Tag: Partenariat oriental

  • 15/12/2021 (mise à jour)

    15/12/2021 (mise à jour)

    Covid-19 — Mercredi, la Roumanie a rapporté 829 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 88 décès des suites de cette maladie, dont 17 antérieurs à la période de référence. Actuellement, le nombre de Roumains ayant bénéficié d’un schéma de vaccination complet se monte à 7,6 millions. Depuis le déclenchement de la pandémie, en Roumanie, presque 1,8 millions de Roumains ont été infectés et 58 000 en sont morts. Suite à une psychose anti-vaccin alimentée par une partie des médias et quelques figures publiques, la Roumanie est le deuxième pays européen affichant le taux de vaccination le plus faible. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a annoncé le vote du gouvernement en faveur de la mise en place à partir du 20 décembre du formulaire numérique de localisation du passager, utilisé déjà dans 18 pays européens. Complété à la veille du voyage, ce document vise à faciliter la localisation des personnes contaminées.



    Gouvernement — Le gouvernement roumain a adopté ce mercredi des mesures sociales au bénéfice des enfants, des retraités et des personnes handicapées. Parmi ces mesures, une ordonnance d’urgence prévoyant la majoration, à partir de l’année prochaine, des allocations familiales. Les nouvelles allocations devraient être de 243 lei, soit une cinquantaine d’euros pour les enfants âgés de 2 à 18 ans, et de 600 lei, soit 110 euros, pour ceux de moins de deux ans. Les enfants handicapés se verront allouer une enveloppe mensuelle de 600 lei. Par ailleurs, le point de retraite sera majoré à 1 586 lei, soit 320 euros, et la pension de retraite minimale sera de 1 000 lei, soit environ 200 euros. Toutes ces ordonnances sont nécessaires à la construction budgétaire 2022. Le projet du budget de l’Etat pour l’année prochaine sera soumis au débat public vendredi, avant d’être validé par le gouvernement lundi et envoyé au Législatif qui devra l’adopter avant le 23 décembre.



    Démission — Le ministre roumain de la Recherche, le libéral Florin Roman, a démissionné de ses fonctions, a annoncé le Bureau de presse du gouvernement de Bucarest. Antérieurement, sa démission ou sa destitution par le premier ministre libéral Nicolae Ciucă avait été demandée tant par l’opposition de centre-droit — l’USR — que par l’opposition nationaliste — l’AUR — suite aux accusations de plagiat portées contre lui pour son mémoire de master. « Florin Roman compromet de manière irrémédiable les fonctions de ministre de la Recherche. Il compromet l’idée de méritocratie et de compétence pour tout jeune qui a peiné pour faire ses études, pour tout citoyen ordinaire de ce pays qui n’a pas triché dans ses études. Mettez-le à la porte ! », a écrit le leader de l’USR, Dacian Cioloş, sur sa page Facebook. A son tour, le coprésident de l’AUR, George Simion, affirme que les mensonges ou les omissions que le député libéral a faites dans son CV ne le qualifient pas pour être ministre de la Recherche et de la Numérisation. Cette démission est la première du nouveau cabinet de coalition PSD-PNL-UDMR, installé voici moins d’un mois.



    Conseil européen — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participera jeudi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil européen. Son agenda sera dominé par la pandémie, la flambée des tarifs de l’énergie, la sécurité et la défense de l’UE, la migration et la situation aux frontières communautaires avec l’Ukraine et le Belarus. Mercredi, M Iohannis a été présent au 6e Sommet du Partenariat oriental, également accueilli par Bruxelles. Y ont été présents les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, tout comme les leaders des cinq pays partenaires ex-soviétiques — la République de Moldova, l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan. M Iohannis a déclaré que l’Union européenne devait s’investir davantage et plus souvent dans la solution des conflits qui affectent ses partenaires et qu’elle accorde une chance à ceux qui souhaitent faire plus. Il a donné l’exemple de la République de Moldova. Par ailleurs, l’UE a annoncé ce mercredi offrir une aide de 60 millions d’euros à la République de Moldova pour qu’elle puise dépasser la crise énergétique. L’aide est non remboursable et elle sera fournie à Chişinău avant la fin de l’année.



    Révolution — Ce mercredi, la Roumanie marque les 32 années écoulées depuis le moment où la Révolution de décembre ’89 a éclaté à Timişoara. Pour mémoire, le 15 décembre 1989, des dizaines de personnes se sont rassemblées sur une des places du centre-ville de Timisoara pour défendre le pasteur László Tőkés que la Securitate menaçait d’évacuer. Un jour plus tard, les protestations ont tourné en révolution. Comme chaque année depuis ces moments-là, entre le 15 et le 20 décembre, la Roumanie marque par des cérémonies et commémorations la chute du communisme et le sacrifice des Roumains d’il y a 32 ans.



  • La Roumanie et le voisinage oriental de l’UE

    La Roumanie et le voisinage oriental de l’UE

    Aux côtés de ses homologues des États membres de l’UE et de ses partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, République de Moldova et Ukraine – le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, a participé à la réunion ministérielle du Partenariat oriental à Bruxelles. Il y a exposé la vision de la Roumanie relative aux priorités stratégiques pour la période après 2020 du Partenariat. Ces priorités ont été définies y compris sur la base des conclusions tirées à la lumière de la tournée diplomatique que le ministre Aurescu, avec ses homologues autrichien et lituanien, a entreprise au Caucase du Sud, avec le mandat et en coordination avec le Haut Représentant de l’UE, Josep Borrell. Il s’agit notamment d’intensifier l’engagement commun pour un Partenariat ambitieux et renforcé, censé refléter la nécessité d’une reprise, d’une consolidation de la résilience et d’un approfondissement des réformes dans la région. Bogdan Aurescu a plaidé en faveur du renforcement de la dimension sécuritaire au voisinage oriental et de l’établissement de formats de dialogue avec les partenaires concernés. Et ce en vue de les soutenir dans la lutte contre les menaces hybrides, mais aussi pour une plus grande implication de l’Union dans la résolution des conflits gelés ou prolongés dans le voisinage oriental.



    À Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères ont également travaillé à la préparation du sommet de haut niveau du Partenariat oriental, dont la Roumanie souhaite obtenir une déclaration commune concrète, visionnaire et adaptée à l’avenir, a précisé Bogdan Aurescu. Il est extrêmement important de reconnaître et de soutenir les aspirations européennes et les efforts d’intégration européenne des États associés (Géorgie, République de Moldova et Ukraine), a également souligné le chef de la diplomatie de Bucarest.



    D’autre part, il a été convenu à l’unanimité d’élargir les critères pour imposer des sanctions contre le régime de Minsk. Une fois élargie la base sur laquelle des sanctions peuvent être mises en place, l’Union peut appliquer nominalement des mesures restrictives à l’encontre d’individus et d’entités qui organisent ou contribuent au franchissement illégal des frontières extérieures européennes par des migrants en provenance du Belarus. Depuis octobre 2020, l’Union a durci de plus en plus les sanctions contre le régime de Minsk après la répression violente des manifestations contre les élections truquées en Biélorussie dont les résultats ne sont pas reconnus par l’Europe. 166 personnes, dont le dirigeant Alexandre Loukachenko, et 15 entités font déjà l’objet de sanctions européennes, et maintenant une autre série de sanctions est en préparation.



    Le ministre Aurescu a également souligné la nécessité de poursuivre le soutien au peuple du Belarus, mentionnant le Plan économique pour un Belarus démocratique, élaboré par la Commission européenne suite à la proposition du président roumain, Klaus Iohannis, avec ses homologues polonais et lituanien. Il indique les opportunités pour ce pays après la transition vers un régime démocratique. Non dernièrement, à Bruxelles, dans le contexte de la situation dans l’est de l’Ukraine, le ministre roumain a réitéré le soutien à l’intégrité territoriale de ce pays et a mentionné la nécessité d’accroître sa résilience en maintenant un rythme soutenu des réformes.


    (Trad. : Ligia)



  • 06.01.2021 (mise à jour)

    06.01.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – La troisième tranche de 150.000 doses de vaccins anti-Covid est arrivée en Roumanie. Les avions qui en ont assuré le transport ont atterri à Otopeni, près de la capitale, ainsi que sur les aéroports de Cluj-Napoca et de Timisoara. La campagne de vaccination a démarrée le 27 décembre. Jusqu’à présent, plus de 58. 000 personnes ont été vaccinés. La deuxième phase de la campagne débutera à la fin de la semaine prochaine, la priorité étant donnée aux seniors et aux personnes atteintes de maladies chroniques, ainsi qu’aux travailleurs des domaines impliqués dans le bon fonctionnement de l’Etat. Les autorités estiment que la troisième phase de la campagne de vaccination, qui s’adresse à la population générale, débutera en avril. Depuis le déclenchement de la pandémie, la Roumanie a recensé plus de 654.000 cas d’infection au nouveau coronavirus et presque 16.300 décès liés à la Covid-19.


    Partenariat– La Roumanie s’implique dans la démarche commune de plusieurs Etats membres de mettre en place un mécanisme européen censé permettre l’accès des pays du Partenariat oriental au vaccin contre le Covid-19. Mercredi, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et ses homologues bulgare, croate, estonien, lituanien, suédois, tchèque, danois, finlandais, lettone, hongrois, polonais et slovaque, ont adressé une lettre en ce sens au haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell et à d’autres membres de la CE. Par ce document, les ministres des Affaires Etrangères se prononcent en faveur du développement d’un mécanisme européen censé permettre aux pays membres du Partenariat oriental d’avoir accès aux vaccins contre le coronavirus, à l’instar des pays des Balkans de l’Ouest. Les 13 chefs de diplomatie ont affirmé qu’une telle démarche aidera des millions de citoyens européens, en contribuant au renforcement de la sécurité sanitaire au sein de l’UE.

    Gouvernement – Une évaluation
    financière de toutes les compagnies et toutes les institutions subordonnées aux
    ministères et une possible reprise des cours en présentiel à partir du 8
    février, voilà deux des principaux thèmes ayant dominés la réunion de mercredi
    du gouvernement de Bucarest. D’ici le 4 février, les ministres sont obligés de
    présenter au chef du cabinet Florin Cîtu une évaluation des compagnies
    subordonnées à leurs ministères, afin d’avancer des solutions concrètes et des
    délais fixes pour rendre ces structures plus efficaces. Par ailleurs, le
    ministre de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu, a annoncé que les écoles
    pourraient rouvrir à partir du deuxième semestre. Et lui d’annoncer qu’un
    examen de la situation épidémiologique aura lieu d’ici la fin du mois afin qu’une
    décision soit prise en ce sens. En attendant, les cours se poursuivront en
    ligne.

    Don – Le Ministère roumain de la Défense nationale a offert mercredi au Ministère moldave de la défense des équipements de protection sanitaire dans l’actuel contexte de lutte contre le coronavirus. Cette nouvelle tranche d’aide sanitaire consistant en combinaisons, masques et visières de protection s’inscrit dans le cadre d’une démarche mise en place en avril dernier et faisant partie d’un paquet de mesures de soutien à l’intention des citoyens moldaves réitéré par le président roumain, Klaus Iohannis, à l’occasion de sa récente visite à Chisinau. Selon un communiqué du Ministère roumain de la Défense, par son geste, Bucarest reconfirme son engagement de soutenir les autorités moldaves et leurs efforts de combattre les effets de l’actuelle pandémie.


    Ambassadeurs – A Bucarest,
    neuf candidats aux postes d’ambassadeurs ont été entendus mercredi par les commissions parlementaires
    mixtes pour la politique étrangère et pour les communautés roumaines à
    l’étranger. Parmi ceux ayant reçu des avis favorables en unanimité figurent Daniela
    Laura Popescu et Cristian Istrate proposés pour les postes d’ambassadeur au Royaume-Uni
    et respectivement en Fédération de Russie. L’audition, qui aurait dû avoir lieu
    en novembre dernier, a été reportée, le calendrier des commissions n’ayant pu être
    approuvé par le Bureau du Sénat en raison du manque de quorum.



    Intempéries – Les hydrologues roumains ont prolongé jusqu’à jeudi à midi et respectivement jusqu’à jeudi dans la nuit, les alertes orange et jaune aux crues concernant plusieurs rivières du nord, du centre et du sud de la Roumanie. Plusieurs dizaines de localités de 11 départements du pays ont été touchées par les inondations ces derniers jours, a informé mercredi l’Inspection générale pour les situations d’urgence. Le trafic ferroviaire a été perturbé, tandis que celui routier a été temporairement bloqué sur certaines routes nationales et départementales. Par ailleurs, les sauveteurs en montagne mettent en garde contre le risque élevé de multiples avalanches entre 1 400 et 2 000 m d’altitude, dans les Carpates méridionales. Le manteau neigeux étant instable, certaines pistes de ski ont été fermées.



    Météo – Les météorologues ont émis une alerte aux précipitations modérées d’ici samedi matin, en vigueur sur l’ensemble du pays. Des quantités plus importantes de précipitations, notamment sous forme de pluie, tomberont notamment sur le sud-ouest et à la montagne. Une nouvelle couche de neige est attendue en altitude où le vent soufflera plus fort. Jeudi, les températures maximales de la journée iront de 2° à 13°.

  • 18.06.2020 (mise à jour)

    18.06.2020 (mise à jour)

    Coronavirus -
    La Roumanie enregistre une hausse des cas d’infection au nouveau coronavirus. Les
    autorités annoncent ce jeudi 320 cas supplémentaires, le total se chiffrant à
    présent à 23.080 personnes testées positives, dont plus de 16.300 ont guéri et
    178 sont actuellement hospitalisés en soins intensifs. Jusqu’à présent, le
    bilan des décès approche les 1.500. Selon le ministre de la Santé Nelu Tătaru,
    la hausse du nombre de nouveaux cas n’est pas une surprise, puisqu’elle
    survient après le déconfinement. Par ailleurs, le premier ministre Ludovic
    Orban a déclaré que les théâtres et les restaurants rouvriraient leurs portes
    « quand cela sera possible d’un point de vue épidémiologique ». Le
    chef du gouvernement a ajouté que, pour l’instant, les autorités ne pouvaient
    pas anticiper l’évolution de l’épidémie et il a encore une fois appelé à la plus
    grande vigilance et à l’application stricte des normes instituées.




    Retraites – Le Parlement
    bicaméral de Bucarest, réuni en séance plénière, a voté jeudi en faveur du
    projet de loi relatif à l’impôt sur ce que l’on appelle les retraites
    spéciales. Le projet avait déjà été adopté, mercredi, par les députés. Néanmoins,
    ce vote du plénum était nécessaire car le projet concerne
    aussi les retraites des députés et des
    sénateurs. Les élus ont décidé de soumettre à l’impôt la différence entre le
    montant de la retraite spéciale et celui de la retraite basée sur le principe
    de contributivité. Ainsi,
    l’impôt prélevé pour les retraites entre 2.000 lei (environ 400 euros) et 7.000 lei (1.400 euros) sera de 10%, et toute pension
    de retraite dépassant 7.000 lei sera soumise à un impôt de 85%. L’Avocat du
    peuple, l’équivalent roumain du défenseur des droits, a déjà attaqué la loi
    auprès de la Cour constitutionnelle. La Haute cour de cassation et de justice a
    annoncé qu’elle fera de même.

    Diplomatie – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a participé jeudi au sommet du Partenariat oriental, déroulé par visioconférence. Le chef de l’Etat a réitéré l’engagement de la Roumanie pour soutenir l’ouverture vers l’Europe des partenaires orientaux les plus engagés. De même, il a exprimé le soutien de Bucarest pour une approche plus ambitieuse de l’Union européenne pour ce qui est de la coopération dans le domaine de la sécurité. Une approche, a précisé Klaus Iohannis, en mesure de répondre aux intérêts légitimes de l’Union et des Etats partenaires de la région. Pour finir, le président Iohannis a souligné le soutien important accordé par la Roumanie à la République de Moldava et à l’Ukraine durant l’épidémie de Covid-19. La réunion a rassemblé les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne, les présidents de l’Ukraine et d’Azerbaïdjan, tout comme les premiers ministres de la République de Moldova, de la Géorgie, d’Arménie et de Belarus.

    OTAN – Le ministre roumain de la Défense Nicolae Ciucă a participé à la réunion ministérielle de l’OTAN en visioconférence. A cette occasion, il a montré la disponibilité de la Roumanie de mettre à disposition une facilité pour entreposer du matériel sanitaire du stock de l’OTAN. Le ministre Ciucă a aussi réitéré l’appel aux alliés à accroître leurs contributions aux projets dans la région de la mer Noire, qui a une importance stratégique pour l’Alliance. Selon un communiqué de presse du ministère de la défense de Bucarest, les ministres participants à la réunion ont également évalué la mise en œuvre de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN, notamment les implications, pour la sécurité européenne et euro-atlantique, du développement des systèmes russes de missiles nucléaires et à double guidage. Les participants à la réunion ont agréé un paquet de mesures politiques et militaires d’adaptation et ils ont réaffirmé l’engagement de l’OTAN pour le contrôle des armements, la non-prolifération et le désarmement.




    Défense – La Roumanie envoie, cette année, 2.669 militaires en
    missions et opérations extérieures, des forces déployées et déployables à la
    demande de l’OTAN et de l’UE. De même, 791 cadres du ministère de l’Intérieur
    peuvent prendre part à des missions et à des opérations à l’étranger, et autres
    1.007 peuvent être disloqués en cas de besoin, montre une note d’information du
    président Klaus Iohannis présentée au Parlement. Le document précise que les
    forces de l’Armée roumaine exécutent les missions prévues « pour tenir les
    engagements de la Roumanie et confirmer le rôle de notre pays dans le maintien
    de la sécurité. Ainsi, la continuité des actions de consolidation et du
    maintien de la paix est assurée en accord avec l’OTAN, l’UE, l’ONU et
    l’OSCE. » Le président Klaus Iohannis a également approuvé le déploiement
    en Roumanie, en cas de besoin, de la Force de réaction de l’OTAN.


    Météo -
    La météo reste instable en Roumanie, tout le territoire se trouvant sous
    vigilance jaune. Dans les 24 prochaines heures, les minimales iront de 12 à 20°
    et les maximales de 20 à 29°. Ces derniers jours, les pluies torrentielles et les
    rivières en crue ont provoqué des dégâts dans plus de la moitié des
    départements du pays.

  • 18.06.2020

    18.06.2020

    Sommet – Le président
    de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe, aujourd’hui, au sommet du
    Partenariat oriental, déroulé en système de visioconférence, informe l’Administration
    présidentielle de Bucarest. La réunion est présidée par le président du Conseil
    européen, Charles Michel, aux côtés duquel se trouvent la présidente de la
    Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Haut Représentant pour les
    affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. La réunion
    rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l’UE et
    des six Etats – Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, République de Moldova et
    Ukraine. Ils se pencheront notamment sur la coopération et la solidarité dans
    le contexte de la pandémie de COVID-19, sur la réaffirmation de l’importance
    stratégique du Partenariat oriental et de ses valeurs fondamentales, ainsi que
    sur les réalisations et les objectifs à long terme post-2020 de cette
    initiative. Le chef de l’Etat roumain plaidera pour une politique, ferme et soutenue,
    d’engagement de l’UE dans son Voisinage oriental, que les progrès des Etats
    partenaires dans le domaine des réformes assumées pourrait transformer en un
    espace stable, prédictible et prospère, compatibles avec les valeurs et les
    principes européens, a indiqué l’Administration présidentielle de Bucarest. Par ailleurs, le président Iohannis participera, vendredi, à la réunion du Conseil européen,
    également en système de visioconférence. A l’agenda, entre autres, – le plan de relance
    économique et le cadre financier pluriannuel 2021-2027 mis à jour, les deux récemment
    proposés par la Commission européenne, et le processus de négociation des
    relations futures entre l’Union européenne et le Royaume Uni.














    Coronavirus en Roumanie – La
    Roumanie enregistre une hausse des nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus.
    Les autorités annoncent ce
    lundi 320 cas supplémentaires, le total se chiffrant à présent à 23.080 malades
    de COVID-19, dont plus de 16.300 ont guéri et 178 sont actuellement hospitalisés
    en soins intensifs. Jusqu’à présent, le bilan des décès
    est de 1451. Selon le ministre de la santé, Nelu Tătaru, la hausse du nombre de
    nouveaux cas n’est pas une surprise, puisqu’elle survient après la mise en œuvre
    de plusieurs mesures de déconfinement. Par ailleurs, le premier ministre
    Ludovic Orban a déclaré que les théâtres et les restaurants rouvriraient leurs
    portes « quand cela sera possible d’un point de vue épidémiologique ».
    Le chef du gouvernement a ajouté que, pour l’instant, les autorités ne
    pouvaient pas anticiper les évolutions et il a encore une fois appelé à la plus
    grande vigilance et au stricte respect des normes instituées ».








    Vote
    – Le Parlement bicaméral de Bucarest, réuni en séance plénière, examine et vote
    aujourd’hui le projet de loi relatif à l’impôt sur ce que l’on appelle les
    retraites spéciales, projet déjà adopté, mercredi, par les députés. Ce vote du
    plénum est nécessaire, car il concerne aussi les retraites des élus. Les
    députés ont décidé de soumettre à l’impôt la différence entre le montant de la
    retraite spéciale et celui de la retraite basée sur le principe de
    contributivité. Davantage de détail après les infos.


    OTAN – Le ministre roumain de la
    défense, Nicolae Ciucă, a participé à la réunion ministérielle de l’OTAN,
    déroulée en système de visioconférence. A cette occasion, il a réitéré l’appel
    aux alliés à accroître leurs contributions aux projets dans la région de la mer
    Noire, qui a une importance stratégique pour l’Alliance. Selon un communiqué de
    presse du ministère de la défense de Bucarest, les ministres participants à la
    réunion ont également évalué la mise en œuvre de la posture de dissuasion et de
    défense de l’OTAN, notamment les implications, pour la sécurité européenne et
    euro-atlantique, du développement des systèmes russes de missiles nucléaires et
    à double guidage. Les participants à la réunion ont agréé un paquet de mesures
    politiques et militaires d’adaptation et ils ont réaffirmé l’engagement de l’OTAN
    pour le contrôle des armements, la non-prolifération et le désarmement.


    Météo – La
    météo est très instable en Roumanie, où une alerte orange aux phénomènes
    orageux est en vigueur dans 27 départements du nord, de l’ouest et du centre.
    Le reste du territoire est concerné par une alerte jaune à l’instabilité météo,
    qui s’étendra à tout le territoire national à partir de demain matin. Les
    maximales de l’air vont aujourd’hui de 20°C à 27°, avec 21° à Bucarest à midi. Les
    pluies torrentielles et la montée des crues ont provoqué des dégâts dans une
    grande partie de la Roumanie. Dans 23 départements, plus de 500 propriétés ont
    été inondées et la circulation a été temporairement interrompue sur cinq routes
    nationales et trois départementales.

  • 25.06.2019 (mise à jour)

    25.06.2019 (mise à jour)

    Justice – Le gouvernement de la Roumanie n’émettra plus de décrets d’urgence dans le domaine de la justice, a annoncé mardi la première ministre roumaine Viorica Dancila. Ainsi la volonté des citoyens sera respectée, a-t-elle encore précisé. De même, toute modification législative dans ce domaine doit être soumise à un débat transparent avec les organisations professionnelles, a dit la première ministre. Dans un rapport publié lundi, la Commission de Venise recommande, entre autres, au cabinet de Bucarest de réduire drastiquement l’utilisation des décrets d’urgence en matière de justice et « de reconsidérer sérieusement la nécessité de créer une Section spéciale pour l’investigation des magistrats, ainsi que l’architecture institutionnelle et les principes de fonctionnement de celle-ci ».

    Enquête – L’ancien ministre de l’Intérieur, Cristian David, a été acquitté définitivement mardi par la Haute cour de cassation et de justice, dans un dossier où il était accusé de trafic d’influence. Rappelons-le, en décembre 2017, Cristian David avait été condamné en première instance à 5 ans de prison ferme, toutefois, un autre tribunal a accepté son appel, a décidé de son acquittement et a éliminé la décision de lui confisquer 500.000 euros, levant aussi le séquestre sur sa fortune. Dans ce dossier, les procureurs anticorruption accusaient l’ancien ministre de l’Intérieur d’avoir demandé et reçu la somme de 500.000 euros de la part de l’ancien maire de la ville de Jilava (près de Bucarest), Adrian Mladin, celui qui l’avait dénoncé. Selon les procureurs, l’argent aurait servi pour garantir l’émission d’un titre de propriété sur un terrain en faveur du maire en question.

    Vote – Une commission spéciale du Parlement roumain a proposé mardi que le projet élaboré par l’Autorité électorale permanente portant sur la modification de la législation électorale soit simplifié de sorte qu’il inclue uniquement le vote par correspondance, le vote anticipé prolongé et les questions procédurales d’organisation des bureaux de vote. La semaine dernière, la même commission avait décidé d’élaborer, avant le 5 juillet, un projet de loi sur les modalités de faciliter le vote à l’étranger, un projet qui devrait être mis en place pour les élections présidentielles prévues à la fin de cette année. Le président du pays exige que des mesures urgentes soient prises pour que les Roumains de l’étranger puissent voter dans des conditions décentes. Rappelons que lors du récent scrutin européen, des dizaines de milliers de personnes ont fait la queue pendant des heures, certaines n’ayant pu exercer leur droit de vote.

    Forum – Bucarest accueillait mardi un des derniers événements organisés dans le cadre de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Il s’agit du 6e Forum d’Affaires du Partenariat oriental, organisé par le ministère des Affaires étrangères. La Roumanie se propose de mettre en œuvre d’ici la fin de l’année prochaine un nombre d’objectifs du Partenariat Oriental aussi grand que possible, dont la connectivité énergétique et numérique, ont précisé à cette occasion les participants aux discussions. Le forum réunit des représentants des gouvernements et de l’environnement des affaires des pays membres de l’UE ainsi que d’Arménie, d’Azerbaïdjan, du Belarus, de Géorgie, de République de Moldova et d’Ukraine. Plus de 20 événements censés faire des progrès visibles dans les relations entre les pays du Partenariat Oriental et les Etats membres de l’Union ont été organisés pendant le mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’UE.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Leş, participe, du 25 au 27 juin, à une série d’activités officielles organisées à Bruxelles, dont la réunion des ministres de la défense des Etats membres de l’OTAN, la réunion de la Coalition internationale contre Daech. Mardi, Gabriel Leş a participé au 15e anniversaire de l’Agence européenne de défense. A cette occasion il a mis en évidence la relation excellente de coopération entre la Roumanie et l’Agence au cours de la présidence roumaine de l’UE, lit-on dans un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest. Créée en 2004, l’Agence européenne de défense compte à présent 27 Etats membres signataires, soit tous les Etats membres de l’UE à part le Danemark.

    Jeux européens – Mardi soir, les joueurs roumains de tennis, Ovidiu Ionescu et Bernadette Szocs ont remporté la médaille d’argent à l’épreuve de double mixte des Jeux Européens de Minsk, après avoir été vaincus en finale par les Allemands Patrick Franziska et Petrisa Solja sur le score de 3 à 0. Jusqu’ici la Roumanie a gagné 6 médailles à Minsk. L’or a été décroché par Laura Georgeta Coman, à l’épreuve de tir à la carabine à air comprimé 10 m. Dacian Barna et Andreea Bogati se sont adjugé l’argent au double mixte de gymnastique aérobic. Enfin, à part le tennis, trois autres médailles d’argent ont été remportées à l’épreuve de sambo par Daniela Poroineanu (catégorie des 56 kg), Anda Mihaela Vâlvoi (catégorie des 64 kg) et Alina-Petronela Păunescu (catégorie plus de 80 kg). La Roumanie participe avec 123 sportifs aux 15 sports et disciplines sportives inscrites au programme des Jeux européens qui se déroule du 21 au 30 juin à Minsk, en Biélorussie. Les résultats aux épreuves d’athlétisme, de badminton, de cyclisme, de judo, de karaté, de tennis de table, de tir à l’arc et de tir sportif compteront pour la qualification pour les JO de 2020 à Tokyo.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront à la hausse en Roumanie, pour atteindre la canicule notamment dans le sud-ouest du pays. L’inconfort thermique sera accentué notamment à midi. Le ciel sera couvert uniquement sur les Carpates méridionales. Les températures maximales iront de 27 à 35 degrés.

  • La semaine du 13 au 17 mai 2019

    La semaine du 13 au 17 mai 2019

    Le Partenariat oriental, dix ans dexistence


    Le Partenariat oriental, soit le cadre de coopération entre lUE et six républiques ex-soviétiques, a célébré, cette semaine, dix ans dexistence. Les politiques menées dans le cadre de ce partenariat ont donné une impulsion aux réformes dans les pays partenaires, au bénéfice de leurs citoyens. Le Partenariat oriental a également permis au bloc communautaire dappuyer leur développement économique et de lapprofondir grâce à la signature, il y a cinq ans, par Chisinau, Kiev et Tbilissi, daccords dassociation et de libre échange avec Bruxelles. Par ailleurs, le régime des visas a été libéralisé pour tous les citoyens moldaves, géorgiens et ukrainiens. Les ministres des Affaires étrangères de lUE ont convenu dentamer des négociations avec le Belarus, lAzerbaïdjan et lArménie en vue de conclure des accords similaires.



    Pour la Roumanie, pays voisin de lUkraine et de la République de Moldova, le Partenariat oriental a été dès le début un des programmes communautaires les plus importants. Son importance est dautant plus marquée que Bucarest exerce à présent la présidence du Conseil de lUE. Cest ce quon rappelé, lors de la cérémonie anniversaire, le président Klaus Iohannis et le chef de la diplomatie roumaine Teodor Meleşcanu, précisant que Bucarest souhaite la poursuite de ce partenariat. La sécurité, la stabilité et la prospérité, la démocratie et lEtat de droit en Europe de lEst et au Caucase du Nord sont autant de priorités pour le bloc communautaire. Doù la détermination de lUE à mettre en place une coopération étroite, différenciée et mutuellement avantageuse avec tous les six pays partenaires, quel que soit le niveau des aspirations de chacun dentre eux.



    Le ministre roumain de lAgriculture a présidé le Conseil « Agriculture et pêche » de lUE



    Le ministre roumain de lAgriculture, Petre Daea, a présidé mardi la réunion du Conseil « Agriculture et pêche » de lUnion européenne. Le principal thème à lagenda de la réunion était le nouveau modèle de performance de la Politique agricole commune. La PAC, qui est la politique européenne la plus intégrée, doit rester commune, non seulement au niveau déclaratif, mais aussi en ce qui concerne sa mise en œuvre concrète dans tous les Etats membres. Cest ce qua déclaré le ministre roumain à cette occasion. Les travaux ont visé également le Règlement relatif aux plans stratégiques relevant de la PAC. Cétait aussi loccasion pour la Commission européenne dinformer et déchanger avec les membres du Conseil au sujet dune vision stratégique sur le long terme pour une économie neutre dun point de vue écologique pour ce qui est de lagriculture, ainsi que sur la Déclaration pour un avenir numérique intelligent et durable de lagriculture et des zones rurales européennes.



    Statistiques économiques



    Sur les trois premiers mois de 2019, léconomie roumaine a progressé de 5% par rapport à la même période de 2018 et de 1,3% comparé aux trois derniers mois de lannée dernière, révèlent les données fournies jeudi par lInstitut national de la statistique. Eurostat, lOffice statistique de lUnion européenne, confirme cette évolution, ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie étant de 5,1% en janvier-mars 2019. Il y a une semaine, la Commission européenne a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour léconomie roumaine, qui devrait passer de 3,8% à 3,3% cette année. Début avril, le Fonds monétaire international révisait lui aussi à la baisse cet indicateur, le ramenant de 3,4% à 3,1%.



    Par ailleurs, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu, a fait savoir quaux mois de mars et davril linflation avait dépassé les prévisions et quelle continuerait à se situer au-dessus des 3,5%. La hausse des prix des fruits et légumes, du carburant et du tabac, ainsi que les majorations salariales et les taxes imposées aux compagnies de télécommunications par le biais du controversé décret gouvernemental 114 comptent parmi les facteurs responsables du maintien dun taux dinflation élevé.



    Lancien édile roumain Radu Mazare, extradé par Madagascar



    La ministre par intérim de la Justice, Ana Birchall, a fait savoir mardi que les autorités de Madagascar ont approuvé lextradition de Radu Mazare, ancien maire de Constanta (ville port roumaine à la Mer Noire). Rappelons-le, Radu Mazare a été arrêté il y a une semaine à Madagascar, suite à un mandat darrêt international émis par les autorités roumaines. Lancien maire a plusieurs condamnations en Roumanie, certaines nétant pas définitives. Il a été condamné définitivement à 9 ans de prison ferme dans un dossier de rétrocessions fictives de terrains.


    Radu Mazare se trouve à Madagascar depuis décembre 2017, où il a fait des démarches pour obtenir lasile, invoquant des pressions politiques dans les procès pénaux dont il faisait lobjet. Il devrait arriver en Roumanie au début de la semaine prochaine.



    5G en Roumanie



    La Roumanie est un des premiers pays au monde à lancer des services de communications 5G. Un opérateur de téléphonie mobile, présent sur le marché roumain, vient dannoncer lactivation, à Bucarest, des premiers sites radio de son réseau 5G. Les abonnés auront accès à cette technologie de dernière génération au fur et à mesure que des téléphones portables compatibles arrivent sur le marché. Lopérateur de téléphonie mobile en question a fait savoir quil couvrirait dautres grandes villes roumaines dici la fin de lannée.


  • 14.05.2019

    14.05.2019

    UE – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, préside
    aujourd’hui la réunion du Conseil « Agriculture et pêche » de l’Union
    européenne. Les principaux thèmes à l’agenda relèvent de la Politique agricole
    commune, la PAC. Les membres du Conseil « Agriculture et pêche »
    débattront du paquet « Réforme de la PAC post-2020 » et du règlement relatif
    aux plans stratégiques relevant de la PAC. Ca sera aussi l’occasion pour la
    Commission européenne d’informer et d’échanger avec les membres du Conseil concernant
    une vision stratégique sur le long terme pour une économie neutre d’un point de
    vue écologique pour ce qui est de l’agriculture, ainsi que sur la Déclaration
    pour un avenir numérique intelligent et durable de l’agriculture et des zones
    rurales européennes.








    Partenariat
    oriental
    – Le ministre roumain des Affaires
    étrangères, Teodor Meleşcanu, a pris position pour la continuation des réformes
    et du processus de modernisation dans les anciennes républiques soviétiques,
    partenaires de l’Union européenne. Il a participé lundi, à Bruxelles, à la
    réunion ministérielle du Partenariat oriental, en présence des représentants
    des 28 Etats membres et des six pays partenaires – Arménie, Azerbaïdjan,
    Belarus, Géorgie, République de Moldova et Ukraine. Le chef de la diplomatie de
    Bucarest a salué la célébration du 10e anniversaire du Partenariat oriental
    pendant la présidence roumaine du Conseil de l’Union comme une « occasion
    de réaffirmer l’importance du Partenariat pour les citoyens des Etats membres
    de l’Union, comme du Partenariat oriental ».


    OTAN – L’OTAN a disloqué un détachement italien à
    la Base de Mihail
    Kogălniceanu (sud-est) afin d’exécuter, en première en Roumanie, des missions
    de police aérienne. Les quatre prochains mois, 130 militaires italiens, des
    pilotes et du personnel technique ainsi que quatre aéronefs Eurofighter Typhoon
    prendront part à de telles missions, aux côtés de militaires des Forces
    aériennes roumaines et d’aéronefs MiG-21 Lancer sous commande alliée. Les
    missions de police aérienne menées conjointement visent à développer la
    capacité de réaction et de dissuasion et à renforcer l’interopérabilité entre
    les Forces aériennes des deux pays. Le fait d’avoir disloqué le détachement
    italien en Roumanie fait partie de la mise en œuvre du plan d’action pour
    assurer la capacité opérationnelle de l’OTAN en réponse aux défis de
    l’environnement de sécurité sur le flanc Est de l’Alliance.


    Cinéma – Aujourd’hui s’ouvre la 72e édition du Festival de Cannes, qui continuera jusqu’au 25 mai. La Roumanie est présente dans les sélections officielles et parallèles. Corneliu Porumboiu retourne à Cannes, cette fois-ci en compétition pour la Palme d’Or, avec son dernier long métrage, « La Gomera / Les siffleurs ». C’est le premier film que Porumboiu tourne également à l’étranger, sur l’île de La Gomera, dans les Canaries, et à Singapour. Un programme de courts-métrages, Romanian Short Waves, sera également présenté à Cannes dans le Short Film Corner, un forum dédié au films courts et à la promotion des jeunes talents. Parmi les 13 courts-métrages sélectionnés, compte « Cadou de Crăciun » / « Cadeau de Noël » de Bogdan Mureşanu, qui a gagné le Grand Prix du Festival de Clermont-Ferrand cette année. Une autre présence roumaine à Cannes sera le réalisateur, scénariste et producteur Cătălin Mitulescu, qui sera membre du jury des courts métrages et de la Cinéfondation.


    Eurovision – La première demi-finale de la 64e édition du concours
    Eurovision de la chanson se déroule ce soir à Expo Tel Aviv. Les représentants
    de 17 pays se produiront sur scène ce soir, avec la gagnante de l’année
    dernière, Netta Barzilai, pour ouvrir le show avec une nouvelle version de sa
    chanson primée en 2018, « Toy ». Ester Peony, la représentante de la
    Roumanie, chantera la chanson « On a Sunday » dans la deuxième
    demi-finale, le 16 mai. La finale du concours aura lieu deux jours plus tard,
    le 18 mai. 41 pays sont inscrits à l’Eurovision de la chanson 2019.










    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu (113e WTA)
    affrontera aujourd’hui la Russe Daria Kasatkina (21e WTA) au premier
    tour du tournoi de Rome. Aujourd’hui et toujours au premier tour, la Roumaine
    Mihaela Buzărnescu (29e WTA) rencontre l’ancienne gagnante de Roland
    Garros, la Lettonne Jelena Ostapenko (27e WTA). A nouveau numéro 2
    mondiale, Simona Halep est aussi présente au tournoi de Rome, où elle rencontrera
    au second tour une des Tchèques Marketa Vondrousova ou Barbora Strycova.




    Météo – Alerte jaune aux fortes précipitations et à l’instabilité
    atmosphérique dans sept départements du sud et sud-est du pays. L’avertissement
    des météorologues est valable jusqu’à vendredi matin. Des averses, des phénomènes
    électriques et de brèves intensifications du vent sont attendues, ainsi que des
    quantités d’eau qui dépassent les 15-20 l/mp. Les températures maximales vont
    de 16 à 23°C. 15 degrés à Bucarest, sous la pluie.

  • Le Partenariat oriental, dix ans d’existence

    Le Partenariat oriental, dix ans d’existence

    Lancé en 2009, dans le but de soutenir et d’encourager les réformes démocratiques en Arménie, Azerbaïdjan, au Belarus, en Géorgie, en République de Moldova et en Ukraine, le Partenariat oriental a également permis au bloc communautaire d’appuyer leur développement économique et de l’approfondir grâce à la signature, il y a cinq ans, par Chisinau, Kiev et Tbilissi, d’accords d’association et de libre échange avec Bruxelles. Par ailleurs, le régime des visas a été libéralisé pour tous les citoyens moldaves, géorgiens et ukrainiens. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont convenu d’entamer des négociations avec le Belarus, l’Azerbaïdjan et l’Armenia en vue de conclure des accords similaires.



    Les représentants des pays membres de l’UE et des six Etats partenaires continueront à évaluer les progrès enregistrés dans le cadre d’un plan de travail pour l’année 2020, qui vise à obtenir de nouveaux bénéfices concrets pour les citoyens de la région. Pour la Roumanie, pays voisin de l’Ukraine et de la République de Moldova, le Partenariat oriental a été dès le début un des programmes communautaires les plus importants.



    Présent lundi à Bruxelles aux cérémonies anniversaires, le président roumain, Klaus Iohannis, s’est prononcé en faveur de la poursuite de l’engagement que l’Union a pris au travers du Partenariat oriental pour ce qui est de l’approfondissement et de la consolidation de ce dernier. Le chef de la diplomatie de Bucarest, Teodor Meleşcanu, a partagé ce point de vue:” Il faut réfléchir à ce que va devenir le Partenariat oriental après 2020. En ce qui la concerne, la Roumanie estime qu’il faudra dépasser l’étape de la coopération à dominante sectorielle et se pencher sur les rapports futurs de l’UE avec les pays membres de ce partenariat”.



    La sécurité, la stabilité et la prospérité, la démocratie et l’Etat de droit en Europe de l’Est et au Caucase du nord sont autant de priorités pour le bloc communautaire. D’où la détermination de l’UE à mettre en place un coopération étroite, différenciée et mutuellement avantageuse avec tous les six pays partenaires. Les analystes notent que la Russie voit dans le Partenariat oriental un moyen par lequel l’Occident cherche à étendre ses frontières.



    Si l’Arménie et le Belarus surtout continuent à graviter dans l’orbite de Moscou, la Géorgie et l’Ukraine, qui ont subi l’agression militaire russe ces dix dernières années, sont profondément hostiles au Kremlin. En Azerbaïdjan, le président autoritaire Ilham Aliyev manque totalement d’appétit pour les réformes démocratiques. Enfin, après les élections législatives du mois de février, la République de Moldova continue à être divisée entre la gauche philo-russe et la droite pro-occidentale.

  • 13.05.2019 (mise à jour)

    13.05.2019 (mise à jour)

    Etat de droit — La Commission européenne a confirmé, lundi, que son premier vice-président, Frans Timmermans, a adressé, vendredi, une nouvelle lettre aux autorités roumaines dans laquelle il exprime sa préoccupation à l’égard des évolutions concernant l’état de droit en Roumanie. Le porte-parole de la Commission, Margaritis Schinas, a affirmé que l’inquiétude principale porte sur les évolutions qui interfèrent avec l’indépendance judiciaire et avec la lutte efficace contre la corruption, y compris la protection des intérêts financiers de l’UE et notamment les amendements récemment adoptés aux Codes pénaux. Selon lui, si les améliorations nécessaires ne sont pas adoptées rapidement ou si d’autres mesures négatives sont prises, telles que la promulgation des derniers amendements aux Codes pénaux, la Commission activera sans tarder le cadre pour protéger l’Etat de droit et suspendra le Mécanisme de coopération et de vérification. Par ce mécanisme, la Commission suit l’évolution de la Justice en Roumanie depuis l’adhésion du pays à l’UE, en 2007. Le 24 avril, la Commission a annoncé qu’elle examinerait attentivement les projets de modification du Code pénal et du Code de procédure pénale, adoptés par la Chambre des députés, et a réaffirmé que la Roumanie devait reprendre d’urgence le processus de réforme.



    Partenariat oriental — Bruxelles accueille, deux jours durant, plusieurs événements marquant le 10e anniversaire du Partenariat oriental. La Roumanie est représentée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et par le ministre des Affaires étrangères, Teodor Melescanu. Les représentants des 28 Etats membres et des six pays partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, République de Moldova et Ukraine — évaluent les progrès réalisés dans le cadre d’un plan de travail ambitieux pour l’avenir, qui vise des bénéfices concrets pour les citoyens de l’ensemble de la région par des efforts consacrés aux économies, aux gouvernances et à des sociétés plus puissantes. Le Partenariat oriental est une initiative qui consiste à créer une zone commune de démocratie, prospérité, stabilité et coopération étroite entre les Etats membres de l’UE et les pays partenaires.



    Perquisitions — Les procureurs de la Direction dinvestigation du crime organisé et du terrorisme (DIICOT) ont mené lundi matin des perquisitions chez des membres d’un réseau de trafiquants d’êtres humains. Suite aux quinze perquisitions effectuées dans les départements de Timis et Arad, dans l’ouest de la Roumanie, les procureurs appuyés par les forces spéciales ont découvert 12 migrants. Le leader du réseau est un Syrien que la police a arrêté sur Timisoara, a déclaré la police qui a affirmé que les transfuges versaient 10.000 euros au réseau pour franchir la frontière roumaine vers l’Europe occidentale. 20 personnes sont visées par l’enquête.



    Exercice — L’exercice militaire européen Spartan 2019 a démarré ce lundi sur la base 90 Transport aérien d’Otopeni, dans le sud du pays, dans le contexte de l’exercice par la Roumanie de la présidence du Conseil de l’Union européenne. Selon un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest, l’exercice qui s’achèvera le 24 mai, fait partie de la série d’activités planifiées et organisées par l’Agence européenne de défense (AED) et les Forces aériennes roumaines, dans le cadre du programme EATF (European Air Transport Fleet). Il est conçu comme un événement multinational de formation et d’entraînement dans le domaine de l’aviation de transport. Les pays participants à l’exercice, aux côtés de la Roumanie, sont la Bulgarie, l’Italie, la Lituanie et la Slovaquie, mais aussi des observateurs d’autres Etats d’Europe qui détiennent ce type d’aéronef (Spartan), mais aussi des Etats Unis et d’Australie.



    Elections européennes — En Roumanie, la campagne pour les élections européennes du 26 mai se poursuit. 13 partis et formations politiques y présentent des candidats: le Parti social-démocrate et l’Alliance des démocrates et des libéraux, membres de la coalition au pouvoir, l’Union démocratiques des Magyars de Roumanie, liée au pouvoir par un protocole de coopération parlementaire, le Parti national libéral, l’Alliance Union Sauvez la Roumanie-PLUS, le Parti du Mouvement populaire, le parti Pro Romania (formé de dissidents du PSD), tous d’opposition. S’y ajoutent les partis extraparlementaires l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, le bloc de l’Unité nationale et les partis Romania Unita, PRODEMO, Socialiste Roumain et Social-démocrate indépendant. Il y a aussi trois candidatures indépendantes. Si le Royaume-Uni quitte l’Union européenne, Bucarest enverra au Parlement européen 33 eurodéputés, un eurodéputé de plus par rapport à la législature actuelle. 441 bureaux de vote seront ouverts à l’intention des Roumains de l’étranger, la plupart en Italie, Espagne et en République de Moldova voisine. Le 26 mai, jour des élections européennes, est également prévu le référendum sur la Justice convoqué par le président du pays, Klaus Iohannis.



    Prisons — Les syndicats des établissements pénitentiaires roumains s’apprêtent à démarrer des mouvements de protestation, deux fois par semaine, pour réclamer l’adoption, en urgence, du Statut de l’officier de police judiciaire pénitentiaire et le paiement des heures supplémentaires. Des protestations ont eu déjà lieu ce lundi dans les prisons de Rahova, près de Bucarest et d’Aiud, dans le centre du pays. Une première rencontre entre les représentants des syndicats et le ministre par intérim de la Justice, Ana Birchall, a eu déjà lieu, afin de trouver des solutions aux revendications des syndicalistes.




    Extradition — Le Ministère roumain de la Justice a envoyé aux autorités judiciaires de Madagascar les documents nécessaires à l’extradition de Radu Mazare, ancien édile de la ville de Constanta, le plus grand port roumain à la mer Noire. Selon la ministre par intérim de la Justice, Ana Birchall, le dossier se trouve déjà sur la table du ministère de la Justice de la République malgache. L’ancien maire de Constanta a été arrêté la semaine dernière, à Madagascar, suite à un mandat d’arrêt international délivré par les autorités roumaines. Il a été condamné définitivement à 9 ans de prison ferme dans un dossier de rétrocessions fictives de terrains.



    Visite — Les inscriptions en ligne aux messes religieuses officiées par le Pape François en Romania continuent jusqu’au 31 mai. Des centaines de milliers de Roumains se sont déjà inscrits. Aux côtés des Roumains, assisteront aux messes des chrétiens des pays voisins, comme la Hongrie, la Serbie ou l’Ukraine. Les organisateurs ont également souligné la présence de pèlerins de pays lointains, tels que Pakistan, Rwanda, Afrique du Sud, Namibie, Nigeria, République malgache, Australie, Israël ou Canada. Le pape François effectuera sa visite en Roumanie du 31 mai au 2 juin, à l’invitation du président Klaus Iohannis et de l’Eglise catholique roumaine. Placé sous la devise « Cheminons ensemble ! », litinéraire du Souverain pontife inclura la capitale, Bucarest, les villes d’Iaşi (la plus grande agglomération urbaine de lest du pays, où vit une importante communauté catholique) et Blaj (centre spirituel des Roumains de confession grecque-catholique), ainsi que le sanctuaire marial franciscain de Şumuleu Ciuc (qui se trouve dans une zone à population majoritaire dorigine ethnique hongroise). Ce sera la deuxième visite d’un Souverain pontife en Roumanie, après celle du Pape Jean-Paul II de 1999. C’était alors pour la première fois dans l’histoire qu’un Pape se rendait dans un pays majoritairement orthodoxe.



    Médailles — Les élèves roumains ont décroché six médailles d’argent lors de la XVIIe édition du Concours scientifique européen EUSO. Déroulé du 4 au 11 mai dans la localité portugaise d’Almada, le concours qui a comporté trois épreuves – biologie, chimie et physique, a réuni cette année 50 équipes de 24 pays.



    Confiance — L’Armée, l’Eglise et l’Académie roumaine se placent dans le classement de la confiance des Roumains, selon le Baromètre de l’opinion publique présenté lundi par l’Académie roumaine. Selon l’étude, 68% des sujets questionnés ont déclaré accorder « beaucoup de confiance et une très grande confiance » à l’Armée, 57% à l’Eglise et plus de 45% à l’Académie roumaine. Les places suivantes sont occupées, dans l’ordre, par la Police, la Présidence, la Banque nationale de Roumanie, la Mairie, la presse, la Cour constitutionnelle, le gouvernement, le parlement et les partis politiques. Au sujet des institutions internationales, les sondés accordent « beaucoup de confiance et une très grande confiance » à l’OTAN — plus de 56%, à l’UE — plus de 55% -, à l’ONU — plus de 52%. L’étude a été réalisée du 12 avril au 3 mai, sur un échantillon représentatif de plus d’un millier de personnes de 18 ans et plus, avec un taux d’erreur maximum de plus ou moins 3% pour un taux de confiance de 95%.



    Eurovision — La 64e édition du Concours Eurovision de la chanson se déroule cette semaine à Tel Aviv. La Roumanie y est représentée par Ester Peony qui chantera, le 16 mai, la chanson On a Sunday. La finale aura lieu deux jours plus tard, le 18 mai. 41 pays sont inscrits dans la compétition.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep a grimpé en seconde position au classement mondial, 239 points derrière la numéro un mondiale, la Japonaise Naomi Osaka. La troisième position revient à l’Allemande Angelique Kerber. Trois joueuses roumaines seulement font partie des cent meilleures joueuses de tennis du monde. Il s’agit de Simona Halep, Mihaela Buzarnescu (29e) et Sorana Cirstea (93e). Cette semaine, la numéro deux mondiale se trouve au tableau du tournoi de Rome. La Roumaine rencontre au second tour la Tchèque Marketa Vondrousova ou Barbora Strycova. Toujours à Rome, Mihaela Buzărnescu jouera au premier tour contre la Lettonne Jelena Ostapenko. Irina Begu (96e du monde), s’est qualifiée au tableau principal, après avoir éliminé la Portoricaine Monica Puig. Lundi, le duo roumain Irina Begu/Mihaela Buzărnescu s’est incliné devant le double Anastasia Pavlioutchenkova (Russie)/Anastasija Sevastova (Lettonie) par 6-2, 6-4, au premier tour du tournoi.

  • 13.05.2019

    13.05.2019

    Partenariat – Le président roumain Klaus Iohannis participe lundi, à Bruxelles, à une réunion avec les représentants des Etats du Partenariat oriental, organisée à l’occasion des dix ans de cette initiative. Selon l’Administration présidentielle de Bucarest, le chef de l’Etat y soulignera que le Partenariat a contribué au renforcement des économies et des sociétés des Etats de l’Est, mais aussi à une plus grande stabilité aux frontières de l’UE. Le président mettra également en exergue le fait que l’Union européenne attend un engagement politique continu des pays partenaires de remplir les obligations assumées dans les relations avec l’Union. Le Partenariat oriental est une initiative qui consiste à créer une zone commune de démocratie, prospérité, stabilité et coopération étroite entre les Etats membres de l’UE et les pays partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, République de Moldova, Ukraine. A la réunion de Bruxelles pendront part le président du Conseil européen, Donald Tusk, celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE, Federica Mogherini, ainsi que le président du Parlement européen, Antonio Tajani.


    CAE – Le chef de la diplomatie de Bucarest, Teodor Meleşcanu, prend part ce lundi, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères de l’Union européenne de Bruxelles. L’agenda des discussions de la réunion inclut aussi une analyse de la situation en Libye et au Sahel. Le ministre roumain participera également à plusieurs actions organisées dans le contexte du 10e anniversaire du Partenariat oriental de l’UE. Mardi, est prévue une session commune des ministres des affaires étrangères et de ceux de la défense du bloc communautaires avec leurs homologues des Etats du groupe G5 – Sahel: le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger.



    Elections européennes – En Roumanie, la campagne pour les élections européennes du 26 mai se poursuit. 13 partis et formations politiques y présentent des candidats: le Parti social-démocrate et l’Alliance des démocrates et des libéraux, membres de la coalition au pouvoir, l’Union démocratiques des Magyars de Roumanie, liée au pouvoir par un protocole de coopération parlementaire, le Parti national libéral, l’Alliance Union Sauvez la Roumanie-PLUS, le Parti du Mouvement populaire, le parti Pro Romania (formé de dissidents du PSD), tous d’opposition. S’y ajoutent les partis extraparlementaires l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, le bloc de l’Unité nationale et les partis Romania Unita, PRODEMO, Socialiste Roumain et Social-démocrate indépendant. Il y a aussi trois candidatures indépendantes. Si le Royaume-Uni quitte l’Union européenne, Bucarest enverra au Parlement européen 33 eurodéputés, un eurodéputé de plus par rapport à la législature actuelle. 441 bureaux de vote seront ouverts à l’intention des Roumains de l’étranger, la plupart en Italie, Espagne et en République de Moldova voisine. Le 26 mai, jour des élections européennes, est également prévu le référendum sur la Justice convoqué par le président du pays, Klaus Iohannis.



    Perquisitions – Les procureurs de la Direction d’investigation du crime organisé et du terrorisme (DIICOT) ont mené lundi matin des perquisitions chez des membres d’un réseau de trafiquants d’êtres humains. Suite aux quinze perquisitions effectuées dans les départements de Timis et Arad, dans l’ouest de la Roumanie, les procureurs appuyés par les forces spéciales ont découvert 12 migrants. Le leader du réseau est un Syrien que la police a arrêté sur Timisoara, a déclaré la police qui a affirmé que les transfuges versaient 10.000 euros au réseau pour franchir la frontière roumaine vers l’Europe occidentale. 20 personnes sont visées par l’enquête. Pénitentiaires – Les syndicats des pénitentiaires roumains s’apprêtent à démarrer des mouvements de protestation, deux fois par semaine, pour réclamer l’adoption, en urgence, du Statut de l’officier de police judiciaire pénitentiaire et le paiement des heures supplémentaires. Des protestations ont eu déjà lieu ce lundi dans les prisons de Rahova, près de Bucarest et d’Aiud, dans le centre du pays. Une première entrevue entre les représentants des syndicats et le ministre par intérim de la Justice, Ana Birchall, a eu déjà lieu, afin de trouver des solutions aux revendications des syndicalistes.


    Extradition – Le Ministère roumain de la Justice a envoyé aux autorités judiciaires de Madagascar les documents nécessaires à l’extradition de Radu Mazare, ancien édile de la ville de Constanta, le plus grand port roumain à la Mer Noire. Aux dires de la ministre roumaine de la Justice par intérim, Ana Birchall, le dossier se trouve déjà sur la table du Ministère de la Justice de Madagascar. L’ancien maire de Constanta a été arrêté la semaine dernière, à Madagascar, suite à un mandat d’arrêt international émis par les autorités roumaines. Il a été condamné définitivement à 9 ans de prison ferme dans un dossier de rétrocessions fictives de terrains.

    Visite – Les inscriptions en ligne aux messes religieuses officiées par le Pape François en Romania continuent jusqu’au 31 mai. Des centaines de milliers de Roumains se sont déjà inscrits. Aux côtés des Roumains, assisteront aux messes des chrétiens des pays voisins, comme la Hongrie, la Serbie ou l’Ukraine. Les organisateurs ont également souligné la présence de pèlerins de pays lointains, comme Pakistan, Rwanda, Afrique du Sud, Namibie, Nigeria, Madagascar, Australie, Israël ou Canada. Le pape François effectuera sa visite en Roumanie du 31 mai au 2 juin, à l’invitation du président Klaus Iohannis et de l’église catholique roumaine. Placé sous la devise « Cheminons ensemble ! », l’itinéraire du Souverain Pontife inclura la capitale, Bucarest, les villes d’Iaşi (la plus grande agglomération urbaine de l’est du pays, où vit une importante communauté de confession catholique) et Blaj (centre spirituel des Roumains de confession grecque-catholique), ainsi que le sanctuaire marial franciscain de Şumuleu Ciuc (qui se trouve dans une zone à population majoritaire d’origine ethnique hongroise). Ce sera la deuxième visite d’un Souverain pontife en Roumanie, après la visite du pape Jean-Paul II de 1999. C’était alors pour la première fois dans l’histoire qu’un pape se rendait dans un pays majoritairement orthodoxe.

    Exercice – L’exercice militaire européen Spartan 2019 a démarré ce lundi sur la base 90 Transport aérien d’Otopeni, dans le sud du pays, dans le contexte de l’exercice par la Roumanie de la présidence du Conseil de l’Union européenne. Selon un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest, l’exercice qui s’achèvera le 24 mai, fait partie de la série d’activités planifiées et organisées par l’Agence européenne de défense (AED) et les Forces aériennes roumaines, dans le cadre du programme EATF (European Air Transport Fleet). Il est conçu comme un événement multinational de formation et d’entraînement dans le domaine de l’aviation de transport. Les pays participants à l’exercice, aux côtés de la Roumanie, sont la Bulgarie, l’Italie, la Lituanie et la Slovaquie, mais aussi des observateurs d’autres Etats qui détiennent ce type d’aéronef (Spartan) d’Europe, mais aussi des Etats Unis et d’Australie.

    Football – L’équipe roumaine CFR Cluj a remporté dimanche soir un nouveau titre de championne roumaine au football, après une victoire contre l’équipe Universitatea Craiova, lors d’un match de l’avant dernière étape des play off de la Ligue 1. C’est pour la cinquième fois que l’équipe CFR Cluj devient championne. Le 25 mai, les anciennes équipes championnes Astra Giurgiu et Viitorul Constanta disputeront la finale de la Coupe de Roumanie au football.

    Eurovision – La 64ème édition du Concours du chant, Eurovision, se déroule cette semaine à Tel Avis. La Roumanie y est représentée par Ester Peony qui chantera, le 16 mai, la chanson On a Sunday. La finale aura lieu deux jours plus tard, le 18 mai. 41 pays sont inscrits dans la compétition.

    Médailles – Les élèves roumains ont décroché six médailles d’argent lors de la XVIIème édition du Concours scientifique européen EUSO. Déroulé du 4 au 11 mai, dans la localité portugaise d’Almada, le concours qui a comporté trois épreuves- biologie, chimie et physique, a réuni cette année 50 équipes de 24 pays. Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, se classe en seconde position dans le classement mondial, 239 points derrière la numéro un mondial, la Japonaise, Naomi Osaka. La troisième position revient à l’Allemande, Angelique Kerber. Trois joueuses roumaines seulement font partie des cent meilleures joueuses de tennis du monde. Il s’agit de Simona Halep, de Mihaela Buzarnescu et de Sorana Cirstea. Cette semaine, la numéro deux mondiale se trouve au tableau du tournoi de Rome.

    Météo – Le temps est plutôt instable, mais chaud. Il pleut sur l’ouest, le nord et le centre du pays. Les températures maximales vont de 16 à 25 degrés. 18 degrés, à midi, à Bucarest.

  • 12.05.2019 (mise à jour)

    12.05.2019 (mise à jour)

    PartenariatLe président roumain Klaus Iohannis participera lundi, à
    Bruxelles, à une réunion avec les représentants des Etats du Partenariat
    oriental, organisée à l’occasion des dix ans de cette initiative. Selon
    l’Administration présidentielle de Bucarest, le chef de l’Etat y soulignera que
    le Partenariat a contribué au renforcement des économies et des sociétés des
    Etats de l’Est, mais aussi à une plus grande stabilité aux frontières de l’UE.
    Le président mettra également en exergue le fait que l’Union européenne attend
    un engagement politique continu des pays partenaires de remplir les obligations
    assumées dans les relations avec l’Union. Le Partenariat oriental est une
    initiative qui consiste à créer une zone commune de démocratie, prospérité,
    stabilité et coopération étroite entre les Etats membres de l’UE et les pays
    partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, République de Moldova,
    Ukraine. A la réunion de Bruxelles pendront part le président du Conseil
    européen, Donald Tusk, celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker,
    la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
    de l’UE, Federica Mogherini, ainsi que le président du Parlement européen,
    Antonio Tajani.

    CAE – Le chef de la diplomatie de Bucarest, Teodor Meleşcanu, prendra
    part à la réunion du Conseil Affaires Etrangères (CAE) de l’Union européenne, qui
    aura lieu à Bruxelles, ce lundi. L’agenda des discussions de la réunion inclut aussi
    une analyse de la situation en Libye et au Sahel. Le ministre roumain
    participera également à plusieurs actions organisées dans le contexte du 10e
    anniversaire du Partenariat oriental de l’UE. Mardi, est prévue une session
    commune des ministres des affaires étrangères et de ceux de la défense du bloc
    communautaires avec leurs homologues des Etats du groupe G5 – Sahel: le Burkina
    Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger.












    Elections européennes – En Roumanie, la campagne pour les élections
    européennes du 26 mai se poursuit. 13 partis et formations politiques y présentent
    des candidats: le Parti social-démocrate et l’Alliance des démocrates et des
    libéraux, membres de la coalition au pouvoir, l’Union démocratiques des Magyars
    de Roumanie, liée au pouvoir par un protocole de coopération parlementaire, le Parti
    national libéral, l’Alliance Union Sauvez la Roumanie-PLUS, le Parti du
    Mouvement populaire, le parti Pro Romania (formé de dissidents du PSD), tous
    d’opposition. S’y ajoutent les partis extraparlementaires l’Union nationale
    pour le progrès de la Roumanie, le bloc de l’Unité nationale et les partis Romania Unita,
    PRODEMO, Socialiste Roumain et Social-démocrate indépendant. Il y a aussi trois
    candidatures indépendantes. Si le Royaume-Uni quitte l’Union européenne, Bucarest enverra au
    Parlement européen 33 eurodéputés, un eurodéputé de plus par rapport à la
    législature actuelle. 441 bureaux de vote seront
    ouverts à l’intention des Roumains de l’étranger, la plupart en Italie, Espagne
    et en République de Moldova voisine. Le 26 mai, jour des élections européennes,
    est également prévu le référendum sur la Justice convoqué par le président du
    pays, Klaus Iohannis.




































    Statistiques – Les inégalités se sont creusées dans l’Union
    européenne, au cours des dernières décennies, notamment dans l’ancien bloc de l’Est,
    mais le fossé entre les riches et les pauvres y est moins profond que dans d’autres
    régions du monde, indique l’office européen de l’information statistique
    Eurostat. Selon ces données, la Bulgarie enregistre les inégalités les plus
    fortes parmi les Etats membres de l’UE et elle est suivie par les pays baltes,
    l’Espagne, le Portugal, la Grèce, l’Italie, la Roumanie et le Royaume Uni. Entre
    1980 et 2017, en Europe, le revenu moyen de 1% des citoyens les plus riches a
    augmenté deux fois plus vite que celui de 50% des plus pauvres, selon une
    enquête du Laboratoire d’étude des inégalités dans le monde (WIL), rendue publique
    en avril dernier. Dans les pays d’Europe de l’Est, les écarts entre les revenus
    ont explosé pendant « la transition du socialisme vers le capitalisme »,
    dans les années 1990, une « élite restreinte » ayant profité des
    privatisations, conformément au WIL. En Europe occidentale, 10% des plus riches
    personnes gagnent en moyenne sept fois plus que 50% des plus pauvres, avant l’application
    de l’impôt sur le revenu, et cinq fois plus après l’application de celui-ci.
















    Visite – Les inscriptions
    en ligne aux messes du Pape
    François en Roumanie continuent jusqu’au 31 mai. Aux côtés
    des Roumains, assisteront aux messes des chrétiens des pays voisins, comme la
    Hongrie, la Serbie ou l’Ukraine. Les organisateurs ont également souligné la
    présence de pèlerins de pays lointains, comme Pakistan, Rwanda, Afrique du Sud,
    Namibie, Nigeria, Madagascar, Australie, Israël ou Canada. Le pape François
    effectuera sa visite en Roumanie du 31 mai au 2 juin, à l’invitation du
    président Klaus Iohannis et de l’église catholique roumaine. Placé sous la
    devise « Cheminons ensemble ! », l’itinéraire du Souverain Pontife inclura la
    capitale, Bucarest, les villes de Iaşi (la plus grande agglomération urbaine de
    l’est du pays, où vit une importante communauté de confession catholique) et
    Blaj (centre spirituel des Roumains de confession grecque-catholique), ainsi
    que le sanctuaire marial franciscain de Şumuleu Ciuc (qui se trouve dans une
    zone à population majoritaire d’origine ethnique hongroise). Ce sera la
    deuxième visite d’un Souverain pontife en Roumanie, après la visite du pape
    Jean-Paul II de 1999. C’était alors pour la première fois dans l’histoire qu’un
    pape se rendait dans un pays majoritairement orthodoxe.














    Tennis – La paire
    roumano-néerlandaise Horia Tecău/Jean-Julien Rojer a remporté, au bout de deux
    sets, 6-2 6-3, la finale de double du tournoi de tennis de Madrid, contre Diego Schwartzman (Argentine)/Dominic Thiem (Autriche). Le patron
    du tournoi de la capitale espagnole est l’ancien joueur de tennis et actuel
    homme d’affaires roumain Ion Ţiriac.







    Météo – En Roumanie, le temps deviendra instable mais
    restera chaud dans les prochaines 24 heures. Des pluies à verse tomberont sur l’ouest
    et en montagne. Lundi, les températures de la mi-journée se situeront entre 16 et
    25°.

  • 12.05.2019

    12.05.2019

    Partenariat – Le président roumain Klaus Iohannis participera lundi, à
    Bruxelles, à une réunion avec les représentants des Etats du Partenariat
    oriental, organisée à l’occasion des dix ans de cette initiative. Selon
    l’Administration présidentielle de Bucarest, le chef de l’Etat y soulignera que
    le Partenariat a contribué au renforcement des économies et des sociétés des
    Etats de l’Est, mais aussi à une plus grande stabilité aux frontières de l’UE.
    Le président mettra également en exergue le fait que l’Union européenne attend
    un engagement politique continu des pays partenaires de remplir les obligations
    assumées dans les relations avec l’Union. Le Partenariat oriental est une
    initiative qui consiste à créer une zone commune de démocratie, prospérité,
    stabilité et coopération étroite entre les Etats membres de l’UE et les pays
    partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Géorgie, République de Moldova,
    Ukraine. A la réunion de Bruxelles pendront part le président du Conseil
    européen, Donald Tusk, celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker,
    la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité
    de l’UE, Federica Mogherini, ainsi que le président du Parlement européen,
    Antonio Tajani.
















    Elections – Les Lituaniens sont appelés aujourd’hui aux urnes pour le
    premier tour de scrutin de l’élection présidentielle. Ils attendent du futur président
    qu’il réduise l’écart économique entre les riches et les pauvres, écart qui se
    creuse malgré une croissance économique enviable, note l’AFP. Neuf candidats
    sont en lice pour remplacer la présidente sortante Dalia Grybauskaite, dont le
    second mandat s’achève et qui pourrait succéder à Donald Tusk à la présidence
    du Conseil européen. Pourtant, seulement trois d’entre eux ont des chances
    réelles de se qualifier au second tour de scrutin, prévu le 26 mai, date des
    élections européennes. Les trois favors des sondages sont le premier ministre
    de centre-gauche, Saulius Skvernelis, l’ancienne ministre des finances, Ingrida
    Simonyte, soutenue par les conservateurs, et l’économiste indépendant, Gitanas
    Nauseda.




    ExerciceL’exercice militaire européen Spartan 2019 aura lieu du 13 au 24
    mai, à la base 90 Transport aérien d’Otopeni, dans le sud du pays, dans le
    contexte de l’exercice par la Roumanie de la présidence du Conseil de l’Union
    européenne. Selon un communiqué du ministère de la Défense de Bucarest,
    l’exercice fait partie de la série d’activités planifiées et organisées par
    l’Agence européenne de défense (AED) et les Forces aériennes roumaines, dans le
    cadre du programme EATF (European Air Transport Fleet), étant conçu comme un
    événement multinational de formation et d’entraînement dans le domaine de
    l’aviation de transport. Les pays participants à l’exercice, aux côtés de la
    Roumanie, sont la Bulgarie, l’Italie, la Lituanie et la Slovaquie, mais aussi
    des observateurs d’autres Etats qui détiennent ce type d’aéronef (Spartan)
    d’Europe, mais aussi des Etats Unis et d’Australie.


    Munitions – La République de Moldova souhaite que les négociateurs et
    les médiateurs du Format 5+2, qui tentent de trouver une solution au conflit
    gelé de Transnistrie (région séparatiste russophone à l’est de la République),
    puissent se rendre sur le site d’un immense dépôt de munition, à Cobasna, sur
    la rive gauche du Dniestr. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en
    Europe (OSCE) a déjà fait des démarches en ce sens, qui n’ont pas abouti. Ce
    sujet a été abordé, à Chişinău, par la vice-première ministre moldave chargée
    de la réintégration, Cristina Lesnic, et le représentant spécial de l’OSCE pour
    le processus de réglementation en Transnistrie, Franco Frattini. Celui-ci a
    précisé qu’il s’agissait de munition obsolète, dangereuse pour les habitants de
    la zone et qui ne pouvait pas être déplacée pour être neutralisée. Plus de 1.500
    militaires russes sont actuellement déployés en Transnistrie, et plus 20.000
    tonnes de munitions et de bombes sont stockées dans les entrepôts militaires de
    la commune de Cobasna.






    Tennis – La paire
    roumano-néerlandaise Horia Tecău/Jean-Julien Rojer joue aujourd’hui contre Diego Schwartzman (Argentine)/Dominic Thiem (Autriche),
    dans la finale de double du tournoi de tennis de Madrid. Hier, dans la finale de simple dames, la Roumaine Simona
    Halep a perdu en deux sets, 6-4, 6-4, le match contre la joueuse néerlandaise
    Kiki Bertens. Simona Halep, qui a ainsi raté le retour à la tête du classement
    mondial, reste avec deux titres gagnés (en 2016 et 2017) et quatre finales
    jouées à Madrid, mais monte à la deuxième place WTA.


    Météo – Le
    temps se réchauffe en Roumanie et des pluies sont attendues sur les reliefs et
    sur le sud-ouest du pays. Les températures de l’après-midi se situent entre 17°
    et 25°. A Bucarest, il y avait 190, à midi.

  • La République de Moldova, entre l’Est et l’Ouest

    La République de Moldova, entre l’Est et l’Ouest

    Prévues initialement en novembre dernier, les élections législatives de République de Moldova ont été ajournées au 24 février 2019. Pourquoi ? Elles ont été organisées dans un nouveau système électoral – une organisation meilleure, et qui a pris plus de temps. C’est un système électoral mixte, critiqué par la communauté internationale et par l’opposition de Chişinău. Selon le nouveau système, 60 sur les 101 députés ont été élus sur des listes de partis, et 51 dans des circonscriptions uninominales. Les critiques font état d’un système touffu, compliqué et qui laisse de la place à l’ambiguïté.

    Trois formations avec des orientations politiques différentes ont été en lice pour ces élections. Il s’agit du Parti des socialistes, de gauche, également soutenu par le président philo-russe Igor Dodon, le Bloc électoral ACUM, constitué de deux partis de centre-droit, pro-européens, d’opposition – le Parti Action et Solidarité, dirigé par Maia Sandu, et la Plate-forme Démocratie et Vérité, dirigée par Andrei Năstase -, et le Parti Démocrate, actuellement au pouvoir. Ce dernier se déclare pro-occidental, mais par beaucoup de ses actions considérées antidémocratiques, il a engendré un refroidissement des relations avec Bruxelles. Vladimir Plahotniuc, le leader de ce parti, s’est récemment déclaré l’adepte de la quatrième voie – ni Est, ni Ouest, ni une union avec la Roumanie, mais une voie pro-Moldova, a-t-il expliqué à Radio Roumanie.

    Dan Dungaciu, directeur de l’Institut de sciences politiques et de relations internationales de l’Académie roumaine, a parlé des possibles alliances après les élections et des enjeux de ce scrutin :« Il y a toujours un enjeu en République de Moldova et c’est à peu près le même depuis qu’elle a proclamé son indépendance. En République de Moldova, les élections ne sont pas politiques, elles sont géopolitiques, les partis ne sont pas politiques, mais géopolitiques.Il y a cette tension à chaque fois, cette pression, cette indécision de la République de Moldova d’aller fermement et de manière substantielle, donc pas seulement pour la durée d’un cycle électoral, vers l’Ouest ou vers l’Est.

    Parce que ce balancement qui a eu lieu à chaque fois, parfois même sous la même figure présidentielle – c’est dire que des personnages politiques importants en République de Moldova ont remporté un mandat politique électoral avec une offre pro-occidentale, et le second, avec une offre tournée vers l’Est – de ce point de vue, nous sommes dans la même ambiguïté. Bien sûr qu’à chaque fois, les dernières élections semblent plus importantes que toutes les autres. »Au-delà des disputes, il y a les chiffres. Comme l’indiquaient les sondages sur les intentions de vote, les socialistes philo-russes du président Igor Dodon sont gagnants. Ils se sont adjugé 35 sur les 101 mandats de député.

    Le Parti Démocrate, de centre-gauche, qui se déclare pro-occidental, de l’oligarque controversé Vladimir Plahotniuc aura 30 députés, tandis que le Bloc ACUM de la droite pro-européenne, 26. 7 mandats sont attribués au parti populiste dirigé par le maire russophone de la ville d’Orhei (centre), Ilan Şor, un personnage condamné en première instance à 7 années et demie de prison pour la fraude d’un milliard de dollars du système bancaire du pays. Trois candidats indépendants deviennent députés. L’ancien parti unique communiste de l’époque soviétique et, en première, les formations censées assumer explicitement l’idéal de la réunification avec la Roumanie ne seront plus au parlement. Le président Dodon a averti qu’il demanderait des élections anticipées si, après ce scrutin dépourvu d’un gagnant haut la main, les partis n’arrivent pas à former une coalition gouvernementale. Vladimir Plahotniuc, considéré unanimement l’homme fort de la politique de Chişinău, a déclaré sa disponibilité à négocier avec quiconque et de faire abstraction des différences de doctrine.

    Les analystes pensent qu’il aura de nouveau l’habileté de se créer une majorité, ne serait-ce qu’en ralliant autour de son parti des députés prêts à changer de bord à tout moment.Que doit faire la Roumanie dans ce contexte, que doit-elle viser ? Dan Dungaciu explique et on cite:« La Roumanie est présidente du Conseil de l’Union européenne dans une situation compliquée – malheureusement, la République de Moldova a réussi la « performance » d’être peut-être encore plus mal vue à Bruxelles qu’elle n’était même du temps de Vladimir Voronine. En ce moment, les officiels de la République de Moldova ne sont plus reçus à Bruxelles, même pas aux Etats Unis, comme ils s’en vantent à Chişinău.

    L’image du pays n’a jamais été aussi mauvaise. Sous cet angle, la Roumanie a une complication supplémentaire. C’est parce que suite à certaines décisions politiques pas très inspirées, selon nous, à l’époque, a soutenu la République de Moldova même lorsque Bruxelles donnait des signaux très durs de sanctionner la Moldova, y compris lorsqu’ils ont coupé les financements. Les financements sont bloqués pour ce pays, en attendant le test des législatives. La Roumanie assume de mettre à l’agenda le thème du Partenariat oriental, or le niveau de saturation à ce sujet est énorme à Bruxelles. Donc si, du haut de son siège de présidente du Conseil de l’UE, la Roumanie essaie d’inscrire ce thème du Partenariat oriental et ne s’assure pas que ce qui se passe en République de Moldova est pour le moins décent, il est sûr que la Roumanie risque de jouer sa destinée même, et sa crédibilité par rapport aux partenaires de l’UE », a estimé Dan Dungaciu, directeur de l’Institut de sciences politiques et de relations internationales de l’Académie roumaine. (Trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Priorités de politique étrangère de la Roumanie

    Priorités de politique étrangère de la Roumanie

    L’objectif fondamental de la diplomatie roumaine consiste
    à maintenir sa ligne traditionnelle en matière de politique étrangère, a
    affirmé lundi le chef du ministère de tutelle, Teodor Meleşcanu. Il a été
    invité au Parlement, à un débat sur des problèmes d’actualité de politique
    étrangère. L’invitation est survenue sur la toile de fond des discussions
    concernant la relocalisation de l’ambassade de Roumanie en Israël.

    En avril dernier, Liviu Dragnea, président du Parti
    social-démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir, avait
    annoncé l’adoption par le gouvernement d’un mémorandum décidant le lancement
    des procédures en vue du transfert effectif de l’ambassade roumaine de Tel Aviv
    à Jérusalem. L’intention de l’Exécutif de Bucarest a suscité une vive dispute
    entre d’une part la coalition gouvernementale formée par les sociaux -
    démocrates et par l’Alliance des démocrates et des libéraux et de l’autre le
    président Klaus Iohannis, soutenu par
    l’opposition libérale. Le chef de l’Etat a précisé que l’ambassade ne pouvait
    pas être relocalisée sans son accord.

    Dans ce contexte, le ministre des
    Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a déclaré que les autorités n’avaient pas
    encore pris de décision à ce sujet. Il a ajouté que son ministère allait
    finaliser, dans deux semaines, une évaluation qui devrait servir de base aux
    décideurs politiques afin d’adopter une position commune.Teodor Meleşcanu a par
    ailleurs assuré que la politique étrangère de la Roumanie en ce qui concerne la
    situation au Moyen Orient restait inchangée. Teodor Meleşcanu: « Nous militons en faveur de la création de deux Etats qui vivent en
    paix et en sécurité, Israël et Palestine. Nous estimons que des négociations
    directes sont nécessaires, notamment pour réglementer le statut juridique de
    Jérusalem
    ».

    Une des priorités de la présidence roumaine du Conseil de
    l’Europe porte sur la politique de l’UE relative au Partenariat oriental et bien
    sûr que lorsqu’on parle de ce partenariat la République de Moldova compte parmi
    nos priorités, a encore affirmé le chef de la diplomatie de Bucarest. Se
    référant aux relations du pays avec la Fédération russe et la République de Moldova,
    Teodor Meleşcanu déclarait que: « Notre appui à la République de Moldova vise les institutions et leurs
    efforts pour mettre en œuvre les réformes. Pour ce qui est des rapports avec la
    Russie, si les présidents Trump et Poutine se rencontrent, nous aurons
    peut-être une situation plus claire quant à notre position, laquelle demeure la
    même, à savoir dissuasion et défense, mais aussi dialogue dans les relations
    avec la Fédération russe
    »

    Le ministre roumain des Affaires étrangères a également
    déclaré que Bucarest souhaitait développer ses relations avec tous les pays
    voisins, y compris la Hongrie. « Ces relations ont progressé dernièrement
    et nous espérons qu’elles poursuivront dans la même voie », a conclu Teodor
    Meleşcanu.