Tag: parc

  • Le parc Romanescu de la ville de Craiova

    Le parc Romanescu de la ville de Craiova

    Son histoire est intimement liée à la famille de boyards Bibescu-Ştirbey, dont deux représentants allaient monter sur le trône de la Valachie. Au XIXe siècle, le terrain de l’actuel parc, situé à la sortie de la ville, appartenait à Iancu Ioan Bibescu, grand dignitaire à la chancellerie valaque. Il y avait fait aménager un jardin, parsemé de bancs et de pavillons. Puisque les habitants de Craiova pouvaient s’y promener à leur gré, cet espace servit donc de jardin public aussi.

    Le muséographe Toma Rădulescu raconte le passage de ce jardin privé au statut de poumon vert de la ville. « Le jardin était attentivement soigné. Il y a eu dès le début un lac. Des cygnes se promenaient majestueusement sur la surface de l’eau. Plus tard, sous le règne de Barbu Ştirbey, ce terrain a été racheté par les autorités locales et destiné à abriter un jardin public. Malheureusement, cet îlot de verdure et d’air frais allait se transformer en une zone insalubre, à cause de la négligence de l’administration de l’époque, qui a permis à la caserne située à proximité d’y jeter les ordures ménagères. En plus, des Roms nomades y avaient installé leurs camps de fortune. Le manque de salubrité a également posé problème lorsque la résidence d’été des Bibesco a accueilli les blessés de la guerre d’indépendance de 1877. C’est le maire de la ville Nicolae Romanescu qui mettra fin à cette situation fâcheuse, grâce aux fonds importants qu’il octroie aux travaux de salubrité. Il a même confié au paysagiste français Edouard Redont, un des plus réputés en son temps, la tâche d’y aménager un parc romantique à l’image des jardins publics de son pays natal ».

    C’est toujours à Edouard Redont que nous devons les plans du Parc Carol Ier de Bucarest et l’aménagement de l’espace de l’Exposition nationale de 1906. Le projet du futur parc Romanescu allait lui valoir la médaille d’or lors de l’Exposition internationale de Paris. Le projet en question supposait l’aménagement d’un lac, d’un hippodrome et même la construction d’un château magique au sommet d’une petite colline. On y a également bâti des ponts suspendus, un kiosque pour la fanfare, un zoo en miniature. Démarrés vers la fin du XIXe siècle, ces travaux allaient s’achever en 1903. Le 29 septembre de la même année, le parc était inauguré en présence du roi Carol Ier, de la reine Elisabeth et des princes héritiers Ferdinand et Marie.

    Notre interlocuteur, Toma Rădulescu, présente les activités qui se déroulaient dans ce parc: Le parc était pourvu de tous les éléments modernes permettant d’accueillir des compétitions sportives. Il y avait aussi un hippodrome, où se tenaient des concours d’équitation. Les membres de la famille royale participaient à la plupart des événements que l’on y organisait y compris à ceux marquant la Fête nationale, célébrée à l’époque le 10 mai. Jusqu’à l’avènement des communistes, la parade passait devant le parc et le Monument de l’indépendance, qui compte parmi les monuments les plus majestueux d’Europe. Au moment de sa construction, devant le parc Romanescu, il était le deuxième plus haut monument du vieux continent. En hiver, on faisait du patinage dans le parc. Ce passe-temps hivernal a assez longtemps persisté. L’image des dames élégantes sur des patins est toujours vivante dans ma mémoire. Des concours de cross-country ou encore la reconstitution de moments importants de l’histoire nationale figuraient parmi les activités organisées dans le Parc Romanescu de Craiova.

    Au fil du temps, le parc a été connu sous différentes appellations. La première a été celle de « Jardin Bibesco », d’après le nom du propriétaire initial. Rebaptisé « Le parc du peuple », sous la gouvernance du maréchal Averescu, à la fin de la Grande Guerre, il sera appelé Romanescu, dans les années 1930, après la mort du maire de la ville de Craiova Nicolae Romanescu. Redevenu « Le parc du peuple » pendant le régime communiste, il recouvrera, après 1990, le nom de Romanescu, à la mémoire de l’édile le plus important de l’histoire de la ville. Le parc Romanescu de Craiova connaît actuellement d’amples travaux de réaménagement. ( trad. Mariana Tudose)

  • Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Le rendez-vous environnemental de lannée est pour début décembre 2015. Cest alors que Paris accueillera la Conférence des parties de la Convention cadre des NU sur les changements climatiques. Paris Climat 2015 na dautre choix que dêtre un tournant, car cette réunion devra aboutir à un nouvel accord international applicable à tous les pays avec comme priorité absolue le maintien du réchauffement mondial en deçà de 2°C.



    La région élargie de la Méditerranée subit déjà les retombées des mutations en train de sopérer. Comment préserver tout ce trésor naturel unique qui risque dêtre irréversiblement perdu, et avec lui tout un mode de vie spécifique dans les régions côtières notamment? Quels sont les défis auxquels les gens de ce bassin élargi se voient confronter et comment se préparent-ils pour lheure des grands choix environnementaux ? Des pistes de réponse vous sont proposées par “Les Parcs marins de Méditerranée”, une coproduction exceptionnelle proposée par 12 radios publiques de la région, sous légide la COPEAM, la Conférence permanente de laudiovisuel méditerranéen, à retouver sur RRI tous les jeudis et dimanches du mois daoût.



    Dans cette première partie, les reportages de Radio Roumanie Internationale et de France Bleu RCFM.


  • A la Une de la presse roumaine 06.08.2015

    A la Une de la presse roumaine 06.08.2015

    Ce jeudi, la presse centrale roumaine décortique plusieurs sujets dominants : l’Agence nationale d’administration fiscale commence à vérifier les revenus des personnes à risque fiscal élevé ; l’audition de Traian Basescu par les magistrats de la Haute Cour de Cassation et de Justice ; les retombées positives de la crise grecque en Roumanie ; l’inauguration du plus puissant parc photovoltaïque de Roumanie.


  • Maurice Mercier (France) – parcs de loisirs à Bucarest

    Maurice Mercier (France) – parcs de loisirs à Bucarest

    Et puisque la canicule sévit dernièrement en Roumanie, je vous propose de nous mettre un peu à l’ombre, dans la forêt de Balotesti, à une vingtaine de km de Bucarest, là où depuis 2014 on a inauguré le plus grand parc d’aventures de Roumanie. Sur une superficie de 20 hectares, Eden Land propose au total 11 trajets d’accro branches, du tir à l’arc, de l’airsoft et du paintball, des sauts dans le vide depuis une altitude de 15 mètres, du ping-pong, tout comme la possibilité de passer la nuit dans une des deux petites maisons construites dans les arbres. Les maisonnettes ont une surface de 12 mètres carrés et respectivement de 24 mètres carrés et elles sont dotées d’électricité, chauffage et salles de bain. Une chose est sûre : dans ces maisons au cœur de la forêt, la canicule ne vous touchera plus.



    Si la forêt ne vous dit pas trop, je vous invite alors au plus grand parc aquatique du coin, le Divertiland. Inauguré en 2012 sur 35 hectares, l’endroit accueille entre autre, un parc aquatique et un autre de loisirs en plein air, un parc de jeux couvert et un centre spa et de bien-être. Pour l’été 2015, Divertiland s’attend à accueillir 130.000 visiteurs au total. Le parc a une capacité d’accueil de plus de 5000 personnes par jour. Parmi les grandes nouveautés de cet été, il convient de mentionner une piscine chauffée pour les enfants, une nouvelle zone de restauration qui propose aux clients des plats de la cuisine internationale, des cours de surf et de yoga. En plus, les amateurs des sports de plage saluent l’aménagement d’un terrain de volley-ball sur 8000 mètres de plage de sable fin. A présent, le parc de loisirs Divertiland est l’unique destination estivale tout compris aux portes de Bucarest où l’on peut organiser des matchs de volley-ball pour amateurs ou professionnels.



    Depuis 2011, les habitants de Bucarest se sont vu offrir le premier parc de loisirs construit directement en ville. Construit sur 30.000 mètres carrés, Terra Park propose une trentaine de loisirs parmi lesquels Zforce Tower, une plate-forme qui grimpe jusquà 53 mètres de haut ou encore un toboggan où la plongée est de 15 mètres de haut et une Montagne Russe haute de plus de 11 mètres et dont le trajet est de plus de 300 mètres. Le parc dispose d’un parking à 500 places, il propose des restaurants, un air de jeux couvert avec treize loisirs, des magasins de souvenirs. L’investissement initial s’est monté à 25 millions d’euros.



    Retour au cœur de la nature, dans la forêt de Comana, à une trentaine de kilomètres de la capitale, là où on a inauguré récemment le parc d’aventures homonyme. A part les parcours d’accro branches, le parc propose toute sorte de loisirs : escalade, tyroliennes, parapente, canoë-kayak, vélos, tir à l’arc, promenade en chariot, pêche à la ligne. Ne pas passer à côté de la tyrolienne par-dessus le grand lac. Une sensation à ne pas rater !



    La ville de Bucarest est entourée par pas mal de forêts. Du coup, le nombre de parcs d’aventures s’est multiplié ces dernières années. Un troisième parc d’aventures près de la capitale est celui de Cernica. Extreme Park Cernica a ouvert ses portes en 2012. Il propose des parcours d’accro branches, une piscine, de la pêche sportive et du paintball. Les visiteurs se voient mettre à leur disposition une zone barbecue.



    Sur la liste des parcs de loisirs aux portes de Bucarest, nous avons le tout récent est le parc aquatique de Mogosoaia, le seul parc nautique de loisirs du pays. Il propose des toboggans aquatiques, des tremplins, des pistes de jogging, des kayaks, des catamarans, tout cela dans un décor très beau, au bord du lac au cœur du parc de Mogosoaia.



    Comme vous voyez, chers amis, même sous la canicule, Bucarest a tous les avantages pour se faire inclure sur la liste de vos destinations préférées de vacances estivales.

  • Le Parc national de Cozia

    Le Parc national de Cozia

    Les Carpates Méridionales recèlent nombre de trésors. Du côté centre-sud, cest le Parc national de Cozia qui attire les passionnés de beautés naturelles insolites. Cette aire protégée depuis 1990, qui s’étale sur 17 mille hectares, est traversée par la rivière Olt. Le parc de Cozia est un véritable musée des sciences de la nature, sa biodiversité et ses écosystèmes restant complètement à labri des retombées des activités humaines. Il nest pas, pour autant, un endroit évité par les touristes, bien au contraire, mais leur présence y est dûment réglementée.



    En été, la région est un endroit privilégié pour les randonneurs ou les amateurs de sports en général, car nombre de compétitions y sont organisées, précise Pavel Prundurel, directeur du Parc national de Cozia: « Le sport connaît dernièrement un essor extraordinaire dans cette région. Nous avons aménagé et développé des parcours de grimpe ou dalpinisme, de randonnée équestre aux alentours des communautés, ainsi que plusieurs pistes cyclables. Depuis plusieurs années, nous organisons également des marathons qui peuvent emprunter trois trajets différents, le plus long étant dune quarantaine de kilomètres aller-retour, entre la Vallée de lOlt et le pic de Cozia. Cette année, nous avons compté pas moins de 500 participants à cet exploit. »



    Le Parc national de Cozia compte plus de 8 mille hectares de forêts vierges, ainsi que des alpages naturels et surtout une flore impressionnante: des espèces végétales alpines, sous-alpines, thermophiles (cest-à-dire qui ont besoin de températures élevées pour vivre), plantes endémiques et rares, en voie de disparition ou en situation écologique critique, affirme encore Pavel Prundurel, directeur du Parc: « Une bonne partie des plus de 17 mille hectares du parc est une zone de protection stricte des habitats naturels. Toutes nos forêts vierges ont été répertoriées, ces dernières années. Il sagit des forêts de la période dacique, donc très anciennes, à labri de toute activité humaine. Là, nous essayons de les faire inscrire dans les registres de lUNESCO visant le capital naturel. Pour ce qui est de la flore, nous avons dans notre patrimoine toutes les plantes endémiques, rares et protégées, dont les magnifiques plantes décoratives – edelweiss, tulipes, serpolet, glaïeuls, vélars. Certes, en fonction des saisons, le parc est couvert de perce-neige, safran des bois, lys ou marguerites. Voilà pourquoi Cozia est aussi appelée la Montagne des Fleurs. »



    Dans le Parc de Cozia, la faune est à la hauteur de cette riche végétation. Les gorges de lOlt sont corridor de migration des oiseaux entre lEurope Centrale et la Mer Egée. 65 espèces nichent pourtant dans le parc, selon Pavel Prundurel: « Nous y retrouvons toute la pyramide des oiseaux et des animaux sauvages de Roumanie. Au sommet, il y a certainement laigle, mais aussi dautres rapaces diurnes, nocturnes, de passage ou sédentaires. Les grands carnassiers abondent également – le loup, le lynx, lours, mais aussi les martres ou les sangliers. La biodiversité du Parc de Cozia est exceptionnelle – la région est un véritable paradis des oiseaux, depuis les prédateurs jusquaux chanteurs. »



    A noter aussi que les régions entourant le Parc de Cozia sont reconnues pour les sources thermales, exploitées notamment dans la station de Călimăneşti-Căciulata. (trad.: Andrei Popov)

  • Le Parc Carol de Bucarest

    Le Parc Carol de Bucarest

    La ville de Bucarest a longtemps été privée de parcs et de jardins publics. Le premier à y faire son apparition, au milieu du XIXe siècle, a été le jardin de Cismigiu. Et comme les Bucarestois l’ont beaucoup apprécié, les autorités ont décidé d’en aménager un autre, cette fois-ci du côté sud de la capitale, plus précisément sur la Colline de Filaret, baptisée d’après le nom du métropolite qui y détenait un vaste terrain. A cette époque, la colline était couverte de vignes, de jardins potagers et de marais. En outre, c’est là que s’étaient rassemblés les révolutionnaires, en 1848, cet endroit étant connu depuis lors sous le nom de Champ de la liberté. Sur la même colline se trouvait une fontaine à l’eau potable. L’idée d’y aménager un jardin public n’a pas été mise en œuvre au XIXe siècle.

    L’architecte urbaniste Andrei Popescu, gérant du site web http://www.ideiurbane.ro/ nous a appris quand les travaux à ce jardin ont commencé: « Les travaux démarrent en 1905. Le parc sera ouvert en 1906, au même moment que l’Exposition générale roumaine. Les autorités ont donc mis une cinquantaine d’années pour finaliser ce projet. Le paysagiste principal a été le Français Edouard Redont. C’est à lui que nous devons l’ébauche de ce parc. Son plan sera détaillé par trois architectes roumains, à savoir Ştefan Burcuş, Victor G. Ştefănescu et Ion D. Berindey ».

    Le nouveau parc devait accueillir plusieurs mois durant l’exposition générale, mais il a été conçu pour exister même au delà de cet événement. On l’a baptisé Carol Ier, d’après le nom du roi du pays en ces temps-là. C’est lui qui avait modernisé la Roumanie et en avait fait un royaume indépendant. D’ailleurs, l’exposition de 1906 avait été organisée justement pour mettre en exergue les réalisations des 40 ans de règne de Carol Ier. On peut admirer aujourd’hui encore deux statues, représentant des géants, réalisées par les sculpteurs Frederic Storck et Dimitrie Paciurea. Même si l’emplacement de ces sculptures n’est plus le même aujourd’hui et que la Nymphe ne se retrouve plus dans le groupe statuaire originel, les deux géants restent un emblème du parc, aux côtés d’autres monuments, affirme notre interlocuteur Andrei Popescu.

    Andrei Popescu: « L’un d’entre eux, probablement le plus connu, c’est la Tour de Tepes, qui était initialement un château d’eau. Mais puisque le réservoir n’était pas très beau et qu’il était situé en haut de la colline, donc visible de tous les coins de l’exposition, un vrai château a été bâti autour de ce réservoir. La tour est en fait la construction qui a habillé le réservoir, l’embellissant en quelque sorte. Puis, il y a aussi le premier pont pour la construction duquel les bâtisseurs ont utilisé le béton armé. La fontaine du ministère des Domaines de l’Etat a été réalisée avec des pierres apportées de tous les coins du pays. Mentionnons aussi les Arènes romaines qui ont connu de petites modifications durant le régime communiste. Cette construction préservait l’idée d’amphithéâtre en plein air. Avec ses 5 mille places à l’époque de leur construction, ces Arènes étaient impressionnantes. Un autre théâtre en plein air existait auparavant, à l’endroit où se trouve actuellement le lac. C’était en fait la reconstitution d’une bataille navale. Les sièges et des gradins pour les spectateurs étaient installés sur les rives du lac. Cet aménagement était pourtant temporaire. Le lac est apparu aussi grâce aux sources d’eau qui y ont été captées. Le lac a couvert en fait le marais créé par les sources d’eau. La fontaine au Zodiaque n’a pas fait partie de l’exposition de 1906. Elle a été construite en 1935, pour la première édition de l’événement connu sous le nom de « Mois de Bucarest », accueilli par le parc Carol Ier de la capitale. Ses créateurs, les architectes Octav Doicescu et le sculpteur Mac Constantinescu, ont voulu rappeler aux visiteurs le fait que la fontaine originelle de Filaret était décorée elle aussi de signes du zodiaque.»

    Une fois le communisme installé, le parc change de nom, étant rebaptisé « Le Parc de la liberté ». Au début des années ’60, il subit d’importantes modifications esthétiques. Un mausolée y sera bâti. Il servira aussi bien de nécropole que de monument à la mémoire des héros socialistes. Ce mausolée fut érigé à la place du Tombeau du soldat inconnu, qui s’y trouvait depuis les années 1920. En 1958, le monument du Soldat inconnu avait été démantelé et déplacé au Mausolée de Marasesti, sur les lieux d’une grande victoire de l’armée roumaine pendant la Grande Guerre. En 1991, le Soldat inconnu allait reprendre sa place dans le Parc qui recouvrera son nom initial, à savoir Carol Ier. (Trad.: Mariana Tudose, Alex Diaconescu)

  • Parcul Natural Comana

    Parcul Natural Comana

    A doua zonă ca biodiversitate a României după Delta
    Dunării se află la numai 39 de km Bucureşti. Oferta Parcului Natural Comana
    este bogată: trasee turistice printr-o pădure bogată în care se pot vedea
    arbori seculari, monumente ale naturii, trasee turistice, amenajări lacustre şi
    o mănăstire care aduce aminte de numele legendarului domnitor Vlad Ţepeş. În
    apropiere, se află şi un parc de aventură pentru toată familia. Despre toate
    acestea, într-o nouă rubrică dedicată Parcului Natural Comana.


    Parcul Natural Comana e un parc de dimensiuni
    destul de mici, spune Valentin Grigore,
    directorul administraţiei, care ne face o scurtă descriere a destinaţiei
    noastre. Are aproape 25 de mii de hectare. Pentru dimensiunile
    uzuale în România ar fi un parc mediu. Este surprinzător de bine conservat
    pentru o distanţă atât de mică de un oraş mare ca Bucureştiul. Avem o diferenţă
    altitudinală în zona parcului, care variază între 25 şi 45 de metri deasupra
    nivelului mării. Sunt formate nişte mici coline, fiind o zonă tipică de câmpie.
    În parc sunt aproximativ 8 mii de hectare de pădure, două mii de hectare de zone umede, mlaştini şi ape.
    Avem aici o a doua deltă a României. Este vorba de Balta Comana, un unicat la
    nivelul ţării noastre. Are 1.200 de hectare şi ea însăşi reprezintă o mică
    deltă a râului Neajlov. Este concentrată aici o foarte mare biodiversitate în
    zonă. Avem 212 specii de păsări de apă, flora este iarăşi foarte bogată. Sunt
    1250 de specii de plante.


    Nu
    trebuie să vă aşteptaţi la un turism tipic montan, care presupune expediţii,
    drumeţii de o săptămână, două, cu
    corturile. Aici se practică un altfel de turism, de weekend. Am aflat însă de
    la Valentin Grigore, directorul administraţiei Parcului Natural Comana că, deşi
    este vizitat cu precădere de români, nici turiştii străini nu lipsesc. Săptămâna trecută am avut un grup de turişti din Marea Britanie tot pentru
    excursii mici, de o zi. De obicei, vin dimineaţa şi seara pleacă. Sunt foarte
    puţini cei care aleg să campeze sau să se retragă la pensiunile din zonă. Am
    avut cehi, slovaci. Când ajung să viziteze Bucureştiul, se documentează şi află
    şi despre zona asta mirifică, aflată atât de aproape, şi fac o excursie de o
    zi. În general, sunt reacţii bune, favorabile. Chiar au ce vedea în zona asta.
    Anul trecut am însoţit un grup de austrieci în Balta Comana. Erau extaziaţi de
    mica noastră deltă. Încercăm în acest fel s-o promovăm. Am editat pliante în
    limba engleză, avem hărţi pe care le distribuim turiştilor. În clipa asta nu
    sunt traduse, dar lucrăm chiar acum la traducere. Păstrăm, de asemenea,
    legătura cu parteneri din întreaga Europă, pentru promovarea în cadrul
    programelor transnaţionale. În acest fel, încercăm să ne promovăm local şi, din
    ce în ce mai mult, în afara ţării.


    Pădurea este plină de fluturi, iar la o simplă
    plimbare, se pot zări căprioarele. Există şi un sat celtic, cu vechi colibe
    pescăreşti, din stuf, la care se ajunge făcând un adevărat slalom printre
    broaşte ţestoase. Însă Parcul Natural Comana trebuie să fie o destinaţie
    obligatorie pentru toţi iubitorii de păsări. În clipa de faţă, există şase
    observatoare ornitologice, spune Valentin Grigore, directorul administraţiei,
    care ne face o trecere în revistă şi a ofertei turistice. Patru
    sunt destinate turismului specializat, de cercetare. Există ornitologi care vin
    aici. Un oficial destul de înalt de la Ambasada Japoniei venea la noi
    sistematic pentru a observa păsări. Avem şi o pasarelă din lemn, de peste 100
    de metri, pentru acces chiar în mijlocul bălţii. De acolo se poate observa mult
    mai bine. Există şi un sistem propriu de monitorizare video a zonelor de aici.
    Se pot face echitaţie, tir cu arcul, trasee de tiroliană, plimbări cu caiacul,
    cu barca. Avem şi noi propria ofertă de caiac, de plimbare cu barca, de închirieri
    biciclete. Avem trasee amenajate pentru turişti. Administraţia Parcului Natural
    Comana pune la dispoziţia turiştilor o serie de servicii. Parcarea unui
    autoturism este 15 lei pe zi (3,5 euro). Camparea are acelaşi preţ pentru
    fiecare cort. Se pot închiria foişoare pentru petrecerea de diverse evenimente
    în natură. O astfel de amenajare rustică se închiriază cu 400 de lei pe zi (90
    euro) şi are 30 de locuri. Plimbările cu barca cu motor costă 120 de lei pe oră
    (30 euro). Plimbarea include şi barcagiul care este şi ghid şi patru locuri
    pentru turişti. Închirierea unul caiac cu 3 locuri costă 60 de lei pe oră (15
    euro). Filmările în mod necomercial sunt acceptate gratuit, în timp ce acelea
    care au scop comercial se tarifează.


    Unul dintre obiectivele care se află în topul
    preferinţelor turiştilor este Mănăstirea
    Comana. Aceasta a fost întemeiată de către voievodul Vlad Ţepeş şi apare
    pentru prima dată în istorie, într-un document emis de cancelaria acestuia, la
    data de 27 septembrie 1461. Mănăstirea Comana este singura mănăstire
    fortificată, cu ziduri şi turnuri de apărare, în această zonă. Istoria
    mănăstirii este una tumultuoasă, iar mănăstirea a fost cetate de apărare a
    ţării, dar şi a credinţei în acelaşi timp, spune părintele Mihail Muscariu, stareţul
    Mănăstirii Comana: Se ştie din croncicile vremii că acesta a
    fost ucis pe drumul comercial ce lega Bucureştiul de Giurgiu în ultima parte a
    anului 1476. Localnicii au păstrat prin viu grai, până în zilele noastre, un
    posibil loc al uciderii sale, în apropierea mănăstirii. Acolo a izvorât o
    fântână al cărei nume a rămas până în zilele noastre Fântâna cu Nuc sau Izvorul
    cu Nuc. Se pare că cei mai apropiaţi oşteni sau puţinii călugări de atunci au
    luat trupul voievodului. Acesta a fost decapitat. Capul i-a fost dus la Înalta
    Poartă a Constantinopolului spre a fi arătat sultanului ca dovadă că a fost
    omorât. Ceea ce e şi mai interesant, peste vremuri, în anii 70, o echipă de
    arheologi români a făcut săpături în proximitatea actualei clopotniţe, iar în
    dreapta pronaosului, locul în care se îngroapă conform religiei ortodoxe
    ctitorii, au fost descoperite rămăşiţele unui bărbat decapitat, fără nicio
    inscripţie, însă monedele din jurul trupului erau din vremea lui Vlad Ţepeş.
    Desigur, nefiind nicio inscripţie, istoria n-a luat în calcul decât o ipoteză.
    Un profesor român contemporan, istoric, Constantin Rezachevici, a şi scris o
    lucrare în care numeşte Comana locul celei mai plauzibile ipoteze privind
    înmormântarea voievodului Vlad Ţepeş.

  • 2014, l’année des initiatives citoyennes

    2014, l’année des initiatives citoyennes

    2014, l’année des élections européennes et du scrutin présidentiel, marque en Roumanie l’anniversaire des 25 ans écoulés depuis la chute du communisme. Un quart de siècle après la mobilisation populaire de décembre 1989, l’esprit citoyen s’est à nouveau manifesté en Roumanie. En 2014 plusieurs initiatives civiques se sont fait remarquer. Démarrées depuis pas mal de temps, ces initiatives étaient nées autour d’idées censées améliorer la vie dans plusieurs quartiers bucarestois et d’autres villes roumaines.



    Timides au début, ces groupes ont pris du courage et ont fait entendre leur voix. Le groupe « l’initiative Favorit » du quartier Drumul Taberei de Bucarest par exemple a déroulé un projet de revitalisation d’une ancienne salle de cinéma, en partenariat avec la mairie du 6e arrondissement de la Capitale. Dans un autre quartier bucarestois, « Les amis du parc IOR » ont déjà obtenu l’appui d’une partie du conseil local pour lutter contre un projet de la mairie qui prévoyait la construction d’une salle polyvalente dans le parc du quartier.



    De tels exemples, on peut en retrouver aussi dans d’autres villes roumaines. Nombre de ces groupes d’initiative civique sont apparus grâce aux efforts du Centre de ressources pour la participation publique (CERE), une ONG qui s’est proposé d’apprendre aux gens leurs droits citoyens et les moyens de les défendre. Nicoleta Chirita, coordinatrice de projets au centre CERE : « J’ai commencé ce programme en 2009 lorsque de tels groupes d’initiative civique n’existaient pas dans la capitale. Au début de mon travail au centre CERE, mon objectif était d’éveiller l’esprit civique des citoyens et de leur montrer combien important c’était de lutter pour leurs droits, que ce soit un petit parc en face de son domicile ou bien des questions plus sérieuses. Moi, j’ai commencé dans Lacul Tei, une zone où nombre d’habitants voulaient faire des choses, mais n’étaient pas organisés et ne travaillaient pas en équipe. Nous les avons rassemblés autour de la même table, nous leur avons montré les problèmes auxquels ils se confrontaient et nous les avons guidés dans leurs démarche. »



    La mobilisation des gens autour d’un projet public n’a jamais été facile, elle ne l’est toujours pas d’ailleurs, avoue Nicoleta Chirita : « C’est difficile parce que nous nous heurtons souvent au scepticisme, au manque de confiance. Les gens ne font confiance ni à eux mêmes, ni à l’initiative participative, puisque leur voix compte aussi entre les différentes élections. Au moment du vote, les gens pensent qu’ils peuvent réaliser un changement réel, mais pas du tout entre les périodes électorales. Ce fut mon plus grand défi : les convaincre que les autorités locales étaient les élus des citoyens et qu’ils devaient pendre en compte ce que les électeurs disent. Peu à peu, les gens ont commencé à découvrir le pouvoir dont ils disposent s’ils choisissent de s’unir. »



    Vu justement que cette année, les initiatives civiques ont été plus actives et plus visibles que jamais, CERE a organisé une Foire des initiatives citoyennes. 200 participants, représentant 14 groupes informels et ONGs y ont participé pour se faire connaître et partager leur expérience. Les ateliers organisés à cette occasion ont appris aux citoyens comment lutter en justice contre la construction illégale d’immeubles.



    Les initiateurs d’un des plus vieux projets d’implication civique de Bucarest, « Street Delivery » ont également figuré parmi les participants à la Foire des initiatives citoyennes. Démarré en 2006, le projet prévoit de fermer au trafic routier une rue du Vieux Bucarest : la rue Pictor Arthur Verona, transormée, l’espace d’un week–end estival, en un lieu inédit, alternatif. Les initiateurs de ce projet se trouvent eux mêmes dans cette même rue, la librairie « Carturesti » et l’ordre des architectes de Roumanie. L’architecte Serban Strudza explique comment a commencé cette initiative: « Ce projet inédit est né il y a 9 ans à partir de l’initiative des gens du quartier. Ils ont remarqué la disparition des relations qui existaient entre les piétons à l’époque où les voitures étaient visiblement moins nombreuses, des relations désormais disparues…De nos jours, le piéton a du mal à traverser la ville de l’est à l’ouest. C’est pourquoi nous avons pensé à imaginer un itinéraire piéton reliant les parcs Gradina Icoanei et Cismigiu, deux endroits chers aux Bucarestois. Cet itinéraire qui longe des bâtiments importants tels l’Athénée roumain et le Musée national d’art pourrait mettre en valeur d’autres monuments de la capitale roumaine. »



    C’est pourquoi trois jours durant, en plein été, les voitures ne roulent plus dans la rue Arthur Verona, qui est occupée par une sorte de foire ou de marché où les Bucarestois se rencontrent et se redécouvrent. «Street Delivery » est également un projet culturel. Serban Sturdza : Les gens sont invités à développer et à proposer différents projets. Cette année, les enfants ont également été impliqués dans des projets urbains. L’éducation, la semaine de l’enseignement alternatif connue comme la semaine de « l’école autrement » est aussi présente. Cette année, de jeunes architectes passionnés de leur profession ont rencontré des enfants pour réaliser ensemble des maquettes et des jeux. C’était un des points forts de l’édition de cette année. »



    Conçu à Bucarest, « Street Delivery » a déjà été exporté à Iasi et à Timisoara. Il est porté par des gens qui selon Nicoleta Chirita de l’ONG CERE, « consacrent une partie du temps réservé à la famille et au loisirs à des projets censés impliquer les gens dans la vie de leur communauté. » (trad. Alex Diaconescu)

  • Paul Jamet (France) – la réserve protégée de Vanatori Neamt

    Paul Jamet (France) – la réserve protégée de Vanatori Neamt

    Comme vous le savez peut-être déjà, avec ses plus de 250 000 hectares de forêts vierges, la Roumanie compte lun des fonds cynégétiques les plus riches en Europe. Quelque 6 000 ours et 3 000 loups vivent toujours dans les forêts des Carpates, mais le pays avait malheureusement vu disparaître le bison sauvage, véritable symbole des principautés roumaines. Depuis plus d’une dizaine d’année, la Roumanie fait des efforts soutenus pour que cette espèce regagne son territoire d’antan.



    Pour plus de détails à ce sujet, nous avons invité au micro du courrier M. Sebastian Catanoiu, directeur du Parc naturel Vanatori Neamt, l’une des principales aires naturelles protégées de Roumanie dont la création remonte à 1999: « Le Parc naturel Vanatori Neamt se trouve dans le département de Neamt, près de la commune de Neamt et de la localité d’Agapia. Le parc a une grande importance culturelle et spirituelle, puisqu’il regroupe une multitude de monastères orthodoxes dont deux figurent parmi les plus grands d’Europe : Agapia et Varatec réunissant chacun entre 300 et 400 nones. Nous avons aussi les villages monastiques de Neamt, Agapia et Varatic, uniques en Europe, puisqu’ils sont peuplés seulement de nones ou de moines à l’instar de la république monastique du Mont Athos. Pour les touristes roumains, le parc de Vanatori Neamt est aussi l’endroit où se trouvent les musées consacrés aux grands classiques de la littérature roumaine Ion Creanga, Alexandru Vlahuta et Mihail Sadoveanu. Autant d’édifices culturels et religieux qui se trouvent au cœur d’un paysage magnifique avec des montagnes et des collines couvertes de forêts ancestrales. J’invite donc tous les auditeurs à nous rendre visite pour se convaincre de la justesse de mes mots ».



    Le Parc de Vanatori s’étend sur quelque 30.000 ha de terrains dont 25.000 couverts de forêts et 5 de pâturages. Parmi ses principaux objectifs, figure justement le repeuplement des Carpates de bisons. Un projet en ce sens a été démarré en 2003 et voilà que plus de dix ans après, les résultats sont des plus beaux, puisque les bisons sauvages ont commencé timidement à regagner les Carpates roumaines.



    Sebastian Catanoiu s’attarde sur le parcours de cet animal de légende: « A en croire certains documents, les bisons ont complètement cessé d’exister en Roumanie vers 1850 quand une dernière attestation parle de la peau d’un bison découverte quelque part près de Borsa, dans la Transylvanie sous occupation austro-hongroise. Il se peut que des bisons aient existé après 1850 aussi, en Moldavie, mais les documents n’en parlent pas. De toute façon, vers la fin du XIXème siècle, le bison n’existait plus en Roumanie. Les premières tentatives de repeuplement des Carpates de bisons remontent aux années 1958 quand plusieurs exemplaires originaires de Pologne ont été libérés dans la réserve de Hateg, au cœur de la Transylvanie. Petit à petit, d’autres bisons de Pologne ont été offerts à la Roumanie de sorte qu’au moment où nous avons démarré notre programme destiné aux bisons, en 2003 donc, cet animal vivait dans trois aires protégées des Carpates de Roumanie : Hateg, Neagra Bucsani et Vanatori Neamt. Après 2003, on a commencé à relâcher chaque année, dans les forêts roumaines, des bisons provenant non seulement des ex pays soviétiques, mais aussi d’autres pays européens. Une fois arrivés en terre roumaine, les bisons ont été d’abord relâchés dans une zone d’acclimatation de 180 hectares pour s’habituer progressivement à la vie sauvage. Et puis, en mars 2012, un premier groupe de 5 bisons a finalement été relâché dans la nature, devenant ainsi le premier à l’état sauvage de Roumanie. A partir de ce moment, le nombre de ces grands mammifères ruminants relâchés dans la nature a augmenté chaque année de sorte qu’à présent, la Roumanie recense un total de 16 bisons en liberté, parfaitement adaptés à la vie sauvage, en pleine forme et en bonne santé ».



    Le destin du bison dans le monde est des plus intéressants. Il convient de mentionner qu’à un moment donné, il n’y a avait qu’une cinquantaine d’exemplaires provenant tous de seulement 12 bisons géniteurs Or, bien qu’à présent la population de bison regroupe quelque 5000 individus, ils sont tous les descendants de ces 12 exemplaires fondateurs. On parle donc d’une variabilité génétique relativement faible qui menace cette espèce. Or, vu l’importance de cet animal pour l’écosystème, il est d’autant plus important que des efforts soient faits pour préserver son existence et lui offrir la liberté dont il a besoin. A l’heure où l’on parle, la Roumanie détient une centaine d’exemplaires éparpillés principalement dont trois réserves : celle de Bucsani – une cinquantaine de bisons, de Hateg- quelque 12 exemplaires et de Vanatori – une vingtaine.



    Repassons le micro à notre invité Sebastian Catanoiu, directeur de la réserve protégée de Vanatori Neamt : « Le bison est très important pour sa contribution à l’équilibre écologique entre les zones de pâturages et celles de forêts. Si les pâturages ne sont pas entretenus, ils seront détruits. En puis, n’oublions pas que la Roumanie se confronte à une forte immigration dans les rangs de sa population jeune ce qui fait que souvent des régions entières restent désertes et donc la présence des bisons serait salutaire pour contribuer à la préservation du cadre naturel là où l’homme ne s’en occupe plus. Par ailleurs, dans le cas de la Roumanie, le bison a sa place d’honneur dans la faune nationale. Ce n’est pas une espèce exotique, puisqu’on la retrouve aussi sur le blason de la principauté roumaine de Moldavie.»



    A la fin, permettez-moi, chers amis, de vous dire deux mots sur le bison dEurope. Il a été très répandu sur tout le continent européen, de lAtlantique à lOural (excepté le sud de la péninsule Ibérique, le sud de lItalie, la péninsule Scandinave et les îles Britanniques), et ce jusquau Moyen Âge. Exterminé après la Première Guerre mondiale, le bison dEurope ne survivait alors plus quen captivité. Il a été progressivement réintroduit dans la nature après la Seconde Guerre mondiale.



    Considéré comme le plus grand mammifère terrestre d’Europe, le bison mâle pèse en moyenne 800 kg et sa taille peut atteindre 1,80 m, voire 2 m, au garrot et jusquà 3 m de long. La femelle est plus petite, avec un poids entre 350 et 600 kg.



    Lanimal peut vivre 15 à 20 ans, surtout en captivité où il na pas de prédateur. Dans la nature, le bison a surtout comme prédateur le loup et bien évidemment, lhomme. Pourtant, de nos jours, cette espèce est protégée et sa chasse est interdite. Lanimal vit en petits troupeaux familiaux de trente têtes maximum, dirigés par une femelle. Ces troupeaux ont tendance à se disperser lété en petits groupes, et à se reformer à lautomne. Le bison dEurope vit essentiellement en forêt, à linverse du bison américain qui est un animal de plaine.

  • Inondations en Roumanie

    Inondations en Roumanie

    Les autorités roumaines sont toujours en état d’alerte dans les comtés de Timis, Caras-Severin et Mehedinti, dans l’ouest et le sud-ouest du pays qui sont d’ailleurs concernés par une vigilance orange aux crues. Les pluies torrentielles de ces derniers jours ont fait une victime et d’importants dégâts. Les sapeurs-pompiers, les gendarmes et d’autres forces sont intervenus dans les régions sinistrées pour limiter les effets des crues. Des centaines d’habitations, d’importantes superficies de terrains agricoles et des ponts ont été submergés par les eaux.



    Les pluies torrentielles ont sévi dans le département de Mehedinti, où les quantités d’eau ont atteint les 150 litres par mètre carré en un seul jour, provoquant inondations et glissements de terrain dans plusieurs localités des Gorges du Danube. Les alluvions ont bloqué des routes départementales et plusieurs secteurs de routes nationales, paralysant le trafic dans la région. Les chauffeurs ont dû attendre pendant des heures avant de reprendre leur chemin.



    Une situation particulière concerne la localité d’Eselnita, où un millier de personnes sont privées d’électricité. La localité est également isolée, vu que les alluvions ont bloqué la route nationale et détruit un pont qui reliait la localité à la ville d’Orşova, elle aussi sous les eaux. Dans cette ville, le trafic routier se déroule avec difficulté, les rues ayant été recouvertes de boue. Les eaux ont pénétré aussi dans les locaux de différentes institutions publiques. A Orşova, les autorités ont évacué 67 élèves d’une école et sauvé une vingtaine de touristes bloqués sur un ponton.



    Dans le compté de Caraş-Severin les pluies abondantes et les torrents ont touché plusieurs villages. Le parc aux moulins à eau de Rudărie, le plus grand ensemble de ce genre d’Europe, inscrit au patrimoine de l’Unesco, est menacé. Selon les autorités locales, deux moulins ont déjà été fortement endommagés.



    Les crues et les éboulements de terrain ont perturbé le trafic ferroviaire. Plusieurs trains ont été annulés, certains ont dû changer d’itinéraire alors que d’autres ont pris des retards considérables. Et les nouvelles ne sont pas réjouissantes, puisque les hydrologues ont prolongé la vigilance orange aux crues dans le cas de plusieurs rivières des départements de Timiş et de Caraş-Severin jusqu’à mercredi après-midi.



    Les inondations ont affecté non seulement le sud-est de la Roumanie, mais aussi la Serbie et la Croatie. En Serbie la région la plus touchée est celle orientale, tandis qu’en Croatie, les inondations ont ravagé le centre du pays. Il s’agit de la deuxième vague d’inondations à frapper la Serbie voisine, après celle du mois de mai qui a fait beaucoup de victimes et provoqué des dégâts estimés à 2 milliards d’euros. (trad.: Alex Diaconescu)

  • Arsenal Park

    Arsenal Park

    Situé sur une propriété de 88 ha, à Orăştie, dans l’ouest de la Roumanie, Arsenal Park est un parc à thématique militaire qui propose des jeux de paintball ou d’airsoft, un musée militaire et une zone de spa moderne. Territoire d’aventure, camp d’entraînement, adrénaline, oasis de détente, vous trouverez tout cela dans ce parc thématique.



    En 1936, le roi Carol II ordonnait qu’un espace expérimental pour l’armée soit aménagé, à l’entrée de la ville d’Orăştie. Pendant le régime communiste, il existait une fabrique de munitions sur ce terrain. L’idée d’une destination de vacances est apparue en 2003. 6 ans après, en 2009, Arsenal Park ouvrait ses portes. Il est devenu un des objectifs stratégiques du tourisme roumain, créant une nouvelle forme de vie militaire : le soldat de vacances. Qu’est-ce que c’est, Arsenal Park, en 2014 ?



    Olav Bagyo, directeur des événements chez Arsenal Park, répond : « Il a été transformé, pour devenir, d’une fabrique de munitions et d’une unité militaire, un parc touristique thématique. A l’heure qu’il est, nous avons 208 places d’hébergement, un très grand centre spa, avec piscine intérieure, piscine extérieure, deux salons de massage, un salon d’esthétique corporelle, une salle de force et quatre saunas. Nous avons un restaurant dans notre parc, et des activités des plus spéciales, à commencer par le tir aux armes à feu, avec des munitions réelles/véritables, jusqu’aux simulations militaires d’airsoft, paintball, instruction militaire, promenades en transporteur à chenille ».



    Dans les armées du monde, le général porte 4 étoiles sur ses épaulettes. A Arsenal Park, il en a trois. Trois villas de 4 à 5 étoiles, avec deux chambres à coucher, disposant de salles de bains à hydro massage, une salle à manger et une somptueuse salle de séjour. Sur les chambres thématiques et la thématique des chambres, nous écoutons les propos d’Olav Bagyo, directeur des événements chez Arsenal Park. « Nous recommandons les chambres char et TAB. Dans les chambres char, il y a un vrai char, dont le canon sort par les fenêtres de la chambre, et à l’arrière, sur l’affût de transport, qui a été fixé, vous retrouverez le lit. Dans les chambres TAB, vous retrouverez des moitiés de transporteurs amphibie blindés. Chaque moitié est fixée sur une maison, et le lit est à l’intérieur de cette moitié. Chaque espace d’hébergement est différent dans notre établissement, avec des ornements spécifiques. Même le restaurant est un musée riche en objets. En fait, tout notre parc est un musée militaire en plein air. Nous avons au moins 150 objets de technique militaire, allant des mitrailleuses antiaériennes, aux canons, aux TABs, aux chars, T34, T55, S100, jusqu’aux planteurs de mines, aux hélicoptères et aux avions ».



    Pour les soirées fraîches, vous trouverez dans le parc un petit Village dacique, composé de trois chalets. Cet endroit est idéal pour des fêtes à l’intérieur, où les touristes peuvent se préparer eux-mêmes des plats traditionnels, avec ou sans l’aide des cuisiniers d’Arsenal Park. Etant donné que c’est un parc à thématique militaire, nous avons demandé à Olav Bagyo si les touristes devraient s’attendre aussi à des sessions d’instruction. « Ils devraient s’y attendre uniquement s’ils le souhaitent. C’est une des activités les plus demandées. Depuis la suppression du stage militaire, ceux qui n’avaient pas satisfait leur service national lorsqu’il était obligatoire peuvent l’essayer maintenant. C’est un stage de détente, l’instruction sous forme de détente. Beaucoup de monde qui n’a pas fait son stage militaire souhaite essayer pour savoir comment est la vie militaire, sans devoir y passer toute une année. A cet effet, nous avons des stages de quelques heures de formation militaire. A savoir des marches, familiarisation avec la manière de s’adresser, avec la subordination. Nous avons un itinéraire avec des obstacles, qui doit être parcouru contre la montre, avec des épreuves spéciales : avec le masque à gaz sur la figure, les menottes passées aux mains, deux à deux, attachés à un pneu. Il y a différentes raisons pour lesquelles on peut sentir pleinement la vie militaire ».



    Après une journée pleine d’adrénaline, quoi de meilleur que de passer la soirée autour d’un feu de camp impressionnant ? Vous serez invités à un barbecue et à profiter de la musique et de la bonne ambiance. Olav Bagyo, le directeur d’événements, qui s’assure de la réussite de toutes ces soirées, nous fait part des surprises qu’Arsenal Park vous réservera dans un proche avenir. « Dans 18 mois nous aménagerons un Aqualand, un manège pour les chevaux, une patinoire artificielle, un skate park, 16 km de pistes cyclables, une tour d’eau, équipée d’un élévateur, à partir duquel on pourra faire des sauts à l’élastique, des descentes en rappel et une tyrolienne qui sera la plus longue de Roumanie — 700 m. La surprise, ce sera l’aménagement d’une bergerie traditionnelle, qui pourra être utilisée comme restaurant ».



    Vu qu’il a été promu y compris à des foires internationales, Arsenal Park est visité par beaucoup de touristes étrangers. Ils viennent de toute l’Europe et même de plus loin et il semble qu’ils soient de plus en plus nombreux chaque année. Les Français viennent en grand nombre pour l’off road, dit Olav Bagyo. « Il y a des groupes entiers de passionnés de quads et de motos qui viennent du Danemark. Nous collaborons très bien avec un tour-opérateur danois qui nous envoie souvent des groupes de touristes. Je me suis entretenu avec eux au départ, ils ont été enchantés, et les Français — tout à fait surpris. La plupart d’entre eux avaient manifesté une certaine réticence au moment où ils sont venus en Roumanie. Après quelques jours, ils étaient complètement détendus. Ils m’ont dit que l’image qu’ils avaient sur ce pays n’était pas réelle. Tous les gens que nous avons rencontrés, surtout sur les trajets off road, ont été très ouverts et accueillants. Ils ont trouvé une hospitalité à laquelle ils ne s’attendaient pas, un nouveau visage de la Roumanie ».



    Là où l’on produisait autrefois des mines et de l’explosible, maintenant on fabrique la paix. Arsenal Park est un endroit idéal pour faire votre stage de… détente. En été, vous pouvez prendre du bon temps près de la piscine ou à l’ombre des kiosques. Il y a aussi une aire de jeux pour les enfants. Les maisons colorées tiennent les petits soldats occupés pendant une bonne partie du temps. Quant aux soirées, elles peuvent être consacrées aux projections de films en plein air dans l’amphithéâtre militaire et aux feux de camp. Qu’attendez-vous ? (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Le parc de Cismigiu, lieu de détente, lieu de culture

    Le parc de Cismigiu, lieu de détente, lieu de culture

    A l’intersection des boulevards Schitu Măgureanu et Regina Elisabeta, près d’Universitate, s’étend un vaste jardin public au centre même de Bucarest. C’est Cismigiu, l’un des plus beaux parcs dont peut s’enorgueillir la ville. Un espace vert, peuplé d’arbres et traversé par un grand lac, repère des volatiles et asile des Bucarestois désireux d’échapper au trafic urbain, aux klaxons des taxis, à la pollution et aux travaux. (Manon Bodel)


  • Parcul Naţional Munţii Rodnei

    Parcul Naţional Munţii Rodnei

    Parcul Național Munții Rodnei este cea mai întinsă arie protejată din nordul Carpaților Orientali și principalul obiectiv turistic natural din Maramureş. Parcul, care acoperă tot masivul Rodnei, se întinde pe teritoriul la două judeţe: Maramureș și Bistriţa Năsăud şi are o suprafaţă de 46.399 de hectare, fiind declarat, în 1979, Rezervaţie a Biosferei. Este, de asemenea, sit de importanță comunitară făcând parte din Reţeaua europeană Natura 2000. Pe raza parcului se află cele mai înalte vârfuri din Carpaţii Orientali, Vârful Pietrosu Mare cu înălțimea de 2303 metri și Vârful Ineu cu înălțimea de 2279 de metri. De aici, de pe cel mai înalt vârf al Carpaţilor Orientali, poţi privi crestele stâncoase, grohotişurile şi păşunile alpine care adăpostesc plante unice, o biodiversitate extraordinară. Acvilele de munte, marmotele şi caprele negre dau viaţă peisajului. In jurul Pietrosului şerpuieşte un vechi plai ciobănesc în care se adună toate cărările ce urcă de la poale către înaltul muntelui. Cascada Cailor este, de asemenea, una dintre cele mai frumoase atracţii turistice din zonă. Cu secole în urmă acesta era locul preferat al localnicilor datorită păşunilor sale întinse. De cum răsărea iarba şi până toamna târziu, oamenii îşi ţineau hergheliile de cai aici mai bine de jumătate de an. In lunile de primăvară, pe versantul estic al muntelui Saca, la o altitudine de 1600 de metri înfloresc rînd pe rînd narcisele. Este o rezervaţie care se întinde pe 5 hectare, o întindere de pete albe pe verdele crud al pajiştei de munte. Pădurile de nepătruns ale Rodnei adăpostesc şi ele o floră şi o faună impresionantă, după cum ne spune şi directoarea parcului Doina Jauca: ”Flora parcului este foarte bine reprezentată, aici aflându-se numeroase plante endemice*, specifice masivului. De asemenea, există peste 2000 de specii de plante superioare, specii relicte glaciare**, specii protejate de lege. Am să enumăr câteva: floarea de colţ, opaiţul Munţilor Rodeni care este un endemit, genţiana punctată, căldăruşa carpatică, clopoţeii de munte, omagul, bulbucii de munte, ciuboţica cucului, bujorul de munte. Fauna este, de asemenea, foarte bine reprezentată. Intâlnim aici mamifere precum ursul, lupul, râsul, pisica sălbatică, capra neagră, marmora, cerbul carpatin, căpriorul. Sunt peste 600 de specii de fluturi, specii de peşti, lostriţa, păstrăvul dar şi păsări cum ar fi cocoşul de mesteacăn, cocoşul de munte, acvila de munte “.



    Prezentă în stema judeţului, în însemnările istorice şi documentele ştiinţifice, capra neagră a devenit un simbol al Maramureşului. Pe vremuri, cele mai frumoase capre negre se găseau în Munţii Rodnei. Erau populaţii viguroase care dădeau trofee de o calitate incontestabilă. În 1899, la prima expoziţie internaţională de trofee vânătoreşti de la Viena, cel mai viguros şi frumos trofeu de capră neagră provenea din Maramureş, Munţii Rodnei. Apoi la expoziţia internaţională de vânătoare de la Viena (1910), trofeul de capră neagră declarat record mondial, având 35 cm lungime, provenea, de asemenea, din Piatra Rea, Munţii Rodnei.. Pe lângă capra neagră, o altă specie ocrotită prin lege este cocoşul de mesteacăn, care populează pâlcurile mari de jnepeni din Munţii Rodnei.



    Datorită peisajului extraordinar din Parcul Național Munții Rodnei, aici se practică mai multe tipuri de turism. Turism de recreere pentru cei care doresc să parcurgă trasee montane, bucurându-se de priveliștea deosebită a zonei; turism curativ pentru tratarea diferitelor afecțiuni, prin intermediul curelor în stațiunea Sângeorz-Băi. De asemenea, se poate practica turismul cultural prin vizitarea bisericilor și mănăstirilor din lemn, vestigiilor istorice (ruinele bazilicii dominicane din secolul al XIII-lea), a monumentelor și muzeelor, caselor memorative (Liviu Rebreanu și George Coșbuc). Turismul ecvestru se desfășoară prin parcurgerea călare a unor zone de interes turistic deosebit, cum ar fi Poiana Narciselor, Lacul Lala, Vârful Ineu, Ineuț și Roșu. Există şi turismul rural, agroturismul și ecoturismul datorită unor gazde primitoare, care oferă mâncăruri tradiționale, într-un mediu rustic, perfect pentru recreere și odihnă. Administraţia parcului derulează o serie de proiecte menite să sporească şi să conserve biodiversitatea. Doina Jauca: “In perioada 2004-2013 au fost implementate peste 20 de proiecte accesând fonduri prin diverse programe. Cel mai important program pe care l-am accesat a fost Programul Operaţional Sectorial de Mediu şi am accesat două proiecte care sunt în curs de implementare. Proiectul “Măsuri de management conservativ al biodiversităţii din Parcul Naţional Munţii Rodnei” în care avem foarte multe activităţi interesante de monitorizare a florei şi faunei. Al doilea proiect se numeşte “Măsuri de management privind creşterea gradului de informare şi conştientizare din Parcul Naţional Munţii Rodnei” este un proiect cu un buget de 250 de mii de euro. Finalitatea acestui proiect va fi construirea unui centru de vizitare modern în Pasul Prislop, care este cel mai vizitat punct. Vizitatorii vor putea viziona diverse filme tematice despre flora şi fauna din parc, vor putea porni în drumeţii însoţiţi de ghizi, deci vom beneficia real de fondurile europene puse la dispoziţie României”.



    Administraţia Parcului a iniţiat şi organizează 13 programe turistice de una, 2 sau 3 zile care constau în plimbări călare, plimbări cu caleaşca, plimbări cu sania trasă de cai sau drumeţii.. Cazarea turistilor este asigurată în cabane silvice, hoteluri sau pensiuni. Există pe suprafata parcului 18 trasee turistice omologate şi 5 trasee tematice.

  • Parcul Naţional Munţii Rodnei

    Parcul Naţional Munţii Rodnei

    Parcul Național Munții Rodnei este cea mai întinsă arie protejată din nordul Carpaților Orientali și principalul obiectiv turistic natural din Maramureş. Parcul, care acoperă tot masivul Rodnei, se întinde pe teritoriul la două judeţe: Maramureș și Bistriţa Năsăud şi are o suprafaţă de 46.399 de hectare, fiind declarat, în 1979, Rezervaţie a Biosferei. Este, de asemenea, sit de importanță comunitară făcând parte din Reţeaua europeană Natura 2000. Pe raza parcului se află cele mai înalte vârfuri din Carpaţii Orientali, Vârful Pietrosu Mare cu înălțimea de 2303 metri și Vârful Ineu cu înălțimea de 2279 de metri. De aici, de pe cel mai înalt vârf al Carpaţilor Orientali, poţi privi crestele stâncoase, grohotişurile şi păşunile alpine care adăpostesc plante unice, o biodiversitate extraordinară. Acvilele de munte, marmotele şi caprele negre dau viaţă peisajului. In jurul Pietrosului şerpuieşte un vechi plai ciobănesc în care se adună toate cărările ce urcă de la poale către înaltul muntelui. Cascada Cailor este, de asemenea, una dintre cele mai frumoase atracţii turistice din zonă. Cu secole în urmă acesta era locul preferat al localnicilor datorită păşunilor sale întinse. De cum răsărea iarba şi până toamna târziu, oamenii îşi ţineau hergheliile de cai aici mai bine de jumătate de an. In lunile de primăvară, pe versantul estic al muntelui Saca, la o altitudine de 1600 de metri înfloresc rînd pe rînd narcisele. Este o rezervaţie care se întinde pe 5 hectare, o întindere de pete albe pe verdele crud al pajiştei de munte. Pădurile de nepătruns ale Rodnei adăpostesc şi ele o floră şi o faună impresionantă, după cum ne spune şi directoarea parcului Doina Jauca: ”Flora parcului este foarte bine reprezentată, aici aflându-se numeroase plante endemice*, specifice masivului. De asemenea, există peste 2000 de specii de plante superioare, specii relicte glaciare**, specii protejate de lege. Am să enumăr câteva: floarea de colţ, opaiţul Munţilor Rodeni care este un endemit, genţiana punctată, căldăruşa carpatică, clopoţeii de munte, omagul, bulbucii de munte, ciuboţica cucului, bujorul de munte. Fauna este, de asemenea, foarte bine reprezentată. Intâlnim aici mamifere precum ursul, lupul, râsul, pisica sălbatică, capra neagră, marmora, cerbul carpatin, căpriorul. Sunt peste 600 de specii de fluturi, specii de peşti, lostriţa, păstrăvul dar şi păsări cum ar fi cocoşul de mesteacăn, cocoşul de munte, acvila de munte “.



    Prezentă în stema judeţului, în însemnările istorice şi documentele ştiinţifice, capra neagră a devenit un simbol al Maramureşului. Pe vremuri, cele mai frumoase capre negre se găseau în Munţii Rodnei. Erau populaţii viguroase care dădeau trofee de o calitate incontestabilă. În 1899, la prima expoziţie internaţională de trofee vânătoreşti de la Viena, cel mai viguros şi frumos trofeu de capră neagră provenea din Maramureş, Munţii Rodnei. Apoi la expoziţia internaţională de vânătoare de la Viena (1910), trofeul de capră neagră declarat record mondial, având 35 cm lungime, provenea, de asemenea, din Piatra Rea, Munţii Rodnei.. Pe lângă capra neagră, o altă specie ocrotită prin lege este cocoşul de mesteacăn, care populează pâlcurile mari de jnepeni din Munţii Rodnei.



    Datorită peisajului extraordinar din Parcul Național Munții Rodnei, aici se practică mai multe tipuri de turism. Turism de recreere pentru cei care doresc să parcurgă trasee montane, bucurându-se de priveliștea deosebită a zonei; turism curativ pentru tratarea diferitelor afecțiuni, prin intermediul curelor în stațiunea Sângeorz-Băi. De asemenea, se poate practica turismul cultural prin vizitarea bisericilor și mănăstirilor din lemn, vestigiilor istorice (ruinele bazilicii dominicane din secolul al XIII-lea), a monumentelor și muzeelor, caselor memorative(Liviu Rebreanu și George Coșbuc). Turismul ecvestru se desfășoară prin parcurgerea călare a unor zone de interes turistic deosebit, cum ar fi Poiana Narciselor, Lacul Lala, Vârful Ineu, Ineuț și Roșu. Există şi turismul rural, agroturismul și ecoturismul datorită unor gazde primitoare, care oferă mâncăruri tradiționale, într-un mediu rustic, perfect pentru recreere și odihnă. Administraţia parcului derulează o serie de proiecte menite să sporească şi să conserve biodiversitatea. Doina Jauca: “In perioada 2004-2013 au fost implementate peste 20 de proiecte accesând fonduri prin diverse programe. Cel mai important program pe care l-am accesat a fost Programul Operaţional Sectorial de Mediu şi am accesat două proiecte care sunt în curs de implementare. Proiectul “Măsuri de management conservativ al biodiversităţii din Parcul Naţional Munţii Rodnei” în care avem foarte multe activităţi interesante de monitorizare a florei şi faunei. Al doilea proiect se numeşte “Măsuri de management privind creşterea gradului de informare şi conştientizare din Parcul Naţional Munţii Rodnei” este un proiect cu un buget de 250 de mii de euro. Finalitatea acestui proiect va fi construirea unui centru de vizitare modern în Pasul Prislop, care este cel mai vizitat punct. Vizitatorii vor putea viziona diverse filme tematice despre flora şi fauna din parc, vor putea porni în drumeţii însoţiţi de ghizi, deci vom beneficia real de fondurile europene puse la dispoziţie României”.



    Administraţia Parcului a iniţiat şi organizează 13 programe turistice de una, 2 sau 3 zile care constau în plimbări călare, plimbări cu caleaşca, plimbări cu sania trasă de cai sau drumeţii.. Cazarea turistilor este asigurată în cabane silvice, hoteluri sau pensiuni. Există pe suprafata parcului 18 trasee turistice omologate şi 5 trasee tematice.

  • Parcul Naţional Buila Vânturariţa

    Parcul Naţional Buila Vânturariţa

    Cel mai mic parc național din România, cu o suprafață de doar 4186 ha, se află în nordul județului Vârcea, în sudul Munților Căpățânii. Este vorba despre Parcul Național Buila Vânturarița. Acesta cuprinde creasta calcaroasă liniară a Masivului Buila Vânturarița cu o lungime de cca 14 km, creastă dominată de cele două vârfuri care dau numele masivului: Vârful Buila (1849 m) și Vârful Vânturarița Mare (1885 m). De-a lungul timpului, râurile Bistrița, Costești, Cheia și Olănești și-au săpat în munte chei spectaculoase și cascade. Cheile Bistriței reprezintă cel mai cunoscut sector prin faptul că sunt foarte înguste. Au o lungime de 1000 m şi sunt străbătute de la sud la nord de un drum forestier ce a înlocuit vechea cale ferată. Peisajul este uimitor. In versanții abrupți se află peste 20 de peşteri, unele fiind declarate arii protejate cum ar fi Peștera Grigore Decapolitul. Parcul Național Buila Vânturarița, viitor sit al Rețelei europene Natura 2000, a fost înființat în urmă cu 10 ani. Directorul parcului, Cosmin Botez, ne destăinuie argumentele care au dus la crearea acestei arii protejate: “De-a lungul timpului, oamenii au observat particularități deosebite ale vegetației, ale faunei care au dus la declararea Rezervației de tisă din Cheile Cheii în anii ‘60, a Rezervației Muntele Stogu tot în aceeași perioadă, a peșterii Arnăuților, a peșterii Sfântul Grigorie Decapolitul sau Peștera Liliecilor. A fost observată o populație mare de capre negre, exemplare de râs, de lup, de urs, căprior că să nu mai vorbim de mistreți, cocoși de munte și alte elemente ale faunei. In ceea ce privește flora, covorul vegetal, aici se găsesc exemplare de garofiță, iedera albă, iar din etajul arborilor amintim tisa care este specie protejată, jneapănul care crește la altitudini de peste 1600 de metri sau ienupărul. Mai avem, în Parcul Național Buila Vânturarița, 17 habitate recunoscute și protejate. De asemenea, avem 6 specii de lilieci strict protejate, avem acvila mare și acvila mică..”



    Principalii inițiatori ai înființării Parcului Național Buila Vânturarița au fost membrii unei organizaţii neguvernamentale – Asociația Kogayon care a derulat multe proiecte destinate dezvoltării infrastructurii, amenajării spațiilor de campare, refacerii traseelor turistice dar și educației ecologice.Cosmin Botez: S-au realizat foarte multe proiecte, cel mai mare dintre ele având o valoare de 100 de mii de euro în 2008. In cadrul acțiunilor de conștientizare și educație ecologică am organizat, din doua în două luni, întâlniri cu membrii comunităților locale, alternativ, în cele două văi principale de acces ale Parcului Național și anume în Băile Olănești pentru Valea Cheia și Olănești și în comuna Costești pentru comunele Costești și Bărbătești. La aceste acțiuni de conștientizare și educație ecologică am invitat toți factorii de decizie și cei interesați din cadrul comunităților pentru a-i informa despre desfășurarea proiectelor, dar și despre problemele specifice ariilor protejate, de legislatie.. schimbări.. Așteptăm cu interes continuarea proiectelor POSMEDIU 2014-2021 care este anunțată dar încă nu a apărut ghidul de finanțare. Am dori să mai implementăm un proiect, poate cu finanțare LIFE Plus, în colaborare cu on ONG din Bihor “Batlife”, o asociație pentru protecția liliecilor. Ei au experință în acest domeniu și se pare că ar fi interesați să multiplice această experiență și la nivelul castrului din masivul Buila Vânturarița unde avea peste 150 de peșteri”.



    In Parcul Național Buila Vânturarița se găsesc peste 500 de hectare de păduri virgine, cele mai valoroase din punctul de vedere al biodiversității: arbori seculari alături de puieți de copaci din foarte multe specii, luminişuri pline cu flori rare, specii de animale din întreaga piramidă a lanțului trofic. De oriunde te-ai uita, te surprind peisaje uimitoare ale pădurilor de mesteacăn, fag și molid străbătute de izvoare ce şi-au format mici cascade, creste ascuțite de calcar, abrupturi de stânci prăvălite, culmi domoale cu pajişti înflorite și stâne de oi. În pădurile sălbatice ale Builei se află celebra roză de Cozia (unicat al Vâlcii) sau crinul de pădure (Lilium martagon), floare rară ocrotită. Găsim aici și multe specii de orhidee, nu mai puțin de 28 de specii din totalul de 58 ce cresc la noi. Orhideele sunt cel mai amenințat grup de plante la nivel mondial. Mai sus, spre culmi se întinde împărăția pajiștilor alpine și a stâncăriilor. Aici poți vedea, de primăvară până toamna, cele mai rare și fragile flori de munte. Bulbucul de munte (Trollius europaeus) asemeni unui trandafir galben, în locurile umede și umbroase din zăvoaie apare angelica (Angelica archangelica), o floare alb-verzuie sau garofița de stâncă care dă culoare marginilor de poteci. In pajiștea alpină dăm de argințica (Dryas octopetala), cu tulpina culcată la pământ şi cu flori mari de culoare albă sau întâlnim iedera albă (Daphne blagayana) cu miros plăcut de vanilie. Simbolul crestelor rămâne însă floarea reginei, (Leontopodium alpinum) ocrotită de lege din 1931, și care, așa cum i-o arată și numele, este cu adevărat regina florilor alpine. Dintr-un astfel de mediu sălbatic nu puteau lipsi viețuitoarele, de la cea mai mică insectă până la regele pădurilor, ursul carpatin. Deasupra tuturor, pe stâncăriile greu accesibile apare capra neagră (Rupicapra rupicapra), o altă specie periclitată, simbol al crestelor. In văzduh, aerul tare de munte mai este încă brăzdat de aripile păsărilor răpitoare: ziua, de gaia rosie (Milvus milvus), acvila țipătoare mică (Aquila pomarina) sau vânturelul de seară ( Falco Vespertinus), iar noaptea, mai ales de buhă (Bubo bubo). Fluturașul de stâncă (Tichodroma muraria), poate una dintre cele mai frumoase păsări din România, se întâlnește în zona cheilor. Este o pasăre mică, ce zboară printre pereții stâncoși înalți și are aripile asemănătoare, ca aspect, cu cele ale unui fluture.



    Multă vreme, acest munte a ascuns în liniștea sa lăcașuri sfinte, știute doar de câțiva pelerini. Mărturie sunt schiturile și mănăstirile aflate în zona de periferie a parcului şi legendele legate de întemeierea lor.