Tag: Mures

  • Châteaux et manoirs du comté de Mures

    Châteaux et manoirs du comté de Mures

    La famille Teleki a été une des plus importantes familles nobiliaires de la Transylvanie médiévale et moderne, qui a contribué aussi à l’enrichissement culturel de la région, puisque les membres de cette famille ont laissé leur empreinte sur de nombreux départements dont Mures, Cluj et Bistrita. Le domaine de Gornesti, village du comté de Mures, à 17 kilomètres de Târgu Mures, entre au patrimoine de la famille Teleki en 1675, lorsque le prince transylvain, Apafi Mihaly en fait don au chancelier Teleki Mihaly. Mais ce n’est qu’un siècle plus tard que le comte Teleki allait y faire bâtir un château que l’on peut admirer de nos jours encore.

    L’historienne de l’art Irina Leca a étudié les propriétés de la famille Teleki dans le cadre du projet « Monuments Oubliés ». Selon elle, le palais a été construit sous la forme de la lettre U, avec un pavillon central, avec sous-sol, rez-de-chaussée, étage et comble. Les ailes du palais forment une large cour d’honneur, orientée vers le parc. La décoration des façades est simple, le pavillon central étant le seul à bénéficier de plus d’ornements.

    Irina Leca décrit la résidence de Gornesti : « Bref, le château de Gornesti est une battisse baroque érigée dans la seconde moitié du 18e siècle sur les ruines d’un ancien château moyenâgeux, datant du 15e siècle. Le château baroque est imposant, avec plusieurs dizaines de pièces ; il a été projeté par une dynastie d’architectes célèbres à l’époque, la famille Mayerhoffer, qui a donné à l’Europe des palais à Bratislava, à Budapest et dans d’autres capitales du Vieux continent. Le château de Gornesti est leur plus bel ouvrage. Il est entouré d’un vaste parc anglais, aménagé dans la première moitié du 19e siècle par un membre de la famille Teleki connecté aux idéaux de l’Europe Occidentale et qui avait contacté des personnalités européennes de l’époque. A la suite d’un voyage, il a pris la décision d’embellir le jardin qui existait déjà et de le transformer en un romantique parc anglais. »

    Pourtant, le parc anglais n’est pas apparu en même temps que le château, puisque l’aménagement du domaine s’est prolongé sur une période plus longue, les travaux étant continués par plusieurs générations de Teleki.

    Irina Leka revient: « Durant la révolution de 1848, le palais a été dévasté et une grande partie du mobilier et des objets d’art a disparu ou a été volé. La famille a fait ensuite des efforts significatifs pour embellir le bâtiment. Au 19e siècle, la beauté du château l’a rendu célèbre, attirant même l’écrivain britannique Bram Stocker. Alors qu’il se documentait pour le roman « Dracula », Stocker a trouvé les impressions de voyages d’autres écrivains anglais, de passage en Transylvanie. Donc une partie du célèbre château de Dracula est inspirée aussi par le château de Gornesti. Durant la Seconde guerre mondiale, le bâtiment a été dévasté par les troupes soviétiques. La bibliothèque, d’une grande valeur, a été détruite. En 1948, le château a été nationalisé, comme presque toutes les propriétés de Roumanie, et dans les années 1960 les autorités l’ont transformé en un immeuble d’intérêt public, à savoir un sanatorium pour les enfants malades de tuberculose, fonction que cet immeuble a gardé jusqu’en 2011, lorsqu’il a été restitué à la famille. A l’heure actuelle il est bien conservé. A l’intérieur, sur le plafond de la grande salle, il existe une fresque datant du début du 19e siècle, en assez bon état. On a gardé aussi les cadres des portes et des fenêtres d’origine ainsi qu’une partie des poêles. Il est ouvert au public et peut être visité à n’importe quel moment de l’année. »

    Le comte Teleki Samuel, fondateur d’une autre branche de la famille, né d’ailleurs à Gornesti en 1739 et devenu entre temps chancelier de la Transylvanie, allait construire un autre bâtiment impressionnant, à Dumbravioara, localité située également près de la ville de Târgu Mures.

    C’est la même Irina Leca qui nous décrit cette propriété : « Le château de Dumbravioara a été érigé par Samuel Teleki, celui qui a fondé la Bibliothèque Telekiana de Targu Mures. Grand érudit et homme de culture, Samuel Teleki a décidé, à son retour d’un voyage en Europe, de faire bâtir ce manoir pour qu’il devienne sa résidence principale. A la fin du 18e siècle, la construction du manoir de Dumbravioara commençait presque en même temps avec la construction du Palais de Gornesti. Au cours des siècles, il est resté au patrimoine de la famille. A la fin du 19e siècle et au début du 20e, il appartenait à un membre de la famille Teleki qui a également compté parmi les explorateurs de l’Afrique. Celui-ci a fortement mis son empreinte sur le domaine, puisqu’il y a ramené de nombreux trophées de la faune africaine ainsi que différents objets de la région. »

    Conçu également dans la forme de la lettre U, le manoir de Dumbravioara était, au début du 20e siècle, une des demeures aristocratiques transylvaines les plus fastueuses. De nos jours, les deux bâtiments attendent toujours de retrouver leur gloire d’antan ou au moins de susciter l’intérêt des touristes, des autorités et des critiques d’art. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Sovata – der Kurort der sechs Salzseen

    Sovata – der Kurort der sechs Salzseen

    Sovata (ung. Szováta, dt. Sowata) ist sowohl für den Erholungs- als auch für den aktiven Tourismus zu empfehlen. Die Touristen können wandern oder Ski fahren. Hier gibt es zwei Skipisten: eine für Anfänger und die zweite mit mittlerem Schwierigkeitsgrad. Ein Abo für einen Tag kostet für Erwachsene 70 Lei (16 Euro) und für Kinder 35 Lei (8 Euro). Für den Skilift auf der Anfängerpiste muss man 2 Lei (0,50 Euro zahlen). Attila Demeter vom touristischen Informationszentrum Mieresch stellt uns die Vorteile der Ferien in Sovata vor:



    Sovata liegt im Landeskreis Mureş, 60 km weit von der Kreishauptstadt Târgu Mureş. Der Badeluftkurort ist seit 1884 bekannt und wurde 1956 zur Stadt. Hier befindet sich der einzige heliothermale Salzsee in Europa: der Bärensee. Sovata wird für die Behandlung der dermatologischen und gynäkologischen, der lokomotorischen, der Herzkrankheiten sowie für die Behandlung von Rheuma empfohlen. Die zwei Schipisten haben eine Länge von 1.100 m. Der Höhenunterschied beträgt 350 m.“




    Sovata kann in jeder Jahreszeit besucht werden. Die Touristen bevorzugen im Winter die Skipisten, während im Sommer die Attraktion de heliothermale See ist. An der Oberfläche des Salzwassers gibt es eine Schicht von frischem Wasser, das von den Niederschlägen stammt. Diese Schicht bleibt an der Oberfläche und wirkt wärmedämmend. Die Temperatur des Seewassers hängt von der Sonneneinstrahlung ab. Im Sommer kann sie 40 Grad Celsius erreichen. Der salzige Schlamm hat kurative Eigenschaften.




    Péter Ferenc, Bürgermeister der Stadt Sovata, spricht nun über die Stadtumgebung.



    Nicht weit entfernt von Sovata liegt das Salzbergwerk Praid, das für die Behandlung der Atemwegserkrankungen empfohlen wird. Die Entfernung von Sovata zu Cheile Bicazului (Bicaz-Klamm) und zu den Klöstern in der Moldau ist nicht sehr gro‎ß. In der Nähe des Badeluftkurortes befinden sich berühmte Städte wie die mittelalterliche Burg Sighişoara (Schässburg) und die Kreishauptstadt Târgu Mureş. Wir haben es geschafft, die gro‎ßen Infrastrukturinvestitionen zu finalisieren. Die Stra‎ßen und Gehsteige wurden neu gepflastert. Wir haben ebenfalls Blumen gepflanzt und das wurde sowohl von Rumänen als auch von ausländischen Gästen positiv wahrgenommen. Sie meinten, sie haben sich wohl gefühlt, so wie man sich in einem Kurort fühlen muss.“




    Man sagt, dass Sovata der schönste Badeluftkurort Siebenbürgens sei. Unterkunftsplätze gibt es ausreichend in Hotels oder Pensionen. Die Restaurants bieten traditionelle siebenbürgische Speisen. Sovata ist also auf jeden Fall einen Besuch wert.

  • Agroturism în Mureş

    Agroturism în Mureş

    Astăzi evadăm din cotidian în judeţul Mureş, unde ne propunem să aflăm care sunt obiectivele turistice de vizitat şi care este oferta pentru turism rural de aici. Judeţul Mureş este situat în zona central-nordică a ţării în centrul Podişului Transilvaniei, iar numele judeţului provine de la râul Mureş care îl străbate de la NE la SV.



    Deşi judeţul Mureş nu este în general menţionat ca destinaţie agroturistică, punctele de interes de lângă Târgu Mureş şi de lângă Sighişoara sunt foarte căutate. Aşa că pornim şi noi de la Târgu Mureş, loc încărcat de istorie, centru cultural şi comercial în Evul Mediu. Oraşul este al 16-lea ca mărime din ţară şi al şaselea din Transilvania. Aici trăieşte cea mai mare comunitate maghiară din România.



    Demeter Attila, inspector de specialitate în turism, în cadrul Consiliului judeţean Mureş, numeşte câteva dintre elementele definitorii ale locului: “Târgu Mureş este un oraş vechi, foarte frumos, din Transilvania. Sunt multe puncte atractive: în primul rând Palatul Culturii, Biblioteca Teleki, care este şi muzeu, merită vizitate şi diferite catedrale, Catedrala ortodoxă, Catedrala greco-catolică, Catedrala reformată, care se află în Cetatea medievală, Biserica unitariană. ”



    Deşi aici nu s-au păstrat clădiri foarte vechi, oraşul trecând prin mai multe incendii de-a lungul timpului, vechea urbe reuşeşte să-şi păstreze aerul medieval, în partea centrală. O serie de clădiri frumos ornamentate amintesc de vechiul târg din perioada medievală sau de oraşul în plină dezvoltare din perioada interbelică. O altă zonă de referinţă, Piaţa Trandafirilor, este renumită datorită trandafirilor care împodobesc piaţa în ultimii zeci de ani, locul în care se desfăşura Târgul de pe Mureş”, fiind totodată şi punctul central din care oraşul a început să se extindă. În Piaţa Trandafirilor se regăsesc şi principalele simboluri arhitecturale ale oraşului. Palatul Culturii, renumit pentru Sala Oglinzilor şi a vitraliilor este unul din acestea. Alte două clădiri reprezentative, aflate în apropierea Palatului Culturii, sunt Palatul Prefecturii din Tg Mureş şi Palatul Primăriei. În parte opusă Palatul Apollo şi Teatrul Naţional probează evoluţia oraşului de la târg, la centru cultural. Un alt reper al oraşului este Cetatea medievală, construită la începutul secolului al 17-lea, având ziduri şi bastioane puternice, bine păstrate până astăzi. În incinta cetăţii se găseşte o biserică reformată cu o arhitectură gotică din secolul al 16-lea. Cetatea este locul unde au loc diferite manifestări cultural-artistice: expoziţii de pictură, fotografie.



    Judeţul Mureş se bucură de suprafeţe mari de păduri. Un punct de atracţie îl reprezintă Munţii Călimanului, unde turiştii pot face drumeţii lungi. De asemenea, judeţul are şi valenţa turismului balnear, prin staţiunea Sovata. Pentru oferte mai deosebite, sunteţi aşteptaţi la Densuş, unde există şi un complex de echitaţie. Nu trebuie uitată nici zona Târnavelor, o cunoscută zonă viticolă.



    Demeter Attila, inspector de specialitate în turism, în cadrul Consiliului judeţean Mureş, ne spune unde putem să ne cazăm în Mureş pentru a ne bucura de culoarea locală: “Hotelurile şi pensiunile cu meniuri tradiţionale, în general meniuri transilvănene, ungureşti şi româneşti şi un ambient extraordinar. În meniuri găsim fleica transilvăneană, adică muşchi la grătar sau muşchi ţigănesc sau creier pane, ciorba transilvăneană, ca un desert, plăcintă cu ciocolată sau somloi galuska (o prăjitură de casă cu trei straturi de blat pufos lipite cu cremă, frişcă şi sos de ciocolată). În Mureş găsiţi prietenie, căldură şi multiculturalism.”



    Preţul mediu al unei nopţi de cazare, pentru o singură persoană, în cameră dublă, la o pensiune de trei margarete este cuprins între 80 şi 100 de lei (18-22 de euro).



    Dacă ajungeţi în Mureş, nu puteţi să nu vizitaţi Sighişoara, denumită şi “Perla Transilvaniei”, cetate transilvăneană, ridicată în secolul al XII-lea. Sighişoara a fost inclusă, încă din 1999, în Patrimoniul Mondial UNESCO, fiind considerată cel mai bun exemplu din Transilvania şi din Europa centrală, pentru un fost oraş de meşteşugari şi agricultori. Iar de 731 de ani, de când a fost întemeiată, în cetate încă locuiesc familii. În cetatea medievală puteţi vedea Turnul cu Ceas, Turnul Fierarilor, Turnul Croitorilor, Scara Acoperită sau Scara Şcolarilor. La început, în 1662, când a fost construită, scara avea nici mai mult, nici mai puţin, decât 300 de trepte, dar în anul 1849, în urma modificărilor, au rămas doar 175. Este o scară acoperită pentru un acces mai uşor al copiilor la şcoala din deal, dar şi al adulţilor la Biserica din Deal. Ca în fiecare an, cu ocazia Festivalului Medieval organizat la sfârşitul lunii iulie, străduţele medievale ale Sighişoarei se umplu de muzicanţi, meşteşugari şi cavaleri, dar, bineînţeles, şi de turişti.

  • Ungarische Extremisten in Rumänien

    Ungarische Extremisten in Rumänien

    Am Montag ist in der Stadt Targu Mures (in der Mitte Rumäniens) ein nicht genehmigter Protestmarsch einiger rechtsxtremen Organisationen aus Ungarn, an dem auch Mitglieder der ungarischen Volksminderheit in Rumänien teilgenommen haben, zu einem Konflikt mit den Ordnungskräften eskaliert. Etwa 4000 Menschen haben sich am Montag in Neumarkt/Târgu Mureş an einer Gedenkfeier für Szekler Märtyrer beteiligt, der anschlie‎ßend ein ungenehmigter Protestmarsch folgte, in dessen Verlauf es zeitweilig zu Gerangel mit den Ordnungshütern kam. Vermummte Protestteilnehmer warfen Sprengkörpern, drangen auf die Stra‎ße, provozierten die Gendarmen und skandierten rumänienfeindliche Parolen. Sie forderten die territorielle Autonomie der sogenannten Szekler-Region in der Mitte Rumäniens. Diese ist die einzige Gegend Rumäniens, wo Ungarnstämmige die Mehrheit der Bevölkerung bilden.



    Die Ausschreitungen am Montag in Targu Mures haben in ganz Rumänien für Unruhe gesorgt; nicht weil sie gewalttätiger als die fast ritualischen Raufereien der letzten Jahre zwischen den Gendarmen und den Fussball-Chaoten gewesen wären, sondern weil der Ort und die Zeit von traumatischen Erinnerungen geprägt sind. Marz 1990 eskalierten nämlich in derselben Stadt Targu Mures die bereits brodelnden Spannungen zwischen den Rumänen und den Ungarn der Region, die auch von ungarischen Irredentisten und Agenten der ehemaligen rumänischen politischen Polizei angefeuert wurden, zu gewalttätigen Ausschreitungen und Stra‎ßenkämpfen. Infolge der damaligen Gewaltausschreitungen gab es Tote und Verletzte, Rumänen und Ungarn. Jene traurige Episode der postkommunistischen Übergangszeit geschah etwa 3 Monate nach der rumänischen Revolution vom Dezember 1989. Heute sind Rumänien und Ungarn Alliierte innerhalb der NATO und Partner in der Europäischen Union, die Rumänen und die Ungarn in Siebenbürgen leben, wenn nicht gerade freundlich, doch friedlich zusammen und die wichtigste politische Gruppierung der Rumänienungarn, der Demokratische Verband der Ungarn in Rumänien, ist neulich der Bukarester Regierungskoalition beigetreten.



    Der offensichtlich durch die jüngsten Gewaltausschreitungen in Targu Mures irritierte rumänische Staatspräsident Traian Basescu forderte die Regierung und das Parlament auf, eine Rechtsnorm zu verabschieden, wodurch den Mitgliedern der ungarischen Partei Jobbik, die den Protestmarsch am Montag mitveranstaltet hatte, verboten werden sollte, sich in Rumänien aufzuhalten. Über dieses Thema soll auch bei der nächsten Sitzung des Landesverteidigungsrates diskutiert werden, so Traian Basescu:



    Die Freiheit, die Demokratie, das Recht auf Freizügigkeit, das Recht auf freie Äü‎ßerung durfen nicht so weit gehen, da‎ß durch extremistisches Verhalten einiger Gruppierungen andere Menschen zu Schaden kommen. Jobbik ist eine rechtsextreme Partei; sogar die Regierenden in Budapest schämen sich ihretwegen und akzeptieren sie nicht in ihre Koalitionen. Ich sehe nicht, warum wir uns schämen sollten, diese Gruppierung hinauszuwerfen oder ihr die Einreise nach Rumänien zu verweigern.”



    Nach den Konservativen und den Sozialisten ist Jobbik die drittgrö‎ßte politische Gruppierung in Ungarn; es handelt sich um eine äu‎ßerst virulente rechtsextreme, ultranationalistische, irredentistische Partei. Der neulich in die Opposition getretene Vorsitzende der National-Liberalen Partei, Crin Antonescu, erklärte sich einverstanden mit der Forderung des Staatspräsidenten Traian Basescu. Und der Demokratische Verband der Ungarn in Rumänien distanzierte sich von allen gewalttätigen und extremistischen Auftritten. Der Vorsitzende des Ungarnverbandes und Vizepräsident Rumäniens, Kelemen Hunor, dazu:



    Ich bin dagegen, da‎ß Leute aus Ungarn hierher kommen, um zu protestieren — weder in Targu Mures noch in anderen Ortschaften, weder Jobbik-Mitglieder noch von anderen Organisationen.”



    Die Politkommentatoren erinnern daran, da‎ß in Ungarn bald die Europawahl und die Parlamentswahl stattfinden werden. Mit dem Anheizen der interethnischen Konflikte versucht Jobbik ganz einfach, Wählerstimmen für sich zu gewinnen, meinen die Experten.

  • Verwaltungsreform: Wie zeichnet man eine Landkarte neu?

    Verwaltungsreform: Wie zeichnet man eine Landkarte neu?

    Das Thema Regionalisierung“ wurde in den letzten Jahren in Rumänien immer wieder diskutiert. Alle politische Gruppierungen des Landes waren mit dieser Idee einverstanden, da die Regionalisierung mit den Vorteilen der europäsichen Fonds verbunden ist. Das Festlegen der Regionen Rumäniens ging aber nicht so leicht von sich her, und dies führte zu Verzögerungen im Regionalisierungsproze‎ß.



    Die bedeutende ungarische Volksminderheit, die in der Landesmitte, in den Landkreisen Harghita, Covasna und Mureş konzentriert ist, wünschte sich, eine eigene Region zu bilden, aber die Entscheidungsträger in Bukarest sind der festen Meinung, da‎ß eine Regionalisierung nach ethnischen Kriterien in Rumäniens nicht zu denken sei.



    Vizepremier Liviu Dragnea gab neulich bekannt, die Erarbeitung eines gesetzlichen Rahmens zur Umsetzung des Projekts zur Dezentralisierung und Regionalisierung Rumäniens sei angelaufen. Liviu Dragnea wird das interministerielle Komitee führen, welches die Untersuchungen, Studien und Berichte des Konsultativrates, bestehend aus Experten, Politikern, Vertretern der Kommunalverwaltung und der Zivilgesellschaft, bearbeiten wird. Das Projekt basiert auf der 8-Regionen-Struktur zur regionalen Entwicklung, die 2007 festgelegt wurde, und sollte am 1. Juli fertig sein, so Liviu Dragnea. Der Generaldirektor einer dieser Regionen, Simion Creţu, meint aber, da‎ß die Erarbeitung des Projekts etwas länger dauern wird:



    Dieser Regionalisierungsproze‎ß wird meiner Meinung nach nicht in zwei Jahren beendet sein. Es handelt sich um einen längeren Zeitplan, die Etappenziele müssen auf eine bestimmte Art und Weise erreicht werden, wenn wir wollen, da‎ß die daraus resultierenden Verwaltungsregionen korrekt funktionieren. Überall wird es Probleme geben, Probleme mit dem Festlegen der regionalen Verwaltungsvertretungen und der anderen Verwaltungssitze in der Region, bis zu der Art und Weise, wie die Region in dieser Übergangszeit von 2014-2016 de facto zu verwalten sei. 2016 finden die nächsten Kommunalwahlen statt; dann werden wahrscheinlich auch die Regionalwahlen organisiert.“



    Simion Creţu plädiert gleichzeitig dafür, da‎ß die Bürger ihre Meinung dazu sagen sollten, um den Erfolg dieses Projekts zu sichern. Derselben Ansicht ist auch Diana Iancu, Doktor der Verwaltungswissenschaften, Expertin für multi-level-governance (Regieren im Mehrebenensystem). In einem Interview mit Radio Rumänien International sagte Dr. Diana Iancu, es sei besonders wichtig, da‎ß die für die Erarbeitung des gesetzlichen und organisatorischen Rahmens verantwortlichen Entscheidungsträger die Hauptnutznie‎ßer der Reform, nämlich die Bürger, nicht aus den Augen verlieren. Diana Iancu:



    Die Regionalisierung, so wie sie im Diskurs der Regierung erscheint, wird eher als technische Lösung betrachtet. Vielleicht sollten wir anfangen, über den Mehrwert dieser Art der Governance zu sprechen, einer Governance, die den Bürgern näher steht. Abgesehen von den Fragen ›wer für welchen Bereich zuständig ist‹ oder ›wer beim Erhalten der EU-Regionalfonds eine Rolle spielt (oder nicht!)‹, glaube ich, da‎ß noch eine sehr wichtige Frage gestellt werden sollte und zwar ›wer die Verantwortung trägt und vor die Bürger tritt‹? Die Burger haben das Recht, direkt zu fragen: ›Wer wird letzten Endes zur Verantwortung gezogen, wenn dies keine Erfolgsgeschichte wird‹?“



    Die von der Regierung angenommenen Prinzipien zur Verwaltungs-Neuorganisierung besagen, da‎ß die zukünftigen Regionen je einen Regionalrat und einen Regionspräsidenten haben werden. Diese werden per Volkswahl bestimmt, werden mehr Zuständigkeiten erhalten als die jetzigen Landkreisbehörden und werden den Kommunalhaushalt, die EU-Fonds und die Regierungsfonds verwalten. Die Anzahl, die Zusammensetzung und die Funktionsweise der neuen Regionaleinheiten werden aufgrund von öffentlichen Beratungen festgelegt. Gleichzeitig bleiben aber auch die heutigen Landkreise Rumäniens bestehen. Ensteht aber dadurch nicht das Risiko, da‎ß die Verwaltungsstruktur noch komplizierter wird, anstatt klare Zustände zu schaffen? Diana Iancu antwortet:



    Solche Befürchtungen sind immer präsent. Zu diesem Zeitpunkt gibt es innerhalb der Europäischen Union sehr viele Versuche zur Wiederzentralisierung anstatt Dezentralisierung, man diskutiert immer öfter von interstädtischen oder interteritorriellen Vereinbarungen, von grenzenüberschreitenden Gruppierungen. Gleichzeitig gibt es aber auch den umgekehrten Fall. Die Slowakei, zum Beispiel, ist teritorriell äu‎ßerst zerkleinert, und wenn wir schauen, wie die wirtschaftliche Entwicklung der Slowakei aussieht — sie scheint doch ein mögliches Erfolgsrezept zu sein. Wir fragmentieren sehr viel; einerseits stellt sich die Frage, ob die Zuständigkeiten sich nicht überlappen werden, und andererseits könnte dies die Lösung der Probleme erschweren und verzögern.“



    Diana Iancu sprach auch über andere europäische Modelle, die Rumänien eventuell im Auge behalten sollte:



    Genau in dem Moment, wenn wir über Modelle von “good practice” diskutieren, gibt es schon allgemeine Normen, und das Hauptprinzip wäre, meiner Meinung nach, da‎ß die Governance so nah am Bürger wie nur möglich bleiben sollte. Ich schaue auf die Verwaltungsreformen in Dänemark, oder denke an die Vereinbarungen, die Schweden getroffen hat. Ich schaue auch in Richtung Niederlande, wo die Zentralisierung gut funktioniert. Auch die Tschechische Republik hat ein sehr interessantes Modell von multi-level-governance.“



    Das sind nur einige Beispiele, die den Entscheidungsträgern in Bukarest als Inspirationsquelle dienen könnten. Von dort könnten sie sich die Informationen über die Funktionsweise der Regionen verschaffen; dann könnte man diese Informationen je nach Gemeindespezifikum und gemä‎ß den Erwartungen in puncto Reform in Rumänien in die Praxis umsetzen.



    Audiobeitrag hören:



  • Symboles nationaux sicules

    Symboles nationaux sicules


    Les Sicules constituent la plus ancienne minorité de l’espace roumain. En 1116, ils sont mentionnées comme une avant-garde de la chevalerie magyare tout comme les Petchénègues, un autre peuple nomade d’origine turque. Guerriers chevronnés au Moyen Age, les Sicules ont été colonisés par le Royaume de Hongrie sur la frontière est longeant les Carpates Orientales afin de la défendre contre les invasions des peuples migrateurs provenant d’Asie. Le premier document qui les mentionne à l’intérieur de l’arc carpatique date de 1210 et affirme qu’une armée formée de Sicules, Saxons, Roumains et Petchénègues a participé à la répression d’une révolte contre le tsar bulgare Borila.


    Ce fut toujours à cette même époque, plus précisément en 1217, que les Sicules figurent parmi les combattants de l’armée du roi hongrois André II, lors de la 5e croisade contre les Arabes. Dès lors, les Sicules habitent sans interruption les mêmes territoires appelés le pays Sicule, qui s’étend sur les actuels départements de Harghita, Covasna et Mureş. Ils comptent aujourd’hui 650 mille personnes, soit environ 45% des 1.430.000 membres de l’ensemble de la communauté magyare et 6,6% de l’entière population de la Roumanie.


    L’Académicien Pál Antal Sándor explique quelle était la place et la condition sociale des Sicules dans la Hongrie médiévale, mais aussi après l’occupation autrichienne : « S’ils remplissaient des tâches militaires, ils ne payaient plus d’impôts. Les premières obligations fiscales envers la cour royale hongroise étaient celles que les sujets devaient payer trois fois pendant le règne d’un roi : à son intronisation, à la naissance de son héritier et lors de son mariage. Cette tradition a été valable jusqu’en 1555, quand à eu lieu la dernière collecte. Sur six bœufs, par exemple, il fallait en donner un. Les obligations fiscales n’ont pas existé jusqu’en 1657, lorsque les Sicules ont commencé à payer des taxes à la Sublime Porte ottomane, suite à la campagne militaire entreprise par Gyorgy Rakoczy II en Pologne, qui s’est achevée par une défaite cinglante. Pendant l’occupation autrichienne, ils ont été exemptés de la prestation de tâches militaires en 1711, parce que leurs façon de lutter était déjà obsolète. Ils sont devenus contribuables, mais leur état social était celui de personnes libres, bénéficiaires de tous leurs anciens droits. Devant la justice par exemple, ils bénéficiaient des mêmes droits que la noblesse. »


    Après 1989, des présences publiques des Sicules ont facilité l’expression des sentiments de nationalisme les plus exacerbés, alimentés par les perceptions de leur passé. Le plus récent épisode de ce genre date de février 2013, lorsque le drapeau hissé dans la ville de Sfântu Gheorghe, département de Covasna, a provoqué un nouveau scandale. Ce geste a été vu comme une nouvelle tentative des Sicules de demander l’autonomie territoriale sur des critères ethniques. Même s’il est une création récente, les origines du drapeau Sicule datent de plusieurs siècles. Pál Antal Sándor explique comment ce drapeau est apparu : « La bannière a été instituée en 2004, sur l’initiative du Conseil national Sicule, d’après un projet imaginé par Konya Adam, muséographe de la ville de Sfântu Gheorghe. Ce drapeau s’inspire d’un étendard militaire de 1601, celui des fantassins de Moïse Secuiul, le seul prince transylvain d’origine sicule. Les couleurs jaune et bleu en ont été puisées dans les documents historiques, tandis que l’étoile à huit branches est une innovation récente. Jadis, on utilisait plutôt des étoiles à cinq ou six branches… La symbolique renvoie aux huit régions habitées par des Sicules, des contrées appelées aussi « chaises ». Le croissant de lune, lui, a la forme et la signification traditionnelles. »


    Bien que très anciens, les symboles nationaux des Sicules n’ont pas été constamment utilisés tels quels. Ils ont été adaptés aux différents contextes historiques, explique Pál Antal Sándor : « Au fil des siècles, les Sicules n’ayant pas d’origines hongroises ont été magyarisés vu notamment les missions militaires qu’ils devaient assumer ; ils bénéficiaient d’un statut particulier au sein de la communauté de souche hongroise. Les Sicules vivaient sur un territoire très bien délimité, mais durant la révolution de 1848, ils ont explicitement renoncé aux droits qui les différenciaient des autres Magyars, intégrant la nation hongroise. En octobre 1848, après le rassemblement national de Agyagfalva–Lutiţa,les assemblées des régions Sicules ont reconnu toutes les lois hongroises et ont déclaré leur appartenance à la nation hongroise unique. Depuis, au sein de la Hongrie, les Sicules n’ont plus utilisé de bannière spécifique. »


    Après 1918, lorsque s’est constituée la Grande Roumanie, les symboles Sicules ont été inclus sur les armoiries de la Transylvanie. Peu de monde est cependant au courant du fait que certains d’entre eux étaient identiques à ceux faisant partie des armoiries des Principautés roumaines médiévales. Pál Antal Sándor: « Moi, j’attends la réponse des historiens roumains à ce sujet. La question est de savoir quelle est l’origine de ces symboles. En tout cas, ils sont orientaux, turcs le plus probablement. Ils ont été utilisés par les populations d’origine turque et la Valachie a subi la domination des Coumans pendant 200 ans. Il est tout à fait normal que ces symboles soient également présents dans l’héraldique de la Valachie. De telles influences existent probablement aussi dans le cas de la Moldavie. Ce n’est pas une affirmation de ma part, c’est une question que je pose. Le croissant de lune apparaît partout, mais il est possible que nous rencontrions une étoile à la place du Soleil. »


    Les Sicules sont une minorité à forte conscience ethnique, qu’ils entendent conserver. Ils investissent donc leurs symboles nationaux de la même importance que d’autres communautés ethniques et nations attribuent à leurs propres symboles. (trad. : Ileana Taroi, Alexandru Diaconescu, Andrei Popov)