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  • Le Parc national de Semenic – Gorges du Caraș

    Le Parc national de Semenic – Gorges du Caraș

    Nous nous rendons aujourd’hui dans le sud-ouest de la Roumanie, dans le
    Parc national de Semenic – Gorges du Caraș. Il abrite l’une des réserves naturelles inscrites au patrimoine
    mondial de l’UNESCO depuis 2016, avec plusieurs milliers d’hectares de forêts
    primaires de hêtres séculaires. Vous y
    trouverez aussi un spécimen rare de séquoia dont l’âge est estimé à 200 ans et
    dont la circonférence du tronc atteint 5,7 mètres. Nicolae
    Ifca, directeur administratif du Parc national de Semenic – Gorges du Caraș,
    nous parle aujourd’hui des activités et itinéraires touristiques du Parc.




    « Le
    Parc Semenic – Gorges du Caraș se trouve dans le sud-ouest de
    la Roumanie, dans le département de Caraș
    Severin. Sa superficie est d’environ 36 000 hectares et il se situe au nord des
    monts Anina et à l’est des monts Semenic. Les 9 itinéraires touristiques qui le
    traversent représentent une distance totale de 130 km. A cela viennent
    s’ajouter de nombreuses autres curiosités touristiques. Par exemple, le sentier
    des Gorges du Caraș part de Crașova et traverse les gorges sur 6 km, avant de
    continuer vers la grotte de Comarnic. Cette dernière se trouve en plein cœur du
    Parc, au carrefour de plusieurs itinéraires. C’est l’une de nos principales
    attractions. L’année 2021 a enregistré un nombre record de
    visiteurs. Depuis la grotte, les touristes ont l’embarras du choix et
    peuvent se diriger vers Semenic ou vers le lac Buhui. Le lac Mărghitar est
    aussi un autre point d’intérêt. Il n’est pas très grand, avec seulement 3
    hectares de superficie environ. Le lac Buhui est beaucoup plus grand et a été
    créé après 1900. De là part un sentier thématique qui présente les différentes
    espèces d’arbres et de fleurs présents dans le Parc. »




    Le Parc national Semenic – Gorges du Caraș regroupe deux massifs
    montagneux, comme nous l’explique Nicolae Ifca.




    « Les
    monts Semenic occupent 54 % de la superficie du Parc, contre 46 % pour les
    monts Anina, et représentent une région karstique. Les monts Semenic abritent
    la plus grande forêt de hêtres d’Europe : la forêt primaire d’Izvoarele Nerei, avec plus de 5 000
    hectares. Là, nous avons des arbres qui ont même 500 ans. Il est possible de
    visiter cette forêt grâce au sentier de 14 km qui la traverse, à condition
    d’être accompagné d’un représentant du Parc. »




    Dans la zone ouest du Parc, on retrouve les
    monts Anina qui abritent le site le plus visité par les touristes : la
    grotte de Comarnic. Nicolae Ifca
    nous raconte :




    « D’une
    profondeur de 6 km, il est possible de visiter une partie de sa galerie sur 1,7
    km. C’est à la fois une grotte et une réserve naturelle. On peut y observer une
    multitude de formations intéressantes : des stalactites, des stalagmites,
    des colonnes et tout un tas de formes étranges. Il s’agit d’une grotte
    naturelle dans laquelle l’administration du Parc est très peu intervenue. Les
    monts Anina abritent 803 grottes et avens. Les grottes se présentent à
    l’horizontale, à l’inverse des avens qui sont des cavités rocheuses verticales.
    La grotte la plus longue du Parc est celle de Buhui, de 6 500 mètres environ.
    C’est une réserve spéléologique. L’aven le plus profond est celui de Poiana Gropii avec un dénivelé de 240
    mètres. »




    Le Parc national de Semenic – Gorges du Caraș propose aussi un itinéraire
    de 16 km, praticable à pied ou en vélo, et accessible aux enfants comme aux
    personnes âgées, comme l’explique Nicolae Ifca.




    « ll
    relie Reșița à la grotte de Comarnic
    et permet d’observer plusieurs curiosités touristiques du Parc, indiquées par
    des panneaux. Par exemple, la cascade Sumrak, visible un kilomètre avant
    d’arriver à la grotte, est une formation de tuf calcaire. Les cyclistes peuvent
    poursuivre l’aventure sur 4 km afin de rendre visite à l’un des arbres les plus
    spectaculaires du Parc, le sequoia dendrum gigantea ou séquoia géant. Personne
    ne sait comment il est arrivé chez nous, toujours est-il qu’il a été importé
    car cette espèce est originaire de Californie. Installé à 600 mètres
    d’altitude, il a très bien poussé. Il mesure à l’heure actuelle 45 mètres et
    son tronc a une circonférence de 5,7 mètres et un diamètre de 1,8
    mètres. »




    Le Parc national de Semenic – Gorges du Caraș propose des visites guidées
    pour 7 programmes touristiques différents dans la réserve. Les guides sont des
    rangers du Parc qui connaissent bien la zone, sa faune et sa flore, ainsi que
    l’histoire et la culture locale. Le prix pour une visite guidée est de 70 lei
    (environ 14 euros) par personne. Nicolae Ifca, directeur de l’administration du
    Parc, encourage les touristes à se renseigner sur les attractions du Parc ainsi
    que sur les conditions météorologiques.




    « Nous mettons à disposition des
    informations pour les touristes dans les centres touristiques des communes
    avoisinantes : des cartes et des dépliants présentant les différentes
    attractions. Quelle que soit l’entrée du Parc choisie par les touristes, nous
    leur recommandons de se renseigner préalablement. Ils peuvent aussi consulter
    notre site internet pnscc.ro.
    L’administration du Parc national de Semenic – Gorges du Caraș
    reste à la disposition de tous les visiteurs qui souhaiteraient découvrir nos
    grottes et nos forêts. Nous les accueillerons avec grand plaisir. »




    Vous êtes donc officiellement invités ! Nous espérons vous avoir
    convaincus de venir le visiter. La semaine prochaine, rendez-vous à la Foire du
    tourisme en Roumanie ! (Trad :
    Charlotte Fromenteaud)





  • Le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș

    Le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș

    Nous nous rendons aujourdhui dans le nord-est de la Roumanie, dans lun des parcs nationaux dont les attractions touristiques sont très appréciées des nombreux touristes. La station balnéaire de Lacu Roșu (Lac Rouge), le point dobservation du massif Suhardul Mic et les Gorges du Bicaz, surnommées « lEmpire de pierre », ne sont que quelques lieux dintérêt de la région.



    Lune des routes les plus spectaculaires de cette zone, qui relie la Transylvanie à la Moldavie, traverse les Gorges du Bicaz. Leau a creusé, à travers la roche des montagnes, un défilé très étroit et très profond dans lequel, par endroits, la différence de niveau entre le sommet du mur de pierre et le cours deau atteint 300 mètres. Ce relief calcaire a donné lieu, en plus des gorges, à de nombreux phénomènes similaires de plus ou moins grande ampleur. Ce sont les Gorges du Bicăjel, celles du Cupaș, du Lapoș et celles du Șugău, chacune ayant son propre charme. Barna Hegyi, directeur de lAdministration du Parc national Cheile Bicazului-Hășmaș (des Gorges de Bicaz-Hășmaș), explique :



    « Le Parc national Cheile Bicazului-Hășmaș est lun des plus petits parcs nationaux de Roumanie, mais il regorge de merveilles naturelles. Tout le monde en Roumanie et en Europe centrale et de lest connaît le Lac Rouge et les Gorges du Bicaz. Le Lac Rouge est un lac de barrage naturel formé en 1836. La forêt avoisinante a été inondée et lon peut encore observer aujourdhui des troncs darbres pétrifiés. De même, les canyons de calcaire des Gorges du Bicaz sont les plus impressionnants avec leurs 6 km de long et leurs parois très élevées. »



    Une fois dans le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș les touristes auront lembarras du choix pour soccuper sur leur temps libre. Barna Hegyi précise :



    « Le Parc propose 18 sentiers de randonnée et trois sentiers ludiques. Des cabines photos sont disposées tout au long de ces derniers, ce qui est unique en Roumanie. Ce type de cabines nexiste que dans les Alpes. A 10 km du Parc national, au bord de la route nationale 12C qui relie la ville de Gheorgheni à Lacu Roşu, on trouve une piste de ski. A lheure actuelle, tous ces sentiers touristiques sont praticables. Il est aussi possible de faire de la randonnée. Il existe aussi une piste cyclable autour du lac et les touristes peuvent louer des vélos électriques dans la station. On peut même parcourir ces sentiers en traineau ! Nous espérons que bientôt il sera aussi possible de faire du patin à glace sur le lac. En tout cas, les touristes ont lembarras du choix en termes dactivités ! »



    Le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș ne dispose pas de centre de visite, mais il existe un centre dinformation dans la station de Lacu Roșu. Vous pouvez aussi vous renseigner sur les sentiers sur le site cheilebicazului-hasmas.ro. Le directeur Barna Hegyi nous renseigne davantage :



    « Chaque semaine nous sommes en contact avec des touristes étrangers qui consultent notre site et demandent des informations au sujet du parc. Nous avons offert nos services à des touristes grecs, hongrois, polonais ou encore anglais. Tous ont été ravis de leur expérience dans le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș. Il ne faut pas oublier que la route 12C qui traverse le Parc et relie la Transylvanie à la Moldavie est très fréquentée et les automobilistes laissent derrière eux beaucoup de déchets que nous essayons de ramasser régulièrement. Cest le seul retour négatif que nous avons des touristes étrangers, et nous essayons de garder la situation sous contrôle. »



    Vous rencontrerez peu dartisans, mais pourrez toutefois trouver de lartisanat dans les Gorges même du Bicaz. Là-bas, beaucoup de vendeurs ambulants de poteries viennent de la commune de Corund. Barna Hegyi raconte que beaucoup de fêtes traditionnelles ont aussi lieu :



    « En général, lété a lieu la Journée du Lac Rouge. Dans le département de Neamț, dans la ville de Bicaz, on organise la fête traditionnelle dArmidem. Les touristes sont généralement acceptés et peuvent participer aux festivités. On ne manque pas dhébergements pour les accueillir. Surtout à Lacu Roșu où la fourchette de prix est assez large. »



    Les sentiers recommandés par ladministration du Parc national sont accessibles aussi bien aux débutants quaux randonneurs expérimentés, et les promenades durent entre 1 et 8 heures. Certains ne sont pas recommandés lhiver, dautres sont accessibles toute lannée, même si les choses se compliquent en cas de précipitations. Afin déviter les accidents et de garantir une expérience inoubliable, il est obligatoire dêtre correctement équipé, de vérifier les conditions météorologiques et de se renseigner auprès de ladministration du Parc. Barna Hegyi nous raconte les prochaines étapes visant à promouvoir le tourisme et mettre en avant les atouts du Parc :



    « Nous avons des objectifs pour le futur. Nous travaillons actuellement sur deux projets européens qui visent, entre autres, à promouvoir le tourisme durable. Nous souhaitons agrandir les pistes cyclables et aménager des sentiers équestres. Ces projets sont soutenus par les autorités locales et les ONG de la région. »



    Le Parc national des Gorges de Bicaz-Hășmaș est considéré comme la porte dentrée du département de Neamț. Nous pouvons profiter de la vue magnifique sur le lac et le barrage de Bicaz, construit en 1960. Imposant, il se trouve à 6 km de la ville de Bicaz. Derrière se trouve le lac de retenue dIzvorul Muntelui, long de 35 km. Le tout, avec le paysage environnant, les collines avoisinantes, les villages de la vallée et le massif de Ceahlău que lon distingue au fond, forme un ensemble ravissant et pittoresque. De là vous pouvez rejoindre le Parc national Ceahlău, où nous nous rendrons la semaine prochaine.


    (Trad. : Charlotte Fromenteaud)

  • Șirnea, le premier village touristique de Roumanie

    Șirnea, le premier village touristique de Roumanie

    Le village de Şirnea du département de Braşov, dans le centre de la Roumanie, est l’endroit idéal pour des vacances actives en famille. On y découvre les animaux des fermes, on goûte des légumes issus de jardins écologiques, on admire des chevaux ou des troupeaux de moutons, on pratique notre équilibre en jouant à la slackline, on fait du tir à l’arc, on fait voler des cerfs-volants ou on se promène en charrette ou en traîneau, selon la saison. Eugen Totîlcă, guide touristique et coordinateur du Centre d’activités touristiques deŞirnea Experience, décrit la région.



    « Le village de Şirnea est un ancien hameau de bergers au pied des Monts Piatra Craiului. Le village fait partie du Pays de Bran, une contrée entre les Monts Bucegi, Leaota et Piatra Craiului. Il est à une altitude élevée, à 1200 mètres, et s’étend le long de la vallée du ruisseau Zbârcioara, mais aussi sur la colline qui l’entoure. Le village se présente sous la forme de petits hameaux pittoresques, isolés, reliés les uns aux autres par des sentiers mystérieux, qui recèlent encore de nombreux trésors du village roumain d’un autre temps. Le relief est caractéristique de la région pré montagnarde du Pays de Bran, soit des vallées profondes et des collines. Le fait qu’il n’y a pas d’accès direct au village depuis la route nationale est aussi un avantage. Ainsi, à Şirnea, nous pouvons profiter de l’atmosphère pittoresque du village traditionnel. L’image classique des vaches sur un pâturage fleuri entouré de sommets vous charmera à Şirnea. »



    Des maisons d’hôtes vous attendent à Şirnea, et les propriétaires sont très accueillants, dit Eugen Totîlcă.



    « Les repas peuvent être pris dans des points gastronomiques locaux, où l’on prépare des plats traditionnels spécifiques à la région. Grâce à son emplacement, Şirnea offre une multitude de possibilités pour passer du temps dans la nature, y compris pour ceux qui sont passionnés par l’histoire et la culture. Il existe de nombreuses façons d’apprendre à connaître les environs d’une grande beauté et pleins d’histoire. Nous organisons des randonnées thématiques, guidées, des tours en montagne, mais aussi des tours botaniques, des séances photo, l’observation de la faune, de la vie des animaux de la bergerie, des circuits avec des vélos électriques dans le Parc national de Piatra Craiului et dans les villages voisins : Peştera, Măgura, Fundata, Fundățica. Nous proposons également des promenades au pas des chevaux de notre centre. »



    Le village de Şirnea est également célèbre pour son titre de « premier village touristique de Roumanie », note Eugen Totîlcă, guide touristique et coordinateur du Centre d’activités touristiques deŞirnea Experience.



    « La tradition du tourisme à Şirnea est étroitement liée à l’initiative de feu le professeur Nicolae Frunteş, qui a vu depuis 1960 l’opportunité de transformer le village en une attraction touristique. Grâce au projet officiel de l’époque, il a réussi à lui décerner le titre de premier village touristique de Roumanie. Ainsi, nous avons une tradition qui nous honore et nous oblige pour l’avenir du tourisme à Şirnea. Nous avons un calendrier d’activités touristiques et nous nous adaptons constamment aux activités spécifiques des habitants de la région. En été, nous allons avec les touristes faucher dans la prairie, en hiver, nous restons près des maisons, des bergeries ou des fermes. Nous proposons Şirnea comme une combinaison de tradition et de tourisme d’aventure, offrant une expérience complète de ce que nous considérons comme un coin de paradis. »



    Mais avec quelles impressions les touristes partent-ils ? Eugen Totîlcă.



    « Le premier impact, c’est la zone. Tout autour, vous pouvez voir les montagnes, le versant est de Piatra Craiului, alors que sur la droite, vous pouvez voir les Monts Bucegi. La nature est fascinante, mais ce sont surtout les gens qui impressionnent. Nous avons encore quelques anciens artisans dans l’art de la sculpture ou de la pelleterie. Il y a des initiatives pour préserver et poursuivre ces métiers. Nous avons des projets où nous essayons de faire perdurer ces métiers. Dans notre centre, nous avons également un magasin de produits artisanaux, travaillés par des gens de la région. »



    Chers amis, je confirme que Şirnea est un endroit merveilleux. Les paysages sont superbes, on ne s’en lasse pas ; nous y sommes allés deux fois l’année dernière. Les animaux évoluent en liberté sur ces collines herbeuses et fleuries en été. Vous avez une multitude de sentiers de randonnée, qui entrent dans le Parc national de Piatra Craiului, même à travers de belles forêts. Les panoramas sont magnifiques, et vous serez impressionnés par le silence. Je recommande vivement à tous de prendre quelques jours de vacances à Şirnea !


    (Trad.: Ligia)

  • Parcul Național Buila-Vânturarița

    Parcul Național Buila-Vânturarița

    Descoperim azi cel mai mic parc național din România – Parcul Național Buila-Vânturarița. În ciuda suprafeței sale restrânse, găsim aici cea mai mare densitate de trasee turistice, în număr de 19. Acestora li se adaugă trei trasee tematice: Natură și spiritualitate, Rangeri juniori – poveștile naturii și Drumurile memoriei – Rezistența armată din Arnota, în amintirea luptătorilor împotriva regimului comunist. Ghidul nostru este Iorgulan Ică, de la administrația Parcului Național Buila- Vânturarița, Romsilva.



    Parcul Național Buila-Vânturarița se întinde pe o suprafață de 45 de km pătrați. Este situat în partea central nordică a județului Vâlcea și, fiind așa de mic, se întinde pe raza a doar trei localități: Băile Olănești, Bărbătești și Costești. Dacă ar fi să rezum într-o singură propoziție, aș spune că este un parc despre natură și spiritualitate. Poate părea incredibil având în vedere suprafața, dar avem cea mai mare densitate de trasee turistice. Parcul este străbătut de 19 trasee. Practic, fiecare colțișor al parcului este străbătut de un traseu turistic. Pe lângă traseele turistice, mai avem și trei trasee tematice.



    Iorgulan Ică, de la administrația Parcului Național Buila- Vânturarița recomandă în primul rând peisajele deosebite dintre cele două masive Buila și Vânturarița: Avem un traseu de creastă, care, deși este sub 2000 de metri ca altitudine, este deosebit de spectaculos. Este format din două masive sălbatice. Turiștii vor vedea că acest traseu e sălbatic, deci, nu e recomandat copiilor. În schimb, se va vedea cât este de izolat, păstrându-se foarte multe frumuseți naturale și aspectul sălbatic, care îi impresionează mai ales pe cei veniți de la oraș. Pe lângă partea naturală și peisagistică deosebită, parcul este străbătut de patru râuri, dintre care patru formează sectoare de chei deosebit de frumoase. Avem Cheile Bistriței, undele dintre cele mai înguste din România. Apoi, avem Cheile Cheii, poate cele mai sălbatice și mai spectaculoase. De asemenea, foarte frumoase sunt și Cheile Olăneștiului și Cheile Costeștiului.



    Pe lângă aceste obiective naturale, administrația Parcului Național Buila-Vânturarița, recomandă o vizită la mănăstirile din proximitatea parcului. Iorgulan Ică: Mă refer la Mănăstirea Bistrița și Mănăstirea Arnota, ambele fiind foarte vechi și deosebit de frumoase. Acestea au trecut printr-o serie de renovări. De exemplu, în cazul Mănăstirii Bistrița, din vechea mănăstire se mai vede doar Biserica Clopotniței. Chiar în interiorul parcului se poate vizita și Mănăstirea Pătrunsa. Este chiar sub masivul Buila, este izolată și cunoscută în România sub denumirea de micul Athos românesc. Coborând spre Cheia, avem Schitul de sub stâncă. Mergând spre interiorul Cheilor Cheii, mai avem chiar în proximitatea parcului două schituri din lemn: Schitul Prislopel și cel de la Hădărău.



    Administrația Parcului Național Buila-Vânturarița colaborează îndeaproape cu Centrul național de informare și promovare turistică al județului Vâlcea și cu Centrul de informare turistică al orașului Horezu. Aici veți afla despre toate obiectivele, traseele din parc, veți putea găsi hărți, pliante informative, dar și ghizi care să vă însoțească. Iorgulan Ică, de la administrația Parcului Național Buila- Vânturarița, Romsilva:


    Ca o particularitate, trebuie să menționez că parcul nostru este străbătut și de un tunel care, practic, face legătura între două lumi. Ca să ajungi la Cabana Cheia, unde se află principala zonă de atracție a parcului, cunoscută, de altfel, printre iubitorii de escaladă și trasee turistice, trebuie să treci printr-un tunel. Este vorba de Tunelul de la Cheia. După ce se trece de tunel, se ajunge în zona de escaladă, unde se află foarte multe trasee. Traseele acestea, ca peșterile din Buila, sunt superbe. Sunt trasee create într-o perioadă a României în care înfloriseră cluburile de speologie, de cățărare, cele montane. Acestea au creat la vremea lor multe dintre traseele din Parcul Național Buila-Vânturarița.



    Administrația parcului este mereu activă și deschisă colaborărilor, iar acest lucru se poate vedea prin planurile pentru viitorul apropiat sau îndepărtat. Iorgulan Ică: Împreună cu cei de la Organizația Națională Cercetașii României, am aplicat anul acesta pentru un proiect. Vrem să facem un traseu tematic înspre Cheia, chiar la ieșire din tunel. Se numește Poteca Cercetașului. În zona traseelor de escaladă, cercetașii fac de ani buni o tabără de escaladă. Pe lângă acest traseu, anul acesta, cu ocazia desfășurării unei competiții de cross montan în Parcul Național Buila-Vânturarița, care va pleca din satul Bărbătești și vrem să renovăm refugiul montan.



    La plecare, turiștii sunt impresionați. Cele câteva impresii negative se referă la starea drumurilor din interiorul parcului. Totuși, administrația Parcului Național Buila-Vânturarița descurajează vizitele cu mijloace motorizate, pentru a păstra sălbăticia locurilor. Iorgulan Ică:


    Noi împărțim chestionare fiindcă ne interesează foarte mult părerea turiștilor. Pe de-o parte, ei sunt plăcut surprinși că se mai păstrează anumite tradiții și obiceiuri în zonă. Pe pășunile noastre, încă mai întâlnim stâne și ciobani din primăvară până spre toamnă. Apoi, oamenii sunt foarte primitori. Apoi, turiștii sunt încântați de peisaje și de atmosfera prietenească de la Cabana Cheia. Dacă turistul vrea să găsească un loc de relaxare, să scape de stresul cotidian, consider că Parcul Național Buila-Vânturarița e cel mai bun loc. Ești aruncat, practic, într-o buclă a timpului. Ai impresia că timpul a stat în loc din punct de vedere al peisajelor, al vieții spirituale, al faptului că te poți întâlni cu caprele negre sau căprioarele curioase. Recomand o vizită în parcul nostru, dar și în întreg județul Vâlcea, care e deosebit de periculos. Iar, dacă ajung la noi, trebuie să știe că la 60 de km de noi, se află un alt parc național deosebit și frumos: Cozia.



    În speranța că v-am convins, vă așteptăm și săptămâna viitoare cu o nouă propunere. Ajungem la Cetatea de Scaun a Sucevei, un monument istoric deosebit de important, dar și locul unde se desfășoară multe evenimente interesante.






  • Le parc national du défilé du Jiu

    Le parc national du défilé du Jiu

    Les touristes sont impressionnés par l’aspect sauvage des
    lieux. Encore méconnu du grand public, le nombre de visiteurs y reste faible,
    mais ceux qui s’y aventurent sont largement récompensés par ses paysages
    sublimes et ses sentiers de randonnée thématiques très intéressants.






    Marin Șerban, directeur de la gestion du parc nous
    raconte : « La voie de
    chemin de fer qui traverse les Gorges du Jiu témoigne de la présence de
    l’homme, mais reste bien intégrée au paysage et contribue au caractère unique
    des lieux. C’est une belle promenade pour les touristes. Nous les invitons
    à parcourir des sentiers thématiques et touristiques à l’intérieur du parc.
    L’objectif est de se rapprocher et de s’intéresser à la nature. Le parc fait à
    peu près 11 000 hectares. Depuis sa création, l’activité humaine y a
    nettement diminué. Le parc est assez peu fréquenté, beaucoup d’endroits sont
    accidentés, mais certains permettent d’accéder à des panoramas
    remarquables. »


    Trois itinéraires thématiques sont accessibles au public
    poursuitMarin Șerban : « Il y a le sentier des « trésors
    du défilé du Jiu », celui des « Contes de la forêt » et celui du
    « Sphinx ». « Les trésors du défilé du Jiu » est
    l’itinéraire le plus long, mais il est facile à entreprendre et permet
    d’observer de magnifiques paysages. Il
    permet d’arriver jusqu’à la crête de Braicu, d’où l’on peut admirer le
    spectacle grandiose qu’offre le massif du Parâng. Le sentier des « Contes
    de la forêt » est davantage réservé au public scolaire avec lequel nous
    travaillons beaucoup. Nous y racontons l’histoire du parc et sa gestion. Enfin,
    l’itinéraire du « Sphinx » a été mis en valeur plus récemment et
    permet de rejoindre ce monument naturel qui se trouve tout en haut. Celui-ci
    aussi est accessible, et ne dure que trois heures environs. Vous trouverez
    davantage d’informations au sujet de ces sentiers sur notre site internet
    defileuljiului.ro. Ils y sont décrits, mais il est aussi possible de
    télécharger une carte sur votre téléphone. Les itinéraires sont accessibles
    toute l’année, mais il faut être bien équipé car nous restons dans une région
    montagneuse. En termes de faune, on rencontre dans le parc des vipères et des
    ours. Même si nous n’avons jamais rencontré aucun problème, nous recommandons
    aux touristes de rester prudents. »






    La ville de Bumbești-Jiu accueille un centre d’information
    construit récemment et pour aider les touristes désireux de visiter le parc
    national du défilé du Jiu. Des panneaux ont été installés afin d’indiquer le
    chemin à suivre pour s’y rendre.






    Marin Șerban, directeur en charge de la gestion du parc,
    nous en dit davantage : « Il s’agit d’un centre moderne, mais qui
    a des spécificités locales. Le personnel est qualifié et en mesure de fournir
    toutes les informations relatives au parc et à sa gestion. Il est ouvert au
    public du lundi au vendredi, de 9h00 à 15h00. Toutefois, l’été, lorsque les
    touristes sont nombreux, il nous arrive de prolonger les horaires d’ouverture
    et d’ouvrir aussi le week-end. Le centre de visite est la porte d’entrée sur le
    parc. Il permet de découvrir le parc grâce à des maquettes à grande échelle et
    fournit des explications sur les visites. En cas de besoin nous pouvons aussi
    mettre à disposition un guide pour les groupes de touristes. Nous disposons du
    personnel formé pour ça. »






    Les visites guidées peuvent être effectuée en anglais, en
    français, en allemand et en hongrois. Nous avons demandé à Marin Șerban quelle
    avait été la réaction des touristes étrangers à leur arrivée dans le parc
    national du défilé du Jiu : « Ils
    ont été ravis par les paysages. Ils se sont réjouit de découvrir qu’en Europe,
    à deux pas de chez eux, de tels endroits existent encore. Une petite anecdote à
    ce sujet : nous avons reçu un matin un touriste d’Australie. Il voulait
    venir voir les vipères en liberté dans le parc, dont il avait entendu parler.
    Il n’a pas été déçu. Une autre fois, nous avons accueilli des stagiaires
    néerlandais qui ont eux aussi souhaité voir les vipères dans leur habitat
    naturel. J’ai pu leur en montrer dès leur arrivée, en leur expliquant qu’elles
    n’étaient pas dérangées par la présence de l’homme. »






    A l’international, le parc national du défilé du Jiu est
    connu pour le rafting. Lorsque c’est la saison, des opérateurs venus de tout le
    pays se retrouvent ici, car la rivière offre les conditions idéales pour la
    pratique de cette activité. Marin Șerban nous explique :


    « Afin de les
    aider, nous avons proposé de baliser l’entrée de la zone de rafting, de
    construire un kiosque et de petits abris pour protéger ceux qui souhaiteraient
    rester dans la zone de camping de Lainici. Nous souhaitons également
    réhabiliter le centre d’accueil, pour encourager l’interactivité et pour que
    les touristes ressentent ici aussi la présence de la nature. Nous aimerions
    aussi créer un nouveau sentier thématique permettant aux visiteurs de découvrir
    la faune du parc. En outre, nous avons déjà contacté des amateurs de cyclisme
    et nous aimerions installer deux pistes cyclables permettant de découvrir
    l’histoire et la culture du parc national du défilé de Jiu, tout en permettant
    de passer un bon moment en famille. »






    S’il existe une saison pour venir faire du vélo ou du
    rafting dans le parc, ce dernier reste ouvert aux visiteurs tout le reste de
    l’année. Mais notre voyage ne s’arrête pas là. La prochaine fois, rendez-vous
    dans le parc national de Semenic et des Gorges de Caraș, qui accueille
    65 000 hectares de forêt vierge de hêtres centenaires, classés au
    patrimoine mondial de l’UNESCO en 2016. Vous y trouverez aussi un spécimen rare
    de séquoia dont l’âge est estimé à 200 ans et dont le diamètre du tronc atteint
    5,7 mètres. A la semaine prochaine, donc ! (Trad : Charlotte Fromenteaud)

  • Jacques Augustin (France) – Quel est l’intérêt du pays de Bran ?

    Jacques Augustin (France) – Quel est l’intérêt du pays de Bran ?

    Qui dit Bran pense dabord à son château, mais je ne vais pas m’attarder là-dessus car nous en avons beaucoup parlé au fil du temps et tu peux retrouver toutes les informations sur notre site. La région de Bran-Moieciu est une destination avec des paysages enchanteurs sis dans un cadre naturel particulièrement pittoresque, à prendre en compte en toute saison. A 20-30 km à la ronde, vous allez trouver des attractions touristiques, des villages pittoresques, les crêtes altières du Massif de Piatra Craiului et le Parc national du même nom. Je n’oublie pas de mentionner la Citadelle de Râşnov, très bien conservée et sise au sommet d’une colline. La région s’est beaucoup développée, avec des gîtes, hôtels et des restaurants intéressants.



    Les alentours de Bran sont une vraie découverte. Je pense par exemple à Fundata, dans le département de Braşov (centre), la plus haute localité du pays, par 1 360 m d’altitude. Fundata est veillée par les Monts Bucegi et Piatra Craiului. C’est un vrai plaisir de passer par là, et chaque saison a son charme. Fundăţica, Moieciu (1 000 m d’altitude) sont à côté. Vous allez trouver la tranquillité des villages perdus sur les montagnes, de l’air frais, des produits du terroir et vous pourrez profiter aussi de l’hospitalité des gens de l’endroit. Découvrez Şirnea, où le temps s’est arrêté. L’infrastructure touristique est présente, il y en a pour tous les goûts, et on peut y faire de superbes randonnées dans la nature.



    Tout premièrement, vous êtes dans le Parc national Piatra Craiului. Vous avez des sentiers balisés qui vous mènent à Prăpăstiile Zărneştiului, Cheile Moieciului, Cheile Grădiştei, qui impressionnent par leurs paysages merveilleux, à plusieurs réserves naturelles — La Chişătoare, avec sa cascade sur travertin, Peştera, aux Gorges de la Dâmbovicioara, à la Grotte des Chauves-souris, au lac Vidraru, au Barrage de Pecineagu ou encore au village de Şirnea. Ce dernier appartient à la commune de Fundata, et de nos jours c’est vraiment un village d’intérêt touristique, avec des hôtels allant jusqu’à 4 étoiles. Şirnea est le premier « village touristique » du pays. Le Parc national Piatra Craiului s’étend sur près de 15 000 ha, dans les départements de Braşov et d’Argeş. Comme son nom l’indique, il est situé dans le Massif de Piatra Craiului des Carpates Méridionales. C’est une zone d’abrupts, avec des sommets culminant à plus de 2 200 m, avec des gorges, des grottes ou des zones karstiques, avec de très belles parties boisées et des pâturages alpins, sillonnée de cours d’eau. En général, il faut avoir une bonne condition physique pour cette montagne, parce que Piatra Craiului est reconnu pour la difficulté de ses trajets, mais des randonnées très belles sont possibles à moindre altitude — j’en ai fait. Une fois sur la crête, longue de 25 km, l’image est absolument spectaculaire.



    Le Parc comporte aussi plusieurs aires protégées d’intérêt géologique, faunistique et paysager. On y signale, entre autres, la présence d’une espèce endémique de plante à fleurs — le Dianthus callizonus, mais aussi l’edelweiss et d’autres plantes protégées par la loi. Les villages de montagne avec des maisons çà et là, où les habitants gardent les traditions séculaires et vivent en harmonie avec la nature sont des attractions à ne pas rater. La tranquillité est reine là. Vous avez aussi des trajets de cyclotourisme. Une chose est sûre : vous ne vous ennuierez pas si vous venez dans ces parages. Cette année, nous sommes allés deux fois à Şirnea !

  • Radioul tău 13.06.2021

    Radioul tău 13.06.2021

    Radioul tău…pe cărări de munte: Parcul Național Cheile Nerei — Beușnița. Participă: Ilia Țunea, ranger Parcul Național Cheile Nerei — Beușnița; Ionuț Cocoțan (Coco), instructor rafting; Florin și Luminița Bunescu, turiști; Amenaida Raica, consilier al primarului Ion Poplicean din Sasca Montană și Otilia Secășan Gavrilovici, consilier în cadrul Centrului de Informare Turistică din aceeași localitate:



  • Zărneşti

    Zărneşti

    Nous allons à Zărneşti, une ville située en Transylvanie, à 25 km de Braşov. Selon les attestations documentaires, la bourgade date des XIIIe – XIVe siècles, de la période des colonisations saxonnes en Transylvanie, au Banat et au Pays de la Bârsa.


    Angela Mircea a 53 ans. Elle est là pour la première fois et nous a fait part de ses impressions :



    « Je suis de Transylvanie, mais je ne suis jamais venue à Zărneşti et je voulais visiter les parages, parce que j’ai entendu parler de cette région plusieurs fois. C’est magnifique ! Je n’étais pas sûre d’être en Roumanie ! À Zărneşti, c’était extraordinaire : paysages de rêve, montagnes, Piatra Craiului, verdure en bas, et en haut, la montagne pleine de neige. Et avec l’air frais et l’accueil des gens, c’est merveilleux ! »



    Et parce que nous sommes dans la région du Parc national de Piatra Craiului, nous pouvons profiter des randonnées sur les sentiers touristiques de montagne, avec des niveaux différents de difficulté, et une durée d’environ 3 heures. Sur les 42 itinéraires, la plupart commencent dans la ville de Zărneşti, le point de départ le plus important pour accéder à la partie nord du massif. Et c’est toujours là que vous pouvez visiter le Sanctuaire d’ours Libearty, pour l’observation des ours bruns, sauvés de la captivité, où des visites guidées sont proposées.



    En téléchargeant gratuitement les applications « Munții Noștri » ou « Zenith Maps », vous pouvez accéder librement à tous les itinéraires touristiques du Parc national de Piatra Craiului. Les forêts du massif sont l’habitat idéal des grands carnivores – ours, loup, lynx -, mais aussi des cerfs et des biches, alors que les zones rocheuses — ceux du chamois. La riche faune ornithologique, représentée par 111 espèces identifiées dans la région du Parc national de Piatra Craiului, est une ressource idéale pour les amateurs d’observation des oiseaux. Mais vous pouvez également planifier des visites d’observation de la faune ; parlez-en aux gardes-moniteurs du parc. Loin de la civilisation, dans la tranquillité de la forêt, les touristes ont la chance d’écouter la nature, les bruits des animaux sauvages et même de les suivre sans danger, depuis des abris spécialement aménagés.



    Et parce que l’équitation est un sport qui s’est beaucoup développé ces dernières années en Roumanie, nous avons de bonnes nouvelles pour ceux qui l’aiment : il y a des centres d’équitation à cet endroit, où vous pouvez louer des chevaux et l’équipement nécessaire. Pour les touristes intéressés, des promenades à cheval et en charrette sont proposées, et en hiver en traîneau, dans les environs ou dans les villages touristiques de Măgura et de Peştera.


    Angela Mircea est passée par Măgura un jour de fête religieuse :



    « Ce qui m’a beaucoup impressionnée, ce sont les paysages. Nous sommes allés à Măgura, la région est extraordinaire ! Lorsque nous sommes passés devant une église, les personnes âgées nous saluaient et nous ont donné du gâteau de blé, parce que c’était une fête religieuse orthodoxe pendant laquelle on l’offre à tout le monde. Ils nous ont dit que ce village était le plus proche du ciel. Et quel sentiment cela vous donne ! »



    Voilà, nous espérons que vous donnerez cours à notre invitation à visiter ce coin de paradis. A bientôt sur RRI pour une nouvelle destination !


    (Trad.: Ligia)


  • Le parc national des monts Rodnei

    Le parc national des monts Rodnei

    Le parc national situé dans les monts
    Rodnei représente la plus importante aire naturelle protégée de la partie nord
    des Carpates orientales. Fondé en 1932, ce deuxième parc national de
    Roumanie, après celui de Domogled Valea Cernei, mesure pas moins de 54.000
    hectares et compte 183 hectares de ravins. En 2007, il a rejoint le Site Natura
    2000. Le parc abrite un nombre important d’aires naturelles d’une valeur
    scientifique, géologique, paysagère et floristique inestimable, ainsi qu’une
    grande variété d’habitats. C’est ici que l’on trouve une grande variété de
    bosquets, la clintonie boréale, des pâturages alpins, des marécages, des
    tourbières, ainsi qu’un relief glaciaire spectaculaire, exceptionnellement
    conservé.

    Les forêts, les pâturages et les zones rocheuses abritent une flore
    et une faune extrêmement riches, avec nombre d’espèces rares et endémiques,
    propres aux Carpates. Lucia Mihaela Poll, directrice de l’Administration du
    Parc détaille : « Notre parc peut s’enorgueillir d’abriter une espèce de lychnides unique
    au monde. Il s’agit de Lychnis nivalis,
    une jolie petite fleur de couleur rose. Et puis, l’on compte plus de 2.000
    autres espèces de plantes supérieures, dont des espèces des reliques de
    l’époque glaciaire et d’autres espèces protégées, telles la gentiane,
    l’archangélique ou le rhododendron myrthifolium. Il y a aussi l’if à baies, également
    appelé l’if commun, le pin des Alpes, plus de 600 espèces de coléoptères, 12
    espèces de vers de terre, et puis plein d’oiseaux. Notez tout particulièrement
    la présence du grand coq de bruyère, du tétras lyre et de l’aigle royal. Et
    puis dans les rivières de montagne, l’on trouve le huchon, la truite et l’ombre
    commun. Pour ce qui est des mammifères, la marmotte, le cerf des Carpates, le
    chevreuil, l’ours, le loup et le lynx, y ont tous élus domicile. L’accroissement
    significatif et constant de la population de chamois nous réjouit tout
    particulièrement. Notre parc national abrite par ailleurs une population
    vigoureuse d’ours. Ils ne descendent pas vers les zones peuplées. L’on n’a
    jamais eu d’incident. A l’heure qu’il est, ils sont en haute montagne, où ils
    se nourrissent de myrtilles, de ronces des bois et de framboises. Le parc
    abrite plus de cent exemplaires d’ours brun. On sait où se trouvent leurs
    tanières. Il est arrivé qu’ils attaquent des moutons en transhumance, pendant
    l’été, mais ils n’ont jamais attaqué l’homme. »


    Le chamois, agile grimpeur, représente
    une espèce emblématique des Carapates, décrété « monument de la
    nature » déjà en 1933. C’est une espèce protégée, et l’une des plus
    représentatives de la faune roumaine. Le chamois, le cerf des Carapates, les
    aigles dominent les hauteurs sauvages des monts Rodna. Mais le chamois a récemment rejoint la liste
    des animaux qui peuvent être chassés, en dépit des protestations vigoureuses
    des défenseurs des animaux, précise Mihaela Poll. « Avant 1918 les monts Rodnei abritaient entre 120 et 160 exemplaires.
    Ils ont été exterminés pendant la 2e guerre mondiale. Puis, à partir
    de 1964, l’on a commencé à repeupler l’habitat, avec des exemplaires
    originaires des monts Bucegi et Retezat. En 1967 10 exemplaires ont été
    lâchés, avec leurs oursons. En 1990, l’on comptait déjà 320 exemplaires, alors
    qu’en 2004, le moment de la création de l’Administration du parc, l’on a pu
    compter 36 exemplaires au printemps et 61 en automne. Ensuite, nous avons commencé un nouveau
    repeuplement. En 2019, au printemps, on dénombrait 120 chamois. Ici, dans le
    parc même, la chasse est interdite, ça va de soi, et nous faisons tout pour
    protéger au mieux l’espèce.
    Mais le braconnage est une réalité. Et puis, le chamois peut souffrir un arrêt
    cardiaque lorsqu’il est effrayé. Peu de gens le savent. Quoi qu’il en soit
    la population de chamois va croissant.»


    Sur l’étendue de la
    réserve du parc des monts Rodnei se trouve l’une des chutes d’eau les plus
    spectaculaires de Roumanie : c’est la chute des Chevaux/Cascada Cailor, perchée à 1300 mètres
    d’altitude. Dans la même zone, l’on retrouve le lac Iezer, surnommé le lac sans
    fond, situé juste au-dessous du pic Pietrosu, à 1.825 m. Il s’agit d’un lac
    d’origine glaciaire, gardé par des pics sauvages, qui font partie de la réserve
    scientifique « Pietrosu Mare ». Un autre lac d’origine glaciaire Lala
    Mare situé à 1.815m, est peuplé de truites, et entouré de rhododendrons myrtifolium. Les marécages situés à proximité
    abritent des plantes relique de l’époque glaciaire, tel l’edelweiss et la
    gentiane jaune. Par toutes saisons, les
    monts Rodnei délectent les randonneurs avec des vues à couper le souffle, ajoute Mihaela
    Poll. « Perchée à 1.600 mètres d’altitude, l’on
    retrouve la Clairière des jonquilles. On suit de près son évolution depuis
    2007. De quelques centaines de mètres au départ, la clairière des jonquilles
    recouvre actuellement une superficie de près de 6 hectares. Les touristes
    viennent la visiter au mois de mai, lors de sa période de floraison. Dans le
    massif Pietrosul Mare nous avons plusieurs lacs d’origine glaciaire, uniques au
    monde. Pietrosul c’est le massif qui atteint la plus haute altitude des
    Carpates orientaux, soit 2303 m. L’on y retrouve des marmottes et une
    végétation très riche. Mais aussi des sources d’origine karstique, des forêts
    de conifères, des massifs en calcaire, le pin couché. Tout le massif Rodnei dévoile un paysage magnifique. Et
    chaque saison magnifie à sa façon la nature. »


    Près de 2.300 hectares situés du Parc
    national bénéficient d’une protection stricte, grâce aux aires protégées,
    d’intérêt scientifique, des zones sauvages où la présence de l’homme est presqu’inexistante.
    Près de 800 hectares de forêts vierges doivent être recensés sous peu par le
    Catalogue des forêts vierges et quasi vierges de Roumanie. (Trad. : Ionuţ
    Jugureanu)

  • Parcul Naţional Munţii Rodnei

    Parcul Naţional Munţii Rodnei

    Parcul Național Munții Rodnei este cea mai întinsă arie protejată din nordul Carpaților Orientali. Este al doilea parc naţional, ca mărime, din România, după parcul Domogled Valea Cernei, având 54.000 de hectare. Parcul Național Munții Rodnei a fost înființat în anul 1932, când avea doar 183 de hectare de gol alpin, iar în 2007 parcul a fost desemnat Sit Natura 2000. Găsim aici mai multe arii naturale de un deosebit interes științific, geologic, peisagistic, floristic, faunistic și speologic, multe tipuri de habitate: tufărişuri, pajiști boreale și alpine, fânețe montane, mlaştini, turbării, dar şi un relief glaciar spectaculos şi bine conservat. Pădurile, pajiştile şi stâncăriile adăpostesc o floră şi faună bogată şi variată, cu numeroase specii rare şi endemite carpatice, după cum ne spune Lucia Mihaela Poll, director al Administraţiei



    Parcului Naţional Munţii Rodnei: “Avem opaiţul Munţilor Rodnei (Lychnis nivalis), este unic în lume, cu o floare micuţă de culoare roz. Avem peste 2000 de specii de plante superioare, specii de relicte glaciare, specii protejate cum ar fi: gențiana(ghintura pestrita), angelica punctata(Angelica archangelica), bujorul de munte sau smârdarul (Rhododendron kotschyi). Avem şi tisa (Taxus baccata), zâmbru (Pinus cembra), avem peste 600 de specii de fluturi, 12 specii de lumbricide, dar şi multe specii de păsări: cocoşul de mesteacăn (Tetrao tetrix), zona fiind una dintre ultimele din România unde mai există această specie, cocoşul de munte (Tetrao urogallus), acvila de munte (Aquila chrysaetos) etc. In apele de munte avem specii de peşti: lostriţa, păstravul sau lipanul. Dacă ne referim la mamifere, avem multe capre negre, efectivele acestora a crescut simţitor. Avem familii de marmote, cerb carpatin, căprior, urs, lup, râs, pisica sălbatică. Deşi peste Parcul Naţional Munţii Rodnei se suprapun aproximativ 10 fonduri de vânătoare, avem populații viguroase de urși, dar nu au fost probleme să atace oamenii din zonele urbane. Acum ei stau în munte, sus, unde mai sunt afine, mure, zmeură.. Avem peste 100 de exemplare de urs în parc, le cunoastem bârloagele, avem peste 110 stâni, se practică transhumanța în fiecare an, iar urşii în timpul verii mai fac câte o vizită la stână, dar nu atacă oamenii”.



    Capra neagre (Rupicapra rupicapra) este o specie emblematică pentru zonele înalte ale Carpatilor, declarată “monument al naturii” încă din 1933. Este un animal protejat și este una dintre cele mai valoroase specii din fauna României. Caprele negre, acvilele de munte, cerbii carpatini şi vulturii dau viaţă peisajului sălbatic de pe crestele alpine ale Munţilor Rodnei. Cu toate că nu reprezintă nici un pericol direct sau indirect pentru oameni şi nu produce pagube de niciun fel, capra neagră a fost introdusă, recent, pe lista animalelor care pot fi vânate. Ecologiştii sunt revoltaţi de această hotărire şi cer protejarea acestor animale.



    Mihaela Poll: Înainte de 1918 în Munţii Rodnei au fost între 120 şi 160 de exemplare. In timpul celui de-al doilea război mondial, ele au fost exterminate, apoi în 1964 s-a trecut la repopularea din nou cu iezi aduşi din masivul Bucegi şi Retezat. In anul 1967 au fost 8 până în 10 exemplare lăsate în libertate din iezii respectivi. In 1990 s-a ajuns la aproximativ 320 de exemplare, iar în 2004, de la înfiinţarea Administraţiei Parcului Naţional Munţii Rodnei, au fost văzute 36 de exemplare primăvara şi 61 toamna. Pe urmă, am început noi să facem repopularea. In 2004 au fost aduse 8 exemplare din Bucegi şi Retezat. În 2019, la evaluarea din primăvară, am avut peste 120 de capre negre, iar evaluarea de toamnă o să fie peste o săptămână. Dar să ştiţi că sunt capre negre. Sunt foarte mulţi turişti care le-au văzut. Avem ciopoare masive de 50-60 de exemplare. Aici, în Parcul Naţional vânătoarea este interzisă, iar capra neagra este considerată monument al naturii şi încercăm să o protejăm. Dar sunt şi probleme atât pe partea de braconaj, cât şi pe partea de boli. Capra neagră moare de inimă, dacă se sperie. Puţină lume ştie treaba asta.. Dar, în ultima vreme, fiind linişte pe munte, ele s-au înmulţit”.



    Pe cuprinsul Parcului Naţional Munţii Rodnei se găsesc şi multe rezervaţii naturale. Pe versantul nordic se află una dintre cele mai spectaculoase căderi de apă din România — Cascada Cailor”, care se află la o altitudine de 1300 de metri. Tot în zona Borşa se află Lacul Iezer, căruia i se mai spune şi ”lacul fără fund”, situat sub vârful Pietrosu, la o altitudine de 1.825 m. Este un lac glaciar străjuit de culmi golaşe şi sălbatice care face parte din rezervatia ştiinţifică ”Pietrosu Mare”. Unul dintre cele mai mari lacuri glaciare din România este Lacul Lala Mare aflat la o altitudine de 1.815m, este populat cu păstravi şi înconjurat de bujori de munte, plantă ocrotită prin lege. Pe locurile mlăștinoase din apropiere se găsesc relicte glaciare, precum floarea de colț și gențiana galbenă. In orice anotimp, Munţii Rodnei oferă privelişti deosebite, ne mai spune



    Mihaela Poll: Avem “Poiana cu narcise”, la 1600 de metri altitudine. Din 2007 o monitorizăm atent şi, de la câteva sute de metri, am ajuns la aproape 6 hectare, anul trecut. Foarte mulți turişti vin în perioada lunii mai să le admire. In Pietrosul Mare avem câteva lacuri glaciare unice în lume. Pietrosul este cel mai înalt vârf din Carpaţii Orientali (2303 m), avem aici tot felul de specii, multe familii de marmote, o vegetaţie foarte bogată… Mai găsim aici izvoare carstice, văi, abrupturi calcaroase, poieni, pajişti, pășuni, jnepenișuri, păduri de conifere, păduri de foioase şi păduri în amestec. Nu numai acest masiv, dar tot masivul Rodnei oferă un peisaj, cel puţin acum, de îţi taie respiraţia. Fiecare anotimp are frumuseţea lui’.



    Aproximativ 2.300 hectare din Parcul Naţional Munţii Rodnei sunt declarate zone cu protecţie strictă, datorită ariilor protejate de mare importanţă ştiinţifică, ce cuprind zone sălbatice în care intervenţia omului a fost extrem de scăzută. Peste 800 de hectare de păduri seculare urmează să fie incluse în Catalogul Naţional al Pădurilor Virgine şi Cvasivirgine.

  • La région des gorges de la rivière Nera, destination de tourisme écologique

    La région des gorges de la rivière Nera, destination de tourisme écologique

    Sur une superficie d’une vingtaine de kilomètres, la rivière Nera traverse un défilé étroit, spectaculaire et sauvage, formant les gorges les plus longues du pays. C’est ici que des parois s’élèvent jusqu’à 200 mètres de hauteur, alors que l’eau de la rivière Nera et de ses affluents ont creusé le calcaire pour former de nombreux lacs, canions, grottes et cascades impressionnantes. Vu que des dizaines de milliers de touristes visitent chaque année la région des Gorges de la Nera, les autorités ont décidé de la déclarer destination écotouristique.

    Raluca Peternel, en charge du projet des Gorges de la Nera de la part de l’ONG WWF Roumanie a déclaré : «La région des Gorges de la rivière Nera a été proposée pour figurer sur la liste des destinations écotouristiques suite à une sélection faite dans la zone des Carpates du sud-ouest. L’initiative est plus ample et fait partie d’un projet déroulé par WWF Roumanie, aux côtés de plusieurs partenaires. Dans le cadre de ce projet, nous avons réalisé plusieurs analyses du potentiel touristique de la région des Carpates du sud-ouest. Les Gorges de la rivière Nera ont été choisies comme destination touristique parce qu’elles ont obtenu le plus de points. La zone est vraiment un coin de nature tout à fait spécial, qui semble tiré d’un conte de fées. Elle est pleine de légendes, de valeurs naturelles, culturelles, de traditions, nous avons une aire protégée et des forêts de grande valeur, des forêts proposées au patrimoine mondial de l’UNESCO. A tout cela s’ajoutent des services qui répondent parfaitement aux besoins des touristes : hôtellerie, restauration, loisirs. Les itinéraires touristiques sont tous marqués, homologués, inscrits sur une carte qui est disponible aux touristes dans les gîtes ruraux et dans plusieurs points d’information touristique. C’est une carte riche en informations, grâce à laquelle il est carrément impossible de se perdre. »

    La Réserve naturelle des Gorges de la Nera-Beusnita a été crée en 1943 afin de protéger la biodiversité terrestre et aquatique, mais aussi une série de paysages, qui figurent souvent dans les classements nationaux et internationaux des meilleures destinations uniques. Par exemple, la cascade de Bigar, unique au monde, a la forme d’une coupole sur laquelle tombe l’eau venue des grottes souterraines des montagnes. Le lac Dracului, du Diable, est une des plus belles superficies d’eau de la région. Il fut formé par l’écroulement du plafond d’une grotte qui s’étend sur 700 mètres carrés. Il a 9 mètres de profondeur, étant le plus profond lac karstique du pays. Situé dans une zone sauvage du parc, le lac Ochiul Beiului a la forme d’un cratère et une profondeur de 3,6 mètres. Sa couleur est bleue et ses eaux sont tellement claires que les visiteurs peuvent observer les nombreux poissons qui y vivent. A une vingtaine de minutes du Lac Ochiul Beiului se trouve aussi la Cascade Beusnita, formée de plusieurs cascades plus petites soit une chute d’eau de 15 mètres de hauteur.

    C’est également dans les Gorges de la rivière Nera que l’on peut trouver les plus représentatives forêts séculaires vierges et demi-vierges de hêtres d’Europe. L’altitude des cimes boisées n’est pas trop grande. C’est ici que se trouvent une trentaine d’espèces d’orchidées, alors que sur les parois en calcaire une végétation abondante se développe. Dans les fissures des roches on peut trouver des lilas sauvages, des continus et d’autres plantes subméditerranéennes. Ecoutons Calin Uruci, biologiste à l’administration du parc des Gorges de la Nera :« Coté biodiversité, le long de la rivière Nera on peut trouver des reliques de l’ère tertiaire tels une espèce d’escargot aquatique ou bien un poisson appelé Cobitis elongata, qui se trouve uniquement dans cette rivière. Pour ce qui est du bois de hêtre qui couvre les versants calcareux de la Nera, nous sommes en train de le faire inscrire sur la liste de l’UNESCO parce que c’est une des forêts demi-vierges les plus représentatives d’Europe. De nombreuses espèces protégées de non-vertébrées y trouvent refuge. D’ailleurs ce refuge dépend de l’existence de vieux arbres et des quantités considérables de bois mort que l’on peut trouver et qui aide à la régénération des écosystèmes forestiers. En fait, un arbre mort peut accueillir davantage d’espèces qu’un arbre jeune. Plus un arbre est vieux, plus il est de valeur du point de vue de la biodiversité. Une autre caractéristique du parc découle des influences subméditerranéennes et du relief karstique, qui fait que cette région accueille des espèces emblématiques telles la vipère à corne et le scorpion des Carpates. »

    La région des Gorges de la Nera accueille aussi de nombreuses espèces d’oiseaux, de mammifères, alors que dans ses eaux claires et pures, on peut rencontrer aussi plusieurs espèces de poissons prédateurs. Calin Urici : « Parmi les oiseaux, mentionnons la population considérable de faucon pèlerin et plus de trois quarts des espèces de rapaces de tout le pays, 9 espèces de pics sur les 10 qui existent en Roumanie. Mentionnons aussi une série d’espèces rares protégées au niveau européen : le caprimulgus, l’emberiza et le rollier d’Europe. Au total il y a plus de 140 espèces d’oiseaux répertoriés dans la région de l’aire de protection spéciale de l’avifaune. Au niveau des cours d’eau, il y a plusieurs couples de martin-pêcheur d’Europe, un des plus beaux oiseaux de Roumanie. Ceux qui naviguent le long de la rivière en été auront sans aucun doute l’occasion de les observer. Côté mammifères, il y a une population considérable de lynx, mais aussi plusieurs meutes de loups. Les ours sont plutôt rares, ils sont seulement de passage par la région. Et vu que dans ce parc, l’eau est omniprésente, il y aussi une population significative de loutres.

    Cette zone qui est en train de devenir une destination d’écotourisme, aura beaucoup à gagner par le développement des communautés locales. Les producteurs pourront vendre plus facilement les produits du terroir aux festivals internationaux : l’eau-de-vie du Banat, le vin, les fromages en tout genre, les confitures de fruits des bois et d’autres produits de la ruche : miel et propolis. (trad. Alex Diaconescu)

  • Les Gorges de la Nera

    Les Gorges de la Nera

    Elle est située dans le Parc national des Gorges de la Nera, une des plus belles aires protégées du pays. Cette réserve naturelle a été créée en 1943 afin de protéger la biodiversité terrestre et aquatique, mais aussi une série de paysages, qui figurent souvent dans les classements nationaux et internationaux des meilleures destinations uniques. Par exemple, la cascade de Bigar, le lac Dracului, du Diable, le lac Ochiul Beiului ou bien la Cascade Beusnita. La C’est également dans les Gorges de la rivière Nera que l’on peut trouver les plus représentatives forêts séculaires vierges et demi-vierges de hêtres d’Europe. L’altitude des cimes boisées n’est pas trop grande. C’est ici que se trouve une trentaine d’espèces d’orchidées, alors que sur les parois en calcaire une végétation abondante se développe. Dans les fissures des roches on peut trouver des lilas sauvages, des continus et d’autres plantes subméditerranéennes.

    L’endroit le plus attractif du parc est sans doute celui des Gorges de la Nera. Sur une superficie d’une vingtaine de kilomètres, la rivière Nera traverse un défilé étroit, spectaculaire et sauvage, formant les gorges les plus longues du pays. C’est ici que des parois s’élèvent jusqu’à 200 mètres de hauteur, alors que l’eau de la rivière Nera et de ses affluents a creusé le calcaire pour former de nombreux lacs, canions, grottes et cascades impressionnantes. Les autorités envisagent d’inclure cette zone sur la liste des destinations éco – touristiques.

    Voici les explications de Raluca Peternel, coordinatrice de projet, de la part de la branche roumaine du Fonds mondial pour la nature : « La zone est vraiment un coin de nature tout à fait spécial, qui semble tiré d’un conte de fées. Elle est pleine de légendes, de valeurs naturelles, culturelles, de traditions, nous avons une aire protégée et des forêts de grande valeur, des forêts proposées au patrimoine mondial de l’UNESCO. A tout cela s’ajoutent des services qui répondent parfaitement aux besoins des touristes: hôtellerie, restauration, loisirs. Les itinéraires touristiques sont tous marqués, homologués, inscrits sur une carte qui est disponible aux touristes dans les gîtes ruraux et dans plusieurs points d’information touristique. C’est une carte riche en informations, grâce à laquelle il est carrément impossible de se perdre ».

    Dans le Parc national des Gorges de la Nera, les touristes peuvent se rendre à la cascade de Bigar. Unique au monde, elle a la forme d’une coupole sur laquelle tombe l’eau venue des grottes souterraines des montagnes. Un autre endroit à ne pas rater c’est le Lac Dracului, du Diable, une des plus belles superficies d’eau de la région. Il fut formé par l’écroulement du plafond d’une grotte qui s’étend sur 700 mètres carrés. Il a 9 mètres de profondeur, étant le plus profond lac karstique du pays. Situé dans une zone sauvage du parc, un autre lac, Ochiul Beiului, a la forme d’un cratère et une profondeur de 3,6 mètres. Sa couleur est bleue et ses eaux sont tellement claires que les visiteurs peuvent observer les nombreux poissons qui y vivent. A une vingtaine de minutes du Lac Ochiul Beiului se trouve aussi la Cascade Beusnita, formée de plusieurs cascades plus petites, soit une chute d’eau de 15 mètres de hauteur.

    Si le Parc national des Gorges de la Nera devient destination éco-touristique, les producteurs de la contrée pourront vendre plus facilement les produits du terroir, dont l’eau-de-vie du Banat, le vin, les fromages en tout genre, les confitures de fruits des bois et les produits de la ruche, tels le miel ou la propolis. (Trad. Mariana Tudose)

  • Le Parc national Ceahlau

    Le Parc national Ceahlau

    Le Parc national de Ceahlău, aire protégée d’intérêt national située dans le nord-est de la Roumanie, plus précisément dans le massif éponyme, s’étale sur plus de 7000 hectares. Il cache une remarquable biodiversité, tandis que ses forêts abritent la quasi-totalité des espèces animales vivant dans la chaîne des Carpates. Les ermites et les moines de passage dans cet endroit y ont apporté un souffle de sainteté.

    Au fil du temps, les phénomènes naturels ont façonné différentes formes dans les rochers, qui ont inspiré nombre de légendes et sont devenues autant d’attractions touristiques. Parmi elle, le Pic de la Cloche ( Toaca), la Foudroyée (Detunatele), La Pierre à eau, le Rocher de Dochia. A en croire les légendes, ce massif doit son nom au gypaète barbu (sorte de vautour) qui jadis hantait les lieux. Daniel Dieaconu, professeur d’histoire et auteur d’une anthologie recueillant une cinquantaine de légendes et histoires liées au massif de Ceahlau, nous en parle: Le mont Ceahlău n’est pas le plus haut de Roumanie ni des Carpates Orientales, mais ce qu’il a de particulier c’est le fait d’être entouré de vallées profondes qui lui confèrent un air majestueux. Son unicité réside dans ses pentes très escarpées, dans les formes étranges et fascinantes ciselées dans la pierre par le vent et la pluie (colonnes, crocs, aiguilles). C’est la quête d’explications à ces phénomènes qui explique l’apparition des légendes. Nous avons réussi à en recueillir 52. Ceahlau est en effet le mont de Roumanie à avoir inspiré le plus grand nombre de légendes. Un autre élément caractéristique c’est la présence d’innombrables ermitages et monastères perchés sur la montagne ou parsemées dans les vallées des environs. Selon les historiens et les anthropologues, le massif de Ceahlău aurait été le mont sacré des Daces. Lorsque le monachisme naît au nord du Danube, les moines venus du mont Athos ont choisi cette montagne, sacrée, au fil des siècles, par leurs prières et ascèse. D’ailleurs, tout comme le mont Athos, Ceahlău a son saint patron protecteur et sa fête. En outre, le Pic de la Cloche (Toaca) et celui de Panaghia, rappellent les impressionnantes masses rocheuses sculptées par l’érosion au sommet du mont Athos. A commencer par le 19e siècle, les jeunes de la génération quarante huitarde se mettent à recueillir du folklore local. Vasile Alexandri et Alecu Russo sont les premiers à y glaner des légendes. C’est un berger des lieux qui raconte à Gheorghe Asachi la légende de Dochia et de Trajan. Elle allait devenir notre mythe fondamental, le mythe de l’ethnogenèse des Roumains.

    Les amoureux de la nature qui s’aventurent dans ces montagnes y découvrent des forêts épaisses, des pâturages alpins et des formations à genévriers, des chutes d’eau, des rochers isolés, des vestiges historiques et des monuments de la nature. Les touristes peuvent choisir parmi 7 trajets de 5-6 km, dont le point de départ se trouve au pied de la montagne et dont certains aboutissent au sommet Toaca, qui s’élève à près de 2000 mètres d’altitude. Daniel Dieaconu explique : « Dans le massif de Ceahlău il y a de nombreux trajets. On peut prendre pour point de départ les localités de Bicaz ou de Durău ou une des communes environnantes. Durău et Izvorul Muntelui, situé tout près de Bicaz, restent pourtant les plus importantes portes d’entrée dans le parc. Ces localités disposent également de centres d’information où les touristes peuvent obtenir des renseignements et trouver des dépliants. L’année dernière plusieurs panneaux d’affichage ont été installés en montagne, qui présentent des informations sur la biodiversité du parc. Les légendes de la montagne figurent également, en roumain et en anglais, sur des panneaux d’affichage placés à proximité des rochers dont elles racontent l’histoire. »

    Les forêts du massif de Ceahlău sont constituées de hêtres, de charmes et de sapins. La flore et la faune de cet écosystème sont d’une grande diversité. Daniel Dieaconu: « Le massif de Ceahlău compte de nombreux genres et espèces végétales. On y a recensé un millier d’espèces de fleurs, représentant deux tiers de la flore du pays. C’est un véritable laboratoire naturel. Les étudiants de nombreuses facultés y viennent pour leurs travaux pratiques. Dans la zone de protection se trouve une réserve de mélèze, un conifère au feuillage caduc. Campanules des Carpates, polytrics communs, violettes et piloselles abondent dans les prés de ce massif. Parmi les fleurs déclarées monuments de la nature comptent l’edelweiss, la nigritelle, l’anémone hépatique, qui font partie de la catégorie des orchidées de montagne. Le lys de montagne et l’œillet sauvage sont des espèces spécifiques du massif de Ceahlău. En 1970, 16 exemplaires de chamois provenant du massif de Retezat, dans les Carpates Méridionales ont été amenés dans le massif de Ceahlău. Au début, ils ont vécu dans un enclos immense, pourtant, un très fort orage a détruit la clôture. Ayant retrouvé leur liberté, les chamois se sont répandus jusque dans les monts de Giurgeu. A présent, il y en a une centaine. Parfois on peut apercevoir des groupes de chamois comptant une vingtaine d’exemplaires. L’ours y est également à retrouver, mais il est solitaire et il évite l’homme. Parmi les espèces animales, il convient de mentionner le lynx et le coq de bruyère. Quant aux petites espèces d’amphibiens et de reptiles, mention spéciale pour le triton crêté et le sonneur au ventre jaune. S’y ajoutent plusieurs espèces d’oiseaux, dont la buse variable, le tichodrome échelette et la chouette. »

    Le Parc national de Ceahlău a été déclaré Site d’importance communautaire en 2007 pour 13 habitats et pour quelques espèces de mammifères, d’amphibiens et de reptiles, ainsi que de plantes. Des projets ont été déroulés dans la zone, dans le but de la protéger et de préserver ces merveilles de la nature. (Aut.: Teofilia Nistor)

  • Le Massif de Făgăraş – futur Parc National

    Le Massif de Făgăraş – futur Parc National

    Le Massif de Făgăraş est le segment le plus représentatif et le plus précieux de la chaîne des Carpates. Il couvre environ 2000 km², que le gouvernement roumain a décidé de transformer en Parc National. Ce nouveau statut serait favorable au développement économique durable de la région, à l’environnement et aux communautés qui l’habitent. En faisant du Massif de Făgăraş une aire naturelle protégée, on assure la conservation et la protection d’une richesse naturelle extraordinaire qui doit être mieux gérée – estime Valentin Sălăgeanu, coordinateur de Greenpeace Roumanie pour cette campagne.

    Valentin Sălăgeanu : « Greenpeace considère comme bénéfique la création d’un nouveau parc national, notamment dans le Massif de Făgăraş, une des plus importantes réserves de biodiversité de Roumanie. Ce massif est une des zones sauvages les plus vastes et en même temps les plus menacées – et je pense surtout à ses forêts. L’équipe de Greenpeace s’y est rendue en août dernier et y a identifié quelque 800 hectares de forêts vierges, mais aussi 900 hectares sur lesquelles des forêts vierges ont été détruites ces 10 dernières années. Le Massif de Făgăraş est une des régions qui, en 2005, conservait encore une grande partie des forêts vierges et quasiment vierges de Roumanie et il serait souhaitable que ces forêts soient dorénavant préservées. C’est d’ailleurs ce que prévoit le récent Catalogue national des forêts vierges de Roumanie. Même si elles ne font pas partie des zones placées sous protection, les forêts devraient être gérées de manière responsable, sans exploitation agressive. Pour l’instant, cette région est intégrée au réseau Natura 2000, mais ceux qui en assurent la gestion ne font pas très bien leur devoir. L’organisme auquel la gestion du futur Parc national sera confiée devra être plus actif, plus présent sur le terrain, secondant la Garde forestière, ainsi que les organismes et les personnes responsables de la gestion des forêts ».

    Le Massif de Făgăraş est d’une grande biodiversité. Il comporte 27 types d’habitats naturels, 6 espèces de mammifères, 3 espèces d’amphibiens, 4 de poissons, 13 d’invertébrés et 66 plantes endémiques, toutes d’intérêt européen, véritable réservoir d’eau pure et le plus grand bassin forestier de Roumanie.

    La Roumanie compte 13 parcs nationaux, dont la superficie totale se chiffre à 317.500 hectares, représentant 1,5% du territoire roumain. L’Europe dispose au total de 271 parcs nationaux, couvrant 2,8% de la superficie du continent. (Aut.: Teofilia Nistor ; Trad. : Dominique)

  • Le parc national Piatra Craiului

    Le parc national Piatra Craiului

    . Le parc national s’étale sur presque 15 mille hectares et son offre touristique inclut non seulement les nombreux itinéraires plus ou moins difficiles à travers des forêts vierges et des sommets rocheux, mais aussi des excursions consacrées à l’observation de l’ours brun dans des observatoires fermés, la visite de bergeries traditionnelles et des itinéraires équestres.

    Mircea Vergheleţ, directeur de l’administration du Parc national de Piatra Craiului explique pourquoi ce massif est unique en Roumanie. « C’est une zone à part, par rapport aux autres massifs du pays, puisque c’est le seul dont la principale roche est le calcaire qui arrive à des altitudes de plus de 2000 m. Le calcaire est à l’origine d’un relief spectaculaire dans tous les massifs de Roumanie, mais dans le cas de Piatra Craiului il est dominant. Il existe des abrupts de calcaire, notamment sur le versant occidental, le soi-disant mur d’ouest de Piatra Craiului. C’est ici que se trouvent les itinéraires les plus spectaculaires. Le trajet le long des cimes de Piatra Craiului est également unique en Roumanie puisqu’il offre aux touristes des satisfactions à la mesure de l’effort consenti pour le parcourir. »

    Ceux qui s’y rendent savent que les itinéraires passent par des paysages à couper le souffle. C’est la région préférée des alpinistes roumains. De nombreuses parois verticales existent dans les Gorges de Zarnesti où s’entraînent tous les alpinistes connus de Roumanie, même ceux qui ont conquis l’Himalaya. Pourtant il ne faut pas être un expert pour se rendre à Piatra Craiului puisque les itinéraires sont accessibles à tous : certains sont plus difficiles, mais d’autres sont plutôt faciles. Toutes ces informations sont à retrouver, y compris en anglais, sur la page Internet du Parc www.pcrai.ro. Il y a également une carte détaillée avec tous les trajets, les refuges, les sites du parc qui peut être visionnée en 3D, via le programme Google Earth.

    Mircea Vergheleţ, directeur de l’administration du Parc national de Piatra Craiului, affirme que désormais les touristes qui s’y rendent seront encore mieux informés. « Nous inaugurons cette semaine même le Centre de visite du Parc national de Piatra Craiului. C’est pratiquement un musée du massif où les touristes peuvent trouver des renseignements sur la région, sur les espèces de flore et de faune, sur les traditions de ces lieux et sur la technique de fabrication du fromage de burduf conservé en écorce de sapin, un produit phare de la région. Nous avons réalisé un documentaire de plus de 10 minutes illustrant la technique de fabrication de ce produit. Le Centre d’accueil du Parc possède de nombreux éléments interactifs, ainsi que des dioramas. Pratiquement, du bout de vos doigts, vous pouvez mettre en marche un film, une série de diapositives ou bien faire un puzzle. Il y a aussi une maquette tridimensionnelle du massif qui s’allume par le biais d’un projecteur placé dans le plafond de la salle. Sur cette maquette on peut voir les cartes des itinéraires touristiques, avec les refuges du Parc national, la distribution des sols et des habitats. Absolument tous les habitats sont présentés aussi en anglais, tant l’information digitale illustrée sur les moniteurs que celle sur les panneaux du Centre de visite est bilingue roumain anglais. Ce fut une règle que nous avons adoptée et que nous respectons. L’itinéraire de la visite est également marqué par des panneaux en langage Braille ». Parmi les sites historiques les plus importants de la région mentionnons surtout le château de Bran, à la limite sud du Parc national.

    C’est également dans le sud que se trouve la grotte de Dâmbovicioara, un site naturel très apprécié par les touristes. On ne saurait omettre la ville de Brasov qui est située à seulement 25 km du Parc national de Piatra Craiului et qui est également pleine de sites historiques et touristiques. L’administration du Parc national de Piatra Craiului a redoublé d’efforts pour que les paysages ne soient pas altérés par de nouvelles constructions, telles les hôtels et les villas. Et pourtant le tourisme rural est très bien représenté dans la région. Vous pouvez ainsi non seulement découvrir le monde du village roumain traditionnel, mais aussi vous divertir ou bien vous reposer. Les plats traditionnels roumains, faits maison, les boissons du terroir vous donneront sans aucun doute l’énergie dont vous avez besoin pour explorer les parages.

    Le Parc national de Piatra Craiului possède une grande variété d’habitats pour une multitude d’espèces de plantes. Les amateurs de tourisme écologique peuvent admirer par exemple les plus de 30 espèces d’orchidées de Piatra Craiului et les grands carnassiers. D’habitude ces derniers on peut les apercevoir assez difficilement, mais à Piatra Craiului, cela est plus facile grâce aux observatoires d’ours. En échange d’une taxe, vous bénéficierez aussi d’un guide spécialisé. Davantage d’informations pratiques avec Mircea Vergheleţ, directeur de l’administration du Parc national de Piatra Craiului : « Nous avons une population de plus en plus importante de chamois, qui ont changé de comportement, suite au fait que la chasse est interdite depuis une quinzaine d’années. Heureusement, ces animaux peuvent être observés parfois à cinq, six mètres des crêtes. D’habitude, ceux qui vont dans la région sous-alpine peuvent voir des chamois, mais aussi des ours et de grands coqs de bruyère. Nous avons plus de 120 espèces d’oiseaux observables dans le parc. Nous appliquons un tarif d’entrée du 1er mai au 31 octobre. Nous avons placé des distributeurs automatiques de tickets aux principales entrées du parc. L’un d’entre eux est dans le centre de Zarnesti, à la poste, où se trouve également un centre d’information touristique de la Municipalité. Un autre est près de l’immeuble administratif du parc et un autre près du chalet de Plaiul Foii. Les tickets peuvent être achetés par le biais de tous les réseaux de téléphonie mobile, par sms, et même sur la page Internet du Parc national. »

    A commencer par cette année, le parc attend les cyclistes les bras ouverts, explique Mircea Vergheleţ : « Nous avons même réalisé un plan des itinéraires cyclables. Nous envisageons peut-être à compter de cet été de réaliser aussi la signalétique pour ces trajets à vélo. »Sachez pourtant que malgré une orientation facile, Piatra Craiului est un massif difficile à conquérir et les spécialistes vous recommandent d’avoir de l’équipement adéquat : bottes, vêtements de pluie et de l’eau, puisque dans la zone alpine et sous-alpine, il n’y a aucune source d’eau. (trad. Alex Diaconescu)