Tag: oeufs

  • La mésange à longue queue

    La mésange à longue queue

    La
    mésange à longue queue
    (Aegithalos caudatus) a été intronisée
    l’oiseau de l’année 2022 en Roumanie, à la suite de la décision prise par les ornithologues
    amateurs roumains lors de l’enquête déroulée à cette fin en début de l’année
    par la Société roumaine d’ornithologie. Cette dernière avait mis en compétition
    auprès de ses membres trois espèces d’oiseaux : la mésange à longue queue
    (Aegithalos caudatus), la grive musicienne (Turdus philomelos) et la pic verte
    (Picus viridis). À la suite du vote, la mésange à longue queue se détache, et
    rafle la mise.


    La dénomination
    scientifique de l’espèce vient de loin, du grec ancien. Aristote décrivait déjà
    dans son ouvrage « Histoire des animaux » plusieurs oiseaux sous le
    terme Aegithalos, qui se traduit probablement par « petit oiseau »,
    peut-être même par « mésange ». Caudatus, mot d’origine latine, est plus
    précis, signifiant littéralement « à longue queue ».


    Il s’agit en effet
    d’un petit oiseau chanteur, facilement reconnaissable à sa très longue queue, eu
    égard son corps petit et relativement rondelet. L’adulte mesurede 13 à
    14,5 cm, dont 8 à 9 cm la queue seule. Quant à son poids, il ne dépasse pas 10 grammes.
    Son plumage est noir sur la face dorsale et blanc sur la face ventrale, avec
    des nuances grises, parfois roses. Ses pattes sont noires, et le bec petit et
    noir.


    La répartition de
    l’espèce recouvre la majeure partie de l’Europe, du Proche-Orient et une bonne
    partie de l’Asie, dont le Japon. La population mondiale est estimée entre 40 et
    75 millions d’exemplaires, l’Europe seule abritant de 8 à 15 millions d’exemplaires.
    En Roumanie, où l’espèce est répandue dans quasi tout le pays, la population
    est estimée compter entre 300 et 500.000 couples reproducteurs. La mésange à
    longue queue adore toutefois vivre les régions isolées, laissées en friche, par
    exemple au milieu de l’habitat forestier, qui compte de nombreux arbustes. Sa présence
    est rarement remarquée dans les parcs ou les jardins, publics ou privés. Espèce
    insectivore,la mésange à longue queue trouve ses sources de nourriture dans les
    buissons et à même le sol. Durant l’automne et l’hiver il se nourrit de fruits,
    et s’il en trouve, aussi de graines et de bourgeons. Aussi, souvent, durant la
    saison froide, les amoureux de l’espèce déposent des morceaux de pommes et de
    noixdans
    les mangeoires installées à bon escient, ce qui peut constituer une source
    importante de nourriture, notamment durant les rudeshivers.


    Les individus
    vivent en bandes familiales ou en petits groupes d’une dizaine à une trentaine
    d’oiseaux, volant d’un arbre à l’autre. Le nid, de forme ovale, fait de mousse,
    et tapissé à l’extérieur de lichens servant de camouflage, accueille une à deux
    couvées par an, de 6 à 12 œufs blancs, la première entre mi-avril et mi-mai, la
    seconde en juin. Les œufs sont éclos uniquement par la femelle, mais les
    poussins sont nourris par les deux parents, qui se font parfois aider par les
    enfants des années précédentes, ainsi que par des proches parents appartenant au
    même groupe. Cette aide du groupe augmente considérablement les chances de
    survie des poussins, censés quitter le nid au bout de deux semaines. L’union
    fait la force n’est pas seulement la devise nationale de la Belgique, paraît-il,
    mais aussi de la mésange à longue queue. (Trad. Ionut Jugureanu)



  • La tarte aux prunes

    La tarte aux prunes

    Madame, Monsieur, bonjour et soyez les bienvenus dans la cuisine de Ioana, là où il fait très chaud et il fera encore plus chaud, puisque toute de suite, nous allons mettre en marche le four. Pourquoi ? Eh bien, pour faire cuire une super tarte aux prunes. Il convient de préciser que cette tarte peut se décliner au gré de votre imagination et que donc, les prunes peuvent être remplacées par des abricots, des pèches, des mirabelles ou des nectarines. Ou, par un mélange de plusieurs fruits, pourquoi pas. Surtout, si vous avez chez vous, des fruits qui risquent de devenir trop mous, cette recette peut vous aider à les utiliser, en limitant le gâchis.

    Alors, voyons d’abord la liste des ingrédients. Si vous avez envie de préserver vos forces, alors, optez pour une pâte brisée déjà préparée. Sinon, il vous faudra 300 grammes de farine préalablement tamisée, une pincée de sel, 150 gramme de beurre, un peu d’eau froide et une cuillerée à soupe de sucre en semoule. A tous ces ingrédients s’ajouteront 1 kg de prunes (quetsches, mirabelles, reine-claudes,…), 100 g de sucre en poudre, 2 œufs, 100 g de crème fraîche et 1 cuillerée à soupe de semoule fine.Premier pas : la pâte. Mélanger la farine, le sel et le sucre, dans un bol. Ajouter le beurre découpé en morceaux, puis l’incorporer à la farine en pétrissant rapidement et légèrement du bout des doigts. On doit obtenir une sorte de semoule grossière en 2 ou 3 min. Ajouter l’eau progressivement, en mélangeant jusqu’à former une boule souple sans être molle, en arrêtant dès que la pâte se met en boule et ne colle plus ! La recouvrir de film alimentaire et laisser la reposer une vingtaine de minutes dans le frigo.

    En attendant, je vous propose de nous occuper des prunes. Lavez, séchez, coupez les prunes en deux en les dénoyautant et égouttez-les dans une passoir, surtout si elles sont juteuses. Préchauffez le four à 180°. Sortez la boule de pâte du frigo et commencez par étaler la pâte sur un plan de travail fariné, puis étalez-la dans un moule. Saupoudrez la pâte d’une centaine de grammes de semoule, avant de placer dessus les demi-prunes, peau contre pâte. Saupoudrez avec 50 g de sucre, personnellement j’ai préféré du sucre roux et enfournez pour un petit quart d’heure. Pour un plus de goût, vous pouvez parsemer les demi-prunes de quelques noix concassées.

    En attendant que les fruits commencent à ramollir dans le four et que la pâte devienne dorée, préparons notre petit appareil que nous allons verser par-dessus les prunes. Pour cela, il faudra battre les œufs entiers avec la crème fraîche et 50 g de sucre. Une fois le mélange obtenu, versez -le sur la tarte et remettez la au four, pour une vingtaine de minutes. Saupoudrez-la de sucre en poudre, si vous voulez. Sinon, laissez la refroidir et dégustez-la, car elle est délicieuse. Faites-moi confiance, vous n’allez pas le regretter !

  • Epinards aux oeufs

    Epinards aux oeufs

    Le printemps s’installe timidement en Roumanie, et surtout dans les marchés roumains où les verdures commencent à apparaitre dans les étals. Epinards, orties, ail des ours, oseille, arroche, voici autant de plantes qui dominent la cuisine roumaine le printemps et durant la première moitié de l’été même. Aujourd’hui je vous propose de préparer un plat classique de la cuisine roumaine, les épinards aux œufs, mais avec quelques secrets qui ne font qu’amplifier les arômes. Il vous faut donc soit un kilo de feuilles d’épinards soit un sachet d’épinards surgelés que l’on trouve dans les supermarchés. Il s’agit de paquets de 500 à 700 grammes. Il vous faut aussi un oignon, une carotte, quelques cuillerées d’huile, de l’ail et 200 ml de crème.

    Dans le cas des épinards frais, il faut les bien laver, enlever les feuilles jaunâtres et faites-les blanchir dans de l’eau en ébullition. Puis mettez les épinards dans un bol avec de l’eau glacée avant de les laisser reposer dans une passoire. Ensuite, dans une poêle antiadhésive, faites suer les oignons et la carotte coupées en brunoise. Puis ajoutez les épinards et mélangez le tout. Les épinards en surgelé doivent être laissées dans une passoire pour qu’ils dégèlent tranquillement avant de les utiliser. Après deux minutes de cuisson environ, à feu doux, au couvert, ajoutez l’ail écrasé et la crème et laissez mijoter à feu extrêmement doux pendant deux autres minutes. Salez et poivrez. Les épinards préparés de cette manière s’accompagnent à merveille de quelques œufs à plat. Vous pouvez enrichir davantage cette recette en ajoutant aux œufs du fromage râpé du genre « cascaval ».

    Mais vu que c’est une période de carême avant Pâque, il y a aussi une version végétarienne de la même recette. Pour l’enrichir, il faut ajouter un peu de farine lorsqu’on fait suer les oignons et les carottes. Puis ajoutez progressivement de l’eau dans laquelle ont bouilli les feuilles d’épinards pour obtenir une sauce onctueuse. C’est dans cette sauce que l’on doit ajouter les épinards blanchis, entiers ou bien finement hachés, c’est à vous de choisir. A ne pas oublier de mettre de l’ail écrasé à la fin de la cuisson. Bon appétit !

  • La tarte aux fraises

    La tarte aux fraises

    Madame, Monsieur, bienvenue dans la cuisine de Ioana, où l’air est embaumé par l’odeur des fraises dont je vais décorer une tarte très facile à faire et qui certainement fera le délice de toute la famille. Alors, prenez quelque chose à écrire et commençons à dresser la liste des ingrédients. Puisque je trouve qu’une pâte faite maison est toujours meilleure qu’une pâte achetée, je vous conseille de la préparer vous-mêmes.

    Personnellement, j’utilise toujours la même recette pour obtenir rapidement une boule de pâte brisée : 250 grammes de farine, tamisée en préalable, une pincée de sel, une centaine de grammes de beurre, six cuillerées à soupe d’eau et deux de vinaigre. Dans un bol, mélanger du bout des doigts la farine au beurre coupé en petits morceaux, y ajouter le sel et progressivement, les cuillerées d’eau et de vinaigre. Mélanger jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte lisse que vous enveloppez de film alimentaire et que vous mettez au frigo pour une vingtaine de minutes.Entre temps, je vais vous dicter le reste des ingrédients, à savoir ceux pour la crème pâtissière. Un demi litre de lait, 5 jaunes d’œufs, une gousse de vanille, 100 grammes de sucre et 60 grammes de farine ou de Maïzena. Et, bien sûr, n’oublions pas les fraises pour décorer notre tarte. Il vous faudrait en tout, une cinquantaine de fraises.

    Alors, dans une casserole, sur feux doux, verser le lait. Gratter la gousse de vanille avec un couteau, et ajouter les graines ainsi que la cosse au lait. Porter le tout à ébullition sur feu doux pour bien faire infuser la vanille dans le lait.En attendant, sortez la pâte du frigo. Foncer un moule de 25 cm de diamètre avec la pâte, couvrez la de papier sulfurisé et placez de haricots secs par-dessus pour empêcher que ça gonfle pendant la cuissson. Faire cuire à blanc 20 à 25 min, à 180°C (thermostat 6). Quand la pâte est cuite, éteindre le feu et laisser-la refroidir sur la table de la cuisine.Je pense que le lait est déjà bouillant. Eteindre le feu et commençons à faire notre petite crème. Séparer les jaunes des blancs de 5 œufs, et les mettre dans un saladier ou une jatte. Verser 100 grammes de sucre et battre vigoureusement avec un fouet jusqu’à ce que le mélange blanchisse et que les cristaux de sucre soient dissous. Verser le lait bouillant petit à petit sur l’appareil, en continuant à bien mélanger. Y ajouter progressivement 60 grammes de fécule de maïs (type maïzena) ou, à défaut, de farine. Mélanger délicatement de façon à ne pas former de grumeaux.

    Une fois que le mélange est bien homogène, le reverser dans la casserole et replacer la sur le feu. Mélanger continuellement jusqu’à l’apparition des premiers bouillons, qui coïncide avec l’épaississement de la crème. Cette dernière doit rester souple. Lorsque la crème est suffisamment cuite, éteindre le feu et continuer à la fouetter pour qu’elle refroidisse plus rapidement. Pour éviter qu’une croûte sèche ne se forme à la surface, couvrir la d’un film alimentaire. En attendant que la crème refroidisse, laver les fraises et couper les en deux. Quand la crème est légèrement tiède, verser la sur le fond de tarte et disposer joliment les fraises coupées en 2. Pour un plus de couleur, vous pouvez décorer aussi de quelques feuilles de menthe.

  • Les recettes plus ou moins secrètes de la rédaction française de RRI

    Les recettes plus ou moins secrètes de la rédaction française de RRI

    Pâques est un de ces moments de l’année où les familles roumaines se réunissent autour de la même table pour partager un moment spécial. Ce repas est le point final de toutes sortes de préparatifs qui occupent toute la semaine sainte qui précède Pâques, appelée aussi la « semaine des souffrances ». C’est le moment de nettoyer la maison jusque dans les moindres recoins, de faire d’innombrables courses et de sortir les livres de recettes pour mettre au point un menu exquis pour le grand repas le dimanche. Voici ses principaux repères :

    Les œufs peints et le drob de Valentina :

    Le rôti d’agneau d’Alex :



    Les cozonaci d’Ioana :






    La pască d’Elena :



  • Le gâteau aux cerises aigres

    Le gâteau aux cerises aigres

    Madame, Monsieur, soyez les bienvenus à la table de Ioana. Comme d’habitude, je profite du fait que chef Alex est sorti de sa cuisine pour m’infiltrer à sa place et vous inviter à déguster un délicieux gâteau aux cerises aigres. Avant de dresser la liste des ingrédients, je voudrais préciser dès le départ que si vous n’avez pas la possibilité de trouver des cerises aigres fraîches, pas de souci, vous pouvez les remplacer par des cerises en boîte ou même surgelées. D’ailleurs, la recette peut très bien se faire avec d’autres fruits, tels abricots, prunes ou fraises. A vous de choisir.

    Pour les ingrédients, il vous faudra : 4 œufs, 200 grammes de sucre, 200 grammes de farine, 250 grammes de beurre fondu que vous pouvez remplacer par 250 ml d’huile de tournesol, 40 grammes de cacao en poudre, une cuillerée à café d’extrait de vanille et une autre d’essence de rhum, un sachet de levure, une pincée de sel et environ 300 grammes de cerises aigres dénoyautées. Il convient de sortir les œufs du frigo un peu à l’avance afin qu’ils soient à température ambiante. Allumer le four à 180°.

    Dans un bol, commencer par séparer les jaunes des blancs et fouetter les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Y ajouter l’extrait de vanille et continuer à fouetter une bonne dizaine de minutes afin que le sucre fonde entièrement. Sur le feu, faire fondre le beurre, le laisser refroidir un tout petit peu avant de le rajouter au mélange jaunes d’œufs – sucre – vanille.

    Dans un autre bol, mélanger la farine, le sel et la levure. Commencer à ajouter progressivement la farine au mélange œufs-sucre-beurre jusqu’à ce que toute la quantité de farine soit incorporée. Ne vous inquiétez pas si le résultat a la consistance d’une pâte. Dans un cul de poule, battre les blancs en neige et les rajouter à la pâte, en mélangeant soigneusement du haut vers le bas. Le mélange final, on le divisera en deux récipients. Dans le premier, on ajoute le cacao et l’essence de rhum.

    Dans un moule de 20 à 22 centimètres de diamètre, verser la pâte sans cacao, ensuite celle avec le cacao et à la fin, disposer sur toute la surface du gâteau les cerises aigres dénoyautées et égouttées au préalable dans une passoire. Enfourner le gâteau pendant une quarantaine de minutes et le servir tiède ou légèrement refroidi, saupoudré de sucre glace. Bon appétit ! (trad. Ioana Stancescu)

  • Le bonheur dans les traditions

    Le bonheur dans les traditions

    Le confinement est
    encore plus dur à supporter en période de fête. Et comme chez les orthodoxes, c’est
    le lundi de Pâques, je me suis dite que pour une fois, ce qui pourrait redonner
    notre optimisme serait de continuer à préserver les traditions. Surtout que
    dans l’espace orthodoxe, on a cette belle coutume de peindre des œufs. Le
    résultat serait un joli mélange de couleurs à même d’égayer l’ambiance. En plus,
    respecter les traditions a des avantages pratiques : cela occupe le temps,
    unit les membres de la même famille, apprend
    aux enfants sur l’héritage culturel, renforce
    le sentiment d’appartenance et en plus, cela fait des souvenirs. Même le
    confinement peut devenir moins pesant si au milieu de la table trône une jolie
    assiette remplie d’œufs colorés, n’est-ce pas ?

  • La fête de Pâques chez les catholiques de Roumanie

    La fête de Pâques chez les catholiques de Roumanie

    Madame, Monsieur, comme vous l’avez déjà remarqué, le jour des Pâques catholiques et protestantes ne coïncide presque jamais avec celui des Pâques orthodoxes. Même si les deux Eglises se rapportent à la pleine lune qui suit à l’équinoxe de printemps pour calculer le jour de Pâques, il résulte le plus souvent un décalage d’une semaine entre les deux fêtes. Bien sûr, il ne s’agit pas de la lune proprement dite, mais d’une lune ecclésiastique.

    Pour mieux comprendre ces aspects, nous nous sommes adressés à Sabina Ispas, directrice de l’Institut d’ethnographie et de folklore « Constantin Brăiloiu » de Bucarest qui affirme que: « Après de longues discussions, les conciles œcuméniques ont décidé que la fête de Pâques soit une fête mobile dont le jour tombe en fonction des phases de la Lune. De cette manière, on reprend le système de calcul à l’ancienne, propre à la fête de la Pâque juive de l’époque historique quand tous ces événements ont vraiment eu lieu. Il en résulte que les dimanches de Pâques et des Rameaux sont des fêtes mobiles. »

    A la veille de Pâques, à minuit, les fidèles catholiques de Roumanie se rendent à l’église pour fêter la Résurrection de Jésus Christ. A la fin de la messe, ils se voient offrir du pain arrosé de vin qu’ils ramènent chez eux pour partager avec les proches. Cette coutume qui date depuis le XVIIème siècle, de l’époque de la création de l’Eglise réformée de Transylvanie a été reprise par la suite aussi bien par les orthodoxes que par les uniates de la région. Une fois rentrés à la maison, les fidèles catholiques se réunissent autour de la table. Mais, comme dans le cas des autres chrétiens, le repas principal a lieu le dimanche de Pâques.

    Cette fête s’accompagne souvent de traditions insolites, telles l’arrosage d’eau ou de parfum. Delia Şuiogan, ethnologue à l’Université du Nord de Baia Mare, explique :« Le rituel de l’arrosage, les catholiques de Transylvanie l’ont repris de l’espace germanique. Puisque les différentes couches culturelles agissent toujours sur l’évolution d’une civilisation, il en résulte de belles rencontres. Tous les chrétiens catholiques des communautés traditionnelles respectent cette tradition. Le jour et le lendemain de Pâques, les gens s’arrosaient d’eau, en signe de purification. C’était un rituel issu de la période préchrétienne qui trouve son origine dans un rituel imposé par Ostara, la déesse de la fertilité et de la renaissance. La tradition veut que pendant ces deux jours de fête, les gens s’arrosent d’eau réciproquement, en signe de purification et de fertilité. De nos jours, l’eau a été remplacée par le parfum, symbole de renaissance spirituelle, puisque, dit-on, l’odeur de parfum a le don d’annuler la laideur du monde, en réinstaurant l’ordre et en rééquilibrant les énergies cosmiques. »

    Pâques, la fête chrétienne de la Résurrection du Seigneur, apporte au premier plan des éléments de grande profondeur spirituelle. Dans la tradition populaire, rien de ce qui se passe en ces jours importants n’est le fruit du hasard. La signification des œufs colorés en rouge, mais aussi celle des autres plats du repas de fête – dont ceux à base d’agneau ou encore le cozonac, cette brioche traditionnelle – rappellent l’esprit de sacrifice. L’ethnologue Delia Şuiogan précise :« Une autre tradition catholique, c’est le symbole du lapin de Pâques. D’habitude, à cette époque, toutes les vitrines sont pleines de lapins et d’œufs en chocolat que le lapin apporte. De nouveau, nous nous subordonnons à la même déesse, Ostara, par la filière germanique. Une légende dit qu’au cours de sa promenade dans les champs, cette déesse rencontre un oiseau avec les ailes brisées. Impressionnée par cette image, la déesse souhaite aider l’oiseau pour qu’il ne meure pas. Une voix divine lui dit que si elle réussit à le transformer en un animal qui n’a pas besoin de voler, l’oiseau survivra. La déesse transforme alors l’oiseau en lapin. Ce qui est intéressant, c’est que ce lapin-là maintient toutefois sa fonction de pondre des œufs. Ainsi, une fois par an, l’oiseau devenu lapine offre à la déesse des œufs peints, en signe de la renaissance sous une autre forme, qui lui a rendu le droit à la vie. On dit que depuis lors, les œufs sont peints et qu’il faut les chercher dans l’herbe, sur les traces de la lapine. Peindre les œufs entre sous l’incidence du cadeau comme récompense de la bonté. Il s’agit donc, là encore, de la signification de la renaissance. »

    En Transylvanie, le Samedi saint, les jeunes hommes des communautés catholiques ornent les sapins avec des rubans colorés, et après la tombée de la nuit, ils les introduisent dans les cours des jeunes filles à marier, les liant à la clôture. A leur tour, les jeunes filles attendent ce moment derrière les fenêtres, et elles apprennent ainsi combien de prétendants elles ont cette année-là. Joyeuses Pâques ! (Trad. Ligia Mihaiescu, Ioana Stancescu)

  • La salade dite de boeuf et les oeufs Mimosa

    La salade dite de boeuf et les oeufs Mimosa

    Madame, Monsieur, on ne saurait parler des fêtes de fin d’année, sans parler aussi des plats que les Roumains aiment bien préparer en cette période spéciale. Il y a bien évidemment les déjà célèbres sarmale ou encore le cozonac, mais sachez qu’à part ces incontournables du repas de Noël façon roumaine, d’autres plats font la joie de nos convives. Des plats faciles à faire et qu’on a décidé de vous faire goûter dans les minutes suivantes. Et nous allons commencer par une recette d’œufs Mimosa. Une recette facile à faire et qui fait toujours la joie des enfants. Ou du moins, de la mienne qui en raffole.

    Pour cela, on aura besoin d’une dizaine d’œufs, un peu de mayonnaise achetée ou faite maison (et je vais vous faire part de ma recette de mayo prête en deux minutes), d’une boîte de pâté ou d’un paquet de fromage aux herbes, comme par exemple un Boursin. Faire cuire les œufs 10 mn dans l’eau bouillante, puis les mettre dans l’eau froide pour arrêter la cuisson. Monter une mayonnaise avec 300 ml huile de tournesol, un œuf, une cuillerée à café de moutarde, une autre de jus de citron et une pincée de sel. Le tout, monté à l’aide d’un mixeur vertical qui tournera pendant deux minutes. Si le résultat est trop liquide, ne paniquez pas, il suffit de rajouter un œuf et de remonter la mayonnaise.

    Ecaler les œufs, les couper dans le sens de la longueur, puis séparer les blancs des jaunes, en préservant les jaunes. Dans une assiette creuse ou un bol, émietter les jaunes à la fourchette, les mélanger soit avec du pâté, soit avec du fromage, ajoutez un peu de mayo et un peu de persil haché menu, si cela vous plaît. Ensuite, remplir les demi-blancs de cette préparation, les disposer sur des feuilles de laitue, mettre sur chaque œuf un peu de mayo et une olive, ou encore un petit bout de cornichon ou de poivron, selon votre imagination, et servir frais.

    Et puisque d’habitude, il reste toujours de la mayonnaise après en avoir utilisé pour les œufs, je vais vous apprendre à préparer une véritable pièce de résistance de la table roumaine: la salade dite de bœuf, même si le plus souvent, on la prépare avec du blanc de poulet. La recette remonte au XIXème siècle et d’après les chroniqueurs, cette salade a des origines allemandes. Elle se mange au début du repas, avant les sarmale. Pour un grand bol qui trône au milieu de la table, il vous faut un beau blanc de poulet sans os, 6 pommes de terres de taille moyenne, 4 carottes, un pot de petits pois, quelques cornichons, sel, poivre et mayonnaise. Premier pas: faire cuire les pommes avec leur peau. Pour vérifier la cuisson, piquez les pommes de terre à l’aide de la pointe d’un couteau. Si celui-ci se retire facilement, vos pommes de terre sont cuites, sinon prolonger la cuisson pendant quelques minutes. Réservez. Parallèlement, faire cuire les carottes pelées et coupées en deux, selon leur taille et le blanc de poulet coupé en morceaux dans de l’eau légèrement salée. Coupez les cornichons en deux, dans le sens de la longueur, les égoutter, tout comme les petits pois. Pour un grand bol de salade, il vous faudrait 6 grands cornichons.

    Et maintenant, au boulot: car à partir de ce moment – là, il faut couper menu tous ces ingrédients: les pommes de terre sans peau, les carottes, les morceaux de viande, les cornichons. Une fois le travail fini, mélanger les ingrédients dans un grand bol, y ajouter les petits pois, saler et poivrer selon votre goût et puis, ajouter progressivement de la mayonnaise, en goûtant de temps en temps. Normalement, quatre cuillerées de mayo suffiront. Cette salade peut se faire aussi sans viande et du coup, elle porte le nom de salade à la Russe.

    Après cette entrée, ce sera le tour des sarmale, les célèbres rouleaux de choux farcis de viande hachée, et puis, après une petite pause, les plus gourmands auront droit aux saucisses et à la viande de porc. En Roumanie, à la fin du repas de Noël et du Nouvel An, on mange d’habitude du cozonac, sorte de brioche fourrée de noix, raisins secs, loukoum et cacao. Dans certaines régions de Roumanie, la tradition veut qu’on prépare aussi une galette au fromage blanc et aux raisins secs et dans laquelle, on cache des bouts de papier comportant des messages pour l’année qui s’apprête à commencer. Bon appétit et bonnes fêtes!

  • Pourquoi les prix ont-ils augmenté ?

    Pourquoi les prix ont-ils augmenté ?

    Depuis plusieurs années, les Roumains sont confrontés à une situation qui se répète constamment avant les fêtes d’hiver et puis avant Pâques : la majoration inexplicable du prix des produits alimentaires. Les commerçants ont été les premiers à être accusés de profiter de ces périodes, lorsque la consommation dépasse de loin la moyenne annuelle. De toute façon, à la veille des fêtes, les consommateurs sont prêts à dépenser n’importe combien pour pouvoir préparer des festins dont ils sont habitués.

    Mais cette année, les majorations de prix sont beaucoup plus sévères que d’habitude. Le prix des œufs, de la viande et des laitages et notamment du beurre a même doublé dans les étals de certains supermarchés. Dans le cas des œufs, la majoration des prix est due à une baisse de la production suite à l’arrivée de l’hiver, mais aussi à la crise du marché européen provoqué par le scandale de la contamination au Fipronil, qui a touché des fermes aux Pays-Bas, en France et en Belgique.

    Une crise européenne est également invoquée lorsqu’il s’agit de la majoration du prix du beurre. Pourtant pour ce qui est du prix de la viande, celui-ci est supérieur même si selon l’Association roumaine des éleveurs et des exportateurs, dans le cas des volailles et du porc, le prix du produit à la sortie de la ferme a baissé de 30% par rapport à l’année dernière. Même le ministre de l’agriculture de Bucarest, Petre Daea affirme que les majorations de prix sont injustifiables : « Nous avons analysé chaque produit présent dans les étals en commençant par le producteur. Nous avons constaté que les coûts de production des fermiers sont les mêmes. Nous n’avons pas identifié d’éléments objectifs qui puissent justifier un tel prix. Nous avons demandé une réponse du Conseil de la Concurrence, parce que c’est l’institution habileté pour faire ce genre de choses. Ce sont eux qui disposent de tous les instruments légaux d’identifier s’il existe d’autres facteurs perturbateurs sur le marché » a explique Petre Daea.

    Parmi les facteurs susceptibles d’influencer les coûts de production et de transport, figure aussi la majoration des tarifs énergétiques et du prix des carburants, ainsi que la dépréciation de la monnaie nationale le leu par rapport à l’Euro. Mais la totalité de ces facteurs n’aurait pas pu provoquer une majoration du simple au double du prix des produits alimentaires, déclare le président des syndicats de l’industrie alimentaire, Dragos Frumosu : « Il est difficile de pénaliser quelqu’un parce qu’en fin de compte il s’agit d’un marché libre. Le problème c’est l’attitude de mépris de ceux qui font augmenter les prix envers les consommateurs qui leur mettent quotidiennement de l’argent dans la poche », explique Dragos Frumosu. Alors que celui-ci accuse un « jeu » au niveau international au bénéfice des producteurs, le président du patronat de l’industrie alimentaire Sorin Minea ne croit pas en une théorie de la conspiration. Il affirme que les actuelles augmentations des prix ne constituent que le début d’un processus dont les effets majeurs seront visibles au cours de l’année prochaine.


    « La majoration des prix à l’avenir inclura des coûts supplémentaires : électricité, énergie, carburants, inflation, dépréciation du leu, majoration du salaire brut. Tous ces éléments contribueront à la création d’un nouveau prix » explique Sorin Minea. Selon les chiffres de l’Institut national des statistiques, durant les dix premiers mois de cette année, le prix de l’électricité a progressé de plus de 7%, le prix de l’énergie thermique a augmenté de 3% et celui du gaz de 2%. (Roxana Vasile)

  • 12.08.2017

    12.08.2017

    Rougeole — En Roumanie, le nombre de cas de rougeole est en baisse, révèlent les données officielles. Cette dernière semaine ont été rapportés 38 nouveaux cas, contre 108 la semaine précédente. Depuis 2016, le pays est confronté à une épidémie de rougeole, qui a fait 32 morts et contaminé près de 8.500 personnes. Selon le ministre roumain de la Santé, Florian Bodog, cette épidémie est la conséquence directe des dysfonctionnements des politiques publiques en matière de vaccination. Le gouvernement de Bucarest a adopté cette semaine un projet de loi sur la vaccination. Après débats et approbation par le Parlement, la loi devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2018.



    Oeufs — L’Union des éleveurs de poules de Roumanie assure que les oeufs commercialisés à travers le pays sont propres à la consommation et que les fermes avicoles n’utilisent pas le fipronil. Cet insecticide est à l’origine du scandale alimentaire en raison duquel en Europe plusieurs centaines d’élevage du secteur ont été fermés et des millions d’œufs ont été retirés des magasins. Les autorités entreprennent des vérifications permanentes. Jeudi, les inspecteurs de la Direction sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité alimentaire du département de Timis (ouest de la Roumanie) ont retiré du marché et détruit une tonne de jaune d’œuf liquide, contaminés au fipronil, en provenance d’Allemagne. Selon la Commission européenne, quinze pays de lUnion européenne, ainsi que la Suisse et Hong Kong, sont pour linstant touchés par la crise des oeufs contaminés au fipronil.



    Mini-vacances — Les autorités roumaines ont pris des mesures en vue du bon déroulement des mini-vacances à l’occasion de la Dormition, quand les Roumains fêteront également la Journée de la marine nationale. Du 12 au 15 août, 24.000 policiers et gendarmes veilleront au maintien de l’ordre public, à la sécurité routière et assureront la fluidification du trafic sur les itinéraires menant aux stations littorales et de montagne, ainsi qu’aux localités qui accueilleront des événements impliquant la participation d’un public nombreux. Par ailleurs, des trains supplémentaires seront mis en circulation et des mesures appropriées sont prévues afin d’éviter les longues files d’attente aux guichets des grandes gares. Plus de 600 mille personnes devraient assister aux quelque 200 cérémonies religieuses et militaires et aux événements organisés pour marquer la Journée de la marine nationale. L’événement le plus attendu est l’exercice Forces navales roumaines 2017, qui se déroulera mardi dans les eaux de la mer Noire, à la hauteur de la ville port de Constanta.



    Gaudeamus — Coup d’envoi, à Mamaia, sur la côte roumaine de la mer Noire, de la 100e édition de la Foire du livre « Gaudeamus », organisée par Radio Roumanie, du 12 au 16 août. Un autre événement important c’est le 50e anniversaire de Radio Vacances — station de radio emblématique du littoral roumain. Nombre d’activités marqueront ces deux événements. Par ailleurs, du 12 au 15 août, les Orchestres de la Radiodiffusion roumaine vont donner trois concerts gratuits en plein air, de musique classique, légère et traditionnelle.



    Gazoduc — L’élargissement jusqu’à Chişinău, d’ici la fin 2018, du gazoduc reliant la ville de Iasi, de l’est de la Roumanie, à celle de Ungheni, dans l’ouest de la République de Moldova voisine, est un délai réaliste et Bucarest appuie pleinement la mise en oeuvre de ce projet. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur de Roumanie en République de Moldova, Daniel Ioniţă. Au mois de juin, les travaux de construction du gazoduc Ungheni-Chişinău ont été déclarés d’utilité publique par le Parlement de Chişinău. Les autorités moldaves souhaitent accélérer l’élargissement du pipeline, afin de réduire leur dépendance à l’égard du gaz russe.



    Tennis — Le programme du tournoi de tennis féminin de Toronto a été perturbé par la pluie, ce qui a déterminé l’ajournement de deux matches comptant pour les quarts de finale. Celui entre la Roumaine Simona Halep, n. 2 mondiale et la Française Caroline Garcia a été reprogrammé pour cet après-midi, tandis que la rencontre entre Garbine Muguruza (Espagne) et Elina Svitolina (Ukraine) a été interrompue après le premier set, gagné par l’Espagnole. Dans les deux autres quarts de finale, la Danoise Caroline Wozniacki a vaincu l’actuelle n.1 mondiale, la Tchèque Karolina Pliskova. Pour une place en finale, Wozniacki affrontera Sloane Stephens, qui a éliminé la Tchèque Lucie Safarova.



    Météo – La canicule continue de sévir en Roumanie et l’inconfort thermique sera accentué, l’indice humidex pouvant dépasser le seuil critique des 80 unités. Deux départements du sud sont en alerte orange à la canicule, tandis que 24 autres comtés du reste du pays, y compris la capitale, sont en vigilance jaune aux températures élevées. Le mercure grimpera jusqu’à 38-39 degrés. Il faisait 33 degrés à midi dans la capitale, Bucarest. Samedi soir, l’instabilité atmosphérique s’installera dans l’ouest du pays, où l’on attend des averses accompagnées de phénomènes orageux et des chutes de grêle. Jusqu’à dimanche après – midi, 9 départements sont placés en vigilance orange, tandis que 10 autres sont concernés par une alerte jaune aux précipitations abondantes.





  • 11.08.2017 (mise à jour)

    11.08.2017 (mise à jour)

    Inflation — Le taux d’inflation annuel est monté à 1,4% en juillet, soit une progression de près d’un point de pourcentage par rapport au mois précédent. A noter que la Banque centrale roumaine a revu à la hausse ses prévisions visant l’inflation, celle-ci devant se chiffrer à 1,9%, par rapport à seulement 1,6% prévus. Une tendance ascendante qui devrait se confirmer l’année prochaine aussi, la Banque nationale de Bucarest estimant un taux de l’inflation de 3,2% pour la fin 2018 et de 3,5% au premier semestre de 2019.



    Diaspora — La ministre pour les relations avec les Roumains de la diaspora, Andreea Pastârnac, a présenté vendredi à Piatra Neamt, ville de l’est du pays, la campagne d’information lancée à l’intention des personnes qui travaillent à l’étranger. Fin 2016, Neamt comptait 70 mille personnes titulaires de contrats de travail à l’étranger, menant le classement des départements selon le nombre d’expatriés sur le long terme, selon le correspondant sur place de Radio Roumanie. La campagne destinée aux travailleurs roumains de l’étranger a démarré par un projet pilote déroulé dans les départements de Botosani et de Suceava, dans le nord-est, et devrait s’élargir à l’ensemble du pays. Notons également que les communautés roumaines les plus importantes, comptant près de deux millions de personnes, se trouvent en Italie et en Espagne.



    Oeufs – Quinze pays de lUnion européenne, la Roumanie comprise, ainsi que la Suisse et Hong Kong, sont pour linstant touchés par la crise des oeufs contaminés au fipronil, a annoncé vendredi la Commission européenne. La Commission a également fait savoir quelle réunirait, vers la fin septembre, les ministres de tutelle et les représentants des autorités nationales pour la protection du consommateur, afin de discuter de ce problème. La tension monte entre la Belgique, les Pays Bas et l’Allemagne après que des traces de fipronil, un insecticide à toxicité modérée, ont été détectées dans plusieurs lots d’œufs. Des millions d’œufs ont été retirés des magasins européens, par mesure de précaution. Jeudi, les inspecteurs de la Direction sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité alimentaire du département de Timis (ouest de la Roumanie) ont retiré du marché une tonne de jaune d’œuf liquide, contaminés au fipronil, en provenance d’Allemagne.



    Mini-vacances — Le vice – Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a eu vendredi des entretiens avec plusieurs ministres au sujet des mesures à prendre en vue du bon déroulement des mini – vacances accordées à l’occasion de la Dormition, quand les Roumains fêteront également la Journée de la marine nationale. Le ministre de l’Intérieur a fait savoir que, dans cette période, 24.000 policiers et gendarmes veilleront au maintien de l’ordre public, à la sécurité routière et assureront la fluidification du trafic sur les itinéraires menant aux stations littorales et de montagne, ainsi qu’aux localités qui accueilleront des événements impliquant la participation d’un public nombreux. Par ailleurs, des trains supplémentaires seront mis en circulation et des mesures appropriées seront prises afin d’éviter les longues files d’attente aux guichets des grandes gares. Du 12 au 15 août, seront organisés plus de 200 cérémonies religieuses et militaires, ainsi que des événements culturels, auxquels devraient participer plus de 600 mille personnes.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, la canicule continuera de sévir dans les régions du sud, du centre et de l’est, où l’inconfort thermique sera accentué. Sur le reste du territoire, le mercure baissera d’un cran. Samedi, seulement deux comtés du sud, Mehedinţi et Dolj continueront d’être placés en vigilance orange canicule, les températures devant y atteindre 38-39 degrés, tandis que 24 autres départements et la capitale seront concernés par une alerte jaune aux fortes chaleurs. Le temps devrait se dégrader à compter de ce samedi. L’instabilité gagnera l’ouest du pays, où les averses s’accompagneront de phénomènes orageux. La quantité d’eau tombée pourrait dépasser 50 – 60 l/m2. Les températures maximales iront de 30 à 38 degrés.

  • 11.08.2017

    11.08.2017

    Inflation — Le taux annuel de l’inflation est monté à 1,4% en juillet, soit une progression de près d’un pour cent par rapport au mois précédent. A noter que la Banque centrale roumaine a revu à la hausse ses prévisions visant l’inflation, celle-ci devant se chiffrer à 1,9%, par rapport à seulement 1,6% prévus. Une tendance ascendante qui devrait se confirmer l’année prochaine aussi, la Banque nationale de Bucarest estimant un taux de l’inflation de 3,2% pour la fin 2018 et de 3,5% au premier semestre de 2019.



    Diaspora — La ministre pour les relations avec les Roumains de la diaspora, Andreea Pastârnac, se trouve aujourd’hui dans le département de Neamt, dans l’est du pays, dans le cadre de la campagne d’information des personnes qui souhaitent travailler à l’étranger. Plusieurs ambassadeurs sont également présents, notamment ceux des pays accueillant de fortes communautés roumaines. Fin 2016, Neamt comptait 70 mille personnes titulaires de contrats de travail à l’étranger, menant le classement des départements selon le nombre d’expatriés sur le long terme, selon le correspondant sur place de Radio Roumanie. La campagne destinée aux travailleurs roumains de l’étranger a démarré par un projet pilote déroulé dans les départements de Botosani et de Suceava, dans le nord-est, et devrait s’élargir à l’ensemble du pays. Notons également que les communautés roumaines les plus importantes, comptant près de deux millions de personnes, se trouvent en Italie et en Espagne.



    Œufs — Alors que l’affaire des œufs contaminés au fipronil prend de l’ampleur, le commissaire européen à la Santé et la Sécurité alimentaire, Vytenis Andriukaitis, a demandé une réunion des ministres européens du secteur et des représentants des services nationaux pour la protection des consommateurs. Le fipronil, cet insecticide à toxicité modérée, avait été détecté dans plusieurs lots d’œufs vendus en Allemagne, Belgique et aux Pays-Bas. Les deux derniers s’accusent mutuellement d’avoir réagi trop lentement au danger, tandis que des millions d’œufs originaires de ces deux pays ont été retirés des magasins européens par précaution. Des œufs contaminés ont été découverts aussi au Danemark, en Slovaquie et en Roumanie. Jeudi, les inspecteurs de la Direction sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité alimentaire du département de Timis (ouest de la Roumanie) ont retiré du marché une tonne de jaunes d’œufs liquides, contaminés au fipronil, en provenance d’Allemagne.



    Festival — Le 7e festival des musiques d’aujourd’hui, Summer Well, s’ouvre aujourd’hui près de la capitale roumaine par un concert de l’Orchestre symphonique de Bucarest. Une affiche très éclectique est proposée cette année, la scène étant plutôt dominée par le rock indépendant. Deux groupes importants et plutôt rivaux sont attendus — il s’agit des Britanniques d’Editors et des Américains d’Interpol. Ces derniers ont une quinzaine d’années de carrière derrière eux et plus de deux millions d’albums vendus, tandis qu’Editors a sorti cinq albums jusqu’à présent, pour lesquels ils se sont vu attribuer deux disques de platine déjà. Le public de Summer Well pourra retrouver également sur scène Oh Wonder, Honne, The Kills, Metronomy et The Bloody Beetroots.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 2 mondiale, s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi de Toronto au Canada, après la victoire en deux sets contre la Tchèque Barbora Strycova (26e WTA). Deuxième favorite de la compétition, Simona Halep doit désormais jouer samedi contre la Française Caroline Garcia (21e WTA). Surnommé aussi la Coupe Rogers, ce tournoi de catégorie Premier 5, est le troisième plus important après les tournois de Grand Chelem et le Premier Mandatory, et se déroule depuis 1980 alternativement à Toronto et à Montréal. Simona Halep a remporté ce tournoi en 2016.



    Canicule — La vague de chaleur extrême gagne progressivement l’ensemble du territoire roumain. La canicule est au rendez-vous notamment sur les plaines, l’inconfort thermique étant accentué notamment dans l’ouest et le sud-ouest, à cause du taux élevé d’humidité. Le ciel est plutôt dégagé, à l’exception des régions de montagne, où quelques pluies faibles peuvent se manifester. Six départements de l’ouest sont en alerte orange à la canicule, tandis que 24 autres comtés du reste du pays, y compris la capitale, sont en vigilance jaune aux températures élevées. Les maximales de l’air vont de 29 à 38 degrés, précisément. Le temps devrait se dégrader à compter de ce samedi, l’instabilité devant gagner l’ouest, le sud-ouest et le relief où les averses devraient être accompagnées de phénomènes orageux. 31 degrés, à midi, à Bucarest.

  • 10.08.2017 (mise à jour)

    10.08.2017 (mise à jour)

    Oeufs — Une tonne de jaune dœuf liquide contaminé au Fipronil a été découverte dans un entrepôt de louest de la Roumanie, a annoncé jeudi lautorité sanitaire-vétérinaire roumaine. Cette saisie porte à neuf le nombre de pays européens où la présence dœufs contaminés a été attestée à ce jour. Le jaune dœuf liquide, importé dAllemagne, a été découvert dans un entrepôt de Timisoara (ouest), a précisé l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire et de sécurité alimentaire. Huit autres pays, dont la France, le Royaume — Uni et lAllemagne, sont touchés par ce scandale alimentaire, dont l’épicentre se trouve en Belgique et aux Pays-Bas, un des plus gros exportateurs dœufs au monde. Des traces de Fipronil, un insecticide toxique pour l’homme, ont été détectées dans des millions d’œufs, retirés de la vente.



    Salaires – Le premier ministre roumain, Mihai Tudose, a promis qu’une majoration des salaires allant jusqu’à 15% serait accordée au personnel pénitentiaire. Il a également donné son aval pour la modification du statut des agents et des officiers travaillant en milieu carcéral. L’annonce a été faite par les leaders des syndicats du secteur, à l’issue de leur rencontre avec le chef du cabinet. Mihai Tudose a par ailleurs demandé au ministre de la Justice d’avancer une proposition concernant l’augmentation du nombre des fonctions dans l’administration pénitentiaire et d’élaborer un mémorandum sur l’occupation des postes vacants suite à un concours. Les syndicalistes ont également demandé que le budget alloué à ce domaine ne soit pas diminué et que l’on assure les ressources nécessaires afin d’améliorer les conditions de vie des personnes détenues et les conditions de travail pour les personnels pénitentiaires.



    Journée de la marine roumaine — Les Forces navales roumaines organisent des événements marquant la Journée de la marine nationale, qui sera célébrée le 15 août. Depuis 115 ans, cette fête civile coïncide avec la grande fête de l’Assomption, la Vierge Marie étant la protectrice des marins du monde entier. Au programme des activités prévues dans les principaux ports maritimes et fluviaux du pays: cérémonies militaires et religieuses, dépôt de gerbes de fleurs aux monuments les plus représentatifs, exercices et jeux sportifs spécifiques, spectacles, feu d’artifices. Le plus attendu est l’exercice intitulé « Les Forces navales roumaines 17 », qui aura lieu mardi à Constanta.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud. La canicule s’emparera des régions de plaine et de plateau. L’inconfort thermique sera accentué, l’indice température-humidité devant atteindre et dépasser le seuil critique des 80 unités, notamment dans l’ouest et le sud-ouest du territoire national. Les maximales iront de 29 à 38 degrés. Selon les météorologues, la vague de chaleur persistera jusqu’à la fin de la semaine. Par ailleurs, les spécialistes mettent en garde contre le fait que la sécheresse touchera la majorité des régions, principalement à cause des températures élevées et de l’absence de précipitations .


  • 09.08.2017 (mise à jour)

    09.08.2017 (mise à jour)

    Transports — L’Union nationale des transporteurs routiers de Roumanie affirme qu’une majoration de l’accise sur les carburants produirait plutôt des pertes au budget de l’Etat et demande au gouvernement de ne pas adopter une telle mesure à partir du 1er septembre. Selon un projet de décret gouvernemental, les accises sur le diesel augmenteront de 24,9%. Dans ces conditions, les transporteurs internationaux présents en Roumanie pourraient choisir de faire le plein plutôt à l’extérieur du pays. Une telle pratique impliquerait une baisse de 70% des ventes de carburants dans le secteur des transporteurs avec un impact désastreux sur le budget de l’Etat, estiment les professionnels du domaine.



    Déficit — Pendant les six premiers mois l’année en cours, la Roumanie a enregistré un déficit commercial de plus de 5,8 milliards d’euros, en hausse de près de 30% par rapport à la même période de 2016, fait savoir ce jeudi l’Institut national de la statistique. La Roumanie a exporté, au premier semestre 2017, des marchandises d’une valeur de 30,9 milliards d’euros, un chiffre de 9,6% supérieur à celui enregistré à la première moitié de l’année dernière. Elle a également importé des biens dont la valeur s’élève à 36,7 milliards d’euros, soit 12,4% de plus qu’en 2016. Rien qu’au mois de juin 2017, le déficit s’est chiffré à 1,4 milliards d’euros.



    Œufs — L’Autorité sanitaire vétérinaire et pour la sécurité des aliments de Roumanie a annoncé qu’il n’existe pas d’informations selon lesquelles des œufs contaminés à l’insecticide seraient entrés en Roumanie et qu’il n’y a pas de tels produits dans les magasins roumains. Les précisions interviennent dans le contexte où, dans plusieurs Etats de l’UE, des dizaines de millions d’œufs ont été retirés des magasins la semaine dernière, en raison de leur contamination au fipronil, un insecticide toxique dont l’utilisation est interdite dans la production d’aliments. Le scandale du fipronil est arrivé en France et au Royaume Uni, atandis quaux Pays-Bas, des millions de poules pourraient être abattues. La crise s’est également répandue en Allemagne, en Suisse et en Suède. L’Autriche, la Pologne et le Portugal ont annoncé, à leur tour, procéder à des analyses.



    Météo — Les prochaines 24 heures, il fera chaud en Roumanie. La canicule s’emparera des régions ouest et elle sévira par endroits dans les régions du sud et centrales, tandis que l’inconfort thermique sera important, l’indice température-humidité devant atteindre et dépasser le seuil critique. Le ciel sera plutôt dégagé, avec des nuages passagers en montagne, où, par endroits, des pluies à verse et des phénomènes électriques ont été signalés. Les maximales iront de 29 à 39°. Pour les deux prochaines semaines, les météorologues prévoient des variations thermiques, avec des jours où les maximales dépasseront, en moyenne, les 34°, mais aussi avec des moments où les pluies seront probables dans la plupart des régions.