Tag: Naghmouchi

  • Le courrier des auditeurs 22.08.2014

    Le courrier des auditeurs 22.08.2014

    Chers amis, après les inondations, la canicule, c’est l’automne qui semble être brusquement arrivé en Roumanie. Comme on dit par ici, après l’Assomption, c’est l’automne. C’est clair, on n’est jamais contents avec le temps qu’il fait.



    Bien le bonjour à Jean-Michel Aubier, de France, qui nous pose une question d’actualité : « Jaimerais avoir quelques précisions sur les futures présidentielles. Vous avez indiqué que Klaus Iohannis était candidat, mais javais noté aussi que Crin Antonescu létait aussi; or, ils sont tous les deux de la même formation politique. Crin Antonescu sest-il retiré ou y aura-t-il une primaire ? Par ailleurs, que se passe-t-il en général si au terme délections présidentielles, le nouvel élu na pas la même couleur que le Parlement ? Y a-t-il systématiquement des élections législatives ? Pourriez-vous nous (re)donner les intentions de vote des Roumains ? » Effectivement, Jean-Michel, Klaus Iohannis a été désigné candidat à la présidentielle de la nouvelle Alliance chrétienne libérale entre le parti National libéral et le parti Démocrate libéral. Retour en arrière sur le moment où Crin Antonescu était le président du parti National libéral ; il quitte l’alliance avec le PSD, au pouvoir, ainsi que le fauteuil de président du Sénat qu’il occupait. Suite au vote pour que les eurodéputés libéraux rejoignent le PPE, Crin Antonescu a démissionné de sa fonction de président du parti, et c’est Klaus Iohannis qui a été élu président. Les partis National libéral et Démocrate libéral ont fait fusion sous le nom de parti National libéral. Seulement, chacun d’eux avait son propre candidat à la présidentielle. Des sondages ont été commandés pour savoir lequel des deux était mieux placé et c’est Klaus Iohannis qui l’a emporté de 4-5%. Le premier vice président Cătălin Predoiu a été désigné premier ministre par l’alliance si Iohannis devient chef de l’Etat. Ce dernier aurait espéré pouvoir compter sur le soutien de Crin Antonescu, qui a déclaré qu’il ne se porterait pas candidat indépendant à la présidentielle. Pourtant, Crin Antonescu n’est pas décidé à voter pour lui. « Le président doit être un médiateur et un intégrateur capable de générer le consensus entre les instituions et la société », a estimé le candidat à la présidence. Au second tour, selon les sondages, Victor Ponta aurait un avantage de quelque 7% sur Iohannis, mais d’ici là, beaucoup de choses peuvent encore changer. Si, au terme de l’élection présidentielle, le nouvel élu na pas la même couleur que le Parlement, c’est la cohabitation. C’est le cas maintenant, d’ailleurs. Merci pour ta question, Jean-Michel.



    Bien le bonjour à notre nouvel ami Emilion Marino Allen, de Cuba, et merci pour votre message ainsi que pour le rapport d’écoute. En suivant nos émissions, vous arriverez à connaître toute notre équipe.



    Meilleures salutations à Marcel Lecerf, de France, qui nous adresse un message chaleureux en accompagnement de ses nombreux bulletins de réception : « J’ai particulièrement apprécié dans ces rapports : le Courrier des auditeurs, Carnet d’adresses, Au café des francophones, Dialogues, relations humaines, ainsi que vos infos, épine dorsale de la station. Cette longue liste prouve tout simplement la variété et la qualité de vos rubriques. Dans La Roumanie en toutes lettres, l’accompagnement était tout simplement merveilleux. J’ai entendu citer mes amis René et Louisette Pigeard, comme quoi les auditeurs de radio sont une grande famille. Et c’est comme cela que mon radio-club est passé de 2 à 11 membres, peut-être 13 courant 2014. » Nous vous souhaitons bon courage ! M Lecerf nous disait que son club se proposait d’organiser une nuit de la Radio les 19 et 20 juillet ; comment cela s’est-il passé ? Bien des choses à vous, M Lecerf.



    La réception est excellente à Ottawa, nous annonce notre auditeur canadien Robert Gauvin, merci pour les rapports d’écoute. Vous voulez savoir si en Roumanie, suite à la fonte rapide des neiges et des glaces, nous avons souvent des inondations. « Je me souviens que le Danube en Hongrie et en Slovaquie provoque des problèmes ici et là — mais on n’entend pas souvent de ce problème en Roumanie dans les journaux du Canada ». Pourtant, c’est malheureusement le cas et nous avons des crues importantes qui font beaucoup de dégâts, quasiment chaque année. C’est effectivement le cas maintenant.



    Merci pour la jolie carte postale qui accompagnait vos rapports d’écoute, Bernard Watelet, de France, et pour ces propos : « Le bilan a été positif et la programmation toujours excellente. Et je ne doute pas un instant que cela puisse changer », ajoute notre auditeur de longue date. « Au cours du programme La Roumanie en toutes lettres, j’ai bien aimé la lecture des poèmes de divers auteurs roumains francophones ». Nous nous réjouissons de vous l’entendre dire.



    Voilà, nous avons plusieurs auditeurs canadiens qui ont suivi nos émissions dernièrement, dont Gilles Létourneau. « Je vous écris pour vous dire que je suis toujours à lécoute de vos programmes qui sont très intéressants comme toujours. Jaime bien vos capsules où vous parlez du passé et de la période communiste de la Roumanie… et également la vie de tous les jours en Roumanie. Cest avec un grand plaisir que je vous écoute 3 ou 4 fois par semaine sur les ondes courtes ». Merci non seulement de nous écouter, mais de nous le dire, aussi. Bien des choses à vous !



    Vos bulletins de réception seront confirmés, Jean-François Meile, de France ; très intéressantes questions, aussi. Je vois que vous êtes un inconditionnel du Courrier des auditeurs, merci d’avoir écouté plusieurs éditions, ainsi que d’autres de nos rubriques.



    Nous allons maintenant faire un tour au Japon, et saluer Osamu Aikawa et son épouse. Il se déclare très heureux d’avoir reçu les cartes QSL afférentes à ses écoutes! Cest un beau cadeau pour moi! Ma femme a été mieux quavant. Elle doit prendre de nombreux traitements toutes les semaines pour vaincre sa maladie. Soyez doux pour elle, cest ce dont elle a besoin, je pense. Nous espérons que nous pourrons surmonter nos difficultés. Seul le temps lorsque nous écoutons Radio Roumanie est notre moment de détente. Merci pour votre courtoisie ». Merci à vous, et bonne santé !



    Merci à tous ceux qui nous ont écrit et adressé des rapports d’écoute, et notamment à Nouari Naghmouchi, d’Algérie, Christian Ghibaudo et Philippe Marsan, de France.



    Je vous souhaite une magnifique fin de semaine. Au revoir !

  • Le courrier des auditeurs 16.05.2014

    Le courrier des auditeurs 16.05.2014

    Chers amis, bonjour. Très heureuse de vous retrouver pour passer un nouveau moment ensemble. Nous avons une météo très capricieuse en Roumanie ce printemps, j’espère que c’est mieux là où vous êtes. Le sujet de la semaine nous est proposé par notre fidèle auditeur Philippe Marsan de France, que j’ai le plaisir de saluer, ainsi que Mme Maryse. Il s’agit des radioamateurs de Roumanie, qui organisent justement en cette fin de semaine un symposium international à Pecica, une ville dans l’ouest de la Roumanie, dans le département d’Arad.



    Découvrez le sujet ici :


    http://rri.ro/fr_fr/philippe_marsan_france_symposium_international_des_radioamateurs_a_pecica_ouest-17341



    Et j’enchaîne par vos lettres et autres messages. M Nouari Naghmouchi, d’Algérie, aimerait voir un Institut culturel roumain dans son pays car, dit-il, les Algériens sont désireux d’apprendre le roumain et connaître la culture roumaine. Pourquoi pas ?



    Bien le bonjour à notre cher Amady Faye, du Sénégal. Et merci d’avoir suivi le Courrier des auditeurs, entre autres ! Cher Amady, il ne faut pas être triste pour les génériques précédents. Ceux-ci sont beaucoup plus actuels, ne trouvez-vous pas, le temps aidant ?



    Cher Jacques Augustin, de France, nous sommes heureux d’avoir pu vous faire plaisir par le contenu de notre colis et sommes contents qu’il soit arrivé en bon état. C’est votre prix, vous l’avez bien mérité. Jacques nous disait : « Andrée et moi même vous remercions chaleureusement pour le cd écouté tout juste après. Il apporte la joie et le bonheur de Roumanie et cest très bien pour des invités ne connaissant pas votre pays. je vous renouvelle toute ma gratitude. Les concours de Radio Roumanie Internationale constituent un prix dexcellence pour RRI dans un temps de crise où malheureusement concours et ondes courtes reculent. Alors vive Radio Roumanie Internationale et ses 85 ans! » Merci, meilleures pensées à vous, Jacques, et à Andrée !



    Bien le bonjour à notre ami français Jean-Marie Monplot, qui emmène sa radio avec lui dans ses voyages pour pouvoir nous écouter. J’espère que tout va bien pour vous. Voici ce que notre auditeur a partagé avec nous dans cette lettre : « cette fois cest de la Savoie que je vous ai écouté à Chambéry car je suis de retour pour une semaine avant de rejoindre la Bretagne et le bord de mer ». Quelle chance de pouvoir changer si souvent de paysage ! Nous sommes contents que notre programme musical vous ait plu et attendons de nouveaux messages tout aussi toniques de vous ! A bientôt !



    Voilà, le temps est vite passé en votre compagnie, et c’est déjà le moment de prendre congé de vous. Excellente fin de semaine à toutes et à tous !

  • Le courrier des auditeurs – 13.12.2013

    Le courrier des auditeurs – 13.12.2013

    En Roumanie, le froid s’est bel et bien installé, mais pour un hiver véritable, les enfants et non seulement attendent que la neige fasse partie du décor partout dans le pays. Les agriculteurs aussi suivent la météo fiévreusement, car la récolte 2014 en dépend largement. Avec les précipitations de cette année, l’agriculture a fait une incroyable percée en Roumanie, 20% de plus par rapport à l’année dernière.



    Aujourd’hui, je commencerai par les questions, et d’abord par celles de notre ami Jacques Augustin, de France, que je salue : l’agriculture — combien de paysans sont propriétaires de leurs terres/logements ? quel est leur revenu mensuel ? travaillent-ils dans des coopératives ?



    Découvrez la réponse ici – http://www.rri.ro/fr_fr/jacques_augustin_france_les_agriculteurs_roumains-10435



    M Nouari Naghmouchi, d’Algérie, souhaiterait connaître la deuxième langue parlée en Roumanie après la langue roumaine. Il s’agit certainement du hongrois, parlé par 7% de la population roumaine. Merci à vous pour la question, à bientôt !



    Philippe Marsan, toujours de France, merci pour vos nombreux bulletins de réception. Je m’aperçois que j’ai laissé passer une question. Vous souhaitiez savoir si en Roumanie on offre le muguet le 1er mai. Non, ce n’est pas le cas, nous avons d’autres traditions que vous découvrez sans aucun doute au fil de vos nombreuses écoutes. Avec mon meilleur souvenir à vous et à Mme Maryse !



    M Daniel Beaulne, du Canada, souhaiterait savoir si les réacteurs de la centrale nucléaire roumaine de Cernavodă sont du type CANDU, donc ils emploient cette technologie canadienne. Oui, c’est bien cela.




    Bien le bonjour au Japon, où nous écoute M Osamu Aikawa, que je salue. Merci pour votre judicieux rapport d’écoute. Voici ce que notre auditeur nous dit cette fois-ci : « Un grand merci pour mavoir envoyé sept cartes QSL. Je viens de les recevoir. La nouvelle série de QSLs 2013! Nous pouvons regarder Radio Roumanie et je me sens comme si jétais dans le bâtiment de la Radio Roumanie Internationale. (Nous sommes ravis que les cartes QSL vous plaisent).

    Un mois sest écoulé depuis que ma femme a reçu une ablation chirurgicale à lhôpital. Elle fait maintenant des tests réguliers en ambulatoire. Elle est prévue pour recevoir un traitement médicamenteux à nouveau. Elle doit lutter contre la maladie. Et pour moi, il y a une nécessité de continuer à la soutenir. Je vais faire de mon mieux! Je prie que Dieu nous bénisse! Jespère que vous nous encouragez! Un grand merci! ». Bien entendu, nous vous encourageons. C’est à elle de lutter, il ne faut pas qu’elle laisse quelqu’un d’autre le faire à sa place. Nous espérons avoir de bonnes nouvelles de vous. Bonne santé, bon courage, et à bientôt !


    Notre ami du Sénégal, Amady Faye, a formulé le vœu de faire un stage en Roumanie. Nous le lui souhaitons de tout cœur !



    Bonjour à M Christian Persico, de France ; il nous dit : « Je vais prendre plaisir à consulter le site Internet de Radio Roumanie Internationale et continuer à vous écouter sur mon vieux récepteur à lampes dune autre époque! Voyons, jai presque 58 ans et jécoute RRI depuis lâge de ….14 ans! ». Merci, nous vous souhaitons de nous écouter pendant encore 58 ans !



    Nous avons un auditeur chinois qui nous a écoutés aux Pays-Bas, il signe Jonathan Short et nous a écrit en anglais. L’écoute des radios du monde est son principal hobby ; pourtant, dit-il, il reçoit rarement les émissions de la rédaction française de RRI en ondes courtes. Ayant écouté notre émission, il nous a envoyé un bulletin de réception qui a sans doute déjà été confirmé. Nous n’émettons pas vers cette direction en ondes courtes, donc il n’est pas surprenant que vous ne nous ayez pas reçus. Savez-vous que nous émettons aussi en chinois ?



    Bonjour à notre ami M Jean-Marie Monplot, de France, qui a suivi une de nos émissions avec intérêt, semble-t-il, d’après ses dires : « Une bonne note de 10 sur 10 pour le programme de dossier environnement et le programme roumain pour lélimination des anciennes voitures avec la prime à la casse ! Votre site Internet est toujours aussi intéressant, bravo à léquipe qui sen occupe ! ». Merci bien pour ces propos, M Monplot, portez-vous bien, à bientôt !



    Merci à tous ceux qui nous ont écrit et/ou envoyé des rapports d’écoute, et notamment à MM Maxim Zabytov et Dmitrij Kutuzov, de Russie, Anselmo de Paula Camargo, du Brésil, Rudy Chaulet, de France, Farid Boumechaal et Ferhat Bezazel, les deux d’Algérie, André Biot de Belgique. Nous vous souhaitons bonne santé, M Biot. M Claude Blasen du Luxembourg, nous espérons que vous avez pu entamer à succès l’étude du roumain grâce aux leçons de Dominique.

  • La Journée de l’Auditeur 2013

    La Journée de l’Auditeur 2013

    Le 1er novembre 1928 était diffusée la première émission radiophonique de Roumanie. Cette année, RRI marque donc son 85e anniversaire, une occasion pour donner la parole à ses auditeurs dans le cadre de l’édition 2013 de « La Journée de lAuditeur sur RRI ».



    Chers amis, c’est un moment dont nous sommes fiers, que nous célébrons avec une certaine nostalgie et qui nous pousse à nous interroger sur l’avenir. Cet anniversaire est aussi pour RRI l’occasion de vous appeler à réfléchir ensemble à l’avenir des radios internationales. On vous a donc invités, chers auditeurs, à nous faire part de vos réflexions en ce qui concerne l’évolution future des radios internationales et de vos attentes à leur égard!



    A quoi ressembleront et quelles seront les dimensions globales des émissions pour l’étranger? Quels en seront les moyens de diffusion ? Quel sera le rôle des radios internationales dans un monde où l’information est de plus en plus accessible? Vous avez été bien nombreux à répondre à nos questions, merci à vous et maintenant, le temps est venu de vous donner la parole : nous nous faisons un plaisir de présenter des extraits de vos participations, très nombreuses, il faut le dire. En voici quelques-unes, qui nous ont particulièrement retenu lattention…




    Philippe de Caen – France



    Déjà, je vous félicite pour la qualité de vos programmes que jécoute avec intérêt (en anglais et en français). Le bon niveau de réception, ici, près de Caen en Normandie, me permet de synchroniser parfaitement vos émissions en DRM. Votre station est une des rares à proposer ce mode avec un tel niveau. Pour moi, cela représente un confort appréciable.



    Pour parler plus généralement, une radio internationale contribue au rayonnement de la culture du pays quelle représente. Ce rayonnement seffectue par des informations sur les évènements locaux ainsi que des reportages pour faire connaître le pays et susciter lenvie de venir le visiter et de rencontrer ses habitants. Des cours de langue peuvent aussi être proposés mais ceux-ci sont plus efficaces si lon peut lire en même temps.



    Bien sûr, il existe dautres moyens comme lInternet, les réseau sociaux, etc mais la radio garde une dimension de performance, de confidentialité et de chaleur inégalée par tous les moyens modernes : lorsque je vous écoute en ondes courtes, au casque, nous sommes ensembles, vous et moi. La relation humaine existe par la transmission de la voix alors quelle ne passe par à travers la froideur des écrans. Il marrive aussi découter via linternet mais dans ce cas, je suis moins attentif car je fais autre chose en même temps.



    Je souhaite longue vie à RRI !




    Christian Ghibaudo – France



    A partir des années 50 et jusqu’au milieu des années 90, les radios internationales avec la diffusion sur les ondes courtes étaient très populaires avec de nombreuses langues utilisées donc un grand auditoire. Depuis les choses ont changées, peut être pas dans le bon sens à mon avis.



    Dans les années 80, j’écoutais très régulièrement Radio Canada Int., R. Suède, Radio RSA., R. Japon. Avec la chute du Communisme, dans les années 90 j’ai changé mes habitudes : j’ai continué à suivre R. Canada et de nouveaux horizons se sont ouverts à moi, comme Radio Prague et Radio Taiwan Int. La Suède et l’Afrique du Sud ayant mis un terme à leur excellent service international en français…



    Au début des années 2000, j’ai redécouvert RRI à qui je suis resté fidèle depuis ces années et j’ai pris d’autres habitudes avec R. Slovaquie, la Corée, l’Argentine tout en continuant avec les autres stations.



    Et nous voilà dans la deuxième décennie du 21ème siècle, les crises économiques et le désintéressement des élites politiques pour les émissions internationales amèneront beaucoup de pays à fermer leurs stations internationales.



    Je pense en particulier à Radio Canada Int. et à Radio Nederland qui avaient d’excellents programmes, et qui en disparaissant ont laissé beaucoup d’auditeurs sur le carreau…



    Maintenant avec la diffusion sur Internet, j’ai pris d’autres habitudes. J’écoute toujours très régulièrement RRI (environ 4 fois par semaine), R. Slovaquie, Prague, Taiwan, la Corée, le Japon et toujours l’Argentine. Bien sur pour certaines stations, c’est seulement 1 fois par semaine faute de temps…



    Pour en revenir au sujet de cette Journée de l’auditeur, quel est l’avenir des radios internationales ?


    Les « grandes » stations internationales comme la VOA, la BBC, R. Chine Int., RFI… ont encore un avenir, avec beaucoup d’auditeurs fidélisés. Bien sur petit à petit il y aura des changements dans le mode de diffusion, abandon progressif des ondes courtes pour se tourner vers Internet, les relais locaux et aussi la télévision. Car il ne faut pas oublier que la télévision prend de plus en plus de place dans les moyens de s’informer des populations. Personnellement, je n’écoute que très rarement le BBC World Service, par contre je suis très régulièrement la chaine de télévision BBC World. Donc pour ces stations, tant que leurs Gouvernements respectifs auront les moyens financiers et la volonté de les maintenir, je ne me fais pas de soucis pour la continuation de leurs émissions.



    Par contre pour les autres stations plus « petites », comme RRI cela sera plus difficile. Cela en raison du coût de diffusion et de réalisation des émissions. Les budgets ayant tendance à se resserrer de plus en plus, les autorités politiques auront peut être moins envie de financer des émissions internationales. Surtout si l’auditoire se rétrécit faute de nouveaux auditeurs. L’abandon (inévitable à mon avis) des ondes courtes au profit de l’Internet, est l’un des raisons de la perte des auditeurs. Beaucoup de stations, comme la Slovaquie, la Moldavie, Prague ont abandonné les ondes courtes et une très grande partie de l’auditoire n’a pas suivi sur Internet. Résultat, Radio Moldavie à disparu complément, les dirigeants de la radio moldave ayant estimé que les frais financiers pour maintenir RMI étaient trop élevés pour le petit nombre d’auditeurs.



    C’est là la clef de la continuité des émissions de radios internationales. Tant qu’il y aura un auditoire important, les dirigeants des stations mères ou les politiques seront enclins à ouvrir les cordons de la bourse.



    C’est pour cela que la qualité des programmes est un moyen important de retenir les auditeurs. Il faut aussi une diversité des moyens de diffusion, le « tout Internet » ne suffit pas à mon avis. Malgré ce que l’on pense de très nombreux habitants de la planète, dont de nombreux français n’ont pas accès à Internet. Dans certains pays c’est pour des raisons techniques mais en Europe c’est de plus en plus pour des raisons économiques. La diffusion sur les ondes traditionnelles est gratuite, alors que l’écoute sur Internet nécessite l’achat de matériel et l’abonnement à un fournisseur d’accès….



    Il faut aussi penser à la perte d’intérêt des populations pour l’écoute des radios internationales, en raison des nouvelles offres comme Internet.



    J’ai bien peur que pour toutes ces raisons, le nombre de stations de radios internationales se réduira encore dans les années à venir. Disparitions totales ou diffusion réduite à une peau de chagrin. Mais comme je veux rester optimiste, je pense que les ondes courtes seront encore utilisées pour une dizaine d’années surtout par les stations ayant comme objectif de conserver un auditoire en Afrique et en Asie.



    Par expérience, il faut savoir que quand un pays ferme sa radio internationale (hormis bien sur les grandes puissances), on n’entend plus parler de ce pays, et son influence en est fortement réduite.



    J’espère aussi, que RRI et son service français seront encore longtemps sur les ondes pour nous informer et nous divertir sur la Roumanie.




    Philippe Marsan – France



    En ce qui me concerne, je vois lavenir de la radio très positif. Toutefois, ce moyen de diffusion change en fonction des outils de transmissions du 21-ème siècle, notamment Internet. Quel bonheur pourtant que cela est passionnant avec un récepteur fonctionnant avec des lampes, âgé souvent de plus de 60 ans découter RRI. Au fil de laiguille et du cadran qui se déplace au grès dune onde claire, soudain, nous recevons comme par magie, notre radio préférée. Les émissions sont très intéressantes, culturelles, lactualité, les thèmes abordés. Avec lInternet, un simple clic suffit; cest de linstantané, du rapide, de limmédiat. Où est le charme de ce quon appelait autrefois la TSF ? Alors nostalgie dun monde qui sefface, ou bien passion de ce média toujours présent et futur.




    Bezazel Ferhat – Algérie



    Si quelquun me demandait croyez-vous quil arriverait un moment où londe courte va mourir, je répondrai que malheureusement oui. Parce que dans cette ère de haute technologie, le téléphone mobile est devenu maintenant le téléphone intelligent et la radio analogue est devenue une smart radio. Du coup, la radio classique risque de devenir comme le souvenir d’un passé heureux. Mais, je ne peux pas enterrer mon poste de radio, je ne veux pas le conserver comme un élément de mémoire ou comme un ornement sur mon bureau.



    Pour moi, ce poste nest pas seulement un équipement électronique, il est un ami de longue date qui m’a accompagné depuis plus de 20 années maintenant. Il fait partie de ma vie, de ma jeunesse. Il est compact, portable, facile à utiliser et surtout pas cher – cest pourquoi jaime le prendre avec moi dans mes voyages, je peux dire que je ne peux pas imaginer ma vie sans mon poste de radio. La réduction des services en ondes courtes est une source de frustration et même de colère pour moi et pour des millions et des millions de gens comme moi, car pour nous, il ny a rien qui puisse remplacer la radio dans la vie. En Afrique, la radio et les ondes courtes sont la seule façon dapprendre des informations sur le monde.




    Paul Jamet – France



    Quel avenir pour les radios internationales ?



    Il est clair que le sujet préoccupe tant les diffuseurs que les écouteurs.



    Depuis plus dune dizaine dannées, le paysage radiophonique international se raréfie et régulièrement des stations internationales disparaissent des ondes courtes pour devenir des web radios, voire elles cessent totalement toute activité et disparaissent complètement. Selon le contexte économique, cela sest fait brutalement ou par étapes en réduisant progressivement le nombre de langues utilisées, la durée des programmes ou des heures dantenne. Exemple :



    Après avoir émis sur des dizaines de fréquences en quelques 90 langues du temps de lURSS, Radio Moscou devenue la Voix de la Russie après la chute de lURSS va cesser ses émissions en OC !!!



    Ainsi, le paysage des OC se précise : il y a ceux qui y croient toujours et qui investissent dans de nouvelles installations modernes et se préparent au numérique et ceux qui abandonnent le hertzien ou presque pour Internet et, cest le cas de la Russie, émettre sur des canaux DAB (Voice of Russia in English est sur le DAB à Londres) ou des relais FM (BBC, DW, RFI, VoA, etc.).



    La Chine va encore récupérer des fréquences OC !!! La Chine a modernisé ses centres émetteurs et utilise de puissants émetteurs de 500 Kw par exemple depuis Urumqui.



    Néanmoins, ce déclin nest pas valable pour toutes les stations. Par exemple, aujourdhui on observe donc que la Chine sempare rapidement des fréquences abandonnées par les stations occidentales ou que dautres pays, telle lInde, met en place une véritable stratégie de numérisation de ses émissions internationales et domestiques.



    Au-delà de ces quelques exemples, il faut bien distinguer comme dans toute stratégie de communication, les contenus des techniques utilisées pour les diffuser, même sil existe indéniablement une interdépendance entre les deux et prendre en considération :



    1 – les objectifs de la station internationale : informer, promouvoir un pays, promouvoir une religion, etc. Il appartient aux stations, en fonction de leur cahier des charges de préparer des programmes qui peuvent plaire à une audience internationale, ce qui nest pas toujours évident tant lhumanité est diversifiée sur le plan culturel et linguistique ;



    2 – les moyens techniques : au cours des dernières années les diffuseurs se sont trouvés confrontés à larrivée de nouvelles techniques complétant voire remplaçant les ondes courtes. Le satellite puis Internet qui a ajouté une nouvelle dimension, celle de linteractivité avec lauditoire via le courrier électronique et les réseaux sociaux. Sans oublier le téléphone mobile qui offre lui aussi la possibilité découter les stations internationales via des applications spécifiques. Enfin, lauditeur peut écouter en direct ou en différé (podcast) ce qui lui permet découter ou réécouter une émission alors quil nétait pas présent lors du direct parfois avec des relais FM ou sur les réseaux câblés.



    Certains diffuseurs ont réussi malgré tout, dans un contexte économique difficile, a mettre en oeuvre la quasi totalité de ces moyens de diffusion. En effet, selon les continents, les moyens découte utilisés et les habitudes des auditeurs sont différentes. La diffusion par satellite est très utilisée en Amérique du Nord. Les OC sont maintenant réservées le plus souvent aux régions les mois avancées telles lAfrique, lAmérique du Sud et lAsie du Sud-Est avec de nombreuses nuances il est vrai. Pour les autres pays, beaucoup de stations noffrent quInternet.



    A tout cela, est venue sajouter le DRM, la numérisation de londe courte. Paradoxalement, ce sont les BRICS, pour linstant le Brésil mais surtout lInde qui y croient vraiment.



    Un grand pays de lAsie du Sud a décidé de basculer toutes ses émissions radiophoniques en DRM dici la fin 2017. Il sagit de lInde !



    Cest un vrai défi, car il faut changer à terme tous les récepteurs radio dans un pays oů celle-ci est encore très très écoutée et où les Ondes courtes sont utilisées, pas seulement pour linternational mais aussi pour le national. LInde va-t-elle fabriquer rapidement des millions de récepteurs DRM à bas prix ? Cest la question quil faut se poser.



    Vous trouverez toutes les informations à cette URL :



    Migration to Digital Radio


    http://allindiaradio.gov.in/Services/Digital%20Transmission/Pages/simple.aspx



    http://allindiaradio.gov.in/Oppurtunities/Recruitment/Documents/DRMcontent_Website.pdf



    En Europe, la BBC WS croit au DRM et offre 4h démissions chaque matin. Il faut aussi citer la REE et bien entendu RRI qui propose des émissions en DRM dans plusieurs langues. Je me demande pourquoi ces trois stations ne se font pas plus entendre au sein de lUER – LUnion européenne de radiodiffusion.



    Dautres stations séquipent pour le DRM, tels le Japon et Taiwan. A noter aussi que la Nouvelle-Zélande émet en DRM et en français pour les îles du Pacifique.



    Enfin, il reste les nostalgiques des OC analogiques classiques !



    Je vous fais suivre cet échange de message avec Radio Prague. Une partie de ce texte a été repris dans le dernier courrier des auditeurs de cette station du 17 juillet dernier :



    http://www.radio.cz/fr/rubrique/courrier/les-ondes-courtes-toujours-au-coeur-de-linteret-de-nos-auditeurs



    Voici pour ces informations, ces idées qui reposent sur ma propre expérience mais aussi sur mes lectures ou participation à des conférences telles celles de la journée mondiale de la radio à lUNESCO à Paris. A cette URL, vous trouverez des textes, des témoignages :



    http://www.unesco.org/new/fr/unesco/events/prizes-and-celebrations/celebrations/international-days/world-radio-day/



    tel celui-ci :



    http://www.unesco.org/new/fr/unesco/events/prizes-and-celebrations/celebrations/international-days/world-radio-day/shortwave-radio/shortwave-article/



    Le 13 février 2013, Mme Westcoot de la BBC a très bien défendu les OC lors de la journée internationale de la radio. Permettez-moi de vous donner cette référence :


    http://www.publications.parliament.uk/pa/cm201011/cmselect/cmfaff/849/849vw18.htm



    Seule lOC, analogique ou numérique, permet aujourdhui de toucher tout le monde sur le globe. Un pays peut couper de suite laccès à Internet ou le restreindre. Le brouillage des ondes coûte cher et nest pas totalement efficace.



    Au-delà de toute nostalgie dans mes propos, je pense que la radio internationale a de lavenir. La diversité qui règne sur cette planète a besoin de se refléter dans les émissions de radios. La Radio est un médias facile à mettre en oeuvre et peu onéreux comparé à la télévision.



    Dans un monde qui a de plus en plus tendance à se fragmenter, la radio internationale reste pour moi un trait dunion, un moyen daller vers lautre pour le découvrir, le comprendre et surmonter ses appréhensions.



    En conclusion, lavenir des stations internationales repose à la fois sur :



    a – la qualité des contenus : face à la télévision, face à loffre pléthorique, seuls les contenus originaux et de qualité seront appréciés ; Internet offrira un complément indispensable pour linteractivité avec lauditoire et pour la complémentarité avec les émissions. La possibilité de ré-écouter sera appréciée. Les podcasts doivent être proposés. Savez-vous quen France, la station la plus podcastée est… France-Culture qui vient de fêter ses 50 ans. Ses contenus restent accessibles en ligne durant 1000 jours ! A méditer.



    b – la numérisation du signal pour offrir un confort découte auxquels les auditeurs sont aujourdhui habitués : selon les Régions du monde, les vecteurs varieront : relais FM et maintenant DAB+, satellite, réseaux câblés, Internet et DRM ; dailleurs cela contribuera à la visibilité des stations internationales.



    Mais il reste encore beaucoup à dire sur lavenir des radios internationales ! Depuis plus de 110 ans, laventure de la radio est une aventure formidable. On ne peut demander quelle continue car cest très enthousiasmant.




    Nouari Naghmouchi — Algérie



    Je suis un ancien amateur des radios sur ondes courtes. Je dis ancien car depuis que jai découvert lInternet et les possibilités que ce média offre, lécoute des ondes courtes mest apparu tellement obsolète. Et je crois que le problème est là pourquoi encore diffuser sur ondes courtes vers lEurope alors que le nombre dauditeurs potentiels est tellement plus élevé sur le net ? Lécoute de radios sur ondes courtes est en effet une écoute bien aléatoire : lorsquon est en ville, il faut quon ait un horizon dégagé, quil ny ait pas dinterférences électriques, de plus, une telle écoute est tellement inconfortable ! En Europe – et pour avoir même été moniteur officiel dune radio Radio Corée International, pour la nommer -, on peut constater que les auditeurs européens non seulement se raréfient mais ont une moyenne dâge qui augmente.




    Eric Laberge – Canada



    Lorsque j’ai appris qu’il y avait une Journée des auditeurs et que le thème consistait à donner nos réflexions et nos attentes sur le futur des ondes courtes, je n’ai pu m’empêcher de vous écrire quelque chose, d’autant plus que, même si je vous écoute depuis plusieurs années, je ne vous ai pas encore envoyé de rapport d’écoute. Je vais donc tenter de racheter ma faute aujourd’hui !



    Votre signal sur ondes courtes est généralement fort et très fiable, ce que je considère essentiel pour une station ondes courtes. En effet, bien que je sois radio amateur, que j’aie par le fait même de bonnes connaissances en radio et que je cherche souvent à recevoir des signaux faibles ( DXing ), ce n’est pas le cas de tout le monde ! Une station qui a un bon signal, donc qui peut être captée seulement avec l’antenne télescopique d’un récepteur ondes courtes, a une longueur d’avance pour attirer et garder ses auditeurs. C’est certainement une condition de sa survie.



    Pour moi, la diffusion en ondes courtes est un moyen de diffusion fantastique. Même si on connaît les phénomènes physiques qui sont impliqués dans la propagation des ondes courtes, c’est toujours avec une grande fascination que je reçois des ondes qui parviennent du bout du monde sans être relayées ou amplifiées par un quelconque moyen. Et cela, c’est sans compter le plaisir de la découverte. En effet, les conditions de propagation étant changeantes, on peut souvent recevoir des stations dont on ne connaissait pas l’existence et découvrir ainsi de nouvelles cultures, de la musique d’ailleurs, etc.



    Cependant, bien que je sois un grand amateur des ondes courtes, je constate aussi ce qui se passe depuis une quinzaine d’années, à savoir la diminution constante du nombre de stations. Les défis sont grands pour le futur de ce moyen de communication : les émetteurs sont à grande puissance et donc coûtent cher à opérer ; et dans l’insécurité économique actuelle, les gouvernements ont des choix budgétaires à faire. De plus, il y a aussi une question d’éducation : relativement peu de gens aujourd’hui, lorsque je regarde mon entourage, savent que les ondes courtes existent et connaissent leurs possibilités. Le nombre d’auditeurs est donc en conséquence, du moins dans certaines régions du monde, et peut ne pas justifier de continuer les opérations. Cependant, c’est aussi un cercle vicieux : si l’offre baisse constamment, les gens vont de plus en plus laisser tomber, ce qui à son tour va justifier des coupes supplémentaires dans le service, ce qui va décourager encore plus les auditeurs, et ainsi de suite. Il faut donc mettre un frein à cette spirale descendante, ce que vous faites en continuant à être présents de belle façon sur les ondes courtes.



    Pour ce qui est du futur, je suis réaliste. Je pense que, malheureusement, nous assisterons à la fermeture d’autres émetteurs et que le glissement vers la diffusion par Internet va continuer, du moins à court terme. Il est indéniable qu’il y a une clientèle pour ce dernier médium, et que cela permet de rejoindre de nouveaux auditeurs qui ne vont pas spontanément vers la radio traditionnelle. Cependant, bien que la diffusion par Internet aie de bons côtés, tels que la possibilité d’écouter les programmes à n’importe laquelle heure du jour ou de pouvoir les emporter avec soi dans un baladeur numérique, elle a aussi des faiblesses. En effet, la censure et l’espionnage sont très faciles à faire par le biais d’Internet, comme nous le démontre les exemples de la Chine et de la NSA aux États-Unis… et comme peut nous le dire n’importe lequel informaticien ! Par contre, par la radio, c’est plus difficile. On ne peut pas censurer une personne qui parle sur les ondes dans un autre pays, à moins de brouiller le signal de la station. Et encore, il y a moyen de contourner le brouillage. De plus, pour écouter des contenus sur Internet, il faut avoir en sa possession un ordinateur qui est minimalement à jour au niveau des logiciels et aussi un abonnement à un fournisseur. Tout ceci entraîne des dépenses qui ne sont pas à la portée de tous, alors que la radio est gratuite pour les auditeurs et accessible partout, même au milieu du désert !



    Donc, les ondes courtes continuent à offrir de grandes possibilités en termes d’accessibilité pour tous, de même que pour obtenir de l’information équilibrée et l’accès à une grande variété culturelle. La radio est très démocratique dans sa nature même. À cause de cela, je ne crois pas que ce moyen de diffusion va disparaître complètement, car il permet de rejoindre tout le monde peut importe l’endroit. Je pense que ceux qui continueront à offrir un service décent sur les ondes courtes en récolteront les fruits dans le futur.



    Pour ce qui est du contenu, je pense qu’une bonne station ondes courtes permet de faire découvrir et apprendre des choses à ses auditeurs et à les faire voyager par la pensée. Comme je le disais plus haut, c’est important, par les ondes courtes, d’avoir accès à des informations de l’étranger qui nous parlent de sujets que ne traitent pas ou peu les médias locaux. Il est aussi important d’avoir une autre opinion et une autre perspective sur les événements mondiaux, environnementaux, économiques, etc. Aussi, après les choses sérieuses, il est intéressant de découvrir un pays ou une région du monde, d’avoir de la musique, peu importe le genre, des chroniques sur une foule de sujets, des concours, ou même du radio-théâtre ! La radio étant un médium qui favorise l’utilisation de l’intelligence et de l’imagination par ses auditeurs, tout programme qui va dans ce sens va susciter l’intérêt et la curiosité de ces derniers.



    En bref, l’essentiel est, je crois, d’offrir une programmation variée, pertinente et dynamique, ce que vous faites très bien. J’en profite, en guise de conclusion, pour féliciter toute l’équipe pour son travail et une longue vie à votre station.

  • Le courrier des auditeurs – 01.11.2013

    Le courrier des auditeurs – 01.11.2013

    Chers amis, le moment est venu de bavarder de nouveau avec vous. J’ai l’honneur de le faire au moment où Radio Roumanie fête ses 85 années d’existence. Une opportunité qu’il ne faut pas gaspiller car elle est précieuse. A cet effet, je vous invite tous à suivre dimanche 3 novembre la Journée de l’Auditeur. Aujourd’hui, je voudrais vous remercier d’avoir été et d’être là, car vous êtes la raison d’être de toute radio. Et voici quelques gentils mots de notre auditeur algérien, Nouari Naghmouchi : « La radio représente pour moi la paix. Grâce à la radio jai connu beaucoup de pays, la culture surtout, la vie dans ces pays, comme auditeur de différentes stations du monde. Je remercie toute léquipe du service français». Merci à vous !



    En début de ce Courrier, saluons notre ami Samir Bechka, d’Algérie. Il voudrait des informations sur lobtention de la nationalité roumaine…



    Découvrez le sujet ici – http://www.rri.ro/fr_fr/samir_bechka_algerie_lobtention_de_la_nationalite_roumaine-8487



    Maurice Mercier, de France, bonjour. Merci pour ton dernier rapport d’écoute, et pour ce commentaire : « Ligia, j’ai été très attentif à ton émission sur l’élevage des buffles en Roumanie, très bon commentaire ». Merci, et grosses bises de ma part aussi à toi et à Hélène.



    Nous revenons en France, au gré des lettres que j’ouvre, et j’en arrive à celle de M Paul Jamet, qui me dit : « Merci encore pour cette interview, pour le temps que vous m’avez accordé ». C’est moi qui vous remercie, et aussi d’avoir suivi le Courrier des auditeurs. M Jamet est un adepte des nouvelles technologies, il préfère nous écouter en DRM, mais parfois cela ne passe pas. Il nous écrit : « Quand le récepteur DRM reste désespérément muet, alors il ne reste plus qu’à se tourner vers l’AM classique ! C’est ce que j’ai fait, même si, il faut le reconnaître, le son n’a pas la même pureté ». Espérons qu’avec les nouveaux horaires et fréquences, vous ne rencontriez plus de problèmes. Avec mon meilleur souvenir à vous et à Madame.



    Notre auditeur français M Marcel Lecerf nous dit dans la lettre accompagnant ses bulletins de réception : « Vous êtes ma première écoute au cours de mes vacances à Cancale, en région bretonne. J’ai apprécié dans ces rapports vos infos, épine dorsale de la station, la rubrique de jazz, Club affaires, l’événement culturel, La Roumanie en toutes lettres, Radio Tour, la rubrique Visitez la Roumanie, l’Agenda du Festival Enescu, auquel a participé Daniel Barenboim, que j’ai eu le plaisir d’applaudir quand il était le chef de l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy ». Merci pour vos écoutes attentives. Portez-vous bien ! A bientôt !



    Avec la lettre de Louisette et René Pigeard, de France, j’ai l’impression d’être de nouveau à La Viône, la fermette du Perche où la Rencontre des amis de la Radio de ce Club a eu lieu l’été dernier. René nous dit : « Il fait bon rêver aux joyeux jours passés en ce début de juin ». Effectivement, des jours de joie. J’ai une pensée pour feu M Robert Bicard, qui était parmi nous et nous a malheureusement quittés voici peu. Puisse-t-il reposer en paix ! Toute ma sympathie à Mme Marinette Bicard.



    Merci à tous ceux qui nous ont écrit et adressé des rapports d’écoute, dont M Anselmo de Paula Camargo, du Brésil. Vous recevrez notre carte QSL sous peu. Merci pour leurs envois à MM Ferhat Bezazel et Farid Boumechaal, d’Algérie, Dmitrij Kutuzov, de Russie, Pascal Tremblay et Roger Roussel du Canada, Miguel Ramon Bauset, d’Espagne, André Biot, de Belgique, Hervé Duval, Didier Vasseur, Philippe Marsan et Christian Canoën, de France.



    Philippe, Mme Maryse, vous avez mon meilleur souvenir. M Canoën, vous avez certainement reçu les cartes QSL correspondant à vos nombreuses écoutes entre temps, et merci pour les bulletins de réception soigneusement établis, comme d’habitude. Nous avons noté votre question qui s’adressait en fait à Dominique, que vous retrouverez dans quelques instants. Pas avant de vous informer qu’à compter de ce 1er novembre, le Courrier a rétréci pour des raisons de diffusion ; il compte désormais 14’ 37.



    Merci d’avoir été là, excellente fin de semaine et n’oubliez pas la Journée de l’Auditeur, dimanche…

  • Le courrier des auditeurs – 20.09.2013

    Le courrier des auditeurs – 20.09.2013

    Très heureuse d’être de nouveau avec vous sur RRI pour faire écho à vos nombreux messages. Et je commence par notre ami algérien Nouari Naghmouchi, qui souhaiterait connaître le nombre dheures de travail par semaine en Roumanie. Normalement, les Roumains travaillent 8 heures par jour, ce qui fait 40 heures par semaine. Comme partout, il y a des secteurs différents. En milieu toxique, par exemple, les employeurs sont tenus d’adapter les horaires de travail et d’assurer aux travailleurs des suppléments en guise de compensation. Il existe ensuite d’autres domaines où l’activité n’est pas la même en hiver et en été, comme le bâtiment, par exemple. Si la température extérieure grimpe à 37°, l’employeur est tenu de fournir de l’eau aux travailleurs, et de réduire le temps de travail. Par ailleurs, les normes internationales font que les interprètes de conférence travaillent à deux, 6 heures par jour, en Roumanie aussi. Voilà, cher ami, j’espère avoir répondu à votre question.



    C’est le moment de souhaiter la bienvenue sur RRI à M Lionel Sandras, de France, qui nous dit : « bonjour à toute léquipe de Radio Roumanie. Je suis fidèle à l’écoute de votre émission ». Vous nous en voyez ravis. Bienvenue également à M Vladimir Levshanov, de Russie, qui, même s’il nous adresse un rapport d’écoute en anglais, a relevé très judicieusement le mot-clé de chaque séquence en français. Je vous signale que vous pouvez nous écouter en russe, et aussi en anglais. Et c’est bien la première fois que j’ai l’occasion de citer à l’antenne un auditeur de Chine ! J’ai nommé M Li Meng, qui marque sa surprise: « C’est sympa. C’est la 3e fois que j’arrive à suivre les programmes de RRI en français qui ne sont pas diffusés vers ma région ». Nous espérons que vous puissiez encore nous écouter, et merci de votre bulletin de réception.







    Plusieurs nouveaux auditeurs aujourd’hui, pour notre plus grande joie. Nous allons cette fois-ci en Belgique, saluer M Philippe Decloux. Je lis un fragment de son message : « Etant débutant en ondes courtes, je suis un ancien cibiste, qui vient de se tourner vers la réception OC, mais véritablement passionné. Je sollicite de votre part une carte QSL pour commencer ma nouvelle collection. Avez vous également des rapports d’écoute à remplir pour vous les envoyer ? » Nous sommes heureux, cher monsieur, que vous vous soyez tourné vers l’écoute des OC. Nous avons une nouvelle série de cartes QSL chaque année et aussi la possibilité des bulletins de réception à remplir sur notre site. Bonne continuation, à bientôt !



    Bien le bonjour à nos chers amis Louisette et René Pigeard, de France, qui nous assuraient, en marge d’un rapport d’écoute qui a pris de l’âge, qu’ils sont « toujours ponctuels à l’écoute du Café des francophones, avec Jeanine Lutic — dont nous gardons un bon souvenir de son passage à La Viône (la seule, d’ailleurs, ajoutent-ils, ce qui est bien regrettable) ». Je ne manquerai pas de la saluer de votre part, soyez-en assurés. Cela « sans compter Ileana, venue en dehors de notre manifestation », ajoutent-ils. Et moi, et moi, j’ai eu la grande joie d’y être présente cette année, après la date d’envoi de cette lettre. Un accueil tout simplement inoubliable, dont je vous remercie encore. Vous aviez suivi notre émission sur le salon du Plouech, à Nice, « en voisins de Christian Ghibaudo », une émission avec la participation de Philippe Marsan ; l’occasion de les saluer tous les deux. Portez-vous bien, à bientôt !



    Souhaitons la bienvenue sur nos ondes à Mlle Benhdjal Safa, de Tunisie, qui nous dit dans son premier message : « Je suis une nouvelle auditrice de votre station ; le programme est bon. Merci de m’envoyer par courrier des brochures et le programme, je visiterai souvent le site ». Nous n’y manquerons pas, si ce n’est pas déjà fait, et espérons que vous deviendrez une habituée de RRI.



    M Jacques Augustin nous écrit de France : « Pour commencer, je vous remercie de mavoir répondu dans le courrier des auditeurs sur les projets ferroviaires de TGV en Roumanie. Jy ai été très attentif le tout avec une qualité de réception qui est parfaite. Et cela est encourageant pour suivre régulièrement vos émissions en français sur ondes courtes bien sûr. Léquipe de RRI est toujours aussi chaleureuse et cela se retrouve dans les voix soutenant la francophonie. Jai énormément aimé le programme musical consacré à Adrian ENESCU dont un portrait me ferait beaucoup plaisir ». Merci pour votre bulletin de réception, pour ces propos et pour la question que j’ai notée. A bientôt !



    Quel plaisir de te lire, Michel Minouflet, de France ! Voici ce que notre fidèle ami nous disait dans cette lettre : « Merci beaucoup chère Ligia d’avoir cité une de mes lettres au cours de son courrier des auditeurs, que j’ai écouté le lendemain, ne pouvant pas le suivre le jour de la première diffusion. Dans ma dernière lettre je vous faisais part de mes regrets de ne pouvoir plus vous écouter via WRN, quelques heures après la première diffusion. Bien sûr, je peux sans problème vous écouter le lendemain dans le cadre de la fonction réécouter. L’idéal serait de pouvoir alors sélectionner une émission sans être obligé d’en écouter d’autres et cela était possible via WRN ». Merci de continuer à nous écouter, Michel, même si certaines des conditions ont changé, et qui ne dépendent pas de notre volonté. J’ai également noté ta question. Je t’envoie mon meilleur souvenir.



    « Cela fait maintenant quelques semaines que jai eu le plaisir de découvrir le site de “Radio Romania Internationale” ainsi que sa rubrique “Le roumain mot à mot” », nous dit M Laurent Spring de Suisse. Il poursuit : « Ces leçons mont donné la possibilité de progresser dans la maîtrise de cette très belle langue. Malheureusement, depuis quelques jours il ne mest plus possible daccéder aux leçons classées dans “Archives”, ce qui nétait pas le cas avant ». D’abord merci de votre intérêt ; nous sommes très contents que nos émissions vous soient utiles. Je pense qu’entre temps, le problème avec le fonctionnement de notre nouveau site est résolu, ce qui vous permet, j’espère, d’avancer dans l’étude de notre langue, avec l’aide de Dominique.



    Notre rencontre d’aujourd’hui s’arrête sur ce. C’était un vrai plaisir de bavarder avec vous et je vous attends fidèles à cette émission dans deux semaines. Jusque là, bonne réception de la leçon de roumain de Dominique et une très bonne fin de semaine. Au revoir !