Tag: OMS

  • Solutions à la crise des vaccins

    Solutions à la crise des vaccins

    Le gouvernement de gauche de Bucarest vient de décider de la création d’un département chargé de veiller à la mise en place de l’actuel programme de vaccination obligatoire. La nouvelle structure sera directement soumise au ministre de la Santé et assurera le bon fonctionnement du processus d’immunisation de la population depuis l’acquisition des vaccins et jusqu’à la conscientisation des Roumains quant aux effets bénéfiques des vaccins. Les autorités roumaines ont également décidé de mettre en place un comité interministériel d’urgence chargé avant tout de trouver une solution à l’actuelle crise des vaccins, déclenchée en 2016.

    La nouvelle structure devra mettre en œuvre d’ici fin septembre un plan d’action à présenter au premier ministre, Sorin Grindeanu, avant la fin du mois en cours. A son tour, celui-ci a annoncé que la Roumanie a fait ses stocks de vaccins nécessaires jusqu’à la fin de l’année. N’empêche. On n’a pas le droit de rester bras croisés, mais il faudrait se battre pour qu’une telle crise ne se reproduise jamais. Sorin Grindeanu :
    « Quoique solutionnée, la crise des vaccins nous fait penser qu’il faudrait se doter de ce cadre à même de nous fournir une approche correcte. J’espère d’ailleurs que la loi de la vaccination, en débat actuellement, puisse nous aider à l’adopter au plus vite possible. Il nous faut renforcer la prédictibilité afin que de telles situations ne se produisent plus », a déclaré Sorin Grindeanu.

    Le chef de l’État a tenu à faire part de son inquiétude face à l’actuelle épidémie de rougeole qui a touché la Roumanie. Il faut avoir un système de vaccination systématique, obligatoire, efficace et bien mise au point par le Ministère de la Santé. Klaus Iohannis : « Les dernières données officielles font état de quelques 5000 cas de rougeole et de 26 décès. On peut donc parler d’une épidémie et ça, c’est une catastrophe. Il n’est plus question de maîtriser la situation. J’essaie de garder une position neutre et juste et de ne pas tenir pour responsable le premier ministre Grindeanu et son équipe. Mais, il est évident que le système a fait des erreurs et je pense qu’il est temps de nous battre pour améliorer la situation. J’espère qu’à l’heure où l’on parle, on est tous d’accord qu’en l’absence des vaccins, on court des risques trop grands. Du coup, on revient sur une question discutée à maintes reprises, à savoir l’importance d’une prévention efficace », a déclaré Klaus Iohannis.

    Déclenchée sur fond d’une baisse alarmante du taux de vaccination dans les rangs des enfants, l’épidémie de rougeole de Roumanie a touché principalement des petits âgés de 4 ans tout au plus. Tandis qu’en 2016 l’Organisation Mondiale de la Santé tablait sur un taux de vaccination de 95% dans les rangs des enfants, la Roumanie n’en avait obtenu qu’un taux de 86% pour la première dose et de 67, pour la seconde.

  • Efectele Legii antifumat

    Efectele Legii antifumat

    În România, în
    primele şase luni de la aplicarea Legii antifumat, aproape 2.000 de adulţi şi
    700 de copii nu au mai necesitat spitalizare pentru o acutizare a unei boli
    provocate sau agravate de fumat. De asemenea, au scăzut internările pentru
    infecţii acute respiratorii şi cardiace.

    Totodată, în perioada de un an care a
    trecut de la introducerea acestei legi, veniturile barurilor şi restaurantelor
    au crescut, fiindcă nefumătorii le-au frecventat de mai multe ori, chiar şi cu
    familia. Sunt câteva dintre concluziile incluse în raportul privind impactul
    acestei legi asupra populaţiei, prezentat, miercuri, în Comisia pentru sănătate
    şi famile din Camera Deputaţilor.

    Pe de altă parte, Legea antifumat are un grad
    ridicat de acceptare în rândul populaţiei, după cum a precizat, la Radio
    România, un cunoscut specialist, doctorul Florin Mihălţan: Din punct de vedere al acceptanţei
    populaţiei, se remarcă şi aici un progres, între 80% şi 85% dintre locuitorii
    ţării noastre au acceptat şi susţin aceste demersuri în continuare ale legii. De
    asemenea, 67% dintre fumători acceptă această lege şi o susţin, pentru că au
    realizat efectele fumatului pasiv, efectele fumatului terţiar. Toate sunt
    efecte negative pe care, în momentul de faţă, această lege încearcă să le
    excludă şi să protejeze fumătorul pasiv.

    În
    România, potrivit statisticilor oficiale, consumul de tutun este
    responsabil de peste 42 de mii de vieţi pierdute anual. La nivel global, susţine Organizaţia Mondială a Sănătăţii (OMS), tutunul este răspunzător
    de moartea a circa şase milioane de persoane şi constituie o povară ce atârnă
    greu pe umerii economiei mondiale. Costurile anuale asociate îngrijirii
    medicale şi scăderii productivităţii celor care se îmbolnăvesc din cauza
    fumatului sunt estimate la circa 1 trilion de dolari.

    Totuşi, potrivit unui
    raport făcut în urma datelor OMS, tratatul internaţional
    intrat în vigoare în 2005 – Convenţia Cadru pentru
    Controlul Tutunului – a contribuit la reducerea ratei
    fumatului cu 2,5% în 10 ani. Cele 180 de state semnatare, inclusiv România,
    s-au angajat, între altele, să majoreze taxele asociate
    tutunului, să interzică fumatul în unele spaţii publice şi să aplice etichete
    cu avertismente sugestive pe pachete. Totuşi, utilizarea
    produselor din tutun cu potenţial letal ar putea fi diminuată şi mai mult prin
    sporirea politicilor menite să combată acest viciu, mai menţionează raportul.

  • La sécurité des aliments

    La sécurité des aliments

    En dehors de la recherche agricole par des méthodes innovantes, la sécurité alimentaire compte parmi les priorités majeures de développement de l’Union européenne. L’objectif est de protéger les consommateurs, garantissant, en même temps, le bon fonctionnement du marché unique. Certaines normes censées assurer l’hygiène des produits alimentaires, la santé des animaux et des plantes, mais aussi la lutte contre la contamination aux substances telles les pesticides ont été convenues. Des vérifications rigoureuses sont effectuées, et les importations hors UE doivent respecter les mêmes normes que les aliments communautaires. Des limites sont fixées pour les additifs et les résidus de médicaments vétérinaires et phytosanitaires des fourrages, mais aussi un système strict pour autoriser et vendre les OGM.

    Roxana Morea, conseillère de presse à la Représentation de l’Union européenne à Bucarest, explique ce que la politique européenne prévoit au sujet de la sécurité alimentaire : « La sécurité alimentaire et de la nutrition vise à garantir le fait que tout le monde ait accès à des aliments, en quantités suffisantes, non coûteux et nourrissants. Par le soutien accordé en la matière, l’UE cherche en fait à construire et à consolider la capacité d’adaptation aux crises en matière de nourriture et faire en sorte que tous les pays bénéficient du soutien nécessaire pour que personne n’ait faim. C’est notamment la lutte contre la malnutrition qui est vitale, pour donner une chance aux enfants des catégories les plus pauvres de mener une vie saine, d’avoir accès à l’éducation et d’améliorer leurs chances pour l’avenir. A présent, une personne sur huit meurt de faim chaque jour dans le monde, surtout en Afrique subsaharienne et dans le sud de l’Asie. C’est pourquoi la lutte contre la famine est le premier objectif de développement millénaire. Et le centre de politique européenne pour la sécurité alimentaire établit que cette sécurité, la nutrition et l’agriculture durable sont des priorités-clé pour l’UE, surtout dans le domaine de la politique de coopération pour le développement ».

    Bruxelles s’est fixé pour objectifs jusqu’en 2030 une grande production de denrées alimentaires – de qualité supérieure et à des prix raisonnables – mais aussi une hausse durable et favorable à l’inclusion, dans les conditions des changements climatiques, de la réduction des ressources naturelles et de l’accroissement du nombre d’habitants au niveau mondial. Roxana Morea : « L’accès à la nourriture est un défi en soi-même. L’important, ce n’est pas seulement l’accès, mais aussi le fait que la nutrition, respectivement la nourriture qui est disponible soit appropriée du point de vue nutritionnel. La politique de l’UE prévoit un soutien notamment pour les pays en développement, pour que ces derniers, par l’appui accordé par l’UE, couvrent les quatre piliers reconnus au niveau international dans le cadre du sommet mondial de l’alimentation de 1996 – accroissement de la disponibilité des ressources alimentaires, amélioration du contenu nutritionnel de la consommation alimentaire, ainsi que la consolidation de la capacité de réponse et de gestion des crises. De ce point de vue, la sécurité alimentaire est un secteur de politique de l’UE dans lequel l’engagement de l’Union est pour une cohérence avec l’ensemble de la politique de coopération au développement. Pour accroître l’adaptabilité aux crises, les projets de prévention et de préparation sont importants. Ils visent la gestion des risques cycliques, tels que des ouragans ou des tempêtes violentes, ou des vulnérabilités qui ne peuvent pas être prévues, tels que les tremblements de terre. »

    Un chapitre important dans la politique européenne en ce qui concerne la sécurité alimentaire relève de la prévention de la transmission des maladies des animaux chez les hommes. Les normes de l’UE garantissent que les zoonoses, telles que la salmonellose ou la tuberculose, sont maintenues sous contrôle et que seuls les animaux sains et les produits qui en proviennent entrent dans la chaîne alimentaire. Un aspect tout aussi important porte sur la limitation de l’usage d’antibiotiques dans les fermes. L’emploi des antibiotiques pour compenser la croissance non conforme des animaux et des oiseaux a mené à la hausse de la résistance des bactéries à des traitements à usage humain. Alors que près de la moitié des antibiotiques fabriqués dans le monde sont utilisés dans des fermes, certaines mesures s’imposent, ont récemment décidé les députés européens. Ils ont voté une proposition de remise à jour de la législation de l’Union européenne en matière de médicaments vétérinaires, dans le sens de restreindre l’usage des médicaments antimicrobiens existants et d’en développer de nouveaux.

    Cela alors que des avertissements de l’Organisation mondiale de la Santé disent que nous risquons d’approcher une ère post-antibiotiques où la résistance antimicrobienne provoque plus de décès que le cancer chaque année. Selon le président du Collège des médecins vétérinaires de Roumanie, Viorel Andronie:« Cette précision constitue un signal d’alarme et tous les décideurs impliqués dans le domaine respectif doivent se donner la main et chacun dans son domaine doit faire ce qu’il faut faire pour que la réduction de l’antibiorésistance soit à son maximum possible. Et, ce qui est très important, de donner la possibilité aux gens de bénéficier d’antibiotiques lorsqu’ils en ont besoin ». La Roumanie a interdit dès 2006 l’usage des antibiotiques comme promoteurs de croissance. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • Actualizarea listei cu ţările care necesită vaccinarea obligatorie împotriva polio-virusurilor

    Actualizarea listei cu ţările care necesită vaccinarea obligatorie împotriva polio-virusurilor

    Ministerul Afacerilor Externe informează
    cetăţenii români că Organizaţia Mondială a Sănătăţii[1], în urma evaluării situației
    internaționale cu privire la circulația virusului polio, a actualizat lista cu
    ţările pentru care se cere obligatoriu vaccinarea polio, astfel: Afganistan,
    Camerun, Guineea Ecuatorială, Laos, Madagascar, Myanmar, Nigeria, Pakistan,
    Somalia şi Ucraina. Pentru cetăţenii români care călătoresc spre aceste țări și
    nu au fost vaccinaţi antipolio în ultimele 12 luni, vaccinarea se va face cu 4
    săptămâni înaintea călătoriei sau, în cazuri de urgenţă, chiar înaintea acesteia.
    Vaccinarea va fi notificată pe certificatul internaţional de vaccinări şi va
    însoţi documentele de călătorie. În acest sens, OMS şi specialiştii
    structurilor de sănătate publică din domeniul de implementare a Regulamentului
    Sanitar Internațional – 2005, reiterează faptul că răspândirea
    polio-virusurilor (virusurilor poliomielitei) la nivel internațional constituie
    un risc şi o Urgenţă de Sănătate Publică de Importanţă Internațională.




    În continuare, rămâne obligatorie
    vaccinarea persoanelor care călătoresc dinspre Afganistan şi Pakistan. Aceste
    persoane nu au dreptul să părăsească teritoriul ţărilor respective, indiferent
    de punctul de trecere frontieră (rutier, naval, aerian), fără documentele care
    să ateste vaccinarea antipolio. În caz contrar, autorităţile de frontieră ale
    acestor ţări au dreptul să interzică părăsirea teritoriului. Pentru evitarea
    acestor situaţii, cetăţenilor din ţările respective, care solicită viza pentru
    România, li se va solicita carnetul internaţional de vaccinări, în care este înregistrată
    efectuarea vaccinării.




    Ministerul Afacerilor Externe recomandă
    consultarea paginilor de Internet dedicate: http://www.insp.gov.ro/index.php/poliomielita, http://www.cnscbt.ro/index.php/ebolak2, http://www.who.int/ihr/9789241596664/en, www.mae.ro. Totodată, MAEreamintește
    faptul că cetățenii români care călătoresc în străinătate au la dispoziţie
    aplicaţia Călătoreşte în siguranţă (disponibilă gratuit în App Store
    şi Google Play), care oferă informaţii, sfaturi de călătorie şi
    posibilitatea de a fi alertați, în cazul în care apar situaţii speciale, precum
    şi serviciul de alertă prin SMS, aferent campaniei de informare Un SMS îţi
    poate salva viaţa!.


    [1]http://www.who.int/en/

  • 28.01.2016 (mise à jour)

    28.01.2016 (mise à jour)

    Militaires – « La mission des militaires roumains en Afghanistan est difficile, son objectif est de «normaliser la vie dans ce pays et de lutter contre le terrorisme, un fléau qui touche non seulement le peuple afghan, mais aussi l’Europe». C’est ce qu’a déclaré la président roumain Klaus Iohannis dans un message transmis jeudi à l’occasion du départ du Bataillon 2 d’infanterie Călugăreni dans la mission Resolute Support de l’OTAN. Selon le chef de l’Etat, ces dernières années, plus de 40.000 militaires roumains ont participé aux différentes opérations et missions déroulées sous l’égide de l’ONU, l’OSCE, l’OTAN et de l’UE en Afrique, en Asie et dans les théâtres d’opérations d’Afghanistan, Irak et dans les Balkans Occidentaux. Cette fois-ci, ils assureront la protection de la base militaire de Kandahar (sud) et conseilleront les forces de sécurité afghanes. Les militaires du bataillon ont déjà fait des missions internationales sous l’égide de l’ONU, en Afghanistan, en Angola et en Irak, et ont été décorés pour leur professionnalisme. La mission Resolute Support a commencé fin 2015, après la fin de la mission de la Force internationale d’assistance pour la sécurité, coordonnée par l’OTAN en Afghanistan.

    Diplomatie – La Roumanie soutient la construction d’un climat de sécurité et de stabilité dans la zone arabe et l’identification de solutions politiques aux crises de la région. C’est ce qu’a déclaré jeudi, le ministre roumain des AE, Lazar Comanescu, lors d’une rencontre avec le groupe les chefs des missions des pays arabes accrédités à Bucarest. Par ailleurs, l’ambassadeur du Qatar, en tant que doyen du groupe, a mis l’accent sur les relations historiques et culturelles entre la Roumanie et les pays arabes, ainsi que sur l’intérêt du groupe d’élargir la coopération avec la Roumanie et l’UE dans domaines de l’économie, de la science et du tourisme.

    Droits de l’homme – La Roumanie se classe 3e dans la hiérarchie des pays ayant le plus grand nombre de procès à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, des procès dans lesquels on constate au moins une violation de la Convention européenne des droits de l’homme. Selon le rapport annuel de la Cour, publié jeudi, en tête du classement on retrouver la Russie (avec 109 procès) et la Turquie (avec 79). La Roumanie (avec 72 procès) est suivie par l’Ukraine (50), la Grèce (43) et la Hongrie (42). Pour sa part, le président de la Cour, Guido Raimondi, a souligné la nécessité pour chaque Etat membre de l’Union de s’assurer que les problèmes endémiques trouvent une solution plutôt à l’intérieur du pays, que devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Diplomatie – La Roumanie soutient la construction d’un climat de sécurité et de stabilité dans la zone arabe et l’identification de solutions politiques aux crises de la région. C’est ce qu’a déclaré jeudi, le ministre roumain des AE, Lazar Comanescu, lors d’une rencontre avec le groupe les chefs des missions des pays arabes accrédités à Bucarest. Par ailleurs, l’ambassadeur du Qatar, en tant que doyen du groupe, a mis l’accent sur les relations historiques et culturelles entre la Roumanie et les pays arabes, ainsi que sur l’intérêt du groupe d’élargir la coopération avec la Roumanie et l’UE dans domaines de l’économie, de la science et du tourisme.


    Forêts – Le Corps de contrôle du premier ministre a démarré des investigations à la Régie Nationale des Forêts Romsilva, visant notamment son activité de ces 2 dernières années, a fait savoir jeudi le Gouvernement de Bucarest. Mardi, les principales associations professionnelles du domaine forestier de Roumanie ont protesté à Bucarest. Les syndicalistes mettent en cause les actions de la compagnie d’Etat Romsilva qui, selon eux, aurait bloqué le secteur en augmentant de 300% le prix de départ pour les enchères de bois. Par conséquent, les acheteurs préfèrent s’orienter vers le marché noir plutôt que vers la compagnie d’Etat, ce qui a fait tripler le volume des vols de bois et accroître le nombre de propriétaires qui choisissent d’exploiter illégalement leurs forêts, selon les protestataires. La Roumanie compte désormais parmi les pays européens avec les plus grands prix d’acquisition de la matière ligneuse, précisent encore les syndicalistes du secteur

    Virus – Le virus Zika se propage de manière explosive sur le continent américain», avec trois à quatre millions de cas attendus cette année, a déclaré à Genève la directrice de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, citée par l’AFP. Dans ce contexte, l’Organisation a annoncé une réunion d’urgence le 1er février sur l’épidémie de Zika. Ce virus responsable de la microcéphalie, soit la baisse des dimensions de la boîte crânienne chez les bébés, ne constitue pas une menace pour la Roumanie en ce moment, assure le Pr Alexandru Rafila, président de la Société roumaine de microbiologie.

    Moldova – L’ultimatum que les leaders des protestataires ont donné, dimanche, au pouvoir de la République de Moldova, a expiré jeudi. Pour rappel, ils exigent sa démission en bloc et l’organisation d’élections anticipées. Les protestataires décideront vendredi du calendrier de leurs prochaines actions. Avant l’expiration de l’ultimatum, le président du Législatif, Andrian Candu, avait invité les leaders des protestataires à des négociations, vendredi ; une invitation que ceux-ci ont décliné. Après l’investiture, la semaine dernière, du nouveau gouvernement dirigé par Pavel Filip, des dizaines de milliers de protestataires sont descendus dans la rue à l’appel de la société civile pro européenne et de deux partis pro russes qui dénoncent la corruption de la classe politique. Les manifestants ont averti qu’ils bloqueraient certaines routes nationales et qu’ils auraient recours à des actes d’insoumission civique. Mardi, Pavel Filip a fait sa première visite à l’étranger en tant que chef du cabinet moldave – en Roumanie voisine, selon la tradition. Tant le président Klaus Iohannis que le premier ministre Dacian Cioloş l’ont assuré de leur soutien sur la voie de l’intégration européenne, mais lui ont demandé d’accélérer les réformes et de prendre des mesures contre la corruption.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures baisseront en Roumanie, dans la plupart des régions, mais resteront un peu plus élevées que la normale saisonnière. On attend de la pluie sur le nord, le nord-ouest, le centre et l’est ainsi que de la neige et de la giboulée en montagne. Les températures minimales iront de 0 à 4 degrés.

  • A la une de la presse roumaine – 28.10.2015

    A la une de la presse roumaine – 28.10.2015

    L’affaire Gabriel Oprea fait toujours la une de la presse roumaine, qui cherche toujours des réponses à plusieurs questions relatifs aux cortèges officiels : combien de fois ? en quelles conditions ? qui ? et surtout pourquoi ? La baisse de la TVA sur l’eau ne mènera pas à la réduction des tarifs et l’Association roumaine de la viande réagit aux récentes annonces faites par l’OMS.



  • A la Une de la presse roumaine 12.03.2015

    A la Une de la presse roumaine 12.03.2015

    La plupart des Roumains nont pas de plan de gestion pour leurs finances personnelles, constate la presse. Elle nous dit aussi à combien se monte le panier daliments sains le moins cher dune famille de 4 personnes et que le prix de lessence augmente en Roumanie sur la toile de fond de lappréciation du dollar américain. Dans lactualité internationale, cest toujours une question de finances qui attire lattention de la presse roumaine: la Grèce demande à lAllemagne des compensations de guerre.


  • Le virus Ebola, une menace globale

    Le virus Ebola, une menace globale

    « La maladie est plus rapide que nous et elle gagne la course », avertissait, voici moins de deux semaines, le chef de la mission de l’ONU pour des actions contre Ebola, Anthony Banbury. Son estimation est de plusieurs milliers de nouveaux cas jusqu’en décembre, alors que le bilan du moment s’élève à 9000 personnes atteintes et 4500 décès. Il a averti que si la progression du virus n’est pas arrêtée maintenant, l’humanité « se confrontera à une situation sans précédent, pour laquelle nous n’avons aucun plan ». Déclarée en mars dernier, l’épidémie de fièvre hémorragique d’Afrique de l’Ouest n’a pas suscité trop d’attention de la part de la communauté internationale.



    Pourtant, suite au décès du premier Américain aux Etats Unis à cause de la maladie et à la première contamination hors le territoire africain, plus exactement en Espagne — l’Europe et les Etats Unis ont pris des mesures toujours plus strictes de sécurité pour que l’épidémie soit enrayée.



    Des cas sporadiques de fièvre hémorragique sont inévitables, ceci ayant trait aux voyages dans les Etats affectés d’Afrique. Même ainsi, les risques de dissémination de cette maladie en Europe sont des moindres et peuvent être évités — selon le représentant de l’OMS, Jarno Habicht « Un regard général indique que l’Europe est bien plus prête à lui faire face que les Etats affectés d’Afrique. Pourtant, des consultations permanentes continuent d’avoir lieu ici aussi, et beaucoup d’Etats, tels que le Royaume Uni, ont organisé des exercices de simulation, pour connaître la réponse que pouvait donner leur système de santé. »



    Voici un mois, dans une résolution convenue par les groupes politiques du législatif communautaire, les députés européens ont déploré la perte de vies humaines et ont signalé que, même si les pays africains avaient leur part de responsabilité, la communauté internationale devait continuer à contribuer à la lutte contre l’épidémie vu que ce n’est pas seulement un problème du contient africain, mais du monde entier. Les eurodéputés ont alors demandé au Conseil de sécurité des NU d’étudier avec les pays affectés la possibilité d’envoyer sur le terrain des forces civiles et militaires sous la commande de l’Office de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires. Des aides et des fonds ont été acheminés vers les Etats ouest-africains affectés, ainsi que vers leurs voisins, tant de la part de la Commission européenne que des Etats membres. Un système d’évacuation médicale a également été mis en place au niveau de l’Union européenne, censé permettre de rapatrier en avion les membres du personnel médical étranger infectés par le virus. Le délai est de 48 h tout au plus et ils seront admis dans des hôpitaux européens.



    En plus, les Etats de l’UE, dont le Royaume Uni, la France, l’Autriche et la Belgique ont répondu à l’appel de la Commission, fournissant hôpitaux de campagne, ambulances, produits sanitaires, équipement de protection et aussi des experts. Médecins sans frontières a ouvert à Amsterdam un deuxième centre de formation pour les volontaires qui souhaitent se rendre dans les pays africains affectés par Ebola, après celui de Bruxelles. Suite à un appel fait voici deux semaines, l’organisation a réussi à trouver seulement 13 médecins en adéquation avec les critères, sur les 200 qui avaient répondu à l’appel. Il n’est pas facile de trouver du personnel médical qui souhaite aller en Afrique ; le virus est très dangereux, les conditions particulièrement difficiles, et le peu de personnes qui se portent volontaires doivent faire l’objet d’une sélection stricte, a déclaré à la presse néerlandaise Katrien Coppens, de MSF « L’expérience est très importante. La situation est compliquée. Nous avons besoin de gens en capacité de prendre des décisions sur place. »



    Dans le centre d’Amsterdam, les médecins sont prêts à agir dans des conditions difficiles, sans eau courante et sans électricité, ajoute Katrien Coppens, qui mentionne aussi qu’en Sierra Leone, par exemple, la température est de 42°, et les volontaires doivent porter les costumes dans ce sauna-là. Les gens doivent être prêts à tout.



    Réunis à Strasbourg, les ministres communautaires des Affaires étrangères ont estimé que l’épidémie d’Ebola était une crise réelle, qui doit être abordée au niveau international. Ultérieurement, l’UE a décidé de nommer un coordinateur européen de la lutte contre Ebola. Jusqu’à présent, Bruxelles a promis de dégager près de 500 millions d’euros pour aider les principaux pays affectés — le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée — un effort financier considéré par certains pays comme insuffisant. A Washington, le président Barack Obama a demandé à ses compatriotes d’éviter l’hystérie au sujet d’Ebola et rappelé l’opinion des experts selon laquelle le meilleur moyen d’arrêter l’épidémie, c’est de la couper court à sa source, en Afrique de l’Ouest, avant qu’elle ne devienne de plus en plus difficile à contrôler.



    Entre temps, l’OMS a annoncé l’éradication de l’épidémie au Nigeria, après 42 jours sans aucun nouveau cas. La première personne contaminée hors d’Afrique, l’infirmière espagnole, n’a plus de charge virale. En Roumanie, les autorités ont décidé d’allouer 5,5 millions d’euros environ pour aménager un hôpital militaire de campagne, à proximité de Bucarest, où les éventuels malades contaminés par ce virus puissent être soignés. (trad Ligia Mihaescu)

  • Ebola, o ameninţare globală

    Ebola, o ameninţare globală

    Îngrijorare din ce în ce mai mare şi măsuri tot mai stricte de securitate în Europa şi Statele Unite din cauza virusului Ebola, care continuă să se răspândească, riscând să devină o ameninţare globală.



    “Maladia este mai rapidă decât noi şi câştigă cursa”, avertiza, în urmă cu mai puţin de două săptămâni, şeful misiunii Organizaţiei Naţiunilor Unite pentru acţiuni împotriva Ebola, Anthony Banbury, apreciind că mii de noi cazuri sunt prognozate până în luna decembrie, în condiţiile în care bilanţul momentului se ridică la circa 9 mii de îmbolnăviri şi peste 4,5 mii de decese. El a avertizat că dacă Ebola nu este oprită acum, omenirea se va “confrunta cu o situaţie fără precedent, pentru care noi nu avem niciun plan”.



    Declanşată în luna martie, epidemia de Ebola din Africa de Vest nu a primit iniţial prea multă atenţie din partea comunităţii internaţionale, însă, odată cu decesul primului american în SUA din cauza acestei maladii şi cu înregistrarea primei contaminări în afara teritoriului african, mai exact în Spania – Europa şi Statele Unite au luat măsuri tot mai stricte de securitate pentru ca epidemia să nu scape de sub control. Cazuri sporadice ale febrei hemoragice în Europa sunt inevitabile, acest lucru având legătură cu călătoriile în statele afectate din Africa.



    Totuşi, riscurile de răspândire a acestei boli în Europa sunt foarte mici şi pot fi evitate – consideră reprezentantul OMS, Jarno Habicht: O privire generală arată că Europa este mult mai pregătită decât statele afectate din Africa. Totuşi, şi aici au loc consultări permanente, iar multe state, cum ar fi Marea Britanie, dar şi altele, au organizat exerciţii de simulare, ca să vadă cât de pregătit este sistemul lor de sănătate.”



    În urmă cu o lună, într-o rezoluţie convenită de grupurile politice ale legislativului comunitar, europarlamentarii au deplâns pierderea de vieţi omeneşti şi au semnalat că, deşi ţările africane au partea lor de responsabilitate, comunitatea internaţională trebuie să-şi ducă mai departe contribuţia la combaterea epidemiei pentru că nu este doar o problemă a continentului african, ci a lumii întregi. Deputaţii europeni au cerut atunci Consiliului de Securitate al ONU să studieze împreună cu ţările afectate posibilitatea de a trimite pe teren forţe civile şi militare sub comanda Oficiului ONU pentru Coordonarea Afacerilor Umanitare.



    Bani şi ajutoare, inclusiv material medical, au fost direcţionate către ţările vest-africane afectate, precum şi pentru vecinii acestora, atât din partea Comisiei Europene, cât şi a statelor membre. De asemenea, la nivelul Uniunii a fost creat un sistem de evacuare medicală, pentru a permite ca membrii personalului medical străin infectaţi cu acest virus să fie repatriaţi cu avionul în cel mult 48 de ore şi să fie internaţi în spitale europene. Mai mult, statele UE, între care Marea Britanie, Franţa, Austria şi Belgia au răspuns la apelul Comisiei, furnizând spitale de campanie, ambulanţe, produse sanitare, echipamente de protecţie şi experţi.



    Organizaţia Medici fără Frontiere a deschis la Amsterdam un al doilea centru de pregătire pentru voluntarii care vor să plece în ţările africane afectate de Ebola, după cel din Bruxelles. După un apel făcut în urmă cu două săptămâni, organizaţia a reuşit să găsească însă doar 13 medici care să corespundă cerinţelor, din cei 200 care s-au oferit. Nu este uşor să găseşti personal medical care să vrea să meargă în Africa, virusul este foarte periculos, condiţiile deosebit de grele, iar cei puţini care se oferă trebuie selectaţi cu stricteţe, a declarat pentru presa olandeză Katrien Coppens de la Medici fără Frontiere: Experienţa este foarte importantă. Situaţia este complicată. Avem nevoie de oameni care să fie în stare să ia decizii la faţa locului.”



    În centrul de la Amsterdam, medicii sunt pregătiţi să acţioneze în condiţii vitrege, fără apă curentă şi fără electricitate, mai spune Katrien Coppens, amintind şi că în Sierra Leone, de exemplu, sunt 42 de grade, iar voluntarii trebuie să poarte costumele în acea saună. Oamenii trebuie să fie pregătiţi pentru orice.”



    Reuniţi la Strasbourg, miniştrii comunitari de externe au apreciat că epidemia de Ebola reprezintă o criză reală, care trebuie abordată la nivel internaţional. Ulterior, UE a decis numirea unui coordonator european al luptei împotriva Ebola. Până în prezent, Bruxellesul a promis să elibereze aproape 500 de milioane de euro pentru a ajuta principalele ţări afectate – Liberia, Sierra Leone şi Guineea – efort financiar considerat, însă, insuficient de către anumite ţări.



    La Washington, preşedintele Barack Obama le-a cerut concetăţenilor săi să evite isteria pe tema Ebola şi a amintit că experţii spun că cea mai bună metodă de a opri epidemia este de a o curma la sursă, în Africa de Vest, înainte de a deveni din ce în ce mai greu de controlat. Între timp, OMS a anunţat eradicarea epidemiei de Ebola în Nigeria, după 42 de zile în care nu s-a mai înregistrat niciun caz, iar prima persoană contaminată cu Ebola în afara Africii, asistenta medicală spaniolă, nu mai are încărcătura virală.



    În România, preventiv, autorităţile au decis să aloce aproximativ 5,5 milioane de euro pentru amenajarea unui spital militar de campanie, într-o zonă de lângă Bucureşti, unde să poată fi preluaţi eventualii bolnavi contaminaţi cu virusul Ebola.


  • Statistiques inquiétantes de l’OMS

    Statistiques inquiétantes de l’OMS

    Selon les estimations, à l’horizon 2035, le nombre de cas de cancer passera de 14,1 millions en 2012 à 24 millions, soit une hausse de 70%.



    Selon le document, deux types de cancers sont les plus menaçants, celui provoqué par des infections, tel le cancer du col de l’utérus, et celui dû au mode de vie. Le taux d’incidence du premier est plus élevé dans les pays pauvres où l’accès aux tests et vaccins demeure problématique. Les recommandations pour un mode de vie sain incluent le renoncement au tabac et à l’alcool, à la consommation d’aliments transformés en faveur d’une alimentation diverse, et riche en fruits et légumes. S’y ajoutent les exercices physiques quotidiens ainsi qu’un temps limité d’exposition au soleil et l’élimination des substances cancérigènes. Les experts affirment que respecter ces recommandations peut réduire à moitié l’apparition de ces maladies.



    Par contre, d’autres facteurs qui favorisent les cancers, tels les radiations, les infections et la pollution, ne peuvent pas être contrôlés. Côté prévention, les femmes de plus de 25 ans devraient passer périodiquement par un test HPV de dépistage du cancer du col de l’utérus. Après 50 ans, les femmes devraient passer par un examen mammaire. Ce qui plus est, les hommes et femmes de plus de 50 ans devraient être soumis périodiquement à un contrôle du côlon. L’agence de l’OMS, chargée des recherches dans le domaine du cancer, a transmis aux gouvernements qu’ils devraient envisager un contrôle plus strict de la consommation d’alcool et de sucre combiné à une augmentation des prix et au renforcement des restrictions à la publicité pour ces produits.



    Selon les statistiques, à l’intérieur de l’UE, le cancer est la deuxième plus fréquente cause de décès et cela malgré les progrès faits ces derniers temps dans la lutte contre cette maladie. 2,8 millions de nouveaux cas de cancer ont été identifiés parmi les européens en 2012, le taux de maladie étant presque égal entre hommes et femmes, selon les chiffres de l’UE. La même année, le cancer a été responsable d’environ 707 mille décès parmi les hommes et 555 mille parmi les femmes. Le cancer de la prostate, dans le cas des hommes, et celui du sein, dans le cas des femmes, sont les formes de cancer les plus fréquentes. Elles sont suivies par le cancer du poumon et celui du côlon. Plus de 78 mille nouveaux cas de cancer sont identifiés chaque année en Roumanie, où cette affection tue 50 mille personnes par an.



    A Bucarest, la stratégie commence par la prévention des facteurs de risque, affirme Cristina Vladu, conseillère au ministère roumain de la Santé : « Dans la stratégie, le plan sur le cancer commence par la prévention primaire, avec les enfants très jeunes : comment faire des exercices physiques, comment manger sain, afin de limiter les facteurs de risque. Puis on continue par la prévention secondaire, où l’accent est mis sur le dépistage des trois cancers reconnus au niveau européen : celui du col de l’utérus, celui du sein et celui du côlon, et ensuite on passe au traitement. Le ministère de la Santé a évalué la liste et à l’heure actuelle il faut ajouter des ressources supplémentaire pour avancer avec cette stratégie. »



    Le cancer du poumon est le plus fréquent en Roumanie, suivi par ceux du côlon, du sein, de la prostate et du col de l’utérus. Côté équipements, le ministère de la Santé négociera avec la Banque mondiale l’octroi d’un crédit qui soit utilisé notamment pour acheter des appareils de radiothérapie. Le président de la Fédération des associations des malades de cancer de Roumanie, Cezar Irimia, affirme qu’hormis le traitement de certaines maladies malignes hématologiques, à ce chapitre, les listes d’attente ont été refaites et les malades attendent entre quelques semaines et plusieurs mois avant de pouvoir bénéficier des procédures de traitement.



    Cezar Irimia : « A présent, hormis les syncopes liées à la disponibilité des médicaments, on manque d’équipements de radio thérapie et de services d’accompagnement psychologique pour les patients touchés par le cancer dans les hôpitaux. Pour ces malades, le médicament est le plus important. Des centaines d’études sont élaborées au niveau mondial afin de découvrir de nouveaux traitements pour les 200 maladies oncologiques, des traitements plus efficaces et plus ciblés. Il s’agit de ce que l’on appelle traitements personnalisés. On a besoin d’une remise à jour régulière de la liste des médicaments remboursés afin de donner aux patients roumains aussi le droit à ces thérapies de dernière génération, le droit à la vie. »



    Les responsables roumains du domaine de la santé affirment qu’ils envisagent de faire des campagnes de dépistage des cancers du col de l’utérus, du côlon et du sein. La mesure répond aux conclusions du plus récent rapport mondial sur le cancer, selon lequel il est difficile d’imaginer que pendant les années à suivre la médecine moderne aboutira à trouver un traitement du cancer et que l’accent devrait être mis sur la prévention. On estime que même les pays les plus riches se permettront de plus en plus difficilement à couvrir les coûts élevés des soins médicaux accordés aux malades.



    Par ailleurs, les pays où les revenus sont plutôt réduits, où une amplification du nombre des cancers est prévue, ne possèdent pas la dotation nécessaire pour gérer une telle situation…(trad. : Alexandra Pop, Alex Diaconescu)



  • Statistici îngrijorătoare de la OMS

    Statistici îngrijorătoare de la OMS

    Un raport al Organizaţiei Mondiale a Sănătăţii trage un semnal de alarmă în legătură cu o creştere dramatică a cazurilor de cancer. Estimările sunt sumbre – până în anul 2035 numărul cazurilor va creşte cu 70%, de la 14,1 milioane, în 2012, la 24 de milioane. Potrivit documentului, două tipuri de cancer ameninţă – cele provocate de infecţii, precum cancerul de col uterin, manifestat în special în ţările sărace unde accesul la teste/vaccin HPV rămâne problematic, şi cele provocate de stilul de viaţă.



    Conceptul tot mai prezent în societăţile moderne privind adoptarea unui stil de viaţă sănătos include recomandări-cheie care fac referire la renunţarea la fumat şi alcool, la consumul de alimente procesate în favoarea unei alimentaţii diversificate, bogată în fructe şi legume. Activitatea fizică zilnică, alături de evitarea expunerii excesive la soare şi de eliminarea substanţelor cancerigene se regăsesc, de asemenea, pe lista recomandărilor.



    Oamenii de ştiinţă cred că cel puţin jumătate dintre cazurile de îmbolnăviri pot fi prevenite dacă aceste recomandări ar fi urmate. În schimb, alţi factori favorizanţi nu pot fi controlaţi, precum radiaţiile, infecţiile şi poluarea mediului.



    Ca măsură de prevenţie, femeile de peste 25 de ani ar trebui să facă periodic un screening de col uterin, cele de peste 50 de ani un screening mamar, iar bărbaţii şi femeile de peste 50 de ani ar trebui să facă periodic un control colorectal. Iar Agenţia de cercetare a cancerului din cadrul Organizaţiei Mondiale a Sănătăţii a transmis guvernelor că trebuie să ia în considerare un control mai puternic pentru consumul de alcool şi zahăr, cum ar fi preţuri mai mari şi restricţii de publicitate. Statisticile arată că în Uniunea Europeană cancerul este a doua cea mai frecventă cauză de deces, în pofida progreselor făcute în lupta împotriva acestei boli. Doar în 2012 au apărut peste 2,8 milioane de noi cazuri de cancer în rândul europenilor, procentul de îmbolnăviri la femei şi la bărbaţi fiind aproape acelaşi, potrivit datelor Uniunii Europene. În acelaşi an, aproximativ 707 mii de bărbaţi şi 555 mii de femei au murit din cauza acestei maladii. Cea mai frecventă formă de cancer este cel de prostată la bărbaţi şi de sân în cazul femeilor. Urmează în top cancerul la plămâni şi colon la ambele sexe.



    În România, apar anual peste 78 de mii de noi cazuri de cancer, iar 50 de mii de oameni mor din cauza maladiilor oncologice. La Bucureşti, strategia începe cu prevenirea factorilor de risc, spune consilierul în Ministerul Sănătăţii Cristina Vladu: Planul de cancer în strategie merge de la prevenţie primară, de la copilul mic – cum face exerciţiu fizic, cum mănâncă sănătos, ca să nu îi apară factori de risc. Mergem apoi pe prevenţie secundară, unde punem accentul pe screeningul în acele trei cancere recunoscute european, cancerul de col uterin, cancerul de sân şi cancerul de colon, apoi trecem la tratament. Ministerul Sănătăţii a evaluat lista, acum este nevoie şi de resurse pentru a merge mai departe.”



    Cancerul de plămâni este cel mai frecvent tip de cancer în România, urmat de cel colo-rectal, de sân, de prostată şi de col uterin.



    În privinţa aparaturii, Ministerul Sănătăţii va negocia un împrumut cu Banca Mondială, care să fie folosit în special pentru achiziţionarea de aparate pentru radioterapie.



    Preşedintele Federaţiei Asociaţiei Bolnavilor de Cancer, Cezar Irimia, susţine că exceptând tratamentele pentru unele afecţiuni maligne hematologice, la acest moment, listele de aşteptare s-au refăcut, iar pacienţii cu cancer aşteaptă să intre în tratament în medie între câteva saptamâni si câteva luni, în funcţie de boala oncologică de care suferă. Cezar Irimia: În prezent, pe lângă sincopele legate de disponibilitatea medicamentelor, se înregistrează o lipsă acută a echipamentelor de radioterapie, precum şi a serviciilor de consiliere psihologică pentru pacienţii cu cancer în spitale. Pentru bolnavii de cancer timpul este medicamentul cel mai important. La nivel mondial se derulează sute de studii pentru descoperirea de noi tratamente pentru cele peste 200 de boli din sfera oncologică, mai eficiente şi ţintite pe pacient. Vorbim de aşa-zisele tratamente personalizate. Este necesară o actualizare frecventă a listei medicamentelor compensate, pentru a le oferi şi pacienţilor români dreptul la aceste terapii de ultimă generaţie, dreptul la viaţă.”



    Autorităţile române din Sănătate spun că au în vedere testări, aşa-numitele “screeninguri” pentru prevenirea cancerului de col, colon şi de sân. Măsura răspunde concluziilor din ultimul raport privind îmbolnăvirile de cancer la nivel mondial, care arată că este greu de crezut că în următorii ani se va găsi un tratament pentru cancer şi că accentul trebuie pus pe prevenire. Se estimează că inclusiv cele mai bogate ţări vor face cu greu faţă costurilor tot mai mari ale tratamentului şi îngrijirii pacienţilor, iar ţările cu venituri mai mici, pentru care se prevede cea mai mare amplificare a numărului de noi îmbolnăviri, nu sunt dotate adecvat pentru a face faţă situaţiei.