Tag: Neamt

  • Le pays du bison, un pays de légende

    Le pays du bison, un pays de légende

    Une destination de choix s’il en est, car bénéficiant, et cela depuis 2017, du label international Top 100 destinations soutenables. Seule région de Roumanie qui puisse se targuer de cette prestigieuse reconnaissance internationale, le pays du bison d’Europe est situé dans la partie nord du département de Neamt, longeant la frontière qui sépare ce dernier du département de Suceava. Une région bénie des dieux et des hommes, où l’on retrouve la nature à l’état sauvage, mais aussi des communautés monacales ancestrales, telles celles qui ont élu domicile à Văratec, Agapia et Neamţ.

    Pour ce qui est de la nature, c’est ici que l’on retrouve le Parc naturel Vânători Neamţ, qui abrite nombre d’espèces rares, dont certaines menacées ou en voie de disparition. Il s’agit notamment du bison, de l’ours brun, du lynx, de la loutre d’Europe, du chevron ou encore du cerf des Carpates. Une population de 40 bisons, dont 10 sont nés en liberté, vit sous le ciel étoilé de ce pays qui porte bien leur nom. Dans un état de semi-liberté vivent 12 autres aurochs. Pour les visiteurs du parc, il semblerait que ce soit l’hiver la saison privilégiée, car c’est alors que les aurochs peuvent être plus facilement suivis à la trace et observés de loin par les amoureux de la vie sauvage.

    Nicolae Dolhescu, en charge des activités touristiques pour l’administration du Parc naturel Vânători Neamţ, nous a convié sur son lieu de travail, pour nous parler d’une passerelle érigée par l’administration du parc, pour faciliter l’accès visuel des touristes au quotidien des bisons.

    Nicolae Dolhescu : « Nous avons monté cette passerelle suspendue à une hauteur de 13 mètres, et sur une longueur de 250 mètres. Sur la passerelle même, vous allez trouver des panneaux où sont reprises les principales informations sur tout ce qui vous entoure : les espèces d’arbres, la faune présente dans la zone, les mousses, les lichens. Parfois, la passerelle offre une vue imprenable sur les aurochs, qui cependant se déplacent beaucoup, et il faut donc avoir un peu de chance et de patience pour pouvoir les suivre depuis ce point d’observation ».

    Le même Nicolae Dolhescu tient à nous parler de l’intérêt croissant dont bénéficie son parc de la part des touristes: « Les touristes nous arrivent de partout. Il y a les enfants et les visites organisées, les touristes individuels, en famille ou tout seul. Ils commencent toujours la visite par la passerelle suspendue, ils passent ensuite dans les salles aménagées en exposition dans notre Centre de visite, où l’on fait de la pédagogie pour instiller le respect de la nature à l’état sauvage. Puis l’on a aussi une expo qui présente des photos anciennes du parc. Mais le clou de la visite reste sans doute le musée du bison. Pas besoin de réserver à l’avance, nous sommes ouverts tous les jours de 10 à 18h00. Toutefois, si vous voulez descendre à pied dans le parc pour suivre les aurochs à la trace, là il faut réserver au moins 48 heures à l’avance. Il faut vous assurer qu’un garde-chasse soit disponible pour vous accompagner, car les visiteurs doivent se faire toujours accompagner, ils ne peuvent pas déambuler tous seuls à travers le parc. Une telle visite peut prendre de 2 et jusqu’à 4 heures, car le parc s’étend sur 110 hectares, et si parfois l’on retrouve les aurochs très vite, disons en une demi-heure, des fois l’on a besoin de 2 à 3 heures pour tomber sur eux. »

    Quant aux bisons qui vivent en état de semi-liberté, il faudrait être prêt à affronter une longue montée à pied dans la forêt, et pour cela n’oubliez pas de vous prémunir de bonnes chaussures de marche et des habits adéquats, de saison. Mais à la fin, cela vaut la chandelle car, tout en haut, vous allez apercevoir à travers les branches des arbres la silhouette imposante du bison. Le bison n’est pas agressif, mais il faut le respecter et garder la distance. On peut le suivre tout aussi bien de loin, nul besoin d’aller le charrier. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • פיאטרה-ניאמץ – ערב שירה ומוזיקה יהודית

    פיאטרה-ניאמץ – ערב שירה ומוזיקה יהודית

    בPIATRA NEAMT בצפון רומניה יתקיים ערב של שירה ומוזיקה יהודית ב -5 בספטמבר. בבית הכנסת “בעל שם טוב” , יושק הכרך “סופת השלג הכחול – 50 משוררים יהודים שנולדו ברומניה”, אנתולוגיה מעשה ידי ETGARD BITEL.



    השחקנים LOREDANA GRIGORIU וCORNEL NICOARA יקראו מתוך הספר. תלמידים ומורים מבית הספר הגבוה לאמנויות “VICTOR BRAUNER” מPIATRA NEAMT יופיעו באירוע. במהלך האירוע תיפתח גם התערוכה הרטרוספקטיבית LUCIAN GOGU CRAIU אומנן פלסטי עם פעילות מקצועית ודידקטית עשירה.


  • תערוכת ציעורים – נקודות מבט אמנותיות מולדובה בהרצליה

    תערוכת ציעורים – נקודות מבט אמנותיות מולדובה בהרצליה

    החל מ24 ביולי ועד ה13 באוגוסט 2019, המכון לתרבות רומנית בתל אביב מארגן את תערוכת הציור הקולקטיבית “פרספקטיבות אמנותיות מולדובה” בגלריה הפנינה בהרצליה. התערוכה כוללת עבודות חתומות ע”י ביאנקה בורוש ובה יוצגו עבודות על נוכחות היהודים ביאשי שבצפון צפון-מזרח רומניה.



    יוצגו גם ציורים חתומים בידי אמנים רומנים צעירים מ PIATRA NEAMT על עיר מולדתם. האירוע מתקיים בשיתוף עם עיריית הרצליה, גלריה הפנינה, בית המרינה והאגודה לפיתוח תיירות של עיריית הרצליה. בעבודות שלה ביאנקה בורוש מצליחה ללכוד במיוחד היבטים ארכיטקטוניים של העיר יאסי הישנה: הכל כדי לשמור על תודעת היהודים שעזבו את יאסי וכדי להגן על קישרם עם הסביבה המולדובית והרומנית.



    היצירות חתומות על ידי אמנים צעירים מ PIATRA NEAMT, שיוצרו בפורמטים ובטכניקות שונות, מתייחסות למבנים שהם סמליים אדריכליים, עדויות של מאות שנים של אמנות, תרבות, היסטוריה ומסורות של העיר.

  • המסע של האמנת שירלי סיגל הגיע למוזיאון פיאטרה-ניימץ שבצפון רומניה

    המסע של האמנת שירלי סיגל הגיע למוזיאון פיאטרה-ניימץ שבצפון רומניה

    המוזיאון לאמנות פיאטרה נימט שבבצפון רומניה, המארח בין 12 ביולי ל- 6 באוגוסט פרויקט נודד של האומנת הישראלית סיגל שירלי, תחת הכותרת “מאחורי הקלעים”.



    בפרויקט זה, שירלי סיגל שיתפה פעולה עם האמן והאוצר SILVIA TRASTARIU


    בפרוייקט האומניות מבקשות להסב תשומת לב לכך שההיסטוריה נכתבה גם על ידי אנשים פשוטים ושקטים שבדרך כלל מתעלמים מהם, בייחוד נשים.



    בציורי שמן על לוחות קרמיקה מוצגות דיוקנאות של נשים של היום מן הסביבה הרב תרבותית: מאחורי כל דיוקן ישנו סיפור.



    שירלי סיגל היא אמנית, ארכיאולוג, מרצה ומדריכת אומנות שהשתתפה בפרויקטים אמנות בינלאומיים וששיתפה פעולה עם אמנים וחוקרים באוניברסיטות ברחבי העולם.



    פרויקט אמנות הנודד נוצר על ידי אמנית הישראלית בשיתוף עם אמנים מרחבי העולם והוא נחשף בניו יורק, בטורונטו, בניו דלהי, CHIANDIRGAH (הודו), בבאמסטרדם, בלונדון, בברטיסלבה,בישראל ועכשיו בPIATRA NEAMT ברומניה.

  • Les forteresses d’Etienne le Grand

    Les forteresses d’Etienne le Grand

    Jusqu’au début du 20e siècle, les fortifications, les châteaux forts, les redoutes et les forteresses ont joué un rôle très important dans le déroulement des guerres. Lors des grandes conflagrations mondiales du siècle passé, la casemate et le bunker ont remplacé ce genre de fortifications. Les systèmes de fortifications ont aidé les chefs militaires à protéger les frontières, à assurer la sécurité de la population et à défendre les intérêts économiques de leur Etat.

    Un des premiers princes du Moyen-Âge roumain à avoir mis en place un système bien conçu de fortifications permanentes dans les pays roumains a été Etienne le Grand, prince régnant de Moldavie durant la seconde moitié du 15e siècle et les premières années du 16e. Comme tout dirigeant politique authentique, Etienne le Grand a commencé par renforcer la capitale de sa principauté, la cité de Suceava, située au nord du territoire de la Roumanie actuelle. Le premier château fort avait déjà été élevé par Petru Muşat, à la fin du 14e siècle. A ce château fort, Etienne le Grand a ajouté un mur d’enceinte qui l’entourait, le rendant beaucoup plus difficile à conquérir. Prévu de bastions et de créneaux, le mur d’enceinte était aussi entouré d’une douve. D’autres dépôts d’armes et de munitions, ainsi qu’une poudrière ont été construits à l’intérieur de la cité. La forteresse de Suceava a bien résisté aux attaques des Turcs ottomans, en 1476, et à celles des Polonais, en 1485, sans tomber entre les mains de l’ennemi.

    Une autre forteresse en pierre, renforcée par Etienne le Grand, a été celle de Neamţ, située à 70 km de Suceava. Le château fort le plus ancien de la cité avait été élevé par le même Petru Muşat. Etienne le Grand y fit construire la muraille de défense et élargir la douve qui l’entourait. La cité a résisté à l’attaque ottomane de 1476, menée par le sultan Mahomet II contre Etienne le Grand.

    La troisième forteresse du nord de la Moldavie agrandie par Etienne le Grand a été celle de Hotin – située à 115 km au nord de Suceava et qui se trouve actuellement sur le territoire de l’Ukraine. Là aussi, Etienne le Grand a surélevé et épaissi les murs de défense. Cette forteresse a, elle aussi, résisté aux assauts ennemis pendant la campagne turque de 1476. Roman a été la 4e forteresse d’Etienne le Grand située dans la zone de la capitale moldave. Elle fut élevée en 1466, à 95 km au sud de sa résidence. Bâtie dans une zone de campagne, à proximité de la rivière Siret, la forteresse était constituée de 7 tours liées entre elles par des murs et entourés de douves remplies de l’eau de la rivière. Cette forteresse jouait le rôle d’un avant-poste.

    Les forteresses d’Etienne le Grand étaient disposées de manière à défendre la Moldavie de tous les côtés. Ce prince régnant a également accordé beaucoup d’attention aux forteresses érigées au bord du Dniestr et du Danube, car c’étaient les invasions tatares arrivant de l’Est qui provoquaient à la Moldavie les plus grandes pertes. L’historien Gheorghe Postică, de l’Université Libre Internationale de Chişinău, en République de Moldova, a étudié les fortifications situées le long du Dniestr et du Danube : « Le système défensif créé le long du Dniestr, du nord au sud, entre les montagnes et la mer Noire, n’est pas fortuit. Il s’agit d’une délimitation nette entre deux espaces : l’espace roumain et les espaces se trouvant au-delà du Dniestr et même au-delà du Boug et du Dniepr. Ces forteresses tracent une sorte de frontière entre deux mondes, une séparation née au début du Moyen-Âge et qui allait se creuser jusqu’au Moyen-Âge tardif. »

    Les forteresses d’Etienne le Grand situées le long du Dniestr prouvent l’importance que ce prince régnant accordait à la défense de la frontière Est de la Moldavie et à l’expansion de la principauté vers le fleuve. A part la forteresse de Hotin, censée défendre également le nord de la Moldavie, Etienne le Grand comptait beaucoup sur les forteresses de Soroca, Orhei, Tighina et Cetatea Albă. Les deux dernières, ainsi que la forteresse de Chilia, avaient été construites pour défendre le sud de la principauté, jusqu’au Danube. Située à hauteur de la courbure des Carpates, dans la région de Vrancea, la forteresse de Crăciuna défendait la frontière terrestre avec la Valachie. Selon Gheorghe Postică, la forteresse de Soroca, avait été construite selon le modèle occidental, par des bâtisseurs roumains de Transylvanie : « Du point de vue de sa structure, la forteresse de Soroca ressemble à des constructions du même genre d’Italie. Bien que sa forme soit particulière, cela n’a rien d’extraordinaire. A l’époque médiévale, dans les pays européens, les forteresses en pierre étaient souvent construites par des bâtisseurs professionnels originaires d’autres régions et même d’autres pays. On en trouve des exemples en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. La forteresse de Soroca a été construite par des bâtisseurs de Bistriţa, dans le nord de la Transylvanie. »

    Constructions de défense spécifiques de la Renaissance, les forteresses d’Etienne le Grand ont également contribué à la consolidation de l’économie et au progrès de la culture et de la science en Moldavie. Au fil des siècles, la plupart d’entre elles ont été détruites ou sont tombées en ruine. Considérées comme des monuments historiques, de nos jours elles font l’objet de projets de restauration.(Trad. : Dominique)

  • Landkreis Neamţ: Natur, Geschichte, Kultur

    Landkreis Neamţ: Natur, Geschichte, Kultur

    Wir machen zuerst Halt im Kreis Neamţ, einem Landkreis an der Grenze zwischen den Ostkarpaten und der Moldauer Hochebene (rum. Podişul Moldovei). Der Landkreis zeichnet sich vor allem durch die atemberaubende Schönheit der Naturlandschaft im Bergmassiv Ceahlău aus.



    Die Touristen, die sich für einen Urlaub in der Region entscheiden, dürfen keinesfalls die Bicaz-Schlucht verpassen. Die Klamm verbindet die Landkreise Neamţ und Harghita. Sie beeindruckt durch die hohen, steilen Felswände, die gegen den Himmel emporragen, sowie durch die wilde Natur. Die Schlucht erstreckt sich entlang einer Strecke von 8 Km. Sie besteht aus drei Teilen, die repräsentative Namen tragen, die auf einen vermeintlichen Eintritt in die Hölle hindeuten: Höllentor, Höllenvorhalle und Höllengrat. Die Fahrer, die die steilen Hänge herabfahren müssen, fühlen sich oft eingeschüchtert — daher die Bezeichnungen. Besonders schwierig ist es, auch einen Parkplatz am Rande der Stra‎ße zu finden, insbesondere an den Stellen, wo die Einheimischen Souvenirs und andere handgefertigte Produkte verkaufen.



    Der zoologische Garten Dragoş Vodă“, bekannt unter anderem für die Wisente, die hier in halbfreier Wildbahn leben, darf ebenfalls nicht verpasst werden. Der Zoo ist Teil des Naturparks Vânători-Neamţ, der sich auf einer Oberfläche von mehr als 30.000 Hektar erstreckt. Die Besucher können hier verschiedene Waldtiere sehen, die sich frei durch die Wälder des Naturparks bewegen. Der Highlight des Naturparks sind, wie gesagt, die Wisente, die hier ungezwungen ihr Leben fristen.



    Simona Balint arbeitet als Beraterin in der Öffentlichkeitsabteilung des Kreisrates Neamţ. Wir trafen sie auf der Frühjahrstourismusmesse Rumäniens:



    Die Besucher können hier verschiedene Bräuche und Sitten kennenlernen. Sie werden die Gelegenheit haben, eine schmackhafte Mahlzeit zu kosten und dabei jede Menge Spa‎ß haben. Piatra Neamţ ist die Hauptstadt unseres Kreises. Dort befindet sich der Fürstenhof (rum. Curtea Domnească). Diejenigen, die sich für Geschichte interessieren, sollten ihn nicht verpassen. Bei Târgu Neamţ ist die Burg Cetatea Neamţului zu besichtigen, eine historisch relevante Sehenswürdigkeit. Stefan der Gro‎ße, seine Mutter und viele Geschichtsereignisse sind damit in Verbindung zu bringen. Auch die Landschaft ist wunderschön. Hier gibt es Nahrung für Leib und Seele. In der Umgebung gibt es auch viele Klöster, die meisten in der Region. Traditionen, Bräuche und gastfreundliche, gro‎ßherzige Menschen sind vor Ort zu treffen. Wir erwarten Sie herzlichst!“




    Zwischen 2007 und 2009 wurde die Burg von Grund auf saniert. Derzeit stellt sie eine gro‎ße Attraktion für Touristen dar. Die Besucher bekommen einen Einblick in Räume, die so eingerichtet wurden, wie es im 14.–18. Jahrhundert üblich war. Im Ostflügel können im Erd- und Untergeschoss das ehemalige Gefängnis, die Schatzkammer, der Vorratsraum und die Küche besichtigt werden. Im ersten Stock befinden sich verschiedene Schlaf- und Wohnzimmer. Im Südflügel gibt es ein Lapidarium und eine Terrasse. Der erste Stock bietet eine wunderschöne Aussicht auf den Fluss Ozana und auf den Markt am Fu‎ße der Burg. Im westlichen Flügel befinden sich der Waffensaal, der Rats- und Richtersaal, ein Übergangsraum, ein Schlafzimmer und ein geheimer Raum, die alle besichtigt werden können. Die mittelalterliche Stimmung wurde mit Hilfe der ausgestellten Gegenständen zum Leben erweckt. Die Gegenstände stammen aus der Zeit Stefan des Gro‎ßen, der 1457–1504 in der Moldau herrschte.



    Eine weitere empfehlenswerte Sehenswürdigkeit in der Umgebung ist das Museum Neculai Popa“ in der Ortschaft Târpeşti. Hier sind mehr als 3.000 archäologische Artefakte ausgestellt. Der Begründer des Museums sammelte sie im Laufe der Zeit, angefangen mit 1977. Die Besucher können hier verschiedene traditionelle Gegenstände sowie Trachten und volkstümliche Masken, traditionelle Kostüme, Holz- und Steinschnitzereien bewundern.

  • Neamţ

    Neamţ

    Pornim către nord-estul ţării astăzi în căutarea unor noi destinaţii
    atractive. Ne oprim la limita dintre Carpații Orientali și Podișul Moldovei, în
    județulul Neamț, un județ cunoscut mai ales pentru frumusețea Masivului Ceahlău
    și a peisajului în general.


    Dintre obiectivele ce nu pot fi ratate, Cheile Bicazului impresionează orice
    turist aflat în trecere pe drumul ce leagă judeţele Neamţ şi Harghita, prin
    maiestuozitatea pereţilor de stâncă şi sălbăticia peisajului. Formaţiunea
    naturală pe măsoară 8 kilometri şi este împărţită în trei zone cu nume
    relevante: Poarta Iadului, Pridvorul Iadului şi Gâtul Iadului. Cu adevărat, pentru
    şoferi, care trebuie să coboare pante înclinate, este un adevărat iad, în
    special atunci când încearcă să găsească loc de parcare în cele trei zone unde
    turiştii roiesc la standurile de suveniruri confecţionate din lemn.


    Grădina zoologică Dragoş Vodă sau Zimbrăria este un alt obiectiv
    turistic, pentru călătorul ajuns în zona oraşului Târgu Neamţ. Grădina
    zoologică Dragoş Vodă face parte din Parcul Natural Vânători Neamţ ce se
    întinde pe o suprafaţă de peste 30.000 de hectare. Vizitatorii pot vedea la Dragoş
    Vodă vieţuitoare care hălăduiesc prin pădurile Parcului Natural din apropierea
    a cinci localităţi (Agapia, Crăcăoani, Bălţăteşti, Vânători Neamţ şi Oglinzi). Vedetele
    grădinii sunt zimbrii, care pasc în voie
    de la aleea centrală şi până la cele trei lacuri din vale.


    Simona Balint, consilier la biroul comunicare şi imagine, în cadrul
    Consiliului Judeţean Neamţ, prezentă la ediţia de primăvară a Târgului de Turism
    al României ne-a spus ce văd turiştii la Neamţ: Vor veni să vadă datini şi obiceiuri, vor veni să mănânce bine, vor
    veni să se distreze. Dacă începeţi de la Piatra Neamţ, municipiul reşedinţă de
    judeţ, începem cu Curtea Domnească, pentru că acolo avem obiective de cultură
    care se adresează în special celor care iubesc istoria. Şi vorbim aici despre
    complexul muzeal. Apoi avem spre zona Târgu Neamţ, Cetatea Neamţ, obiectiv de
    căpătâi al judeţului nostru, pentru că acolo este istorie, acolo este Ştefan
    cel Mare, acolo este mama lui, avem peisaje, tot ce trebuie pentru trup şi
    pentru suflet. Avem salbă de mănăstiri, zona Târgu Neamţ este cea mai înţesată
    în mănăstiri. Avem datini şi obiceiuri, avem oameni cu suflete mari. Vă
    aşteptăm cu tot dragul!


    Într-adevăr, după lucrările de restaurare desfăşurate între anii 2007-2009,
    Cetatea Neamţului a căpătat o imagine mult mai atractivă pentru turişti.
    Indicatoarele îndrumă pe un itinerariu
    care trece prin camere amenajate ca în perioada secolelor XIV-XVIII. Pe latura
    de est pot fi vizitate, la parter şi demisol, închisoarea, monetăria, camera de
    provizii şi cuhnea (bucătăria). La etaj sunt Neagra temniţă, paraclisul Sf.
    Nicolae, o cameră de locuit, camera pârcălabului şi camera domniţelor. Pe
    latura de sud se afla un lapidarium (la demisol şi parter) şi o terasă, la
    etaj, locul de belvedere pentru Ozana (cea frumos curgătoare după cum nota
    marele povestitor Ion Creangă) şi o privelişte a târgului de sub Cetate. Pe latura de vest pot fi
    vizitate sala armelor, sala de sfat şi judecată, o sală de trecere, un iatac şi
    o cameră de taină. În interior atmosfera
    medievală e recreată cu ajutorul unor manechine şi a unor expoziţii de obiecte
    din vremurile în care fortăreaţa era apărată de plăieşii lui Ştefan cel Mare
    (domnitor al Moldovei între 1457 şi 1504). Pe latura de nord nu existau încăperi, aici
    aflându-se doar zidul de incintă, imaginea care predomină peisajul fiind
    steagul roşu al Moldovei, cu capul de bour, ce flutură pe coama cetăţii.



    Un alt obiectiv ce nu trebuie ratate odată
    ajunşi în zonă este Muzeul Neculai Popa de la Târpeşti, care adăposteşte peste
    3.000 de piese arheologice, numismatice, icoane, adunate începând din anul 1977
    de fondatorul acestui inedit muzeu. Tot aici sunt expuse măşti populare,
    costumaţii pentru spectacolele de iarnă, sculpturi în lemn şi în piatră,
    realizate de meşterul Neculai Popa şi de soţia acestuia, Elena Popa.

  • Gemeinde Tupilaţi: Sehenswürdigkeiten und günstige Nähe zu Reise-Klassikern

    Gemeinde Tupilaţi: Sehenswürdigkeiten und günstige Nähe zu Reise-Klassikern

    Drei Hauptgründe gibt es, um diesen Ort, nämlich die Gemeinde Tupilaţi im Landkreis Neamt zu besuchen. Drei historische Architektur-Denkmäler in der Umgebung dürfen nämlich nicht verpasst werden. Die drei Sehenswürdigkeiten liegen im Dorf Tupilaţi. Es handelt sich in erster Linie um die Kirche Sfinții Voievozi“, die im Jahr 1811 erbaut und Anfang des 19. Jahrhunderts ausgebaut wurde. Ebenfalls hier gibt es auch einige historisch relevante Gebäude, wie z.B. das Landhaus der Adelsfamilie Catargi (1842), eine alte Verteidigungsmauer aus dem 17. Jahrhundert sowie Ancuţas Wirtshaus (rum. Hanul Ancuţei), ein Gebäude aus dem 18. Jahrhundert.



    Hanul Ancuţei (dt. Ancuţas Wirtshaus) ist ein berühmtes Wirtshaus. Es liegt an der Europastra‎ße E85, rund 27 Km von der Stadt Roman und 350 Km von Bukarest entfernt. Eine erste Erwähnung des Wirtshauses wurde in einer Urkunde aus dem Jahr 1876 gefunden. Die Urkunde verzeichnete die Grundstücke, die sich auf dem Gelände des Anwesens befanden, darunter auch das Wirtshaus. Es war auf steinernem Fundament gebaut und hatte dicke Wände aus Ziegelsteinen. Zwei Tore aus Eichenholz ermöglichten den Ein- und Ausgang der Karren und Kutschen. Über seine Geschichte hinaus erlangte das Wirtshaus Berühmtheit dank seiner Erwähnung in einem Erzählungsband von Mihail Sadoveanu, einem rumänischen Schriftsteller, der zwischen 1880 und 1962 lebte. Das Wirtshaus wurde zum Austragungsort der Handlung in seinem gleichnamigen Roman. Hanu-Ancuţei“ umfasst neun Kurzgeschichten und erschien im Jahr 1928.



    Das ursprüngliche Gebäude wurde 1967 abgerissen. 1999 wurde das Wirtshaus renoviert. Dabei wurde gro‎ßer Wert auf seine Authentizität gelegt. Derzeit beherbergt es eine kleine Ausstellung von regionsspezifischen Volkstrachten sowie weitere Ausstellungen von Keramik- oder Holzgegenständen. Eine Marmortafel rechts vom Eingang erinnert an die historische Bedeutung des Wirtshauses.



    Maria Ciobanu, die Vertreterin der Gemeinde Tupilaţi bei der Winter-Tourismusmesse in Rumänien, lieferte uns mehr Einzelheiten dazu:



    Alles ist schön! Insbesondere während der Festtage. Tourismus und ethnologische Forschung gehen dann Hand in Hand. In unserer Gemeinde befindet sich die Kirche Sfinţii Voievozi, gestiftet von Ştefan Catargiu im Jahr 1785. Auch während des Sommers gibt es typische Feste wie z.B. Sânzienele (dt. Feen/rumänische Fabelwesen), wenn alle Söhne des Dorfes zusammenkommen. Die Klöster in der Bukowina liegen auch nicht weit von hier. Agapia befindet sich in einer Entfernung von 15 Km. Aber auch weitere Klöster wie z.B. Siha, Sihăstrie, Secu, das Neamţ-Kloster und auch die Burg Neamţ sind einfach zu erreichen. Auch das Haus, in dem der rumänische Schriftsteller Ion Creangă aufwuchs, ist von hier leicht zugänglich. Wir sind ein touristischer Knoten zwischen den Städten Roman und Suceava.“




    Wir baten Maria Ciobanu, uns mehr zu den Festtagen zu erzählen:



    Die Winterfesttage sind sehr schön. Die für unser Dorf traditionellen Bräuche werden eingehalten. Die Leute halten die Fastenzeit vor Weihnachten ein. Bis Anfang Januar, also bis zum Johannestag, wird gefeiert. Es herrscht gute Laune, es werden Weihnachtslieder gesungen, Theateraufführungen finden statt!“

  • România 43

    România 43

    Ediţia a 7-a a proiectului Descoperă și
    Cunoaște România, derulat de Ministerul pentru Românii de Pretutindeni, a reunit în judeţele Neamţ şi Botoşani 50 de participanţi din Republica Moldova. Interviu cu Veaceslav Şaramet, Secretar de Stat în
    cadrul Ministerului pentru Românii de Pretutindeni.


  • Holz-Recycling: Althergebrachte Haushaltsgegenstände liebevoll restauriert

    Holz-Recycling: Althergebrachte Haushaltsgegenstände liebevoll restauriert

    20 Jahre lang arbeiteten Dana und Vlad Budăi aus Neamţ als Juristen. Eines Tages beschlossen sie, ihrem Herz zu folgen. Und starteten ein neues Leben. Wie es zu einer so radikalen Änderung in ihren Leben kam, erzählte uns Vlad Budăi:



    Unsere Geschichte ist keineswegs originell. In letzter Zeit hat sich ein Trend entwickelt, dem viele folgen — die Leute wollen die Traditionen wiederentdecken. Es ist eine Rückkehr zu den Wurzeln, wir suchen nach unserer Herkunft. Meine Frau erbte ein Haus von ihren Gro‎ßeltern. Und so kamen wir auf den Gedanken, unseren Beruf aufzugeben und etwas Neues anzufangen. Das von meiner Frau geerbte Haus liegt im Kreis Neamţ, bei Tarcău. Es ist ein altes Haus, es wurde irgendwann um 1890 gebaut. Wir beschlossen, das Haus zu sanieren und neu einzurichten. Bei diesem Unterfangen fanden wir im Dachboden, im Keller, im Schuppen zahlreiche alte Gegenstände, Möbelstücke, Haushaltsgegenstände, landwirtschaftliches Werkzeug — alles, was ihre Gro‎ßeltern im und um das Haus aufbewahrten. Wir dachten, es sei schade, all das wegzuschmei‎ßen. Und beschlossen, die gefundenen Gegenstände und Werkzeuge zu reparieren und zu pflegen. Wir wollten sie weiter aufbewahren, in Erinnerung an die Gro‎ßeltern meiner Frau.“




    Die zwei ehemaligen Rechtsberater spezialisierten sich mit der Zeit auf die Restauration alter volkstümlicher Gegenstände. Sie lernten aus der Erfahrung der Einheimischen, der Bauern vor Ort, so Vlad Mihai Budăi:



    Wir unterhielten uns zunächst mit den Nachbarn unserer Gro‎ßeltern — Enkel- und Patenkinder –, die immer schon dort gewohnt hatten. Sie beschäftigten sich mit der Forstwirtschaft, der Bienenhaltung, der Weinherstellung. Sie kannten sich sehr gut mit sämtlichen Tätigkeiten aus, die üblicherweise in einem Haushalt ausgeführt werden, wie z.B Nähen oder Flechten. Sie teilten gerne ihre Erfahrungen mit uns. Ursprünglich war es schlicht ein Hobby für uns. Wir rissen zwei Schuppen nieder und es blieb viel Holz übrig. Da dachten wir, wir könnten das Holz wiederverwerten. Es war sehr altes Holz und wir wollten versuchen, selber etwas daraus zu basteln. Zuerst versuchten wir ein paar Bücherregale daraus zu machen. Im Dachboden hatten wir nämlich auch viele alte Bücher gefunden. Zuerst war es wie gesagt nur ein Hobby. Eine Beschäftigung, die uns entspannen lie‎ß. Die Gro‎ßeltern meiner Frau beschäftigten sich auch mit der Bienenhaltung. Daher versuchten wir auch einen Bienenstock zu reparieren. Wir schafften es, einen sehr stark beschädigten Bienenstock zu retten. Das Holz war verrottet, doch wir arbeiteten viel daran, bis wir das gewünschte Ergebnis erzielten. Wir versuchten Arbeit und Spa‎ß zu kombinieren. Der Schritt von einem einfachen Hobby bis zu einem eigenen Geschäft war dann irgendwie selbstverständlich. Wir versuchen damit der Gemeinschaft, in der wir uns angesiedelt haben, zu zeigen, wie wichtig Traditionen sind. Und dass es sich lohnt, Traditionen und Bräuche zu bewahren und diese weiter zu übermitteln. Damit sie nicht verloren gehen.“




    Wir fragten Vlad Budăi, was für Gegenstände sie restauriert haben:



    Wir retteten erstmals mehrere Aussteuertruhen vor dem Verfaulen sowie mehrere Truhen, in denen Getreide oder Mehl gelagert wurden. Wir renovierten einen Webstuhl, mit dem sie die Tücher und Teppiche herstellten, die sie an die Wand hängten oder auf den Lehm- oder Holzboden legten. Wir haben den älteren Leuten vor Ort gezeigt, dass Traditionen wiederbelebt werden können. Demzufolge haben sie angefangen, neue Ziertücher mit alten Vorlagen wieder zu weben.“




    Nachdem es die Stimmung im Gro‎ßelternhaus nachgestellt hatte, begann das Ehepaar Budăi eine faszinierende Reise durch die Welt der Handwerkerschaft. Die Liebe für das Schöne wurde durch den Wunsch gesteigert, jegliche Holzverschwendung zu vermeiden und demnach den Wald zu schützen. Dazu Budăi:



    Wir stellten schnell fest, dass in der Umgebung nur noch wenig Wert auf Holz gelegt wurde. Die Umwelt wurde in keiner Weise geschont. Wir bemerkten, dass es kaum eine umweltschonende Ausbildung der Menschen gab. Die Einheimischen schützten den Wald überhaupt nicht. Der Tarcău-Becken ist wohlbekannt in der Umgebung. Die gleichnamige Ortschaft erstreckt sich auf eine gro‎ße Oberfläche. Dennoch war die Verschwendung verhältnismä‎ßig gro‎ß — stellten wir betrübt fest. Es wird so viel über das grüne Gold gesprochen, das erhalten werden soll. Die Wälder müssen geschützt werden, hei‎ßt es immer. Dennoch gelangt eine gro‎ße Menge des rumänischen Holzes ins Ausland. Aus diesem Grund besuchten wir mehrere Holzfabriken und Forstbetriebe und baten die Verantwortlichen, das Holz, das sie nicht mehr verwenden, für uns aufzuheben. Denn wir können es gut einsetzen, es mit Leben füllen. Wir schaffen gerne Gegenstände aus Holz. Sie sind nützlich und erfüllen zugleich einen dekorativen Zweck.“




    Das Ehepaar Budăi ist der Ansicht, mit der Sanierung des Gro‎ßelternhauses habe es einen wertvollen Schatz gefunden: das alte Holz, das vom Haus oder von alten Möbelstücken stammte, Seil, Sackstoffe und viele andere Materialien, die sonst in Vergessenheit geraten wären. Und sie beschlossen, ein Geschäft zu gründen. Eine Art Fabrik für altes geheimnisvolles Zeug. Der Wert ihrer Initiative wurde in der Tat anerkannt, so Vlad Budăi. Er erzählte uns mehr über das jüngste Projekt:



    Derzeit arbeiten wir an einem Projekt zusammen mit dem Kultur- und Tourismuszentrum Golia in Iaşi. Es geht um ein Projekt, bei dem die Stube einer Prinzessin in der Moldau nachgestellt werden soll. Eigentlich geht es um das Schlafzimmer, in dem die untreuen Prinzessinnen eingesperrt wurden. Sie mussten in dem Zimmer ihr ganzes Leben lang verbringen und so für ihre Untreue bü‎ßen. Wir werden die betreffende Stube möblieren. Ein Teil der Möbelstücke bringen wir, einen anderen Teil werden wir nachstellen. Wir werden uns bemühen, die Klosterstimmung der damaligen Zeit ins Leben zu rufen.“




    Eine nennenswerte Initiative, die an vergangene Zeiten träumen lässt und Ruhe einflö‎ßt.

  • Fürstenburg Neamţ: Auf den Spuren der mittelalterlichen Moldau

    Fürstenburg Neamţ: Auf den Spuren der mittelalterlichen Moldau

    Unsere heutige Reise geht wieder einmal in die Moldau. Doch diesmal geht es eher um eine historische Reise — wir wollen nämlich die Burg Neamţ (rum. Cetatea Neamţului) besuchen. Die Burg wurde im Auftrag des Fürsten Petru Muşat I. in unmittelbarer Nähe zur Stadt Târgu Neamţ errichtet. Im Zeitraum 2007–2008 wurde sie im umfangreichen Ausma‎ß saniert. Ab 2009 dürfen Touristen wieder hinein schauen. Der Zugang zur Burg erfolgt über eine Pfeilerbrücke, die auf den Ruinen der alten Brücke errichtet wurde. Die Besucher können derzeit über den nordöstlichen Eingang die Burg betreten. Dieser Eingang wurde im Auftrag des Fürsten Stefan der Gro‎ße gebaut. Ioan Butnariu ist der Kurator der Burg Neamţ. Er lieferte uns mehr Einzelheiten zur Geschichte der Festung:



    Die Burg wurde in Form eines Vierecks mit vier ungleichen Seiten errichtet. An jeder Ecke des Vierecks stand einst je ein Verteidigungsturm. Heute sind nur noch Ruinen zu sehen, doch mit ein bisschen Fantasie können Sie sich vorstellen, wie die Burg in der Vergangenheit aussah. Stefan der Gro‎ße lie‎ß einen über elf gemauerte Pfeiler führenden Brückenzugang errichten. Vermutlich waren die elf Pfeiler durch Steinarkaden untereinander verbunden. Der höchste Pfeiler war 40 m hoch.“




    Im Mittelalter erfolgte der Zugang in die Burg über ein Arkadentor. Ebenfalls am Eingang war eine Falle angebracht — die sogenannte Mäusefalle“. Sie war ein Hindernis im Wege potentieller Angreifer. Im Laufe der Zeit gab es mehrere Versuche, die Burg in Brand zu setzen, doch die 3 m dicken Mauern schützten die Burg vor der Vernichtung. Sie blieb stehen und konnte weiterhin als Fluchtstätte und Widerstandsnest verwendet werden. An manchen Stellen können heute noch die Spuren der damaligen Brände erkannt werden. Ioan Butnariu, der Kurator der Burg, erzählte uns, warum die Burg einen Besuch wert sei:



    21 Räume können derzeit besucht werden. In den Räumen können auch verschiedene Exponate besichtigt werden. Manche sind Originalteile, andere Replikate. Wir haben uns bemüht, so viel wie möglich nachzubauen. Die Burg Neamţ ist immer noch eine Ruine, doch kann man nun die Umrisse einer Kuppel oder eines Raums erkennen. Es wurden nämlich mehrere Mauern nachgebaut. Im Saal des Gro‎ßen Rates sind mehrere Holzelemente zu sehen, allerdings stammt das Holz nicht aus dem Mittelalter. In den Schaufenstern können Speer- und Pfeilspitzen, verschiedene Keramikteile, Replikate alter Kirchenbücher bewundert werden. An den Wänden hängen Schilder mit Erläuterungen zur Geschichte der Burg sowie zur Entwicklung der Moldau im Mittelalter. Die Besucher können Replikate von Waffen sehen, mit denen Stefan der Gro‎ße kämpfte. Sein Originalschwert ist im Geschichtsmuseum in Istanbul ausgestellt, er wurde nämlich als Kriegsbeute nach einer Schlacht mitgenommen. In einem weiteren Schaufenster ist eine mittelalterliche Ritterrüstung ausgestellt. Allerdings gehörte sie einem polnischen Ritter. Die rumänischen Krieger trugen ungerne derartige Panzerungen, denn sie waren sehr schwer, sie wogen um die 40 Kg.“




    Au‎ßerdem kann eine fürstliche Schlafkammer, eigentlich eine Geheimstube, besichtigt werden. Dazu hatten nur die höher gestellten Adligen Zugang, um sich mit dem Fürsten zu beraten. Wachsfiguren warten hier immer noch auf den moldauischen Fürsten. Die Küche steht bereit, als ob ein königliches Fest zuzubereiten wäre. Die volle Vorratskammer und der Kerker für Gefangene ergänzen die Reise zurück in die glorreichen Zeiten der Burg Neamţ.



    Die Burg kann im Winter zwischen 9 und 17 Uhr und im Sommer zwischen 9 und 18 Uhr besichtigt werden. Bei gro‎ßer Nachfrage bleibt die Burg während der Hauptsaison gelegentlich bis 20 Uhr offen. Erwachsene müssen 5 Lei (umgerechnet ca.1,10 Euro) für den Eintritt bezahlen. Studenten und Kinder besuchen die Burg zum ermä‎ßigten Preis.

  • Attractions touristiques dans le comté de Neamţ

    Attractions touristiques dans le comté de Neamţ

    Notre destination est aujourd’hui le comté de Neamţ, situé en Moldavie, dans l’est du pays. Bien que ne figurant pas parmi les zones touristiques les plus connues de Roumanie, comme la Transylvanie, la côte de la mer Noire ou, plus récemment, la ville de Bucarest, la contrée de Neamţ compte toutefois de nombreuses attractions pour des vacances réussies : merveilles de la nature, sites historiques, monastères, traditions anciennes et une cuisine moldave à laquelle nul ne peut résister.

    Chef-lieu du département, la ville de Piatra Neamţ recèle une partie de ces attractions. Au centre-ville se trouve l’ensemble de la Cour princière, remontant à l’époque d’Etienne le Grand, prince régnant de Moldavie durant la seconde moitié du 15e siècle, dont seuls les murs d’enceinte et les caves subsistent. Tout près se trouve l’église princière St. Jean, construite en pierre en 1497 – 1498. Parmi les nombreux musées de la ville, il y en a un qu’il ne faut surtout pas rater: le Musée d’art énéolithique Cucuteni. Ouvert en 2005 dans le centre historique de la ville, il est abrité par le bâtiment d’une ancienne banque. Y sont exposés des récipients en céramique peinte, aux formes élégantes et aux décorations spécifiques d’une civilisation qui s’est développée entre 4600 et 2750 av. J.-Ch. en Moldavie, dans le sud-est de la Transylvanie, sur le territoire de l’actuelle République de Moldova et de l’Ukraine. Le nom de cette civilisation est lié aux découvertes archéologiques faites entre 1884 et 1893 à Cucuteni, tout près de Iaşi.

    Notre guide à travers le comté de Neamţ est le journaliste Traian Bădulescu : « Le département de Neamţ compte parmi les régions à grand potentiel touristique de Roumanie. Le tourisme rural y est assez bien développé. Des centaines de pensions rurales y attendent les touristes, ainsi que plusieurs grands 3 ou 4 étoiles récemment rénovés. « Hanul Ancuţei » est une fameuse auberge très recherchée par les touristes roumains et étrangers de passage dans la région. Le lac de Bicaz et le Massif de Ceahlău sont nos plus beaux sites de randonnée. »

    Depuis la ville de Piatra Neamţ on accède très facilement au barrage de Bicaz et au Parc national « Les Gorges de Bicaz ». Depuis Bicaz ont peut arriver au Massif de Ceahlău et à son Parc national. Une autre route menant au Massif de Ceahlău passe par les villes de Roman et de Târgu Neamţ. A Roman se trouve la maison-musée d’un des plus grands musiciens que la Roumanie a donnés au monde : le chef d’orchestre Sergiu Celibidache. Et puis, entre Roman et Târgu Neamţ se trouve la célèbre auberge que notre interlocuteur a mentionnée tout à l’heure : « Hanul Ancuţei », construite à la fin du 18e siècle et où faisaient halte, à l’époque, les marchands qui traversaient cette zone de la Moldavie. Un des écrivains roumains les plus prolifiques, Mihail Sadoveanu, a écrit 9 récits réunis dans un volume sous le titre «Hanul Ancuţei», publié en 1928.

    Après avoir quitté « Hanul Ancuţei », nous arrivons à Târgu Neamţ, avec sa citadelle médiévale. A proximité de la ville se trouve la maison-musée d’un autre grand narrateur roumain : Ion Creangă, qui a passé son enfance à Humuleşti, petit village devenu de nos jours un quartier de la ville. En prenant la route des montagnes, on arrive au Parc naturel de Vânători Neamţ et à la Réserve de bisons de Dragoş Vodă. C’est toujours à Vânători Neamţ, à une quinzaine de km de Târgu Neamţ, que se trouve le plus important ensemble monastique de l’histoire de la Moldavie : le monastère de Neamţ, dont l’existence est liée aux noms de plusieurs princes régnants : Petru Ier Muşat, Alexandre le Bon et Etienne le Grand.

    Père Andrei nous explique pourquoi ce monastère est important et vaut la peine d’être visité : « Tout d’abord parce que le monastère de Neamţ est un symbole de la vie monastique et de la culture roumaines. En outre, c’est un très beau monument du Moyen-Age fondé par des voïvodes de la dynastie moldave des Muşat. Etant situé tout près de la Citadelle de Neamţ, il a joué un rôle stratégique durant cette époque. Il a reçu d’importantes donations de la part des voïvodes de la lignée des Muşat, ce qui a permis son embellissement. Le premier métropolite de Moldavie et supérieur du monastère de Neamţ a été Iosif Ier Muşat, qui appartenait à la dynastie. »

    Mentionnons également qu’une école de calligraphes et miniaturistes y fonctionnait au 14e siècle et qu’une typographie y a été créée en 1800.

    Depuis le monastère de Neamţ, après avoir parcouru une cinquantaine de km à travers une zone couverte de forêts épaisses, on arrive à Durău, station calme et confortable, qui dispose également d’une piste de ski. En été, la station est le point de départ de nombreux itinéraires de randonnée en montagne, entre autres vers le sommet Toaca du Massif de Ceahlău. Ceux qui en entreprennent l’ascension le 6 août, jour de la Transfiguration dans le calendrier orthodoxe, ont l’occasion d’assister, très tôt le matin, à plus de 1900 mètres d’altitude, à un phénomène mystérieux : après le lever du soleil, le sommet Toaca jette une ombre en forme de pyramide enveloppée dans une aura multicolore, ce qui alimente les légendes liées à cette montagne sacrée pour les Daces, nos ancêtres. Ceux-ci pensaient que les dieux habitaient ces montagnes et ils grimpaient jusqu’à leur sommet pour se trouver plus près du ciel quand ils priaient. (Trad. : Dominique)

  • Pe urmele zimbrilor, în judeţul Neamţ

    Pe urmele zimbrilor, în judeţul Neamţ

    Ne îndreptăm azi spre partea de nord-est a României şi
    ajungem în Parcul Natural Vânători Neamţ. A fost
    înfiinţat acum 17 ani şi, deşi e destinaţia preferată de iarnă a turiştilor,
    orice perioadă a anului e o zonă optimă pentru vizitare. Aici, la poalele
    munţilor Stânişoarei, veţi găsi patru arii protejate, biodiversitate şi animale
    sălbatice care în alte părţi sunt pe cale de dispariţie. Dintre acestea, cel
    care stârneşte cel mai mare interes este zimbrul.


    Există
    mai multe programe turistice pe care administraţia parcului le propune. Unul
    dintre acestea se numeşte Pe urmele zimbrilor. Este un traseu
    pedestru, de o zi, de dificultate scăzută. Startul se dă la ora 8.30, ziua
    încheindu-se la ora 19.00 cu cină la pensiune şi foc de tabără. Natură şi
    sacralitate, al doilea program turistic propus de administraţia Parcului
    Natural Vânători Neamţ, durează patru zile şi este tot de dificultate scăzută.
    Transportul se realizează cu maşini închiriate şi presupune vizitarea celor mai
    frumoase mănăstiri şi obiective naturale din jurul parcului. Fiecare zi se
    încheie cu foc de tabără. Există şi un tur al mănăstirilor din zonă pentru cei
    interesaţi doar de latura religioasă. Preţul acestor programe depinde de
    numărul de turişti, spune Sebastian Cătănoiu, director al administraţiei
    Parcului Natural Vânători Neamţ. În general, există o taxă doar pentru obiectivele care pot fi
    vizitate. Accesul în parc este liber. Cât despre vizionarea zimbrilor, Parcul
    Natural Vânători Neamţ este fără exagerare singurul loc din Europa în care
    zimbrii pot fi găsiţi în stare de captivitate, într-o grădină zoologică, lângă
    Mănăstirea Neamţ, în semilibertate, lângă Centrul de Vizitare al Parcului
    Natural, într-o împrejmuire de 180 de hectare, ce reconstituie cadrul natural
    şi în libertate. Totuşi, pentru a-i vedea în libertate, recomandarea noastră
    este ca turiştii să apeleze la rangerii parcului.


    Sebastian
    Cătănoiu, director al administraţiei Parcului Natural Vânători Neamţ, spune că
    în zonă se pot parcurge anumite trasee turistice tematice. Toate
    au legatură cu obiectivele de interes din zona parcului. Toate aceste trasee
    leagă, de fapt, diverse lăcaşe de cult. Unele sunt arhicunoscute: Mănăstirea
    Neamţ, Agapia, Văratec. Altele sunt mai puţin cunoscute, dar la fel de
    interesante: Schitul Vovidenia, Mănăstirea Sihla, schitul Daniel Sihastru. Sunt
    locuri ascunse în natură, în care spiritualitatea este la ea acasă şi în care
    turistul poate avea, într-adevăr, o experienţă deosebită. Sunt locuri în care
    priveliştile sunt deosebite, dar peisajele au legătură şi cu factorul antropic.
    De exemplu, Cetatea Neamţului şi panorama de acolo, mănăstirile. Partea sudică
    a parcului este, într-adevăr, sălbatică, iar acolo impactul antropic este
    scăzut. Acolo se află şi cei mai mulţi dintre zimbrii aflaţi în libertate.
    Amenajările sunt sumare. Avem o cabană alimentată electric de la un generator.
    Nu există semnal la telefon. Pentru cei care chiar doresc să se piardă în
    natură, această zonă este de interes.



    I

    Iată, aşadar, destinaţia perfectă pentru o
    evadare în natură cu familia sau cu prietenii. Până data viitoare, când vă
    aşteptăm cu o nouă destinaţie, drum bun şi vreme frumoasă!

  • Ländlicher Tourismus: Wie früher bei den Großeltern

    Ländlicher Tourismus: Wie früher bei den Großeltern

    Wir freuen uns auf den Sommeranfang und nutzen die Gelegenheit, um Sie zu einem Aufenthalt auf dem Land einzuladen. Wir empfehlen Ihnen gerne mehrere Regionen, die Ende Mai im Rahmen der 12. Preisverleihungszeremonie Margareta de Aur“ (Goldene Margerite“) als beste touristische ländliche Regionen in Rumänien ausgezeichnet wurden. Die feierliche Gala fand wie üblich im Bukarester Dorfmuseum Dimitrie Gusti“ statt. Bei der Bewertung wurde insbesondere auf die Qualität der von den Gastwirten und Eigentümern von Pensionen angebotenen Dienstleistungen geachtet. Die Erhaltung und Förderung herkömmlicher örtlicher Bräuche und Sitten wurde entsprechend hochgeschätzt und belohnt. Bewertet wurde auch die Erhaltung der regionalen gastronomischen Identität sowie die Vielfalt der angebotenen Unterhaltungsmöglichkeiten, die Garteneinrichtung, die Veranstaltung von Festivals unter dem Schirm der Landesbehörde für ländlichen, ökologischen und kulturellen Tourismus. Die Verleihungsfeier umfasste mehrere Preiskategorien — Örtliche Traditionen“, Gastronomie“, Garteneinrichtung“, Unterhaltungsprogramme“, Ferienerlebnisse“, Veranstaltung von Festivals und traditionellen Events“, Anerkennungszeugnisse“.



    Traian Bădulescu, Reiseveranstalter und Moderator des Events, empfahl uns die Regionen, in denen wir unsere Ferien immer noch wie einst bei den Gro‎ßeltern auf dem Land verbringen können:



    Ausgezeichnet wurden mehrere Pensionen, Gastwirte und Leute, die den Tourismus hierzulande fördern. Viele Preise gingen an die Region Bran-Moeciu, vor allem in den Kategorien »Gastronomie« und »Festivals«. Darüber hinaus wurden Gaststätten in den Landkreisen Gorj oder Neamţ ausgezeichnet. Auch die Ortschaft Botiza wurde prämiert. Die Gemeinde Botiza ist der Ort, in dem der ländliche Tourismus in der Marmarosch, im Norden des Landes, ins Leben gerufen wurde. In Botiza wurden einige der ersten Pensionen in Rumänien eröffnet. Auch in Prejmer/Tartlau bei Kronstadt ist ein Urlaub auf dem Bauernhof empfehlenswert. Im Westen des Landes, im Apuseni-Gebrige, findet alljährlich ein erfolgreiches, gut besuchtes Festival in der Ortschaft Albac statt. Es ist erfreulich, dass sich der ländliche Tourismus landesweit entwickelt — angefangen im Süden, an der Donau, mit den Ortschaften Orşova und Ieşelniţa, bis hin zum Donaudelta oder bis in den Norden des Landes, wo hochwertiger Tourismus in der Marmarosch, der Bukowina oder im Landkreis Neamţ betrieben wird.“




    Wir wollten von Traian Bădulescu erfahren, was einheimische Touristen im Gegensatz zu ausländischen Gästen von einem Urlaub im ländlichen Raum erwarten:



    Ich beobachtete einen Mentalitätswandel bei den Rumänen in den letzten 10 Jahren. Ausländische Touristen suchten vor 20 Jahren eine gewisse Echtheit. Sie wohnten am liebsten in Pensionen, die in alten, womöglich sanierten Häusern eingerichtet waren, wünschten sich authentische Speisen, was sie übrigens auch heute wollen. Und weniger Komfort, ausgenommen die Badezimmer. Die Rumänen dagegen wollten am liebsten in einer neuen schönen Villa wohnen, sie legten Wert nur auf die Naturlandschaft. In den letzten 10 Jahren nahm die Urbanisierung immer stärker zu. Demnach änderten auch die Rumänen ihre Vorlieben und wünschen sich nun immer mehr das, was sich ausländische Touristen früher wünschten. Leider verbringen wir nicht mehr so viel Zeit auf dem Land wie früher, die Kinder bleiben nicht mehr einen Monat lang während der Sommerferien auf dem Bauernhof bei den Gro‎ßeltern. Aus diesem Grund suchen auch die Rumänen derzeit immer mehr die Authentizität, sie beteiligen sich an Festivals, die herkömmliche, vergessene Traditionen wieder ins Leben rufen, und möchten traditionelle Gerichte essen. Und ziehen nun auch immer mehr die traditionellen, urigen Gaststätten vor.“




    Je nach Jahreszeit besteht für die Touristen die Gelegenheit, im Haushalt oder im Hof mitzuhelfen. Im ländlichen Raum gibt es zahlreiche Möglichkeiten zum Radfahren oder zum Wandern. Extremsport steht für Abenteuerlustige auch im Angebot. Ebenso Kulturtourismus. Ruhe können Sie im ländlichen Raum selbstverständlich auch genie‎ßen. Stellen Sie sich mal vor, Sie wachen auf und es duftet nach Heu. Und Sie hören die Haustiere im Hintergrund, die ungeduldig nach dem wohlverdienten Futter schreien. Unter dem Strich spricht alles für einen Urlaub auf dem Land in Rumänien.

  • Le sentier des délices culinaires

    Le sentier des délices culinaires

    Bergeries, pensions et monastères racontent leur histoire par des plats succulents. Le livre propose des menus traditionnels à base de viande – y compris de gibier – accompagnée de polenta ou de légumes utilisés dans les zones de montagne, ainsi que des plats propres aux bergeries, des plats de fête ou des plats habituellement préparés pour les fêtes patronales des monastères. Le livre donne la description de ces plats et invite les lecteurs à partir à leur découverte.

    Vasile Avădanei, représentant de la filiale de Neamţ du Forum alpin de Roumanie, nous sert de guide à travers cette zone… savoureuse : « Nous avons parcouru toutes les communes de la contrée montagneuse de Neamţ et nous avons écrit un livre : « Gastronomie dans les Monts de Neamţ », à partir des recettes fournies par les gens des parages. Et on nous a suggéré de le mettre en pratique. Nous avons ainsi organisé en septembre dernier un Festival de la gastronomie alpine, qui a été un succès. Nous nous sommes inscrits au concours EDEN des destinations touristiques européennes d’excellence. Nous avons pris pour partenaires l’Association de promotion du tourisme du comté de Neamţ Valea et nous avons occupé la 4e place. Nous voulons prouver que dans la contrée de Neamţ la gastronomie peut contribuer au développement du tourisme. Nous l’avons en même temps redécouverte en tant que patrimoine immatériel. « Manger est un acte de culture » est d’ailleurs notre slogan. »

    L’itinéraire culinaire conçu porte le lecteur ou le visiteur dans des lieux aux noms insolites pour goûter des plats encore plus insolites : mouton aux légumes, polenta au petit lait et au fromage, assaisonnée de rillons et d’œufs, fricassée de poulet, viande de sanglier fumée ou du coq à l’aspic. Vasile Avădanei, représentant de la filiale Neamţ du Forum alpin de Roumanie: « J’ai recueilli au total presque 300 recettes parmi lesquelles j’ai choisi une vingtaine que j’ai réunies sous le titre Le sentier des délices culinaires alpins du département de Neamt. Vous y trouverez des recettes issues de la cuisine du terroir telles le bulz – à base de polenta accompagné de lardons et de fromage et enfourné pendant un petit quart d’heure, le balmuş, sorte de polenta cuite dans du lait et même un cognac dont le goût est relevé à l’aide de coques de noix. On voudrait également imaginer un réseau de trajets touristiques auprès des bergeries de la région. Car c’est bien aux bergers que l’on doit pas mal de nos recettes. Et puis, la fraîcheur de leurs produits et la façon dont ils savent les transformer certifient d’une sécurité alimentaire suffisante pour leur faire la promotion.

    « Le sentier des délices culinaires alpins. Petit traité de gastronautique » est une brochure lancée lors de l’édition 2015 du Festival de gastronomie alpine, Gastrofest. Une occasion pour le jury de lancer aux participants le défi d’imaginer des plats complètement inconnus, mais à base d’ingrédients spécifiques à la cuisine du terroir: ratatouille aux armillaires, poisson d’eau douce fumé à froid sur lit de bois de sapin ou encore rouleaux de poisson enfournés dans un potiron. Autant de plats arrosés par des vins de pays et de l’eau-de-vie qui fait la fierté des gens de la région.

    Si une fois sur place, vous aurez du mal à choisir parmi les nombreux restos qui vous invitent à goûter à la gastronomie locale, écoutez les recommandations de Vasile Avadanei: « Chaque commune a ses propres fermes, ses propres chambres d’hôtes qui attendent les visiteurs. Si un touriste souhaite apprendre où il pourrait apaiser sa faim, on lui indique toute de suite les meilleurs restaurants. Et puis, n’oublions pas les fêtes foraines, les foires, les fêtes patronales, autant d’occasions de se réunir autour de la table. Une option serait de se restaurer dans des monastères célèbres pour les plats que l’on y prépare. Je vous conseille vivement le monastère de Vovidenia, pas très loin de celui de Neamt qui affiche un menu impressionnant par sa diversité » a encore ajouté Vasile Avadanei avant de nous lancer l’invitation de nous inscrire dans un circuit gastronomique à travers la contrée de Neamt.

    (Trad.: Ioana Stăncescu, Dominique)