Tag: nucléaire

  • 01.04.2015

    01.04.2015

    Turquie — Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en visite officielle en Roumanie, la première qu’un leader d’Ankara effectue en terre roumaine ces 7 dernières années. Il est accompagné par une vaste délégation, composée de ministres, dont le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, ainsi que de parlementaires et hommes d’affaires. Il doit s’entretenir à Bucarest avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et avec le premier ministre Victor Ponta. A l’agenda des discussions figurent notamment des aspects visant la sécurité régionale dans le contexte de l’annexion de la Crimée par la Russie et sur fond de la crise ukrainienne.


    La Roumanie a signé en 2011 la Déclaration commune du Partenariat stratégique avec la Turquie avant de conclure, en 2013, le plan d’actions du partenariat. Toujours au menu des discussions figurent les relations commerciales bilatérales et le soutien accordé par Bucarest aux démarches entreprises par Ankara afin de rejoindre l’UE. Le président turc participera mercredi encore au Forum des Affaires roumano-turc. Les échanges commerciaux bilatéraux s’élèvent à plus de deux milliards d’euros par an, ce qui fait de la Turquie le principal partenaire commercial de la Roumanie en dehors des frontières européennes. Au milieu de l’année dernière, la Roumanie recensait plus de 13.000 entreprises à participation turque.



    Corruption — Le Sénat et la Chambre des députés de Roumanie se réunissent ce mercredi en séance commune afin d’apporter une série de modifications aux statuts des parlementaires. Les modifications visent les procédures d’approbation des demandes d’arrestation et de placement en garde à vue des parlementaires. A l’agenda de la réunion figurent également les demandes des procureurs anti-corruption dans le cas de l’ex-ministre Darius Valcov et du député de l’UDMR, Marko Attila. Les sénateurs s’apprêtent à voter également la sollicitation des procureurs anti-corruption de placer en garde à vue et en détention provisoire l’ancien ministre des Finances, le sénateur social-démocrate Darius Valcov, actuellement assigné à résidence. Celui-ci est accusé d’actes de commerce incompatibles avec la fonction de ministre et de parlementaire. Par ailleurs, les députés doivent répondre à une demande avancée par la DNA d’arrestation et de mise en détention provisoire du député de l’UDMR, Marko Attila, accusé d’abus de fonction dans le dossier des rétrocessions illégales.



    Nucléaire – Signature aujourd’hui à Magurele près de Bucarest d’un accord de partenariat roumano-français dans le domaine nucléaire. Le directeur général de l’Institut roumain de physique atomique, Florin Buzatu, et Hervé Bernard, l’administrateur général adjoint du Commissariat français de l’Energie Atomique, ont en fait renouvelé l’accord que les deux institutions mènent depuis six ans. Celui-ci a permis à nombre d’instituts et d’universités roumaines de dérouler des projets de recherche dans des domaines variés utilisant des infrastructures spécifiques de France. L’accord conclu aujourd’hui élargit la sphère d’application du partenariat pour inclure la restauration des œuvres d’art par des techniques nucléaires.



    Fiscalité — La Banque Nationale de Roumanie a décidé de baisser, à partir d’aujourd’hui le taux d’intérêt de sa politique monétaire, en le ramenant de 2,25 à 2%, un minimum historique. La décision vise la stabilité des prix à moyen terme d’une manière censée soutenir la relance économique, à travers la refonte de la confiance de la population et la reprise du crédit. Aux dires du gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, il est possible que cette baisse ne soit pas la dernière. Par ailleurs, il a estimé que les mesures de relaxation fiscale avancées par le gouvernement à travers le nouveau Code fiscal devraient être soutenables. Et Isarescu d’ajouter que la Banque centrale suit de près les évolutions du marché financier grec et autrichien vu que ces deux pays ont injecté des capitaux importants dans le système bancaire roumain et donc la Banque Nationale Roumaine est prête à intervenir en cas de difficultés.



    Lait – Le marché européen du lait se libéralise à partir de ce 1er avril. Ainsi, le régime des quotas laitiers dans lUnion européenne a été définitivement enterré le 31 mars. La mesure devrait déboucher sur une baisse des prix aux produits laitiers sur l’ensemble de l’espace communautaire. La disparition des quotas est vécue comme une menace pour les fermiers roumains qui craignent que les grands producteurs et transformateurs de lait ne s’emparent du marché. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, invite pourtant au calme. Selon lui, la diminution de la TVA aux produits alimentaires, laitiers compris, de 24 à 9% aura des conséquences positives et entraînera la croissance de la consommation de lait. Le responsable roumain a également plaidé en faveur d’une meilleure collecte du lait auprès des producteurs locaux. ntervenir en cas de difficultés.

  • A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    Une société fondée par la mère du premier ministre roumain et gérée par la sœur de celui-ci fait l’objet d’une enquête de la Direction nationale anti-corruption. L’ex-président Traian Basescu s’est exprimé sur plusieurs sujets de l’actualité dont le financement des partis politiques et la situation en Ukraine. La visite en Hongrie du président russe Vladimir Poutine n’est pas passée inaperçue dans la presse roumaine.


  • 31.12.2014 (mise à jour)

    31.12.2014 (mise à jour)

    Message — Dans son message adressé aux Roumains de l’intérieur et de l’extérieur des frontières à l’occasion du Nouvel An, le président Klaus Iohannis se dit confiant que 2015 sera le début d’une nouvelle étape de la normalité en. Il exhorte ses compatriotes à ignorer ce qui les sépare pour ne garder que ce qui les unit. ‘Ma pensée va à tous ceux, où qu’ils se trouvent, pour lesquels la Roumanie est le foyer familiale.’, ajoute le président Klaus Iohannis dans son message à l’occasion du Nouvel An 2015.


    Nucléaire — Les analyses réalisées indiquent une radioactivité dans les limites normales en Roumanie, a fait savoir le ministère de l’environnement de Bucarest, ce mercredi. Ces précisions suivent la publication dans les médias d’informations sur des potentielles fuites radioactives à la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud-est de l’Ukraine, non loin de la frontière avec la Roumanie. Les autorités ukrainiennes ont démenti ces informations parues dans les médias pro-russes. Les autorités de Kiev avaient rapporté, début décembre, un accident à cette centrale, la plus grande d’Europe, mais ont affirmé que cela n’avait présenté aucun danger — ni pour la santé des gens, ni pour l’environnement. En 1986, une explosion et un incendie à la centrale nucléaire ukrainienne de Tchernobyl, le plus grave accident nucléaire au monde, ont soulevé un nuage de poussière radioactive qui a traversé l’Europe.


    Grand froid – En Roumanie, une alerte météo au froid polaire et au gel est en vigueur du 31.12.2014 au 2 janvier 2015. Les minimales se situeront entre moins 23° et moins 13°, notamment dans le centre, le sud et le sud-ouest. Ce sera la Saint Sylvestre la plus froide depuis 53 ans. Dans le nord, le centre et le nord-est des flocons de neige seront au rendez-vous. Les maximales de la Saint Sylvestre seront le plus souvent négatives, entre moins 13° et moins 3°.

  • 03.12.2014 (mise à jour)

    03.12.2014 (mise à jour)

    Budget — La partie roumaine ne formulera aucune proposition de majoration des taxes et impôts lors des discussions avec les grands bailleurs de fonds, a déclaré le ministre délégué au Budget du gouvernement roumain, Darius Vâlcov. Une mission commune d’experts du FMI et de la Commission Européenne se trouve à Bucarest jusqu’au 10 décembre pour des discussions avec les autorités roumaines au sujet du projet de la loi du budget 2015. Avant son élaboration, le gouvernement roumain a annoncé un dernier collectif budgétaire d’ici la fin de l’année.



    Economie — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 1,8% au troisième trimestre de l’année en cours par rapport au trimestre précédent et une avancée du PIB de 2,8% sur les neuf premiers mois de l’année, selon les données préliminaires fournies ce mercredi par l’Institut national de la Statistique. Selon cette source, les contributions les plus importantes à la majoration du PIB sont dues à l’industrie – 30% du PIB et au secteur de la Communication et de l’Information – 5,2%. Par ailleurs, les intermédiations financières, les assurances et la diminution du volume des activités dans le secteur du bâtiment ont eu un impact négatif sur le PIB. Selon les données fournies à la mi-novembre par l’Institut national de la Statistique, l’économie roumaine a évité la récession technique, suite à une hausse de 0,5% du PIB.



    Corruption — Le député démocrate-libéral Cătălin Teodorescu fera l’objet de poursuites pénales sous contrôle judiciaire. La mesure du contrôle judiciaire a été imposée après que la Chambre des députés eut rejeté la demande formulée par la Direction nationale anticorruption de consentement à sa mise en détention provisoire. Par contre, les députés ont approuvé la demande similaire qui concerne un représentant de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, à savoir Marko Attila. Les deux sont poursuivis dans une affaire relative au dédommagement accordé pour un terrain surévalué situé dans la capitale, Bucarest. Dans ce même dossier, l’ex procureure en chef de la Direction d’investigation du crime organisé et du terrorisme, Alina Bica, a été accusée et placée en détention provisoire. Le manque à gagner pour l’Etat roumain est estimé à plus de 60 millions d’euros.



    Classement – La Roumanie reste en 2014 aussi le pays européen le plus corrompu, selon le 20e rapport annuel de lONG Transparency International. Notre pays se situe 69ème dans le classement de 175 pays pris en compte, à égalité avec le Brésil, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie et le Sénégal. Au niveau mondial, ce sont le Soudan, la Corée du Nord et la Somalie qui figurent en queue du classement, tandis qu’au pôle opposé se trouvent le Danemark, la Nouvelle Zélande et la Finlande. Malgré une croissance économique en flèche, la Turquie et la Chine sont confrontées, toutes les deux, à un niveau élevé de corruption, avertit Transparency International, qui insiste dans son rapport sur les difficultés auxquelles se heurtent les pays émergeants dans leur lutte contre le fléau de la corruption.



    Carburant – Selon une étude publiée par Bloomberg, la Roumanie pointe en tête de classement concernant le prix du carburant, classée 30e sur 61 pays à travers le monde. Elle est toutefois le onzième pays où lessence est la plus chère compte tenu du rapport entre le niveau de vie de ses habitants et les prix à la pompe. La Norvège est le pays en tête du classement, où lessence est la plus chère (2 euros le litre), tandis que le Venezuela est le pays où le carburant est meilleur marché, où le litre dessence ne coûterait quun centime deuro le litre. Des prix inférieurs à ceux pratiqués en Roumanie se trouvent en Bulgarie, Lituanie, Estonie et Hongrie.



    Coalition – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, s’est entretenu mercredi à Bruxelles avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. L’officiel roumain a déclaré que l’Alliance Nord-atlantique devait continuer à prêter attention à la sécurité dans la région de la Mer noire, y compris en poursuivant les exercices conjoints, l’échange d’informations et les évaluations. Bogdan Aurescu a également réitéré la disponibilité de Bucarest à accueillir sur le sol roumain des éléments otaniens de commandement et de contrôle. Le ministre roumain des affaires étrangères a également eu une entrevue avec son homologue français, Laurent Fabius. Les deux hommes ont décidé de la mise en place d’un mécanisme de consultations régulières entre les ministères qu’ils dirigent sur des questions européennes et de sécurité. Le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a participé à Bruxelles à la première réunion de la coalition internationale de lutte contre l’organisation djihadiste Etat Islamique. La Roumanie s’est engagée à soutenir les efforts de la coalition notamment par des mesures d’aide humanitaire, sa participation ne comportant donc pas de volet militaire.



    Nucléaire — Le ministre roumain de l’environnement, Attila Korodi, a convoqué mercredi le Comité ministériel pour les situations d’urgence, afin d’examiner toutes les informations relatives à l’incident survenu à la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud-est de l’Ukraine, à près de 500 km de la frontière avec la Roumanie. Cette centrale nucléaire, la plus grande d’Europe, avait subi une défaillance technique le 28 novembre dernier, mais il n’y a aucune menace démission de matières radioactives, selon le ministre ukrainien de lénergie, Volodymyr Demtchichine. La centrale devrait retrouver sa pleine puissance le vendredi 5 décembre. L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire de France a lui aussi fait savoir que l’incident ne posait aucun danger pour la population ni pour l’environnement. L’Ukraine été le théâtre de la pire catastrophe nucléaire de lhistoire en 1986, lorsqu’une explosion à la centrale de Tchernobyl a relâché un nuage radioactif sur lEurope et lUkraine, la Russie et la Biélorussie.








  • Le nucléaire civil en Roumanie

    Le nucléaire civil en Roumanie

    Actuellement, à Cernavodà fonctionnent les unités 1 et 2 de la centrale nucléaire utilisant la technologie nucléaire canadienne CANDU, les unités 3 et 4 seront achevées vers 2019 respectivement 2020. tandis que l’unité 5 est en conservation. La puissance nominale installée des unités 1 et 2 est de 706,5 MW, chacune des deux unités de Cernavodà assurant actuellement quelques 20% de la consommation d’énergie de la Roumanie.



    Le directeur général du Département pour l’Energie du gouvernement roumain , Elena Popescu, détaille : “Pour la Roumanie, l’énergie nucléaire est partie importante du mix énergétique. Elle représente aujourd’hui 20% de l’énergie utilisée en Roumanie et dans le contexte des nouvelles politiques en matière d’énergie et de climat préconisées pour 2030, l’énergie nucléaire acquiert une dimension encore plus claire pour notre pays comme pour d’autres Etats. Dans le paquet énergie-climat 2030, paquet législatif discuté à l’échelon européen, on établit une cible de diminution des émissions de gaz à effet de serre de 40% en 2030 vis-à-vis du niveau de 1990. Pour que la Roumanie remplisse cet objectif, l’énergie nucléaire acquiert un rôle d’autant plus important car nous disposons de capacités thérmoénergétiques qui couvrent même plus de 40% de l’énergie produite en Roumanie mais qui ne sauraient plus s’encadrer entre les limites admises d’émissions de gaz à effet de serre. Elles devraient être remplacées en grande mesure, d’autres seront modernisées et, du moins au niveau du Département pour l’Energie, nous envisageons de développer de nouvelles capacités aux technologies propres mais, même avec ces nouvelles capacités, nous avons besoin de l’énergie nucléaire , en principal des unités 3 et 4 de Cernavodà pour atteindre cet objectif, ce niveau de 40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre. »



    Remarquons que , depuis peu, la Compagnie CHINA NUCLEAR POWER CORPORATION a présenté une offre engageante pour réaliser les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Cernavodà et la commission gouvernementale devrant analyser et entamer les négociations qui pourraient être achevées avant la fin de l’année courante , comme annonçait le vice-premier ministre Liviu Dragnea qui précisait que, à la suite des discussions avec le vice-premier ministre chinois Zhang Gaoli qui était en visite à Bucarest, probablement, on va entamer la constructions des deux réacteurs l’année prochaine. Liviu Dragnea a expliqué que ce projet d’une très grande valeur va générer plus d’un milliard et demi d’euros, des commandes pour l’industrie roumaine, plus de 10 milliers d’emplois et des revenus supplémentaires au budget de l’Etat.



    Au sein de l’Union Européenne, certains Etats ont annoncé renoncer à produire de l’énergie nucléaire et mettre l’accent sur l’énergie regénérable tandis que d’autres continueront dans le domaine nucléaire de sorte que l’on pourrait parler d’une certaine compétition entre la production d’énergie de sources régénérables et celle nucléaire. Elena Popescu, directeur général du Département pour l’Energie, revient : “Ces deux sources d’énergie sont estimées comme étant en compétition. Ce n’est pas mon approche car elles ont, chacune, sa place dans le système et se complètent mutuellement. L’énergie nucléaire fonctionne selon la ligne de charge, elle est stable , ce qui induit la stabilité et la sécurité du système. Les énergies régénérables sont nouvelles, novatrices, très poussées en avant par l’Union Européenne mais sont des sources intermittentes d’énergie qui ont besoin des capacités de réserve pour fournir en cas de vent qui tombe ou que le ciel est couvert. J’estime que la Roumanie doit développer un mix diversifié où toutes les sources d’énergie aient leur place. Nos analyses estiment en priorité d’assurer la sécurité énergétique, la hausse de l’indépendance énergétique et utiliser de manière efficace les sources indigènes. En ce sens nous sommes pour un mix énergétique diversifié, énergies régénérables, énergie hydraulique, thermo-énergie et énergie nucléaire. »



    NUCLEAROELECTRICA, unique opérateur de la centrale de Cernavodà, a estimé pour l’année courante un profit net de seulement 6,2 millions d’euros, 16,3 fois moindre qu’en 2013. La compagnie s’attend cette année à des revenus de 407,6 millions d’euros , 20,8% moindres par rapport à 2013. NUCLEAROELECTRICA précise que l’estimation budgétaire a été faite dans des conditions d’austérité vis-à-vis de l’année précédente et des besoins réels pour maintenir à long terme les performances d’opération et de sécurité nucléaire, le tout ayant des dimensions selon de l’évolution négative anticipée des revenus en 2014 par rapport à l’année antérieure.

  • 04.09.2014 (mise à jour)

    04.09.2014 (mise à jour)

    Sommet — Le sommet de lOTAN de Newport est lun des plus importants dans lhistoire de lAlliance”, a déclaré jeudi le secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, dans son discours d’ouverture de la réunion. Il a précisé que les décisions à prendre viseront le maintien de la sécurité des Etats membres et du lien étroit entre l’Europe et l’Amérique du nord, ainsi que la stabilité dans les zones dangereuses. L’agenda du sommet, qui s’achèvera vendredi, est dominé par la crise ukrainienne. En marge de la réunion de Newport, le président ukrainien, Petro Poroşenko s’est entretenu avec les leaders occidentaux auxquels il a fait savoir quun plan prévoyant un cessez-le-feu dans lest séparatiste de lUkraine devrait être signé vendredi à Minsk, au Bélarus. La Roumanie est représentée au sommet de l’OTAN par une délégation ayant à sa tête le chef de l’Etat, Traian Băsescu. A Bucarest, le Conseil Suprême de Défense du Pays a approuvé mercredi la présence sur le territoire roumain d’avions de combat des pays membres de lOTAN, dans le contexte où le sommet va entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui a débuté jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y est représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré conjointement avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest a donné son feu vert, jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que chaque partie doit notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat. Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain a avalisé le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y a des problèmes similaires, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction dune usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Auditions — Le futur président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, a poursuivi, jeudi à Bruxelles, l’audition des candidats au poste de commissaire européen. La députée européenne roumaine Corina Creţu (parti social-démocrate) figure parmi les candidats. Selon la porte-parole de la Commission européenne, par la nomination de Corina Creţu, vice-présidente du Parlement européen, le nombre des femmes au sein de la future Commission est porté à 9, sur un total de 28, soit le chiffre minimal établi par le Parlement européen pour que la nouvelle équipe de Juncker puisse obtenir le vote du Législatif communautaire. Les différents portefeuilles seront attribués après l’audition de tous les candidats.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens ont repris jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.




  • 04.09.2014

    04.09.2014

    Sommet – Le sommet de lOTAN souvre jeudi à Newport (Royaume-Uni) avec la crise ukrainienne comme dominante. La Roumanie y est représentée par le chef de lEtat, Traian Băsescu, et les ministres de la Défense, Mircea Duşa, et des Affaires étrangères, Titus Corlăţean. Mercredi, à Bucarest, le Conseil suprême de défense de la Roumanie avait avalisé le stationnement sur le territoire roumain davions de combat des pays membres de lOTAN, alors que le sommet du Pays de Galles doit entériner un plan de réactivité devant permettre daugmenter la rapidité de déploiement de troupes en cas de crise; plusieurs milliers de soldats seront ainsi déployés dans les pays du flanc oriental de lAlliance. Lors de la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie, le président Traian Basescu a précisé que Bucarest assumait aussi le plan de lOTAN visant la cyberdéfense de lUkraine.



    Moldova – La République de Moldova participe en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui commence jeudi au Royaume-Uni. Chisinau y sera représenté par son ministre de la Défense, Valeriu Troenco. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré en coopération avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe aussi à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Accord – Le Cabinet de Bucarest doit donner son feu vert, ce jeudi, à un projet de loi visant la ratification de laccord entre les gouvernements roumain et ukrainien pour le renforcement de la confiance et de la sécurité mutuelles. Le document, signé en mars dernier à Kiev par les chefs des diplomaties des deux pays, a une validité de cinq ans. Il stipule que les deux parties doivent notifier lautre au moins 42 jours avant dentreprendre des activités militaires dans les régions frontalières. Pour ce qui est de lÎle des serpents en mer Noire, petit territoire ukrainien situé dans la zone côtière roumaine, Kiev soblige à ne pas y détenir ni déployer darmement offensif, tels chars, avions ou hélicoptères de combat.


    Et toujours ce jeudi, le gouvernement roumain doit avaliser le protocole conclu entre les ministères roumain et serbe de lIntérieur visant la création et le fonctionnement dun Point commun de contact à la frontière entre les deux pays, accord signé à Bucarest, en mai 2013.



    Minorités – Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé jeudi que le sud-est russophone de lUkraine était la région la plus sensible, mais quil ne fallait pas non plus oublier dautres zones où il y avait des problèmes similaires dans ce pays, telles les régions habitées par des communautés roumaine et hongroise. Cest pour la deuxième fois que le chef de la diplomatie moscovite tient de tels propos après que, la semaine dernière, il eut plaidé pour une Ukraine où les minorités russe, roumaine et hongroise puissent vivre en paix et voient leurs droits respectés. Concentrée notamment dans louest de lUkraine, sur les territoires annexés par lURSS en 1940, la communauté roumaine de ce pays compte environ un demi-million de personnes. Depuis le début de la crise actuelle en Ukraine, Bucarest a appelé les autorités de Kiev à garantir les droits des ethniques Roumains, tout en militant pour le maintien et le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lEtat voisin.



    Aviation – Le gouvernement roumain et le constructeur aéronautique européen Airbus ont signé un accord visant la construction une usine de modernisation des hélicoptères à Braşov, à lhorizon 2015. Les flottes dhélicoptères des ministères roumains de la Défense et de lIntérieur seront ainsi mises à jour, sest félicité le premier ministre roumain, Victor Ponta, lors de la signature du document. Et lui dajouter que grâce aux appareils fabriqués par Airbus, la Roumanie a mis en place le système dintervention médicale durgence le plus perfectionné en Europe. La nouvelle usine apportera de nombreux bénéfices à la Roumanie, depuis les nouveaux emplois jusquaux opportunités dexportation, ont fait savoir, à leur tour, les représentants dAirbus.



    Compétitivité – La Roumanie arrive 59e dans le monde pour ce qui est de sa compétitivité économique, peut-on lire dans un classement élaboré par le Forum économique mondial. Bucarest monte ainsi 17 places par rapport aux évaluations antérieures. Dans sa région, la Roumanie se place derrière la Turquie ou la Bulgarie, mais devance la Hongrie et la Croatie. Dans le monde, la Suisse, Singapour et les Etats-Unis senorgueillissent des économies les plus performantes, selon ce Rapport de la compétitivité mondiale pour 2014-2015, qui prend en compte les opinions exprimées par une quinzaine de milliers de dirigeants de compagnies, dans plus de 140 pays.



    Commerce – Au mois de juillet, le volume du commerce de détail en Roumanie a augmenté de 6,3% par rapport à la même période de lannée dernière, selon lOffice statistique européen, Eurostat. Il sagit de la troisième hausse la plus importante au sein de lUE, après celles du Luxembourg (14,1%) et lEstonie (9,2%). Ces chiffres viennent entériner une tendance déjà signalée auparavant par les statistiques. Au premier semestre de cette année, le commerce de détail roumain avait ainsi connu une progression de 8,2%, par rapport aux six premiers mois de 2013. A Bucarest, lInstitut national des statistiques a par ailleurs fait savoir que cest le secteur industriel qui a le plus contribué à la croissance économique du pays, au premier semestre de 2014, tandis que lagriculture et le secteur du BTP ont connu des évolutions négatives.



    Nucléaire – Des responsables américains et iraniens reprennent jeudi à Genève les discussions sur le programme nucléaire iranien, ont déclaré mercredi des responsables américains. Ces consultations bilatérales se déroulent dans le cadre des négociations nucléaires 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), conduites par le Haut représentant de lUE Catherine Ashton. En juillet dernier, les parties se sont donné jusquau 24 novembre pour sceller un accord définitif qui doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de lONU, précise lAFP. Les puissances occidentales et Israël soupçonnent lIran de vouloir se doter de larme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil. Lors dune récente visite à Téhéran, la secrétaire dEtat roumaine aux Affaires globales, Carmen Burlacu, avait réaffirmé lappui ferme de Bucarest à la poursuite des négociations sur le dossier nucléaire iranien. Elle a souhaité que ces pourparlers aboutissent à un accord élargi jusquà la date convenue.

  • A la Une de la presse roumaine 04.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 04.08.2014

    La guerre des déclarations entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie se retrouve à nouveau dans les pages de la presse écrite roumaine. Celle-ci commente les “violations” de lAccord des forces nucléaires intermédiaires, réclamées par les deux puissances, de même que la dimension religieuse de la crise russo-ukrainienne. Les journaux roumains sattardent également sur les changements intervenus dans les manuels des écoliers roumains, que les spécialistes jugent trop abstraits pour le CE1, de même que sur les espoirs des jeunes médecins roumains.


  • 25.03.2014 (mise à jour)

    25.03.2014 (mise à jour)

    Nucléaire – La Roumanie renforce constamment la sécurité de ses installations nucléaires et lutte contre toute tentative dutilisation de son territoire pour le transit des déchets radioactifs, a affirmé le président roumain, Traian Basescu, lors du sommet sur la sécurité nucléaire de La Haye. A la même occasion, le chef de lEtat roumain a annoncé quune mission de lAgence internationale de lénergie atomique se rendra en Roumanie, en 2016, afin de vérifier le niveau de sécurité de la centrale nucléaire de Cernavoda, dans le sud-est du pays. Celle-ci est la seule dont dispose la Roumanie, fournissant près de 20% du besoin de consommation interne en électricité.




    Constitution – La Commission de Venise a publié mardi son rapport visant les modifications que les autorités de Bucarest envisagent dapporter à la Constitution roumaine. La Cour donne son feu vert au texte tout en recommandant plusieurs modifications visant même des articles-clés, tels ceux traitant de la forme de gouvernement du pays ou des compétences du président de la République et du premier ministre. Récemment, le vice-président du Sénat roumain, Ioan Chelaru, avait annoncé que le débat sur le projet de modification de la loi fondamentale roumaine se poursuivrait, en impliquant la société civile et le Conseil supérieur de la magistrature, organisme qui veille au bon fonctionnement de la justice en Roumanie. Le référendum censé entériner ce changement ne devrait pas intervenir avant 2015, a encore précisé le vice-président de la chambre haute du Parlement de Bucarest.




    Moldova – La Roumanie poursuivra son appui inconditionnel au rapprochement entre de la République de Moldova et lUE, a affirmé le chef du Sénat roumain, Calin Popescu-Tariceanu, lors dune conférence consacrée à la relation entre les 28 et la Moldavie ex-soviétique. Présent à lévénement organisé dans la capitale roumaine, lambassadeur moldave à Bucarest, Iurie Reniţă, a indiqué, pour sa part, que la Roumanie était le défenseur le plus ferme, substantiel et constant du parcours européen de Chisinau. Acueilli par le Palais du Parlement de Bucarest, ce colloque a été organisé par la Ligue des étudiants moldaves et la Commission des Roumains du monde de la Chambre haute du législatif roumain.

  • 24.03.2014

    24.03.2014

    Nucléaire – Le président roumain Traian Basescu participe ces lundi et mardi à La Haye au Sommet de la sécurité nucléaire, auquel sont aussi présents le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel, le président chinois Xi Jinping, et le ministre russe des Affaires Etrangères, Serguey Lavrov. Organisée à l’initiative du président Obama, cette troisième édition du sommet vise notamment la sécurité nucléaire, a déclaré le chef de l’Etat roumain. Pourtant ce sommet devrait être complètement éclipsé par les discussions sur lUkraine, note AFP. Le président Traian Basescu a affirmé que la Roumanie allait informer les participants sur le besoin d’un redéploiement des ressources militaires de l’Otan, en raison des activités militaires déroulées récemment par la Fédération de Russie.



    Crimée — La situation en Crimée constitue le plus grave danger de sécurité pour la Roumanie depuis 1989, a déclaré le premier ministre roumain Victor Ponta dans une émission télévisée. Il a souligné que cette situation constituait toutefois une opportunité pour la République de Moldova de se rapprocher de l’OTAN et de l’UE. Les autorités de Kiev ont annoncé ce lundi leur décision de retirer les troupes ukrainiennes de Crimée, alors que le ministre ukrainien des Affaires Etrangères Andrii Dechtchitsa souligne que le risque d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine augmentait en raison d’un déploiement massif de troupes russes à la frontière est de son pays. La Russie pourrait ouvrir une « boite de Pandore » par sa tentative de redessiner les frontières nationales en Europe, a également précisé le ministre allemand des Affaires Etrangères, Frank–Walter Steinmaier, à la fin d’une visite en Ukraine. Sur la plan économique, une mission du FMI a demandé à Kiev de prendre des mesures d’austérité et notamment de réduire les subventions au prix du gaz. L’Ukraine a besoin d’un prêt d’au moins 15 milliards de dollars afin d’éviter la faillite.



    Retraite — Plus de 230 mille retraités de Roumanie bénéficieront d’une majoration d’environ 14 euros de leurs retraites, à partir de cette fin mars, a déclaré aujourd’hui le premier ministre Victor Ponta. Cette majoration s’applique dans le cas des personnes parties à la retraite après le 1er janvier 2011. Le premier ministre a admis que les retraites étaient inférieures aux besoins individuels, mais il a souligné que cette majoration était censée compenser les coupes opérées en 2009 — 2011.



    Elections — Aujourd’hui à Bucarest, le Parti national libéral, d’opposition, et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, membre de la coalition gouvernementale, déposent auprès du Bureau Electoral Central les listes de candidats au scrutin européen, prévu pour le 25 mai. L’alliance au pouvoir, formée par le parti social-démocrate, le parti conservateur et l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, ainsi que le Parti démocrate-libéral d’opposition ont déjà déposé leurs listes de candidats. Les partis politiques, les alliances électorales et les candidats indépendants disposent de trois jours seulement pour s’inscrire au scrutin. La Roumanie sera représentée par 32 eurodéputés, au lieu de 33 jusqu’ici. Le pays compte parmi les 12 Etats membres de l’UE qui cèdent une place en faveur d’un nouveau membre : la Croatie.

  • Est-il nécessaire de développer le programme nucléaire en Roumanie?

    Est-il nécessaire de développer le programme nucléaire en Roumanie?

    Le rapport annuel du Conseil Global de l’Energie éolienne concernant l’évolution de cette industrie place la Roumanie en 10e position parmi les marchés spécialisés de l’UE. La plupart des parcs éoliens se trouvent en Dobroudja, région dans le sud-est de la Roumanie, à des altitudes de 100 mètres environ où la vitesse moyenne du vent est de 7,2 m/seconde. La région est plate et faiblement peuplée et donc idéale pour la mise en place des parcs éoliens, peut-on lire dans le document, selon lequel cette industrie s’est beaucoup développée en Roumanie, ces trois dernières années. N’empêche, l’énergie éolienne ne représente que 5% de la production énergétique nationale. La Roumanie continue d’utiliser notamment des combustibles fossiles, 50%, de l’énergie hydroélectrique (25%) et de l’énergie nucléaire (20%).



    Bien qu’elle ne laissent pas de côté le développement des sources d’énergie alternative, les autorités de Bucarest concentrent leurs efforts sur le développement de l’énergie nucléaire. 440 réacteurs nucléaires sont recensés à travers le monde, 60 autres sont en train d’être construits et près de 80 devraient être érigés à l’avenir. Présent à un symposium sur ce thème, organisé à Bucarest par l’Agence Nucléaire pour les Déchets radioactifs, le ministre roumain de l’Economie, Varujan Vosganian, a expliqué pourquoi la Roumanie avait besoin d’élargir son programme nucléaire. Et ce bien que, à présent, la consommation énergétique soit en baisse au niveau national. Varujan Vosganian: « L’économie roumaine aura une évolution qui exigera une hausse de la consommation dans la période à venir, vu que le système énergétique doit tenir compte de la stratégie énergétique, de celle de ré industrialisation ainsi que de la stratégie visant la croissance de la compétitivité. Dans ce contexte, développer la production d’énergie électrique nucléaire serait une démarche appropriée».



    Pour ce faire, la Roumanie cherche à présent des investisseurs pour les réacteurs III et IV de la Centrale nucléaire de Cernavoda. Datant du début des années ’80, le plan initial de la centrale, la seule dans la région à utiliser la technologie canadienne du type CANDU, prévoyait la construction de 5 unités. A présent seules les unités I et II, datant de respectivement 1996 et 2007, sont en usage. Par ailleurs, Bucarest a renoncé à son intention de construire à l’avenir une nouvelle centrale nucléaire au centre du pays. De l’avis des experts, poursuivre le développement du programme visant la production d’énergie nucléaire est essentiel pour la Roumanie. Et ce parce que les centrales thermoélectriques actuelles, dont les coûts de production sont assez bas, ne pourront plus fonctionner en l’absence d’une retechnologisation majeure.



    Varujan Vosganian s’attarde sur le développement du programme de production de l’énergie atomique et électrique : « Bien qu’elle fasse partie de l’UE, la Roumanie doit se considérer, compte tenu du flux d’investissements, du commerce international et de la stratégie énergétique, partie intégrante du monde entier. Or, dans ce contexte, je dois préciser que les programmes nucléaires à caractère pacifique sont en plein essor. Donc pourquoi ne pas s’impliquer ? L’énergie nucléaire assure notre indépendance énergétique, il s’agit d’une énergie relativement bon marché. En plus, la Roumanie dispose de la main d’œuvre nécessaire, des technologies avancées ce qui nous permettraient de contrecarrer à moyen terme l’épuisement d’autres ressources. A l’heure où l’on parle, on n’a pas de dimension concrète vis-à-vis des perspectives du programmes nucléaire ».



    La question de l’énergie nucléaire est un thème constant de débat tant en Europe qu’ailleurs dans le monde, surtout depuis l’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima, suite au tremblement de terre et du tsunami de 2011. Des pays tels comme l’Allemagne ou l’Italie souhaitent renoncer à ces centrales, alors que certains autres Etats européens continuent d’investir massivement dans ce secteur. Teodor Chirica, représentant du Forum Atomique Roumain : « La Finlande, la France et la Slovaquie ont mis en place des projets nucléaires. La Grande Bretagne reste un promoteur et innovateur en matière de recherche de nouveaux instruments de financement des projets nucléaires et des projets non carbone, en général. S’y ajoute la Pologne, qui nourrit de grosses ambitions dans le secteur du nucléaire pour des raisons relevant surtout de la sécurité énergétique. Dans le processus de développement du domaine, on constate les difficultés financières qui grèvent les grands projets énergétiques, nucléaires compris, difficultés accentuées par la crise financière mondiale ».



    De l’avis de Teodor Chirică, la Roumanie devrait se joindre aux 13 Etats de l’UE intéressés à poursuivre le développement des programmes de production d’énergie nucléaire et à établir des positions communes qui soient soumises par la suite aux autorités de Bruxelles. (trad. : Alexandra Pop, Ioana Stancescu)

  • 01.07.2013

    01.07.2013

    Nucléaire – Les représentants de la compagnie China Nuclear Electric viendront à Bucarest en juillet, pour discuter avec le gouvernement des détails concrets d’une éventuelle implication dans la construction des unités 3 et 4 de la centrale nucléaire roumaine. L’annonce a été faite par le premier ministre Victor Ponta, qui visite la Chine ; il a précisé que les investisseurs pourront détenir le paquet majoritaire d’actions dans ce projet. Mardi, le chef du gouvernement de Bucarest doit s’entretenir avec le président chinois Xi Jinpeng et le premier ministre, Li Keqiang. La Chine est la dernière étape de la tournée asiatique du chef de l’exécutif roumain, qui s’est également rendu en Azerbaïdjan, au Kazakhstan et en Ouzbékistan.



    Prix – Majoration, à partir de ce lundi, du prix du gaz naturel en Roumanie. Ainsi, les ménages et les entreprises auront-ils à régler des factures supérieures de respectivement 8% et 3%. Selon les producteurs de l’industrie alimentaire, cela va amener une hausse des prix des produits alimentaires allant jusqu’à 15%. Toujours à compter de ce 1er juillet, dans plusieurs villes du pays, les tarifs des services d’eau potable et d’assainissement sera lui aussi majoré d’environ 10 %, selon la décision des autorités locales. En échange, aux termes des nouvelles réglementations adoptées en 2012 par le Parlement européen, les tarifs du roaming diminuent toujours à partir de ce lundi. Enfin, le salaire minimum brut garanti au niveau de l’économie roumaine passera de 750 à 800 lei, soit de quelque 170 à 180 euros.



    Finances – La Banque nationale roumaine a décidé de réduire son taux directeur de 5,25% à 5%. Le nouveau taux directeur — le plus bas jusqu’à présent — entre en vigueur à partir de mardi. Selon les analystes, la réduction du taux directeur pourrait mener, avec le temps, à la baisse des taux d’intérêt pratiqués par les banques pour les crédits et les dépôts. D’autre part, le gouverneur de la BNR, Mugur Isărescu, recommande la conclusion d’un nouvel accord préventif avec le FMI et l’UE, parce que celui que la Roumanie vient de finaliser a été bénéfique, permettant des crédits moins chers sur les marchés extérieurs. Entamé en 2011, cet accord de 5 milliards d’euros a été finalisé à succès et a été traité par les autorités roumaines comme préventif, sans que le pays ait bénéficié des fonds afférents.



    Visite – Selon une annonce faite aujourd’hui à Bucarest, le président de la Roumanie, Traian Băsescu, fera une visite à Chişinău le 17 juillet, à l’invitation de son homologue de la République de Moldova, Nicolae Timofti. Traian Băsescu aura également des rencontres avec le président du Parlement, Igor Corman, avec le premier ministre, Iurie Leancă, et avec d’autres leaders politiques. Le chef de l’Etat roumain a été invité en République de Moldova par son homologue pendant une visite de ce dernier à Bucarest, en avril 2012.



    Statut – La Chambre des députés et le Sénat ont adopté, lundi, à Bucarest, en séance commune, les recommandations de la Cour constitutionnelle concernant le Statut des parlementaires. Le statut a été adopté sans débats, avec 391 voix pour et une contre. Antérieurement, dans les commissions juridiques, les sénateurs et députés avaient éliminé deux articles déclarés inconstitutionnels du Statut des parlementaires. Ils avaient trait à la demande de retenir, d’arrêter ou de perquisitionner les sénateurs et députés.



    Baccalauréat – Pour quelque 160.000 lycéens de Roumanie, ce lundi marque le début de la série d’épreuves écrites de l’examen de baccalauréat. Les faibles résultats enregistrés ces dernières années ont suscité de vifs débats en marge de la qualité du système d’éducation en Roumanie.



    Ecole – Le Laboratoire de recherche ICOM (LYON2), en partenariat avec la Faculté de Journalisme et de Sciences de la Communication de l’Université de Bucarest, le Bureau pour l’Europe Centrale et Orientale de l’Agence Universitaire de la Francophonie et le Laboratoire ORSIC de Montpellier organisent à Bucarest une école masterale francophone en sciences de l’information et de la communication. Elle va réunir, du 1er eu 7 juillet 2013, professeurs et étudiants francophones d’Europe Centrale et Orientale, spécialisés dans les sciences de l’information et de la communication. Le bureau régional de l’AUF gèrera d’un point de vue financier et logistique la réalisation de cette école, conçue comme possible étape préliminaire à un doctorat en sciences de la communication, éventuellement en co-tutelle.


    Le


    Cinéma – La coproduction roumano-germano-française « Matei, l’enfant des mines », réalisée par la Roumaine Alexandra Gulea, a remporté le grand prix et le Prix du public jeune au Festival du film de Pesaro, en Italie, qui a eu lieu du 24 au 30 juin. Le film parle de la perte de l’innocence de l’enfance et la confrontation du personnage principal (Matei), avec les responsabilités et les défis de l’adolescence. Alexandra Gulea, fille du célèbre réalisateur roumain de films Stere Gulea, a encore signé une série télévisée et deux documentaires (dont « Dieu au saxophone, le diable au violon »).