pour les pouvoirs locaux de l’ainsi nommé Pays sicule, territoire se trouvant au centre de la Roumanie, qui inclut les départements de Covasna et de Harghita ainsi qu’une partie du département de Mureş.

    Dans les Covasna et Harghita, où les ethniques hongrois sont largement supérieurs en nombre aux roumains, la majorité des communes sont gérées par des élus de l’Union démocrate des Magyars, constamment représentée au Parlement et, des fois, membre de différentes coalitions au pouvoir, tout au long de ces presque 30 ans post-communistes. Après la chute du communisme, la Roumanie a toujours été appréciée pour ses efforts de protéger toutes ses minorités ethniques, qui rassemblent 11% d’une population de près de 20 millions d’habitants. Les magyars, qui en sont les plus nombreux, se déclarent souvent tellement mécontents de leurs droits, également nombreux, qu’ils souhaiteraient accéder à une autonomie sur des critères ethniques, encouragée aussi par Budapest.

    Pour eux, le Pays sicule devrait être une région avec ses propres armoiries, président, gouvernement et parlement régionaux. En visite, mardi, aux départements de Covasna et de Harghita, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que, trop souvent, les réalités des deux départements étaient interprétées d’une manière qui semait la discorde, accentuant les différences et promouvant l’hostilité, l’intolérance et le rejet de l’autre ethnie, majoritaire ou minoritaire.

    C’est l’approche la plus sure pour bloquer l’évolution des communautés et du pays dans son ensemble, a souligné le président Klaus Iohannis: «Je crois que la décentralisation est obligatoire, car ce sont les élus locaux qui connaissent le mieux les besoins de la collectivité ; c’est pour cela qu’ils doivent avoir les moyens nécessaires pour agir dans l’intérêt local. La régionalisation est à souhaiter, mais seulement si elle s’accompagne de la modernisation de l’administration, dans l’intérêt des citoyens, et si elle entraîne la création d’emplois à travers la croissance économique. L’autonomie locale et régionale est une aide, mais l’autonomie sur des critères ethniques n’est pas souhaitable, car elle bloquerait le développement. »

    De l’avis du chef de l’Etat, les départements de Covasna et de Harghita ont, par exemple, un bon potentiel touristique, et les pouvoirs locaux devraient se mobiliser pour le mettre en avant. Klaus Iohannis: «Il y a des monuments historiques qui donnent une couleur bien spéciale à cette région, il y a des stations balnéaires d’importance nationale, il y a des sources d’eaux minérales qui méritent d’être exploitées. Il y a des zones ethnographiques et de folklore qu’il faut conserver, puisqu’elles ont une capacité extraordinaire à attirer les touristes roumains et étrangers. Voilà pourquoi les représentants des pouvoirs publics locaux doivent s’impliquer davantage dans la mise en valeur de ce « secteur. »

    Lors d’une rencontre avec environ 300 représentants locaux de Covasna et de Harghita, le président Klaus Iohannis s’est vu offrir le drapeau du Pays sicule. Sa réponse a été sur mesure : le président leur a offert comme cadeau le drapeau tricolore de la Roumanie.

  • A la Une de la presse roumaine – 19.07.2017

    A la Une de la presse roumaine – 19.07.2017

    La presse se penche notamment sur les détails et les coulisses de la visite officielle du président roumain Klaus Iohannis dans les départements de Harghita et de Covasna, à majorité magyare. Egalement à la une, même si les programmes de dotation de l’armée prennent des retards, les soldats roumains font preuve de leurs compétences dans le cadre des exercices multinationaux.



  • A la Une de la presse roumaine 29.05.2017

    A la Une de la presse roumaine 29.05.2017

    Des aides sociales, d’accord, mais sous certaines conditions. Un député libéral de Bucarest souhaite limiter les aides sociales pour les Roumains en état de travailler qui refusent les offres d’emploi, explique la presse roumaine. L’argent, sous forme de salaires et notamment pour les fonctionnaires, est également une des pommes de discorde au sein du principal parti au pouvoir, le PSD et les journalistes bucarestois analysent les ressorts de ce qui pourrait être le prochain remaniement gouvernemental. Un geste qui pourrait porter au gouvernement le parti de la minorité hongroise, mais ce dernier entend négocier durement son aide…






  • 04.05.2017 (mise à jour)

    04.05.2017 (mise à jour)

    Visite – Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, qui fait une visite officielle en Israël, a affirmé, jeudi, à Jérusalem, que la Roumanie reste ferme dans son soutien à la lutte contre le terrorisme. Lors de la conférence de presse commune avec son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, M Grindeanu a déclaré que les attaques terroristes d’Europe sont alarmantes et a rappelé que des citoyens roumains ont compté parmi les victimes. D’autre part, alors que les deux Etats ont des relations diplomatiques depuis près de 70 ans, le premier ministre Grindeanu a affirmé qu’Israël est le plus proche allié et partenaire de la Roumanie dans cette région. Le chef du cabinet de Bucarest a réitéré l’engagement du gouvernement roumain pour la création du Musée de l’histoire des Juifs et de l’Holocauste. Deux documents bilatéraux ont été signés à l’occasion de cette visite : une déclaration d’intention sur la réduction des tarifs internationaux d’itinérance et d’une déclaration commune portant sur la coopération dans des domaines tels le transport de l’électricité et du gaz, la recherche, le développement, les technologies de pointe et les investissements. L’agenda de l’officiel roumain a également comporté une discussion avec le président Reuven Rivlin et une visite à l’Institut commémoratif des Martyrs et des Héros de la Shoah, Yad Vashem, de Jérusalem.



    Minorités — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a déclaré jeudi à Bucarest que garantir les droits des minorités nationales est nécessaire pour assurer la stabilité, la sécurité et les relations de bon voisinage dans la région. Présent à une conférence dont le principal sujet a été la gouvernance responsable, il a estimé que la Roumanie est probablement un des pays européens où les normes assurant la protection des minorités nationales sont le plus développées. Respecter les droits des minorités est signe de maturité en Europe, où l’esprit d’intolérance est dominant. C’est pourquoi plusieurs conflits de nature ethnique ou entre une majorité et une minorité de religions différentes se sont fait jour, a ajouté le chef de la diplomatie roumaine.



    Décision — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a rejeté, jeudi, comme irrecevable, la saisine de l’Avocat du peuple (équivalent du Défenseur des droits) portant article qui interdit aux personnes condamnées d’être membres du gouvernement. La Cour a constaté notamment que les motifs invoqués dans la saisine déposée par l’Avocat du peuple, Victor Ciorbea, au début de l’année, constituaient tant des problèmes d’application et d’interprétation de la loi par les autorités publiques compétentes que des aspects de légifération qui sont de la compétence du Parlement. La loi 90 de 2001, portant organisation et fonctionnement du gouvernement et des ministères, dispose que seules les personnes qui n’ont pas été condamnées au pénal et qui ne se trouvent pas dans un des cas d’incompatibilité peuvent faire partie du gouvernement. La Cour a été saisie après qu’en vertu de cette loi, le président de la Chambre des députés et leader du PSD, Liviu Dragnea, n’a pas pu être désigné premier ministre, même si la formation politique qu’il dirige a remporté haut la main les élections de décembre 2016. M Dragnea a été condamné à deux années de prison avec sursis dans l’affaire de la fraude au vote lors du référendum de 2012 de destitution du président de l’époque, Traian Basescu.



    Loi — La Commission juridique du Sénat roumain est revenue, jeudi, sur son vote de mercredi et elle a rejeté tous les amendements au projet de loi gouvernemental portant grâce collective, aux termes duquel certains faits de corruption auraient été dépénalisés. Parmi eux figuraient la corruption active et passive et le trafic d’influence, mais à condition de récupérer le préjudice. Plusieurs centaines de personnes ont protesté à Bucarest devant le siège du gouvernement, mais aussi dans d’autres grandes villes à travers le pays, contre ces amendements. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la classe politique, qu’ils accusent de corruption. Le gouvernement, qui a initié ce projet législatif, et Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et chef de file des sociaux-démocrates, se sont déclarés contre la dépénalisation des faits de corruption. Liviu Dragnea a annoncé que le projet de loi portant grâce, qui ne comprendra pas dans sa forme finale la grâce pour des faits de corruption, sera tranché dans un Comité exécutif national du PSD. La loi de la grâce collective est perçue par ses initiateurs comme une éventuelle solution pour désengorger les milieux carcéraux. La Cour européenne des droits de l’homme a demandé aux autorisés de Bucarest de mettre au point un plan de mesures visant à améliorer les conditions de détention.



    CFR — Les policiers et les procureurs de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme ont interpellé 21 personnes soupçonnées d’avoir vendu, contre un prix sous-évalué, des wagons appartenant à la Société nationale de fret ferroviaire CFR Marfa, qui devaient être envoyés à la casse. Une quarantaine de personnes, parmi lesquelles l’ancien directeur de la compagnie, Mihut Craciun, auraient constitué un groupe criminel organisé et commis des faits tels dilapidation aux conséquences particulièrement graves, faux intellectuel et usage de faux. Selon les procureurs anticorruption, les membres de ce groupe auraient initié, en 2016, la vente en Bourse de près de 2500 wagons à des prix sous-évalués. Le manque à gagner produit à la société CFR Marfa s’élève à plus de 6,3 millions d’euros. an de mesures visant à améliorer les conditions de détention.



    Prix — L’acteur français Alain Delon se verra conférer le prix de l’ensemble de sa carrière au Festival International de Film Transilvania, qui aura lieu à Cluj-Napoca (centre-ouest) du 2 au 11 juin. Selon les organisateurs, le prix lui sera décerné le 10 juin, au cours d’une cérémonie qui sera accueillie par le Théâtre national de Cluj-Napoca. La veille, une projection spéciale du film « Pour la peau d’un flic », réalisé par Alain Delon en 1981, et dans lequel il joue aussi le rôle principal, sera organisée en l’honneur de l’acteur français.

  • 04.05.2017 (mise à jour)

    04.05.2017 (mise à jour)

    Visite – Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, qui fait une visite officielle en Israël, a affirmé, jeudi, à Jérusalem, que la Roumanie reste ferme dans son soutien à la lutte contre le terrorisme. Lors de la conférence de presse commune avec son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, M Grindeanu a déclaré que les attaques terroristes d’Europe sont alarmantes et a rappelé que des citoyens roumains ont compté parmi les victimes. D’autre part, alors que les deux Etats ont des relations diplomatiques depuis près de 70 ans, le premier ministre Grindeanu a affirmé qu’Israël est le plus proche allié et partenaire de la Roumanie dans cette région. Le chef du cabinet de Bucarest a réitéré l’engagement du gouvernement roumain pour la création du Musée de l’histoire des Juifs et de l’Holocauste. Deux documents bilatéraux ont été signés à l’occasion de cette visite : une déclaration d’intention sur la réduction des tarifs internationaux d’itinérance et d’une déclaration commune portant sur la coopération dans des domaines tels le transport de l’électricité et du gaz, la recherche, le développement, les technologies de pointe et les investissements. L’agenda de l’officiel roumain a également comporté une discussion avec le président Reuven Rivlin et une visite à l’Institut commémoratif des Martyrs et des Héros de la Shoah, Yad Vashem, de Jérusalem.



    Minorités — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a déclaré jeudi à Bucarest que garantir les droits des minorités nationales est nécessaire pour assurer la stabilité, la sécurité et les relations de bon voisinage dans la région. Présent à une conférence dont le principal sujet a été la gouvernance responsable, il a estimé que la Roumanie est probablement un des pays européens où les normes assurant la protection des minorités nationales sont le plus développées. Respecter les droits des minorités est signe de maturité en Europe, où l’esprit d’intolérance est dominant. C’est pourquoi plusieurs conflits de nature ethnique ou entre une majorité et une minorité de religions différentes se sont fait jour, a ajouté le chef de la diplomatie roumaine.



    Décision — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a rejeté, jeudi, comme irrecevable, la saisine de l’Avocat du peuple (équivalent du Défenseur des droits) portant article qui interdit aux personnes condamnées d’être membres du gouvernement. La Cour a constaté notamment que les motifs invoqués dans la saisine déposée par l’Avocat du peuple, Victor Ciorbea, au début de l’année, constituaient tant des problèmes d’application et d’interprétation de la loi par les autorités publiques compétentes que des aspects de légifération qui sont de la compétence du Parlement. La loi 90 de 2001, portant organisation et fonctionnement du gouvernement et des ministères, dispose que seules les personnes qui n’ont pas été condamnées au pénal et qui ne se trouvent pas dans un des cas d’incompatibilité peuvent faire partie du gouvernement. La Cour a été saisie après qu’en vertu de cette loi, le président de la Chambre des députés et leader du PSD, Liviu Dragnea, n’a pas pu être désigné premier ministre, même si la formation politique qu’il dirige a remporté haut la main les élections de décembre 2016. M Dragnea a été condamné à deux années de prison avec sursis dans l’affaire de la fraude au vote lors du référendum de 2012 de destitution du président de l’époque, Traian Basescu.



    Loi — La Commission juridique du Sénat roumain est revenue, jeudi, sur son vote de mercredi et elle a rejeté tous les amendements au projet de loi gouvernemental portant grâce collective, aux termes duquel certains faits de corruption auraient été dépénalisés. Parmi eux figuraient la corruption active et passive et le trafic d’influence, mais à condition de récupérer le préjudice. Plusieurs centaines de personnes ont protesté à Bucarest devant le siège du gouvernement, mais aussi dans d’autres grandes villes à travers le pays, contre ces amendements. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la classe politique, qu’ils accusent de corruption. Le gouvernement, qui a initié ce projet législatif, et Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et chef de file des sociaux-démocrates, se sont déclarés contre la dépénalisation des faits de corruption. Liviu Dragnea a annoncé que le projet de loi portant grâce, qui ne comprendra pas dans sa forme finale la grâce pour des faits de corruption, sera tranché dans un Comité exécutif national du PSD. La loi de la grâce collective est perçue par ses initiateurs comme une éventuelle solution pour désengorger les milieux carcéraux. La Cour européenne des droits de l’homme a demandé aux autorisés de Bucarest de mettre au point un plan de mesures visant à améliorer les conditions de détention.



    CFR — Les policiers et les procureurs de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme ont interpellé 21 personnes soupçonnées d’avoir vendu, contre un prix sous-évalué, des wagons appartenant à la Société nationale de fret ferroviaire CFR Marfa, qui devaient être envoyés à la casse. Une quarantaine de personnes, parmi lesquelles l’ancien directeur de la compagnie, Mihut Craciun, auraient constitué un groupe criminel organisé et commis des faits tels dilapidation aux conséquences particulièrement graves, faux intellectuel et usage de faux. Selon les procureurs anticorruption, les membres de ce groupe auraient initié, en 2016, la vente en Bourse de près de 2500 wagons à des prix sous-évalués. Le manque à gagner produit à la société CFR Marfa s’élève à plus de 6,3 millions d’euros. an de mesures visant à améliorer les conditions de détention.



    Prix — L’acteur français Alain Delon se verra conférer le prix de l’ensemble de sa carrière au Festival International de Film Transilvania, qui aura lieu à Cluj-Napoca (centre-ouest) du 2 au 11 juin. Selon les organisateurs, le prix lui sera décerné le 10 juin, au cours d’une cérémonie qui sera accueillie par le Théâtre national de Cluj-Napoca. La veille, une projection spéciale du film « Pour la peau d’un flic », réalisé par Alain Delon en 1981, et dans lequel il joue aussi le rôle principal, sera organisée en l’honneur de l’acteur français.

  • Les Minorités ethniques dans la culture visuelle – un regard tourné vers la Roumanie

    Les Minorités ethniques dans la culture visuelle – un regard tourné vers la Roumanie

    Exposé du 20 août au 4 octobre, à Bruxelles, le projet «Les Minorités ethniques dans la culture visuelle – un regard tourné vers la Roumanie», de l’Association PostModernism Museum, s’est donné pour but de marquer les cent ans écoulés depuis la formation de la grande Roumanie et qui seront célébrés le 1 décembre 2018. Un accent particulier a été mis sur les concepts d’identité ethnique, diversité culturelle et nationalité, dans le contexte des actuels débats européens liés à l’intégration des migrants et du fait que la Roumanie recense 18 minorités représentées au Parlement.

    Cosmin Nasui, commissaire de l’exposition: «En tant que chercheurs, on ne s’est pas proposé de coller de nouvelles étiquettes aux minorités, mais plutôt de dénicher le facteur multiculturel et sa contribution à la formation de notre jeune nation. Il est important de voir dans quelle mesure cette contribution s’est avérée décisive dans les grands moments de la création de l’identité roumaine. Un deuxième facteur d’intérêt a été celui de connaître les minorités ayant traversé la terre roumaine ces cent dernières années et surtout de voir combien d’entre elles ont eu un caractère européen. Et je pense, par exemple, aux Juifs et aux Tziganes. Au pôle opposé, on trouve les minorités dites de proximité, dont l’existence découle des contractions ou des dilatations du territoire roumain. Je pense à ces moments historiques où la Roumanie a englobé différentes populations voisines ou quand des populations voisines ont fini par vivre aux côtés d’importantes communautés roumaines. Ce fut le cas des Magyars, des Allemands de la Dobroudja, des Saxons du Banat- autant de communautés intéressantes, dont la contribution à la culture visuelle a été des plus importantes.»

    Fruit d’un long travail de recherche, l’exposition de Bruxelles a présenté les contributions à la culture visuelle aussi bien des minorités historiques telles les Juifs, les Grecs, les Russes, les Magyars, les Tatares, les Turcs ou encore les Tziganes que des minorités actuelles, d’après 1989, à savoir les Chinois, les Français, les Anglais, les Indiens ou les Libanais.

    Repassons le micro à Cosmin Nasui: «L’exposition présente aussi bien des ouvrages originaux, de peinture, sculpture et photo, que des infographies. Concrètement, on a essayé de mettre ensemble, sous une forme visuelle, tous les éléments de nos recherches, transférés par la suite dans 14 infographies, chacun ayant un thème différent: exotisme, discrimination, autonomie, exile, colonisation. Il s’agit d’images accompagnées de textes et censées faciliter la compréhension d’une situation historique des cent dernières années.»

    Prises souvent pour source d’inspiration par les grands classiques de la peinture roumaine, tels Iosif Iser, Nicolae Tonitza, Octav Băncilă, Nicolae Grigorescu, les minorités historiques apparaissent également sur des cartes postales et des photos d’époque. En revanche, la situation change quand il s’agit des minorités actuelles, d’après 1990.

    Cosmin Năsui: «Ces minorités apparaissent plutôt dans la culture visuelle, notamment dans la cinématographie. Il est très intéressant de suivre la nouvelle vague du cinéma roumain qui reprend différents thèmes inspirés par les minorités ethniques. Pour les Chinois, on a, par exemple, le film «L’année du dragon» des réalisateurs Adina Popescu et Iulian Manuel Ghervas, pour les Saxons je pense notamment aux productions de Radu Gabrea – «Gants rouges» et «Le coq décapité», et pour les Tziganes, on a le documentaire d’Alexander Nanau «Toto et ses sœurs» qui traite de la problématique d’une famille tzigane vivant dans la capitale. D’ailleurs, il faudrait mentionner l’organisation à Bucarest d’une série d’expositions consacrées à la discrimination. Et puis, n’oublions pas les monuments érigés à Bucarest et à Cluj, à la mémoire des victimes de l’Holocauste. Je voudrais vous rappeler que les premiers signes visuels censés témoigner de la reconnaissance de l’Holocauste en terre roumaine ont été les petits écriteaux placés dans les gares, d’où sont partis les trains de la mort.»

    Le projet «Les minorités ethniques dans la culture visuelle- un regard tourné vers la Roumanie» a également une composante de recherche permanente. Les commentaires et les témoignages des visiteurs se retrouveront dans le catalogue de l’exposition. Après Bruxelles, l’exposition est arrivée à Bucarest où elle restera en place jusqu’au 3 novembre, à la section « Villa Minovici » du Musée de la capitale roumaine. Ensuite, ce sera le tour des villes de Brasov, Cluj et Craiova d’accueillir l’exposition avant que celle-ci ne s’installe au Benelux, en 2017. (Trad. Ioana Stancescu)

  • La Roumanie, modèle européen en matière de minorités ethniques

    La Roumanie, modèle européen en matière de minorités ethniques

    A l’occasion de l’anniversaire des 20 ans écoulés depuis l’adoption par le Conseil de l’Europe de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales, et sa ratification par Bucarest, la diplomatie roumaine a organisé à Timişoara (ouest) une ample conférence internationale. Les participants, venus de toute l’Europe Centrale et Orientale, se sont penchés notamment sur la problématique des jeunes issus de ces minorités ethniques ainsi que sur les perspectives de développement à long terme de leurs organisations.

    L’essence du multiculturalisme est exprimée par la reconnaissance, la protection et la promotion de la diversité au sein d’une société, en préservant l’identité de chaque groupe minoritaire, a expliqué, à cette occasion, le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu. Il a parlé de l’évolution substantielle des politiques roumaines visant les minorités nationales, durant ces deux dernières décennies – depuis les politiques d’assimilation et d’homogénéisation en vue de la mise en place d’une culture majoritaire, jusqu’aux politiques valorisant le respect et la promotion des identités distinctes. La Roumanie a compris que la diversité culturelle – la multiculturalité et l’interculturalité – représentent des valeurs fondamentales de la démocratie, des sociétés fondées sur le respect et la coexistence pacifique, a précisé Bogdan Aurescu.

    Selon lui, la Roumanie ne fait pas que protéger l’identité des minorités nationales mais implique ces dernières dans la prise de décision visant l’ensemble de la société: La Roumanie a réussi à mettre en place un véritable modèle interculturel, faisant interagir la majorité et la minorité. Il met en exergue la diversité culturelle. Certes il doit encore être amélioré dans sa mise en œuvre ou pour ce qui est du cadre légal. Mais, globalement, il est largement supérieur aux normes européennes en matière de protection des minorités ethniques, a dit le chef de la diplomatie roumaine. Le modèle multiculturel porté par la Roumanie est ciblé sur la préservation et l’affirmation de l’identité ethnique, linguistique, culturelle et religieuse, sur la définition d’un espace culturel intégrateur, tolérant et du dialogue interethnique, de la connaissance et du respect mutuels.

    Pour Bucarest, l’objectif des politiques en matière de minorités est double – la protection des identités spécifiques et la coexistence pacifique et harmonieuse entre majorités et minorités ainsi qu’entre les minorités elles-mêmes. De ce fait, la composante intégration est primordiale pour mettre en place une société tolérante, fondée sur le dialogue interculturel et excluant le conflit. (trad. Andrei Popov)

  • 19.05.2015 (mise à jour)

    19.05.2015 (mise à jour)

    Interpol — La lutte contre le terrorisme international est un défi mondial qui exige un effort concerté de la part de tous les pays, les délits transfrontaliers étant une menace importante pour la sécurité de toute nation, a déclaré mardi le ministre roumain de lIntérieur, Gabriel Oprea. Il sexprimait lors de la 43e édition de la Conférence régionale européenne de l’Interpol, accueillie par Bucarest. Pour sa part, le secrétaire général dInterpol, Jürgen Stock, a précisé que la sécurité internationale se voit confronter, que jamais, à de nombreuses menaces. La migration illégale, la cyber-criminalité ou le flux de combattants étrangers sont des “dangers majeurs” pour la stabilité de lEurope mais pas seulement. Selon les chiffres de lONU, une vingtaine de milliers de combattants étrangers, issus dune centaine de pays et munis de passeports volés, ont transité lEurope vers les zones de conflit du Moyen Orient. A la réunion de Bucarest participent des délégués de 50 pays, ainsi que des représentants d’organisations internationales. Trois jours durant, les représentants des polices d’Europe évoqueront non seulement les problèmes actuels auxquels se confronte la société moderne, mais aussi la sécurité cybernétique.



    Défense – Les ministres roumain et moldave de la Défense, Mircea Duşa et respectivement Viorel Cibotaru, se sont rencontrés à Bucarest pour évoquer notamment la dynamisation du dialogue politico-militaire entre la Roumanie et la Moldova ex-soviétique. Mircea Duşa a réaffirmé la disponibilité de Bucarest daccorder de lassistance technique et logistique à la République de Moldova afin que cette dernière renforce sa capacité de défense. Les deux responsables ont par ailleurs parlé des solutions disponibles pour faciliter la participation de la Moldova aux opérations et aux missions déroulées sous légide de lUE.



    MCV – Des experts de la Commission européenne se trouvent à Bucarest pour évaluer les progrès de la Roumanie dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification pour la justice. Mardi, ils se sont entretenu avec les représentants du Conseil supérieur de la magistrature, du ministère de la Justice, du Parquet général et de la Haute Cour de cassation et de justice au sujet de la réforme de la justice roumaine et de la lutte anti-corruption. Par la suite, avec les sénateurs et les députés des Commissions juridiques des deux chambres du Parlement, les experts européens ont évoqué la modification des Codes pénal et de procédure pénale ainsi que la révision de la Constitution.



    Justice – Daniel Horodniceanu est le nouveau procureur en chef de la Direction dinvestigation des délits liés au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), après que le président Klaus Iohannis a avalisé le décret de nomination en ce sens. Daniel Horodniceanu a un mandat de trois ans à ce poste, selon la Présidence de la République. Le procureur a été proposé à ces fonctions, le 9 avril dernier, par le ministre de la Justice, Robert Cazanciuc, en remplacement de lex-procureure en chef, Alina Bica, arrêtée dans une affaire de corruption.



    Minorités – Les minorités ethniques ont toujours représenté un facteur conséquent de stabilité au sein du système politique roumain, tout au long des 25 dernières années, a estimé le président roumain, Klaus Iohannis, lors dune entrevue avec les membres du Groupe des minorités nationales de la Chambre des Députés du Parlement de Bucarest. Ces derniers ont évoqué devant le chef de lEtat le besoin dun projet collectif pour la Roumanie qui soit assumé par lensemble de la société, ainsi que la nécessité de garder les identités ethniques, détudier en langue maternelle et daccorder la citoyenneté roumaine aux personnes ayant étudié jadis en Roumanie. Les élus parlementaires des minorités nationales ont également parlé de la restitution des propriétés des communautés ethniques et religieuses abusivement confisquées par le régime communiste et de la mise en place dun cadre légal efficace pour la protection des monuments historiques.



    Bookfest – Le 10e Salon international du livre Bookfest ouvre ses portes mercredi, à Bucarest. Cinq jours durant, quelque 200 maisons dédition proposeront au public plus dun million de titres, dont quatre mille inédits. 300 événements sont également prévus jusquà la fin de cette semaine, dont des lancements de livres, des débats, des projections cinématographiques et ainsi de suite. Linvitée dhonneur de cette édition est la République Tchèque.



    Tennis – Le joueur de tennis roumain, Marius Copil (207 WTA) sest entré mardi au deuxième tour des qualifications pour le tableau principal du Tournoi de Roland Garros. Il a eu raison, en trois sets, du Portugais Pedro Sousa (838e mondial). Dans la compétition féminine, la Roumanie sera représentée par plusieurs joueuses, dont Simona Halep (numéro 3 mondiale), celle qui avait disputé la finale de Roland Garros avec la Russe Maria Sharapova, devant laquelle elle sétait dailleurs inclinée.



    Météo – Temps beau et plutôt chaud en Roumanie, avec un ciel couvert seulement sur louest et le nord-ouest du pays, ou quelques orages devraient faire leur apparition. En montagne, on attend également jusquà une quinzaine de litres deau par mètre carré ainsi que de la grêle. Les maximales de lair devraient sencadrer entre 24 et 32 degrés.

  • 04.09.2014 (mise à jour)

    04.09.2014 (mise à jour)

    Sommet — Le sommet de lOTAN de Newport est lun des plus importants dans lhistoire de lAlliance”, a déclaré jeudi le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, dans son discours d’ouverture de la réunion. Il a précisé que les décisions à prendre viseront le maintien de la sécurité des Etats membres et du lien étroit entre l’Europe et l’Amérique du nord, ainsi que la stabilité dans les zones dangereuses. L’agenda du sommet, qui s’achèvera vendredi, est dominé par la crise ukrainienne. En marge de la réunion de Newport, le président ukrainien, Petro Poroşenko s’est entretenu avec les leaders occidentaux auxquels il a fait savoir quun plan prévoyant un cessez-le-feu dans lest séparatiste de lUkraine devrait être signé vendredi à Minsk, au Bélarus. La Roumanie est représentée au sommet de l’OTAN par une délégation ayant à sa tête le chef de l’Etat, Traian Băsescu. A Bucarest, le Conseil Suprême de Défense du Pays a approuvé mercredi la présence sur le territoire roumain d’avions de combat des pays membres de lOTAN, dans le contexte où le sommet va entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui a débuté jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y est représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré conjointement avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest a donné son feu vert, jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que chaque partie doit notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat. Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain a avalisé le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y a des problèmes similaires, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction dune usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Auditions — Le futur président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a poursuivi, jeudi à Bruxelles, l’audition des candidats au poste de commissaire européen. La députée européenne roumaine Corina Creţu (parti social-démocrate) figure parmi les candidats. Selon la porte-parole de la Commission européenne, par la nomination de Corina Creţu, vice-présidente du Parlement européen, le nombre des femmes au sein de la future Commission est porté à 9, sur un total de 28, soit le chiffre minimal établi par le Parlement européen pour que la nouvelle équipe de Juncker puisse obtenir le vote du Législatif communautaire. Les différents portefeuilles seront attribués après l’audition de tous les candidats.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens ont repris jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.




  • 04.09.2014

    04.09.2014

    Sommet – Le sommet de lOTAN souvre jeudi à Newport (Royaume-Uni) avec la crise ukrainienne comme dominante. La Roumanie y est représentée par le chef de lEtat, Traian Băsescu, et les ministres de la Défense, Mircea Duşa, et des Affaires étrangères, Titus Corlăţean. Mercredi, à Bucarest, le Conseil suprême de défense de la Roumanie avait avalisé le stationnement sur le territoire roumain davions de combat des pays membres de lOTAN, alors que le sommet du Pays de Galles doit entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Lors de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui commence jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y sera représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré en coopération avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe aussi à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest doit donner son feu vert, ce jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que les deux parties doivent notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat.


    Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain doit avaliser le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y avait des problèmes similaires dans ce pays, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction une usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens reprennent jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien, ont déclaré mercredi des responsables américains. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.

  • Mesures prises par le nouveau gouvernement roumain

    Le programme du nouvel exécutif de Bucarest, avec lequel le premier ministre Victor Ponta se présentera cette semaine devant les sénateurs et députés, est ciblé sur l’idée de simplifier la fiscalité et d’accroître la compétitivité fiscale du milieu des affaires. A cette fin, le retour à un taux de TVA de 19% est prévu, de 24% tel qu’il est depuis l’été 2010, et cela se fera au fur et à mesure que le cadre fiscal-budgétaire le permettra. Le premier ministre fait état aussi de la possibilité d’élargir la réduction de la TVA à 9% dans le cas de plusieurs catégories de produits alimentaires de base.



    De l’avis du premier ministre, les producteurs internes seraient ainsi stimulés, et l’évasion fiscale dans la zone des denrées alimentaires — réduite. Des modifications d’impôts sont également prévues. Pour le moment, le seuil de 16% est maintenu, mais, dans le courant du mandat, l’impôt progressif de 8 et 12% sera introduit, respectivement celui de 16% sera maintenu, et des grilles de revenus seront fixées. L’harmonisation sur la moyenne européenne des redevances encaissées par l’Etat suite à la cession des actifs de l’Etat ou l’exemption d’impôt sur le profit réinvesti dans des machines et équipements technologiques se retrouvent également dans le nouveau programme. Il en va de même pour la réduction de 5% des contributions payées par les employeurs — toujours si la situation financière le permet. A cela s’ajoute la simplification du cadre législatif, mais aussi celui de taxes, ce qui comprend la réduction des dépenses bureaucratiques et de la fiscalité, par la suppression de certains tarifs, avis et autorisations.



    Une nouvelle disposition porte sur l’introduction de la procédure de chômage partiel censée permettre de cumuler, pour une période limitée, des revenus obtenus suite à un emploi à temps partiel avec une partie des indemnités de chômage. L’introduction du système facultatif de retraites occupationnelles du 4e pilier, reposant sur la contribution de l’assuré et de l’employeur, figure elle aussi dans le programme du gouvernement.



    Au chapitre minorités, les nouvelles dispositions portent sur la diffusion de programmes en langue maternelle à la radio et à la télévision pour toutes les minorités nationales, et notamment pour la minorité magyare, dont les représentants ont été cooptés au gouvernement. Cela fera que les besoins culturels et de communication en langue maternelle au niveau national soient satisfaits. A cet effet, les émissions des studios publics de radio et de télévision seront élargies et financées à partir du budget de l’Etat, de manière à ce qu’elles couvrent toute l’étendue de la journée…(trad. : Ligia Mihaiescu)

  • 24.02.2014 (mise à jour)

    24.02.2014 (mise à jour)

    Ukraine – A Budapest, les chefs des diplomaties des pays de Visegrad (République Tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie) ont plaidé en faveur dune aide financière à lUkraine. Selon lAFP, les quatre pays de lUE, dont trois partagent une frontière avec lUkraine, sont “fortement attachés au maintien de la souveraineté, de lindépendance, de lunité et de lintégrité territoriale” du pays. Rejoints par leurs homologues roumain, bulgare et grec, les ministres des Affaires étrangères du groupe de Visegrad ont également demandé à Kiev de respecter les droits des minorités nationales. Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a dailleurs affirmé suivre de près les décisions des nouvelles autorités ukrainiennes après labrogation par le législatif ukrainien de la loi visant les langues des minorités nationales. Celle-ci permettait leur utilisation dans un cadre officiel dans les régions où ces minorités comptent pour au moins 10% de la population locale. Cétait le cas, par exemple, des communautés roumaines de Cernăuţi et Transcarpatia, qui comptent environ un demi-million de personnes. LUkraine doit garder le même niveau de protection des droits des minorités nationales, afin de poursuivre son parcours européen, avait auparavant estimé le ministère roumain des Affaires étrangères, dans un communiqué publié lundi.


    Le chef du Cabinet de Bucarest, Victor Ponta, a lui aussi souhaité que cette loi soit remplacée au plus vite par des normes puisées dans la législation européenne. Le respect des droits de la minorité roumaine est important pour les autorités de Bucarest, a encore répété le Premier ministre roumain.


    A son tour, le ministre chargé de la relation avec les Roumains du monde, Cristian David, a affirmé que la décision du parlement de Kiev d’abroger la loi sur les langues régionales transgresse d’une manière flagrante les droits de la communauté roumaine d’Ukraine.



    Coopération – En visite officielle à Vienne, le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, a mis en exergue les relations excellentes entre la Roumanie et lAutriche, et ce à tous les niveaux – politique, économique et culturel. Il a également remarqué la présence importante des investissements autrichiens en Roumanie de même que leur impact positif sur le marché de lemploi local et léconomie roumaine en général. Crin Antonescu sest entretenu avec les présidents des deux chambres du législatif autrichien, Michael Lampel et Barbara Prammer.



    Abandon – En mars prochain, la Roumanie accueillera une conférence européenne consacrée à labandon scolaire, a annoncé lundi à Bruxelles le ministre roumain de lEducation, Remus Pricopie. Lévénement figure également à lagenda de la présidence grecque de lUE et il devrait réunir aussi des participants issus de pays extra-communautaires, à savoir des Balkans, de lAfrique du Nord ou de lEurope de lEst (République de Moldova, Ukraine).



    Elections – Les élections européennes se dérouleront le 25 mai, en Roumanie, apprend-on dun arrêté gouvernemental, publié lundi dans le Journal officiel. La Roumanie doit envoyer à Strasbourg et à Bruxelles 32 élus. Selon un sondage dopinion réalisé par VoteWatch Europe, ces mandats pourraient être répartis de la manière suivante – 13 pour le Parti social-démocrate, membre du Parti des socialistes européens, 10 au Parti national libéral, du groupe ALDE, et 9 au Parti démocrate-libéral et à lUnion démocratique des Magyars de Roumanie, affiliés au Parti populaire européen.

  • A la Une de la presse roumaine du 15.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 15.10.2013

    Sujets divers dans les quotidiens parus ce mardi à Bucarest. Politique, minorités, code de la route, gaz de schiste et football, ce sont les principaux sujets sous la loupe des quotidiens roumains. Détails dans la revue de presse de RRI.


  • 30.08.2013

    30.08.2013

    Syrie – Le régime de Damas est illégitime et criminel, a déclaré ce vendredi le premier ministre roumain, Victor Ponta. Et lui de préciser que son gouvernement présentera bientôt une position officielle sur la situation en Syrie, après consultations avec les partenaires internationaux. Néanmoins, a ajouté M. Ponta, toute décision importante de la Roumanie sur ce dossier devra avoir l’aval du Conseil suprême de défense et du Parlement. Par ailleurs, le MAE de Bucarest réitère ses recommandations aux ressortissants roumains qui se trouvent encore en Syrie de quitter ce pays au plus vite. Les seules routes d’évacuation sont terrestres, par le Liban, la Jordanie et la Turquie. Entre 12 mille et 14 mille Roumains se trouvent actuellement en Syrie.



    Régionalisation – La réorganisation administrative et territoriale et la décentralisation de la Roumanie sont essentielles pour la modernisation du pays, a déclaré le premier ministre roumain, Victor Ponta, ce vendredi. Selon lui, le processus de décentralisation et de redécoupage des régions est le plus important projet politique, gouvernemental et parlementaire, de la rentrée. La configuration des régions administratives sur le terrain ne doit attendre son officialisation par la Constitution. Et cela pour que les régions nouvellement dessinées puissent être prises en compte dans le futur cadre financier pluriannuel de l’UE pour la période 2014-2020, a dit le chef du cabinet de Bucarest, laissant entendre que cela suppose de nouvelles stratégies au niveau local. Une concentration excessive des pouvoirs à Bucarest alourdit les processus, estime Victor Ponta ; voilà pourquoi autant les régions se verront attribuer plus d’attributions et de ressources, autant les choses iront dans la bonne direction, a-t-il encore indiqué.



    Visa – Quatre anciens ambassadeurs des Etats-Unis à Bucarest ont demandé au Congrès américain d’alléger les conditions du programme Visa Waiver, afin de permettre aux ressortissants bulgares, croates, polonais et roumains de voyager sans visa, pour 90 jours, dans ce pays. La démarche des quatre diplomates intervient sur la toile de fond des débats au Congrès sur la réforme de la législation de l’immigration. Le programme Visa Waiver doit être nécessairement modernisé, estiment-ils, car « le manque d’action met à l’épreuve les relations des Etats-Unis avec leurs alliés et porte atteinte à l’état de l’économie américaine », peut-on lire dans le document qu’ils signent conjointement.



    Accident – Une équipe médicale roumaine s’est rendue d’urgence en Hongrie voisine, à bord d’une aéronef militaire ; elle participera aux actions de secours mises en place suite à un accident de la route produit vendredi à 25 km de la capitale hongroise Budapest. Un minibus transportant des Roumains a été impliqué dans un carambolage, 3 passagers sont décédés et 18 autres blessés.



    Pro Etnica – Plus de 800 membres des différentes communautés ethniques de Roumanie arpenteront, jusqu’à dimanche, les ruelles de Sighisoara (centre). La seule cité médiévale encore habitée dans le sud-est de l’Europe accueille la 11e édition du Festival « Pro Etnica », événement ciblé sur le dialogue interculturel et la découverte des coutumes, des traditions et de l’histoire des minorités nationales. Les vacanciers et les habitants de la ville sont invités à des spectacles, conférences, débats et ateliers sur des thématiques diverses, mais aussi à une foire de produits traditionnels.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, tête de série numéro 21 WTA, s’est qualifiée au troisième tour de l’US Open, quatrième levée du Grand Chelem de tennis, disputée à New York. Après seulement 59 minutes, elle a vaincu la Croate Donna Vekic, numéro 65 mondial (6-2, 6-1). Les joueuses qualifiées au troisième tour de l’US Open touchent chacune 93 mille dollars.



    Football – Dans la phase des groupes de la Ligue Europa, l’équipe vice-championne de Roumanie, Pandurii Tg-Jiu, se retrouve dans la même poule que Fiorentina (Italie), Dnepr Dnepropetrovsk (Ukraine) et Pacos Ferreira (Portugal). Dans la Ligue des champions, Steaua Bucarest fait partie du groupe qui rassemble aussi les clubs Chelsea, Schalke 04 et FC Bâle.

  • 16.08.2013

    16.08.2013

    Minorités – L’Université d’été de Izvorul Muresului, qui rassemble dans cette localité du centre du pays les représentants des Roumains de l’étranger, touche à sa fin. Les participants ont demandé aux autorités roumaines de financer équitablement les programmes culturels des Roumains vivant dans les départements du pays à forte population hongroise, Harghita, Covasna et Mures. Ils exigent également des fonds pour les projets sociaux et culturels visant à aider les communautés roumaines des pays voisins à garder leur identité. Celles-ci ont besoin d’écoles, de lieux de culte, de publications et de stations de radio en roumain, ont fait valoir les représentants de la diaspora roumaine. « A notre avis, les 10 millions de personnes vivant au-delà des frontières du pays font partie de la nation roumaine et ont le droit de garder leur identité nationale », peut-on lire dans la déclaration finale de l’Université d’été de Izvorul Muresului.



    Immigration – Le nombre de Roumains et de Bulgares qui travaillent au Royaume Uni a augmenté de 26% les 3 derniers mois, apprend-on du Bureau national de statistiques de Londres. Selon lui, 141 mille Roumains et Bulgares ont été embauchés entre avril et juin derniers, contre 112 mille au premier trimestre de 2013. Les restrictions temporaires à l’emploi imposées aux ressortissants des deux pays seront levées le premier janvier 2014, ce qui amène les experts qui étudient l’immigration à anticiper pour l’année prochaine une hausse encore plus importante du nombre de migrants roumains et bulgares.



    Citoyens – 2013 est l’année européenne des citoyens. A cette occasion, la communauté des 28 organise des débats afin de les informer des droits dont ils jouissent au sein de l’UE, mais aussi pour les faire exprimer leur avis sur les politiques européennes. Depuis le début de l’année, les commissaires européens ont ainsi participé à nombre de débats, accueillis par différentes villes du Vieux continent. Une vingtaine de tels événements est encore prévue pour la prochaine période, dont la rencontre, en Roumanie, avec le commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, qui doit se dérouler le 28 octobre à Bucarest. Le dernier Eurobaromètre a constaté que 74% des citoyens de l’UE revendiquent leur appartenance à l’Europe, mais 42% d’entre eux ne connaissent pas les droits qu’elle leur accorde.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep poursuit son parcours excellent au tournoi WTA de Cincinnati (Etats-Unis). Elle s’est qualifiée pour les quarts de finale après avoir eu raison (6-4, 4-6, 6-2) de l’Australienne Samantha Stosur, tête de série numéro 11 du tournoi. La Roumaine, qui s’est déjà assuré un chèque d’une cinquantaine de milliers de dollars, rencontrera dans les quarts de finale la numéro 1 mondiale, l’Américaine Serena Williams. Auparavant, Simona Halep avait vaincu la n°1 française Marion Bartoli (3-6, 6-4, 6-1). La Roumaine a remporté cette année trois tournois du circuit WTA.