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  • 11.09.2013

    11.09.2013

    Commémoration – Les Etats-Unis ont commémoré mercredi 12 ans depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001, sans précédent dans l’histoire. Au total 3668 personnes ont été tuées dans les attentats, dont 3 Roumains. Dans un message adressé mercredi à son homologue américain Barack Obama, le président roumain, Traian Basescu a envoyé les pensées et les prières du peuple roumain pour les victimes des attentats, pour leurs proches et pour tous les amis américains. Le chef de l’Etat roumain a souligné que les profondes relations d’amitié entre la Roumanie et les Etats –Unis étaient actuellement encore plus profondes que jamais. Et d’ajouter que la Déclaration commune sur le partenariat stratégique entre les deux pays en représente la concrétisation ainsi quune base solide pour l’engagement en faveur de la sécurité et de la stabilité internationale.



    Accord – Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi la lettre d’intention sous sa forme finale vers le FMI. Le document a été soumis à l’approbation du président et sera envoyé jeudi au comité directeur du FMI. Le chef du gouvernement de Bucarest a annoncé qu’il allait présenter le 17 septembre au Parlement les stipulations les plus importantes du prochain accord. Les autorités de Bucarest, le FMI et la Commission européenne ont convenu fin juillet de la signature d’un nouvel accord de précaution sur deux ans d’un montant de 4 milliards d’euros. Les discussions sur ce sujet au sein du Comité directeur du FMI auront lieu cet automne.



    Protestations – La compagnie canadienne, Gabriel Resources pourrait réclamer jusquà 4 milliards de dollars de dommages et intérêts à la Roumanie si un projet de loi accélérant louverture de la mine dor de Rosia Montana, au centre de la Roumanie, est rejeté par le Parlement. L’annonce a été faite mercredi par le PDG Jonathan Henry, note FP. A Bucarest et dans d’autres villes du pays, des milliers de personnes protestent dans la rue depuis dix jours contre ce projet controversé. Les ONGs d’environnement affirment que le cyanure utilisé dans le processus technologique risque de polluer irréversiblement l’environnement. Le cabinent de Bucarest a déjà soumis au Parlement un projet de loi en faveur de ce projet, mais quelques jours après, l’exécutif a déclaré que celui-ci devrait être rejeté. La majorité des habitants de Rosia Montana se déclarent favorable à l’exploitation aurifère, espérant qu’elle créerait des emplois.



    Migration – Les procureurs roumains chargés de la lutte contre le crime organisé, en coopération avec les officiers de la police judiciaire et le service roumain de renseignements ont annoncé avoir démantelé un groupe criminel de passeurs de migrants syriens vers les pays de l’UE. Une trentaine de Roumains, Turcs, Bulgares, Syriens, Irakiens et Allemands sont soupçonnés d’avoir transporté une centaine de migrants réfugiés de Turquie en raison de la situation en Syrie. Ceux-ci étaient acheminés vers leur destination à bord de différentes embarcations en Mer Noire et ensuite par des poids lourds et des minibus. Selon les enquêteurs, chaque migrant payait jusqu’à 8 mille euros ou dollars pour arriver en Europe.



    Coopération – Le chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski a réaffirmé mercredi à Bucarest, le soutien de son pays à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. La Roumanie et la Pologne doivent mieux mettre à profit les excellentes relations politiques, en renforçant la coopération économique et en encourageant les investissements, a déclaré le chef de la diplomatie polonaise à l’issue des entretiens avec son homologue roumain, Titus Corlatean. Pour sa part, ce dernier a estimé que la Pologne était un ami proche de la Roumanie, un partenaire européen clé et un allié traditionnel.



    Francophonie – Le palmarès de la Roumanie aux Jeux de la Francophonie, à Nice, s’est enrichi de nouvelles médailles mercredi. Au tennis de table – les sportifs roumains ont décroché l’or double mixte et au simple messieurs. Médaille d’or aussi au lancer du disque pour l’athlète roumain Sergiu Ursu, mais également en lutte libre féminine pour Madalina Lingurar et Beatrice Oancea. Aux Jeux de la francophonie 2013 la Roumanie a jusqu’ici décroché 9 médailles — 5 d’or, 3 d’argent et une de bronze.



    Festival – La21e édition du festival international « George Enescu » se poursuit jeudi avec de nouvelles séries de concerts. A l’Athénée roumain, la philharmonie « George Enescu » joue des morceaux de Beethoven sous la baguette de Rudolf Buchbinder. L’orchestre et la chorale de l’Académie Nationale de Santa Cecilia montera sur la scène de la grande salle du Palais sous la baguette d’Antonio Pappano. Au programme – le Requiem de Giuseppe Verdi. Le Festival George Enescu qui se déroule tous les deux ans a été fondé en 1958 afin de rendre hommage au génie du grand compositeur roumain.



    Football – La sélection nationale de Roumanie est descendue en 4e position de son groupe D des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014, suite à la défaite à domicile contre la Turquie sur le score de 2 buts à 0. Dans le groupe D, les joueurs des Pays-Bas ont poursuivi leur parcours presque parfait (sept victoires et un nul) en battant sans surprise Andorre 2 buts à 0. En écrasant lEstonie 5 buts à 1, la Hongrie sest emparée de la 2e place et peut croire aux barrages. La Turquie suit en 3e position. La Roumanie peut accéder aux barrages, uniquement si elle gagne les matchs contre l’Andorre et l’Estonie et si la Hongrie et la Turquie n’obtiennent pas 6 points dans la prochains matchs.

  • A la Une de la presse roumaine du 11.09.2013

    A la Une de la presse roumaine du 11.09.2013

    Malgré une actualité interne assez tourmentée, la plupart des principaux journaux roumains nignorent pas cet anniversaire : les 12 ans depuis “le jour qui a changé le monde, le 11 septembre 2001. Dans le même temps, la presse écrite bucarestoise ajoute de nouvelles dimensions au débat sur lexploitation aurifère controversée de Rosia Montana, en publiant les propos du commissaire aux Industries et à lEntrepreneuriat, Antonio Tajani, qui parle dun véritable “massacre industriel” en Europe, mais aussi en proposant des méthodes non-polluantes des exploitations de lor. Enfin, le dernier classement mondial des universités est amplement décortiqué, avec en ligne de mire les places que décrochent les établissements roumains.


  • 09.09.2013

    09.09.2013

    Déclaration– Le président roumain, Traian Basescu, a fait savoir ce lundi que la Roumanie s’est ralliée à la déclaration signée lors du dernier G20 par 11 Etats, dont le Canada, l’Australie, la France et les Etats-Unis. Le document en question appelle à une réaction internationale ferme après les attaques chimiques en Syrie. La déclaration constate que les normes internationales contre l’usage des armes chimiques, en vigueur depuis longtemps, sont universellement valables, a souligné le chef de l’Etat roumain. Le texte condamne vigoureusement l’attaque chimique du 21 août à l’est de Damas, dont il tient pour responsable le régime de Bachar al-Assad. Par ailleurs, les signataires du document s’engagent non seulement à trouver une solution politique et démocratique à la situation, mais aussi à contribuer à bâtir une Syrie unie.



    Mine – La direction du Sénat de Bucarest a décidé ce lundi que le projet de loi concernant l’exploitation des minerais d’or et d’argent de Rosia Montanà (au centre du pays) soit débattu au Sénat en procédure d’urgence. Les membres des commissions saisies au fond doivent dresser un rapport commun avant le 17 septembre. Notons que le projet est initié par le gouvernement et que le Sénat est la première chambre saisie sur la question. A Bucarest, des milliers de personnes ont protesté pour la huitième journée de suite contre le controversé projet, comparé par les ONGs écologistes à une véritable bombe écologique. D’autre part, à l’occasion de la Journée Nationale des Mineurs, les maires d’une quarantaine de localités transylvaines ont appelé les parlementaires à voter en faveur du projet d’exploitation qui, disent-ils, conduirait à la création d’emplois dans la région. Enfin, le Parlement de Bucarest entame cette semaine les débats en marge d’un deuxième projet de loi extrêmement controversé portant sur la situation des chiens errants.



    Emploi – La ministre roumaine de l’Emploi, Mariana Campeanu est invitée au sommet sur la mobilité de la main d’oeuvre au sein de l’UE qui se déroule à la Haye à l’initiative du Ministère néerlandais des Affaires sociales et de la main d’œuvre, en collaboration avec les autorités centrales et locales. Aux termes de lAccord dadhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à lUnion européenne, les restrictions sur le marché du travail pour les citoyens roumains et bulgares devraient être levées à partir du 1 janvier 2014. Selon un récent sondage d’opinion, 75% des Néerlandais craignent une perte de leur emploi en faveur des travailleurs roumains et bulgares. Pourtant, aux dires de la ministre roumaine de l’Emploi, les Pays Bas n’ont jamais figuré sur la liste des destinations favorites des travailleurs roumains.



    Economie – Le déficit commercial de la Roumanie a diminué de 2,2 milliards d’euros au cours des 7 premiers mois de cette année, se chiffrant à 3,12 milliards d’euros. La situation s’explique par une hausse des exportations parallèlement à une baisse des importations. Les livraisons sur les marchés extérieurs ont atteint en juillet le niveau record de 4,5 milliards d’euros. Par rapport à la même période de l’année dernière, les exportations ont connu une majoration de 7,7%, tandis que le niveau des importations a chuté de 0,7%.



    Festival – Le Festival International de musique George Enescu se poursuit ce lundi et propose au public trois événements inédits. D’abord, la scène de l’Athénée roumaine s’ouvrira ce soir aux membres de l’Académie de musique de Vienne pour un opus insolite en Roumanie : « la Comédie infernale » avec le comédien John Malkovich en tant que narrateur. Ensuite, l’Opéra national de Bucarest attend le public au spectacle « Otello » de Giuseppe Verdi, tandis que la Grande Salle du Palais accueillira l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion italienne et la violoniste Anna Tifu – lauréate du Concours International George Enescu l’édition 2007.



    Radio – Radio Roumanie Actualités, principale chaîne de la radio publique roumaine, occupe la première place dans le classement des radios du pays, avec une part de marché de 12,3% à l’échelle nationale, 13,0% en milieu urbain et 13,1% dans la capitale, Bucarest. Selon les données fournies par l’Association pour l’audience des radios, plus de 4 millions et demi de Roumains, soit environ 28% des auditeurs du pays, choisissent quotidiennement les fréquences d’une des stations radiophoniques du bouquet Radio Roumanie, à savoir Radio Roumanie Actualités, Radio Roumanie Culture, Radio Roumanie Musique, Radio l’Antenne des villages et les antennes régionales de Radio Roumanie. L’étude en question a été réalisée du 29 avril au 18 août sur un échantillon de 9.437 personnes.



    Francophonie — Les lutteurs roumains ont décroché trois médailles à l’édition 2013 des Jeux de la Francophonie, qui se tiennent à Nice. Madalina Linguraru a remporté l’or dans la catégorie des 48 kilos, Ionut Adrian Moise s’est adjugé l’argent chez les 66 kilos, tandis que Victor Andrei Frant a été récompensé de la médaille de bronze dans la catégorie des 84 kilos. La participation roumaine à cet événement inclut aussi expositions de peinture, de blouses roumaines, de tapis et de tissus artisanaux spécifiques de la région d’Olténie, de sculptures de petite taille, dont des icônes en bois, démonstrations de poterie artisanale. Organisés tous les quatre ans, les Jeux de la Francophonie réunissent plus de 3.000 jeunes sportifs et artistes des pays de l’espace francophone.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep est toujours 19ème au classement WTA rendu publique lundi, en devançant de peu sa compatriote, Sorana Carstea, classée 22ème. Le classement mondial continue à être dominé par l’Américaine Serena Williams qui a remporté pour la deuxième fois de suite la finale de l’US Open.

  • Le Parlement et l’opinion publique

    Le Parlement et l’opinion publique

    Deux sujets sont âprement débattus actuellement par l’opinion publique roumaine — le projet de l’exploitation aurifère de Rosia Montana et la situation des chiens errants, ayant investi les rues des villes roumaines.



    Pour ce qui est du dossier Rosia Montana, la controverse a atteint lundi son apogée. Les organisations écologistes, mais aussi les historiens ont haut et fort mis en garde contre la procédure d’exploitation qui suppose l’utilisation de cyanures — ce qui impliquerait, disent-ils, des risques importants de pollution irréversible de l’environnement ainsi que la destruction d’une partie du patrimoine architectural et historique de la région. Des arguments qui ont mobilisé des milliers de Roumains. Une semaine durant, ils sont descendus dans les rues de Bucarest et d’autres grandes villes du pays ainsi qu’à l’étranger, pour protester fermement contre ce projet, dont la mise en œuvre ou la suspension traînent depuis plus d’une décennie.



    Le projet a été contesté par le premier ministre, Victor Ponta, lui-même, qui a parlé à la presse de son avis partagé. Bien que l’exploitation aurifère eût été avalisée par le gouvernement qu’il dirige, lui-même, en sa qualité de député, lui donnerait un vote négatif, avait affirmé Victor Ponta. La solution pour le projet Rosia Montana était son rejet par le Sénat et puis par la Chambre des députés, a encore estimé le chef du cabinet de Bucarest. L’avantage de l’exploitation minière de Rosia Montana était la création d’emplois et les investissements ; désormais un autre inconvénient vient s’ajouter aux autres — le procès qui s’ensuivra entre l’Etat roumain et la société titulaire du projet, a encore expliqué le premier ministre social-démocrate.



    A cette position s’est rallié son partenaire de coalition, le président libéral du Sénat, Crin Antonescu, qui a, pour sa part, affirmé que le projet n’était pas soutenable ; il pourrait diviser la société roumaine et nourrir les suspicions à l’égard de l’honnêteté des hommes politiques importants, que l’opinion publique pourrait percevoir comme faisant du lobbying incorrect. Un retrait similaire du projet a été exigé par le leader du Parti démocrate-libéral, d’opposition, Vasile Blaga.



    En revanche, sur place, à Rosia Montana, les maires d’une quarantaine de communes ont rassemblé leurs habitants et protesté contre ce revers. Ils ont demandé aux élus parlementaires de voter en faveur de la reprise des activités minières dans cette région du centre-ouest de la Roumanie, gravement affectée par le chômage.



    La loi des chiens errants se trouve elle aussi à l’agenda du Parlement de Bucarest. C’est un sujet qui divise la société roumaine en deux camps — celui des partisans et celui des opposants de l’euthanasie comme solution au problème des chiens appelés aussi « communautaires ». Cette fois-ci, la mort d’un gamin de quatre ans, attaqué par une meute de chiens près d’un parc de la capitale roumaine, semble avoir mobilisé les pouvoirs locaux, qui exigent une décision du pouvoir législatif. A cela s’ajoute un référendum, également local, qui sera organisé, le 6 octobre prochain, à Bucarest, une ville dont les rues sont arpentées par 65 mille chiens errants. (trad. : Ileana Taroi, Andrei Popov

  • A la Une de la presse roumaine du 09.09.2013

    A la Une de la presse roumaine du 09.09.2013

    En ce début de semaine aussi, les chiens errants et le projet d’exploitation de l’or à l’aide de cyanures à Rosia Montana sont les deux sujets qui font la Une des quotidiens nationaux.


  • Or et cyanures

    Or et cyanures


    Le projet de l’exploitation d’or de Rosia Montana a été reporté plusieurs fois ces dernières années. Actuellement, l’aval du gouvernement du 27 août du projet controversé a soulevé des protestations dans les rues dans quelques villes roumaines et de l’étranger ainsi que des débats enflammés entre adversaires et adeptes du projet.



    Le projet controversé de l’exploitation d’or de Rosia Montana, au centre de la Roumanie, discuté depuis 16 ans, este revenu à l’attention publique ces derniers jours. La semaine dernière, le cabinet du premier ministre Victor Ponta a avalisé un nouveau projet de loi qui a été remis pour débats au Parlement.



    Cette décision de l’Exécutif a provoqué des protestations de rue dans plusieurs villes roumaines et de l’étranger mais, également, des débats enflammés entre opposants et partisans du projet. D’une part, les écologistes qui s’opposent à la méthode d’extraction de l’or par des cyanures car, disent-ils, ceci implique des risques majeurs de pollution irréversible de l’environnement et les historiens qui affirment que l’exploitation minière signifierait la destruction des vestiges historiques uniques au monde qui subsistent dans la zone. De l’autre part, ceux qui disent que ce projet pourrait développer la zone et déterminerait l’apparition de nouveaux emplois.



    Le porte-parole de la compagnie canadienne qui devrait exploiter la mine d’or et d’argent de Rosia Montana, Catalin Hosu, présente quelques arguments : « Il s’agit d’un des plus importants projets industriels de Roumanie, un projet minier moderne et responsable, qui propose les meilleures technologies disponibles. La mine de Rosia Montana apporterait à la Roumanie des bénéfices d’un montant de 2,3 milliards de dollars tant au budget de l’Etat qu’aux budgets locaux et aurait un effet direct d’environs 2,9 milliards de dollars sur l’économie roumaine. Ce projet créerait des milliers d’emplois dans une zone sérieusement affectée par le chômage. »



    Par ailleurs, le premier ministre a expliqué que le gouvernement a été obligé d’adopter le nouveau projet de loi car, au cas contraire, l’Etat roumain devrait payer des dédommagements de plus de deux milliards de dollars aux sociétés impliquées, tout en précisant que le projet a été re-négocié: « Le gouvernement actuel a re-négocié les trois aspects essentiels : d’abord, des investissements supplémentaires en matière de protection de l’environnement, deuxièmement la hausse des redevances de 4% à 6% et, troisièmement, la hausse de la participation de l’Etat de 5%, jusqu’à 25%. »



    Les protestations dans les rues et les débats acharnés concernant Rosia Montana ont déterminé le chef de l’Etat, Traian Bàsescu, de déclarer ne pas exclure l’organisation d’un référendum national à cet égard, le même jour que les élections pour le Parlement Européen de l’année prochaine. Le premier ministre Ponta s’est déclaré d’accord avec cette proposition, mais seulement après l’aval du Législatif. Si ce projet est mis en pratique, alors l’exploitation de l’or de Rosia Montana serait entamé en novembre 2016 et durerait 16 ans, plus quelques autres années pour la conservation et l’aménagement écologique de la zone…(trad. : Costin Grigore)



  • 29.08.2013

    29.08.2013

    Recommandation – Le ministère roumain des Affaires étrangères conseille aux ressortissants roumains de Syrie de quitter le pays au plus vite. Les uniques routes d’évacuation des citoyens roumains sont terrestres, vers les pays voisins – le Liban, la Jordanie et la Turquie -, font savoir les autorités de Bucarest. Les ressortissants roumains se trouvant en Syrie sont conseillés de contacter l’Ambassade de Roumanie à Damas, via téléphone, fax et Internet, afin d’enregistrer leur présence dans le pays et de transmettre aux autorités roumaines leurs coordonnés au cas où ils demanderaient l’assistance consulaire de l’Etat roumain. Le numéro de téléphone +40.21.319.21.37 a été mis à la disposition des ressortissants roumains affectés par la situation en Syrie.



    Visite – La xénophobie et le racisme refont surface en Europe, a déclaré jeudi le président de la Roumanie, Traian Basescu, à l’issue de sa visite de deux jours en Slovaquie. Il a participé à une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs au cimetière militaire roumain de Zvolen, où sont enterrés 10 mille soldats roumains, ainsi qu’au monument du Musée de libération de la Slovaquie. Lors de son entretien avec le président slovaque, Ivan Gasparovic, Traian Basescu a souligné que les deux pays avaient adapté aux normes européennes la législation concernant les minorités nationales. La visite du président roumain en Slovaquie a eu lieu dans le contexte du 69e anniversaire de la libération de ce pays du fascisme, moment historique auquel l’armée roumaine avait apporté une contribution décisive.



    Projet- Le cabinet de Bucarest a approuvé le projet de loi portant sur l’exploitation de l’or à Rosia Montana. Le document aux termes duquel le projet est déclaré projet d’utilité publique devra également obtenir l’aval du législatif de Bucarest. Selon ce nouveau document la participation de l’Etat roumain au capital de la société roumano-canadienne qui exploitera la mine a été majorée de 20 à 25%. Les redevances perçues par l’Etat ont également été majorées de 4 à 6%. Ce projet est contesté par les Ongs environnementalistes et par les archéologues, selon lesquels le développement de la mine d’or détruira le charme pittoresque de la région et les galeries creusées à l’époque romaine.



    Cinéma — Deux créations cinématographiques roumaines fort appréciées seront projetées dans le cadre du Festival International de Haïfa (en Israël), qui se tiendra du 19 au 28 septembre, a fait savoir jeudi l’Institut Culturel Roumain. Il s’agit des longs-métrages “La position de l’enfant”, du réalisateur Càlin Peter Netzer, et “Des escargots et des hommes”, par Tudor Giurgiu. “La position de l’enfant” est la proposition de la Roumanie aux Oscars 2014, dans la catégorie “meilleur film en langue étrangère”. Le film “Des escargots et des hommes” a décroché plusieurs prix lors de différents festivals internationaux, dont celui de Varsovie, en Pologne et de Valladolid, en Espagne.



    Foot – Dans la Ligue Europa, les trois clubs roumains Petrolul Ploiesti, Astra Giurgiu et Pandurii Tg-Jiu jouent aujourd’hui les matchs de qualification pour la phase des poules de la compétition contre le Swansea City (du Pays des Galles), le Maccabi Haifa (d’Israël) et le Braga (du Portugal).

  • A la Une de la presse roumaine du 28.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 28.08.2013

    Les premières réactions roumaines concrètes à la crise syrienne polarisent l’attention de la presse écrite roumaine du jour. Les journaux se penchent sur les conditions dans lesquelles la Roumanie pourrait renoncer à sa prudence dans ce dossier et s’intéressent également à la ville qui accueille le plus de réfugiés syriens. Egalement sous la loupe des journalistes – le feu vert du gouvernement de Bucarest à l’exploitation aurifère controversée de Rosia Montana.


  • Le premier collectif budgétaire en 2013

    Le premier collectif budgétaire en 2013

    Après avoir reçu l’accord des bailleurs internationaux de fonds, le gouvernement de Bucarest ayant à sa tête le social-démocrate Victor Ponta a avalisé le premier collectif budgétaire de cette année dans les circonstances où la prévision de croissance économique à été révisée à la hausse, jusqu’à 2%. Ainsi, les ministères de la Santé, du Développement Régional, de la Justice et la Direction Nationale Anti-Corruption bénéficieront d’allocations supplémentaires, tandis que les montants les plus élevés sont amputés des ministères du Travail et des Transports ainsi que du Secrétariat Général du Gouvernement.



    Cette mesure n’est pas une surprise, disent les analystes, mais engendre des signes d’interrogation sur les performances économiques du dernier temps car le gouvernement ne dit rien à propos des recettes accrues au budget de l’Etat. Les analystes attirent l’attention sur le fait que le déficit budgétaire se creuse et que la hausse des dépenses publiques est nécessaire pour que l’ensemble de l’économie puisse reprendre de la vigueur.



    Pour une meilleure utilisation du denier publique le cabinet de Victor Ponta a, également, adopté un arrêt visant la diminution de la TVA appliqué au pain, de 24% à 9%, à partir du 1-er septembre. Cette mesure pourrait être aussi appliquée aux autres aliments de base si elle s’avère un succès après son application aux produits de panification. Ceci peut être un pas important vers la baisse de l’évasion fiscale — estime Victor Ponta — mais la collaboration des producteurs est nécessaire car, par la baisse de la pression fiscale, donc, une moindre TVA, plusieurs la payeront et la masse des recettes au budget de l’Etat augmente. Qui plus est, le premier ministre adresse un appel à la population de demander le reçu fiscal à l’achat du pain.



    Pour compenser le manque à gagner immédiat au budget, le gouvernement a alloué 100 millions de lei (quelques 22 millions d’euros) et a avalisé la hausse des accises appliquées à l’alcool tout comme des accises sur les biens de luxe tels les voitures aux moteurs puissants, les yachts, les objets en or, les montres et les armes à feu. Dans le cas des objets en or les anneaux d’alliance sont exceptés, tandis que les autres bijoux sont accisés à hauteur d’un euro par gramme. Les amateurs de fourrures naturelles et d’armes payeront, compte tenu de la valeur des objets en question, des accises allant de 50 à 1500 euros.



    La pire des nouvelles est celle qui affecte les chauffeurs qui achètent des voitures neuves ou d’occasion équipées de moteurs dont la cylindrée dépasse 3000 centimètres cubes. Ils payeront un euro pour chaque centimètre cube excédant cette valeur. Les navigateurs passionnées n’ont pas été laissés de côté. L’accise appliquée aux yachts commence par 4000 euros pour une embarcation de 8 mètres de long et augmente de 500 euros pour chaque mètre supplémentaire. Un nouvel collectif budgétaire est déjà programmé pour la fin octobre. (trad.: Costin Grigore)

  • Mesures sociales et nouvel accord préventif avec le FMI

    Visant à réduire l’évasion fiscale et à accroître les recettes au budget de l’Etat, le gouvernement du premier ministre social-démocrate Victor Ponta a annoncé une série de mesures qui entrent en vigueur le 1er septembre.



    Il s’agit, tout premièrement, de la baisse de la TVA sur le pain, de 24 à 9%. Le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, faisait valoir qu’au niveau de l’UE, la consommation annuelle officielle de pain s’élève à 89 kilos par habitant, alors qu’en Roumanie, elle n’est que de 23 kilos. Les enquêtes du marché réalisées par Gallup montrent qu’en réalité, les Roumains — grands mangeurs de pain par tradition — en consomment jusqu’à 101 kilos par habitant. La différence, dit le ministre de l’Agriculture, c’est de l’évasion fiscale.



    Le premier ministre Victor Ponta a fait appel, lundi, aux hommes d’affaires de prouver que si plus de contribuables payent une taxe moindre, les recettes au budget peuvent croître. Victor Ponta : « Je fonde mon jugement sur un partenariat entre le gouvernement et les associations de producteurs. Si nous avons du succès et il s’avérera que notre pensée — celle de diminuer l’évasion fiscale – a été correcte, si nous avons plus de rentrées d’argent au budget de l’Etat et nous encourageons les producteurs corrects, donc fiscalisés, le succès de ce projet nous aidera à coup sûr à élargir un régime de TVA distinct à d’autres catégories de produits ».



    Afin d’assurer le succès de cette mesure et de réduire l’impact budgétaire négatif, le gouvernement est toutefois contraint de procéder à un rectificatif budgétaire et à accroître les accises pour certains produits. Ainsi, le ministère des Transports et le Secrétariat général du gouvernement toucheront moins de fonds jusqu’à la fin de l’année.



    A partir du 1er septembre, le cabinet de Bucarest mettra en place de nouvelles accises pour certains produits considérés de luxe, tels que les automobiles de plus de 3000 cm cubes, les yachts, les objets en or et les montres. Et c’est toujours à compter de la même date que l’accise sur l’alcool grimpe, elle, de 750 à 1.000 euros pour un hectolitre.



    En même temps, le rectificatif budgétaire apporte de bonnes nouvelles pour la santé. Un milliard de lei, soit 230 millions d’euros environ, seront transférés à la Caisse nationale d’assurances maladie, pour payer les médicaments et les services, et 90 autres millions de lei (environ 20 millions d’euros) seront destinés à améliorer les conditions dans les maternités.



    Les experts du FMI sont sceptiques quant à la baisse de l’évasion fiscale suite à ces mesures, mais ils ont accepté la conclusion d’un nouvel accord, de type préventif, avec la Roumanie. Si l’économie internationale continue d’être fragile, il peut constituer un élément de stabilité pour le pays. (trad.: Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 08.07.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.07.2013

    ADEVARUL constate que la hausse des prix et des tarifs a mis à mal la majoration des salaires dans une vingtaine de secteurs économiques, sans pour autant, affecter les fonctionnaires ni les personnels des compagnies à capital majoritaire d’Etat. Le journal examine de près les données et les conclusions fournies par l’Institut national de la statistique et lance sa propre conclusion tranchante : « Avec des revenus de plus en plus bas et des salaires qui n’arrivent pas à « surmonter » la hausse des prix, les Roumains ne profitent pas de la croissance économique rapportée dans les statistiques officielles. C’est pourquoi l’impression générale est que les rapports sur les performances macroéconomiques sont fausses ».



    La crise est d’ailleurs tellement dure, raconte ADEVARUL, que « les Roms du comté de Dolj (dans le sud de la Roumanie) vendent leurs écus d’or » pour pouvoir couvrir leurs dépenses quotidiennes. Après la Révolution de 1989, les habitants du quartier Fata Luncii de la ville de Craiova, chef-lieu du comté en question, se sont construit des maisons imposantes, à 10 pièces et plus, qu’ils ont du mal à entretenir actuellement. Et pour cause ! Sans revenus stables, pratiquant des métiers obsolètes, les Roms de Fata Luncii se voient aujourd’hui obliger à vendre l’or hérité de leurs parents afin de pouvoir vivre, racontent-ils au journal ADEVARUL. L’un d’entre eux déclare même qu’il pense s’établir avec sa famille en Italie où la mendicité rapporte au niveau de 100 euros par jour, alors qu’en Roumanie ils sont discriminés et ne trouvent pas d’emploi.



    JURNALUL.RO se penche lui aussi sur les salaires des fonctionnaires et avertit : une nouvelle loi, en préparation pour l’année prochaine, introduira dans le secteur public le salaire en fonction de la performance individuelle. En fait, chaque catégorie de fonctionnaires recevra une somme fixe à laquelle s’ajoutera une somme qui va varier en fonction des performances professionnelles de chaque employé. Une petite révolution pour les près d’un million deux cent mille salariés du secteur public roumain.



    ROMANIA LIBERA a choisi de mettre en Une les scandales (de fraude) qui ont secoué l’édition 2013 du Bac national. Dans son analyse, le journal croit déceler une tendance au retour à un examen plus facile, comme c’était le cas dans un passé pas tellement éloigné. Une tendance que ROMANIA LIBERA explique par la peur des universités, notamment privées, de voir le nombre d’étudiants diminuer sévèrement, ce qui entraînerait des pertes financières sur mesure.



    Enfin, le même journal consacre aussi un article à « la Mer Noire, la nouvelle route du désespoir des réfugiés syriens » ; une vingtaine de personnes de Syrie et deux passeurs turcs voyageant à bord d’un voilier sans pavillon qui a été intercepté par les gardes-côtes roumains à seulement quelques miles marins du littoral, voulaient rejoindre l’Europe par la Roumanie.

  • L’or blanc de la Vallée du Trotus

    L’or blanc de la Vallée du Trotus


    Chers amis, nous vous proposons aujourd’hui une nouvelle édition de notre rubrique Radio Tour consacrée au jeu concours organisé par RRI, « Les salines de Roumanie ». Nous irons cette fois-ci dans l’est du pays, sur la pittoresque vallée du Trotuş, dans le comté de Bacău. C’est là que se trouve la mine de sel de Târgu Ocna. Son moderne centre de soins, situé à 240 mètres de profondeur, offre d’excellentes conditions tant pour la détente que pour les cures indiquées dans le traitement des maladies respiratoires.Au cœur de la montagne d’or blanc, terme désignant le sel, le visiteur peut également se recueillir dans une église. Dans ce décor fascinant, on trouve aussi un lac à l’eau salée et une chute d’eau.


    Invitée au micro de RRI, l’ingénieur géologue Carmen Maria Ţintaru nous fournit des détails sur l’historique de cet objectif touristique et la base de loisirs de la mine de sel de Târgu Ocna : « L’exploitation du sel, appelé autrefois l’or blanc de la terre, y date de plus de 500 ans. Toute l’activité de la région gravite autour de cette ressource minérale.Du XVe jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’extraction a concerné des zones peu étendues, appelées mines de sel. Après, on est passé à la méthode plus efficace des galeries trapézoïdales, utilisée d’abord dans la mine de Moldova Veche, également connue sous le nom de Carol Ier et qui a été fonctionnelle de 1870 à 1941. Ensuite, entre 1936-1968, cette méthode allait être reprise par la mine de sel de Moldova Nouă. Depuis 1967, on applique à Târgu Ocna une nouvelle méthode d’exploitation. »


    A part l’extraction du sel, la préparation et la commercialisation des produits à base de sel, la mine de Târgu Ocna offre aussi des services de tourisme, poursuit notre invitée, l’ingénieur géologue Carmen Maria Ţintaru : « Les débuts de la base de loisirs de la mine de Târgu Ocna remontent à 1974. En 1992, on a construit la première église orthodoxe souterraine d’Europe, creusée dans le sel. Située au neuvième niveau, cette sainte demeure est placée sous le vocable de Sainte Barbe, patronne des mineurs. En 2005, plus précisément le 11 juillet, le neuvième niveau de la mine, situé à 240 mètres de profondeur, allait devenir la principale attraction touristique du site. »


    Voici ce que l’ingénieur géologue Carmen Maria Ţintaru nous a appris à propos de l’accès dans la base de loisirs de la mine de Târgu Ocna : « On y accède grâce à des cars ou des minibus que la saline met à la disposition des visiteurs. Le trajet, qui suit un plan incliné, en spirale, compte plus de 3 km. La différence de niveau entre l’entrée et le neuvième étage souterrain est de 136 mètres. Inédit, détente, santé et découverte, voilà ce que nous proposons à nos visiteurs. Le traitement des maladies de l’appareil respiratoire y est très efficace grâce à l’effet bénéfique des aérosols. Côté loisirs, je mentionnerais les aires de jeux pour les enfants, équipées de balançoires, toboggans, la possibilité de jouer au billard, au basket, au tennis ou au badminton. Nous avons aussi un musée du sel ; les objets exposés évoquent les débuts de l’exploitation du gisement de sel à Târgu Ocna. Je ne saurais oublier de mentionner le lac souterrain à l’eau salée et ses jets d’eau. Enfin, le touriste peut entrer dans le magasin de souvenirs ou bien siroter un thé ou un café sur une terrasse, aux tréfonds de la montagne de sel. »


    Quiconque découvre cet univers souterrain ne manquera pas d’y revenir, affirme Carmen Maria Ţintaru : « Au début, nous avons eu des visiteurs de Roumanie, qui ont découvert ce merveilleux coin de pays et de nature. Ensuite, nous avons reçu la visite de touristes étrangers dont Anglais, Français, citoyens de l’ex-URSS, Américains, Chinois, Japonais. Nous leur réservons un accueil chaleureux et leur fournissons des détails sur l’exploitation du sel à Târgu Ocna et sur le potentiel touristique de notre contrée. »


    Le monastère de Măgura Ocnei compte lui aussi parmi les attractions touristiques de la zone. Erigé entre 1750 et 1757, il a également abrité un complexe touristique. Après l’époque communiste, durant laquelle la vie monastique avait été mise entre parenthèses, le monastère allait recouvrer sa vocation. L’actuelle église du monastère a été bâtie par les soins d’Epifanie Bulancea, archimandrite et supérieur de cette sainte demeure : « Les travaux ont démarré en 1991 et duré deux ans. La saline de Târgu Ocna nous a beaucoup aidés, nous mettant à disposition les outillages. Plus tard, lorsqu’il a été question de dresser une église creusée dans le sel, au cœur de la mine, ils m’ont désigné comme architecte. En 1993, nous avons achevé la construction de l’église du monastère, dont on a par la suite réalisé la peinture entre 1993 et 1997. Il a fallu construire des cellules pour les quelque cent nonnes qui y étaient arrivées entre temps. Les gens ont ardemment souhaité avoir cette église. »


    Réalisée à l’huile, suivant la technique de la fresque, la peinture murale de cette église n’est pas sans attirer l’attention. Le cadre naturel, soit une forêt épaisse, à 550 mètres d’altitude, rajoute au charme envoûtant des lieux. (trad.: Mariana Tudose)