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  • Au département de Mureș

    Au département de Mureș

    Nous vous invitons à un voyage dans le comté de Mureș. En prenant pour point de départ la ville de Târgu Mureș – surnommée la Ville des Roses – nous découvrirons de nombreux sites intéressants et un large éventail de loisirs. A part la fameuse cité médiévale habitée de Sighișoara, la contrée compte une centaine de manoirs et de châteaux datant de différentes époques, ainsi qu’une station balnéaire renommée, Sovata. Le visiteur sera également séduit par les objets d’art traditionnel en céramique et en bois produits dans les villages du comté.

    Bien que Târgu Mureș n’ait pas conservé ses bâtiments anciens, la ville ayant été touchée, au fil du temps, par plusieurs incendies, le centre-ville garde son atmosphère médiévale. Des constructions richement décorées rappellent le bourg d’autrefois, ainsi que la ville en plein essor de l’entre-deux-guerres. Le Palais de la Culture, avec la Salle des Miroirs, les deux cathédrales orthodoxes et de l’ancienne forteresse sont des points incontournables sur la carte de tout visiteur de passage à Târgu Mureș. Mention spéciale pour le Théâtre National, qui se distingue par son architecture moderne.

    Sanda Vițelar, responsable de communication au Conseil départemental Mureș : «A Târgu Mureș, nous vous invitons à faire une halte au centre ville. Les bâtiments qui s’y trouvent parlent du passé multiculturel de la Ville des Roses. Le Palais de la Culture et le Palais administratif sont deux bâtiments représentatifs de l’Art Nouveau en Roumanie et du début de ce style en Transylvanie. Le Plateau de Cornești est un espace de loisir au sein de la nature. C’est là que se trouve aussi le deuxième grand zoo de Roumanie. Le complexe sportif Mureșul met à la disposition des touristes trois piscines en plein air et une quatrième couverte, ainsi qu’un lac artificiel pour des promenades en barque. »

    Pendant cette période de l’année, vous pouvez visiter le Marché de Noël ouvert au centre ville, où viennent d’être inaugurées aussi deux grandes patinoires.

    En quittant la ville de Târgu Mureș, on peut se diriger vers Sighișoara et se balader dans les ruelles de cette belle ville médiévale merveilleusement préservée. Mentionnée pour la première fois en 1280, elle garde 9 de ses 14 tours, qui évoquent la grandeur des temps passés. Le Musée d’histoire de Sighișoara a été fondé en 1899.

    Son directeur, Nicolae Teșcula, nous parle du principal point d’attraction de la cité : « Il s’agit de la Tour de l’Horloge, construite au 16e siècle et qui s’élève à 64 mètres de haut. Sa toiture est pratiquement plus haute que le corps du bâtiment. Le balcon, que l’on peut visiter, se situe à une hauteur de 30 mètres. La toiture compte, elle, 34 mètres de haut et elle est surmontée d’une girouette en forme de coq. En fonction de sa position, nous savons si le temps sera beau ou s’il va pleuvoir. Les figurines de l’horloge sont tout aussi impressionnantes : à part les tambours qui donnent l’heure, il y a des figurines à rôle symbolique : la Justice, le Bourreau et la Paix. Plusieurs autres figurines changent de position à 6 h du matin et à 6 h du soir. Les figurines symbolisant les jours de la semaine changent leur position à minuit. Le mécanisme actuel est lui aussi vieux, remontant à 1906 ; pourtant, le premier mécanisme de l’horloge de cette tour date du début du 17e siècle. D’ailleurs, le premier horloger connu dans l’histoire de la Transylvanie et qui a vécu au milieu du 16e siècle était originaire de Sighișoara. Dans le domaine de l’horlogerie, la ville a donc une longue tradition. »

    A quelque 70 km de Sighișoara, au pied des Monts Gurghiu, se trouve la belle station balnéaire de Sovata. Peter Ferenc, président du Conseil départemental Mureș nous en parle : « La station bénéficie de lacs salés uniques non seulement en Roumanie, mais aussi en Europe. Ces lacs et les boues sapropéliques qui en proviennent sont utilisés pour des cures balnéaires renommées à l’étranger aussi. On y traite efficacement des maladies de l’appareil locomoteur, mais aussi les maladies respiratoires et gynécologiques, ainsi que la stérilité. A Sovata se trouve aussi un lac héliotherme chauffé par les rayons du soleil. Une couche d’eau douce couvre en surface l’eau salée du lac. Il se crée ainsi un effet de serre, le lac étant chauffé parfois à plus de 40°. Ce lac est très recherché par les touristes curieux de voir un lac chauffé par le soleil jusqu’à une température aussi élevée. »

    Pour les fêtes de fin d’année, à Sovata les offres touristiques sont attrayantes. Par exemple, un paquet de 5 jours en pension complète dans un 3 étoiles doté d’un spa coûte environ 300 euros. Le paquet comporte également la visite de plusieurs petits villages situés sur un plateau volcanique, des randonnées le long de la Route du Sel et une visite de la mine de sel de Praid, située à 9 km seulement de Sovata. A Praid a été aménagé un centre de remise en forme doté de piscines couvertes. L’eau thérapeutique salée carbogazeuse qui prend sa source à 1000 mètres de profondeur est idéale pour préserver et améliorer la santé.

    La contrée de Mureș compte de nombreux manoirs et châteaux, parmi lesquels nous vous conseillons celui de Zau de Câmpie, où vous découvrirez un château à part.

    Sanda Vițelar : « Il s’agit du Château Ugron, appelé aussi « Le Château calendrier », parce qu’il compte 365 fenêtres, 4 tours (représentant les 4 saisons dans une année), 52 pièces (autant que de semaines dans une année), 7 terrasses (autant que de jours dans une semaine) et 12 halls représentant les mois de l’année. Ce château est né d’une histoire d’amour. Le propriétaire du château, le baron Istvan Ugron, a été l’ambassadeur d’Autriche-Hongrie en Russie. La légende dit qu’il y tomba amoureux d’une des filles du tsar Nicolas II. En 1917, à l’arrivée des bolcheviques, le tsar et toute sa famille furent exécutés. Le cœur brisé de douleur, le baron se retira de la vie publique. »

    Le comté de Mureș vous attend donc pour découvrir toutes ses merveilles. Nouveau rendez-vous la semaine prochaine, pour une nouvelle destination de vacances en Roumanie. (Trad. : Dominique)

  • În județul Mureș

    În județul Mureș

    Pornind într-un
    traseu virtual din municipiul de reședință, Târgu Mureș, denumit și Orașul
    Trandafirilor, descoperim o multitudine de destinații interesante și o gamă
    variată de petrecere a timpului liber. Pe lângă celebra cetate medievală,
    Sighișoara, există peste o sută de conace și castele din diverse epoci, dar și
    o stațiune balneoclimaterică de renume, Sovata. Nu în ultimul rând, veți fi
    cuceriți de obiectele meșteșugărești în ceramică și în lemn.



    Deși nu s-au
    păstrat clădiri foarte vechi în orașul reședință de județ, Târgu Mureș, acesta
    trecând prin mai multe incendii de-a lungul timpului, vechea urbe reușește să-și
    păstreze aerul medieval în partea centrală. O serie de clădiri frumos ornamentate
    amintesc de vechiul târg din perioada medievală sau de orașul în plină
    dezvoltare din perioada interbelică. E obligatoriu un popas în Palatul Culturii, o plimbare prin labirintul din Sala Oglinzilor, o vizită
    în cele două catedrale ortodoxe sau în cetate. Tot aici veți remarca și Teatrul
    Național, cu arhitectură modernă și cu istorie în arta teatrală românească.

    Sanda
    Vițelar, consilier de comunicare și mass media în cadrul Consiliului Județean
    Mureș: În municipiul reședință de județ Târgu Mureș, vă invităm să vă opriți
    în centrul orașului. Aici, clădirile istorice vorbesc despre trecutul
    multicultural al Orașului Trandafirilor. Veți vedea două dintre clădirile cele
    mai reprezentative la nivel național pentru stilul Art Nouveau, respectiv Palatul
    Culturii și Palatul Administrativ, cele
    care arată începuturile curentului Secession transilvănean. Tot la Târgu Mureș vă așteaptă Platoul
    Cornești, un spațiu de petrecere a timpului liber în mijlocul naturii și locul
    în care puteți vizita Grădina Zoologică, a doua ca mărime din România. De
    asemenea, în sezonul cald, puteți să faceți plajă și să vă scăldați în
    Complexul Sportiv Mureșul, care vă stă la dispoziție cu trei bazine în aer
    liber, unul acoperit, precum și cu un lac artificial pentru plimbări cu barca.


    Mai mult decât
    atât, în această perioadă puteți vizita piața de Crăciun din centrul orașului,
    unde au fost inaugurate și două patinoare mari. Apoi, din Târgu Mureș, puteți
    face un adevărat periplu medieval pe străduțele pline de farmec ale Sighișoarei.
    Aceasta e atestată încă din anul 1280, iar nouă din fostele 14 turnuri încă vă
    așteaptă pentru a trăi, măcar pentru o vreme, în grandoarea timpurilor trecute.

    Nicolae Teșcula, directorul Muzeului de Istorie din Sighișoara, o instituție de
    cultură înființată în anul 1899, ne vorbește despre punctul de atracție al
    cetății: Turnul cu Ceas este construit în secolul al XIV-lea. A fost sediul
    primăriei orașului până la reforma religioasă, are o înălțime de 64 de metri.
    Practic, acoperișul e mai înalt decât corpul. Până la nivelul balconului, care
    este vizitabil, sunt 30 de metri și alți 34 de metri numără de acolo acoperișul.
    În vârf se află o giruetă, un cocoș, în funcție de cum își schimbă poziția știm
    că va fi ploaie în oraș sau va fi vreme bună. De asemenea, impresionante sunt
    și figurinele ceasului, toboșarii care bat ora exactă, anumite figurine cu rol
    simbolic: Justiția, Călăul, Pacea. Mai sunt câteva care își modifică poziția la
    orele 6.00 și 18.00. Totodată, și figurinele care reprezintă zilele săptămânii
    își schimbă poziția la miezul nopții. Actualul mecanism este bătrân și el, e
    din 1906, însă primul mecanism de ceas de turn este atestat în Sighișoara de la
    începutul sec. al XVII-lea. De altfel, ne putem lăuda că, la mijlocul secolului
    al XVI-lea, primul ceasornicar cunoscut, era vorba de un lăcătuș, era
    sighișorean. Deci, în domeniul orologeriei, Sighișoara a avut o mare tradiție.


    La 69 de
    kilometri cu mașina, la poalele Munților Gurghiu, veți găsi în Mureș o stațiune
    balneoclimaterică de tradiție: Sovata. Peter Ferenc, președintele Consiliului
    Județean Mureș:

    Există lacuri sărate care sunt unice nu
    numai în România, ci și în Europa. Aceste lacuri sărate, cu nămolurile lor
    sapropelice, asigură tratamente balneare renumite în țară și peste hotare. Tratamentele
    sunt în primul rând pentru boli locomotorii, dar se obțin rezultate foarte bune
    și în cazul unor boli ginecologice și,
    de asemenea, sterilitatea se tratează foarte bine prin aceste tratamente.
    Există și anumite tratamente pentru boli respiratorii. Avem un lac helioterm
    care e încălzit de razele solare. Există o peliculă de apă dulce deasupra apei
    sărate din lac. Se creează un efect de seră, iar lacul se încălzește și la
    peste 40 de grade. Este un lac foarte iubit de turiști. Ei vin să încerce ce
    înseamnă un lac care se încălzește la soare, la o temperatură așa de mare.


    Pentru Crăciun și
    Revelion există oferte atractive la Sovata. Spre exemplu, un pachet de cinci
    zile cu cazare la un hotel de trei stele cu SPA costă aproximativ 300 de euro.
    În pachet sunt incluse mesele și diverse activități: vizitarea unor cătune
    formate pe un platou vulcanic, plimbări pe Drumul Sării și o vizită la salina
    Praid, la doar nouă km de Sovata. La Praid, doritorii se pot bucura de un
    centru wellness cu piscine acoperite. Apa terapeutică sărată, carbogazoasă,
    termală, cu o concentrație mare de minerale, cu sursa la 1000 m adâncime, e
    ideală pentru păstrarea și îmbunătățirea sănătății.


    Conace și castele
    veți întâlni des în județul Mureș, însă, dintre toate, opriți-vă la Zau de
    Câmpie. Aici veți vedea un castel aparte. Sanda Vițelar, din cadrul Consiliului
    Județean Mureș:

    Castelul Ugron, cunoscut și sub numele de
    Castelul Calendar. Are 365 de ferestre, patru turnuri, la fel ca numărul
    anotimpurilor, 52 de camere, câte sunt săptămânile dintr-un an, 7 terase, cât
    zilele săptămânii și 12 holuri, care reprezintă lunile anului. Aici puteți găsi
    o poveste de dragoste sub semnul căreia a și fost construit castelul, o
    dragoste neîmplinită între proprietarul castelului și o prințesă rusă. Vă
    așteptăm să vizitați minunățiile din județul Mureș.


    În speranța că
    v-am convins de ineditul acestei destinații, vă așteptăm și data viitoare cu o
    noi idei de vacanță.

  • Bären tauchen zunehmend in bewohnten Gebieten in Rumänien auf

    Bären tauchen zunehmend in bewohnten Gebieten in Rumänien auf

    Allein in den letzten Wochen haben Dutzende von Anrufen unter der Notrufnummer 112 die Anwesenheit von Bären in mehreren bewohnten Gebieten in den rumänischen Bergen gemeldet, in den Landkreisen Braşov, Mureş, Sibiu, Harghita, Covasna, Alba und Bistriţa-Năsăud. Darüber hinaus wurde kürzlich ein Mann beim Fischen von einem Bären getötet. Ein anderer, der eine Herde von Kühen am Waldrand bewachte, wurde ebenfalls von einem Bären angegriffen und befindet sich in einem schweren Zustand im Krankenhaus. Das sind keine Einzelfälle — die Tiere kommen nicht nur in die Höfe der Menschen in Bergdörfern, sondern auch in Städten.



    Die Behörden suchen Lösungen. Es gibt viele Ursachen dieses Problems, darunter Abholzung und die zu gro‎ße Zahl der Tiere. Tatsächlich gibt es in Rumänien mehr als 6000 Bären. Alle Jagdgebiete sind überfüllt. Ihre Zahl war in den letzten Jahren relativ konstant, aber nach Angaben von Vertretern der Nationalen Forstverwaltung Romsilva wurden ihre Lebensräume, aufgrund der Entwicklung der Stra‎ßeninfrastruktur, der wirtschaftlichen Entwicklung und der Tourismusinfrastruktur fragmentiert. Die Lebensräume der Bären schrumpfen auch aufgrund der Entwicklung der Städte. Laut Schätzungen sollte Rumänien etwa 4000 Exemplare haben. Marian Rasaliu, Präfekt des zentral rumänischen Landkreises Braşov, einer der am stärksten gefährdeten in Bezug auf die Bärenpenetration in besiedelten, sowohl städtischen als auch ländlichen Gebieten, mahnt dringende Ma‎ßnahmen und schlägt sogar vor, einen Teil der Tiere in andere Länder zu schicken.



    Statistiken zeigen, dass es in Europa etwa 14.000 Braunbären in zehn Ländern gibt. Bulgarien hat zum Beispiel 900 — 1200 Bären, die Slowakei 600 — 800 Tiere, Slowenien 500 — 700 und Griechenland etwa 200 Bären übrig. Der Braunbär ist aus dem Vereinigten Königreich verschwunden und in Frankreich und Spanien ist seine Existenz bedroht. Nordeuropa ist die Heimat einer grö‎ßeren Bärenpopulation — etwa 2500 Tiere in Schweden, etwa 1600 in Finnland, etwa 700 in Estland und 70 in Norwegen.



    Bären sind gesetzlich geschützt und dürfen nicht gejagt werden. Um die Anzahl der Tiere in Gebieten, in denen besondere Probleme auftreten, zu verringern, werden aufgrund von Ministerialverordnungen Bären eingesammelt. Eine Ausnahmeregelung für einige hundert Exemplare pro Jahr wird das Problem jedoch nicht lösen, zumal es manchmal nicht möglich ist, alle in der Liste aufgeführten Exemplare einzusammeln.

  • Problema urşilor revine în actualitate

    Problema urşilor revine în actualitate

    Doar în ultimele săptămâni, zeci de apeluri
    la numărul de urgenţă 112 au semnalat prezenţa urşilor în mai multe zone
    locuite din zona montană a României, în judeţe precum Braşov, Mureş, Sibiu,
    Harghita, Covasna, Alba sau Bistriţa-Năsăud, iar recent un bărbat a fost ucis
    de un urs în timp ce se afla la pescuit.
    Un altul, care păzea o cireadă de vaci la marginea unei păduri, a fost
    atacat, de asemenea, de un urs şi este în stare gravă.


    Nu sunt nicidecum cazuri
    singulare, pătrunderea urşilor în gospodării din satele de munte sau chiar în
    oraşe fiind o problemă veche pentru care autorităţile caută soluţii. Sunt mai
    multe cauze în spatele acestei situaţii, un rol important fiind jucat de
    defrişările foarte mari şi de numărul prea mare de exemplare.


    În România sunt
    peste 6 mii de urşi, toate fondurile cinegetice fiind suprapopulate. Numărul
    este relativ constant de câţiva ani, dar, spun cei de la Romsilva, habitatele
    au început să se fragmenteze din cauza dezvoltării infrastructurii rutiere, a
    dezvoltării economice şi a infrastructurii turistice. De asemenea, habitatele
    urşilor se restrâng ca urmare a dezvoltării urbanistice. Astfel că, ţinând cont
    de toate aceste aspecte, se estimează că numărul de urşi pe care România ar
    trebui să îi deţină s-ar situa undeva în jurul a 4 mii de exemplare.


    Marian
    Rasaliu, prefectul Braşovului, unul dintre cele mai expuse judeţe din punct de
    vedere al pătrunderii uşilor în zona populată, atât în mediul urban, cât şi în
    cel rural, atrage atenţia că este nevoie de măsuri urgente şi propune inclusiv
    strămutarea animalelor în alte ţări.


    Datele arată că în Europa sunt în jur de 14
    mii de urşi bruni, în zece ţări – în Bulgaria există o populaţie de 900-1.200
    de exemplare, în Slovacia numărul urşilor este estimat la 600-800 de animale,
    în Slovenia sunt în jur de 500-700 şi în Grecia au mai rămas aproximativ 200 de
    urşi. Urşii bruni au dispărut din Marea Britanie, iar existenţa lor este
    ameninţată în Franţa şi Spania. Nordul Europei este habitatul unei populaţii mai
    însemnate de urşi – circa 2.500 de animale în Suedia, în jur de 1.600 în
    Finlanda, circa 700 în Estonia şi 70 de urşi în Norvegia.


    Specie ocrotită de
    lege, ursul nu face obiectul vânătorii, iar pentru reducerea numărului de
    exemplare în zonele în care apar probleme deosebite se recurge uneori la recoltări,
    obţinute prin derogări făcute cu ordin de ministru. O derogare pentru câteva
    sute de exemplare pe an nu rezolvă, însă, problema, cu atât mai mult cu cât
    uneori nu se reuşeşte recoltarea tuturor exemplarelor.

  • Traveler’s Guide

    Traveler’s Guide

    People’s
    interest in Romania’s traditional noble houses has been growing in recent
    years. Such people are the very curious ones, who roam Romania’s villages in large
    numbers, looking for old mansions. Or they may be the entrepreneurs who relish
    in venturing so far as to restore the old-time beauty to such buildings.
    Anyhow, a trend has begun to take shape, that of rediscovering the out-of-town
    nobles’ residences. In Romania, there are more than 300 such buildings, listed
    monuments, that is. We have tried to reach a couple of such castles, which are
    less well-known or less promoted.


    First of all,
    nearby Bucharest, there is the Floresti Palace, lying quite close to Ploiesti,
    or so art historian Irina Leca has told us.






    Irina Leca: It
    was built by the tycoon Cantacuzino, after the plans of Ion Berindei. It is a
    fine sample of early 20th-century architecture, which although it is
    in ruins today, it makes a very picturesque and lively objective, Today’s
    owners of the castle have tried to rejuvenate it, staging lots of cultural
    events there, the most important of which being the Kapatia Horse Trials equine
    contest.






    In eastern
    Romania you can visit the Sturdza castle in Miclauseni, which still speaks
    about the history of the Sturdza noble family. Speaking about that, here is the
    guide of the castle, Sebastian Marcoci.






    Sebastian
    Marcoci: It’s a beautiful story, the one about this building. George Sturza and
    Maria Ghica built a castle following the structure of the old mansion, in the
    neo-Gothic style. For our area, that is something very special. Construction
    works were completed in about 24 years. For the interior, it is painted in the Art
    Nouveau style. Maria Ghica was born in Istanbul. There she learnt how to paint
    miniatures. It was also there that she learnt English and in 1869, she married
    George Sturdza. After the wedding, the two took a trip to Western Europe, to
    Germany, France and Austria. On their way back, they decided to transform their
    mansion in the Miclauseni castle. The Sturdza family estate has three
    components, a dendrological park stretching along a surface area of 30
    hectares, the monastery and the castle. So we have the spiritual, the cultural
    and the natural component. We kind of followed on the Sturdza family’s wish to
    create cultural and educational events. Some of the outhouses have been turned
    into guesthouses, with about 50 accommodation places, There is a quotation we
    have in the castle, running something like, there where we have peace and
    quiet, harmony prevails.


    We continue our
    journey having art historian Irina Leca as our guide, and we reach the Cuza
    Castle in Ruginoasa, lying quite close to Miclauseni. Here is Irina Leca,
    speaking about the castle.








    Irina Leca: Again, it is a perfect example of neo-Gothic architecture, located in a
    superb dendrological park, it is a castle that has been recently refurbished
    and which plays host to the Cuza Museum. Here, visitors can find out many more
    things about the history of the Romanian ruling prince and especially about
    Elena Cuza, who used to live in the castle. Now, if we continue our journey to
    Transylvania, nice and easy, we can have a stopover at the Cris castle, located
    30 kilometers from Sighisoara. The
    castle, which is a superb example of Renaissance architecture dating back to
    the 15th century, is one of the most picturesque in Transylvania.
    Although it is not very well-known to the public, the castle, which is currently
    undergoing a full restoration process, has been opened to visitors for quite
    some time now. The foundation administering it offers to visitors guided tours
    into the history of this castle and the Saxon village around it.






    Romania boasts a
    good number of castles, which are worth visiting. Here is Irina Leca at the
    microphone again.


    Irina Leca: I would like to mention the Bran Castle, Peles, Pelisor, the
    Cantacuzino Castle in Busteni, southern Romania. Quite a good number, and a
    tour of these castles would be quite attractive and eye-opening. Similar to the
    Loire Valley in France, we have castles on the either side of the rivers Mures
    and Trotus, over the Carpathians. There are castles and mansions along the
    Mures Valey, up to the point the river leaves Romania and along the Trotus
    valley, at Darmanesti, Doftana and Comanesti. Some of them are in good
    condition and open to visitors, while others are not.






    Sanda Vitelar,
    communication and media advisor with the County Council has also confirmed the
    fact that visitors can visit a lot of fairy-tale castles in Romania’s central
    and northern region.






    Sanda Vitelar: The Saxon village of Cris, 13 km of Sighisoara is famous for its
    Bethlen Castle built between the 14th and 18th centuries
    but you can also visit the picturesque castle of Lapusna, on the Gurghiu
    Valley. Also worth visiting is the Kemeny Castle in Brancovenesti, on the Mures
    Valley, on the national motorway linking Reghin to Toplita. The Mures County is
    renowned for its old castles and mansions. Although many of them are being
    refurbished, they can also be visited by tourists. The Ugron Castle, also known
    as the Calendar Castle, is waiting for visitors in the plain area towards the
    city of Cluj Napoca. The castle has 365 windows, four towers, as the four
    seasons, 52 rooms as the weeks in a year and 7 terraces. It also has 12 halls,
    which represent the months of the year. The castle was built around an
    unrequited love story between its owner and a Russian princess.






    Those who are
    pressed for time can opt for Romania’s most representative castles, such as
    Peles, Pelisor, Bran or the Corvin Castle but if time is not an issue, you can
    access the monumenteuitate.org, a vast platform promoting the mansions and
    castles in Romania’s rural areas.





  • Mureș

    Mureș

    Notre destination d’aujourd’hui est le comté de Mureș, situé dans le sud de la Transylvanie et qui compte une centaine de manoirs et de châteaux datant de différentes époques. La contrée offre en plus tout un éventail de loisirs et une nature splendide et variée.

    Nous avons pour guide Sanda Vițelar, conseillère de communication et médias au Conseil départemental : « Je vous propose un itinéraire virtuel. Si vous empruntez la route européenne E60 de Bucarest jusqu’à Brașov, les deux premières haltes incontournables sont les cités transylvaines de Saschiz et de Sighișoara, qui gardent de nos jour leur charme des temps jadis. Au centre du village de Saschiz, on peut admirer les ruines de la citadelle paysanne. Le chemin vers la crête est malaisé, mais le panorama qui s’ouvre récompensera vos efforts. Nous nous arrêtons ensuite à Sighișoara, cité médiévale habitée, aux ruelles étroites et maisons de contes de fées. La cité accueille les Festivals Sighișoara médiévale et ProEtnica. Ce dernier est le seul festival de Roumanie à réunir les représentants de toutes les minorités ethniques. A 13 km de Sighișoara vous attendent le village de Criș, typiquement saxon, et le château de Bethlen, construit entre le 14e et le 18e siècle, représentatif de la Renaissance transylvaine. Depuis Criș, nous nous dirigeons vers Sovata, où se trouve le lac Ursu, le plus grand lac salé héliotherme du continent, avec une superficie de 40 mille m² et une circonférence de 1.100 mètres. »

    Une fois arrivés à Sovata, les passionnés de pêche peuvent faire un saut jusqu’à Câmpu Cetății, où vous pourrez goûter le poisson que vous avez vous-mêmes attrapé. Les bistrots de la zone vous offrent en outre les meilleurs produits traditionnels. Câmpu Cetății accueille également la seule parade des ballons à air chaud de Roumanie.

    Sanda Vițelar : « En poursuivant notre périple, nous arrivons à Târgu Mureș, chef-lieu du département. Nous faisons une première halte au centre-ville, dont les bâtiments historiques rappellent le passé multiculturel de cette ville des roses. Parmi eux se distinguent le Palais de la Culture et le Palais administratif, de style Art nouveau. Ne ratez pas, non plus, le plateau de Cornești, un espace aménagé où vous pouvez passer du temps au milieu de la nature et visiter le deuxième grand zoo de Roumanie. En été, le complexe sportif Mureșul met à votre disposition 3 piscines en plein air, une autre couverte et un lac artificiel pour des promenades en canot. »

    Depuis Târgu Mureș nous nous dirigeons vers Reghin, ville des violons et point de départ pour visiter la réserve naturelle des Monts Călimani.

    Sanda Vițelar : « A part ses paysages magnifiques, on peut y découvrir une centaine de grottes plus ou moins grandes formées suite aux éruptions volcaniques. On peut ensuite se diriger vers la Vallée de Gurghiu et le pittoresque château de chasse de Lăpușna. Si vous suivez la vallée du Mureș, à Brâncovenești, entre Reghin et Toplița, vous pouvez voir le Château Kemény, construit par la famille dont il porte le nom. Le comté de Mureș est renommé pour ses manoirs et ses châteaux, dont bon nombre sont en train d’être rénovés ».

    Bonne visite ! (Trad. : Dominique)

  • Le département de Mureș, une destination pour tous

    Le département de Mureș, une destination pour tous

    Partons à la découverte du département avec notre guide, Sandra Viţelar, responsable communication au Conseil départemental de Mureş : « Partons pour un voyage virtuel. Vous êtes sur la route européenne E60 qui relie Bucarest à Braşov. Les premiers arrêts après Braşov seront Saschiz et Sighișoara, deux cités transylvaniennes qui gardent intact leur charme d’antan. Depuis le centre du village de Saschiz, vous pouvez admirer les ruines de la forteresse paysanne. La route vers le sommet est un peu plus difficile, mais la vue qui s’ouvre devant vous une fois arrivés là-haut vaut vraiment la peine. Faisons ensuite une halte à Sighișoara, cité médiévale habitée, avec ses ruelles et ses maisons qui semblent sortir d’un conte de fées. C’est aussi le lieu de déroulement de plusieurs événements culturels déjà connus : les festivals Sighișoara médiévale et ProEtnica. Ce dernier est le seul festival de Roumanie qui réunit les représentants de toutes les minorités nationales. 13 km après Sighișoara, vous arrivez à Criş, un village saxon traditionnel. C’est là que se trouve le château Bethlen, représentatif pour le style de la Renaissance transylvaine, construit entre le XIVe et le XVIIIe siècle. De là, nous partons vers Sovata et le lac Ursu, le plus grand lac salé héliotherme d’Europe, avec une superficie de plus de 40.000 mètres carrés. »

    Les passionnés de pêche pourront ensuite faire un arrêt à Câmpu Cetății, près de Sovata, pour déguster des plats à base de poisson. Le poisson même qu’ils viennent d’attraper ! Pas de soucis si vous avez oublié votre matériel de pêche, les restaurants des environs servent une excellente cuisine traditionnelle à base de produits régionaux. C’est aussi à Câmpu Cetății qu’a lieu l’unique festival de montgolfières de Roumanie.

    Poursuivons la route avec Sandra Viţelar : « Nous arrivons à Târgu Mureș, le chef-lieu du département, où nous vous invitons à vous arrêter au centre-ville. Là, les bâtiments historiques parlent du passé multiculturel de la ville des roses. Vous y trouverez deux des bâtiments les plus représentatifs de l’Art nouveau en Roumanie, le Palais de la Culture et le Palais administratif, qui illustrent les débuts du style Sécession transylvain. C’est également à Târgu Mureș que vous trouverez le plateau Corneşti, un endroit au milieu de la nature où se trouve également le Zoo, le deuxième comme grandeur de Roumanie. En été, vous pourrez aussi aller à la plage et vous baigner à l’intérieur du Complexe sportif Mureşul, avec ses trois piscines en plein air, une piscine couverte et un lac artificiel pour les sorties en barque. »

    De Târgu Mureș, vous pouvez partir vers Reghin, la ville des violons et le point de départ pour visiter la réserve naturelle des Monts Călimani. Sandra Viţelar, responsable communication au Conseil départemental de Mureş : «C’est une réserve naturelle où, en plus des paysages remarquables, il y a une centaine de tunnels de lave de dimensions variables. Sur la vallée de Gurghiu, vous pourrez voir le pittoresque château de chasse de Lăpușna. Sur la vallée du Mureş, dans la commune de Brâncovenești, c’est le château Kemény, construit par la famille du même nom, qui se montrera sur votre route. Le département de Mureş est célèbre pour ses châteaux et ses manoirs, dont beaucoup sont actuellement en rénovation.»

    A l’autre bout du département, il y a un château vraiment remarquable à découvrir, celui de l’ambassadeur austro-hongrois en Russie. Sandra Viţelar : « Dans la zone de plaine vers Cluj-Napoca, vous trouverez une réserve de pivoines sauvages et vous pourrez aussi vous arrêter voir un autre château important. C’est à Zau de Câmpie que se trouve le château Ugron, connu aussi sous le nom du château Calendrier. Il a 365 fenêtres, quatre tours pour les quatre saisons, 52 pièces pour le nombre de semaines de l’année, sept terrasses pour les jours de la semaine et douze tours pour les mois de l’année. Vous y apprendrez aussi l’histoire d’amour à l’origine de la construction du château, celle entre le propriétaire et une princesse russe. »

    Le département de Mureş est une région multiculturelle, et les traditions et l’artisanat sont là pour le prouver. Sandra Viţelar, responsable communication au Conseil départemental : « Chaque endroit a sa spécificité. Si vous allez vers Sovata, Miercurea Nirajului, vous trouverez des artisans sicules qui travaillent principalement la céramique et le bois. Sur les deux vallées de la rivière Mureş, il y a de l’artisanat roumain, en commençant par les violons de Reghin. Il y existe deux fabriques réputées dans le monde entier qui travaillent avec des luthiers expérimentés. Les meilleurs moments pour rencontrer les artisans sont les trois événements organisés chaque année dans les vallées des trois grandes rivières du département, Niraj, Gurghiu et Mureş. Chaque festival est dédié exclusivement aux traditions de la région concernée. Chaque communauté a une maison dédiée où les artisans fabriquent des objets de vannerie, des sculptures en bois ou des habits traditionnels. C’est là aussi que les communautés peuvent présenter leurs coutumes et traditions spécifiques. »

    A Târgu Mureş, vous avez la possibilité de visiter le Centre départemental pour la culture traditionnelle. Vous y trouverez une base de données avec tous les artisans du département, y compris ceux auxquels vous pourrez rendre visite pour qu’ils vous révèlent les secrets de leur métier. (Trad. : Elena Diaconu)

  • Kirchenburg in Klosdorf: Wie aus einer anderen Zeit

    Kirchenburg in Klosdorf: Wie aus einer anderen Zeit

    Unsere heutige Reise geht nach Siebenbürgen. Diesmal halten wir im Landkreis Mureş an, genauer in der Gemeinde Saschiz (dt.Keisd). Wir wollen nämlich die Kirchenburg im Dorf Cloaşterf (dt. Klosdorf) besichtigen. In Klosdorf wähnt man sich wie in einer anderen Zeit. Es ist der ideale Ort zum Entspannen. In Klosdorf gibt es die Möglichkeit, sowohl in modernen Gasthöfen zu übernachten, wie auch in alten Bauernhäusern, wo alles noch wie vor Zeiten aussieht. Alte Möbelstücke, von der Hand gemalte Wände begeistern hier die Gäste. Weder Fernseher noch weitere moderne Annehmlichkeiten gibt es in diesen Unterkünften. Die bedeutendste Attraktion im Dorf ist die alte Kirchenburg. Sie wurde nach dem Vorbild der Kirchenburg in der Gemeinde Keisd errichtet. Im Inneren der Kirche können noch alte Möbel in barocken Formen aus dem 17.–18. Jahrhundert bewundert werden.



    Aurel Cherecheş ist der Verwalter und Kurator der Kirchenburg. Er bot uns einige Informationen dazu:



    Die immer häufigeren Überfälle der Türken im Zeitraum 1462–1482 bewegten die Ortsansässigen dazu, ihre Dörfer und Kirchen immer stärker zu befestigen. Die meisten siebenbürgischen Siedlungen bauen Festungsanlagen zu der Zeit, um sich besser verteidigen zu können. Hierfür werden gro‎ße Bemühungen unternommen. Das Jahr 1493 ist bekannt für die massiven Einfälle der Türken. In diesem Jahr werden die meisten Kirchen befestigt, praktisch zu Kirchenburgen umgebaut. Es werden Verteidigungstürme und zusätzliche Schutzanlagen errichtet. Klosdorf liegt 2 Km von der Hauptstra‎ße entfernt, die Kronstadt mit Schä‎ßburg verbindet. Klosdorf hing im Mittelalter administrativ vom Kloster Kerz (rum. Cârța) ab. Es war Eigentum des Klosters.“




    Die Kirchenburg liegt direkt an der Hauptstra‎ße, so Aurel Cherecheș:



    Die evangelische Kirche und die Festungsanlage bilden ein homogenes Ganzes. Die vier Verteidigungstürme an den vier Ecken wurden im Zeitraum von 1521 bis 1524 errichtet. Die Kirche wurde befestigt, um Gewehrschüsse abwehren zu können. Die erste namentliche Erwähnung von Klosdorf stammt aus dem Jahr 1267 und nimmt Bezug auf den Schutzpatronen des Dorfs, St. Nikolaus. Die Urschrift beschreibt die Siedlung als sächsische Burg zur Verteidigung gegen die Einfälle der Tataren. Andere Dokumente wiederum meinen, das Dorf sei zum ersten Mal in einer Auflistung der Grundstücke der Abtei Kerz im Jahr 1322 erwähnt worden. Die alte Kirche, die noch vor der heutigen Konstruktion stand, wurde 1353 erbaut. Darüber wei‎ß man allerdings gar nichts. Um 1500 war Klosdorf als kokettes Dorf mit flei‎ßigen Menschen bekannt. Nach der Errichtung der Kirchenburg im Jahr 1521 wurde die Ausbildung aller Sachsen als Pflicht vorgesehen. Die Dorfbewohner begannen demnach zu lesen und zu schreiben, was zum Aufblühen des Dorfs beitrug.“




    Die Kirchenburg wurde von der Organisation Mihai Eminescu Trust restauriert. Neben dem im 19. Jahrhundert gebauten Glockenturm wurde ein Gästezimmer eingerichtet. Es wurde mit traditionellen siebenbürgisch-sächsischen Möbeln ausgestattet. Klosdorf ist ein Reiseziel, dass jederzeit relativ einfach erreichbar ist. Denn in nicht allzu gro‎ßer Entfernung vom Ort liegen zwei Flughäfen: Neumarkt (rum. Târgu Mureş) und Hermannstadt (rum. Sibiu).

  • Biserica fortificată din Cloașterf

    Biserica fortificată din Cloașterf

    Ajungem azi în
    Transilvania, în județul Mureș. Situat în comuna Saschiz, satul Cloașterf pare
    rupt de lume. Este locul perfect pentru relaxare, în care veți găsi pensiuni
    moderne, dar și locuri de cazare cu mobilier vechi, pictat manual, fără
    televizoare și accente contemporane. Punctul de atracție al micului sat e
    biserica fortificată din centru, construită după modelul aceleia mai mari din
    Saschiz. Mobilierul din interior e spectaculos, conservat, din sec. XVII-XVIII,
    în stil baroc popular. Pe unele panouri pictate ale stranelor veți vedea
    reprezentate biserici fortificate fanteziste.


    Cherecheș
    Aurel, curator al obiectivului, ne face un scurt istoric al așezării. Din punct de vedere istoric, incursiunile turcești tot mai dese dintre
    anii 1462 – 1482 au dus la intensificarea fortificării burgurilor și satelor
    din Transilvania. Majoritatea comunităților săsești hotărăște fortificarea
    așezărilor, pentru a spori puterea defensivă. Sistemul de fortificații pe
    care-l creează și pe care-l vor păstra activ până în anul 1700 este realizat
    printr-un efort susținut. În această perioadă se definitivează ansambluri
    perfect integrate complexului urbanistic din care făceau parte. Anul 1493, anul
    marilor invazii turcești, este hotărâtor în ceea ce privește fortificarea
    incintelor bisericilor din sate. E perioada în care se pun bazele unei biserici
    fortificate cu turn și etaje de apărare, executate din zidărie, împotriva
    artileriei ușoare. Satul Cloașterf, în germană Klosdorf, în dialect săsesc
    Kluisderf, este amplasat la circa doi km de DN Brașov – Sighișoara, în dreptul localității Saschiz.
    În Evul Mediu, satul a aparținut administrativ de Mănăstirea Cârța, ca
    posesiune a mănăstirii.


    Ansamblul
    bisericii fortificate se află de-a lungul străzii principale a satului, pe un
    teren relativ plan, continuă Aurel Cherecheș Ansamblul fortificat
    al bisericii evanghelice este unul omogen, biserica și incinta patrulateră, cu turnuri
    de colț în plan pătrat, realizate într-o singură etapă de construcție, 1521 -
    1524. Biserica cetate de la Cloașterf face parte din ultimul model de biserici
    săsești cetate, concepută încă din stadiul de proiect să facă față armelor de
    foc. În prima referire documentară a localității Cloașterf, denumirea provine
    de la patronul spiritual al localității Sf. Niklaus, în germană Klosdorf,
    probabil, inițial Klausdorf, și apare în documente în anul 1267. Documentul
    descrie așezarea ca pe o cetate săsească de apărare împotriva invaziilor
    tătare. Alte documente susțin că prima mențiune despre așezare se găsesc într-o
    enumerare din 1322 a proprietăților abației de la Cârța. În 1353 este
    construită vechea biserică cea de dinaintea actualei biserici. Despre înființarea
    vechii biserici nu se cunoaște nimic. Apoi, în jurul anilor 1500, Cloașterf era
    cunoscut ca o așezare cochetă, cu oameni vrednici, iar, după apariția
    bisericii cetate, în 1521, s-a instituit
    obligativitatea învățământului pentru toți sașii. Oamenii din sat au început să
    citească și să scrie, ceea ce a dus la înflorirea civilizației.


    Cetatea a fost restaurată
    de Mihai Eminescu Trust iar lângă turnul clopotniță, de secol XIX, e amenajată
    o cameră de oaspeți, amenajată cu mobilier tradițional săsesc.


    Iată așadar o
    destinație deosebită, pentru orice perioadă a anului, accesibilă ușor, cele mai
    apropiate aeroporturi fiind în Târgu Mureș și Sibiu.



    Rubrică realizată cu sprijinul Departamentului pentru
    Relaţii Interetnice al Guvernului României, prin programul Diversitate şi
    patrimoniu cultural prin prisma mass-media, Biserici şi cetăţi fortificate în
    judeţele Braşov şi Sibiu

  • Mesaj al Presedintelui Director General al Radio Romania la aniversarea Radio Tg Mures UPDATE

    Mesaj al Presedintelui Director General al Radio Romania la aniversarea Radio Tg Mures UPDATE

    Dragi Colegi, 2018, anul centenarului Marii Uniri, este şi anul în care Radio România sărbătoreşte 90 de ani de la înfiinţare. Şi tot în acest an, astăzi 2 martie, Radio România Târgu Mureş sărbătoreşte 60 de ani de când, cu profesionalism, obiectivitate şi echilibru îşi respectă misiunea de serviciu public, promovând identitatea naţională şi diversitatea culturală, contribuind la educarea şi formarea publicului dar şi la întărirea sentimentelor de coeziune şi solidaritate socială. Doresc să remarc preocuparea constantă a postului teritorial de la Târgu Mureş de a pune întotdeauna în prim planul activităţii sale grija faţă de interesele ascultătorilor din cele patru judeţe arondate – Mureş, Covasna, Harghita şi Braşov, indiferent de comunitatea etnică căreia îi aparţin. De altfel, Radio România Târgu Mureş a fost primul din ţară care a emis, începând din anul 2013, pe frecvenţe diferite, programe distincte în limba română şi în limbile minorităţilor naţionale. Începând de astăzi, programul pentru minorităţi se va extinde la 24 de ore din 24. Doresc să transmit un sincer La Mulţi Ani întregii echipe Radio România Târgu Mureş, să o felicit pentru tot ceea ce a realizat în cei 60 de ani de existenţă şi să îi urez mult succes în continuare, în îndeplinirea misiunii publice încredinţate!, a spus Domnul Georgică Severin, Preşedinte Director General Radio România, cu ocazia aniversării, de către Radio Tg. Mureş, a celor 60 de ani de emisie radiofonică.

    Primăvara începe cu Radio România Târgu Mureş, radioul al cărui prim semnal a fost trimis în eter la 2 martie 1958. De 60 de ani ne facem auziţi în Transilvania, de tot atâţia ani suntem împreună şi avem un cuvânt de spus, pentru că Radio Târgu Mureş este un radio de cuvânt. An de an a crescut, remarcându-se prin obiectivitate, echilibru, echidistanţă şi profesionalism, dar şi prin prietenia şi respectul faţă de public. Pentru că odată cu noi a crescut şi concurenţa, acordăm o importanţă deosebită noilor cerinţe şi obiceiuri de ascultare. Radio România Târgu Mureş este un post de radio matur, dar modern care an de an şi-a diversificat structura de programe şi emisiuni. Programul, care cuprinde informaţii, cultură, educaţie, interactivitate şi divertisment, muzică atent selectată, fie că e clasică, folclor, jazz, pop, dar şi evenimentele off air ne-au apropiat şi mai mult de publicul din cele patru judeţe – Mureş, Harghita, Braşov şi Covasna.

    Managerul studioului teritorial, Lavinia Nicoleta Ghişa, afirmă că Radio România Târgu Mureş, ca parte componentă a Societăţii Române de Radiodifuziune, îşi îndeplineşte cu rigoare misiunea de serviciu public fiind un post multicultural care emite, în paralel, trei programe: unul în limba română, unul în limbile minorităţilor şi unul mixt. Ca noutate, programul în limbile minorităţilor va fi extins la 24 de ore, începând din 2 martie 2018, între orele 0:00 şi 6:00 fiind difuzate, în reluare, emisiuni preponderent culturale şi turistice şi muzică pentru toate comunităţile etnice. Tot o noutate este şi faptul că în 2017 a fost înregistrată marca Radio România Braşov fm, dezvoltarea postului de la Braşov al Radio Târgu Mureş fiind un obiectiv strategic care, la momentul deschiderii, va crea premisele realizării ţintelor vizate de acest proiect, respectiv de a atrage un public nou, tânăr, dinamic, ce va avea un impact puternic pe o zonă extinsă şi de larg interes din punct de vedere economic şi turistic. Radio Târgu Mureş îşi îndeplineşte cu profesionalism misiunea sa de serviciu public promovând diversitatea culturală şi contribuind la educarea şi formarea publicului.

    Radio Târgu Mureş este ascultat zilnic de peste 110.000 de persoane. Acestora li se adaugă publicul care ne urmăreşte ştirile şi evenimentele artistice, culturale, literare sau sportive în mediul online: circa 390.000 de utilizatori pe site-ul în limba română www.radiomures.ro şi 290.000 pe site-ul în limba maghiară www.marosvasarhelyiradio.ro şi germană,www.radioneumarkt.ro, pe parcursul anului 2017. Cât priveşte arhiva Radio Târgu Mureş, în cei 60 de ani a acumulat o cantitate impresionantă de benzi care conţin materiale sonore, interviuri şi înregistrări muzicale. Pentru a salva acest patrimoniu, s-a continuat procesul de trecere a conţinutului în format digital, concomitent cu indexarea informaţiilor şi putem spune că avem o fonotecă de aur proprie.

    Referitor la aniversarea celor 60 de ani managerul Studioului Teritorial Radio Târgu Mureş, Lavinia Nicoleta Ghişa, a afirmat: Cu ocazia aniversării noastre vom avea o serie de evenimente extraordinare. Filarmonica de Stat din Târgu Mureş şi Filarmonica Braşov au dedicat concertele simfonice din 1martie şi respectiv din 2 martie Studioului Teritorial Radio Târgu Mureş. Să nu uităm că postul acoperă patru judeţe: Mureş, Braşov, Covasna şi Harghita. Pe 1 martie, în programul de la Filarmonica din Târgu Mureş vom avea lucrări de Enescu, Bartók, Liszt şi Haydn, iar Concertul simfonic extraordinar al Filarmonicii din Braşov, din 2 martie o are ca solistă, la pian, pe celebra Elisabeth Leonskaya din Austria, iar dirijor va fi reputatul Horia Andreescu. În program va fi Concertul nr 1 de Chopin şi Simfonia nr 1 de Sibelius.

    Tot pe 2 martie, dar la Târgu Mureş va fi un spectacol de folk Ducu Bertzi & friends Mărţişoare, flori de colţ dedicate Radio Târgu Mureş. Spectacolul va fi transmis în direct, on air şi online pe www.radiomureş.ro


    Pe 3 martie, la Palatul Culturii, Radio Târgu Mureş va organiza o gală în limba maghiarădedicată aniversării celor 60 de ani de existenţă. Evenimentul va cuprinde mai multe momente muzicale. Vor fi prezente tinerele talentele descoperite de post prin proiectul Pe urmele lui Bartok, iar partenerii noştri de la Ansamblul Mureşul, Tiberius Quartet si Corul Filarmonicii vor susţine mini-recitaluri. Actorii de la Teatrul Naţional, vor fi prezenţi cu un fragment de cabaret. De asemenea, formaţia Eztan va susţine un concert de Jazz, cu mai mulţi invitaţi speciali.


    Acestea sunt doar evenimentele săptămânii, pentru că tot anul 2018 vom sărbători acest post nostru de radio, cel care ne-a unit de 60 de ani şi care ne-a adus împreună pe noi oamenii de radio şi pe prietenii noştri ascultătorii, cărora le mulţumim.


    La mulţi ani lor şi la mulţi ani echipei şi Studioului Teritorial Radio Târgu Mureş!

  • Le comté de Mureş – une destination pour tous

    Le comté de Mureş – une destination pour tous

    Vous y trouverez de vastes étendues de forêts, des pensions situées dans des endroits pittoresques, deux stations balnéaires et la seule cité médiévale habitée d’Europe. Selon Sanda Viţelar, conseillère chargée des relations publiques au sein du Conseil départemental, les touristes ont toutes les raisons d’inscrire sur la liste de leurs destinations de vacances ce comté auquel rien ne manque, sauf la mer : « En effet, pas de mer, mais nous avons quand même de l’eau salée dans deux stations balnéaires. Sovata est très connue grâce au lac Ursu, caractérisé par un effet héliothermique unique dans cette partie du continent, provoqué par la rencontre des eaux douces et salées. Sângeorgiu de Mureş est devenue une station touristique en 2017. Elle dispose d’un centre de remise en forme qui met à profit l’eau salée provenant directement du sol, utilisée pour le traitement des maladies osseuses, mais non seulement. Pour les amoureux de la montagne, les principales attractions sont le cours supérieur de la rivière Mureş, avec les gorges de Deda-Topliţa, et la Réserve naturelle des monts Călimani, un endroit où les touristes peuvent découvrir non seulement la beauté de la nature et de nombreux itinéraires de randonnée, mais aussi les us et coutumes de la région. Un festival leur est d’ailleurs dédié, organisé en été, à Lunca Bradului et Răstoliţa. La ville de Sighişoara est une autre destination à ne pas rater, car c’est la seule cité médiévale habitée de cette partie de l’Europe et elle accueille de nombreux événements. »

    Sighişoara charme par ses ruelles étroites et ses maisons imposantes en brique. La cité est entourée de murailles prévues de 14 tours de défense, dont 9 seulement sont encore en bon état. A ceux qui recherchent plutôt le calme et la détente, Sanda Viţelar conseille de voir la zone de plaine qui s’étend depuis Târgu Mureş jusqu’aux villes de Cluj et Alba : « Cette plaine est parsemée de lacs et c’est pourquoi elle est la destination préférée des pêcheurs. Je vous conseille de visiter aussi la vallée de Niraj, que l’on appelle aussi le Pays de la carotte, car on y cultive beaucoup de légumes. Et puis, une petite visite à Târgu Mureş s’impose. Au centre-ville vous découvrirez le style Sécession transylvain. Le Palais de la culture et le Palais administratif sont deux édifices considérés comme des joyaux de ce style. Les jeunes qui souhaitent des vacances plus actives peuvent parcourir en vélo l’itinéraire « Les Collines de la Transylvanie », qui passe par le comté de Mureş. Au cours de cet itinéraire on organise des pique-niques, on peut voir des films, visiter des maisons traditionnelles, des monastères et des églises fortifiées. Plusieurs autres itinéraires cyclables partent de Deda, dans la vallée du Mureş. Vous pouvez y louer un vélo.

    Si vous aimez les objets artisanaux et les métiers traditionnels, le comté de Mureş est pour vous la destination idéale, grâce à son centre de création faisant partie de l’Ecole populaire d’art. Sanda Viţelar : « Par l’intermédiaire de ce centre, ceux qui le souhaitent peuvent aller voir les artisans chez eux. A Reghin il y a une fabrique d’instruments de musique, notamment de violons, et puis il y a des artisans peaussiers qui font des courroies, des chaussures et des sacs à main. Dans la zone de montagne, du côté de Topliţa, en été, vous pouvez faire une expérience unique : assister à une lessive inhabituelle, faite au « tourbillon ». La taxe est modique, de quelques lei seulement, disons environ un euro. Ce « tourbillon » est un seau en bois de très grandes dimensions où l’eau est captée directement et naturellement des rivières très rapides de montagne. Les vêtements y sont lavés sans poudre à lessiver et mieux que dans n’importe quel lave-linge.

    Sanda Viţelar, conseillère chargée des relations publiques au sein du Conseil départemental, a recueilli les impressions des touristes ayant visité le comté de Mureş. Qu’est-ce qu’ils ont apprécié le plus ? « L’authenticité et la simplicité. Le fait que l’on peut, par exemple, passer la nuit dans un 4 ou 5 étoiles et bénéficier d’un centre très moderne de remise en forme, et puis, après quelques heures de marche, manger de la polenta au fromage dans une bergerie, en pleine montagne. C’est cette expérience directe que les touristes étrangers apprécient le plus. Tout ce qu’il y a d’authentique, de naturel, la très bonne qualité des produits, la cuisine délicieuse, les coutumes et les traditions. Tout cela donne une saveur à part aux séjours dans le comté de Mureş. »

    Dans ce département habité par des ethniques roumains et magyars, tout le monde parle anglais : « Pas seulement dans la rue. Au Musée départemental, les guides présentent les zones et leurs attractions en anglais, français, allemand, italien… Nous vous attendons, à bras ouverts, au cœur de la Transylvanie. »(Aut. : Daniel Onea ; Trad. : Dominique)

  • Judeţul Mureş, o destinaţie pentru toţi

    Judeţul Mureş, o destinaţie pentru toţi

    Vă invităm azi să
    cunoaştem un judeţ în care se pot practica toate formele de turism. Este un
    judeţ în care veţi găsi suprafeţe întinse de păduri, pensiuni situate în peisaje
    pitoreşti, două staţiuni balneoclimaterice, dar şi singura cetate medievală din
    Europa locuită permanent. Sanda Viţelar, consilier de comunicare şi mass media
    la Consiliul Judeţean Mureş, vă invită să nu ocoliţi judeţul Mureş de pe lista
    destinaţiilor dumneavoastră de vacanţă. Veţi putea practica aici toate formele
    de turism, căci veţi avea de toate, mai puţin mare. Nu avem
    mare, dar avem apă sărată, fiindcă avem două staţiuni balneoclimaterice. Sovata
    este arhicunoscută pentru Lacul Ursu, un lac cu un efect heliotermic unic în
    această parte a Europei, produs de apele sărate şi dulci care se întâlnesc. De
    asemenea, proprietăţile termale şi balneoclimaterice sunt deosebite. Staţiunea
    Sângeorgiu de Mureş a devenit staţiune turistică în 2017, unde este iarăşi un
    centru SPA, cu apă sărată care vine direct din sol, deosebit de binefăcătoare
    pentru toate bolile sistemului osos şi nu numai. Apoi, avem turismul montan, cu
    Valea Mureşului superior, unde avem defileul natural Deda-Topliţa şi Rezervaţia
    Naturală Munţii Călimani, un loc în care turiştii pot experimenta foarte multe
    tradiţii şi obiceiuri locale. În timpul verii, există şi un festival dedicat
    acestor tradiţii la Lunca Bradului şi Răstoliţa şi există foarte multe trasee
    montane pentru toţi turiştii. De asemenea, o destinaţie de neratat este
    Sighişoara. Foarte mulţi turişti străini vin în singura cetate locuită din
    această parte a Europei. Este o cetate medievală deosebit de frumoasă în care
    se organizează foarte multe evenimente.


    La Sighişoara se
    păstrează cel mai frumos si mai bine conservat ansamblu urban medieval din
    Romania, cu străzi înguste, case masive din cărămidă, locuite şi în prezent,
    totul fiind înconjurat de ziduri întărite cu 14 turnuri de apărare, din care
    astăzi se mai păstrează în stare bună doar nouă dintre ele. Iar pentru cei care
    doresc zone mai liniştite, Sanda Viţelar, consilier de comunicare şi mass media
    în cadrul Consiliului Judeţean Mureş, recomandă zona de câmpie a judeţului
    Mureş, de la Târgu Mureş spre Cluj şi spre Alba. Acolo sunt foarte multe lacuri şi este destinaţia preferată a
    pescarilor. De asemenea, avem Valea Nirajului, numită şi Ţara Morcovului, unde
    se cultivă foarte multe legume. Nu în
    ultimul rând, recomandăm Târgu Mureş. Centrul oraşului este reprezentativ
    pentru stilul Secession transilvănean, cu două clădiri considerate bijuterii
    ale acestui stil, respectiv Palatul Culturii şi Palatul Administrativ. Pentru
    tinerii care îşi doresc ceva mai ieşit din comun, recomand traseul Colinele
    Transilvaniei . Acesta trece şi prin judeţul Mureş. Este un traseu care poate
    fi parcurs cu bicicleta. Pe parcursul acestui traseu, sunt organizate vizionări
    de filme, picnicuri, vizite la case tradiţionale sau la mănăstiri şi biserici
    fortificate. Pe Valea Mureşului, de asemenea, din localitatea Deda, pleacă mai
    multe trasee de bicicletă. Turiştii nu trebuie să vină neapărat cu bicicletă,
    căci vor găsi la noi.


    Dacă vă
    plac obiectele meşteşugăreşti şi v-aţi ales judeţul Mureş ca destinaţie de
    vacanţă, aţi ales excelent. Acolo există un Centru al Creaţiei Populare, care
    face parte din Şcoala Populară de Arte, instituţie subordonată Consiliului
    Judeţean Mureş. Sanda Viţelar. Prin
    intermediul acestui centru, cei care doresc pot vizita meşteşugarii la ei
    acasă. Depinde ce îşi doresc. De exemplu, în zona Reghinului avem Fabrica de
    viori şi sunt singurii meşteşugari din zona noastră specializaţi în pielărie:
    curele, încălţări sau genţi. Înspre zona montană, spre Topliţa, în anotimpul
    cald puteţi trăi o experienţă unică: spălatul hainelor la vâltoare. Turiştilor
    li se percepe o taxă modică, de câţiva lei. Vâltoarea este o căldare de lemn
    foarte mare, în care apa captată în mod natural din râurile de munte curge cu
    viteză, iar hainele se spală fără nici un pic de detergent şi se spală mai bine
    decât în orice maşină de spălat. În Sighişoara avem turnurile meşteşugarilor,
    iar acolo se pot vedea diverse meşteşuguri: pictatul icoanelor pe sticlă,
    pielărie, blănărie, etc.


    Sanda Viţelar, consilier
    de comunicare şi mass media în cadrul Consiliului Judeţean Mureş, a cules
    impresii ale turiştilor, din toate zonele turistice. Acestea sunt în mare parte
    pozitive. Ce le-a plăcut însă cel mai mult? Autenticul.
    Faptul că lucrurile sunt la simple noi. De exemplu, poţi fi cazat într-un hotel
    de patru, cinci stele cu un SPA foarte modern şi să mergi pentru câteva ore să
    experimentezi cum este să mănânci mămăligă cu brânză sau balmoş, cum îi spunem
    noi, direct de la stână, din vârf de munte. Această experienţă directă a fost
    cea mai apreciată în rândul turiştilor străini. Autenticitatea, naturaleţea,
    calitatea foarte bună a produselor, gastronomia deosebită, obiceiurile
    tradiţionale. Toate acestea dau o savoare specială sejurului în judeţul
    nostru.


    În judeţul Mureş este
    cunoscut faptul că populaţia este împărţită în etnici români şi maghiari, însă
    toată lumea vorbeşte engleza, continuă invitata noastră. De asemenea, prin Muzeul Judeţean Mureş noi punem la dispoziţia
    turiştilor ghizi care pot prezenta toate zonele şi atracţiile în limbile
    engleză, franceză, germană, italiană
    etc. Vă aşteptăm cu drag în inima Transilvaniei, în judeţul Mureş.

    Iată
    aşadar toate ingredientele unei vacanţe de neuitat, pentru toată lumea, în
    inima Transilvaniei.

  • Kurort Sovata in Ostsiebenbürgen: Touristenmagnet das ganze Jahr über

    Kurort Sovata in Ostsiebenbürgen: Touristenmagnet das ganze Jahr über

    Der bekannteste Kurort Siebenbürgens liegt in der Mitte des Gurghiu-Gebirges (Kreis Mureş). Die Gebirge rund um den Kurort sind mit dichten Wäldern bedeckt. Er liegt in einer Seehöhe von 475-600 m. Der Kurort ist seit Jahrhunderten für seine heilenden Eigenschaften bekannt.



    Sovata ist ein besonderer Ort, der zu jeder Jahreszeit etwas zu bieten hat. Die erste schriftliche Erwähnung des Ortes stammt aus dem Jahr 1578. Im Jahr 1850 wurde Sovata zum Kurort erklärt. Zwischen 1860 und 1880 sind im Ort viele von den heutigen Villen erbaut worden. Die Touristen können im Sommer zahlreiche Attraktionen genie‎ßen, darunter die Salzseen, den Salzbergwerk oder die Keramik von Corund. Es lohnt sich, die Keramikherstellung direkt im Dorf Corund zu erleben. Es ist eine spannende Erfahrung. Im Winter stehen den Urlaubern zwei Schipisten sowie eine Langlaufloipe und eine Rodelbahn zur Verfügung.



    Die Seen in Sovata sind berühmt für ihre heilenden Eigenschaften. Bemerkenswert ist vor allem der Ursu-Salzsee. Das Wasser dieses Sees ist zu einer Besonderheit des Kurortes geworden. Dank der Sonnenhitze, die auf die Oberfläche des Sees strahlt, wird das Salzwasser in Schichten erhitzt. So beträgt die Temperatur des Seewassers 10–20° C an der Oberfläche, 30–40° C in 1 m Tiefe und 40–60° C in 1,5 m Tiefe. Das im von der Sonne erwärmten See befindliche Chlor-Natrium-Mineralwasser wird als natürlicher Heilfaktor betrachtet. Auch der Heilschlamm aus dem See hat therapeutische Wirkung.



    In Sovata gibt es insgesamt sechs Salz- und zwei Sü‎ßwasserseen. Ein weiterer Salzsee verwandelte sich im Laufe der Zeit zu einem Sumpf (Lacul Şerpilor, dt. Schlangensee). Die meisten Seen entstanden durch den Einsturz der in der Umgebung liegenden Salzdolinen. Ihre Entstehung ist allerdings auch mit der ehemaligen Salzgewinnung in Zusammenhang zu bringen.



    Der bekannteste See in Sovata ist Lacul Ursu (dt. Bärensee). Er entstand 1875 durch den Einsturz einer Salzdoline und wurde nach seiner Form benannt. Der Salzsee und das um ihn herum liegende dicht bepflanzte Gebiet wurde zum Schutzgebiet. Es erstreckt sich auf 79 Hektar, wobei der See 4 Hektar einnimmt. Eine weitere beeindruckende Sehenswürdigkeit in der Region ist der Salzberg, der bis in Sovata hinein reicht. Er hat eine Länge von 1600 m und eine Breite von 500 m.



    Bei einem Aufenthalt in Sovata ist ein Besuch im Dorf Corund ein Muss. Hier liegt eines der bedeutendsten Keramikherstellungszentren in Siebenbürgen. Die Touristen haben die Möglichkeit, den Kunsthandwerkern bei ihrer Arbeit zuzuschauen und sich sogar im Fertigungsprozess einzubringen. Jeder Haushalt im Dorf Corund ist an und für sich eine Töpferei-Werkstatt im Kleinformat.



    Das ehemalige Salzbergwerk von Praid liegt nur 10 km von Sovata entfernt.

    Die Ortschaft Praid ist nicht nur wegen des Salzbergs und Salzbergwerkes bekannt (man kann die Salzstollen besichtigen), sondern auch für die vielen Angebote unter den Stichworten Urlaub am Bauernhof“. Was die Unterkunft betrifft, stehen den Gästen viele sanierte und modernisierte alte Hotels und Villen mit zwei, drei und vier Sternen sowie Spa-Hotels zur Verfügung.

  • Alo! La telefon, Radio Târgu Mureş

    Alo! La telefon, Radio Târgu Mureş

    Dacă
    vrei sa asculţi Radio România Târgu Mureş şi nu eşti în raza sa de acoperire,
    poţi face acest lucru accesând numărul de telefon 031.504.0415 (număr cu tarif
    normal*). Acest număr de telefon are două opţiuni de selectare a programelor,
    respectiv în limba română şi în limba maghiară.


    Radio
    Târgu Mureş rămâne în continuare un radio de cuvânt pentru locuitorii judeţelor
    Mureş, Harghita, Covasna şi Braşov şi vine în întâmpinarea ascultătorilor săi
    cu noi facilităţi de ascultare, dar şi cu programe din cele mai diverse.


    Radio
    România Târgu Mureş – programul în limba română poate fi ascultat pe
    frecvenţele 102,9 FM şi 98.9 FM, iar programul în limbile minorităţilor pe
    106,8 FM, 96 FM şi 1323 AM. De asemenea, programele noastre pot fi ascultate şi
    pe site-urile www.radiomures.ro, www.marosvasarhelyiradio.ro,
    www.radioneumakt.ro, precum şi folosind aplicaţiile din Appstore şi Google
    Play.


    *Apelul este inclus în minutele naţionale şi nu are
    suprataxă, depinzând doar de planul tarifar al abonamentului; dacă abonatul nu
    beneficiază de minute naţionale, apelul va genera costuri suplimentare.

  • Les fruits des bois – modèle de business à succes…

    Les fruits des bois – modèle de business à succes…

    Chaque année, de l’été jusqu’à l’automne, on cueille des quantités considérables de fruits des bois sur les versants ensoleillés des Carpates. Leur parfum est 3 fois plus fort que celui des fruits de serre. On les considère comme des produits écologiques, parce qu’ils poussent dans des zones de grande altitude, loin de la pollution. Pour toutes ces raisons, ces fruits des bois sont très appréciés des étrangers. C’est justement pourquoi la Régie des forêts Romsilva table cette année sur une production d’environ 3300 tonnes qui seront valorisées pour la plupart sur le marché extérieur. Mais à part ces fruits cueillis de la flore spontanée, il existe aussi de nombreux Roumains qui ont développé des affaires profitables avec des plantations de fruits des bois.

    80.000 euros – c’est la somme investie par Ioan Păşcănuţ de la région de Sibiu (centre) dans une plantation d’argousier. Il nous raconte les pas parcourus pour avoir un business à succès : «J’ai commencé en 2006, lorsque j’ai planté 7,5 hectares d’argousier. A l’époque, j’ai profité des fonds européens et j’ai accédé à un programme SAPARD. Je n’ai pas touché une somme trop grande, mais elle a fait la différence. Puis, j’ai obtenu le label de production écologique. C’est une affaire rentable, je dirais. De nombreuses personnes la considèrent comme un domaine de niche de l’agriculture qui leur permettra de s’enrichir rapidement. Mais cela n’arrive pas du jour au lendemain. Certes, c’est un côté alternatif de l’agriculture, qui peut générer des profits à condition d’être bien géré. Les productions ne sont pas si grandes que les quantités véhiculées, alors que le prix de vente, notamment celui du marché autochtone, est en-dessous des attentes en raison de la concurrence de la flore spontanée. Mais si nous réussissons à exporter, nous obtenons un prix assez correct qui rend la plantation rentable. De nombreux cultivateurs font l’erreur de créer une plantation sans prendre en compte les possibilités de la valoriser. Il faut investir dans des espaces de congélation, de stockage etc… L’argousier ne peut être gardé que surgelé ou sec. Nous traitons une partie des fruits, en faisant du nectar d’argousier, du miel à l’argousier en coopération avec d’autres producteurs, mais ce n’est pas là que nous obtenons du profit. Ces produits sont assez périssables, il faut les vendre rapidement, parce que nous ne nous permettons pas de les introduire dans un réseau de magasins. On vend la plus grande partie de la production en tant que fruits surgelés ou déshydratés. »

    Il y a 14 ans, Ion Vasile Moraru de la commune de Cosminele, du département de Prahova (sud), a planté sa première culture de ronces greffées de Roumanie, avec des plants apportés des Pays-Bas. Il a été impressionné par le fait que cet arbuste était riche en fruits et sans épines. A présent, bien qu’il n’ait pas une évidence précise de ses revenus, Ion Vasile Moraru peut toutefois soutenir sa famille de cette petite affaire. Et ça marche pas mal : « J’ai démarré cette affaire en 2002, avec seulement une centaine de mètres carrés. C’était la première plantation de ronces du pays. A présent j’ai 300 mètres carrés plantés de ronces. J’ai travaillé tout seul, aidé parfois par ma famille ou par des amis, donc cela ne m’a pas coûté trop cher. L’argent investi, je l’ai vite récupéré : au bout de deux années seulement. A un moment donné, les revenus sont devenus constants parce que les arbrisseaux arrivent à maturité après 4 ou 5 ans et produisent pendant 15 ans. S’il est bien entretenu, un arbuste peut produire environ 5 kilos de mûres. J’ai aussi traité des mûres, j’en ai fait de la confiture, des sirops, de l’eau-de-vie, de la liqueur de mûres. Jusqu’ici je n’ai conclu aucun contrat de collaboration parce que les mûres ne peuvent être envoyées à l’étranger que si elles sont congelées. Ce sont des fruits périssables, ils ne résistent pas plus de 48 heures à température normale. Mais je me suis fait construire deux chambres froides et à partir de cette année, si ma production est bonne, je vais congeler les produits. Je n’ai jamais tenu compte de la production obtenue. Je ne tiens pas la comptabilité de ma propre plantation. J’ai refait mes réserves et j’ai récupéré mon investissement. J’ai été très content. »

    Pour l’instant en Roumanie, il y a peu de fabriques de transformation des fruits de bois. Les directions forestières du pays exportent les fruits sous forme de matière première, les clients étrangers les transforment en produits finaux, qu’ils commercialisent ensuite partout en Europe, avec des marges importantes. Mais les choses semblent s’améliorer puisque la Fédération des Agriculteurs de montagne Dorna, en partenariat avec la Fondation OPENFIELDS et l’Institut norvégien de recherches en bio-économie, ont mis en œuvre un projet de transformation des fruits de bois avec des sources d’énergie renouvelables et non polluantes. Déroulé sur 18 mois, le projet a visé le développement des modèles agricoles de la région de montagne de Roumanie par l’intégration des activités traditionnelles au système économique moderne.

    De quoi s’agit-il en fait ? Réponse avec Ioan Agapi, directeur de la Fédération des agriculteurs de montagne Dorna : «D’abord, nous avons constaté que les membres de la Fédération des agriculteurs de montagne détiennent de petites superficies de terrain sans la région de montagne de Roumanie et non pas de grandes superficies censées leur permettre d’obtenir des cultures intensives de fruits de bois. Donc l’idée de départ du projet a été celle selon laquelle il y a beaucoup de terrains difficiles d’accès et au sol acide qui ne sont pas mis en valeur. Donc nous nous sommes proposé de fonder une unité de transformation des fruits de bois pour que nos membres puissent bénéficier d’une valeur ajoutée à leur production. Ce n’est pas uniquement le bois qui est valeureux, mais aussi les fruits des bois et les champignons. Et en partant de cette idée, nous avons suivi trois composantes, vu que la ligne de financement qui nous a été offerte par le Gouvernement norvégien s’appelle « industrie verte ». Nous avons pensé pouvoir transformer les fruits des bois en utilisant l’énergie verte. Du coup, nous pouvions réaliser plusieurs objectifs : offrir des services à nos membres, développer la marque « Aroma muntelui » (L’Arôme de la montagne), qui a été déjà enregistrée à l’Office des inventions et des marques, étant actuellement protégée par le gouvernement roumain, mais aussi produire l’énergie verte nécessaire au fonctionnement des équipements de la fabrique. A présent, nous avons seulement deux lignes de transformation : l’une consacrée aux fruits séchés et l’autre destinée aux jus. A présent, nous produisons des champignons séchés et des jus naturels combinés : pomme/myrtille, myrtille/mûre… Une chose est claire, d’un côté nous assurons des services à nos membres et de l’autre nous transformons la production de tous ceux qui souhaitent vendre des produits à valeur ajoutée. Nous avons pensé à acheter de la matière première et à vendre des produits finaux, sous la marque « l’Arôme de la montagne » qui appartient à la Fédération des agriculteurs de montagne de Vatra Dornei.»

    Voilà donc que ce projet appelée « Entreprise sociale de transformation des fruits des bois avec des sources d’énergie renouvelables » contribuera également à la protection de l’environnement et à la conservation durable des forêts. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)