Tag: ONU

  • 02.07.2020

    02.07.2020

    Covid-19 – En
    Roumanie, le nombre total de cas de contamination au nouveau coronavirus est d’environ
    27.700 personnes, dont quelque 19.300 ont guéri et 1687 sont décédées. Depuis
    le début de la pandémie, près de 4800 Roumains de l’étranger ont été testés positifs,
    la plupart en Allemagne, en Italie et en Espagne. Parmi eux 115 sont décédés.
    Vu la croissance du nombre des cas recensés, les autorités de Bucarest attirent
    l’attention sur le fait que les compagnies qui ne respectent pas les normes de
    prévention imposées se verront sanctionner et que les contrôles se
    multiplieront. Pour les mêmes raisons, il a été décidé de reporter les mesures
    de relâchement qui auraient dû entrer en vigueur le 1er juillet.


    Economie – A Bucarest, le gouvernement roumain a
    présenté un ambitieux plan national de relance économique reposant sur
    un budget de plus de 100 milliards d’euros. Le plan vise les infrastructures
    des transports et énergétique, la Santé, l’éducation, le développement local,
    l’infrastructure agricole et notamment les réseaux d’irrigations, sans oublier
    l’environnement, ni l’infrastructure nécessaire aux clubs sportifs. L’objectif promu par l’Exécutif est d’avoir une convergence avec les
    économies européennes pour faire croître le pouvoir d’achat des Roumains jusqu’à
    87% de la moyenne de l’UE, à l’horizon 2025. Selon les initiateurs de ce
    programme, la croissance économique devrait être obtenue par le biais
    d’investissements massifs, censées remplacer l’actuel modèle qui repose surtout
    sur la consommation. L’opposition social-démocrate affirme pourtant que le
    projet présenté ce mercredi n’est qu’un programme aux buts exclusivement
    électoraux.


    Statistiques – En Roumanie le taux de chômage a grimpé à 5,2% en mai 2020, un niveau
    similaire à la première partie de l’année 2017, lit-on dans un communiqué de
    l’Institut national de la statistique. Parmi les hommes, le taux de chômage est
    de 6,1% soit 2,1% de plus par rapport aux femmes. Pour les personnes âgées de
    25 à 75 ans, le taux de chômage était de 4,2% en mai 2020. Une autre étude de
    l’Institut porte sur le tourisme. Ici, les arrivées dans les différentes
    structures d’hébergement ont chuté de 97% au mois de mai 2020 par rapport à mai
    2019, alors que le nombre des touristes étrangers compte pour 3,8% du total.
    Ces données témoignent de l’impact de la crise de Covid-19 et des mesures mises
    en place par les autorités dans le cadre de l’état d’urgence décrété en
    Roumanie le 16 mars dernier et de l’état d’alerte qui lui a suivi à compter du
    17 mai et qui est toujours en vigueur.


    Armistice – Le conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité une résolution
    demandant l’arrêt immédiat des hostilités dans les zones de conflit du monde
    entier pendant la pandémie de Covid 19. Cet appel à un armistice global, à l’exception
    des opérations anti-terroristes, se laissait attendre depuis 3 mois en raison
    des disputes entre la Chine et les Etats Unis, explique le correspondant de RRA
    à Washington. Initiée par la France et la Tunisie, cette résolution est la
    première qui porte sur la pandémie de coronavirus. Elle fait référence
    notamment aux conflits en Syrie, au Yémen, en Lybie, au Soudan du Sud et au Congo
    et ne s’applique pas aux opérations militaires contre les groupes DAESH et Al-Qaeda.
    Le document demande à toutes les parties impliquées dans des conflits armés « de
    s’engager tout de suite à une pause d’au moins 90 jours, pour permettre les
    évacuations médicales et l’assistance humanitaire. »




    Moscou – En Russie, une majorité écrasante des participants au référendum a
    validé la modification de la Constitution par des mesures qui renforcent la
    position de Vladimir Poutine à la tête de l’Etat. Selon le correspondant de RRA
    à Moscou, l’amendement le plus controversé permet à Poutine de se porter
    candidat à la fonction suprême du pays pour encore deux mandats de 6 ans. D’autres
    amendements élargissent les prérogatives du Parlement, du gouvernement et des
    juges, mais maintiennent sinon renforcent le contrôle présidentiel sur les
    principales institutions de l’Etat et les mécanismes décisionnels. La nouvelle
    forme de la Constitution introduit aussi des éléments de l’actuelle idéologie
    conservatrice du Kremlin, mentionnant la foi en Dieu, le mariage en tant que
    l’union entre un homme et une femme et la défense de la mémoire historique. D’autres
    modifications de la Constitution interdisent toute aliénation du territoire de la
    fédération; il s’agit là notamment de la la Crimée ou encore des îles Kouriles. De son côté, l’opposition russe condamne ces amendements, les
    considérant comme une tentative de Vladimir Poutine de prolonger son pouvoir.






    Météo – Il fait chaud aujourd’hui en Roumanie, les températures approchent la
    canicule même dans le sud et l’est, pouvant atteindre les 37 degrés par
    endroits où une alerte jaune à l’inconfort thermique est en vigueur. En même
    temps, l’ouest, le nord-ouest et le centre sont concernés par des alertes
    orange et jaune à la météo instable, avec des orages et de la grêle et des
    précipitations allant jusqu’à 30 l par mètre carré. Les maxima de la journée
    vont de 29 à 36 degrés. 32 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 27.06.2020

    27.06.2020

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères Bogdan Aurescu
    a participé, vendredi, à la réunion ministérielle de l’Alliance pour le
    multilatéralisme déroulée, en visioconférence, à l’occasion du 75e anniversaire
    de la signature de la Charte des Nations unies. La réunion visait à évaluer la
    réponse internationale à la crise du coronavirus, ainsi qu’à renforcer l’architecture
    multilatérale de santé. Une autre ambition des participants : lutter contre les
    infodémies – ce phénomène informationnel complexe, qui mélange fausses
    informations, rumeurs, manipulations de l’information et qui ébranle la
    stabilité des sociétés, la crédibilité des institutions, générant de la panique
    et de l’anxiété parmi les citoyens. Dans son intervention, le ministre roumain
    a salué l’anniversaire de la signature de la Charte des Nations unies, moment
    clé du système international bâti après la Deuxième guerre mondiale. Bogdan
    Aurescu a exprimé le soutien ferme de la Roumanie au multilatéralisme et a
    souligné l’importance de le protéger et de le consolider, notamment par rapport
    aux défis que la pandémie de Covid-19 a fait ressortir, y compris la ainsi nommé
    infodémie. La réunion, coprésidée par Jean-Yves Le Drian, le ministre français
    des Affaires étrangères, et par son homologue allemand, Heiko Maas, a réuni
    plus de 40 ministres, secrétaires d’Etat et autres hauts responsables du monde
    entier.


    Coronavirus en Roumanie – Les derniers chiffres des
    autorités roumaines font état de plus de 25.600 personnes testées positives au
    nouveau coronavirus depuis le début de la pandémie. Le plus de cas de
    contamination sont recensés, toujours, dans le département de Suceava (nord) et
    dans la capitale, Bucarest. Le premier ministre Ludovic Orban a demandé,
    hier, une mobilisation supplémentaire de la part des institutions de l’Etat qui
    devraient procéder à davantage de contrôles pour vérifier si les normes de
    protection sont respectées sur le terrain. L’actuelle campagne d’information
    publique devrait persuader les citoyens de respecter les gestes barrières, espère
    le premier ministre. Par ailleurs, des chercheurs roumains estiment qu’il est
    très peu probable que les gens qui ont guéri de l’infection avec le virus
    Sars-Cov-2 soient contaminés une deuxième fois. Les conclusions viennent après
    des études faites sur les souches du virus qui circulent dans le pays, dont les
    chercheurs ont retracé l’origine à Wuhan, en Chine. L’étude a conclut aussi que
    la contamination s’est faite en Roumanie au niveau intracommunautaire à l’intérieur
    de chaque région du pays.






    Frontières – Le trafic frontalier reste
    particulièrement intense en Roumanie en cette période de déconfinement. Plus de
    93.000 personnes ont franchi les frontières nationales ces 24 dernières heures,
    dont environ 47.000 personnes et 19.000 véhicules ont entrés sur le territoire roumain.
    La frontière avec la Hongrie reste la plus « populaire » : plus
    de 55.000 personnes l’ont franchi, dont près de la moitié pour entrer en
    Roumanie. Suite au tri effectué par les équipes médicales, quelque 1.800
    personnes ont été confinées ou placées en quatorzaine. La Police aux frontières
    recommande aux voyageurs d’utiliser tous les points de passage frontaliers
    ouverts, pour désengorger le trafic au maximum.






    Inondations – Des centaines de personnes ont été évacuées et des
    centaines de maisons, des terrains et des routes sont inondés, à cause de la
    montée des eaux de la rivière Jiu dans le sud-ouest de la Roumanie. Une
    situation similaire s’est produite dans le département d’Alba, dans le centre
    du pays. Dans le nord-est de la Roumanie, le niveau de la rivière Prut a
    commencé à baisser, après un pic atteint vendredi. Les secours restent
    mobilisés, mais les autorités estiment qu’il n’y a plus de danger pour la
    population. Des dizaines de personnes avaient été évacuées car la rivière Prut
    avait provoqué des inondations de l’autre côté de la frontière, en Ukraine. Les
    personnes affectées par les inondations devraient recevoir de dédommagements de
    l’Etat. Le gouvernement a mis en place un fonds dans ce but. Pour ce qui est
    des prévisions du jour : chaleur et pluies dans le nord et le nord-ouest. Les
    maximales vont de 28 à 32 degrés, avec 30°C à midi à Bucarest.

  • 29.05.2020 (mise à jour)

    29.05.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie – Le bilan des décès provoqués par le coronavirus en Roumanie est désormais de 1248, a annoncé le groupe de Communication stratégique. Jusqu’ici, près de 19 mille personnes ont été infectées, dont 12800 ont guéri. La plupart des cas sont rapportés au département de Suceava (nord-est). Pour sa part, le président Klaus Iohannis a fait savoir qu’à partir du 1er juin de nouvelles mesures de relâchement des restrictions entreraient en vigueur. On envisage entre autres de rouvrir les terrasses et les plages, tout en respectant les règles de distanciation sociale, de reprendre les spectacles en plein air avec 500 spectateurs tout au plus ainsi que les compétitions sportives. Le transport international des passagers reprendra et pour le déplacement en dehors des localités il ne faudra plus se munir d’une déclaration sur l’honneur.

    Coronavirus dans le monde – Le nombre de personnes infectées au nouveau coronavirus a dépassé les 5,9 millions dans le monde, dont 2,6 millions ont guéri et plus de 360 sont décédées. Le Brésil, désormais épicentre de la pandémie de coronavirus a enregistré plus de 26.700 décès. En Corée du sud, des centaines d’écoles ont fermé, quelques jours après avoir rouvert à cause de la progression du nombre d’infection. Par ailleurs, de plus en plus d’Etats européens sont en train d’assouplir les restrictions. Le gouvernement français a annoncé l’ouverture des bars, cafés et des restaurants avec certaines restrictions à compter du 2 juin, deux mois et demi après leur fermeture à cause de la pandémie. Par ailleurs, l’Italie se prépare à permettre à la population de circuler librement à travers le pays à partir de ce mercredi et même à ouvrir les frontières pour les Etats de l’espace Schengen et du Royaume Uni, sans imposer 14 jours de quarantaine. La Grèce ouvrira ses frontières aux touristes de 29 pays, y compris de Roumanie, à compter du 15 juin, sans mesures de quarantaine. En échange, les visiteurs seront testés au coronavirus par sondage.

    Emplois – Le gouvernement de Bucarest a pris plusieurs mesures censées soutenir les salariés qui reprennent le travail à compter du 1er juin, tout comme les employeurs. Ainsi, les dépenses salariales seront-elles couvertes par l’Etat 3 mois durant, l’employeur étant en revanche obligé de maintenir le poste en question pendant au moins 6 mois. De même, le gouvernement identifiera les domaines dont l’activité reste affectée par la pandémie et où le chômage technique continuera d’être couvert par l’Etat. A noter qu’à cause de la crise engendrée par la pandémie, près de 430.000 contrats de travail ont été résiliés en Roumanie et près de 600.000 autres ont été suspendus.

    Motions – La ministre roumaine du Travail, Violeta Alexandru, et le ministre du Développement régional, Ion Stefan, feront l’objet, la semaine prochaine, de deux motions de censure simples, a fait savoir le Parti Social Démocrate (PSD), le principal parti de l’opposition parlementaire de Bucarest. Cette démarche rejoint de la série de 4 motions initiées par les sociaux-démocrates et adoptées par le Parlement ces dernières semaines, contre plusieurs ministres du cabinet libéral à la gouvernance, à savoir contre les ministres des Finances, de l’Agriculture, de l’Intérieur et de l’Education. Tous sont critiqués principalement pour la manière dont ils ont géré leur domaine pendant cette période de crise engendrée par la pandémie de coronavirus. Le PSD menace même par une motion de censure contre l’ensemble du gouvernement libéral, si celui-ci décide de modifier par décret d’urgence la Loi des pensions de retraite, qui prévoit une croissance de 40% du point de retraite à partir de cet automne.

    Diplomatie – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a participé ce vendredi en visioconférence à la réunion des chefs des diplomaties de l’UE, ciblée sur les relations entre l’UE et la Chine et sur l’impact de la pandémie COVID 19 dans la région Asie-Pacifique. Les discussions ont porté aussi sur les préparatifs en vue du Sommet UE-Chine, prévu à Leipzig en septembre prochain, durant le mandat de l’Allemagne à la tête du Conseil de l’UE. Les ministres ont évoqué aussi les moyens les plus efficaces d’engager la Chine dans un dialogue constructif, précise le ministère roumain des Affaires Etrangères. Bogdan Aurescu a souligné aussi l’importance d’adopter l’agenda stratégique de coopération UE – Chine 2025, du plan d’action commun de coopération dans le domaine de la science, de la technologie. Le chef de la diplomatie roumaine a également évoqué le besoin de redéfinir les relations de l’UE avec la Chine à long terme, sur la toile de fond de pandémie. Il a souligné aussi le besoin d’une coordination transatlantique, y compris dans des domaines tels la sécurité cybernétique et les investissements dans l’infrastructure essentielle.

    ONU – La Roumanie a soutenu et continue à soutenir les efforts de l’ONU de maintenir la paix, s’affirmant à travers le temps en tant que contribuable important aux missions et opérations sous l’égide de cette organisation internationale, a transmis vendredi le ministère de la défense de Bucarest à l’occasion de la Journée internationale des Forces de l’ONU de maintien de la paix. La Roumanie enregistre en 2020 un record de 29 ans de participation ininterrompue avec des troupes à ce type de missions. A commencer par les premiers militaires roumains à avoir participé en tant qu’observateurs à la mission UNIKOM en Irak et au Kuweit, plus de 10 mille militaires roumains ont été déployés dans différentes régions du monde où ils ont agi sous le drapeau des Nations Unies dans 25 missions de maintien de la paix, souligne le ministère roumain de la Défense. Selon celui-ci, à présent l’armée roumaine participe à des missions et des opérations de maintien de la paix en République démocratique du Congo, au Kosovo, au Soudan du sud, dans la région frontalière indo-pakistanaise et au Mali.

    Météo – La
    météo est toujours instable ce vendredi en Roumanie. Il pleut par endroits sur
    la plupart des régions. Les températures maximales de la journée iront de 15 à
    23 degrés. On s’attend à quelque 21 degrés samedi à midi à Bucarest.

  • UE creează un pod aerian umanitar

    UE creează un pod aerian umanitar

    Răspunsul Uniunii Europene pe plan mondial la coronavirus urmează o abordare de echipă. Acesta se bazează pe contribuții din partea tuturor instituțiilor europene și combină resurse mobilizate de statele membre ale Uniunii și de instituțiile financiare, pentru a aborda consecințele pandemiei de coronavirus în domeniul umanitar și al sănătății, precum și alte consecințe ale acesteia.

    Ca parte a solidarității față de persoanele aflate în dificultate din Republica Centrafricană, prin ajutoarele sale umanitare Uniunea sprijină, în acest an, alte 15 noi proiecte, finanțarea totală ridicându-se la 15,2 milioane EUR. Aceasta permite furnizarea de asistență vitală persoanelor celor mai vulnerabile.

    Pe lângă ajutoarele umanitare, Uniunea a mobilizat peste 30 de milioane EUR pentru răspunsul la coronavirus. Pentru ca ajutoarele să poată ajunge la cei care au nevoie de ele, Uniunea Europeană a creat un pod aerian umanitar special care permite transportul acestora în zonele afectate de restricțiile de tranzit mondial.

    Primul zbor, asigurat în cooperare cu Franța, a plecat de la Lyon cu aproximativ 60 de lucrători umanitari de la diverse ONG-uri și 13 tone de ajutoare umanitare. Alte două zboruri umanitare de marfă vor transporta o cantitate totală de 27 de tone de ajutoare umanitare. La întoarcere, zborurile din cadrul podului aerian vor transporta cetățeni ai Uniunii Europene și alți pasageri din Republica Centrafricană, în contextul unei acțiuni de repatriere.

    În săptămânile următoare sunt programate mai multe zboruri umanitare ale Uniunii Europene, acordându-se prioritate țărilor africane în care pandemia poate agrava multe crize umanitare existente.

    De acest pod aerian umanitar poate beneficia personalul umanitar din cadrul administrațiilor naționale, al ONG-urilor sau al agențiilor ONU.

    Comisia finanțează 100 % costurile de transport, iar partenerii UE sunt responsabili cu achiziționarea materialelor umanitare.


  • 23.04.2020

    23.04.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – La Roumanie est actuellement sur une
    pente ascendante du nombre d’infections. Les autorités font état de plus de 10.100
    personnes infectées au Sars-Cov-2 et 527 décès. A l’étranger, plus de 1.000
    ressortissants roumains ont été testées positifs, la plupart en Italie, et 64
    sont décédés. Le président Klaus Iohannis a annoncé hier que les restrictions
    relatives au déplacement individuel ne seront pas prolongées au-delà du 15 mai,
    date de fin de l’état d’urgence. Par contre, les citoyens seront dans
    l’obligation de porter des masques de protection dans les espaces publics
    fermés et dans les transports en commun et les rassemblements publics resteront
    interdits.








    Coronavirus
    dans le monde
    -
    Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré
    aujourd’hui que le coronavirus pourrait donner à certains pays une excuse pour
    adopter des mesures répressives pour des raisons sans rapport avec la pandémie
    et il a averti que l’épidémie risquait de devenir une crise des droits de
    l’homme. Guterres a publié un rapport de l’ONU soulignant la manière dont les
    droits de l’homme devaient guider la réponse à la crise sanitaire, sociale et
    économique qui frappe le monde. Il a ajouté que même si le virus ne fait pas de
    discrimination, ses effets le font. Selon le rapport de l’ONU, les migrants,
    les réfugiés et les personnes déplacées sont particulièrement vulnérables. Le
    document indique que plus de 131 pays ont fermé leurs frontières, avec
    seulement 30 autorisant des exemptions pour les demandeurs d’asile. Le nouveau
    coronavirus a jusqu’à présent infecté quelque 2,57 millions de personnes dans
    le monde et près de 180.000 personnes sont décédées, selon un bilan de Reuters.








    UE – Le président roumain Klaus Iohannis prend part aujourd’hui à une
    nouvelle visioconférence du Conseil européen pour la gestion de la pandémie de
    Covid-19. Les chefs européens d’Etat et de gouvernement se réunissent à ce
    sujet pour la quatrième fois. Le 26 mars dernier, les membres du Conseil
    européen avaient convenu de la nécessité d’une stratégie commune de
    déconfinement et d’un plan de redressement exhaustif incluant des investissements
    exceptionnels. Par la suite, les présidents du Conseil et de la Commission
    européenne ont rédigé une feuille de route qui soulignait que le moment propice
    au déconfinement devait être décidé en fonction de critères comme la diminution
    significative des infections au nouveau coronavirus sur une longue durée ;
    la capacité des systèmes de santé de faire face à la situation ou, encore,
    le dépistage à large
    échelle de la population. Les deux institutions avaient également précisé que,
    malgré des calendriers et des mesures de déconfinement différents d’un Etat à
    l’autre, une approche européenne commune restait nécessaire.






    Auto – Le groupe automobile Renault a rapporté aujourd’hui une baisse de
    plus de 19% de son chiffre d’affaires au premier trimestre 2020, en raison de
    la crise du Covid-19. Les ventes du groupe au niveau mondial ont chuté de près
    de 26% et de 36% en Europe. La marque Dacia a été particulièrement affectée,
    avec un déclin de 44,5% des immatriculations de voitures neuves sur le vieux
    continent. L’usine Renault Dacia de Mioveni, dans le sud de la Roumanie, a
    repris partiellement son activité ce mardi, sur la base du bénévolat.


    Lecture – C’est la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, célébrée, à
    l’initiative de l’Unesco, depuis 1996. Le 23 avril marque la mort, en
    1616, de trois immenses auteurs : le Britannique William Shakespeare, l’Espagnol
    Miguel de Cervantes et le Péruvien d’origine espagnole Inca Garcilaso de la
    Vega. Le 23 avril est aussi le jour de naissance de plusieurs écrivains, tels Maurice
    Druon, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo. Habituellement
    fêtée autour du monde avec des actions qui mettent en avant les livres, leurs
    auteurs ou éditeurs, les libraires et bibliothécaires et, évidement, les
    lecteurs, la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur se déroule cette
    année dans un contexte bien particulier. « Aujourd’hui, plus que jamais,
    alors que la plupart des écoles du monde sont fermées et les populations
    confinées, le pouvoir des livres doit permettre de combattre l’isolement, de renforcer
    les liens entre les personnes et d’élargir nos horizons, tout en stimulant notre
    esprit et notre créativité », peut-on lire sur le site de l’Unesco. En
    Roumanie, la Nuit des livres ouverts – le plus attendu événement de promotion à
    la lecture – incite les gens à célébrer les livres… depuis chez eux. Les
    lecteurs, petits et grands, sont invités à partager en ligne la joie de la
    lecture.






    Météo – Temps généralement beau en Roumanie, avec des températures à la
    hausse par rapport aux jours précédents et des vents légers sur le sud-ouest du pays.
    Les maximales vont de 13 à 21 degrés, avec 18° à midi dans la capitale,
    Bucarest.

  • 16.04.2020 (mise à jour)

    16.04.2020 (mise à jour)

    Parlement – Les élus nationaux ont débattu et approuvé jeudi le décret présidentiel qui prolonge l’état d’urgence de 30 jours. Le décret a recueilli 404 voix favorables, exprimées par les représentants du Parti social-démocrate, du parti national libéral, de l’Union démocrate des Magyars de Roumanie, de l’Union Sauvez la Roumanie, du Parti du Mouvement populaire et du groupe des minorités nationales. 29 élus du parti Pro România et de l’Alliance des libéraux et des démocrates ont voté contre. Il y a eu aussi 5 abstentions, tandis qu’un parlementaire a fait savoir son intention de ne pas voter. La décision du Parlement d’approuver la prolongation de l’état d’urgence contient plusieurs recommandations. Ce sont les parlementaires d’opposition qui les avaient formulées mercredi, précisant qu’ils ne voteraient que si elles étaient adoptées. Les sénateurs et députés ont demandé entre autres, à l’Exécutif de présenter tous les 7 jours un rapport sur les mesures adoptées afin de combattre l’épidémie de Covid 19 et les raisons pour lesquelles ces mesures ont été adoptées. Dans un délai de 30 jours depuis la fin de l’état d’urgence, le gouvernement devrait présenter un rapport complet sur les actions entreprises et sur leurs conséquences et 60 jours après, la Cour des Comptes devrait contrôler la manière dont les ressources publiques ont été gérées.


    Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a critiqué l’attitude des élus qui ont posé des conditions à leur vote. Il a par ailleurs réitéré son appel aux Roumains de fêter Pâques en respectant les conditions prévues dans les ordonnances militaires sur fond de pandémie de coronavirus.


    Le bilan du coronavirus en Roumanie fait état de 392 décès et de plus de 7700 personnes dépistées positives. Selon les autorités 1357 malades ont été déclarées guéris jusqu’ici. A l’étranger, 718 Roumains sont infectés. 55 ressortissants roumains sont décédés à l’étranger à cause de la pandémie.



    Ordonnance militiare — Le ministre roumain de l’Intérieur, Marcel Vela, a annoncé, jeudi, dans le contexte de la pandémie de coronavirus, l’approbation de l’ordonnance militaire n°9 qui prolonge la suspension pour 14 jours à partir du 18 avril des vols commerciaux vers et depuis l’Autriche, la Belgique, la Confédération helvétique, les Etats — Unis, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Turquie et l’Iran. Une disposition similaire, qui sera en vigueur 14 jours durant à commencer par le 19 avril, concerne les vols commerciaux vers et depuis l’Italie. Enfin, les vols commerciaux vers et depuis la France et l’Allemagne seront suspendus à partir du 21 avril, pour le même laps de temps.


    Une autre disposition dudit document concerne les travailleurs transfrontaliers à la frontière avec la Bulgarie, qui seront exceptés du confinement, s’ils ne présentent pas de symptômes de Covid-19. Par ailleurs, on a levé l’interdiction visant les exportations de céréales, vu que la sécurité alimentaire est assurée d’ici la prochaine récolte.


    Le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, a averti les ressortissants roumains qui souhaitent rentrer au pays pour les fêtes pascales qu’ils ne seraient pas confinés à domicile, mais placés en quarantaine institutionnalisée. Il a exhorté les Roumains à éviter toute interaction, les lieux bondés avec de nombreuses personnes lorsqu’ils vont faire les courses, à ne pas rendre visite et à ne pas recevoir des invités, le jour de Pâques.


    Rappelons que l’accord conclu par le ministère roumain de l’Intérieur avec l’Eglise orthodoxe qui aurait permis aux fidèles de sortir de chez eux la nuit du Samedi Saint et impliqué les forces de l’ordre dans des opérations de distribution du feu sacré aux fidèles a été modifié après avoir été critiqué par les responsables du domaine de la Santé et par le président de la République. Aux termes des ordonnances militaires en vigueur, il sera interdit aux Roumains de participer aux messes dans les églises ou à l’extérieur de celles-ci. Le pain sacré et le feu sacré seront distribués par des prélats et par des bénévoles des églises à la demande des fidèles.



    Militaires — Près de 120 militaires qui prennent le relai dans le cadre de la mission du détachement « Carpathian Pumas » ont embarqué jeudi pour le Mali. Ils participent à la mission intégrée multidimensionnelle de l’ONU pour la stabilisation, informe le ministère de la Défense de Bucarest. La Roumanie appuie les Nations Unies qui prêtent assistance au gouvernement de la République du Mali pour continuer à mettre en place l’Accord de paix, protéger les civils et empêcher le retour dans les zones peuplées d’éléments armés hostiles à cet accord. Les militaires roumains vont accomplir des missions de transports de passagers, de troupes et de matériels, ainsi que de patrouille aérienne et d’observation.



    Météo — Dans les prochaines 24 heures il fera chaud pour cette période de l’année. Le ciel sera variable, plutôt nuageux sur le nord du pays où l’on attend localement des pluies à verse. Les températures maximales iront de 18° à 25°.



  • Ajutor civic pentru un ghetou bucureștean

    Ajutor civic pentru un ghetou bucureștean

    Situat în
    sud-vestul Bucureștiului, cartierul Ferentari a ajuns de-a lungul timpul să fie
    sinomim cu insalubritarea, sărăcia, violența, precaritatea extremă și
    generalizată a condițiilor de trai. Fiindcă acolo trăiesc foarte mulți romi,
    cartierul a devenit, de asemenea, similar unui ghetou, căci foarte rar,
    locuitorii din Ferentari depășesc granițele reale și cele simbolice ale
    cartierului pentru a trăi mai bine în altă parte. Așadar, soluția ar fi
    îmbunătățirea vieții acestor oameni în interiorul ghetoului, lucru pe care
    Valeriu Nicolae îl face de peste 10 ani. Informatician cu experiență de lucru
    în SUA și Canada, fondator al primului think-tank pe problemele romilor din
    România, membru al Înaltului Comisariat pentru Drepturile Omului al ONU,
    director regional pentru advocacy al World Vision Internațional și secretar de
    stat în Guvernul României în anul 2016,

    Valeriu Nicolae a militat mereu pentru
    drepturile dezmoșteniților sorții. El însuși provenind dintr-un mediu
    defavorizat, fiind etnic rom, Valeriu Nicolae cunoște problemele marginaliilor
    și știe cât e de important ca, mai ales, copiii să primească o șansă de a ieși din
    ghetou. De aceea, prin 2007-2008, împreună cu alți voluntari a început să
    lucreze la una din școlile din Ferentari, ajutându-i pe elevi, în primul rând,
    la teme. Școala respectivă se afla în apropierea așa-numitei Alei a drogurilor din cartier, un loc unde în fiecare zi
    poți să găsești liniștit minimum 40-50 de oameni în sevraj, spune Valeriu
    Nicolae.

    Gunoaie, șobolani, gândaci, garsoniere mici de 14 mp în care se
    înghesuie și câte 5/6 pesoane completează realitatea în mijlocul căreia trăiesc
    cei pe care Valeriu Nicolae îi ajută. Cu tenacitate și ajutor din partea
    voluntarilor, în vara anului trecut, sâmbăta și duminica, copiii din cartier
    veneau pentru a fi ajutați la lecții și ocupau chiar și cinci săli de clasă,
    își amintește Valeriu Nicolae.

    Îi ajutam la teme și făceam o grămadă de
    chestii în plus: am obținut certificate de dizabilitate pentru părinții cu
    dizabilități, am ajutat oameni cu probleme de sănătate de la cei care aveau
    nevoie de dentist sau de operații pe inimă până la intervenții pentru polipi,
    scos de măsele și montat aparate ortodontice. Am încercat să ajutăm cam cu tot
    ce era nevoie. Cam toți copiii cu care lucram noi erau în prag de abandon
    școlar. N-a renunțat niciunul, iar acum din peste o sută de copii, doar cu vreo
    doi avem ceva probleme la învățătură. Înainte era un dezastru. Cum ajungeau în
    clasa a cincea, majoritatea renunțau. Acum avem copii care se duc la liceu,
    deci situația e mult mai bună. Le ofeream și o masă caldă.


    Toate mergeau
    bine, poate chiar prea bine, căci primăria sectorului 5, unde se află cartierul
    Ferentari, a decis să implementeze propriul program de asistență în acea
    școală, eliminând activitățile create de Valeriu Nicolae și de voluntarii săi.
    Dar Valeriu Nicolae n-a renunțat și a înființat Casa Bună. Într-o clădire
    învecinată cu locuința lui, aflată de asemenea în apropierea Ferentarilor, sunt
    aduși copiii din ghetou pentru a continua educația de după școală.

    Tot prin
    generozitatea donatorilor și a voluntarilor care au muncit la amenajarea ei cu
    multă abnegație, Casa Bună a fost deschisă după o lună de la cumpărare, în
    toamna lui 2019. Valeriu Nicolae. Ne-am luat două microbuze și, împreună cu
    mașinile voluntarilor, îi duceam și-i aduceam pe copii la Casa Bună, în fiecare
    weekend. Ajunsesem iar la peste 100 de copii sâmbăta și duminica, era chiar mai
    bine. Casa Bună e locul nostru unde putem face ce vrem. Am constituit și o
    bibliotecă foarte faină și lucrurile mergeau bine, căci ne-au ajutat și mulți
    oameni, de pildă bucătari-șefi celebri care au venit și au gătit pentru copii.


    Totul
    a mers ca pe roate până s-a decretat starea de urgență cauzată de pandemia
    COVID-19, școlile s-au închis și izolarea a devenit cuvântul de ordine. Copiii
    nu mai puteau fi aduși la Casa Bună. Dar și așa, s-au găsit soluții, aflăm de
    la Valeriu Nicolae. Copiii făceau progrese și nu puteam
    întrerupe acum activitățile cu ei. Drept pentru care m-am apucat să instalez
    computere și hotspoturi în ghetou. Am primit ca donație niște cartele cu acces
    nelimitat la internet, am făcut rost de niște telefoane mai vechi primite de la
    diverse persoane. Ne-am mișcat foarte repede, iar eu am revenit la fosta mea
    meserie de informatician și am reușit să instalez rapid cam tot ce a trebuit să
    fie instalat. Am montat computerele și le-am dotat cu toate softurile
    educaționale necesare și acum avem peste 50 de voluntari care lucrează zilnic
    online, cu acești copii. Iar acum ei lucrează în fiecare zi, de la ei de-acasă.
    Online, îi ținem în priză.


    În ghetou,
    restricțiile de acum și suspendarea multor activități economice le îngreunează
    oamenilor și mai mult viața. Dar Valeriu Nicolae și voluntarii săi primesc
    donații de la diverse companii și duc în ghetou lactate, produse de
    panificație, alimente diverse, cafea, ceaiuri etc. Reușim să acoperim
    necesarul de alimente. Foarte mulți din oamenii de acolo și-au pierdut locurile
    de muncă. Dar de când a început izolarea, familiile noastre sunt bine, noi
    reușim să le acoperim nevoilor. Sper să reușim s-o facem și în continuare, dar
    condițiile se înrăutățesc în ghetou.Deși
    oamenii de acolo, chiar și consumatorii de droguri, mă cunosc bine, contextul
    începe, uneori, să devină violent, căci dependenții vor și ei hrană. Ei știu că
    eu vin acolo ca să-i ajut pe copii, dar de mâncare aveau nevoie și ei. De
    asemenea, violența domestică a crescut foarte mult și abuzurile de tot felul.
    Și, din păcate, în zone de tipul ăsta nu intră nimeni pentru a opri lucrurile
    astea.



    Din estimările lui Valeriu Nicolae, doar în București
    sunt câteva zeci de copii defavorizați care nu au acces la resursele
    educaționale online și care, în perioada aceasta de izolare, când școlile sunt
    închise, se pot pierde și pot abandona învățătura definitiv.

  • UE încearcă să stabilizeze Libia blocând fluxul de arme către combatanţi

    UE încearcă să stabilizeze Libia blocând fluxul de arme către combatanţi

    Misiunea se înscrie în eforturile europene de a stabiliza Libia, care este marcată de conflicte aproape continue începând cu 2011, când a izbucnit revolta împotriva fostului dictator, Muammar Gaddafi.

    Intitulată IRINI, cuvânt care în limba greacă înseamnă pace, noua misiune a EUNAVFOR Med (Forța Navală Mediteraneană a Uniunii Europene) ar trebui să impună embargoul ONU cu ajutorul navelor participante și al monitorizărilor aeriene și din satelit; cartierul general al misiunii se află la Roma, iar comandantul acesteia este contra-amiralul Italian Fabio Agostini.

    Dincolo de impunerea embargoului pe armament, IRINI mai are trei obiective secundare. Primul: colectarea de informații cu privire la exporturi ilegale de petrol – o problemă dat fiind că instalațiilepetroliere și câmpurile petrolifere au fost capturate cu regularitate, în ultimii ani, de grupări urmate care au deturnat veniturile din țiței cuvenite guvernului și le-au folosit tocmai pentru a achiziționa armament. Al doilea și al treilea se referă la antrenarea Pazei de Coastă și marinei libiene și la descurajarea rețelelor specializate de trafic de persoane și obțînerea de informații cu privire la acestea. Aceste obiective sunt legate de situația la Mediterană, unde după căderea lui Gaddafi Libia a devenit un important punct de plecare pentru migranții africani care încearcă să ajungă în UE.

    De altfel, IRINI înlocuiește precedenta misiune, SOPHIA, care a început în 2015 tocmai pentru a răspunde la problema generată de migranții veniți pe această rută Mediteraneană; ulterior, obiectivele Sophia au fost extinse și EUNAVFOR MED s-a ocupat și de impunerea embargoului, care reprezintă prioritatea noii misiuni.

    Intensificarea acțiunilor menite să asigure respectarea embargoului ONU a fost decisă în urma Conferinței de la Berlin, din luna ianuarie, organizată într-o încercare de a pune punct deteriorării accentuate a situației din Libia.

    Conferința a fost organizată în condițiile în care războiul civil dintre forțele generalul Khalifa Haftar și guvernul recunoscut internațional de la Tripoli începuse să atragă tot mai mulți actori externi – Haftar e sprijinit de state arabe din Golf, Egipt și Rusia, în timp ce guvernul de la Tripoli beneficiază de sprijinul Turciei, inclusiv militar.

    De altfel, după conferința de la Berlin părțile au continuat să primească armament, ceea ce a dus la noi confruntări în ultimele săptămâni. E de văzut dacă aceste livrări de armament pot fi oprite în viitorul apropiat dat fiind dimensiunea navală a IRINI, care nu poate bloca și violări terestre sau aeriene ale embargoului.

    În plus, chiar și în ceea ce privește dimensiunea navală, Turcia a arătat în trecut că nu se lasă ușor intimidată atunci când consideră că își apără interesele, cum au arătat, de altfel, și alți actori implicați în criza libiană.

    Stabilizarea Libiei devine și mai importantă în contextul pandemiei de coronavirus care a ajuns deja în țară.


  • Le Parlement européen – un appui au niveau continental

    Le Parlement européen – un appui au niveau continental

    Une séance plénière du Parlement européen s’est tenue ce jeudi. Mais elle a tout d’une exception ; l’hémicycle de Bruxelles est resté presque vide, seuls le président de l’institution, David Sassoli, et 32 députés qui devaient prendre la parole étaient présents. Tous les autres députés ont voté en ligne, depuis chez eux. L’objectif de cette séance exceptionnelle : l’adoption de mesures en réponse à la crise provoquée par la pandémie du coronavirus.

    Pour commencer, le PE a approuvé la création du fonds d’investissement promis il y a plus de deux semaines par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le montant total de 37 milliards d’euro devrait servir à soutenir les systèmes de santé, les PMEs, le marché de l’emploi et les secteurs économiques les plus vulnérables. Les députés européens ont aussi voté l’extension de l’utilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne. Jusqu’ici destiné à aider les Etats membres en cas de désastre naturel, il a été élargi pour couvrir également les urgences sanitaires. Cela permettra aux Etats membres de bénéficier d’aides supplémentaires de 800 millions d’euros. Le PE a également voté la suspension temporaire des normes européennes concernant les créneaux horaires sur les aéroports pour soutenir ainsi les compagnies aériennes, fortement impactées par la crise actuelle. Autrement, elles auraient été obligées de maintenir leurs vols, même vides, dans le seul but de conserver leurs créneaux.

    Le président de l’institution, David Sassoli, ainsi que les autres députés européens qui ont pris la parole, ont tous réclamé plus de solidarité et de collaboration entre les Etats membres. Un autre point vital selon les députés : le maintien des frontières intérieures ouvertes pour permettre la livraison d’équipements médicaux et de marchandises. David Sassoli a réitéré le fait que le Parlement ne cessera pas son activité, malgré la pandémie. « C’est la seule manière de servir les gens, nos communautés et le personnel médical qui se sacrifie dans les hôpitaux d’Europe », a précisé le haut responsable. Egalement présente à la séance, la présidente de la Commission européenne a indiqué que la libre circulation des biens et des services était le seul moyen d’approvisionner les régions qui sont dans le besoin. Ursula von der Leyen a plaidé pour une action commune des Etats européens et pour le maintien du marché unique.

    Jeudi toujours, les leaders du G20, réunis eux aussi en visioconférence extraordinaire, ont promis d’injecter plus de 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale. Cela devrait être une réponse coordonnée des 20 plus importantes économies mondiales face à la pandémie de coronavirus. Parmi les autres mesures annoncées : l’augmentation des capacités de production pour faire face à la demande accrue d’équipements médicaux, le maintien des flux transfrontaliers de biens et de services, la résolution des perturbations qui affectent les chaînes d’approvisionnement mondiales et la facilitation du commerce international. Des pays gravement affectés par le coronavirus, comme l’Espagne, la Jordanie, Singapour et la Suisse, se sont joints à la réunion du G20, ainsi que les dirigeants de plusieurs organisations internationales : les Nations Unies, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation mondiale du commerce. (Trad. Elena Diaconu)

  • 22.03.2020

    22.03.2020


    Mesures de protection – Les autorités de Bucarest ont pris de nouvelles mesures
    restrictives censées limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus. Samedi
    soir, le ministre de la Santé, Marcel Vela, a fait savoir que les activités de
    vente en détail de produits et de services étaient suspendues temporairement. Il
    s’agit des magasins des galeries marchandes, à l’exception de ceux qui vendent
    des produits alimentaires, vétérinaires ou pharmaceutiques. Selon l’ordonnance militaire
    présentée par le ministre, cette mesure entre en vigueur ce dimanche à 22h. Les
    cabinets stomatologiques ferment aussi temporairement, seules les interventions
    urgences étant permises. Entre 22h et 6 h du matin la circulation des personnes
    sera limitée à quelques raisons précises : pour le travail, pour assurer
    les biens couvrant les nécessites essentielles des personnes et des animaux de
    compagnie, pour des raisons médicales. De même, on interdit l’entrée sur le
    territoire de la Roumanie des ressortissants étrangers et des apatrides, sauf s’ils
    transitent le pays en empruntant des couloirs de transit organisés en coopération
    avec les Etats voisins. Y font également exception les membres de familles roumaines,
    membres des familles des ressortissants de l’espace communautaire ou de l’Espace
    économique européen, de la Confédération Helvétique, tous résidant en Roumanie.
    S’y ajoutent les déplacements professionnels, prouvés par visa, permis de
    résidence ou autre document. Parmi les personnes ayant le droit d’entrer en
    Roumanie mentionnons aussi le personnel diplomatique ou consulaire, celui des
    organisations internationales, personnel militaire ou personnel assurant l’aide
    humanitaire, les passagers en transit, y compris ceux qui sont rapatriés après
    avoir reçu la protection consulaire, les passagers qui voyagent pour des
    raisons impératives (médicales ou familiales) ou encore les personnes
    nécessitant une protection internationale ou qui voyagent pour d’autres raisons
    humanitaires.


    Coronavirus en Roumanie – Les 2 premiers décès causés par le nouveau coronavirus ont été
    rapportés en Roumanie. Il s’agit d’un patient de 67 ans qui avait des problèmes
    de santé antérieurs très graves et d’un autre de 74 ans souffrant d’une maladie chronique préexistante. Jusqu’ici 433 cas d’infection par le coronavirus
    ont été confirmés en Roumanie, dont 64 ont guéri. Selon le ministère roumain
    des Affaires Etrangères, 8 Roumains sont décédés à l’étranger à cause de cette maladie : 7 en Italie et 1 en France.


    Coronavirus dans le monde – Au niveau mondial, dans plus de 35 pays, au moins 900 millions
    de personnes sont en confinement à domicile soit suite aux restrictions
    imposées par les autorités soit suite aux recommandations faites par celles-ci
    dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Les déplacements nocturnes sont
    désormais limités à Haïti, en République Dominicaine, en Jordanie et au Burkina
    Faso. La Tunisie et le Rwanda ont imposé le confinement à domicile. En Amérique
    du Sud, la Bolivie est désormais en quarantaine générale, alors que la Colombie
    et l’Etat brésilien de Sao Paolo en feront de même à compter de mardi prochain.
    Aux Etats-Unis, 30% de la population est in isolement de différents niveaux sur
    ordre des autorités locales. En Europe, le pays le plus touché par le coronavirus
    reste l’Italie, où la situation ne cesse de s’empirer. Le nombre des décès dans
    la péninsule dépasse les 4800, alors que le premier ministre italien a annoncé
    l’arrêt de toute activité de production qui n’est pas indispensable, afin de
    garantir l’approvisionnement essentiel de la population. La Chine a quant à elle
    rapporté 45 nouveaux cas d’infection au coronavirus après 3 jours sans cas local
    de contamination.


    Eau – L’ONU
    a fait appel à une meilleure utilisation de l’eau, afin de lutter contre les
    changements climatiques. Dans un rapport publié à l’occasion de la Journée mondiale
    de l’eau, l’organisation a souligné qu’une meilleure gestion des ressources d’eau
    pourrait aider à limiter le changement climatique. Pour ce faire, il faut
    traiter une plus grande quantité d’eau, vu qu’à l’heure actuelle 90M de l’eau utilisée
    n’est pas traitée, bien qu’elle soit une source importante de gaz méthane qui
    alimente l’effet de serre. L’ONU demande également une meilleure protection ou
    la réhabilitation des zones humides, qui accumulent deux fois plus de carbone
    que les forêts, aident à prévenir les inondations et offre un habitat aux
    animaux sauvages. Le rapport de l’organisation dénonce aussi le manque de
    coopération entre les responsables gouvernementaux qui travaillent dans le
    domaine du réchauffement climatique et ceux chargés de la gestion des eaux.








    Météo – La météo
    est en train de changer en Roumanie. Une alerte jaune à la neige et aux tempêtes
    de neige concerne les Carpates Orientales et le nord du pays jusqu’à lundi matin.
    Les températures sont à la baisse sur l’ensemble du territoire, avec des maxima
    qui ne dépasseront plus le 14 degrés.



  • Misiune în Mali: 120 de militari ai Forțelor Aeriene Române, în cea mai fierbinte zonă din Africa

    Misiune în Mali: 120 de militari ai Forțelor Aeriene Române, în cea mai fierbinte zonă din Africa

    Forțele aeriene române au în Mali 120 de oameni care participă la Misiunea ONU din această țară și 4 elicoptere IAR-330 PUMA, modificate special pentru acestă misiune.

    Militarii din Forțele Aeriene Române participă la cea mai dură misiune din vestul Africii, de pe teritoriul Republicii Mali, Misiunea Multidimensională Integrată a ONU de Stabilizare în Republica Mali pe baza unei aprobări pe care CSAT o acordase la sfârșitul anului 2018.

    Un detașament de elicoptere militare va participa, pentru prima dată, la misiunea multidimensională integrată ONU de stabilizare din Republica Mali, desfășurând operații de evacuare medicală, transport de trupe și echipamente, precum și asigurarea suportului logistic necesar personalului ONU dislocat în această țară, menționa, la data de 28 decembrie 2018, un comunicat al CSAT.

    Ceea ce s-a știut de la bun început a fost că acțiunea se desfășoară într-un mediu natural absolut ostil. Cel mai mare adversar este vremea şi condiţiile climatice, adică temperaturi foarte mari şi nisipul, declara, acum câteva zile, la cinci luni de la debutul misiunii, comandorul Ioan Mischie, comandantul detaşamentului de elicoptere denumit Carpathian Pumas.

    Cu toate acestea, șeful Comandamentului Forțelor Întrunite a exclus posibilitatea ca România să-și prelungească misiunea din Mali peste durata de un an de zile, cât se convenise inițial cu ONU:

    S-a hotărât deja că misiunea detaşamentului de elicoptere nu va fi prelungită, deci la nivel politic s-a anunţat în cadrul reuniunilor ONU şi cu alte ocazii. Nu este responsabilitatea României în mod deosebit. Ne-am angajat pentru un an de zile. Toate aranjamentele sunt făcute exact pentru un an de zile.


    În ultimele trei luni, doar elicopterele românești au acţionat pe întregul teritoriu al Republicii Mali, întrucât celelalte elicoptere militare, puse la dispoziția ONU de statul Salvador, au fost consemnate la sol, după ce unul dintre ele s-a prăbușit.

    Pericolul misiunii din Mali este demonstrat și de incidentul produs în noiembrie 2019, soldat cu moartea a 13 militari francezi. Potrivit unui comunicat al părții franceze, evenimentul s-a produs pe timpul unei operațiuni antiteroriste, în contextul unui accident în care au fost implicate două elicoptere.

  • Militari români din Detașamentul “Carpathian Pumas” au fost decoraţi la baza militară Camp Castor

    Militari români din Detașamentul “Carpathian Pumas” au fost decoraţi la baza militară Camp Castor

    Aceştia fiind recompensaţi pentru rezultate deosebite în prima misiune sub egida Organizaţiei Naţiunilor Unite (ONU) a Forţelor Aeriene Române.

    Locţiitorul Detaşamentului de elicoptere ‘Carpathian Puma’ dislocat în Mali, căpitanul-comandor Gabriel Goagă, a primit Ordinul ‘Virtutea Aeronautică’ în grad de Cavaler, cu însemn pentru militari, acordată de preşedintele Klaus Iohannis.


    Plutonierul major Daniel Mitrică a fost decorat cu medalia ‘Virtutea Aeronautică’ – Clasa a II-a.


    Totodată, Statul Major al Forţelor Aeriene a acordat Emblema de merit ‘În slujba păcii’ – Clasa a III-a colonelului Leonard Lupu şi maiorilor Mădălin Toader şi Vladimir Zahiu.


    În baza unui ordin semnat de şeful Statului Major al Forţelor Aeriene a fost acordată Emblema de Onoare a Forţelor Aeriene maiorului Mădălin Toader, plutonierului Florina Bratosin, plutonierului Dumitru Stoica şi sergentului major Elvis Costea. Emblema de Onoare a Forţelor Aeriene a fost acordată şi consulului onorific al României la Bamako, Aly Sayegh.


    Distincțiile au fost acordate de către generalul-maior Dorin Ioniță, comandantul Comandamentului Forțelor Întrunite, care se află, în această perioadă, în vizită oficială, la Baza Camp Castor din Gao.


    În baza Camp Castor Gao sunt dislocaţi 120 de militari români. Misiunea ONU din Mali este una de asistenţă pentru Guvernul acestei ţări, pe fondul instabilităţii generate de disputelor intertribale şi prezenţa grupărilor islamiste, unele afiliate grupării Al Qaida.

    De asemenea, în această locație se află și o delegație de jurnaliști civili într-o vizită de documentare.

    Sursa AGERPRES

  • 16.02.2020 (mise à jour)

    16.02.2020 (mise à jour)

    Sécurité – Le premier ministre roumain en exercice, le libéral Ludovic Orban, a
    participé à Munich à la 56e édition de la Conférence internationale
    sur la sécurité. Dimanche, il y a tenu une allocution dans laquelle il a plaidé
    pour une Europe ouverte à l’élargissement, estimant que l’Europe devait défendre
    ses frontières extérieures, mais ne pas maintenir ses frontières intérieures.
    Le premier ministre a également nié l’idée que la Roumanie ne serait pas prête
    pour intégrer l’espace de libre circulation Schengen à cause de la corruption.
    Qui plus est, Bucarest se propose de conclure le mécanisme de coopération et de
    vérification en matière de justice en diminuant le phénomène de la corruption
    et en renforçant l’indépendance de la Justice, a encore précisé Ludovic
    Orban. Et lui d’ajouter que, s’il est question de conditionner l’octroi
    des fonds européens par la situation de l’Etat de droit, cette mesure doit avoir
    des règles très claires, valables pour tous les Etats membres de l’Union, de
    sorte à ne pas avoir de pénalités injustes. Enfin, le chef du gouvernement de
    Bucarest, a déclaré qu’il était insuffisant d’allouer 1% du PIB de chaque Etat
    membre au budget pluriannuel de l’Union, vu que de nouveaux domaines
    nécessitaient désormais un financement.


    Défense – Toujours en marge de la conférence de sécurité de Munich, le ministre
    roumain de la Défense, Nicolae Ciucă, s’est entretenu avec Jean-Pierre Lacroix, sous-secrétaire de l’ONU pour les
    opérations de maintien de la paix. L’occasion pour le responsable roumain de
    réitérer l’engagement de la Roumanie de renforcer la sécurité au niveau
    international, par une participation active aux missions et aux opérations de
    maintien de la paix déroulées sous l’égide de l’ONU. Selon un communiqué du
    ministère de la Défense de Bucarest, transmis par l’agence de presse roumaine
    AGERPRES, Jean-Pierre Lacroix a réitéré à son tour l’appréciation de la
    direction de l’ONU pour la participation de la Roumanie, avec un détachement
    d’hélicoptères de transport, dans le cadre de la mission de l’ONU au Mali,
    entre octobre 2019 et octobre 2020. Par ailleurs, lors de pourparlers avec le
    président du Conseil Atlantique des Etats-Unis, Frederick Kempe, le ministre
    roumain de la Défense a réitéré l’importance accordée par Bucarest au
    Partenariat Stratégique roumano-américain, qui vise tous les domaines, mais
    avec un accent mis sur la défense.
    Nicolae Ciucă a également remercié Frederick Kempe pour le soutien américain permanent
    quant à la promotion de l’agenda de sécurité de la Roumanie.



    Pro Romania – La Convention annuelle du parti Pro Romania a eu lieu dimanche à
    Bucarest. Pro Romania est un parti de centre-gauche formé par l’ancien premier
    ministre social-démocrate Victor Ponta, notamment par la migration d’une partie
    des parlementaires sociaux-démocrates. A cette occasion, Victor Ponta a demandé
    à ses nouveaux collègues de ne compter que sur eux-mêmes dans les
    confrontations électorales qui suivront. Il a également lancé le Manifeste Pro
    Romania 2020-2024, qui propose plusieurs mesures prioritaires, dont : le
    changement du système fiscal par le passage à une imposition différenciée, progressive,
    des salaires et des retraites élevées, une réforme administrative par la
    réduction du nombre de départements de 41 à 15 ou encore la baisse du nombre de
    parlementaires. Victor Ponta n’a pas manqué non plus de se dire favorable à
    l’organisation d’élections législatives anticipées, un sujet très débattu ces dernières semaines. Notons que des leaders du
    PSD et de l’ALDE étaient également présents à la Convention du parti Pro
    Romania, étant en quête de nouvelles alliances politiques.





    Météo – Dans les 24 prochaines heures, en Roumanie, le températures resteront
    toujours trop élevées pour cette période de l’année, avec de maxima qui iront
    de 7 à 18 degrés.



  • Retrospectiva săptămânii 26.01. – 01.02.2020

    Retrospectiva săptămânii 26.01. – 01.02.2020

    Comemorarea Holocaustului


    În Polonia a avut loc, luni, ceremonia oficială de marcare a 75 de
    ani de la eliberarea lagărului nazist de concentrare de la Auschwitz-Birkenau. Premierul român, Ludovic
    Orban, a participat la ceremonie, organizata cu prilejul Zilei internaționale de comemorare a victimelor
    Holocaustului. El a spus că România, prin ea însăşi, dar şi ca stat-membru al
    UE, promovează toleranţa între oameni, nediscriminarea şi pacea, rămânând
    activă în procesul de păstrare şi întregire a memoriei Holocaustului.

    Preşedintele României, Klaus Iohannis, care a participat, săptămâna trecută, în
    Israel, la forumul internaţional dedicat comemorării victimelor Holocaustului, a decorat, luni, la Bucureşti, supravieţuitorişi instituţii cu rol
    determinant în păstrarea memoriei Holocaustului.



    Lege privind eliminarea pensiilor speciale


    Parlamentul Romaniei s-a reunit, de luni până
    miercuri, în sesiune extraordinară, având pe agendă eliminarea pensiilor speciale
    şi asumarea răspunderii Guvernului pentru alegerea primarilor în două tururi de
    scrutin. Camera Deputaţilor de la
    Bucureşti a adoptat, marţi, eliminarea pensiilor de serviciu pentru
    parlamentari, judecători şi procurori, personalul auxiliar de specialitate al
    instanţelor judecătoreşti şi al parchetelor. Mai sunt vizaţi funcţionarii
    publici cu statut special, membrii corpului diplomatic şi consular şi ai Curţii
    Constituţionale, precum şi personalul aeronautic. Toate aceste categorii
    beneficiau de pensii ce nu respectau principiul contributivităţii şi erau şi de
    15 ori mai mari decât o pensie obişnuită medie. Judecători ai Înaltei Curţi de
    Casaţie şi Justiţie precum şi Consiliul Superior al Magistraturii au decis
    sesizarea Curţii Constituţionale. Magistraţii susţin că legea de eliminare a
    pensiilor speciale ar fi neconstituţională în întregime şi ar încalca ‘brutal’
    principiile independenţei şi inamovibilităţii judecătorilor. CCR urmează să discute, pe 18 martie, sesizările Instanţei supreme
    şi Avocatului Poporului în legătură cu Legea in cauza.


    PSD a depus prima moţiune
    de cenzură la adresa Guvernului liberal de la Bucureşti


    Partidul Social Democrat, în opoziţie, a depus, joi, prima moţiune de cenzură
    la adresa Guvernului liberal de la Bucureşti. Demersul a fost hotărât după ce
    Executivul condus de Ludovic Orban şi-a angajat răspunderea pe proiectul
    privind alegerea primarilor în două tururi, cu circa o jumătate de an înaintea
    scrutinului. În textul moţiunii intitulate ‘Guvernul Orban/PNL – privatizarea
    democraţiei româneşti’
    , se afirmă că actualul Executiv trebuie demis atât
    pentru că schimbarea sistemului electoral în prag de alegeri încalcă
    standardele europene, cât şi pentru că adoptarea acestor modificări s-a făcut
    în mod unilateral, fără consultare şi dezbatere. Liberalii spun, însă, ca revenirea
    la alegerea primarilor în două tururi le conferă acestora mai multa
    legitimitate şi reprezentativitate. Social – democraţii au mai afirmat ca au
    adunat voturile necesare pentru ca
    moţiunea să treacă. În
    replică, premierul Ludovic Orban spune că este pregatit
    pentru orice rezultat al votului, iar obiectivele sale sunt asigurarea unei
    guvernari stabile si castigarea viitoarelor alegeri (locale si
    parlamentare).



    Poziţia
    României faţă de planul de pace american pentru Orientul Mijlociu


    Orice demers care vizează soluţionarea conflictului
    israeliano-palestinian în beneficiul ambelor părţi este de salutat, a declarat,
    miercuri, la Bucuresti, ministrul roman de Externe, Bogdan Aurescu. El a vorbit
    de planul de pace pentru Orientul Mijlociu prezentat marţi de preşedintele SUA,
    Donald Trump. În opinia ministrului Aurescu, niciun demers viabil şi durabil
    pentru soluţionarea conflictului israeliano-palestinian nu poate exista fără
    contribuţia Statelor Unite.

    Bogdan Aurescu: Acest plan propus de către Statele Unite reprezintă o ocazie pentru
    relansarea eforturilor care sunt extrem de necesare pentru a obţine o soluţie
    negociată şi viabilă pentru conflictul israeliano-palestinian. România va
    continua să pledeze pentru o soluţionare durabilă a acestui conflict,
    fundamentată pe un acord just, cuprinzător şi durabil, care să fie bazat pe
    soluţia celor două state, Israel şi Palestina, care să coexiste în pace şi
    securitate.

    Ministrul român de externe a mai spus că
    Bucureştiul va participa activ la procesul de consultare demarat în UE, care va
    contura un efort diplomatic în vederea unei poziţii comune şi unitare, în baza
    principiului dreptului internaţional şi a cadrului juridic conferit la nivelul
    ONU.



    România şi Marea Britanie
    post Brexit


    Marea Britanie devine primul stat din istorie care părăseşte UE de
    la fondarea acesteia. La o
    întâlnire cu reprezentanţii comunităţii britanice de afaceri din România,
    premierul Ludovic Orban a spus că susţine negocierea unei relaţii viitoare
    aprofundate între UE şi Marea Britanie.

    La răndul său,
    ministrul de Externe, Bogdan Aurescu, a afirmat într-un interviu, pentru un post
    privat de televiziune, că Regatul Unit rămâne un partener extrem de important, un partener
    strategic relevant pentru România. Aurescu
    a mai subliniat ca Bucureştiul este preocupat de
    situaţia cetăţenilor români care ajung în Regatul Unit, după ce se termină
    perioada de tranziţie, motiv pentru care, doreşte ca UE să preia, în mod unitar, negocierile cu Londra, cu privire la
    drepturile cetăţenilor europeni aflaţi într-o asemenea situaţie.

    Românii care
    trăiesc în Marea Britanie pot aplica până în iunie 2021 pentru procedura de
    statut de rezident, ce le permite să rămână în Regatul Unit după Brexit.
    Procedura este deschisă celor care locuiesc în Marea Britanie de cel puţin
    cinci ani.

  • Direcţiile politicii externe a României în 2020

    Direcţiile politicii externe a României în 2020

    România va urmări să rămână pe plan extern un vector de stabilitate
    şi un promotor ferm al democraţiei, a subliniat preşedintele Klaus Iohannis la
    întâlnirea anuală cu şefii misiunilor diplomatice acreditaţi la Bucureşti.
    Şeful statului a prezentat direcţiile politicii externe a României în acest an,
    politică bazată pe trei piloni.

    Klaus Iohannis: Apartenenţa noastră la UE şi NATO, împreună
    cu Parteneriatul nostru strategic cu SUA rămân pilonii de bază ai politicii
    noastre externe sau, cum le-am numit anul trecut, triada conceptuală strategică
    a politicii externe a României. Aceşti piloni se completează. Totodată, vom
    continua să acţionăm pentru aderarea la spaţiul Schengen, care va contribui
    semnificativ la consolidarea securităţii pentru întregul spaţiu de liberă
    circulaţie din Uniune şi, de asemenea,
    pentru aderarea la zona euro, atunci când toate condiţiile vor fi
    îndeplinite. Peste puţin timp va avea loc retragerea Regatului Unit din Uniunea
    Europeană. Este un moment pe care noi nu l-am dorit, dar vom acţiona pentru ca
    prietenia şi alianţa care ne-au legat până acum să rămână puternice între
    Regatul Unit şi Uniunea Europeană. În egală măsură, urmărim modernizarea
    parteneriatul nostru strategic dintre România şi Regatul Unit la care lucrăm în
    prezent.

    Politica externă a României se va situa, ca şi până
    acum, sub semnul continuităţii şi predictibilităţii, însă se vor schimba în mod
    firesc unele accente şi nuanţe menite să confere mai multă coerenţă şi
    consistenţă, mai spune şeful statului. Despre ce accente şi nuanţe ar fi vorba? Cum se
    poate da mai multă coerenţă şi consistenţă, ce presupune aceasta?

    Invitat la
    Radio România, analistul Cristian Diaconescu, fost ministru de Externe, explică: Un proiect de ţară care să
    coincidă cu un proiect de regiune şi care, în mod evident, să respecte, pe de-o
    parte, interesele României, de securitate şi stabilitate în una din cele mai
    complicate zone de pe glob, iar, pe de altă parte, sigur, să coincidă cu
    raporturile de parteneriat, cu standardele şi valorile pe care le împărtăşim cu
    toţii în UE şi Alianţa Nord-Atlantică. Deci, din acest punct de vedere, o mai
    mare creativitate în zona aflată la limita Mării Negre şi a Balcanilor de Vest,
    cu o vecinătate estică extrem de complicată şi mai ales la intersecţia
    coridoarelor de energie, dar implicit şi de securitate care vin dinspre estul
    Europei sau din Orientul Mijlociu.

    În actualul context internaţional,
    confruntat cu riscuri, provocări şi ameninţări, mai vechi şi mai noi, nevoia
    unei Alianţe Nord-Atlantice puternice, unite şi eficiente este mai mare decât
    oricând, a insistat preşedintele Iohannis: NATO este o
    alianţă militară de succes şi vom continua să lucrăm foarte strâns împreună cu
    ceilalţi aliaţi pentru ca ea să fie şi mai puternică. Acesta este şi mesajul
    principal al summitului aniversar de la Londra, din decembrie 2019 şi pe
    această direcţie România se va concentra cu eforturi reînnoite ca aliat
    important situat pe flancul estic al NATO. Suntem hotărâţi să ne respectăm, în
    continuare, angajamentele asumate vizând alocarea a procentului de 2% din PIB
    pentru Apărare şi vom continua să acţionăm pentru consolidarea posturii de
    descurajare şi apărare a Alianţei, mai ales pe flancul său estic. În acelaşi
    timp, fără a fi afectat efortul aliat la Marea Neagră, România va susţine o
    implicare sporită a NATO în Orientul Mijlociu şi în combaterea terorismului.

    Preşedintele a amintit despre ONU şi OSCE ca spaţii pentru un dialog consolidat
    şi respectarea dreptului internaţional şi, au remarcat comentatorii politici, a
    folosit de mai multe ori cuvântul multilateralism.

    Analistul Cristian
    Diaconescu: În primul rând,
    pentru că multilateralismul este un element de bază pentru promovarea şi
    apărarea intereselor României. În al doilea rând, pentru că într-adevăr dacă ar
    fi să ne referim numai la ONU şi la OSCE, un anume tip de relaxare politică,
    minimalizare a rolului şi funcţionalităţii acestor organisme multilaterale se
    poate vedea la nivel global, chiar dacă ele continuă să îşi menţină o relevanţă
    foarte interesantă, din multe puncte de vedere, şi, importante, spun încă o
    dată, pentru România. Şi, în al treilea rând, pentru că într-adevăr există o
    tendinţă, mai ales la nivelul marilor puteri, de a dialoga şi de a decide peste
    capul organizaţiilor multilaterale, ceea ce produce un anume tip de preocupare,
    mai ales în statele care, aflate în zone complicate de pe glob, cum este şi
    România, într-o formă sau alta, devin primitoare ale unor tipuri de decizii la
    negocierea cărora nu participă.

    Făcând referire la recenta situaţie din Orientul Mijlociu,
    preşedintele a apreciat că efectele negative ale acestei crize au impact asupra
    securităţii europene şi globale. În ceea ce priveşte relaţia cu Republica
    Moldova (ex-sovietică, majoritar românofonă), Bucureştiul va relua cooperarea
    deplină cu Chişinăul când va constata că la nivel guvernamental se va acţiona pentru
    continuarea parcursului european şi a reformelor în justiţie, administraţie şi
    în combaterea corupţiei, a precizat Klaus Iohannis.