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  • Châteaux inconnus de Roumanie

    Châteaux inconnus de Roumanie

    Il existe en Roumanie une multitude d’anciennes résidences extra-urbaines des élites locales, près d’un millier, érigées entre le XVIe siècle et la première moitié du XXe. Certaines ont été restaurées, d’autres sont dégradées et une troisième partie font l’objet de procès entre leurs héritiers. Il y a des châteaux dans les villes aussi, où ils abritent des musées ou accueillent des événements culturels.



    Irina Leca, historienne de l’art, membre fondatrice et vice-présidente de l’Association ARCHÉ, fait partie de l’équipe d’une vaste plate-forme de recherche, monumenteuitate.org, qui vise aussi à mieux faire connaître les plus belles résidences nobiliaires extra-urbaines du pays.



    Nous avons demandé à Irina Leca de nous proposer un top 3 des châteaux de Roumanie, en excluant pourtant les plus connus, à savoir: Bran, Peleş, Pelişor et le Château des Corvin : « C’est un véritable défi. J’essaierai de proposer des monuments représentatifs pour les grandes régions historiques. Dans le sud du pays, à une soixantaine de km de la capitale, il y a le Palais de Floreşti, situé à proximité de Ploieşti. Il a été construit par Grégoire Cantacuzène, surnommé « le Nabab », d’après les plans d’Ion Berindei. C’est un beau monument d’architecture datant du début du XXe siècle. Malgré son état de dégradation, c’est un site très pittoresque. Ses propriétaires actuels tâchent de lui insuffler une nouvelle vie en y organisant de nombreux événements culturels, le plus important étant le concours hippique Karpatia Horse Show, qui se tient en septembre. »



    Irina Leca nous dirige ensuite vers l’ancienne principauté roumaine de Moldavie, dans l’est du pays, pour nous présenter le château du prince régnant Alexandru Ioan Cuza de Ruginoasa : « C’est un très bel exemple d’architecture néogothique, situé dans un splendide parc forestier. Récemment rénové, ce château abrite le Musée Cuza. Les visiteurs peuvent y apprendre davantage sur le prince élu simultanément en Moldavie et en Valachie, pour réaliser l’union des deux principautés roumaines, et sur son épouse, Elena Cuza. En faisant un petit saut en Transylvanie, nous nous arrêtons à une trentaine de km de Sighişoara, où se trouve le château de Criş. Son histoire commence au XVe siècle, selon les archéologues. C’est un magnifique monument d’architecture de la Renaissance et un des plus authentiques pittoresques à retrouver sur le territoire de la Transylvanie. Bien que peu connu du public, il est ouvert aux touristes depuis longtemps et il est en train d’être restauré. Il est géré par une fondation qui offre des tours guidés, pour faire découvrir aux touristes non seulement l’histoire du château, mais aussi le village saxon où il se trouve. Il avait appartenu à une famille nobiliaire magyare, bien que niché dans une zone essentiellement saxonne. Ensuite, dans le nord-ouest de la Roumanie, se trouve le château Károlyi de Carei, une sorte de « Peleş de la Transylvanie ». Récemment restauré grâce à des fonds européens et rouvert aux touristes en 2013, il a été transformé en musée. Il présente non seulement l’histoire de la région et de la famille Károlyi, mais aussi une vue d’ensemble des somptueuses résidences nobiliaires extra-urbaines des élites de l’Empire austro-hongrois. »



    Irina Leca, historienne de l’art, membre fondatrice et vice-présidente de l’Association ARCHÉ, dit que la Roumanie peut entrer en compétition avec le marché extérieur avec une offre touristique pour visiter les châteaux. Il y a quelques dizaines de châteaux représentatifs : « La liste est assez grande, et un circuit de ces châteaux, qui sont même des monuments historiques, serait tout à fait faisable et très attractif pour le public étranger. Ce qui est aussi très intéressant, c’est que à l’instar des Français qui ont la Vallée de la Loire, nous avons aussi deux cours d’eau avec une multitude de châteaux sur leurs rives. Sur la vallée de la rivière Mureş, de Topliţa jusqu’à la sortie du pays, il existe des dizaines de châteaux ; certains peuvent être visités et sont très beaux, d’autres sont dans un état moins bon. Si on traverse les Carpates, il y a la Vallée de la rivière Trotuş. A Dărmăneşti, Dofteana, Comăneşti, il y a d’anciennes résidences nobiliaires particulièrement pleines de charme et très intéressantes. »



    Sebastian Marcoci est l’administrateur du château Sturdza de Miclăuşeni, un bijou d’architecture dans l’est de la Roumanie, vieux de 600 ans et avec une riche histoire : « Il s’agit de la famille princière Sturdza, une famille très riche de Moldavie. Là, vous avez une belle histoire. George Sturdza et Maria Ghica construisent un château sur la structure de l’ancien manoir, en style néogothique. C’est quelque chose de spécial pour notre région. La construction a duré environ 24 ans. A l’intérieur, il est peint en style Art nouveau. Maria Ghica est née à Istanbul. C’est là qu’elle apprend à peindre des miniatures. C’est toujours là qu’elle a appris l’anglais et s’est mariée avec George Sturdza. C’était en 1869. Après la célébration de leur mariage, les deux font un voyage en Occident, en Allemagne, en France et en Autriche. A leur retour, ils décident de transformer leur manoir en le château de Miclăuşeni. »



    Le domaine de la famille Sturdza a trois composantes essentielles : un parc forestier de 30 ha, le monastère et le château — soit les composantes spirituelle, culturelle et naturelle : « Le château peut être visité chaque fin de semaine, de 12h00 à 18h00. Des événements sont prévus tout au long de l’année, mais chaque année, début septembre, nous organisons un événement qui nous tient à cœur. C’est un festival qui s’appelle « Voyage dans les années 1900 ». Nous revenons dans le temps et créons une atmosphère d’époque au château et autour de lui. D’habitude, cela a lieu le premier ou le deuxième week-end de septembre. L’idée a appartenu aux touristes qui ont exprimé leur souhait de se costumer comme autrefois et de revivre la période des années 1900. Nous avons pensé à cette possibilité et avons proposé des costumes à louer ; en plus, les plats préparés à cette occasion respectent la gastronomie des années 1900. Il y a des véhicules d’époque, et des voitures tirées par les chevaux sont disponibles pour la promenade. Et nous organisons beaucoup d’ateliers thématiques. Il y a des spectacles avec des mélodies anciennes ou des chansons de l’entre-deux-guerres. »



    La Roumanie accueille aussi une Foire internationale des châteaux, qui arrive à sa 3e édition en 2017. Elle aura lieu les 27 et 28 mai, au Château des Corvin de Hunedoara. (trad. : Dominique, Ligia Mihaiescu)

  • Michel Beine (Belgique) – meilleurs lieux de promenade de Bucarest

    Michel Beine (Belgique) – meilleurs lieux de promenade de Bucarest

    Bucarest a de nombreux parcs où l’on peut se promener quand il fait beau. Vous avez sans doute déjà entendu parler du parc Herastrau, qui est le plus grand. Il est situé dans le nord de la ville et a un lac immense au centre où l’on peut faire des randonnées en bateau. Le parc est formé de plusieurs jardins, dont un jardin japonais, de nombreuses aires de jeux pour les petits (même un petit parc d’attraction et une île destinée aux enfants), alors que ses allées sont bordées de grands arbres. Parfois on a l’impression de se trouver dans une forêt. En même temps, les restos et terrasses ne font pas défaut et vous pouvez y prendre un café, des glaces ou un bon repas si vous voulez.



    Des parcs avec des lacs existent dans d’autres quartiers de Bucarest. Dans le sud-est il y a le parc de Titan un endroit idéal pour se promener au cœur de la nature, où les endroits sauvages alternent avec les aires de jeux pour enfants. C’est un parc superbe en toute saison mais je le préfère en automne, lorsque les arbres entourant le lac sont multicolores. On ne saurait oublier non plus le parc appelé Tineretului (le parc de la jeunesse) — double par rapport au parc Titan. Ici il y a vraiment des endroits sauvages, oubliés même, car, à la différence du parc Titan récemment réaménagé — le parc Tineretului a une partie qui n’a pas encore été réhabilitée. S’y ajoute le jardin de Cismigiu à l’ombre duquel vous pouvez trouver abri si vous visitez le centre de la capitale. Et ce ne sont pas les seuls parcs et jardins de Bucarest.



    Mais si vous préférez d’explorer la ville, alors vous pouvez faire une belle promenade le long de l’avenue de la Victoire, Calea Victoriei, qui traverse le centre — ville. Vous y admirerez quelques-uns des plus beaux et des plus importants bâtiments de la ville : le Musée d’histoire, l’Athénée roumain, la Bibliothèque Centrale Universitaire, l’ancien Palais Royal — aujourd’hui Musée national d’art de la Roumanie, le Musée George Enescu et la liste se poursuit. Une véritable incursion dans l’histoire, la culture et l’architecture de la capitale roumaine.

  • Le parc Herastrau de Bucarest

    Le parc Herastrau de Bucarest

    Le nord de la Capitale roumaine, Bucarest, avec ses lacs et ses espaces verts, est depuis longtemps l’endroit préféré des Bucarestois pour la promenade. Entre les deux guerres mondiales, la capitale s’est agrandie par de nombreuses nouvelles constructions et des plans d’urbanisme visant le périmètre qui commence à la Place Victoriei d’aujourd’hui et s’étend vers le nord jusqu’à la forêt de Baneasa.

    Dans les années ’30, un des lacs, une grande partie du lac du nord de la Capitale, Herastrau, a été asséché afin de transformer un périmètre de 110 hectares en un parc immense. L’initiative était liée aux projets d’urbanisme imaginés par le roi Carol II, un monarque qui commençait à se forger un culte de la personnalité.

    Cezar Buiumaci, commissaire au musée d’histoire de la capitale roumaine évoque les débuts du parc Herastrau : « Le parc Herastrau a été créé par Carol II en contrepoids au parc Carol Ier, situé dans le sud de la Capitale. Au début, il s’appelait « le Parc national », pour être renommé peu après Parc Carol II. C’était en 1935, lorsqu’à l’initiative du roi, la municipalité a organisé un « Mois de la ville de Bucarest », une fête qui a tourné autour d’une exposition censée présenter toutes les réalisations de la ville. Cet événement s’est déroulé dans le Parc Carol Ier, un parc qui portait le nom du premier roi de Roumanie. C’est pourquoi le roi Carol II a voulu que ce parc porte son nom. Un deuxième mois de Bucarest s’est tenu en 1936 et l’événement s’est poursuivi chaque année jusqu’en 1940. La région en question était fréquentée surtout par les riches de la ville qui préféraient se promener dans se périmètre qui avoisinait les lacs du nord de Bucarest, formés par la rivière Colentina. C’était une zone assez peuplée, vu que sur l’actuel emplacement de la Maison de la presse et du centre d’expositions Romexpo se trouvaient à l’époque l’hippodrome de Baneasa et le Jockey club. »

    Le Musée du village fut inauguré en 1936 également au bord du lac Herastrau, collé carrément au nouveau parc. Chargé de l’aménagement de cet espace de loisirs et de détente, l’architecte Octav Doicescu a imaginé un immense jardin public qui pouvait accueillir toute sorte de pavillons dans le cadre du « Mois de Bucarest ».

    Cezar Buiumaci passe en revue les éléments qui portent la signature de cet architecte roumain renommé : « Octav Doicescu est l’auteur de la fontaine Zodiac sise à l’entrée du Parc Carol Ier. Il a aménagé quelques pavillons dont plusieurs existent de nos jours encore : le Pavillon de la royauté, de la Petite Entente, de la Culture, de la Ligue nationale, de la Petite industrie, de l’assistance sociale. Le long du « mois de Bucarest », d’autres événements ont également été organisés : matchs de foot, championnats d’échecs, spectacles aériens et un salon du livre. »

    Après la guerre, le parc fut élargi, ré-inauguré et transformé en ce qu’il est de nos jours.

    Pourtant, toutes les modifications n’ont pas été bénéfiques, explique Cezar Buiumaci : « Des travaux supplémentaires ont été réalisés chaque année. En 1939, à l’entrée du parc, une Allée des cariatides fut aménagée qui se terminait sur la fontaine de Modura. C’était un monument de propagande dédié au retour du roi Carol II en Roumanie, après l’exil auquel il fut condamné au milieu des années ’20. Ces constructions ont été démolies après l’arrivée des communistes au pouvoir pour être remplacées par une statue de Staline. D’ailleurs, le parc dans son ensemble fut renommé le Parc de culture et de repos Joseph Vissarionovici Staline. La place principale située devant une des entrées du parc, appelée aujourd’hui Place Charles de Gaulle, s’appelait à l’époque Place Staline. Pratiquement, les communistes ont modifié tout ce qui rappelait des régimes politiques précédents. Après la mort de Staline, le nouveau leader politique soviétique l’accuse de crimes et donne le coup d’envoi d’un processus de déstalinisation. A travers le bloc communiste, les régimes essayent d’effacer la mémoire de Staline et c’est pourquoi vers le milieu des années 1960, le parc change à nouveau de nom pour s’appeler à nouveau le Parc Herastrau. La statue de Staline est démolie en une nuit seulement selon un modèle initié également par les communistes, de détruire toute trace d’hommes politiques de l’ancien régime. »

    Aujourd’hui, le Parc Herastrau est un des lieux de détente préférés des Bucarestois, qui rivalise en quelque sorte avec le jardin botanique par la diversité et la rareté de certaines espèces d’arbres et d’arbustes. Par exemple une variété de robinier faux-acacia, avec des branches qui plongent jusqu’au sol et des feuilles tachées de blanc. Il existe également un espace consacré aux expositions de fleurs ainsi que d’autres espaces thématiques : l’île des Roses, l’île des peupliers et le Jardin japonais. La végétation cache d’un endroit à l’autre plusieurs sculptures et œuvres d’art réalisées par des artistes roumains de renom, tels Ion Jalea et Filip Marin. Le lac Herastrau est utilisé pour des loisirs, pour la pêche, mais aussi pour les sports nautiques. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Le Petitjournal radio  08.11.2016

    Le Petitjournal radio 08.11.2016

    Pour cette synthèse d’actualité RRI-LPJB, nous avons avec nous Benjamin Ribout, co-rédacteur en chef de lantenne roumaine du PJ.com, la plus importante publication en ligne destinée aux Français et aux francophones de l’étranger. Les sujets commentés de cette semaine – le retard de la Roumanie en matière de parcs industriels, linvestissement de Romgaz dans une nouvelle centrale électrique dans le centre du pays et cette promesse d’embellie économique avec une entrée possible de la Roumanie dans le top 10 des économies européennes.






    C’est le dernier numéro du Petitjournal radio dans ce format, car le PJB se prépare pour une grande réorganisation, qui doit se dérouler jusqu’à la fin de cette année.

  • Arsenal de vacances en Transylvanie

    Arsenal de vacances en Transylvanie

    Ouvert en 2009, à Orăştie, dans le comté de Hunedoara, Arsenal Park na cessé de se développer. A présent, les touristes bénéficient aussi dun Parc aquatique. La zone de détente et de remise en forme a été agrandie et modernisée. Arsenal Park est le seul parc daventure à thématique militaire de Roumanie et de cette région de lEurope. Ce nest pas pour la première fois que nous vous y invitons sur les ondes.



    Emil Cristescu, directeur général du parc, retrace lhistoire de cette destination de vacances atypique: « Etant un passionné dhistoire militaire, jai profité de cette grande superficie de terrain dont je disposais et jai acheté au ministère de la Défense quelque 150 engins que nous avons remis en état et exposé. Arsenal Park est ainsi devenu le plus grand musée militaire en plein air de Roumanie. Il a été ouvert au public en juin 2009 et na cessé de se développer depuis. Le Parc couvre à présent 80 hectares et dispose de 12 km de piste cyclable. Pratiquement, tout le parc peut être parcouru à vélo. En 2010 nous avons déposé un projet en vue dobtenir un financement européen, en 2013 le projet était approuvé et les travaux démarraient une année plus tard. A présent, léventail des loisirs est complet. Le nombre de touriste a progressé dune année à lautre. En 2015, nous avons reçu plus de 50.000 visiteurs. Lavantage de ce lieu spécial est quici on peut bénéficier à la fois de ladrénaline et de la relaxation. »



    Les touristes qui visitent Arsenal Parc viennent de nombreux pays. Olav Bagyo, directeur du parc daventure militaire, précise : « Cette année nous avons reçu beaucoup de Hongrois et dEspagnols. Les Espagnols arrivent dhabitude en 4×4 pour des randonnées hors route. Les Français sy intéressent, eux aussi, mais ils préfèrent les motos et les quads. Nous avons signé plusieurs contrats avec le Danemark doù arrivent aussi des personnes du troisième âge. Ils roulent à moto. Le champion de moto du Danemark est notre collaborateur et il nous amène des motards. Le plus âgés des motards danois qui nous a rendu visite avait 87 ans. »



    Le parc a été aménagé sur un terrain où se trouvait, jadis, une fabrique de mines anti-char et dartifices. Un des points forts dArsenal Park, cest sa thématique militaire. Une partie des objets exposés constituent une véritable page de lhistoire militaire de la Roumanie. Les jeunes trouvent très intéressante lexposition déquipement militaire utilisé par larmée roumaine tout au long de son histoire récente. Le musée militaire en plein air rassemble 150 objets exposés. Parmi eux : canons, transporteurs blindés, véhicules à chenilles, moyens anti-char, mitrailleuses et cannons anti-aériens, lance-roquettes, camions militaires, une ambulance, une locomotive, un avion dattaque IAR 93, un avion de transport AN2 et un chasseur Mig 21, ainsi quun hélicoptère Kamov Ka 26.



    Arsenal Park est également lunique complexe de vacances à proposer de linstruction militaire, fournie par danciens instructeurs de larmée roumaine. Olav Bagyo, directeur dArsenal Park : « Les activités connexes, spécifiques à la thématique, viennent compléter loffre de loisirs : simulations militaires avec des armes airsoft, paintball, tir à larc. Toutes ces activités créent laventure militaire, deux mots qui vont très bien ensemble. Pour la partie aventure, nous avons un ancien château à eau, équipé actuellement dun ascenseur et haut de 35 mètres. Cest ici que nous avons installé léquipement de power fan, qui est une sorte de cousin plus jeune du bungee jumping. Cest à peu près le même système, sauf quau lieu de la corde élastique, le pratiquant de cette activité utilise une corde métallique roulée sur un tambour conique. Le freinage qui se fait à seulement cinq mètres du sol, est plus doux, plus progressif, donc il ny a pas de choc. Cest un défi pour tous les touristes. Cest également depuis une hauteur de 45 mètres que part une des plus longues tyroliennes de Roumanie, de pas moins de 640 mètres de long. »



    Cest dans le même cadre que se trouve aussi le Parc Aventura, qui dispose du même équipement et qui propose plusieurs itinéraires : « Il sagit de trajets à obstacles, construits entre plusieurs arbres. Tout est écologique, sans aucun clou en acier. Il ny a pas de vis dans les arbres, qui peuvent se développer normalement. Chaque année, les liens sont ajustés pour quils ne nuisent pas aux arbres. Il existe plusieurs itinéraires. Les degrés de difficulté sont indiqués par des couleurs. Les itinéraires commencent à une hauteur de quatre mètres et vont jusquà 19 mètres. Nous sommes aussi favorisés par lespace généreux dont nous disposons, qui dépasse les 88 hectares. Cela permet aux personnes, qui ne souhaitent pas nécessairement passer des vacances actives, de se promener, de faire du yoga, de visiter notre réserve de chevreuils, à lintérieur du parc. »



    Le centre Spa et la salle multifonctions, appelés ensemble «Aquapark Arsenal », incluent trois espaces distincts : Sunwaves, Innerbliss et Belvedere Lounge & Terrasse. Sunwaves est la partie extérieure, dotée de quatre piscines, six toboggans et un bar. Inner Bliss réunit des espaces à lintérieur : toboggans, quatre piscines, trois saunas et un bar. La vue est latout principal de la zone Belvedere. La profondeur maximale des piscines est de 1,2 mètres, alors que la température de leau est soigneusement réglée pour quelle aille de 29 à 32 degrés. (trad. : Dominique, Alexandru)

  • Le Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa

    Le Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa

    Notre destination d’aujourd’hui est bien à l’abri des grandes routes touristiques, ce qui fait que son apparence sauvage est restée presqu’intacte. Nous allons faire un tour rapide du Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa. Nous nous trouvons donc dans le sud-ouest de la Roumanie, dans une région comprenant la partie méridionale des monts Anina, les massifs Domogled et Semenic ainsi que la vallée de la rivière Cerna. Un vrai trésor naturel pour le département de Caraş-Severin, d’ailleurs, seule unité administrative roumaine de ce genre comportant trois grandes aires protégées d’intérêt national.

    Ce grand parc s’étale sur près de 37 mille hectares et il est à la fois un endroit de détente et d’exploration touristique qu’un lieu de recherche, précise Gheorghe Cifu, chargé de mission tourisme et gardiennage du Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa: « Le relief de l’endroit est karstique et il a été très peu modifié par l’intervention humaine. Il est rythmé par de nombreuses vallées, rivières, chutes d’eau, lacs et forêts demi-vierges ».

    Il est difficile de parcourir l’ensemble de ce parc et de tout voir en une seule visite. Alors, quels sont les incontournables de cet espace naturel vierge ? Gheorghe Cifu, chargé de mission tourisme et gardiennage nous propose un trajet des chutes d’eau : « On peut commencer tout d’abord par la cascade de Bigăr, située sur la vallée de la rivière Miniş, entre les localités Oraviţa et Bozovici, avant de poursuivre notre périple aux chutes d’eau de Beuşniţa et de Văioagă. En empruntant les passages creusés dans la roche ou les ponts suspendus, qui vous offrent des vues imprenables, vous allez arriver dans les gorges de Nera, la vallée de ce genre la plus longue du pays, s’étalant sur 24 kilomètres. Pour davantage d’informations, nous vous donnons rendez-vous à notre office du tourisme situé à Podul Bei. Sachez que le tarif d’un pass d’accès dans cette aire protégée est de 5 lei, soit un peu plus d’un euro. Venez nous voir au Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa. Nous vous attendons ! »

    Et c’est toujours dans cette réserve naturelle que se trouve le lac dit « du diable », l’unique lac karstique de Roumanie, apparu suite à l’effondrement du plafond d’une grotte. Sa profondeur est d’une douzaine de mètres, mais les eaux claires sont à l’origine d’une illusion optique – le fond de l’étendue d’eau paraît très proche de la surface laissant entrevoir un décor figé et plutôt glaçant, formé de roches pointues et de débris ligneux aiguisés. Si vous souhaitez réchauffer votre regard, tournez-vous vers les hauteurs, car le Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa est un terrain intéressant d’escalade, de randonnée à pied ou à VTT. Les grottes sont également ouvertes aux spéléologues, mais avec un accompagnement spécialisé fourni par le personnel du parc.

    Et c’est toujours ce dernier qui vous fournira l’appui nécessaire et obligatoire pour photographier ou filmer la faune et la flore protégées. Il y a très peu de structures d’hébergement sur le territoire du Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa, pour des raisons de protection environnementale – pensez, donc, à planifier votre voyage bien à l’avance. (trad.: Andrei Popov)

  • Michel Minouflet (France) – Le Parc de Cismigiu

    Michel Minouflet (France) – Le Parc de Cismigiu

    Oasis de verdure au cœur de la ville, le parc de Cișmigiu est le jardin public le plus ancien de Bucarest. Etalé sur environ 16 hectares, il a été aménagé selon le style des jardins anglais. Son nom a une histoire assez intéressante. Cismigiu vient du mot « cismea » – qui signifie fontaine publique. C’est un mot aux origines turques, tout comme «cismegiu » qui désigne la personne chargée de la construction et de l’entretien des fontaines publiques.

    Mais pourquoi donner ce nom à un jardin public ? Voici son histoire. En 1779, le prince valaque Alexandru Ipsilanti fait bâtir deux fontaines publiques à Bucarest. L’une d’entre elles se trouvait au même endroit que le parc d’aujourd’hui. Le chef des travaux liés aux eaux construit sa maison non loin de la fontaine. Peu à peu l’eau qui s’en écoule créé une sorte d’étang, appelé d’abord le Lac de Dura le Marchand, selon le nom du responsable. Puis, les gens commencent à l’appeler selon la fonction de celui-ci, à savoir le Lac du Cismigiu, c’est-à-dire du responsable des fontaines.

    Malheureusement, ce lac devient un véritable foyer d’infection pour la capitale, en plus il était souvent inondé et changeait de dimensions. C’est pourquoi, 4 décennies plus tard, en 1830 il est asséché pour être transformé par la suite en jardin public. Les travaux d’aménagement ne commencent pourtant pas avant 1874, lorsque le prince Gheorghe Bibescu fait venir à Bucarest le paysagiste Wilhelm Mayer, ancien directeur des Jardins impériaux de Vienne. C’est à lui qu’incombe la mission de transformer un terrain insalubre en un des parcs les plus charmants de la ville, sinon le plus charmant.

    Le parc de Cismigiu est inauguré en 1854. Il dispose d’une centaine de bancs en bois de chêne et d’un nouveau lac, qui le relie à la rivière Dâmbovita qui traverse la ville. Il devient tout de suite le lieu de rencontre des élites. En 1883 le lac gèle pour la première fois et on y organise des concours de patinage. La même année, le jardin est élargi de 15.000 m et on y apporte des cygnes et des pélicans. Au 20e siècle, en 1943, on y construit la Rotonde des écrivains réunissant les bustes des plus grands auteurs de la littérature roumaine. De nos jours, le parc de Cismigiu recèle plusieurs monuments, dont les ruines d’un ancien monastère de 1756, le monument du Soldat français rendant hommage aux soldats français disparus lors de la Première guerre mondiale, ou encore une source d’eau connue comme la source du poète Mihai Eminescu.

    Je dois vous dire aussi, qu’à un moment donné les visiteurs du jardin de Cismigiu devaient respecter des règles très strictes : il était interdit d’y faire du bruit, d’être impoli, de jeter des ordures ou de vendre des produits. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Les voix des enfants résonnent dans toutes les allées du parc qui compte plusieurs aires de jeux. On peut acheter des glaces, des jus, même des jouets pour les petits ou bien prendre le déjeuner dans un de ses restaurants. En hiver, le lac est envahi par les amateurs de patinage, alors qu’en été les promenades en barque sont très agréables et romantiques. Et puis, si à l’époque de nos grands-parents les gens venaient écouter la fanfare jouer dans un kiosque de Cismigiu, de nos jours de nombreux spectacles et festivals sont organisés : le Festival international de folklore en juin, un marché de Noël en décembre, des concerts de rock ou bien des activités pour les enfants à l’occasion du 1er juin, la Journée mondiale de l’enfance.

    Voilà pour cet endroit charmant de Bucarest. Merci à Michel Minouflet de nous avoir proposé cette découverte !

  • Le Musée du village de Bucarest

    Le Musée du village de Bucarest

    Nous découvrons aujourd’hui, chers amis, un des musées en plein air les plus fascinants de Roumanie : le Musée national du village de Bucarest. « Village des villages », ce musée est situé au cœur de la capitale roumaine, tout près du parc Herăstrău, au bord du lac homonyme, dans un décor plein de vie. Ce musée, qui porte le nom du grand sociologue Dimitrie Gusti, est un des plus grands et des plus anciens musées en plein air d’Europe.

    Iuliana Mariana Grumăzescu, directrice de communication du musée nous raconte son histoire : « Le Musée du village a été construit en 1936, il marque donc cette année 80 ans d’existence. Il compte 365 monuments et réunit des maisons apportées de différentes régions du pays et reconstruites, pièce par pièce, comme un jeu de Lego. Le but en était de présenter au public une synthèse de l’architecture traditionnelle spécifique au village roumain. Les maisons sont toutes différentes les unes des autres et leur intérieur est aménagé de manière à conserver leur ambiance d’origine. On pourrait dire que chaque maison est un musée en miniature. Le Musée du village accueille annuellement 465.000 visiteurs, étant une destination recommandée par différentes agences de voyage et par les sites spécialisés. Il s’agit d’une marque non seulement roumaine, mais aussi européenne. »

    Le Musée comporte une Galerie d’art traditionnel où l’on peut acheter des objets, ainsi que des albums et des guides touristiques. Il est ouvert presque en permanence : 360 jours par an, entre 9 h et 17h, parfois jusqu’à 19 heures.

    Iuliana Mariana Grumăzescu: « Un grand nombre de touristes étrangers visitent notre musée. Depuis quelques années, le nombre d’Espagnols et d’Asiatiques a augmenté. Il y a également beaucoup de touristes israéliens et allemands. Les touristes peuvent bénéficier de visites guidés en anglais, français, espagnol et italien. Le musée du village est une excellente destination pour les grands et les petits, notamment pendant le week-end. Au plaisir d’une promenade dans la nature, s’ajoutera, à chaque fois, une véritable leçon d’histoire. »

    Voilà donc une invitation à découvrir le charme du village roumain, au cœur même de la capitale. (Trad. Dominique)

  • Le Parc naturel « Apuseni »

    Le Parc naturel « Apuseni »

    Le Parc naturel Apuseni est une aire protégée créée en 2004, dans l’Ouest de la Roumanie, dans les Carpates Occidentales dont elle porte le nom. La géologie de la zone fait de ce parc un endroit unique, le relief karstique y ayant favorisé la formation de grottes d’une grande importance pour les explorateurs. Les petits villages épars blottis sur les pentes à plus de 1400 mètres d’altitude, où les traditions anciennes se sont conservées, y ajoutent un charme particulier. Le décor est magnifique : forêts de conifères et de feuillus, arbustes, prés reverdis, avec une flore et une faune d’une grande richesse.



    Le directeur du parc, Alin Moş, explique : « Le parc recèle plus de 1550 espèces végétales, dont 96 sont protégées. Quant aux animaux, il y en a plus de 1380 espèces, dont 147 protégées. Une trentaine d’habitats naturels ont été recensés, dont 6 sont prioritaires, car d’intérêt européen, où des mesures supplémentaires de protection et de conservation seront appliquées. 1500 grottes se trouvent à l’intérieur de cette aire naturelle, dont la plupart abritent différentes espèces de chauves-souris. 18 ont été recensées jusqu’ici. Sur le territoire du Parc Naturel Apuseni on rencontre plus de 45 espèces de mammifères, dont les grands carnassiers sont les plus connus, notamment le loup, le lynx et l’ours. Ils y a pourtant aussi d’autres espèces — comme le chamois ou la loutre — que l’on doit protéger. Pour en revenir aux grands carnassiers, le Parc Naturel Apuseni a été intégré au projet britannique « Life Connect Carpathians » qui bénéficie d’un financement européen et qui vise à restaurer et à conserver les habitats naturels en danger des Carpates Occidentales. A cette fin, les loups et les ours ainsi que les espèces dont ils se nourrissent seront recensées. Ces espèces font actuellement l’objet d’études, d’analyses, de recherches pour déterminer la dimension de ces populations sur le territoire du Parc. »



    « Cetăţile Ponorului » – « Les citadelles de Ponor » sont la principale attraction du Parc. Il s’agit d’une véritable cité naturelle façonnée par les eaux. Alin Moş: « Cetăţile Ponorului » représentent un des plus importants phénomènes karstiques du sud-est de l’Europe. Elles impressionnent par leur aspect majestueux.



    Cet ensemble karstique constitué de 3 dolines de grandes dimensions s’étend sur 1 km de long. L’entrée de la grotte, dont la paroi se dresse à 70 mètres de haut, compte parmi les plus imposantes d’Europe. Elle impressionne toujours, tout comme « les Citadelles » dans leur ensemble. »



    La Roumanie occupe une des premières places en Europe pour ce qui est du nombre de ses grottes. Or, la plupart se trouvent dans les Carpates Occidentales et elles sont des plus spectaculaires : cascades de plusieurs mètres de haut, salles ornées de stalagmites, colonies de chauves-souris — voilà quelques-unes des richesses souterraines des Carpates Occidentales.



    Le directeur du Parc Naturel Apuseni, Alin Moş, nous présente quelques grottes touristiques: « La Grotte des Ours est très connue. Parmi les grottes de Roumanie, elle bénéficie de la meilleure infrastructure et du plus grand nombre de visiteurs — plus de 80 mille par an. Mentionnons également une grotte d’importance mondiale — le Glacier de Scărişoara — qui, suite aux études menées ces dernières années, est considéré actuellement comme le plus grand glacier souterrain du monde et le plus ancien d’Europe. Le glacier de Scărişoara bénéficie, lui aussi, d’une bonne infrastructure. Un nouveau réseau d’éclairage y a été mis en place il y a quelques années qui protège mieux l’habitat souterrain et qui met davantage en valeur ce bloc de glace. La grotte comporte des stalactites et des stalagmites, seulement elles sont de glace. Le nombre de visiteurs a progressé dernièrement à 35 mille par an.



    Tout près du Glacier de Scărişoara se trouve une autre grotte aménagée pour être visitée, il s’agit de « Poarta lui lonele » – la Porte de Ionele. Elle n’est pas aussi spectaculaire, pourtant elle est beaucoup plus facile d’accès, étant située à proximité de la route nationale 76, dans le village de Gârda.



    La 4e grotte touristique est « Le glacier de Vârtop ». Déjà très connue, elle bénéficie d’une plus grande notoriété depuis que les traces de l’homme de Vârtop y ont été découvertes, datant d’il y a 40 mille ans et qui atteste le fait que dans le passé bon nombre de grottes des Carpates Occidentales avaient été habitées. Rappelons enfin la Grotte de Coliboaia, qui recèle des peintures rupestres comptant parmi les plus anciennes connues actuellement entre les Alpes et l’Oural. Elles datent d’il y a 35 mille ans, ce qui atteste, une fois de plus, la présence humaine dans les parages dès les temps les plus anciens. »



    Plus de 500 mille touristes visitent annuellement le Parc Naturel Apuseni. Le tourisme rural s’est développé dans la vallée de la rivière Arieş, qui accueille de nombreux touristes pendant les week-ends. Pendant la saison froide, elle est une destination recherchée par les passionnés des sports d’hiver. (trad. : Dominique)

  • Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Nous allons conclure aujourdhui notre tour du bassin élargi de la mer Méditerranée, qui nous a aidés à faire le point sur la réalité et les difficultés des aires marines protégées. Nous lavons vu, ces trois dernières semaines, il est de plus en plus compliqué de conserver léquilibre naturel de ces espaces, suite aux conflits militaires en déroulement dans certaines régions, suite à laction irréfléchie des habitants de ces endroits, et, pas en dernier lieu, suite aux changements climatiques.



    Une partie de la solution est attendue de la Conférence des parties de la Convention cadre des NU sur les changements climatiques, qui se tiendra à Paris, début décembre. Lautre partie de lissue à ce problème dépend exclusivement de lattitude des gens, de leur volonté de changer leur approche concernant leur vie, leur quotidien, leur idée que des gestes banals nont aucune conséquence sur ce qui les entoure. Du travail reste donc à faire, mais il y a de lespoir, comme nous allons le voir, aujourdhui, en Algérie et en Italie, les deux derniers volets de notre série “Parcs marins de Méditerranée”, réalisée sous légide de la COPEAM, la Conférence permanente de laudiovisuel méditerranéen.


  • Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Combat – voilà le mot du jour dans ce numéro de votre magazine dactualité alternative. Nous allons faire la connaissance de plusieurs personnes qui luttent pour une meilleure utilisation des ressources et pour un ralentissement de lactivité humaine et donc de la consommation. Ces gens militent pour une meilleure vie dans des endroits censés être des lieux déjà privilégiés, à savoir des réserves naturelles. La réalité est pourtant plus rude quelle ne paraît – ces endroits sont, au contraire, beaucoup plus exposés et plus fragiles que dautres. Cest pourquoi, leurs habitants ont appris au fil du temps quil fallait redoubler de vigilance sils voulaient y rester. Comment sy sont-ils pris? Nous verrons deux exemples concrets en Turquie et en Espagne, dans le cadre de notre série “Parcs marins de Méditerranée”, réalisée sous légide de la COPEAM, la Conférence permanente de laudiovisuel méditerranéen. Cette coproduction vous est offerte en guise de lever de rideau de Paris Climat 2015, la Conférence des parties de la Convention cadre des NU sur les changements climatiques, qui se tiendra dans la capitale française, début décembre.


  • Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Merci de nous rejoindre pour un nouveau voyage-découverte analytique dans le bassin élargi de la mer Méditerranée. Cette série réalisée sous légide de la COPEAM, la Conférence permanente de laudiovisuel méditerranéen, RRI vous la propose à loccasion de la 21e Conférence des parties à la Convention cadre des NU sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015. Dans un scénario optimiste, cette réunion devra aboutir sur un accord qui limite à deux degrés le réchauffement climatique par rapport à lère préindustrielle.



    Notons en passant quen matière de réduction des émissions de CO2, la Roumanie est leader européen, avec près de 53% de diminution des gaz à effet de serre entre 1990 et 2012, selon une infographie réalisée par Le Figaro. Mais cette situation est en fait le résultat dun recul de lindustrie dans le pays plutôt que le fruit de politiques environnementales soutenues.



    Précisément, dans la prévention globale du réchauffement climatique, la conférence de Paris entend accorder une place centrale aux collectivités locales, aux organisations de la société civile, aux acteurs non-étatiques en général. Mais, les gens sont-ils conscients des enjeux capitaux des années à venir, des effets de leurs activités quotidiennes sur lavenir? Cest dans deux coins paradisiaques du monde – dans des réserves naturelles du Maroc et de Slovénie – que nous allons creuser ces questions. Et vous allez voir, il y a des zones dombre au paradis.


  • Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Comment vit-on, à quoi ressemble le quotidien si lon habite une réserve naturelle? Deux réponses différentes à cette question nous parviennent depuis des endroits situés sur des rives opposées de la Méditerranée, que nous continuons dexplorer aujourdhui dans notre série “Parcs marins méditerranéens”. Une coproduction RRI, France Bleu RCFM et 10 autres radios membres de la COPEAM, la Conférence permanente de laudiovisuel de cette région. Un feuilleton que nous diffusons en préparation de la Conférence des NU sur les changements climatiques, qui sera accueillie par la capitale française, Paris, en décembre prochain. Défis des réserves naturelles – étude de cas en Palestine et en Croatie.


  • Arsenal Park

    Arsenal Park

    Doté de 200 places d’hébergement, Arsenal Park accueille des touristes excentriques, qui souhaitent vérifier la qualité du sommeil sur un affût de canon, dans des transporteurs amphibies blindés, dans des bunkers souterrains ou dans des chambres de luxe. L’année 2015 est arrivée avec de nouvelles offres et attractions touristiques.



    Olav Bagyo, directeur des événements, parle d’un projet de développement des loisirs: « Nous avons commencé ce projet l’année dernière ; nous avons réussi à terminer une aire de jeux pour les enfants âgés de 3 à 13 ans, respectueuse de toutes les normes internationales. Nous avons finalisé une aire de planche à roulettes, très appréciée par les amateurs de tout le pays, ainsi qu’un Parc Aventura, avec des parcours acrobatiques forestiers ; il y en a six, de couleurs différentes, en fonction de la difficulté. Le parcours le plus facile a la couleur jaune et ne dépasse pas une hauteur de 3 mètres, tandis que le plus difficile est rouge et passe jusqu’à 20 mètres de hauteur. Enfin, 16 pistes cyclables sont aménagées à 98%. »



    L’offre spéciale pour les différentes fêtes de lannée, à 89 euros par personne, inclut 2 nuits d’hébergement dans la Chambre Officier, deux petits déjeuners, un déjeuner « élégant », un dîner aux chandelles et feu de camp, ainsi qu’un accès gratuit à de nombreuses attractions.



    Olav Bagyo, directeur des événements : « Nous avons un autre projet qui sera bientôt finalisé : la tyrolienne, avec le point de départ en haut d’une tour d’eau haute de 45 mètres et un tracé de 600 mètres de longueur. La tour d’eau sert aussi de plate-forme pour des sauts Power Fan, un petit cousin du bungee jumping, si vous voulez. Le Power Fan n’utilise pas de corde élastique mais un câble en acier, sans dynamique, et doté d’un système de freinage malin, et qui n’a pas d’oscillation trop forte ; le diamètre d’oscillation est de seulement deux mètres. Le mécanisme freine au bout de 40 mètres, à 5 mètres du sol, le corps s’arrêtant à 30 cm au-dessus du sol. »



    Les paquets touristiques sont très alléchants, avec par exemple deux ou trois nuits d’hébergement dans des chambres 3 étoiles, une soirée barbecue, de la bonne cuisine et du divertissement.



    Olav Bagyo, directeur des événements à l’Arsenal Park : « Nous avons construit une patinoire artificielle synthétique, large d’environ 800 mètres carrés et une installation d’éclairage nocturne. Et puis, également au cours de cette année, nous allons inaugurer un gymnase multifonctionnel, qui pourra être aussi utilisé comme salle de conférences de 1000 places, ainsi qu’un Parc aquatique, avec sept piscines dont trois extérieures, toboggans et jacuzzi. »



    Territoire illimité daventure, musée militaire en plein air, aire de jeu – le tout au cœur de la nature, sur un camp dentraînement, base dexpéditions touristiques et fournisseur dadrénaline – ainsi se recommande lArsenal Park cette année.



    2015 est une année riche en événements, précise Olav Bagyo, chargé de la gestion dévénements: « Le parc a été déjà réservé pour des activités sur plusieurs mois. Même sil fut inauguré en 2009, une année néfaste pour léconomie, nous navons connu que de bonnes surprises. Le nombre de touristes a augmenté dune année à lautre. Dailleurs, nous avons reçu notre plus grand nombre de clients en 2014 et nous espérons bien que cette année nous réserve daussi belles surprises. Nous attendons des groupes de touristes passionnés doff-road dEspagne, de France, du Danemark, bref de partout. Nous sommes en contact avec deux agences de tourisme de Chine qui nous everront des touristes désireux de pratiquer des activités considérées comme exotiques chez eux. Et je pense plus précisément au tir à larme à feu dans un polygone, un sport qui nexiste pas en Chine. En plus, nous navons pas de concurrence à lOccident. Je sais quil existe toute sorte de colonies, musées, boot camps, qui offrent une partie de nos activités, mais jusquici nous navons pas découvert doffre qui comporte tout ce que nous proposons. Si cela existe, jaimerais bien le savoir. »



    Voilà donc, une variante de vacances actives pas comme les autres. Des activités, il y en a pour tous les goûts et pour tous les membres de la famille, car les mères pourront profiter de la piscine, alors que les enfants auront de quoi occuper leur temps dans les maisonnettes multicolores qui leur sont spécialement destinées. Le soir, toute la famille peut regarder des films en plein air ou assister aux feux de camp. Des vacances inédites pour tous. (Trad. Ileana Taroi, Valentina. Beleavski)

  • Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Vous le savez, tout au long du mois d’août nous nous intéressons, dans cette émission, à l’environnement, en perspective de la grande Conférence des parties de la Convention cadre des NU sur les changements climatiques, qui se tiendra, début décembre à Paris. Et pour mieux nous faire une image sur la réalité du moment, nous voyageons ce mois-ci dans le bassin élargi de la Méditerranée, pour découvrir des aires marines protégées, un des moteurs mais aussi un des baromètres de l’équilibre naturel de notre planète.



    Le sort du climat n’est pas quelque chose d’abstrait qui relève exclusivement des compétences étatiques — c’est une question qui nous concerne tous. Aujourd’hui, « Parcs marins de Méditerranée » nous emmène en Albanie et en Tunisie pour découvrir patrimoine historique et beautés naturelles mais surtout pour comprendre quelles conséquences peuvent avoir des gestes apparemment anodins. Une coproduction RRI, France bleu RCFM et 10 autres radios publiques sous l’égide de la COPEAM, la conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen.