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  • Une Nuit des Musées atypique

    Une Nuit des Musées atypique

    Plusieurs musées importants ont boycotté la Nuit des musées

     

    Nuit des Musées, un événement culturel d’envergure, a lieu chaque printemps simultanément dans plusieurs pays européens et étant devenu une marque puissante et un phénomène social en Roumanie comme ailleurs. L’édition de cette année, la vingtième, a été différente des éditions précédentes, pour deux raisons : d’une part elle a célébré un anniversaire important, d’autre part elle a été marquée par un boycott, à cause du mécontentement des employés des institutions culturelles roumaines, qui ont dénoncé leurs salaires trop bas et le sous financement du secteur culturel. Ils ont même organisé une manifestation de protestation sous le slogan « Il fait nuit dans les musées de Roumanie ». Parmi les institutions qui ont refusé de participer à la Nuit des musées cette année mentionnons : le Musée national d’art de la Roumanie, le Musée la National d’Histoire, le Musée d’histoire naturelle Grigore Antipa ou encore le Musée de la municipalité de Bucarest. Il s’agit de musées publics, basés dans la capitale et considérés comme quelques-uns des plus important du pays.

     

    Néanmoins, de nombreux autres musées, maisons-musées, galeries et autres institutions culturelles ont participé à l’événement, présentant des centaines d’expositions, d’interventions culturelles, d’expériences artistiques, de projections, d’installations urbaines, de spectacles et d’ateliers. Les institutions ayant répondu à l’appel des organisateurs ont offert au public des expériences uniques. Les visiteurs étaient principalement des jeunes et des touristes étrangers, bien que leur nombre ait été inférieur à celui des éditions précédentes.

     

    Des événements tenus ce samedi à Bucarest.

     

    Dans la cour intérieure de la Mairie de la Capitale, des visites guidées, des expositions, de la musique en live et des projections de films ont été organisées, et des chansons célèbres illustrant la diversité culturelle nationale ont résonné en même temps.

     

    L’Association Ivan Patzaichin – Mila 23, en partenariat avec Nod Makerspace et ARCUB, a présenté en avant-première l’installation d’art contemporain « Le patrimoine d’Ivan Patzaichin », la maquette du musée et le documentaire sur le projet participatif “Dâmboviţa Delivery”, dont le résultat a été la réalisation d’une sculpture dédiée au grand sportif roumain, le maître du canoë-kayak.

     

    S’y ajoute la foire paysanne du Musée national du Paysan Roumain, où des artisans et des antiquaires venus de toutes les régions du pays ont exposé des objets neufs ou de collection. Le Musée national de la Littérature roumaine a proposé un programme comportant des expositions, des spectacles de théâtre, des moments de lecture et de nombreux ateliers pour les enfants et les familles.

     

    Au Musée militaire national « Roi Ferdinand I », les amateurs de culture ont pu visiter l’exposition permanente à thématique historique ainsi que trois expositions temporaires : « 100 ans – 100 objets », « Roumanie – OTAN. 20 ans » et l’Objet du mois de mai : « Le pistolet qui a sauvé une vie ».

     

    A son tour, l’Athénée Roumain a proposé aux Bucarestois une visite guidée de ses locaux et un récital.

     

    Sibiu : Les Palais Brukental, principale attraction de la Nuit des Musées

     

    Au centre du pays, à Sibiu, Capitale européenne de la culture en 2007, plus de 26 000 visiteurs ont afflué. L’attraction principale a été le Palais Brukenthal, où les gens ont fait la queue pendant une heure avant l’ouverture de la Galerie d’art européen et de l’exposition « La puissance du LEU. L’histoire de l’argent en Roumanie ».

     

    Musées fermés à Timisoara

     

    A Timişoara, Capitale européenne de la culture en 2023, les musées sont restés fermés, mais l’événement qui se tient traditionnellement dans la Cour Bastion Marie Thérèse a tout de même eu lieu, avec des spectacles de reconstitution historique, des présentations d’armes anciennes et de la musique ancienne.

     

    Voilà donc pour une Nuit des musées atypique cette année en Roumanie, une bonne occasion non seulement de profiter de la culture sous toutes ses formes, mais aussi de réfléchir davantage aux efforts de tous ceux qui rendent possibles tous ces évènements. (trad. Valentina Beleavski)

     

     

  • 13.05.2023

    13.05.2023

    UE – Présent vendredi à la réunion informelle des
    ministres des Affaires étrangères des États membres de l’UE, le chef de la
    diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a réaffirmé la nécessité d’un soutien
    permanent à l’Ukraine afin que le pays sorte victorieux de son conflit avec la
    Russie. Organisée à Stockholm, par la
    présidence suédoise du Conseil de l’UE, la réunion a porté principalement sur
    la guerre en Ukraine, ainsi que sur les relations entre l’UE et la Chine. Le
    ministre Aurescu a insisté sur la nécessité de l’isolement de la Fédération de
    Russie dans le monde et de la mise en place de nouvelles sanctions qui mettent
    davantage de pressions sur le Kremlin. Par ailleurs, il a plaidé en faveur de
    l’intégration européenne de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la
    Géorgie. Une ouverture cette année, des négociations d’adhésion de Kiev et de
    Chisinau à l’UE transmettrait un message fort qui refléterait l’engagement à
    long terme de Bruxelles envers ces deux pays. Quant à l’avenir des rapports
    entre l’Europe et la Chine, le diplomate a montré que l’UE devrait rester unie
    et lutter contre son dépendance dans différents domaines.
















    Musées
    – Le Réseau national des musées de Roumanie annonce un record absolu
    d’événements culturels enregistrés à la Nuit des musées, qui a lieu ce samedi,
    dans le cadre d’une édition conjointe Roumanie – République de Moldavie. Cette édition propose le plus grand nombre
    d’expositions de ces 19 dernières années: 311 dont 297 de Roumanie et 14 de
    République de Moldavie. À Bucarest, environ 60 événements sont proposés par les
    musées, les galeries d’art, les centres culturels et d’exposition, les
    théâtres, ou encore les lycées et autres institutions culturelles. Pour cette
    édition de 2023, le War Childhood Museum présente pour la première fois en
    Roumanie, son exposition Écoutez qui propose un parcours d’exposition extrêmement
    émouvant, construit autour d’objets et de témoignages d’enfants touchés par la
    guerre. L’exposition peut être visitée gratuitement au Musée
    national du paysan roumain. Parmi les institutions roumaines qui ouvrent en
    première leurs portes pour cette Nuit des musées, mentionnons l’Athénée
    roumain, le Musée du Football ou encore la Chambre du Commerce et des
    Industries. La précédente édition de la Nuit des Musées en Roumanie a réuni 260
    musées et centres de culture de plus de 90 localités.








    Livre – Le Salon du livre Gaudeamus se poursuit samedi, à Oradea,
    dans le nord-ouest de la Roumanie. Des dizaines de maisons d’édition attendent
    le public jusqu’à dimanche, avec des milliers de titres, des jeux éducatifs et
    de la musique, sur les 45 stands mis en place pour l’occasion.


    Eurovision – La finale de l’Eurovision se déroule ce samedi
    13 mai à Liverpool (Royaume-Uni) et le concours sera organisé « au nom » de
    l’Ukraine, gagnante de la précédente édition. Onze artistes ukrainiens,
    parmi lesquels le gagnant de la précédente édition, Kalush Orchestra, monteront
    sur scène. Hormis le Big five, les plus gros
    contributeurs financiers du concours, c’est-à-dire la France, l’Espagne,
    l’Allemagne, l’Italie, et le Royaume-Uni, mais aussi l’Ukraine, vainqueur l’an
    dernier, vingt autres nations ont gagné leur ticket lors des deux demi-finales,
    les mardi 9 et jeudi 11 mai. Le représentant de la Roumanie, Theodor Andrei, a
    raté sa qualification. Dans l’histoire de ses participations à l’Eurovision, la
    Roumanie s’est située deux fois en troisième position, en 2005, à Kiev, grâce à
    Luminiţa Anghel & Sistem et en 2010, à Oslo, grâce à Paula Seling et Ovi et
    une fois en quatrième position, en 2006, à Athènes, grâce à Mihai Trăistariu.

































    Météo – En Roumanie, les températures sont à la hausse
    par rapport à la journée de vendredi, tout en restant inférieures à la moyenne
    saisonnière. Le ciel est couvert et des pluies éparses peuvent tomber sur le
    nord-ouest et le centre du territoire. Des précipitations sous forme de neige
    et de giboulée sont signalées à plus de 1800 mètres. Les températures iront ce
    samedi de 15 à 22 degrés.

  • 31.03.2023

    31.03.2023

    Finlande/OTAN – La Finlande adhérera officiellement à l’OTAN durant les prochains jours après la ratification jeudi par le parlement de la Turquie de l’accès du pays du nord à l’Alliance de l’Atlantique Nord, a annoncé vendredi le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg, selon Reuters et AFP. Une réunion des ministres des AE de l’OTAN se déroulera les 4 et 5 avril à Bruxelles. La Finlande et la Suède ont sollicité l’année dernière d’adhérer à l’OTAN en tant que réaction à l’invasion russe en Ukraine, mais le processus a été empêche par la Turquie et par la Hongrie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan bloquait depuis mais 2022 l’adhésion à l’OTAN de la Finlande et de sa voisine la Suède. Ankara accusait notamment la Suède de passivité face aux « terroristes » kurdes réfugiés dans ce pays demandant leur extradition.

    USA/Roumanie – Le partenariat stratégique entre les Etats Unis et la Roumanie est plus fort que jamais, a déclaré le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, durant la réunion à Washington avec le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr. Conformément à un communiqué du Pentagone, le haut responsable américain a salué la relation excellente entre les armées des deux Etats et à remercié à la Roumanie pour avoir accueilli des milliers de militaires américains et alliés en vue de défendre le flanc est de l’OTAN et pour le rôle de leader que la Roumanie joue dans la région de la mer Noire. Les deux ministres de la défense ont condamné « la guerre sauvage de la Russie contre l’Ukraine » et ont affirmé en même temps, l’appui ferme accordée à l’Ukraine. Accompagné de plusieurs responsables de Bucarest, le ministre roumain de la défense fait une visite de plusieurs jours aux Etats Unis pour rencontrer plusieurs responsables américains.

    Varsovie – Poursuite aujourd’hui à Łódź en Pologne de la réunion des ministres des Affaires Etrangères des Etats membres du format Bucarest 9 (B9), coprésidée par le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et son homologue polonais, Zbigniew Rau. Jeudi, le responsable roumain a annoncé que le premier sommet sur la sécurité en mer Noire aura lieu le 13 avril à Bucarest. Aux consultations de Łódź, les ministres du format B9 ont ciblé les implications que la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine génère sur le plan régional et euro-atlantique, avec un accent particulier sur le besoin de continuer le soutien ferme et robuste accordé à l’Ukraine et la consolidation des liens transatlantiques, précisé le ministère roumain des Affaires Etrangères. Dans son discours, le chef de la diplomatie roumaine a demandé à ses homologues de maintenir une attention et une implication alliée accrue dans la région de la mer Noire, qui a une importance stratégique pour tout l’espace euro-atlantique, ainsi que de consolider la coordination transatlantique. Bogdan Aurescu a réitéré l’engagement ferme de la Roumanie de poursuivre l’appui pluridimensionnel que Bucarest accorde à l’Ukraine. Il a encouragé les alliés du flac est de continuer à soutenir les Etats voisins de l’Ukraine, vulnérables aux actions agressives de la Russie, dont notamment la République de Moldova, confrontée entre autres à des menaces hybrides qui visent à déstabiliser l’Etat et à détourner son parcours européen.

    Musées – Plusieurs musées de Roumanie participent avec des objets à l’exposition internationale « First Kings of Europe », « Les premiers rois de l’Europe » qui s’ouvre aujourd’hui au Field Museum of Natural History de Chicago (aux Etats Unis). L’exposition qui réunit plus de 700 artefacts archéologiques préhistoriques importantes issues des collections de musées de plusieurs pays, Albanie, Bosnie, Bulgarie, Croatie, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro, Roumanie, Serbie, Slovénie et Hongrie, sera ouverte jusqu’au 28 janvier 2024. « Les premiers rois de l’Europe » est le résultat d’un projet culturel sans précédent, le fruit de la collaboration de plus de 25 musées d’Europe, présenté dans trois espaces – aux Etats-Unis à New York et Chicago et au Canada, à Gatineau. Dans le cas de la Roumanie, le coordinateur du projet est le musée national d’histoire de la Roumanie qui collabore avec cinq autres institutions : Le musée d’histoire de la Transilvanie de Cluj, le complexe muséal national de Piatra Neamt, le Musée de la civilisation de Gumelnita d’Oltenita, le musée de l’Olténie à Craiova et le musée départemental de Buzau. L’exposition présente une sélection d’artefacts pre et protohistoriques datant de la période du néolithique, de l’époque du bronze et allant jusqu’à la deuxième époque du fer.

    Stockholm – Le premier ministre roumain Nicolae Ciucă se rend aujourd’hui en Suède, pays qui détient actuellement la présidence de l’UE. Il doit rencontrer son homologue suédois, Ulf Kristersson. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, à l’agenda des rencontres figure l’agression de la Russie contre l’Ukraine et son impact sur les Etats de la région, l’élargissement de l’espace Schengen de libre circulation européenne, les priorités de la présidence suédoise du Conseil de l’UE, mais aussi la coopération bilatérale. Nicolae Ciucă doit aussi s’entretenir avec le président du Parlement de Stockholm, Andreas Norlén. Aujourd’hui également, le chef de l’exécutif roumain participera aussi à une conférence publique sur le thème des « menaces et des opportunités dans l’espace de la mer Noire », moment qui marquera aussi la conclusion de sa visite en Suède.

    Allemagne – Le chancelier allemand, Olaf Scholz, arrivera la 3 avril en Roumanie, où il sera reçu par le président Klaus Iohannis, a annoncé l’ambassade d’Allemagne à Bucarest. Les pourparlers viseront des thèmes bilatéraux et des sujets de politique européenne, la sécurité et l’énergie. Ensuite, Olaf Scholz sera reçu par le premier ministre, Nicolae Ciucă. Le chancelier Scholz et le président roumain rencontreront ensuite la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, pour une réunion commune sur l’appui accordé à l’ancienne république soviétique.

    Céréales – La Commission européenne souhaite modifier le taux des compensations accordées aux fermiers de cinq Etats, touchés par les importations de céréales à bas prix d’Ukraine. L’exécutif communautaire devra verser 75 millions d’euros de plus, dont la Roumanie pourrait obtenir une quinzaine qui s’ajouteront aux 10 millions déjà alloués. Les agriculteurs roumains affirment dans une lettre ouverte envoyée au gouvernement que la Roumanie aurait eu des manques à gagner beaucoup plus importantes, à cause des priorités et des avantages que les producteurs ukrainiens ont obtenu sur le marché européen.

    Ecologie – Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, se rend aujourd’hui à Bucarest pour des pourparlers au sujet du Pacte vert européen et sur la stratégie de l’Union de passer à une économie sans aucune émission polluante. A l’agenda figurent aussi des réunions avec le président Klaus Iohannis, avec le ministre de l’environnement, Tánczos Barna, ainsi qu’avec d’autres responsables gouvernementaux. Ils rencontreront aussi des représentants de la société civile pour évoquer les actions de lutte contre les changements climatiques en Roumanie et le rôle de la Commission européenne.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (74e WTA) affronte aujourd’hui la Tchèque Petra Kvitova ( 12e WTA), dans les demi-finales du tournoi WTA 1 000 à Miami, en Floride, aux Etats Unis. Kvitova, double championne à Wimbledon en 2011 et 2014 s’est qualifiée jeudi après avoir eu raison de la sportive russe Ekaterina Alexandrova.

    Météo – Températures à la hausse en Roumanie, surtout sur le sud-ouest. Des pluies sont annoncées surtout sur la moitié nord-est du pays. Les pluies sont attendues surtout sur la moitié nord-est du pays. Ce vendredi les maxima iront de 10 à 19 degrés, alors qu’à Bucarest elles tourneront autour des 17 degrés.

  • Escapade à Câmpulung Muscel

    Escapade à Câmpulung Muscel

    Aujourd’hui,
    nous vous invitons dans le département d’Argeş, pour découvrir ensemble la région de Muscel, un
    coin de nature paradisiaque rempli d’histoire, situé à environ 160 km de
    Bucarest. Bogdan Răcășanu, agent de tourisme, nous donne plus de détails sur
    cette région: « C’est ici que la famille des Basarab a fondé
    la Valachie. Et c’est dans la ville de Câmpulung Muscel que l’activité a
    commencé à se développer. C’est là que le nombre de lieux de culte par habitant
    est le plus élevé au monde, avec 150 églises pour une population de 20 000
    habitants. »





    Le Monastère Negru Voda est l’un
    des attractions touristiques les plus importantes de Câmpulung Muscel. C’était
    le siège de la première cour princière de la Valachie, fondée par le Voïvode
    Radu Negru en 1215 et reconstruite par Basarab I et par son fils, Nicolae
    Alexandru, dont le tombeau se trouve à l’intérieur de l’Église. Le premier
    palais princier de la Valachie – datant d’avant celui de Curtea de Argeș – est situé au même endroit. En 1635, le monastère a été entièrement
    reconstruit par l’ordre de Matei Basarab, sur la même base. Le clocher haut de
    35 mètres a été construit à la même époque avec un rôle stratégique de défense.
    C’est toujours ici qu’a été imprimé le premier livre en roumain et, en 1669, le
    boyard Radu Năsturel a fondé la première école princière avec enseignement
    en langue roumaine, qui accueillaient tous les enfants, y compris ceux
    provenant des familles pauvres.


    Bogdan Răcășanu, agent de
    tourisme de la région, nous a présenté quelques attractions supplémentaires: Câmpulung présente une
    kyrielle d’opportunités ; à part le castrum romain Jidova qui date de 203 et les
    monastères rupestres, l’on peut organiser beaucoup d’excursion sur une journée.
    Nous invitons donc les touristes à venir profiter de l’hospitalité des
    habitants, à admirer leurs costumes traditionnels et à découvrir leurs
    coutumes, musique et plats. Les hôtes seront ravis de vous accueillir et nous
    vous attendons avec un grand plaisir !





    Les monastères de Cetățuia
    Negru-Vodă, Nămăiești et Corbii de Piatră se situent à seulement quelques kilomètres
    de la ville de Câmpulung et font partie de soi-disant « triangle sacré »
    des demeures rupestres de Muscel, étant fondés sur des anciennes colonies daces.
    En ce qui concerne les costumes folkloriques de la région, ils peuvent être admirés
    au Musée de l’Ethnographie du Monastère Nămăieşti, qui compte 200 costumes,
    certains vieux de 200 ans. Dans ce même musée, on retrouve également la blouse
    roumaine tissée par les religieuses de ce monastère, qui a été décernée à
    Paris en 1889, lors de l’Exposition Universelle. Au Musée de l’ethnographie,
    certains costumes sont groupés dans des chambres qui mettent en scène le rituel
    du mariage ; ainsi, des mannequins désignant les maris, leurs parents et grands-parents,
    les parrains et marraines, le prêtre et le diacre, ont été vêtus de habits de fête
    et regroupés dans deux chambres pour mettre en scène la cérémonie du mariage. (Trad. Rada Stanica)

  • Visitez la Roumanie – Iași, ville culturelle

    Visitez la Roumanie – Iași, ville culturelle


    Des
    cathédrales, des palais impressionnants, des musées et beaucoup d’expositions
    et de spectacles ; voici ce qu’offre la ville de Iași, le plus grand
    centre universitaire de l’Est de la Roumanie, une offre culturelle qui est
    autant riche qu’avant. Aujourd’hui, nous allons faire une petite promenade dans
    la ville qui a servi de capitale à la province historique de Moldavie pour
    presque 300 ans. Lors de notre voyage, nous serons accompagnés par Anca Zota, à
    la tête du Centre National d’Information et de Promotion Touristique de Iași.
    « Pour nous mettre en peu dans le contexte, nous pourrions commencer la
    visite avec le Musée de l’Université, qui est plutôt petit, mais assez riche. Il
    consacre une collection importante à la civilisation de Cucuteni, vieille de 5000
    ans et qui vous offrira des informations
    sur l’histoire de la région. Au sein du même bâtiment se trouve aussi un des
    musées de l’Université de Iași, première université de Roumanie. C’est une très
    bonne mise en contexte pour les touristes qui se rendront ainsi compte d’où la
    ville tire sa source et de la manière a dont elle a évolué. »



    Ensuite,
    Anca Zota nous propose de nous arrêter à l’Université de Iași, un édifice
    historique construit en 1896. « Ici, nous pouvons visiter
    la salle des pas perdus avec ses jolis tableaux réalisés par Sabin Bălașa. Nous
    pouvons également explorer une des plus belles bibliothèques de Roumanie et du
    monde, selon les spécialistes, la bibliothèque de l’Université Technique
    Gheorghe Asachi. En continuant notre promenade sur le boulevard Carol, nous
    arriverons à la Bibliothèque Centrale Universitaire. Sa construction a été initiée
    par la fondation Roi Ferdinand et elle se distingue à la fois par son
    architecture tout à fait spéciale, mais également par ses intérieurs en marbre
    de Carrare et par ses mosaïques vénitiennes. Pour faire les visites il y a des
    tours guidés et l’on peut aussi prendre rendez-vous en ligne. Les visiteurs
    peuvent monter jusqu’ en haut de la coupole de la bibliothèque, afin d’avoir
    une vue panoramique sur la ville.
    »


    Un
    autre point d’arrêt intéressant pourrait être le Musée de l’Union, qui
    concentre son attention sur l’unification des principautés roumaines. Plus bas,
    dans la même rue, nous trouvons l’hôtel Traian, conçu par le fameux Gustave
    Eiffel. De là, nous arrivons Place de l’Union, un endroit d’une grande
    importance, précise Anca Zota, à la tête du Centre National d’Information et de
    Promotion Touristique de Iași. «C’est dans cet endroit
    que l’union des principautés roumaines a été célébrée pour la première fois en
    1859, au moment où Alexandru Ioan Cuza a été élu prince régnant de la Moldavie
    et de la Valachie. D’ailleurs, de nos jours, les fêtes les plus importantes qui
    réunissent les traditions et l’esprit roumain ont toujours lieu dans la Place
    de l’Union. A proximité de cette place, les visiteurs trouveront « La
    Maison des Musées », qui englobe cinq musées. Cette maison est restée dans
    la conscience des habitants de la ville comme le siège des questeurs de la
    milice. C’est également ici qu’aeu lieu
    en juin 1941, le pogrom de Iași, quand des milliers des juifs ont été massacrés.
    Au début, l’édifice appartenait à des juifs aisés qui y accueillaient des sociétés
    culturelles. »



    On ne
    saurait visiter la ville de Iasi sans visiter le Théâtre National, premier théâtre
    national de Roumanie, et la Métropolie de la Moldavie et de la Bucovine, renommée
    pour accueillir le plus grand pèlerinage orthodoxe de Roumanie. Toutefois, nous
    allons pouvoir admirer l’Hôtel de ville de Iași, l’ancien palais Roznovanu,
    mais également le Monastère « Trei Ierarhi » qui, en 1640, accueillait
    le premier établissement d’enseignement supérieur roumain. Enfin, on nous
    saurait quitter Iasi sans admirer le Palais de la Culture, véritable coup de
    cœur de la ville, et les quatre musées qu’il accueille : le Musée d’Histoire,
    le Musée de la Technique et de la Musique Mécanique, le Musée des Beaux-arts et
    celui d’Ethnographie.(Trad. Rada Stanica)



  • La Nuit des Musées 2022

    La Nuit des Musées 2022

    Organisée le 14 mai, la 18ème
    édition de la Nuit européenne des musées
    est une occasion pour des dizaines de musées du monde entier d’ouvrir simultanément et gratuitement leurs portes au public large. La Roumanie n’y
    fait pas exception. Du coup, pour cette première édition en présentiel
    post-pandémie, plus de 220 objectifs de plus de 90 localités offrent toute
    sorte d’expositions, d’expériences artistiques inédites, d’installations, de
    spectacles, d’ateliers ou de projections. Dragos Neamu, manager de projet de la
    Nuit des musées, passe en revue les points forts de l’édition 2022.

  • La rétrospective des projets artistiques les plus inédits de 2021

    La rétrospective des projets artistiques les plus inédits de 2021



    Lart doit être accessible à tous. Ce nest pas un domaine réservé à une certaine catégorie privilégiée, tout au contraire: son but est doffrir des expériences enrichissantes à tout un chacun. Voilà pourquoi de temps en temps, il faut que lart sorte des salles des musées pour conquérir des espaces moins conventionnels. Cest de telles manifestations artistiques que nous allons parler dans les minutes su ivantes, en vous invitant à remémorer ensemble les expériences artistiques les plus inédites que RRI vous a proposées dans le courant de lannée dernière. Et nous allons commencer par vous rappeler le travail surprenant dAdrian Ionuţ Luţă, professeur déducation plastique au Palais des enfants de Râmnicu Vâlcea qui a peint sur les 58 panneaux vitrés installés sur le pont enjambant la rivière Olăneşti, des bâtiments historiques et des monuments dont certains nexistent plus de nos jours. Un travail digne du Livre des Records.


    Lart nous inspire et souvent, il nous amuse. Il suffit de repenser au projet “Museum Quest”, qui a permis à son initiatrice, Catalina Stanciu, de mélanger ladrénaline dun jeu dévasion à la joie dune chasse aux indices culturels.


    Et puis, ce fut toujours dans le courant de lannée dernière quune petite équipe de quatre jeunes a lancé une plateforme en ligne censée permettre aux curieux de visiter virtuellement les musées des villages roumains. Aux 28 musées actuellement disponibles dautres sajouteront bientôt. Ionuţ Toderaşcu, – éditeur visuel et photographe documentariste, affirmait: « A compter du 1er décembre dernier, le public est invité à explorer une nouvelle plateforme Muzeedelasat, consacrée aux musées ruraux. On a commencé par répertorier les musées des 8 départements de la région de Moldavie roumaine, et les deux ou trois prochaines années, on espère pouvoir parcourir tout le pays afin de faire une radiographie complète des musées existants dans nos villages. La plateforme propose donc des tours virtuels, des photographies que nous avons réalisés et des informations recueillies sur place. »


    La plateforme www.muzeedelasat.ro est disponible en roumain et en anglais. Derrière ce projet on retrouve Cosmin Murărașu – chef de projet et technicien flux numérique 3 D, Ionuț Toderașcu – éditeur visuel et photographe documentariste, Nicoleta Felea – rédactrice publicitaire, chargée de la promotion, et Silvia-Alexandra Nistor, traductrice.


    Le Musée National dArt Contemporain de Bucarest ne cesse pas de nous surprendre. Après des expositions non conventionnels, des collections renouvelées tous les six mois ou des installations géantes qui surprennent les visiteurs dès lentrée, voilà que linstitution a du se réinventer pour survivre à la pandémie. Du coup, il a mis en place une série de projets censés attirer le jeune public vers le musée. Cest comme cela que des ateliers sur différents thèmes tels “Lart contemporain depuis le plancton au voyage intergalactique” censé expliquer aux petits les collections permanentes, “Regard sur lHistoire de 1947 à 2007” sur lart contemporain en général, “Une nuit au musée” sur la signification des oeuvres des collections permanente ou encore “LArt par correspondance” qui rapproche le public jeune de celui âgé ont été mis en place. Astrid Bogdan, bibliothécaire au Musée national dart contemporain nous explique les débuts du projet « Weekends au MNAC – Soirées de lecture pour les petits ». « A la fin de lannée dernière, mes collègues et moi avons lancé « Les soirées de lecture au MNAC ». Pratiquement, nous avons rendez-vous, petits et grands, chaque vendredi à 19 h pour lire des histoires de la bibliothèque du Musée. Petit à petit, nous essayons dintroduire dans ces sessions, conçues autour de la lecture, des interventions visuelles dillustrateurs de livres ou des interventions musicales. Nous souhaitons enrichir le texte avec des images et des sons. Il ny a pas de limite dâge pour participer aux ateliers, que nous voulons les plus ouverts qui soit. Nous souhaitons, dans le même temps, continuer la tradition des histoires racontées devant la cheminée, alors la participation est gratuite. Et, avantage dun événement virtuel, nous accueillons des participants de Roumanie et de létranger aussi. »


    Si la pandémie nous a éloignés des salles de spectacle, la danse, elle, est arrivée plus proche des gens grâce au projet “Private Body”, déroulé parallèlement à Bucarest, Cluj et Brasov, avec la participation des artistes Anamaria Guguianu, Oana Mureşanu, Cristina Lilienfeld et Cosmin Manolescu. Celui-ci expliquait: « Tout dabord, je pense que lexpérience de danser dans la ville, dans les parcs, dans les rues, dadresser la danse à des gens qui ne sont pas nécessairement des spectateurs courants de la danse contemporaine est quelque chose de très libérateur et de très fort. Cest extraordinaire quand quelquun vous sourit ou quand vous voyez que votre danse suscite une émotion pure et simple. Cest pratiquement une pause dans le temps, pendant laquelle vous pouvez profiter du moment présent. Jaime minspirer de la ville dans mes projets, de toute façon cela fait un moment que je nai plus dansé dans des salles de spectacles. Il me semble que la ville, avec ses rues, ses appartements, avec tout ce quelle est, avec larchitecture de lespace, offre beaucoup pour la danse et pour moi en tant quartiste.”


    Restez à lécoute de nos programmes pour dautres passages en revue des principaux projets ayant marqué lannée 2021. (Trad. Ioana Stancescu)



  • www.muzeedelasat.ro

    www.muzeedelasat.ro

    Disponible en roumain et anglais, la plateforme www.muzeedelasat.ro, soit des musées dans les villages, a été lancée le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie. Derrière ce projet on retrouve une petite équipe de quatre membres seulement : Cosmin Murărașu – chef de projet et technicien flux numérique 3 D, Ionuț Toderașcu – éditeur visuel et photographe documentariste, Nicoleta Felea – rédactrice publicitaire, chargée de la promotion, et Silvia-Alexandra Nistor, traductrice. D’où l’idée d’un tel musée ? Une question à laquelle le photographe Ionuţ Toderaşcu répond : « A compter du 1er décembre dernier, le public est invité à explorer une nouvelle plateforme Muzeedelasat, consacrée aux musées ruraux. On a commencé par répertorier les musées des 8 départements de la région de Moldavie roumaine, et les deux ou trois prochaines années, on espère pouvoir parcourir tout le pays afin de faire une radiographie complète des musées existants dans nos villages. La plateforme propose donc des tours virtuels, des photographies que nous avons réalisés et des informations recueillies sur place. Cette idée a commencé à se matérialiser en septembre, au moment où nous avons entamé les visites de tous ces musées afin de filmer leurs intérieurs. Les visites virtuelles que nous proposons se déroulent comme dans les jeux vidéo. Les internautes sont invités à explorer chaque pièce, passer en revue les objets exposés, s’arrêter sur ceux attirant particulièrement leur attention, les regarder en détail et surtout se donner l’envie de se rendre sur place pour explorer aussi bien l’endroit respectif que les ruelles du village. Nous, on est de grands passionnés du milieu rural et nous pensons qu’il devrait être promu davantage, ne serait-ce que pour mettre à profit ses valeurs et son ambiance paisible. »

    Dans chacun des musées à découvrir sur Internet, tous les locaux ont été filmés, photographiés et documentés afin d’offrir aux visiteurs la possibilité de faire un tour virtuel complet, interactif, réalisé avec des équipements performants. Des vidéos de présentation accompagnées de quelques photos et des informations figurent désormais sur Google Street View, Google Maps et Google Earth. Pour ceux d’entre vous qui souhaiteraient se lancer dans la découverte sur Internet des musées des villages de Roumanie, nous vous rappelons que pour l’instant, vous serez attendus dans les musées de Moldavie. Ionuţ Toderaşcu raconte : « Dans un premier temps, la plateforme propose des visites dans 28 musées de tous les départements de la Moldavie roumaine. En voici quelques exemples : la ferme traditionnelle Vatra cu Dor de Galati qui, plus qu’un musée, invite les jeunes à découvrir comment on vivait jadis, à la campagne. On a ensuite les musées du département de Vrancea tels « La Maison de Ion Roată » où le public fera la connaissance de madame Sevastiţia, une vieille dame, gérante de l’endroit qui chaque été repeint les murs de cette maison. D’ailleurs, dans chacun de ces endroits, on a eu la chance de tomber sur des gens passionnés par leur travail avec qui les rapports ont été plus chaleureux que ceux que l’on crée d’habitude en milieu urbain. A la campagne, les relations entre les hôtes et les visiteurs sont différentes, on prend le temps d’échanger, les gens se plaisent à vous en dire davantage sur eux ou sur le musée. On a aussi des musées plus grands, comme le Musée « Alexandru Ioan Cuza » de Ruginoasa, dans le département de Iaşi, qui ressemble plutôt à un château, puisqu’il s’agit d’un édifice somptueux, imposant. Ou encore les musées de Neamţ, tel celui connu sous le nom de « La Maison Popa » et qui invite à explorer le village roumain d’autrefois pour y découvrir les masques et les créations artisanales de M. Popa. »

    Sur l’ensemble des musées figurant sur la plateforme en ligne, il y en a un qui est resté plus proche du cœur de Ionuţ Toderaşcu : « Je pense que mon préféré reste celui consacré au musicien George Enescu, de Botoşani, peut-être parce que la journée fut particulièrement ensoleillée le jour de la visite. Et comme le musée est caché au cœur de la nature, la visite se transforma en un véritable périple. Et puis, il y a aussi la section « Alice et Dumitru Rosetti Tescanu », du département de Bacău, à forte contribution culturelle puisqu’elle accueille différents événements annuels. »

    Quant aux collections qui ont particulièrement suscité son intérêt, Ionuţ Toderaşcu a affirmé que : « Je crois que c’est le Musée de Tescani qui présente les objets qui m’ont touché le plus, car il s’agit de quelques objets ayant appartenu à George Enescu. Tout le monde sait qui a été Enescu et le fait de se retrouver dans les pièces respectives, de voir le violon que le musicien a touché, tout ça nous donne un sentiment qu’on ne peut vivre que sur place. Voilà pourquoi par tout ce que nous faisons, par tous ces tours virtuels que nous avons mis en place, on espère éveiller l’intérêt du public et lui donner envie de se rendre sur les lieux pour voir en vrai tout ce qu’il a exploré virtuellement. »

    Grands voyageurs, les quatre membres de l’équipe chargée du projet ont mis à profit leur passion pour découvrir le monde et ses merveilles. Ionuţ Toderaşcu : « On s’est lancé dans un véritable marathon de 5 500 kilomètres lors duquel on a scanné, photographié, bref en 20 jours on a exploré tous les 28 musées présentés virtuellement. Une fois les données collectées, on a passé plusieurs semaines à travailler là-dessus, en se fixant comme date de lancement le 1er décembre, en raison de sa signification, mais aussi parce que ce délai nous a laissé le temps de faire ce que l’on avait à faire. »

    A part tous ces musées à la mémoire de telle ou telle personnalité, il y en a d’autres dont les noms intriguent et suscitent le souhait d’en apprendre davantage. En voici quelques exemples : la Collection ethnographique « Le coffre de dot » Miron Costin dans le département de Neamţ, Le Musée ethnographique « Le Gréco » de Suceava ou encore le Musée du Sel de Bucovine. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Des étoiles Michelin pour l’art et l’ethnographie roumaine

    Des étoiles Michelin pour l’art et l’ethnographie roumaine

    Le groupe Michelin a rendu possible la parution, cette année, d’un guide consacré à la Roumanie. Sous le titre « La Roumanie, 500 paysages, destinations et expériences », l’ouvrage invite les lecteurs à connaître les merveilles culturelles, architecturelles, ethnographiques ou encore gastronomiques de notre pays. Sorti pour marquer les 20 ans d’existence du Groupe Michelin en Roumanie, le guide s’est penché sur plusieurs institutions culturelles faisant la fierté de notre pays. Parmi celles-ci, le Musée ASTRA de Sibiu, primé pour la deuxième fois de suite, de trois étoiles Michelin. En fait, le Musée ASTRA et celui du Paysan roumain de Bucarest sont les seuls musées roumains ayant décroché le maximum de points accordés par Michelin. La liste des institutions roumaines étoilées se complète par le Musée ethnographique de la Transylvanie et par le Musée d’Art, les deux de Cluj, deux étoiles Michelin chacun.

    Tudor Sălăgean, à la tête du Musée Ethnographique de la Transylvanie, de Cluj, déclare :
    « Cette reconnaissance nous rend honneur, surtout qu’il s’agit, en fait, de trois étoiles, non pas de deux. Aux deux étoiles attribuées à notre exposition permanente « Le Musée au cœur de la ville » s’ajoute une troisième reçue par le Parc Ethnographique Romulus Vuia, la section en plein air de notre institution. Notre joie est d’autant plus grande qu’elle succède à une série d’investissements déroulés récemment dont une partie s’est concrétisée et l’autre ne tardera pas de le faire. Et je pense, par exemple, à un projet de rénovation de l’enveloppe extérieure du Palais Reduta, siège central de notre musée ou encore au projet d’élargissement du Parc Ethnographique. Voilà pourquoi on espère que pour ses prochaines éditions, le guide Michelin améliorera ses notes et que les étoiles partagées actuellement entre les deux sections de notre musée se transformeront en trois étoiles véritables accordées ne serait-ce qu’à l’une de nos sections, sinon à toutes les deux, comme c’est le cas d’autres musées de Roumanie ».

    Aux dires de Tudor Sălăgean, directeur du Musée Ethnographique de la Transylvanie, de Cluj, l’institution qu’il dirige mérite pleinement la reconnaissance Michelin.
    « Je pense que le point fort de notre musée est représenté par l’exposition permanente, structurée en fonction des principes classiques de l’ethnographie auxquels l’institution est restée fidèle depuis sa création, il y a 99 ans. Cela veut dire que notre exposition permanente n’a jamais cédé la place aux tendances artistiques actuelles, en préférant préserver une structure capable aussi bien d’instruire le visiteur que de l’émerveiller. Sur l’ensemble de nos collections, la plus impressionnante reste, probablement, celle de costumes populaires qui s’est vu consacrer toute une salle particulièrement appréciée par le public. Après, des collections d’objets culturels sont périodiquement présentés aux visiteurs à l’occasion de nos expositions temporaires. A tout cela s’ajoute également notre agenda de manifestations culturelles. Je voudrais ajouter aussi que le Musée Ethnographique de Cluj est le premier musée de Roumanie à avoir mis en place une exposition permanente tactile, destinée principalement aux personnes mal voyantes, mais pas que. Je pense d’ailleurs que cette initiative a contribué d’une certaine manière à la classification que Michelin nous a accordée. On ne saurait parler de notre musée sans mentionner aussi notre Parc Ethnographique National, Romulus Vuia, qui réunit une cinquantaine de monuments d’architecture paysanne dont certains, tels l’Eglise de Horea, sont d’une grande valeur. Construite dans un premier temps dans la localité de Ciser, au Pays de Salaj, cette église se trouve chez nous depuis 1968 ».

    L’historien Lucian Nastasă-Kovacs, membre de l’Académie roumaine et à la tête du Musée d’Art de Cluj, se dit très fier de la reconnaissance par Michelin de l’institution qu’il dirige :
    « Je voudrais préciser dès le départ que cela fait plus de trois ans que notre musée figure dans le guide Michelin. C’est un guide périodiquement mis à jour, pour y faire place à d’autres institutions aussi. C’est un statut difficile à obtenir et facile à perdre. Voilà pourquoi, tout statut reconfirmé mérite d’être salué. Par ailleurs, toutes nos activités des six, sept, voire huit dernières années ont contribué au prestigieux classement Michelin. Il y a toute une série de critères que Michelin a pris en considération en ce qui nous concerne. D’abord l’édifice qui abrite le musée, le Palais Banffy, un monument d’architecture baroque pure de l’Europe centrale, un palais qui parle de soi et dont l’histoire est très riche. Après, il convient de préciser que le Musée d’Art de Cluj n’est pas très vieux, il a juste 70 ans d’existence, mais cela ne l’empêche pas d’avoir un patrimoine exceptionnel, mondialement reconnu ».

    Avec un patrimoine riche de plus de 15.000 objets, le Musée d’Art de Cluj est un véritable exemple de dynamisme culturel. Lucian Nastasă-Kovacs ajoute:
    « Nous continuons à organiser toute sorte d’événements, en dépit de la pandémie. Le musée est une sorte d’organisme vivant, alors on y organise nombre d’expositions temporaires, lancements de livres, conférences, concerts de chambre. D’ailleurs, quel endroit de Cluj s’apprêterait à mieux accueillir des récitals de musique classique ou baroque sinon un palais comme le nôtre ? L’acoustique est extraordinaire et c’est une fierté pour les musiciens de jouer là où Liszt ou Firedemann Bach l’ont déjà fait par le passé. La pandémie a quand même porté atteinte à nos projets, mais j’espère que l’année prochaine, les choses se remettent complètement en marche ».

    En attendant, on salue le succès remporté par quelques-unes des institutions culturelles les plus importantes de Roumanie et on reste confiant quant à leur avenir. (Trad. Ioana Stancescu)

  • La chasse au trésor au musée

    La chasse au trésor au musée

    Auriez-vous envie de vous lancer dans un
    jeu de piste à la fois enrichissant et ludique ? Car c’est justement par
    ces mots que l’on pourrait décrire « Museum Quest », un projet sur lequel son
    initiatrice, Catalina Stanciu, affirme:




    « Museum Quest, c’est un projet lancé
    en 2020 et financé par le Ministère de la Culture. Il y a six ans, on a mis en
    place à Bucarest un jeu d’évasion, et j’avoue que nous aimons beaucoup toutes
    ces activités qui permettent de s’amuser en équipe, de manière intelligente. Nous
    avons souhaité offrir aux Bucarestois la chance de se divertir dans un
    environnement culturel. C’est ainsi qu’on a proposé à plusieurs musées de la
    capitale des partenariats pour qu’ils organisent, avec notre soutien, des
    chasses au trésor. Ce sont des activités qui s’adressent à des groupes de 2 à 6
    personnes, durant lesquelles les participants sont invités à récolter des
    indices culturels en visitant les musées, afin de résoudre différentes énigmes.
    »




    Quels sont les musées partenaires et
    comment les courses se déroulent-elles concrètement ? Cătălina Stanciu explique :




    « Actuellement, on a signé des
    partenariats avec le Musée Antipa des Sciences naturelles, le Musée du village,
    le Musée d’histoire et le Musée militaire. Les équipes qui souhaitent participer
    doivent s’inscrire sur notre site, à l’adresse
    www.museumquest.ro, en choisissant le jour et l’heure à laquelle elles
    souhaitent partir en course. Le jour J, un de nos représentants les accueillera
    sur place pour leur expliquer les règles du jeu et le but à atteindre. A la
    ligne de départ, chaque équipe aura plusieurs sacs banane verrouillés et entre
    60 et 90 minutes à sa disposition pour découvrir tous les indices que nous
    avons préparés afin de résoudre les énigmes et terminer la course.
    »




    Pas la peine d’insister auprès de Catalina
    Stanciu pour qu’elle dévoile ne serait-ce qu’une partie des indices imaginés
    par son équipe. Elle ne va pas le faire. En revanche, elle a accepté de nous
    expliquer en quoi ce jeu consiste.




    « Les participants interagissent
    beaucoup avec les éléments culturels à retrouver dans les musées. Ils sont
    censés mettre à profit tout leur esprit d’équipe, leur logique, mais aussi leur
    intuition et leur ambition pour pouvoir résoudre une série de mini-puzzles et
    d’énigmes leur permettant de passer d’un niveau à l’autre. Chaque participant
    se voit confier un sac banane cadenassé qu’il arrive à déverrouiller au fur et
    à mesure qu’il découvre de nouveaux indices. C’est une activité interactive,
    d’équipe, sorte de mélange entre un jeu d’évasion et une chasse au trésor. Les
    équipes qui choisissent les Musées Antipa, d’Histoire et Militaire doivent
    avoir deux participants au minimum, tandis que celles qui optent pour le Musée
    du Village ont besoin de quatre membres pour le moins. Les équipes ne doivent
    pas dépasser six personnes, et je vous assure que la bonne humeur sera assurée. »




    Une bonne nouvelle, c’est qu’une telle
    activité s’adresse à tout un chacun, puisqu’il ne faut pas avoir des connaissances
    dans tel ou tel domaine avant de se lancer dans une telle course :




    « En fait, ce que nous essayons de
    faire, c’est de nous servir des musées et de leurs collections pour encourager
    le public à apprendre, d’une manière ludique, une série d’informations
    culturelles et scientifiques. Il ne faut pas nécessairement connaître
    l’histoire de la Roumanie avant d’entrer dans un musée, puisqu’une fois à
    l’intérieur et à force de participer à nos jeux et à résoudre nos énigmes, à la
    fin, on retiendra toujours des informations.
    »






    Selon Cătălina Stanciu, cette activité
    s’adresse aussi bien aux familles avec enfants de plus de 7 ans qu’aux groupes
    d’adultes, amis, collègues de bureau ou voisins qui souhaitent passer du temps
    ensemble et apprendre tout en s’amusant. (Trad. Ioana Stancescu)



  • Attractions touristiques inédites dans le département de Buzău

    Attractions touristiques inédites dans le département de Buzău

    Nous en apprendrons davantage sur des collections inédites, dont celle de téléphones. La pièce la plus ancienne de lexposition a été fabriquée en 1894, peu de temps après linvention du téléphone. Notre guide daujourdhui est Daniel Costache, directeur du Musée départemental de Buzău. Il nous propose de commencer par les attractions naturelles : « Beaucoup de gens, quand ils entendent parler du comté de Buzău, pensent aux Volcans de boue. Cest un phénomène naturel unique en Europe du Sud-Est, qui sétend sur plusieurs dizaines dhectares et offre un paysage lunaire. Nous avons ensuite les Feux vivants, un phénomène naturel tout aussi unique, dans la région montagneuse du département de Buzău, celle de Lopătari. Là, le feu sort tout droit du sol, le transformant en un champ de flammes. Toujours à Buzău, un autre phénomène naturel inédit est celui des « pierres qui poussent ». Nous avons deux zones où ces pierres circulaires peuvent être vues, dont certaines sises en un équilibre incroyable sur des crêtes de montagne. La première serait la région dUlmet, lesdites pierres étant connues sous le nom Babele de la Ulmet ou dans la région de la vallée de la rivière Bâsca, du côté de Chiojdu. Ce sont des formations naturelles, aux formes quasi circulaires, enveloppées dune couche de bitume naturel, autour desquelles, au fil du temps, différentes légendes sont nées. »



    Le Musée départemental de Buzău est un ensemble composé de quatre musées pavillonnaires et dun autre en plein air. Le dernier est, en fait, le Camp Măgura, le plus grand camp de sculpture en plein air dans cette partie de la Roumanie. Daniel Costache, directeur du Musée du comté de Buzău, explique : « Il a une histoire extrêmement intéressante. Il couvre une superficie de plus de 20 hectares, dont il en occupe effectivement sept. Ainsi, au sommet des collines de la région du monastère de Ciolanu, il existe pas moins de 256 œuvres monumentales, sculptées dans de la pierre de Măgura, une pierre spéciale, avec beaucoup de calcaire coquillier dans sa composition, et avec une apparence particulière. En outre, cette exposition est à proximité dun monument de culte extrêmement intéressant et visité : le monastère de Ciolanu. Le Musée de lAmbre, à Colţi, fait également partie de lensemble de musées de Buzău. Il est unique dans cette partie de lEurope. Le musée a rouvert ses portes au public en août 2020 et, sis au sommet de la montagne, il accueille ses visiteurs avec un paysage de conte de fées et une exposition de base digne de tout autre grand musée du monde. Vous y découvrirez aussi des éléments de technique muséale très innovants : vitrines interactives et dautres modalités innovantes de mettre en valeur le patrimoine culturel détenu par cette institution. »



    Il existe peu dendroits dans le monde où lambre est à retrouver en surface. La commune de Colţi, où ce musée est situé, est un de ces rares endroits. Notre voyage se poursuit avec Daniel Costache, directeur du Musée du comté de Buzău : « Le Musée dethnographie « Casa Vergu-Manăila » fait également partie du complexe muséal de Buzău, dans la ville homonyme. Le musée a rouvert en juillet de lannée dernière, après dix ans. Il met en évidence la maison traditionnelle de lespace du département. Il fonctionne dans un bâtiment monument historique, attesté pour la première fois vers 1792 – 1794. La Maison musée du poète Vasile Voiculescu (1884-1963, né dans le comté de Buzău) qui a également été appelé le « médecin sans payer », très apprécié par la communauté, a cependant fait partie du groupe de ceux qui allaient subir les horreurs des prisons communistes. »



    Enfin, nous arrivons au Musée darchéologie, dhistoire et dart de Buzău, lune des institutions muséales emblématiques de Roumanie, qui possède une série de collections uniques, qui ne peuvent pas être vues dans dautres musées du pays. Daniel Costache, directeur du Musée départemental de Buzău, précise : « Cest la plus grande collection de téléphones de Roumanie. Nous en avons plus de 400 exemplaires, tous fonctionnels. La pièce de résistance est un dispositif figurant dans la catégorie « trésor national », un téléphone de 1894. Nous en avons aussi un de bureau qui semble avoir fait partie du mobilier de bureau de Gheorghe Gheorghiu-Dej (le premier chef dÉtat communiste roumain). Nous avons aussi lunique exposition organisée en lhonneur du premier globe-trotter roumain, Dumitru Dan. Lexposition a été réalisée avec des fonds européens il y a quatre ans et elle a beaucoup de succès, notamment auprès des visiteurs étrangers. Notre institution a un programme spécial qui attire également les touristes étrangers. Il sappelle « Escapade culturelle nocturne ». Lannée dernière, lors des événements de la Nuit internationale des musées, nous avons organisé une édition internationale. Nous avions invité Son Excellence lAmbassadeur du Mexique, qui nous a présenté un costume traditionnel mexicain. Nous avons eu lhonneur davoir des invités étrangers, des personnalités politiques et culturelles lors de visites de travail mais aussi privées. »



    Le département de Buzău est également reconnu parmi les amateurs de tourisme daventure, car le rafting y est pratiqué avec succès. Les vins de Buzău sont également connus. Pietroasele est la plus ancienne station de recherche viti-vinicole de Roumanie, fondée en 1893. Là, trois variétés de vins roumains ont été mises en valeur : le Muscat roumain, la Grasă et la Busuioacă. Et parce que les légendes se racontent mieux le soir, entre amis, avec un verre de bon vin, nous vous recommandons le Muscat roumain, la variété à partir de laquelle les meilleurs vins aromatiques sont obtenus. Le goût est floral, composé de fleurs des champs et de tilleul, auquel sajoute larôme du miel et des amandes. Bonne dégustation !


    (Trad.: Ligia)

  • 12.06.2021

    12.06.2021




    Coronavirus – Le nombre de
    contaminations au nouveau coronavirus reste bas en Roumanie. Samedi, on a
    rapporté 127 contaminations et 5 décès des suites de l’infection. 236 malades
    sont actuellement en réanimation. Le rythme de la campagne de vaccination a
    quelque peu ralenti – un peu plus de 41.000 doses de vaccin anti-Covid-19 ont
    été administrés durant les dernières 24 heures. Plusieurs mesures sanitaires évoluent à partir de ce samedi 12 juin. Davantage de personnes peuvent participer aux événements privés tels les mariages et les baptêmes, jusqu’à 200 personnes dans les espaces intérieurs et sans limite dans les espaces extérieurs, à condition que le taux d’incidence dans l’endroit où a lieu l’événement ne dépasse pas les 3 pour mille habitants et que les invités soient vaccinés, soient testés négatifs ou aient été malades de la Covid-19 dans les trois mois précédant l’événement. Le nombre de participants aux activités culturelles, artistiques ou de divertissement déroulées en plein air a également augmenté de 500 à 1 000. Toutefois, les participants sont tenus de respecter les mêmes conditions : vaccin, test négatif ou preuve d’une infection récente. De même pour les rassemblements électoraux, limités à 1 000 participants, qui doivent respecter aux mêmes règles.




    UE – La Commission européenne a
    commencé l’évaluation des plans nationaux d’investissement envoyés par les
    Etats membres qui souhaitent bénéficier du Plan européen de relance. L’exécutif
    européen a déjà réclamé à Bucarest des informations supplémentaires concernant
    les disparités entre les montants communiqués par le gouvernement pour les
    mêmes projets dans différents documents. La Commission dispose de deux mois pour
    aviser les plans nationaux, qui doivent nécessairement respecter deux
    conditions : la répartition des fonds envisagée par chaque pays doit allouer au
    minimum 37% des fonds à la transition écologique et 20% au secteur digital. L’éducation,
    la santé, les transports, l’infrastructure, la digitalisation et la réforme de
    l’administration publique sont les principaux domaines d’investissement compris
    dans le Plan national de relance et de résilience de la Roumanie. Les quelques
    30 milliards d’euro demandés à l’Europe devraient être dépensés avant la fin de
    l’année 2026.




    Culture – Un nouvel espace d’art, les
    Ateliers Malmaison, a ouvert officiellement ses portes hier à Bucarest. Le
    projet, qui occupe environ 3 000 mc d’un bâtiment historique du centre de la
    capitale, regroupe une cinquantaine d’artistes, des galeries et des
    associations culturelles. C’est la plus importante initiative de ce type à
    Bucarest, et elle suit en quelque sorte le modèle de Cluj, avec Fabrica de
    pensule / La fabrique de pinceaux, reconnue au niveau international pour
    notamment ce qu’on a appelé l’Ecole de Cluj. Les Ateliers Malmaison occupent partiellement
    deux étages du bâtiment du même nom, vieux de 177 ans. Ici ont fonctionné, tour
    à tour, une école militaire, un tribunal militaire, une prison politique durant
    le régime nazi du maréchal Antonescu et un centre de détention de la Securitate
    au début du régime communiste. Les artistes qui s’y trouvent disent vouloir réintroduire
    le bâtiment dans la vie de la ville et démarrer ainsi une nouvelle étape de sa
    longue histoire.




    Musées – La 17e édition de
    la Nuit des musées a lieu cette nuit en Roumanie, un peu avant la date retenue
    par d’autres pays européens, à savoir le 3 juillet. De nombreux événements se
    dérouleront dans près de 200 lieux culturels de 70 villes et villages un peu
    partout en Roumanie. A Bucarest, on compte plus de 40 espaces qui seront ouverts
    au public cette nuit, dont, et c’est une première, le bâtiment de l’Hôtel de
    ville, construit au début du 20e siècle. Ce soir, vous aurez le
    choix entre admirer des expositions, seuls ou lors de visites guidées, assister
    à différents concerts et spectacles ou bien découvrir des lieux plus secrets,
    comme les bâtiments des Instituts culturels étrangers ou des ateliers d’artistes.
    Lancée en 2005 par le ministère français de la Culture et placée aujourd’hui
    sous le patronage de l’Unesco, du Conseil de l’Europe et du Conseil
    international des musées, la Nuit européenne des musées a lieu tous les ans. En
    2020, à un moment où la pandémie de Covid-19 avait fortement impacté les
    institutions culturelles au niveau mondial, plus de 60 musées et opérateurs
    culturels roumains s’étaient organisés pour célébrer la Nuit de musées le 14
    novembre, notamment à travers des événements en ligne.








    Météo – Le mauvais temps continue ce
    week-end en Roumanie, avec la plupart du pays placée sous vigilance jaunes pluies,
    orages et vents forts. 15 départements sont sous vigilance jaune crues jusqu’à
    lundi midi, la où les quantités d’eau pourront dépasser, par endroits, les
    35-40 l/mc. Toutefois, les températures restent élevées, avec des maximales qui
    iront dans la journée de 20 à 29°C. 24° et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 14.11.2020 (mise à jour)

    14.11.2020 (mise à jour)

    Incendie – Un incendie a éclaté samedi soir à la section de soins intensifs de l’Hôpital départemental des urgences de Piatra Neamt (est), une section consacrée aux malades de Covid-19. Dix patients sont décédés et 7 autres personnes, dont le médecin de garde, sont dans un état critique. Celui-ci a fait tout pour sauver autant de patients que possible. Les blessés seront transférés à Iasi. Le ministre de la Santé, Nelu Tataru, s’est rendu sur place pour évaluer la situation. A première vue, un court-circuit serait à l’origine de l’incendie.



    Covid – Plus aucun département roumain ne se trouve en zone verte, après que le département de Vrancea eut affiché lui aussi un taux de contamination de 1,5 cas pour mille habitants. Presque la moitié du pays a un taux d’incidence de trois cas pour mille habitants tout au moins. Ce sont les départements de Cluj et de Sibiu qui dominent la carte de contamination sur l’ensemble de la Roumanie. Le bilan s’est alourdi ces 24 dernières heures de plus de 9640 cas nouveaux sur 37000 testes effectués. 1172 patients se trouvent en soins intensifs, tandis que le nombre de décès a augmenté de 129, en totalisant 8800. Dans ce contexte, le gouvernement a décidé de prolonger l’état d’alerte de trente jours. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a appelé la population à respecter les restrictions mises en place afin d’endiguer la pandémie. Aux dires du président roumain, les mesures supplémentaires auront des effets dans les deux ou trois semaines à venir. En attendant, plusieurs localités de Roumanie se sont reconfinées.



    La Nuit des Musées – Plus de 60 musées et centres culturels de Roumanie ont participé samedi à la 16ème Nuit des musées, organisée cette année plutôt en ligne. Toutes les institutions ayant organisé des événements en présentiel ont été obligées de le faire avec le respect de toutes les mesures de restriction sanitaire. Organisée habituellement au mois de mai, la Nuit des Musées a été reportée à la mi-novembre, suite à la pandémie de coronavirus. Lancée il y a 16 ans par le Ministère français de la Culture, sous le haut patronage du Conseil de l’Europe, de l’UNESCO et du Conseil International des Musée, la Nuit des Musées de Roumanie a mobilisé en 2019 plus de 150 institutions de culture et un million de visiteurs.



    Budget – Ce sera au nouveau gouvernement formé lors du scrutin législatif prévu le 6 décembre de présenter le futur budget, a fait savoir à Bucarest, l’actuel ministre des Finances, Florin Cîtu. Selon Eurostat et l’INS, la Roumanie a connu une croissance économique de 5,6% au troisième trimestre de l’année courante. Et Florin Cîtu d’ajouter que les investissements étrangers directs ont baissé partout dans le monde, parallèlement à la perte des capacités de réinvestir les profits. Pour combler à cette lacune, l’Etat roumain a augmenté les investissements publics qui se sont montés à un niveau record de 35 milliards d’euros, au bout de dix mois. Par ailleurs, vu la baisse incroyable du taux d’inflation en Roumanie, il y a de la place pour faire diminuer les taux d’intérêt du marché monétaire afin de stimuler l’économie, a encore affirmé le ministre roumain lors d’une conférence de presse. Vendredi, la Banque centrale de Roumanie a révisé à la baisse ses estimations d’inflation d’ici la fin de l’année. La Banque table sur un taux de 2,1%, soit de 0,6 points de pourcentage de moins que les prévisions initiales.







    Météo – Temps couvert, mais plutôt doux pour les 24 prochaines heures. Les températures maximales iront de 6 à 14 degrés.

  • De l’état d’urgence à l’état d’alerte

    De l’état d’urgence à l’état d’alerte

    A la mi-mai, cela fera deux mois depuis que le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a décrété l’état d’urgence, afin de prévenir la propagation du virus SARS CoV-2. Cela a conduit à restreindre certains droits fondamentaux des citoyens, tels la libre circulation. Lundi, le chef de l’Etat a annoncé que la Roumanie passerait de l’état d’urgence à l’état d’alerte. Cette dernière est une mesure de prévention visant à mettre en application immédiatement les plans d’actions et des mesures de prévention, d’avertissement de la population, de limitation et d’élimination des conséquences de la situation d’urgence. Les mesures doivent être proportionnelles aux situations qui les ont engendrées et sont d’application en respectant les conditions et les limites imposées par la loi. Le chef de l’Etat a mis en garde que la situation ne s’était pas encore améliorée. « Nous ne pouvons pas affirmer que la maladie soit passée, mais à un moment donné, il faut aller de l’avant et cela se concrétise, du point de vue organisationnel, par un passage de l’état d’urgence à l’état d’alerte », a indiqué le président. Il a précisé que l’assouplissement des mesures après la sortie de l’état d’urgence aurait lieu par étapes, environ toutes les deux semaines. A la mi-mai, la vie reviendra, progressivement, à la normale, et les déplacements à l’intérieur des localités, à l’exception de celles qui sont placées en quarantaine, seront permis sans attestation dérogatoire. En revanche, les déplacements à l’extérieur de la localité de domicile seront possibles uniquement sous certaines conditions, a ajouté le chef de l’Etat :



    « A partir du 15 mai, les salons de coiffure, les cabinets dentaires, les musées vont rouvrir, mais tous dans des conditions spéciales de distanciation et respectivement d’hygiène. Nous porterons tous un masque dans les espaces publics fermés, et aussi dans les transports en commun. Pour quitter la localité, les déplacements feront l’objet de restrictions. Là encore, avec quelques exceptions. Il est permis de quitter la localité à des fins professionnelles, par exemple, pour des problèmes de santé, pour pratiquer un sport individuel, pour rouler à vélo. »



    Klaus Iohannis a ajouté que les sportifs de performance pourront aller en cantonnement dans des conditions spéciales, mais que les compétitions sportives ne commenceraient qu’après une période assez longue de préparation. Il a souligné que même durant l’état d’alerte, les rencontres à plus de trois personnes seraient interdites. Le président a fait une nouvelle fois appel à la responsabilité. « Personne ne sait combien cette épidémie va durer et cela dépend de nous si ici, en Roumanie, on la contrôle mieux ou moins bien. Moi, je souhaite vraiment que nous la maîtrisions bien tous ensemble, ce qui veut dire respecter les indications des autorités », a conclu le chef de l’Etat.


    (Trad. : Ligia)


  • Le bonheur de la culture

    Le bonheur de la culture

    Comment faire pour rendre notre confinement non seulement plus facile, mais aussi plus agréable ? La période s’avère difficile, on est d’accord et tout le monde est impatient à reprendre sa vie d’avant. En attendant, une idée serait de mettre cette période à profit, en bénéficiant de tous les événements culturels et artistiques mis gratuitement en ligne.

    La liste est plus que généreuse et je vais vous en donner quelques exemples : les grands musées du monde entier proposent de tours gratuits en ligne. Vous pourrez voir les collections du Louvre, du Prado, des Galeries Uffizi et aussi du Musée d’Art de Bucarest, vous aurez la chance de regarder gratuitement, des spectacles de l’Opéra Garnier, de Métropolitan Opéra ou de la Comédie française. Et même des films et des spectacles à l’affiche des grands festivals tels celui de Cannes ou celui d’Avignon. Peut-être que le confinement est-il pesant, mais au moins, on pourrait en profiter pour se cultiver.