Une petite rime roumaine très amusante dit « Arrivent les vacances, en train, depuis la France ». Et c’est tout à fait vrai, pour la capitale, du moins. Car, cet été, les enfants de 4 à 14 ans de Bucarest n’auront pas le temps de s’ennuyer… à condition de s’inscrire au Club de Vacances de l’Institut Français. Apprendre le français en s’amusant ou plutôt s’amuser en français c’est le mot d’ordre de cet été. Pour plus de détails nous avons inviité au micro Julie Rescourio, directrice du pôle formations linguistiques et certifications de l’Institut Français de Bucarest.
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L’aventure roumaine de trois étudiantes étrangères
Notre première invitée est Kristína Sekáčová de Slovaquie. A 24 ans, elle est étudiante à Bratislava en seconde année de master en interprétariat et traduction, spécialisation langue romaine et française. Avec des racines roumaines et amoureuse de notre pays et de notre langue, qu’elle maîtrise à perfection d’ailleurs, Kristina a obtenu une bourse de stage de formation pour les traducteurs à l’Institut Culturel Roumain de Bucarest, avant de devenir stagiaire pour 2 mois de notre rédaction. Nous lui avons demandé de nous faire part de son premier contact avec la capitale roumaine. Et pour cause. Pour beaucoup d’étrangers la Roumanie s’associe à beaucoup de stéréotypes en commençant par le pays des Rom, la vitrine du communisme, des chiens errants, de Dracula, de la misère, de la pauvreté, etc. Malgré tous ces clichés qui contribuent à une image très sceptique de la Roumanie, il existe des gens qui se lancent à la découverte de notre pays et notre culture, comme par exemple notre jeune stagiaire slovaque Kristína Sekáčová. Voici son témoignage sur son expérience lors du stage pour les traducteurs en formation au sein de l’Institut culturel roumain. Veuillez-vous asseoir et attachez vos ceintures de sécurité. Un, deux, trois ! C’est parti !
Qu’est-ce qui nous reste après un voyage à l’étranger ? Des photos ? Des images dans notre mémoire ? De sons ? Des moments ? Eh bien, pour nos deux autres stagiaires, Jelena Vrcelj de Serbie et Anna Baghdasaryan d’Arménie, ce seront sans doute les saveurs découvertes lors du Festival Street Food de Bucarest. Chaque année, ce festival impressionne par la multitude de plats à goûter ! Burgers, crêpes, pizzas, spécialités sucrées et tout ce qui vous tente et en plus c’est délicieux ! Nos stagiaires Anna et Jelena, sont allées vérifier si c’est la vérité. Elles nous racontent leur expérience.
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Un chameau par la poste
Recevoir un jour un chameau par la
poste… le trouverez-vous amusant ? Bon, pour un adulte c’est discutable,
mais pour un enfant ce serait sans doute une belle surprise. C’est ce qui arrive
un jour à une petite fille, de Roumanie, Ama de son nom: elle reçoit un
chameau… par la poste, envoyé par son père qui travaille dans un pays lointain.
Une fois l’enveloppe ouverte, le chameau en sort et les aventures s’enchaînent.
C’est en bref l’idée d’un livre pour enfants écrit en français par une auteure
roumaine, Elena Diaconu et illustré par une Française, Lénaic Constanti. Le
bouquin « Un chameau par la poste » a été lancé au mois de septembre à
Bucarest, l’occasion pour l’illustratrice Lénaic Constanti de découvrir la
Roumanie, de parler de son travail et d’animer plusieurs ateliers
d’illustration pour les enfants roumains. Elle nous en parle en détail, dans
les minutes suivantes. -
Ateliers de théâtre en français… (II)
Nous poursuivons le
dialogue avec Alexandru Pribeagu, celui qui anime les ateliers de théâtre
proposés par l’Association culturelle Imaginabil à Bucarest. Situé tout près du
parc Gradina Icoanei, soit à proximité du lycée francophone Scoala Centrala et de
l’Institut français de Bucarest, l’espace Imaginabil accueille aussi d’autres
ateliers : dessin, musique, film et animation, photographie et
bricolage. Et pour rentrée, ils prévoient aussi de nouvelles surprises. -
Radio Fiction Desk
Des pièces de théâtre
pour les ados, jouées par les ados. Rien de nouveau jusque-là, il y en a
partout. Mais cette fois-ci, la rédaction de théâtre radiophonique de la
Radiodiffusion roumaine invite les lycéens de Bucarest à jouer dans des pièces
de théâtre… radiophonique. Une expérience unique de tous les points de vue pour
chacun de ces élèves. Ils nous en parlent dans les minutes suvantes, aux côtés de leurs guides dans le monde des sons et du théâtre: Manuela Popescu, réalisatrice au département de théâtre radiophonique de la Radiodiffusion roumaine et Maia Morgenstern, fameuse actrice roumaine. -
Vacances francophones à Buzău
C’est au département de Buzău que se déroule pour la 8e
année consécutive la seule colonie de vacances à 100% francophone de Roumanie.
Deux semaines durant, 164 enfants de primaire et de collège et de lycée des 4
coins de la Roumanie sont accompagnés d’animateurs, professeurs et bénévoles de
plusieurs pays francophones. Au programme : ateliers de création, visites
guidées, découvertes gastronomiques mais aussi et surtout beaucoup de bonne
humeur. Détails, avec Maria Monalisa Pleșea, directrice du Centre culturel
francophone de Buzau et un des organisateurs de cette colonie de vacances
francophones. -
Enseignement public ou privé?
Nous continuons le débat sur le système éducationnel roumain.
Ces dernières années les écoles privées se sont considérablement multipliées en
Roumanie, toutefois, selon les statistiques, 95% des enfants étudient toujours dans
le système public et 5% seulement intègrent le système privé. Et pour cause.
Les taxes d’une école privée peuvent se monter jusqu’à 20.000 par an dans ce
pays où le salaire moyen tourne autour des 500 euros. Mais ce n’est pas
uniquement une question d’argent. Bien que les écoles privées semblent offrir
aux jeunes et aux parent tout ce que le système public n’est pas capable de
faire : classes impeccables, accès aux nouvelles technologies, ambiance
amicale, apparemment cela ne suffit pas. Explication, dans les minutes
suivantes, avec Ioana Stancescu et Valentina Beleavski, qui se sont documentées
pour vous à ce sujet, mais qui parlent aussi de leur propre expérience en tant
que parents.
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Les contes de l’enfance, autrement
Aujourd’hui nous parlons éducation précoce. Faut-il avoir des contes de
fées sur smartphone et tablette ? Il paraît que oui. Vu que les enfants
entrent en contact avec les nouvelles technologies dès les premiers mois de
leur vie, les spécialistes considèrent qu’il est urgent d’avoir une nouvelle
approche de leur éducation. Conscients de ce phénomène, mais tout en souhaitant
transmettre le charme des contes classiques à leurs enfants, deux parents roumains
ont décidé de joindre l’utile à l’agréable : mettre des contes classiques
pour enfants sur les tablettes et les smartphones. Résultat : une
application qui se veut tout aussi éducative qu’amusante. Le créateur de cette
application, Ionut Ilie, est notre invité d’aujourd’hui. -
Quels salaires pour les jeunes diplômés?
Aujourd’hui
nous parlons jeunesse et emplois. Quelles sont les attentes des jeunes
diplômés ? Quels salaires visent-ils ? Quels sont les domaines les
plus recherchés ? Nous regardons de près la situation en Roumanie, en Bulgarie et en République tchèque.Une fois sortis des universités, qu’attendend les jeunes roumains du marché de l’emploi? Combien d’heures de travail? Quels salaires? Quelles compagnies? Enquête.
En Roumanie, les jeunes n’hésitent pas à changer d’emploi aussi souvent que possible, surtout s’ils sont mécontents des conditions de travail, d’autres préfèrent rester au chômage au lieu d’accepter un salaire en dessous de 400 euros. En République tchèque, les attentes des jeunes sont encore plus élevées. Pour davantage de détails, écoutons notre stagiaire tchèque Nikola Kasperova.
Direction la Bulgarie maintenant où les centres d’appels sont souvent le premier emploi des jeunes qui finissent une faculté, quelle qu’elle soit. Explication avec notre stagiaire bulgare Alexandra Alexandrova.
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Jeunesse et écologie
Pour avoir une société soucieuse de l’environnement il faut commencer
dès le début, c’est-à-dire par les plus jeunes membres de la société, car ils
seront les adultes responsables de demain. C’est pourquoi nous dans cette
édition de PJ nous passons en revue plusieurs projets environnementaux destinés
aux enfants. Nous commençons par la Roumanie, mais nous verrons aussi quelle
est la situation en République tchèque et en Bulgarie.Premier
arrêt : la Roumanie, où les projets de protection de l’environnement
destinés aux enfants se multiplient d’une année à l’autre. Si au début il était
plutôt question d’apprendre aux petits les notions de base du recyclage ou de
protection de l’environnement, désormais c’est aux jeunes de sensibiliser les
adultes de leur communauté et de les convaincre à recycler. C’est l’objectif de
la Patrouille de recyclage. En même temps, le projet « Ecoles soucieuses de l’environnement, apprend aux élèves à vise à protéger la faune urbaine. Un sujet de Teofilia Nistor.Un projet écologique à portée internationale est très populaire en Roumanie : « Let’s do it, Romania ! » invite une fois par an les Roumanie à ramasser les ordures jetées dans la nature. Partout dans le pays, des milliers de gens de tous âges passent la journée à nettoyer routes, forêts, villes et villages dans l’espoir de rendre la Roumanie plus belle, plus propre. Un projet qui jouit d’un grand succès non seulement en Roumanie mais aussi en République tchèque. Notre stagiaire, Nikola Kasperova, nous en dit davantage.
Direction la Bulgarie
maintenant, où on retrouve le même projet de nettoyage du pays en une seule
journée, et bien d’autres aussi. Détails avec notre stagiaire, Alexandra
Alexandrova. -
L’éducation à domicile (I)
La rentrée 2016 a été
pratiquement secouée par l’annonce d’un couple roumain de célébrités locales -
la chanteuse Dana Nalbaru et le comédien Dragos Bucur : leur fille, Sofia, 9 ans, n’ira plus à l’école, pour suivre un
système d’instruction à domicile. « Le système d’enseignement est dépassé pour
les temps que nous vivons », a expliqué la mère de Sofia. Une décision radicale
qui a suscité une multitude de questions : Est-ce légal ? (vu que
l’éducation à domicile n’est pas réglementée en Roumanie et que l’éducation est
gratuite et obligatoire) Est-ce une alternative viable pour la formation
scolaire d’un enfant ? (vu le mécontentement général à propos du système
national de l’éducation) Est-ce bénéfique d’un point de vue
psychologique ? (vu que l’enfant est plutôt isolé s’il reste à la maison) La
Roumanie est-elle prête à faire ce pas ?Dans une tentative de répondre à
ces questions, nous avons invité au micro la psychologue Daniela Gheorghe
spécialiste en psychologie de l’enfant. C’est Alexandru qui l’a accueillie à
son micro. Ensemble, ils dressent le portrait des parents roumains actuels et
débattent des mentalités locales en opposition avec les nouvelles tendances.