Tag: musées

  • Le catalogue “Victor Brauner 1903- 1906”, en édition bilingue,  lancé en Roumanie

    Le catalogue “Victor Brauner 1903- 1906”, en édition bilingue, lancé en Roumanie

    L’univers
    littéraire et artistique franco-roumain est depuis le mois de décembre encore
    plus riche grâce à la publication, en édition bilingue, d’un ouvrage consacré à
    Victor Brauner, figure emblématique du surréalisme. Né en Roumanie, en 1903 et
    mort à Paris, en 1966, Brauner reste une des figures emblématiques des échanges
    culturels franco- roumains au XXème siècle. Conçu initialement pour accompagner
    une grande rétrospective Brauner, prévue sur Bucarest pendant la Saison France-
    Roumanie, le catalogue a heureusement vu le jour, malgré le fait que
    l’exposition n’a pas pu avoir lieu. Coordonné par Camille Morando, docteur en
    histoire de l’art, professeur de l’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre et
    responsable de la documentation des œuvres pour les collections modernes au
    Musée national d’art moderne- Centre de création industrielle et Centre
    Pompidou, l’album n’aurait jamais vu le
    jour sans l’implication et l’enthousiasme de M. Christian Derveloy, collectionneur
    français, à la tête de l’imprimerie Arta Grafica. Lancé lors d’une soirée
    à l’Ambassade de France en Roumanie, en présence de S.E, Mme l’ambassadrice,
    Michèle Ramis, l’ouvrage Victor Brauner 1903- 1966 se propose de présenter le
    parcours de cet artiste malheureusement peu connu aussi bien en France, mais
    surtout dans sa Roumanie natale. Pour mieux apprendre aussi bien sur l’ouvrage,
    que sur Victor Brauner, on a réuni autour du micro Mme l’ambassadrice, Michèle
    Ramis, Mme Camille Morando, directrice
    de l’ouvrage et M. Christian Derveloy, actionnaire de Imprimeria Arta Grafica.
    Ensemble, on essayera dans les minutes suivantes, de feuilleter virtuellement
    le catalogue et de pénétrer, ne serait-ce qu’un tout petit peu, dans l’univers
    surréaliste de Victor Brauner.

  • Geneviève Tricottet – Maison d’écrivain ou maison mémorielle ?

    Geneviève Tricottet – Maison d’écrivain ou maison mémorielle ?

    Comment faire vivre le patrimoine littéraire ?

    Que permet de garder vivante la mémoire d’un écrivain ?

    Comment on s’y prend dans différents pays ?


    Une conversation avec la présidente du Réseau des maisons d’écrivain et des patrimoines littéraires des Hauts-de-France sur la colaboration entre leur Réseau et celui du Musée national de la litérature de Iaşi, en Roumanie


    Une interview réalisée par Elena Diaconu dans le cadre du Festival de litétrature et de traduction FILIT.



  • 17.05.2019 (mise à jour)

    17.05.2019 (mise à jour)

    Inflation — Le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu, a présenté ce vendredi son rapport trimestriel sur l’inflation. Selon le document, La Banque Centrale a majoré à 4,2% son pronostic pour l’inflation en fin d’année et table sur un taux de 3,3% pour 2020. De même, l’inflation n’est plus à la baisse, comme c’était le cas fin 2018, les prix ayant augmenté au cours des 3 premiers mois de cette année beaucoup plus que la Banque centrale ne l’avait estimé. Par ailleurs, la demande de produits et de services excède toujours le potentiel de l’économie nationale, met en garde Mugur Isarescu, ce qui entraine la croissance des importations et met en déséquilibre la balance commerciale. C’est pourquoi le taux d’inflation de la Roumanie est un des plus élevés en UE. Selon Mugur Isarescu, le taux d’inflation restera supérieur à la cible de la Banque centrale dans les 3 trimestres à venir, pour revenir par la suite à 3,5%.



    Elections — En Roumanie, la campagne électorale pour les élections européennes du 26 mai se poursuit. 13 formations politiques sont en lice : le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates (au pouvoir), l’Union démocrate magyare de Roumanie (liée au Pouvoir par un protocole de collaboration parlementaire), la Parti national libéral, l’Alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS, le Parti du mouvement populaire, Pro România (formé de dissidents du PSD), tous de l’opposition parlementaire, ainsi que les formations extra-parlementaires l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, le Bloc de l’unité nationale et les partis România unită, PRODEMO, Socialiste roumain et Social démocrate indépendant. Trois indépendants se portent également candidats. La Roumanie pourrait envoyer 33 députés au futur Parlement européen. Le candidat déclaré élu pour le 33e mandat le reprendra, conformément à la décision du Conseil européen, uniquement à la date à laquelle le retrait du Royaume Uni du bloc communautaire produira des effets juridiques. 441 bureaux de vote ont été créés pour les Roumains vivant à l’étranger, la plupart en Italie, en Espagne et en République de Moldova voisine. Le référendum en matière de justice convoqué par le président Klaus Iohannis a lieu en même temps que le scrutin européen.



    Cérémonie — Le président roumain, Klaus Iohannis, a décidé de reporter la cérémonie solennelle qui était prévue le 20 mai au palais présidentiel de Cotroceni, à Bucarest, pour marquer les 30 ans depuis la Révolution anticommuniste roumaine de décembre ’89 et pour déclarer l’année 2019 « Année de l’hommage aux victimes du communisme ». Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, le chef de l’Etat souhaite éliminer toute suspicion quant à l’association de l’anniversaire de la Révolution avec la période de campagne électorale. Depuis le début de son mandat, le président Iohannis a constamment agi pour condamner les crimes et les abus de l’appareil répressif du régime communiste, ainsi que pour rendre hommage aux victimes de la dictature, précise le même communiqué.



    ECOFIN – Les ministres des Finances des Etats de l’Union européenne n’ont pas réussi vendredi, à Bruxelles, à arriver à un accord politique sur le régime général des accises et celui sur les boissons alcoolisées. Les aspects en suspens portent sur la quantité pouvant être transformée dans les distilleries personnelles et la réduction ou l’élimination des accises pour les boissons produites à des fins de consommation personnelle. L’initiative avait appartenu à Bucarest, selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles. Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, qui a présidé la réunion ECOFIN, s’est déclaré déçu que les amendements n’aient pas eu l’appui des Etats membres. Il continue de croire que les Directives visant le régime général des accises et celui applicable à l’alcool doivent être adoptées ensemble.



    Pape — Les inscriptions en ligne pour les services divins que le Pape François célébrera en Roumanie se poursuivent jusqu’au 31 mai. Des centaines de milliers de personnes se sont déjà inscrites. En dehors des Roumains, des chrétiens de Hongrie, de Serbie ou d’Ukraine voisine assisteront aux messes. Des pèlerins provenant de pays lointains, tels le Pakistan, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Niger, Madagascar, l’Australie, Israël, Canada, Namibie ou de l’île de la Réunion seront une présence inédite, selon les organisateurs. Du 31 mai au 2 juin, le pape François fera un voyage apostolique en Roumanie, à l’invitation du président Klaus Iohannis et de l’Eglise catholique de Roumanie. Sous la devise « Cheminons ensemble ! », le souverain pontife visitera la capitale, Iaşi (la ville la plus importante de l’est du pays, où vit une importante communauté catholique), Blaj (centre spirituel des gréco-catholiques roumains, où il béatifiera 7 évêques morts en tant que martyrs dans les prisons communistes) ainsi que le sanctuaire marial de Şumuleu Ciuc (toujours dans le centre, avec une population magyare majoritaire. Rappelons que la Roumanie a été, en 1999, le premier pays à majorité orthodoxe jamais visité par un souverain pontife, le Pape Jean-Paul II.



    Marine — Le navire-école « Mircea » fête ce vendredi 80 ans depuis son entrée en service au sein de la Marine Militaire Roumaine, 8 décennies pendant lesquelles qui il a marqué plusieurs premières pour la Roumanie. Lors de ses marches d’instruction, il a fait escale dans plus de 120 ports d’Europe, Asie Centrale, Afrique du Nord et d’Amérique du Nord. A l’occasion de cet anniversaire, les Forces navales roumaines lancent un nouveau projet : le navire — école Mircea fera le tour du monde entre mars 2021 et janvier 2022. Il fera des escales sur tous les continents pour présenter au monde entier la Roumanie et ses valeurs spirituelles et culturelles.



    Film — Le film « La Gomera » du Roumain Corneliu Porumboiu sera présenté en première mondiale aujourd’hui, au Festival de Cannes. Il est en lice pour la Palme d’or avec des films signés, entre autres, par Quentin Tarantino, Pedro Almodóvar, Ken Loach, Terrence Malick et les frères Dardenne. Corneliu Porumboiu revient cette année sur la Croisette après avoir gagné, en 2015, le prix Un Certain Talent de la section Un Certain Regard pour son long-métrage « Le Trésor ». Pour le film « Policier, adjectif », il a reçu en 2009 le Grand prix du jury et le prix FIPRESCI de la section Un Certain Regard. En 2006, toujours à Cannes, son long-métrage de début « Ce fut ou ce ne fut pas ? » a été récompensé du trophée Caméra d’or.



    Nuit des musées — La 15e édition de la Nuit des musées a lieu le samedi 18 mai en Roumanie. Plus de 150 musées et entités culturelles seront ouverts dans tout le pays, y compris à Bucarest. Les activités proposées seront particulièrement variées, adaptées à tous les âges et à tous les intérêts culturels : expositions, projections, pièces de théâtre ou concerts. Lancé par le ministère français de la Culture, patronné par le Conseil de l’Europe, l’UNESCO et le Conseil international des musées, l’événement, très attendu, est organisé en Roumanie par le Réseau national des musées.



    Peste porcine — Des cas d’infection par la peste porcine africaine existent toujours dans 84 localités de 16 départements de Roumanie, lit-on dans un communiqué de l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire. Sur les quelques 400 foyers actifs, 10 se trouvent dans des exploitations commerciales. Au total, 365.595 cochons malades ont été sacrifiés. Rappelons — le, les premiers cas d’infection par la peste porcine africaine ont été signalés en 2017, au département de Satu-Mare, dans le nord — ouest de la Roumanie, l’évolution de la maladie étant depuis constamment surveillée. L’Autorité nationale sanitaire vétérinaire précise que le virus n’est pas dangereux pour l’homme, mais que son impact économique et social est négatif.



    Handball — L’équipe masculine de handball CSM Bucarest disputera, samedi, à domicile, le tour décisif de la finale de la Coupe Challenge, contre les Portugais de Madeira Andebol SAD. Lors du match aller, au Portugal, les deux équipes ont terminé à égalité, 22 partout. La Coupe Challenge est considérée la troisième point de vue valeur parmi les compétitions continentales entre clubs. Potaissa Turda est titulaire de la coupe. Trois autres équipes roumaines ont encore gagné le trophée jusqu’ici : CSA Steaua Bucarest (en 2006), CS UCM Reşiţa (en 2007, 2008, 2009) et HC Odorheiu Secuiesc (en 2015), alors que CSU Bucovina Suceava a été finaliste en 2009. Rappelons qu’en handball féminin, CSM Bucarest a été éliminée ce mois-ci des quarts de finale de la Ligue des champions par les Françaises de Metz, après s’être qualifiées chaque année dans le Final Four, et après avoir gagné le trophée en 2016.

  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – Les musées de Bucarest (I)

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – Les musées de Bucarest (I)

    Selon le site apropotv.ro, au total, Bucarest compte une bonne trentaine de musées et de maisons-musées. Parmi ces institutions, il y en a quelques-unes qui méritent bien notre attention, car elles ont été rénovées et modernisées et surtout promues auprès du large public. Parmi elles : le Musée national d’histoire naturelle Grigore Antipa. Sis au centre de la ville, ce musée est une des institutions de recherche dans le domaine de la biodiversité, de l’éducation et de la culture les plus anciennes de Bucarest, car il a été créé en novembre 1834, à l’initiative du frère du prince régnant de l’époque. Celui-ci a fait don de ses collections, dont des pièces de monnaie importantes romaines et byzantines, collections de fossiles, mollusques, poissons, oiseaux et mammifères mais aussi d’œuvres d’art. En 2009 le musée a subi d’importants travaux de rénovation, si bien qu’à l’heure actuelle il est un des plus modernes de Bucarest et s’enorgueillit d’une riche base de données créée grâce à ses collections. Il est un des préférés des visiteurs de tous âges et surtout des plus jeunes.

    Vis-à-vis du Musée Antipa se trouve le Musée national de Géologie, accueilli par un édifice imposant en style néo-brancovan, datant du début du 20e siècle. En 1906 le roi Carol Ier signait le décret de la création de l’Institut géologique. Pendant plusieurs décennies, le bâtiment a été sérieusement endommagé. Tout d’abord par les bombardements, puis par les séismes, notamment par le terrible tremblement de terre de 1977. Le musée a donc été fermé pour être reconstruit en suivant à la lettre l’architecture initiale, selon les photographies. Il a rouvert ses portes juste après la chute du communisme, en 1990.

    A quelques centaines de mètres seulement des musées Antipa et de celui de géologie se trouve un autre repère important sur la carte culturelle de Bucarest : le Musée du paysan roumain. Il accueille des éléments importants du patrimoine traditionnel roumain : objets, outils, costumes, tout ce qui définit l’esprit roumain traditionnel.

    Après avoir découvert les objets qui forment le patrimoine traditionnel roumain, il faut absolument découvrir les maisons qui abritaient jadis ces objets. Pour ce faire, il faut se rendre au Musée du village. Situé plus au nord, dans le parc de Herastrau, au bord du lac du même nom, le Musée du village garantit un voyage dans un autre monde, dans le temps et dans la nature. Il est parsemé de maisons et bâtiments construits entre le 17e et le 20e siècle et apportés à Bucarest pour représenter toutes les régions de la Roumanie.

    Pour vous changer de l’art traditionnel, une bonne idée serait de vous rendre au Musée national d’art contemporain. Inauguré en octobre 2004, il occupe une partie de l’imposant Palais du Parlement, bénéficiant d’un espace très généreux. Peinture, graphique, sculpture, tapisserie, photographie, le Musée national d’art contemporain organise des expositions pour tous les goûts. Et puis, le Palais du Parlement lui-même est un endroit qu’il faut visiter à Bucarest.

  • Le patrimoine culturel au Congo

    Le patrimoine culturel au Congo

    Aujourd’hui nous parlons de patrimoine, avec un anthropologue que nous connaissons puisqu’il s’agit de Placide Mumbembele. Plus précisément nous allons évoquer le patrimoine culturel au Congo la manière dont il s’est constitué dans un système colonial. Nous verrons de nombreuses différences avec le patrimoine européen.




  • « We Are Museums »

    « We Are Museums »

    Connaître le passé pour (mieux) comprendre le présent et construire, peut-être, l’avenir – un rêve, un souhait, un effort constant des humains de toutes les époques. Contempler et étudier le parcours, notamment culturel, de l’humanité – une entreprise qui s’est trouvé l’endroit idéal – le musée, du grec museion, temple et lieu consacré aux Muses, divinités des arts. Le premier « musée », construit à Alexandrie au 3e siècle av. J.-C., était à la fois un sanctuaire et un foyer de recherches intellectuelles. A l’époque de la Renaissance, les princes italiens inventent les collections de tableaux et de sculptures, rassemblés, offerts aux regards des voyageurs et des, associant les notions d’œuvre d’art, de collection et de public. Au 20e siècle, l’utilité sociale du musée public devient une sorte d’évidence. Les musées accueillent de multiples activités, peuvent éditer des livres, produire des films ou organiser des concerts ou des conférences, dans le but d’attirer toujours plus de visiteurs. De fait, les grands musées deviennent des centres d’activités multiformes, au cœur de la cité, caractéristiques d’une époque où la vie « culturelle » est un concept dominant.

    En direct depuis le studio 22 de la radio publique, Diane Drubay, fondatrice de la plateforme « We Are Museums », et Claire Solery, directrice de cette même plateforme, au mirco d’Ileana Taroi.

  • 21.05.2016

    21.05.2016

    Visite — Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, fera, à partir de lundi, une visite de travail de 4 jours aux Etats Unis, au cours de laquelle il sera reçu par le vice-président américain Joe Biden. Selon un communiqué du gouvernement de Bucarest, le haut responsable roumain rencontrera plusieurs hauts officiels de l’Administration américaine, des représentants du milieu des affaires, ainsi que des membres de la communauté roumaine de la région de Washington. Le but de la visite, c’est de mettre en exergue le succès du Partenariat stratégique avec les Etats Unis dans le domaine sécuritaire, mais la visite a aussi une dimension économique.



    Défense — La Roumanie soutient le renforcement du flanc Est de l’OTAN, a affirmé le chef de la diplomatie de Bucarest, Lazăr Comănescu, qui a participé, à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats de l’Alliance. Il a souligné combien il est important que l’OTAN accorde une attention accrue aux évolutions sécuritaires dans la région de la mer Noire et a plaidé pour un soutien plus fort de l’Alliance pour ses partenaires dans cette zone — Ukraine, République de Moldova et Géorgie. Les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN ont décidé de la continuation de la mission en Afghanistan même après 2016. M Comănescu a affirmé que la Roumanie a été et qu’elle continuerait d’être un des principaux contributeurs dans le cadre de l’alliance internationale d’Afghanistan.



    Exercice — La frégate française « Jean Bart » a mouillé dans le port de Constanţa. Elle participera lundi à un entraînement commun avec les Forces navales roumaines. L’exercice vise à améliorer la coopération quant à remplir les missions communes dans le cadre de l’OTAN. La frégate française et la frégate roumaine « Regina Maria », aux côtés de sept navires militaires roumains et 800 militaires roumains, ainsi que 3 aéronefs Mig 21 Lancer des Forces aériennes roumaines exécuteront des missions de recherche, attaque de sous-marins, tirs d’artillerie ainsi que des exercices de défense aérienne.



    Musées — Cette nuit, en Roumanie, les portes des musées seront ouvertes gratuitement au public, à l’occasion de la Nuit européenne des musées. Des centaines d’événements sont prévus dans les musées, galeries d’art et espaces alternatifs — expositions, projections, concerts et conférences. L’édition de cette année est marquée par une première : un guidage audio-vidéo sur téléphones portables pour les musées bucarestois et d’autres grandes villes roumaines, dont Cluj-Napoca et Iaşi. L’événement est arrivé à sa 12e édition et il est organisé dans des milliers d’institutions similaires de toute l’Europe.



    Tennis — Cinq Roumaines évoluent au tableau principal du tournoi de tennis de Roland Garros deuxième tournoi de Grand Chelem de l’année, qui commence dimanche. Au premier tour, Simona Halep (6e au classement WTA) aura pour adversaire la Japonaise Nao Hibino (70e WTA), Irina Begu (28e WTA) jouera contre l’Américaine Bethanie Mattek-Sands (88e WTA), Monica Niculescu (35e WTA) affrontera la Française Pauline Parmentier (95e WTA), alors que Alexandra Dulgheru (129e WTA) rencontrera la Belge Yanina Wickmayer (52e WTA). Sorana Cîrstea(99e WTA), arrivée par qualification, jouera au round inaugural contre l’Ukrainienne Elina Svitolina (20e WTA).




    Météo — Temps instable en Roumanie. Des averses accompagnées de phénomènes électriques sont signalées sur le sud-ouest, le centre et en montagne, et le vent souffle. Sur le reste du territoire, ces phénomènes sont isolés. Les maximales du jour vont de 17 à 25°. Nous avons 18° à Bucarest.

  • L’Institut Culturel de Google a été inauguré en Roumanie

    L’Institut Culturel de Google a été inauguré en Roumanie

    L’Institut Culturel de Google est une plate-forme numérique offrant accès au patrimoine historique et culturel du monde entier. Par l’intermédiaire d’Internet, chacun peut ainsi explorer des toiles, des dessins, des sculptures, des photos, des artéfacts religieux, manuscrits exposés dans les musées et des collections du monde.



    La Roumanie a rejoint, fin novembre, cette plate-forme. Plusieurs musées — dont le Musée du Paysan Roumain, le Musée « Astra », le Musée National Brukenthal de Sibiu, l’Ordre des Architectes de Roumanie, la Fondation « Pro Patrimoniu », l’Association « Folklore sans frontières » et la Fondation Wassertabahn — ont lancé leur collections sur la plate-forme de l’Institut Culturel de Google, ouvrant aux consommateurs virtuels de culture une porte sur les valeurs du patrimoine roumain.



    Le lancement du projet Google a été accueilli par le Musée du Paysan Roumain. Son directeur général, Virgil Ştefan Niţulescu, explique pourquoi il a rejoint avec enthousiasme ce projet : « Au moment où notre musée s’est vu adresser l’invitation de rejoindre ce projet, j’ai tout de suite dit « oui » presque sans réfléchir. Et cela non seulement parce que je fais confiance à Google, qui est le principal moteur de recherche que j’utilise, mais aussi parce que je suis persuadé que chacun de nous, compagnies, autorités, institutions, nous pouvons contribuer à valider un rêve autrement impossible à réaliser : un musée virtuel universel, en mettant ensemble, comme dans une immense mosaïque, des pièces éparses. Car, finalement, c’est là, notre but : mettre notre patrimoine à la disposition du public. Par cette voie, virtuelle, nous ne faisons qu’inciter le public à visiter ensuite le musée pour connaître le patrimoine réel. Les muséographes ont accueilli avec une certaine réserve les premiers tours virtuels, par crainte de perdre leur public. Pourtant, les gens souhaitent vivre des expériences. Or, l’expérience, c’est l’objet réel qui la fait vivre. »



    L’invitation de rejoindre l’Institut culturel de Google a été adressée à toutes les institutions de Roumanie, pourtant, certaines d’entre elles demeurent pour l’instant réticentes – affirmait



    Dan Bulucea, country manager de Google pour la Roumanie. Il nous explique ce que l’Institut culturel de Google offre au public: « L’Institut culturel de Google est tout simplement une plate-forme numérique permettant un accès plus facile au patrimoine culturel et historique mondial. C’est un projet d’envergure, nous comptons déjà plus de 600 partenaires de 60 pays. 7 partenaires de Roumanie viennent de mettre à la disposition de tous les internautes du monde quelques unes de nos valeurs culturelles. Nous sommes contents d’avoir démarré ce projet prometteur. Nous mettons à la disposition du public une technologie. Nous ne disposons pas des connaissances nécessaires pour présenter un musée de la façon dont il mérite d’être présenté, mais nous pouvons offrir une technologie qui permette aux gens d’interagir avec eux d’une autre manière. Et elle peut également contribuer à préserver les valeurs présentées. »



    Simon Rein, manager de programme, explique comment Google Cultural Institute a été créé et comment il a évolué : « L’Institut Culturel de Google part de l’idée que ce serait extraordinaire que l’on puisse pouvoir voir à Bucarest des musées de Tokyo, par exemple. Et ne serait-il pas extraordinaire si les gens de Tokyo pouvaient visiter les musées de Roumanie? C’est justement ce que fait l’Institut Culturel de Google. Il rend la culture accessible à tous. Nous créons des technologies qui permettent aux institutions culturelles de montrer leurs valeurs culturelles en ligne et nous mettons tout cela ensemble. Nous avons 3 projets: Google Art Project en est un, l’autre c’est un Projet d’archives et le 3e est consacré aux sciences de la nature. En février 2011 nous avons initié le Projet d’art, avec 17 participants à l’époque. Un mois plus tard nous avons lancé les Archives Nelson Mandela, qui ont marqué le début du projet consacré aux archives. Ensuite, notre premier partenaire roumain nous a rejoints en novembre 2012 : la télévision publique roumaine. En juin 2013, tout cela a été mis ensemble sur une nouvelle plate-forle consacrée aux archives et à l’art auprès de l’Institut Culturel Google. A présent nous déroulons un nouveau projet en Roumanie. Jusqu’ici nous n’avions qu’un seul partenaire roumain, mais nous venons de lancer 7 nouveaux musées et archives qui viennent avec 800 valeurs nationales présentées en images haute résolution. Nos partenaires ont créé 7 expositions numériques, alors que nous avons conçu des tours virtuels de 360 degrés pour 3 musées, de sorte que les visiteurs en ligne puissent les connaître à fond».



    Par conséquent, pour visiter les principaux musées de Roumanie, vous n’avez plus besoin de billet d’avion, ni de réservation à l’hôtel. Une connexion Internet suffit. Grâce à l’Institut Culturel de Google vous pouvez découvrir en ligne les meilleures œuvres d’art de Roumanie, dont des tableaux exposés au Musée National Brukenthal de Sibiu, des objets d’art uniques se trouvant à Bucarest dans les collections du Musée National du Paysan Roumain, les constructions de l’architecte Ion Mincu à Bucarest, ou encore les maisons traditionnelles conservées au Musée de la civilisation traditionnelle Astra de Sibiu. Vous pouvez faire donc le tour de plusieurs musées de la ville transylvaine de Sibiu, à savoir le Palais Brukenthal, son musée d’histoire se trouvant dans un bâtiment appelé la «Maison Altemberger» ou bien son musée d’histoire naturelle — le tout grâce à la technologie Street View développée par Google et accessible directement à travers la plate — forme de son Institut Culturel.



    Un tour virtuel d’un tel musée dure 8 minutes. Alors, si nous trouvons 8 minutes par jour pour visiter un musée du monde, nous pourrons dire que notre esprit sera chaque jour un peu plus riche. (Trad.: Dominique, Valentina Beleavski)