Tag: municipales

  • 10.06.2017 (mise à jour)

    10.06.2017 (mise à jour)

    Iohannis – Le président roumain Klaus Iohannis, effectue les 19 et 20 juin une visite à Berlin, pour des entretiens avec son homologue allemand Frank Steinmeier et avec la chancelière Angela Merkel, ont déclaré des sources officielles à la radio publique roumaine. Le chef de l’Etat rencontrera aussi le nouveau président français, Emmanuel Macron, en marge du Conseil européen de Bruxelles les 22 et 23 juin. Le président roumain a conclu une visite de travail de cinq jours aux Etats-Unis, qui a culminé vendredi par une réunion avec le président américain, Donald Trump. Klaus Iohannis a déclaré durant la conférence de presse commune que le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis devrait devenir plus fort et définir les relations bilatérales, puisqu’il est très important pour les deux nations. Conformément au leader de Bucarest, ce partenariat a fait de la Roumanie ce qu’elle est aujourd’hui : une démocratie solide, avec un système économique soutenable. Pour sa part, le président Trump a salué les relations avec la Roumanie et affirmé que le partenariat stratégique couvrait plusieurs dimensions : culturelle, économique et militaire. Le leader de Washington a remercié aux Roumains pour l’appui accordé dans la lutte contre le terrorisme. M Trump a par ailleurs loué l’implication de son homologue bucarestois dans la lutte contre la corruption et en faveur de l’Etat de droit en Roumanie.

    OTAN – L’OTAN continue de jouer un rôle clé dans le contexte sécuritaire actuel, et la Roumanie est un exemple positif par sa décision d’allouer 2% du PIB à la défense, a affirmé samedi le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu. Le ministre roumain des Affaires Etrangères a évoqué le rôle de la Roumanie en tant que membre de la communauté transatlantique, profondément engagé dans l’appui du dialogue et du débat sur des thèmes sécuritaires des plus actuelles. Il a également mis en exergue les la consolidation du rôle de l’UE dans les domaines de la défense et de la sécurité, les évolutions au niveau de l’Alliance de l’Atlantique-Nord et les défis multiples qui nécessitent des réponses adéquates sur le plan stratégique et opérationnel.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep a perdu la finale de Roland Garros contre la lettone Jelena Ostapenko sur le score de 6-4, 4-6, 3-6. La joueuse roumaine, no 4 mondiale, s’est inclinée face à la sportive lettonne qui s’est avéré la grande surprise de ce tournoi du Grand Chelem. La jeune Balte, 20 ans depuis jeudi, est la première joueuse non tête de série à soulever le trophée depuis 1933, selon l’AFP. C’est la deuxième finale que Halep perd sur la terre battue de Roland Garros, après celle de 2014 contre Maria Charapova. Pourtant, grâce aux points accumulés à l’Open de France, Simona Halep arrive à partir de lundi en 2e position mondiale dans le classement WTA.


    Police – La police roumaine a participé aux côtés d’institutions similaires d’Europe et d’ONGs à un exercice qui vise à tester la vitesse avec laquelle les entreprises du secteur des technologies de l’information et des communications réagissent au contenu enligne qui instigue à la haine. Selon un communiqué rendu public ce samedi, en un mois et demi plus de 50 commentaires, vidéos, pages et profiles qui instiguaient à la haine ont été identifiés, dont 15 ont été éliminées par les administrateurs des plateformes sociales dans un délai de 24 heures. Il y a une année, la Commission européenne a annoncé la signature d’un code de conduite contenant une série d’engagements relatifs à la lutte contre le discours motivé par la haine dans le milieu enligne.

    Elections – Des élections municipales partielles se déroulent ce dimanche dans 49 localités roumaines. Tenu en un seul tour, ce scrutin vise à désigner les nouveaux édiles de 5 chefs-lieux, 9 villes et 35 communes. Les fonctions sont vacantes en raison de la démission de certains titulaires, de situations d’incompatibilité, du décès et de l’application de peines privatives de liberté. De l’avis des commentateurs, les élections locales partielles peuvent constituer un test pour tous les partis roumains après les législatives de décembre 2016.

  • La politique roumaine après les élections locales

    La politique roumaine après les élections locales

    Vue exclusivement par le biais des résultats nationaux, les élections municipales déroulées dimanche en Roumanie ont été un succès pour le PNL, principal parti politique de la Droite. Avec 32 – 33% des suffrages, les libéraux arrivent juste derrière les sociaux-démocrates qui ont décroché environ 37% des voix exprimés. Cette position permettrait aux libéraux d’attaquer les législatives de cet automne avec une bonne dose de confiance. Et pourtant, la perspective change radicalement quand on analyse le score obtenu à Bucarest.

    Dans la capitale, qui était jusqu’ici un fief traditionnel de la droite, le PSD a raflé tout – la marie générale, les six mairies d’arrondissements, les conseils d’arrondissements et le Conseil municipal. Les sociaux-démocrates pourraient faire passer toutes les décisions qu’ils souhaitent, sans aucune opposition de la droite, grâce notamment à l’alliance conclue avec les dissidents libéraux de l’ALDE (Alliance des libéraux et des démocrates).

    En plus du résultat, que les commentateurs politiques appellent un désastre, les libéraux s’inquiètent aussi de la possibilité de ne plus constituer une alternative au PSD. A Bucarest, ce statut est revendiqué, après les municipales, par une ex-ONG transformée en parti politique, l’Union Sauvez Bucarest, représentée par son tenace leader Nicusor Dan et par une série de professionnels du secteur non-gouvernemental. Ces gens se sont déclarés capables de répondre aux exigences d’intégrité d’une partie de l’électorat, décidée de ne pas tolérer la politique politicienne, la corruption et l’incompétence des partis traditionnels.

    Le message que cet électorat a transmis aux libéraux est clair : soit ils opèrent un changement profond de mentalité et d’approche, soit ils risquent la dérive, le morcellement et finalement l’extinction selon le modèle de l’autre parti historique roumain, le Parti national paysan chrétien démocrate. Après avoir donné des premiers ministres dans les années ’90, les chrétiens-démocrates se sont vus carrément exclus de la vie politique roumaine suite à plusieurs scrutins des années 2000.

    Dans le cas des libéraux, les chefs des différentes filiales libérales de Bucarest ont assumé l’échec aux municipales et présenté leurs démissions. Plusieurs voix ont également demandé le départ du secrétaire général Ilie Bolojan, jugé responsable de cet échec par sa fonction de chef de la campagne électorale. Pourtant, celui-ci a été confirmé dans ses fonctions au sein du PNL afin de signaler que toute révolte interne contre les poids-lourds du parti, dont les co-présidents Alina Gorghiu et Vasile Blaga, serait étouffée. Du côté de la gauche, qui exulte après sa victoire aux urnes, la priorité c’est de constituer une alliance au niveau local et départemental avec ses partenaires de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et avec l’Alliance des libéraux et des démocrates.

    Toute semble être réglé pour le PSD à l’exception du remplacement du président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea. Ce dernier a été débarqué du PSD pour avoir eu le courage de demander au président du parti, Liviu Dragnea, de faire un pas en arrière après sa condamnation avec sursis dans l’affaire du référendum de 2012 sur la destitution du chef de l’Etat de l’époque, Traian Basescu. Les élus sociaux-démocrates ont modifié le règlement de façon à ce qu’il permette le remplacement de Valeriu Zgonea, des modifications que celui-ci conteste, affirmant que les procédures parlementaires n’avaient pas été respectées. (trad. Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine – 09.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 09.06.2016

    Même si les échos des municipales de dimanche dernier en Roumanie n’ont pas tari, la Santé et la Justice préoccupent le plus, aujourd’hui, la presse roumaine.


  • Résultats et alliances après les élections locales

    Résultats et alliances après les élections locales

    Les élections locales déroulées dimanche en Roumanie n’ont fait que confirmer les tendances qui se faisaient jour ces derniers mois sur la scène politique roumaine. Le Parti Social Démocrate (PSD), de gauche, a remporté environ 40% des mandats sur l’ensemble du pays, devançant de plus de 10% son principal adversaire, le Parti National Libéral (PNL). Celui-ci ne cesse de perdre du terrain depuis un an et demi, après la victoire de son candidat, Klaus Iohannis, aux présidentielles de 2014.

    A Bucarest, considérée jusqu’il n’y a pas longtemps comme un bastion traditionnel de la droite, le PSD s’est adjugé le fauteuil de maire général, ainsi que les mandats de maire de tous les 6 arrondissements. La victoire de Gabriela Vrânceanu-Firea, ancienne journaliste qui a connu une ascension rapide dans la vie politique, marque une double première: elle sera la première femme à occuper le poste de maire dans l’histoire de la capitale roumaine et le premier candidat figurant sur les listes du PSD qui réussit à s’adjuger le plus important mandat de l’administration locale roumaine.

    Nicuşor Dan, la révélation de ces élections, est arrivé en deuxième position. Membre d’une ONG transformée en parti politique – « L’Union Sauvez Bucarest », il s’est impliqué activement dans la lutte contre les irrégularités commises au sein de la municipalité ces dernières années. Confiant dans le potentiel du parti qu’il a récemment créé et encouragé par ses résultats au scrutin local, Nicuşor Dan souhaite que l’Union « Sauvez Bucarest » (USB) acquière une dimension nationale.

    Sa popularité croissante coïncide avec un fort recul du PNL (de centre-droit), le grand perdant de la course à la mairie de la capitale. Victime de ses propres options, ses leaders ayant désigné non moins de 4 candidats, le PNL se trouve dans une situation délicate face aux législatives de cet automne. D’ailleurs son candidat à la mairie de la capitale, Cătălin Predoiu, ancien ministre de la justice, a déjà annoncé sa décision de quitter la direction de la filiale bucarestoise du PNL.

    Au Conseil général de la capitale, ce sont le PSD et son allié, l’Union pour le progrès de la Roumanie (UNPR), qui auront la majorité, alors que, de l’avis des observateurs, l’USB et le PNL seront dans l’opposition. Par ailleurs, les élections de dimanche dernier ont été marquées par un absentéisme inquiétant, notamment dans les grandes villes. A Bucarest, par exemple, le taux de participation a été de 33% – le plus bas sur l’ensemble du pays, selon la Commission électorale centrale. Moins de la moitié des inscrits sur les listes électorales se sont présentés aux urnes au niveau national. Ce taux est inférieur à celui enregistré lors du scrutin précédent, de 2012.

    Fait tout aussi inquiétant, bien que la lutte contre la corruption jouisse d’un large appui social, certains maires mis en examen pour corruption, ont réussi à s’adjuger un nouveau mandat. C’est ce qui est arrivé à Braşov, avec George Scripcaru, à Craiova (sud), avec Lia Olguţa Vasilescu ou encore à Baia Mare (nord), où Cătălin Cherecheş a été confirmé au poste de maire, bien qu’il se trouve derrière les barreaux. Plusieurs maires ont été réélus : Emil Boc, à Cluj (nord-ouest), Gheorghe Falcă, à Arad (ouest) et Nicolae Robu, à Timişoara (ouest).

    Plusieurs villes ont changé d’édile en chef: Constanţa (sud-est), Iaşi (nord-est) et Sibiu (centre). La grande controverse qui a marqué ce scrutin a été l’élection des maires en un seul tour de scrutin, ce qui, selon les analystes, jette le doute sur la légitimité des futurs responsables locaux. Sur l’ensemble du pays, plus de 250 mille candidats ont été en lice pour les mandats de maire et de conseillers locaux dans les 3.200 villes et communes et respectivement dans les 41 conseils départementaux.

  • Elections locales en Roumanie

    Elections locales en Roumanie

    Les élections locales déroulées dimanche en Roumanie n’ont fait que confirmer les tendances qui se faisaient jour ces derniers mois sur la scène politique roumaine. Le Parti Social Démocrate (PSD), de gauche, a remporté environ 40% des mandats sur l’ensemble du pays, devançant de plus de 10% son principal adversaire, le Parti National Libéral (PNL). Celui-ci ne cesse de perdre du terrain depuis un an et demi, après la victoire de son candidat, Klaus Iohannis, aux présidentielles de 2014.

    A Bucarest, considérée jusqu’il n’y a pas longtemps comme un bastion traditionnel de la droite, le PSD s’est adjugé le fauteuil de maire général, ainsi que les mandats de maire de tous les 6 arrondissements. La victoire de Gabriela Vrânceanu-Firea, ancienne journaliste qui a connu une ascension rapide dans la vie politique, marque une double première: elle sera la première femme à occuper le poste de maire dans l’histoire de la capitale roumaine et le premier candidat figurant sur les listes du PSD qui réussit à s’adjuger le plus important mandat de l’administration locale roumaine.

    Nicuşor Dan, la révélation de ces élections, est arrivé en deuxième position. Membre d’une ONG transformée en parti politique – « L’Union Sauvez Bucarest », il s’est impliqué activement dans la lutte contre les irrégularités commises au sein de la municipalité ces dernières années. Confiant dans le potentiel du parti qu’il a récemment créé et encouragé par ses résultats au scrutin local, Nicuşor Dan souhaite que l’Union « Sauvez Bucarest » (USB) acquière une dimension nationale.

    Sa popularité croissante coïncide avec un fort recul du PNL (de centre-droit), le grand perdant de la course à la mairie de la capitale. Victime de ses propres options, ses leaders ayant désigné non moins de 4 candidats, le PNL se trouve dans une situation délicate face aux législatives de cet automne. D’ailleurs son candidat à la mairie de la capitale, Cătălin Predoiu, ancien ministre de la justice, a déjà annoncé sa décision de quitter la direction de la filiale bucarestoise du PNL. Au Conseil général de la capitale, ce sont le PSD et son allié, l’Union pour le progrès de la Roumanie (UNPR), qui auront la majorité, alors que, de l’avis des observateurs, l’USB et le PNL seront dans l’opposition. Par ailleurs, les élections de dimanche dernier ont été marquées par un absentéisme inquiétant, notamment dans les grandes villes.

    A Bucarest, par exemple, le taux de participation a été de 33% – le plus bas sur l’ensemble du pays, selon la Commission électorale centrale. Moins de la moitié des inscrits sur les listes électorales se sont présentés aux urnes au niveau national. Ce taux est inférieur à celui enregistré lors du scrutin précédent, de 2012. Fait tout aussi inquiétant, bien que la lutte contre la corruption jouisse d’un large appui social, certains maires mis en examen pour corruption, ont réussi à s’adjuger un nouveau mandat. C’est ce qui est arrivé à Braşov, avec George Scripcaru, à Craiova (sud), avec Lia Olguţa Vasilescu ou encore à Baia Mare (nord), où Cătălin Cherecheş a été confirmé au poste de maire, bien qu’il se trouve derrière les barreaux.

    Plusieurs maires ont été réélus : Emil Boc, à Cluj (nord-ouest), Gheorghe Falcă, à Arad (ouest) et Nicolae Robu, à Timişoara (ouest). Plusieurs villes ont changé d’édile en chef: Constanţa (sud-est), Iaşi (nord-est) et Sibiu (centre). La grande controverse qui a marqué ce scrutin a été l’élection des maires en un seul tour de scrutin, ce qui, selon les analystes, jette le doute sur la légitimité des futurs responsables locaux. Sur l’ensemble du pays, plus de 250 mille candidats ont été en lice pour les mandats de maire et de conseillers locaux dans les 3.200 villes et communes et respectivement dans les 41 conseils départementaux.

  • Elections locales 2016

    Elections locales 2016

    Ce dimanche, les Roumains sont attendus aux urnes pour élire leurs maires et conseillers municipaux. Plus de 250.000 candidats sont en lice dans les quelque 3200 villes et communes. Au total, 15.616 bureaux de vote ont été organisés sur l’ensemble du pays. Les Roumains ayant au moins 18 ans le jour du scrutin peuvent voter en présentant une pièce d’identité en cours de validité, mais uniquement dans la localité de domicile ou de résidence. Des listes complémentaires ont été créées pour les ressortissants d’autres Etats membres de l’UE, établis légalement en Roumanie, pour qu’ils puissent élire les édiles de localités où ils vivent.

    Par contre, à la différence des élections parlementaires ou présidentielles, lorsque des bureaux de vote sont organisés dans les ambassades et les consulats, ce scrutin ne permet pas aux Roumains de l’étranger de voter, sauf s’ils rentrent dans leurs localités d’origine. Ce 7e scrutin municipal de la Roumanie post-communiste comporte plusieurs nouveautés. Les bureaux de vote disposeront d’un système informatique censé surveiller la présence aux urnes et prévenir le vote illégal. Un opérateur d’ordinateur va scanner le numéro personnel figurant sur le document d’identité de chaque participant au vote, grâce à un logiciel spécialement créé pour ces élections.

    On envisage ainsi de bloquer toute tentative de vote multiple ou le vote au nom de personnes décédées ou d’autres personnes ayant perdu leurs droits électoraux -infractions sanctionnées par des peines de prison ou par une amende pénale. Toujours en première, les élections municipales ne comportent qu’un seul tour de scrutin. Le candidat qui réunit le plus grand nombre de voix gagne, quel que soit le taux de présence aux urnes. Adoptée par le Parlement dans le cadre de la nouvelle loi électorale et confirmée par la Cour constitutionnelle qui a rejeté toutes les contestations apportées en ce sens, cette mesure a fait l’objet de critiques véhémentes de la société civile et de la presse, vu qu’elle permet aux candidats de devenir maires ou conseillers même avec un nombre insignifiant de voix.

    Par ailleurs, de l’avis des commentateurs politiques, le scrutin municipal de ce dimanche pourrait changer une administration sérieusement discréditée par de nombreux scandales de corruption. Et pour cause. Rien que l’année dernière, 14 maires, 9 présidents de conseils départementaux et un préfet ont été poursuivis en justice. La situation est encore plus dramatique à Bucarest, où les procureurs anticorruption ont arrêté le maire général et 4 des 6 maires d’arrondissements élus il y a 4 ans. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 06.05.2016 (mise à jour)

    06.05.2016 (mise à jour)

    Municipales – Début de la campagne électorale en Roumanie pour les élections municipales du 5 juin prochain. Ce scrutin sera très important, a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis, tout en appelant les électeurs, les candidats et les autorités à faire preuve dimplication et de responsabilité. Pour sa part, le ministre de lIntérieur, Petre Tobă, a assuré que les préparatifs se déroulaient selon le calendrier prévu, indiquant quil ny avait pas eu dimprévus.



    Diplomatie – Les chefs des diplomaties roumaine et ukrainienne, Lazăr Comănescu et respectivement Pavlo Klimkin, ont inauguré ce vendredi le Consulat de Roumanie de Solotvino, localité ukrainienne située sur la frontière commune, au nord de la Roumanie. Selon l’officiel roumain, ce consulat doit notamment contribuer au renforcement des relations roumano- ukrainiennes et faciliter davantage la mise en œuvre de laccord visant le petit commerce transfrontalier, très développé dans la région. Lazăr Comănescu a également rencontré les représentants de la communauté roumaine de la région de Transcarpathie. Notons que la minorité roumaine dUkraine est forte de près dun demi-million de personnes.



    Moldova – Le président roumain, Klaus Iohannis, a donné son feu vert à la ratification de lAccord dassistance financière remboursable entre la Roumanie et la République de Moldova. Ce document porte sur une aide financière de 150 millions deuros que Bucarest sengage à verser à Chişinău pour aider ce dernier à combler son déficit budgétaire. Signé en octobre dernier, laccord avait été renvoyé par le président Iohannis au Parlement pour être réexaminé. Le chef de lEtat avait alors argué que ladoption de ce texte nétait pas opportune, car la poursuite des réformes en Moldova était incertaine, sur fond dinstabilité politique accrue. Le pays ex-soviétique voisin traversait alors un moment délicat après que le FMI avait annoncé quil ne négocierait plus un nouveau prêt pour Chisinau, suite à la disparition sans trace dun milliard de dollars du système bancaire local.



    Santé — Le ministère de la Santé a publié vendredi la liste des unités sanitaires de Roumanie où les contrôles visant la qualité des désinfectants ont mis en évidence des irrégularités. Il s’agit de 50 hôpitaux, dont 9 de Bucarest. Le ministère précise que pour éviter aux patients tout risque, on a décidé de suspendre l’utilisation des désinfectants en question. Le ministre du domaine, Patriciu Achimaş-Cadariu, a récemment déclaré que moins de 5% des quelques 3.500 échantillons prélevés dans les hôpitaux avaient été non conformes. Les contrôles ont été effectués suite à une enquête journalistique ayant révélé le fait que la teneur en substance active des désinfectants fournis par une certaine compagnie pharmaceutique était dix fois plus faible que celle conforme.



    Visite — L’adjoint au secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, effectuera samedi et dimanche une visite en Roumanie, apprend-on dans un communiqué du Département d’Etat américain. Blinken s’entretiendra avec des officiels du gouvernement de Bucarest au sujet du sommet de l’OTAN, qui se tiendra à Varsovie en juillet, de la coopération bilatérale en matière de sécurité, du partenariat économique roumano-américain, de l’Etat de droit et du processus de réforme. Antony Blinken doit également rencontrer des représentants du milieu des affaires et de la société civile. La Roumanie est la troisième étape de la tournée que l’officiel américain a entamée le 5 mai et qui l’a conduit jusqu’ici en Pologne et en Bulgarie. Lundi et mardi prochains, l’adjoint au secrétaire d’Etat américain se rendra en France, pour la dernière étape de sa tournée diplomatique, consacrée à des thèmes liés à la coopération bilatérale et régionale.



    Eurovision — La directrice généralé de l’Union européenne de Radio — Télévision (UER), Ingrid Deltenre, a déclaré vendredi regretter qu’il ait fallu prendre une mesure extrême, à savoir la disqualification de la Roumanie pour la prochaine édition du Concours Eurovision de la chanson, afin d’attirer l’attention des autorités roumaines. Ingrid Deltenre a discuté à Bucarest avec les représentants du ministère des Finances, du Parlement, du Conseil de la concurrence et de la Télévision publique. Cette mesure, qui constitue d’ailleurs une première, s’explique par le fait que la télévision nationale n’a pas réglé les quelque 10 millions d’euros de dettes à l’alliance des médias de service public européens. La Roumanie devait être représentée à ce concours, qui se tiendra à Stockholm du 10 au 14 mai, par Ovidiu Anton, avec « Moment of Silence » («Moment de silence»). Par ailleurs, une éventuelle exclusion de la télévision publique roumaine de l’Union européenne de Radio — Télévision pour la raison metionnée entraînerait la perte des droits de retransmission de plusieurs compétitions sportives internationales, dont l’Euro 2016 ou les JO de Rio de Janeiro, ainsi que l’accès à l’actualité internationale.



    Royauté – Concert spécial, ce vendredi, de lOrchestre national de Radio Roumanie en ouverture des événements prévus à loccasion de la Fête de la couronne de Roumanie, marquée le 10 mai. L’occasion également pour les représentants de la Maison royale, les princesses Elena et Maria, ainsi que le prince Radu de lancer le livre anniversaire “Lannée royale””, un journal des 150 ans écoulés depuis la création de la dynastie de Roumanie et de ladoption de la Constitution de 1866. Le 10 mai a été la fête nationale de la Roumanie jusquà lavènement du régime communiste, en 1947, qui a eu lambition deffacer entièrement cet anniversaire de la mémoire collective. Cest le 10 mai 1866 que Carol I devient prince de Roumanie. Le même jour, 11 ans plus tard, la Roumanie proclamait son indépendance, tandis quen 1881 elle devenait royaume.



    Tennis — La paire roumano – néerlandaise Horia Tecău/Jean-Julien Rojer s’est qualifiée vendredi pour les demi-finales du double messieurs du tournoi ATP de Madrid, doté de prix totalisant 4,8 millions de dollars. Les deux sportifs ont vaincu le duo Alexander Peya (Autriche)/Nenad Zimonjic (Serbie).



    Handball — La handballeuse roumaine Cristina Neagu, qui évolue au club monténégrin Buducnost Podgorica, a été choisie pour faire partie de l’équipe idéale à l’édition 2015 – 2016 de la Ligue des champions, au poste dailier gauche. Neagu a été désignée suite aux plus de 28 mille votes recensés lors du sondage en ligne réalisé auprès de ses fans par la Fédération européenne de handball. Dans la composition de cette équipe figurent 3 handballeuses de Norvège, 2 de Hongrie, tandis que les autres pays d’origine des sportives sont la Roumanie, les Pays-Bas, le Monténégro et le Brésil, représentés chacun par une joueuse. L’entraîneur favori est l’Espagnol Ambrod Martin.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le temps sera généralement instable et les températures continueront de se situer en dessous de la normale de saison. Sur la quasi totalité des régions, on attend des pluies orageuses, la quantité d’eau tombée pouvant dépasser par endroits 20 à 25 l/m2.En haute montagne, à plus de 1700 m d’altitude, les précipitations prendront la forme de giboulée et de neige. Les maxima de l’air iront de 12 à 22 degrés.


  • 06.05.2016

    06.05.2016

    Municipales – Début de
    la campagne électorale en Roumanie pour les élections municipales du 5 juin
    prochain. Ce scrutin sera très important, a affirmé le président roumain, Klaus
    Iohannis, tout en appelant les électeurs, les candidats et les autorités à
    faire preuve d’implication et de responsabilité. Pour sa part, le ministre de
    l’Intérieur, Petre Tobă, a assuré que les préparatifs se déroulaient selon le
    calendrier prévu, indiquant qu’il n’y avait pas eu d’imprévus.

    Diplomatie – Les chefs des diplomaties roumaine et ukrainienne, Lazăr Comănescu et respectivement Pavlo Klimkin, inaugurent ce vendredi le Consulat de Roumanie de Solotvino, localité ukrainienne située sur la frontière commune, au nord de la Roumanie. Ce consulat doit notamment faciliter davantage la mise en œuvre de l’accord visant le petit commerce transfrontalier, très développé dans la région. Les ministres doivent également signer un accord d’élimination de la taxe pour les visas long séjour dans les deux pays. En outre, Lazăr Comănescu a annoncé qu’une équipe mixte intergouvernementale se réunira bientôt pour examiner le statut des communautés roumaine et ukrainienne vivant en Ukraine et respectivement en Roumanie. La minorité roumaine d’Ukraine est forte de près d’un demi-million de personnes.

    Royauté – Concert spécial, ce vendredi, de l’Orchestre national de Radio Roumanie en ouverture des événements prévus à l’occasion de la Fête de la couronne de Roumanie, marquée le 10 mai. Des représentants de la Maison royale, les princesses Elena et Maria ainsi que le prince Radu, y seront présents pour lancer également le livre anniversaire L’année royale, un journal des 150 ans écoulés depuis la création de la dynastie de Roumanie et de l’adoption de la Constitution de 1866. Le 10 mai a été la fête nationale de la Roumanie jusqu’à l’avènement du régime communiste, en 1947, qui a eu l’ambition d’effacer entièrement cet anniversaire de la mémoire collective. C’est le 10 mai 1866 que Carol I devient prince de Roumanie. Le même jour, 11 ans plus tard, la Roumanie proclamait son indépendance, tandis qu’en 1881 elle devenait royaume.

    Moldova – Le président roumain, Klaus Iohannis, a donné son feu vert à la ratification de l’Accord d’assistance financière remboursable entre la Roumanie et la République de Moldova. Ce document porte sur une aide financière de 150 millions d’euros que Bucarest s’engage à verser à Chişinău pour aider ce dernier à combler son déficit budgétaire. Signé en octobre dernier, l’accord avait été renvoyé par le président Iohannis au Parlement pour être réexaminé. Le chef de l’Etat avait alors argué que l’adoption de ce texte n’était pas opportune, car la poursuite des réformes en Moldova était incertaine, sur fond d’instabilité politique accrue. Le pays ex-soviétique voisin traversait alors un moment délicat après que le FMI avait annoncé qu’il ne négocierait plus un nouveau prêt pour Chisinau, suite à la disparition sans trace d’un milliard de dollars du système bancaire local.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (7e WTA) rencontre ce vendredi l’Australienne Samantha Stosur (23 WTA) dans les demi-finales du tournoi de tennis de Madrid. Dans les quarts de finale, elle avait dépassé une autre Roumaine, Irina Begu (34e), tandis que Samantha Stosur a eu raison également d’une Roumaine toujours, Patrica Ţig (134e WTA). Toujours dans les quarts de finale, la Roumaine Sorana Cârstea (n° 127 au classement WTA), a cédé devant Dominika Cibulkova de Slovaquie (38e WTA). Et toujours à Madrid, à l’épreuve de double Messieurs, le duo roumano-néerlandais Horia Tecău/Jean-Julien Rojer est arrivé dans les quarts de finale où il doit rencontrer le couple serbo-autrichien Nenad Zimonjici/Alexander Peya.

  • A la une de la presse roumaine – 04.05.2016

    A la une de la presse roumaine – 04.05.2016

    Les quotidiens roumains parlent des différentes démissions au sein du cabinet technocrate de Bucarest. A qui le tour maintenant ? se demandent nos confrères de la presse écrite. Entre temps, vu que pour un politicien, il est carrément impossible de se compromettre devant l’électorat, les maires confrontés à des problèmes de nature pénale pourraient être réélus ce printemps. L’électorat roumain semble souffrir d’une sorte de syndrome de Stockholm, constatent les quotidiens roumains.



  • A la une de la presse roumaine – 21.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 21.04.2016

    Aujourd’hui dans la presse : La mairie de la Capitale s’avère une cible difficile pour les libéraux. La relance des débats entre chauffeurs et autorités autour l’activité des fourrières. Le gouvernement encourage les Roumains à acheter des voitures électriques et les compagnies d’électricité ont inclus les pertes dans la facture des bénéficiaires.


  • Attitudes politiques au cours de l’année électorale

    Attitudes politiques au cours de l’année électorale

    Les élections présidentielles de 2014 ont amené sur le devant de la scène politique les Roumains de l’étranger, qui, par leur vote massif, avaient imposé un changement d’attitude dans les rapports entre hommes politiques et citoyens lambda. Rien de plus naturel donc, dans la perspective des élections municipales et législatives prévues cette année, que de poursuivre les efforts visant à perfectionner le système électoral, au travers de la mise en place du vote par correspondance et de certaines autres mesures censées rendre plus accessible, plus sûre et plus transparente la participation au scrutin.

    Lors du débat sur ce sujet organisé lundi au Parlement de Bucarest, le premier ministre technocrate, Dacian Cioloş, a fait savoir que, d’ici la fin de la semaine, son cabinet mettrait à la disposition du Législatif un plan de mesures portant sur le vote par correspondance. Le ministère des Affaires étrangères a déjà soumis au débat public la liste des documents attestant la résidence à l’étranger, de sorte que les ressortissants roumains puissent y apporter des informations complémentaires, le cas échéant, a précisé le chef du gouvernement.

    Et lui d’ajouter que le ministère et l’Autorité électorale permanente ont démarré une campagne d’information et que l’Exécutif assume l’entière responsabilité de la tenue d’élections à l’étranger. Dacian Cioloş: « Le cabinet que je dirige a assumé la responsabilité d’organiser des élections correctes, vu les expériences des gouvernements précédents, accusés de défaillances récurrentes des scrutins. Cette fois-ci, les élections seront organisées sur la base de la législation émanant du Parlement, le seul à même de soumettre au débat et de décider d’éventuelles modifications à la loi électorale. D’ailleurs, dans tout système démocratique, le gouvernement ne saurait modifier, à lui seul, une loi, sans l’accord du Parlement ».

    Cette déclaration du premier ministre roumain intervient dans le contexte où le Parti national libéral a demandé à l’Exécutif de modifier la loi électorale, par décret d’urgence, de sorte que les maires soient élus au scrutin à deux tours. Les sociaux-démocrates rejettent cette proposition et accusent leurs adversaires politiques de ne viser que leurs propres intérêts par cet ajustement législatif. Le PSD, qui a quitté le pouvoir en novembre dernier, juge inadmissible le changement de la loi électorale quelques mois seulement avant les élections municipales. Coincé entre les positions divergentes des partis, le gouvernement martèle que le changement législatif est du ressort du Parlement et qu’il doit être décidé par vote majoritaire.

    Dacian Cioloş: « Pour tous ceux qui souhaitent le renforcement de la confiance entre les citoyens et les élus et de la capacité du Parlement à représenter le débat civique, mener une telle discussion et engager la responsabilité sur le vote de ces projets législatifs cela conduit à un surcroît de démocratie en Roumanie». Cette attitude politique serait la bienvenue, en ce moment où la société assume fermement les points de vue sur une nouvelle construction politique en Roumanie. (trad. Mariana Tudose)