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  • 10.11.2015

    10.11.2015

    Décès – Un des blessés dans l’incendie de la discothèque bucarestoise est décédé aujourd’hui dans une hôpital du Royaume Uni où il avait été récemment transféré, ce qui alourdit le bilan tragique à 48. 76 blessés sont encore hospitalisés à Bucarest, dont 24 dans un état critique et grave. 34 patients ont été transférés dans des hôpitaux de 7 pays. Des médecins d’Allemagne et de France décident d’éventuels nouveaux transferts des blessés vers des cliniques européennes. Le premier ministre par intérim, Sorin Cîmpeanu, a rencontré jeudi les chefs des missions diplomatiques des Etats de l’UE, des Etats Unis et du Canada, qu’il a remerciés au nom de la Roumanie pour la solidarité dont les partenaires étrangers ont fait preuve et pour le soutien accordé à ceux qui souffrent, notamment pour les soins de spécialité.

    Consultations – Le président roumain, Klaus Iohannis, a aujourd’hui une deuxième série de consultations avec l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie, l’Alliande des Libéraux et Démocrates et le groupe des minorités nationales en vue de désigner un nouveau premier ministre. Hier, le chef de l’Etat a rencontré les représentants du Parti Social Démocrate et du Parti National Libéral, principales forces politiques parlementaires. Les sociaux-démocrates ont avancé le nom de Liviu Voinea (40 ans), vice-gouverneur de la Banque centrale de Roumanie. Entre 2012 et 2014, il a été ministre délégué au Budget dans le cabinet dirigé par le social-démocrate Victor Ponta. Quant aux libéraux, à défaut de consensus avec les autres partis parlementaires, ils ont renoncé à l’idée des élections anticipées. Ils ont précisé être d’accord aussi avec la variante d’un gouvernement technocrate, comme l’avait proposé le président Iohannis. Une première série de consultations a eu lieu la semaine dernière, mais les principales formations politiques ont hésité à assumer la gouvernance. En première, des représentants de la société civile ont également été invités aux discussions ; ils protestaient depuis une semaine dans la rue, en exigeant le changement de la classe politique, entre autres.

    Croissance – Il est peu probable qu’un nouveau programme soit conclu par la Roumanie avec le FMI et la Commission européenne, parce que les élections approchent – a déclaré aujourd’hui Cătălin Păuna, économiste-pays à la Banque Mondiale, dans une conférence sur des thèmes de fiscalité. Il a précisé que la BM estimait pour cette année une croissance économique de 3,6% dans le cas de la Roumanie, sur la toile de fond de la sécheresse de l’été dernier. L’institution prévoit une progression de l’économie roumaine de 3,9% pour l’année prochaine. Pour 2017, l’organisme financier annonce une croissance de 4,1%. Selon Păuna, la dynamique de l’inflation, affectée par les mesures fiscales et par la réduction de la TVA de juin dernier, sera influencée l’année prochaine par la diminution de la TVA de 24 à 20% dès janvier.

    OTAN – Une délégation de l’OTAN se trouve à Chişinău, où elle examine le programme de reconstruction de la capacité de défense de la République de Moldova. Le programme, dans lequel des alliés importants sont impliqués, tels les Etats Unis et l’Allemagne, a lieu conformément aux décisions du sommet de l’année dernière, où l’Alliance a inclus dans sa propre stratégie de sécurité la capacité de défense des pays partenaires aussi, dont la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie. Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, déclarait alors que la République de Moldova serait aidée à renforcer sa sécurité face aux menaces potentielles de la Russie. La visite de la délégation de l’OTAN survient sur fond d’incertitudes politiques à Chişinău, où les consultations en vue de créer une nouvelle majorité parlementaire se poursuivent. Lundi, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a demandé au Parlement de réexaminer la loi de ratification de l’Accord d’assistance financière remboursable, de 150 millions d’euros, accordé à Chişinău. Nous reviendrons à ce propos après nos infos.

    Météo – En Roumanie, les températures se maintiennent plus élevées que les
    normales de saison, notamment dans le sud. Des perturbations sont présentes sur
    la plupart des régions et il pleut par endroits en montagne; des pluies éparses
    sont également signalées dans le nord et le centre et çà et là sur le reste du
    pays. Les maximales vont de 9 à 18° avec 15° à Bucarest sous un ciel
    couvert.

  • 09.11.2015

    09.11.2015

    Bilan – Le bilan des victimes de l’incendie, déclenché le 30 octobre dernier dans une boîte de nuit de Bucarest, s’est encore alourdi ce matin; les autorités compétentes ont annoncé un nouveau décès, le nombre des morts ayant monté à 46. Des dizaines de blessés, dont certains en état très grave, sont soignés dans les hôpitaux de la capitale roumaine ; 30 patients ont été transférés dans des établissements hospitaliers à l’étranger. Le gouvernement roumain approuvera aujourd’hui le financement nécessaire pour le traitement des personnes hospitalisées. Le premier ministre par intérim, Sorin Cimpeanu, a fait savoir que le ministère du travail préparait un programme d’assistance et de soutien à la réinsertion des personnes affectées par la tragédie du 30 octobre.

    Consultations – Le président roumain Klaus Iohannis a invité aujourd’hui les leaders des partis et des formations politiques parlementaires à une nouvelle session de consultations pour dégager un candidat au poste de premier ministre. Une première session a eu lieu la semaine dernière mais les principaux partis politiques représentés au Parlement de Bucarest ont hésité à assumer l’exercice du pouvoir. Le président de la république a invité, pour la première fois, aux consultations, des représentants de la société civile et des manifestants qui protestent dans la rue depuis une semaine, demandant l’éradication de la corruption et une équipe gouvernementale qui n’inclue pas des personnages poursuivis par la justice. Hier soir, le président Iohannis a tenu sa promesse de se rendre Place de l’Université, au centre-ville de Bucarest, pour rencontrer les protestataires.

    Finances – La Banque nationale de Roumanie a revu à la baisse de 0,4 points de pourcentage son estimation de l’évolution de l’inflation pour l’année en cours, la ramenant à moins 0,7%, et à la hausse, également de 0,4 points de pourcentage, son estimation pour l’année prochaine, qui est de 1,1%. Pour le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, l’inflation négative est le résultat de la baisse à 9% de la TVA sur les produits alimentaires, opérée cet été. Et lui d’avertir que les mesures fiscales ont produits des fluctuations importantes de l’évolution de l’inflation ; à son avis, l’inflation recommencera à grimper à partir du milieu de l’année prochaine. La cible d’inflation de la Banque centrale pour les années à venir est de 2,5%. Par ailleurs, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie a augmenté de plus de 1,23 milliards d’euros sur les 9 premiers mois de cette année par rapport à la même période de l’année dernière.

    Militaire – Le destroyer Duncan, du Royaume Uni, a mouillé dans la rade du port maritime roumain de Constanta où il restera jusqu’au 11 novembre. Pendant cette visite, les marins britanniques et roumains passeront en revue les procédures opérationnelles communes à appliquer pendant les prochains exercices militaires, prévus prochainement dans les eaux territoriales roumaines et dans celles internationales de la Mer Noire. Le destroyer, préparé à prendre part à des missions partout sur la planète, est doté d’un système de propulsion capable de produire le nécessaire d’énergie d’une ville de petites dimensions. Les navires de cette classe remplissent des missions courantes de lutte contre la piraterie et le trafic de drogue, ainsi que d’aide humanitaire en cas de catastrophe naturelle.

    Chisinau – Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, continue aujourd’hui ses consultations avec les partis politiques parlementaires afin de trouver un candidat aux fonctions de premier ministre. La semaine dernière, le chef de l’Etat moldave s’est entretenu avec les leaders des partis pro-européens, de l’ancienne alliance gouvernementale – le parti libéral démocrate, le parti libéral et le parti démocrate, auxquels il a demandé d’arriver à un consensus. L’ancien gouvernement, du libéral démocrate Valeriu Strelet, est tombé suite à une motion de censure déposée par l’opposition socialiste et communiste qui a été aussi votée par le parti démocrate.

    Grève – Plus de 900 vols de la compagnie allemande Lufthansa ont été annulés aujourd’hui, en raison de la reprise de la grève du personnel navigant. Selon l’AFP, une centaine de milliers de passagers en sont affectés par l’action syndicale qui conteste les mesures de réduction des coûts mises en place par la direction de la compagnie. A l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest, 10 vols en provenance et à destination de Munich et de Francfort ont été annulés.

    Météo – Il fait beau un peu partout en Roumanie, avec des températures plus élevées que les normales saisonnières. En milieu de journée, le thermomètre enregistrait entre 8 et 18°, avec 17°, à midi, dans la capitale.

  • Le Code fiscal roumain, la controverse

    Le Code fiscal roumain, la controverse

    Limpact perturbateur majeur sur le budget de la Roumanie – cest ce que le président roumain, Klaus Iohannis, a mis en évidence en refusant de promulguer le nouveau Code fiscal, à la fin de la semaine dernière. Ce document ne devrait promouvoir des politiques menant ni à une fiscalité excessive, ni à un allègement accentué, avait affirmé le chef de lEtat roumain, en accord dailleurs avec les sérieuses réserves exprimées auparavant par la Commission européenne à légard du même document. Cette dernière avait dailleurs mis en garde contre un déficit budgétaire excessif, si la mise en œuvre du Code fiscal ne saccompagnait pas de mesures qui améliorent de manière significative la collecte des impôts et des taxes. Or, un déficit budgétaire excessif serait contraire aux normes européennes ainsi quaux engagements assumés par Bucarest dans son accord conclu avec le FMI, avait encore indiqué lexécutif communautaire.



    La décision du président Iohannis a été accueillie par des réactions dures au sein de la coalition gouvernementale. Pour le premier ministre, Victor Ponta, ce geste viendrait pratiquement à lencontre des intérêts du pays. Dans le même temps, son Parti social-démocrate, principal pilier de lexécutif bucarestois, a attaqué le numéro un de lopposition, le Parti national libéral, laccusant dattitude politicienne.



    Rovana Plumb, présidente par intérim des sociaux-démocrates, martèle: “A mon avis, nous nous trouvons devant une farce politique géante. Limpertinence politicienne des élus du PNL est incroyable – ils renient leur propre vote exprimé au Parlement. Ils ne reconnaissent plus quils avaient participé à toutes les consultations et à tous les débats des commissions spécialisées; ils ne reconnaissent plus avoir contribué avec des mesures concrètes stipulées désormais dans le Code fiscal et ne reconnaissent plus avoir voté en faveur de ce document”, affirme la présidente par intérim des sociaux-démocrates roumains.



    En réplique, les libéraux ont fait savoir que, malgré leur vote positif pour un document, en principe, favorable au milieu des affaires, ils avaient toujours exprimé des réserves à légard de la capacité du budget damortir ces diminutions de taxes. Ils disent être favorables à lorganisation dune session extraordinaire du législatif pour réexaminer le Code fiscal tout en rejetant catégoriquement la solution dun engagement de responsabilité de lexécutif. Alina Gorghiu, co-présidente du PNL: “Engager sa responsabilité alors quil ny a pas de consensus des forces politiques, ce serait se moquer des Roumains et du milieu des affaires. Pourquoi? Parce que lon ne peut pas garantir la stabilité de la législation à moyen et long terme”, a dit la responsable libérale.



    Au-delà de toutes ces prises de position enflammées, une chose est sûre – le sort du nouveau Code fiscal est incertain et il le restera tant que les partis ne font preuve de volonté politique pour tirer au clair la situation. (trad.: Andrei Popov)

  • 06.05.2015

    06.05.2015

    Consultations — Les leaders des partis politiques ont signé ce mercredi, lors d’une rencontre avec le président roumain Klaus Iohannis, une initiative législative censée modifier et compléter la loi sur la détention des données à caractère personnel et sur la protection de la vie privée dans le domaine des communications électroniques. Selon l’Administration présidentielle, l’initiative ne vise pas le paquet législatif appelé « Big Brother », relatif à la sécurité cybernétique, déclaré inconstitutionnel par la Cour constitutionnelle. Le projet voté ce mercredi se propose tout simplement d’offrir des garanties supplémentaires censées protéger les données à caractère personnel et le droit à la vie privée, en éliminant les risques d’abus. Du coup, l’accès aux données personnelles pourra se faire dans un cadre fixé par une cour de justice et seulement après l’autorisation d’un juge. Le chef de l’Etat a exprimé son espoir que le projet reçoive le feu vert du Parlement.



    Vote – Le projet de loi visant le financement des partis politiques et des campagnes électorales est soumis ce mercredi au vote décisionnel de la Chambre des députés. Un vote décisif est également attendu dans le cas des projets législatifs sur les élections locales et le financement des partis. Selon ces projets de lois, les maires seront élus en un seul tour de scrutin, tandis que les partis et les alliances politiques et électorales dépassant le seuil électoral de 3% se verront accorder par l’État un plafond de dépenses de campagne. Par ailleurs, les responsables roumains ont voté en faveur d’un allègement de la procédure de suspension du mandat d’un élu local. Par ailleurs, aux termes de la nouvelle législation, pour créer un parti exige la signature d’au moins trois membres fondateurs.



    Justice – La Cour constitutionnelle examine ce mercredi la contestation avancée par l’opposition libérale à la décision du Sénat visant le vote exprimé suite à la sollicitation des procureurs anticorruption d’arrêter et de placer en détention provisoire Dan Sova, ex ministre des Transports. Selon les libéraux, la majorité social-démocrate s’est servie du règlement intérieur afin d’éviter les dispositions constitutionnelles qui stipulent que pour approuver légalement des demandes d’arrestation et de détention provisoire, le quorum doit être réunir. Bien que la majorité des sénateurs présents en salle aient voté, le 25 mars, en faveur de la demande de la DNA de mettre Dan Sova en détention provisoire, elle a été rejetée faute de quorum. Le président de la Cour, Augustin Zegrean, n’a pas exclu la possibilité de refaire le vote. Le sénateur Dan Sova est accusé de complicité d’abus de fonction.



    Tournée – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, est rentré dans la nuit de mardi à mercredi de sa tournée dans les pays du Golfe. Dans une interview accordée à Radio Roumanie, le chef du cabinet de Bucarest a reconnu que le développement des relations économiques avec les pays de cette région dépend uniquement de la capacité des autorités roumaines de promouvoir leurs intérêts dans la zone.



    Tribunal – La Haute Cour de Cassation et de Justice a reporté au 15 mai le jugement dans le dossier où le ministre du Développement régional, Liviu Dragnea, et 74 autres personnes sont accusés de fraude durant le référendum organisé en 2012 sur la destitution du président de l’époque, Traian Basescu. Liviu Dragnea est accusé que lorsqu’il était secrétaire général du PSD, au pouvoir, il aurait usé de son influence pour obtenir la destitution du président Basescu. M. Dragnea clame son innocence et accuse la justice de ne détenir aucune preuve sérieuse. Rappelons que malgré le résultat favorable à la destitution de Basescu, le référendum n’a pas été validé en raison d’une présence trop faible.



    Tennis – La Roumaine Irina Begu rencontre ce mercredi, en première, la Tchèque Barbora Strycova dans les huitièmes de finale du tournoi de tennis de Madrid. La sportive roumaine sest déjà qualifiée mardi dans les quarts de finale de lépreuve de double de la même compétition sportive, l’une des plus importantes précédant le tournoi de Grand Chelem de Roland Garros. Dans les quarts de finale, Irina Begu et sa partenaire Lara Arruabarrena doivent rencontrer les Espagnoles Garbine Muguruza/Carla Suarez Navarro, troisième paire favorite de lépreuve. Par ailleurs, à Madrid encore, la paire roumano-indienne Florin Mergea/Rohan Bopanna affrontera dans les huitièmes de finale de l’épreuve de double messieurs le couple français Nicolas Mahut/Edouard Roger-Vasselin.



  • Priorités politiques à Bucarest

    Priorités politiques à Bucarest

    Les consultations de ce lundi du président roumain avec les leaders des partis représentés au Parlement ont abouti à un accord visant le respect des délais précis fixés pour modifier les lois électorales.



    Voici ce que déclarait le chef de l’Etat à l’issue de ces discussions: « L’accord porte sur trois questions majeures. La première concerne le fait qu’avant la mi-mai, la loi sur les élections locales et celle du financement des partis et des campagnes électorales devront être adoptées par le Parlement et puis promulguées. La deuxième a trait à la législation sur les élections parlementaires. Tous les partis sont tombés d’accord sur la nécessité de finaliser ce projet avant la clôture de l’actuelle session parlementaire. Le troisième volet de l’accord porte sur le vote de la diaspora, respectivement le vote par correspondance. Nous avons été assurés de l’existence d’une volonté politique en ce sens et qu’une solution législative serait adoptée en temps utile ».



    Après le scandale éclatant de novembre dernier, lorsque des milliers de Roumains de l’étranger n’avaient pas pu voter à cause de la mauvaise organisation du scrutin présidentiel, les formations politiques de Bucarest avaient soulevé à maintes reprises la nécessité de modifier la loi électorale.



    Le Parti Social – Démocrate, principale formation de la coalition au pouvoir et qui est d’ailleurs tenu pour principal responsable des défaillances du processus électoral de l’année dernière, souhaite que le vote de la diaspora soit géré par l’Autorité électorale permanente. Après la défaite essuyée au scrutin de novembre, le premier ministre et leader des sociaux-démocrates Victor Ponta avait fait son mea culpa, en reconnaissant l’existence d’importantes carences dans le processus électoral.



    A l’issue des consultations, lundi, avec le président Klaus Iohannis, Victor Ponta faisait savoir que le PSD voudrait que l’inscription de électeurs roumains de l’étranger ait lieu six mois avant le commencement du processus électoral et que les maires soient élus en un seul tour de scrutin. Les leaders libéraux, d’opposition, ont affirmé que, de leur point de vue, il n’y avait aucun empêchement à l’adoption dans l’actuelle session parlementaire du paquet législatif dans son ensemble.



    Le co-président du PNL, Vasile Blaga, a d’ailleurs précisé que le Sénat pourrait adopter dès cette semaine trois des textes inclus dans ce paquet législatif, dont la loi des élections locales. Vasile Blaga: « Nous avons maintenu nos amendements formulés à l’élection des maires et des présidents des conseils locaux en deux tours de scrutin. Si la variante de l’élection des maires en un seul tour de scrutin passe, nous allons nous y conformer. Quant aux présidents des conseils locaux, nous opterons pour leur élection par les conseillers et non pas pour le tour de scrutin unique».



    Dans le contexte de l’offensive menée contre la haute corruption, les consultations ont également abordé la question des procédures permettant aux sénateurs et aux députés de répondre aux différentes sollicitations des procureurs. Le Parlement ne doit pas faire obstruction à la justice, ont conclu les représentants des formations politiques parlementaires.

  • 19.03.2015

    19.03.2015

    Sommet — Le président roumain, Klaus Iohannis, participe jeudi et vendredi à Bruxelles au Conseil européen de printemps, a informé l’Administration présidentielle. A l’agenda figurent notamment des sujets liés au renforcement de la sécurité énergétique et des relations extérieures. Avant son départ pour Bruxelles, M. Iohannis a précisé que la Roumanie appuie la mise en place d’une union énergétique fondée sur 5 piliers proposés par la Commission européenne : la sécurité énergétique, le marché intérieur de l’énergie, l’efficacité énergétique, la protection de l’environnement et la recherche, l’innovation et la compétitivité dans le domaine énergétique. Le Partenariat oriental, la situation en Ukraine, les relations avec la Fédération de Russie et d’autres dossiers de politique étrangère, telle la crise en Libye, domineront également le Conseil européen de printemps, a précisé le chef de l’Etat roumain.



    Fiscalité — Le projet du Code fiscal sera finalisé en fin de semaine, avant de se trouver, lundi, sur la table du gouvernement, recevoir mercredi le feu vert de celui-ci tout comme le projet du Code de procédure fiscale et soumis la semaine prochaine au débat du Parlement. C’est ce qu’a annoncé le premier ministre Victor Ponta lors de la réunion gouvernementale de ce jeudi. Les deux documents ont fait l’objet d’un débat public pendant un mois. Le nouveau Code fiscal propose un allègement de la fiscalité pour la population et les entreprises. Aux dires du premier ministre, les nouveaux Codes recevront le feu vert du gouvernement la semaine prochaine, avant d’être envoyés au Parlement. Sur l’ensemble des modifications prévues par le nouveau Code fiscale, rappelons la baisse de la TVA de 24% à 20% à partir de 2015 et à 18% à commencer par 2019, la suppression de l’impôt sur les constructions spéciales, la préservation du taux unique d’imposition et sa baisse à 14% à partir de 2019. Les nouveaux Codes entreront en vigueur à partir de janvier 2016.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 3 mondial, s’est qualifiée dans les demi-finales du tournoi d’Indian Wells, en Californie, doté de prix de 5,4 millions de dollars. Elle s’apprête à rencontrer la principale favorite du tournoi, Serena Williams. Mercredi, Simona Halep a eu raison de l’Espagnole Carla Suarez Navarro, tête de série n° 12, tandis que Williams a vaincu la Suissesse Timea Bacsinszky. Egalement à Indian Wells, chez les messieurs, le double Florin Mergea (Roumanie)/Dominic Inglot (UK) a perdu dans les quarts de finale face au double formé du Polonais Marcin Matkowski et du Serbe Nenad Zimonjic.



    Grève — Des dizaines de mineurs du Complexe énergétique Oltenia, dans le sud de la Roumanie, bloqués dans le souterrain depuis mardi, poursuivent leurs protestations ce jeudi encore. Ils déplorent l’annonce de la compagnie de licencier 2000 salariés et le niveau très bas des prestations compensatoires. Pendant ce temps, la direction de la Compagnie et les syndicats poursuivent les négociations en vue d’aboutir à une nouvelle convention collective pour l’année 2015. Ce jeudi, les membres de la commission de négociation doivent discuter à Bucarest avec le ministre de l’Energie, Andrei Gerea. Par ailleurs, des centaines de salariés de l’Institut Cantacuzino de Bucarest ont de nouveau protesté devant le siège du Gouvernement en réclamant leurs salaires non versés depuis trois mois. L’Institut Cantacuzène, le seul producteur de vaccins de Roumanie et l’un des plus appréciés d’Europe, a perdu ses licences de fabrication et traverse une période de crise.



    Financement – La Chambre des députés a adopté mercredi la loi sur le financement des activités des partis politiques et des campagnes électorales dont le but porte notamment sur un plus de transparence dans le déboursement des fonds destinés à la politique. Dorénavant, les campagnes électorales seront financées par des fonds publics. Pour emprunter de l’argent auprès de personnes physiques et morales, les partis politiques et les candidats doivent se munir de documents authentifiés par un notaire.

  • A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 17.02.2015

    Une société fondée par la mère du premier ministre roumain et gérée par la sœur de celui-ci fait l’objet d’une enquête de la Direction nationale anti-corruption. L’ex-président Traian Basescu s’est exprimé sur plusieurs sujets de l’actualité dont le financement des partis politiques et la situation en Ukraine. La visite en Hongrie du président russe Vladimir Poutine n’est pas passée inaperçue dans la presse roumaine.


  • Les élus locaux ne peuvent pas changer de parti

    Les élus locaux ne peuvent pas changer de parti

    En septembre dernier, deux mois avant les élections présidentielles, le gouvernement de gauche de Bucarest, dirigé par le leader social — démocrate Victor Ponta, candidat lui aussi au scrutin présidentiel, avait émis un controversé décret d’urgence. Adopté par la suite par le Parlement, dans la tentative de lui donner un peu plus de légitimité, le décret permettait aux élus locaux de changer de formation politique dans un délai de 45 jours sans perdre leur mandat.



    Selon Victor Ponta, cette décision était à l’époque non seulement nécessaire, mais aussi obligatoire, vu que l’administration locale était paralysée par les changements intervenus sur la scène politique. Un blocage sans issue, de l’avis du premier ministre, survenu suite à la décision des libéraux de quitter l’Union Sociale Libérale, cette alliance de centre — gauche qui s’était imposée brutalement après le scrutin législatif de 2012.



    On ne saurait être surpris que des centaines d’élus locaux ont profité du décret susmentionné pour rejoindre le PSD de Victor Ponta. Selon l’opposition, ce décret fut une astuce par laquelle le PSD a facilité à Victor Ponta le chemin vers la fonction suprême, tout en renforçant son influence dans le reste du territoire, là où la présence solide de l’opposition lui posait de battons dans les roues.



    Néanmoins, en décembre, la Cour Constitutionnelle a décidé que le décret était non conforme à la loi fondamentale du pays. Selon la Cour, qui vient de rendre publique la motivation de sa décision, former ou rompre des alliances politiques — cela fait partie de l’exercice naturel de la démocratie. Par conséquent, cela ne justifie pas l’adoption de mesures qui de manière directe et brutale changent la configuration politique de l’administration publique locale, altérant la volonté de l’électorat. De l’avis de la Cour, le fait d’être non constitutionnel est un vice qu’on ne peut pas caché derrière un avis favorable du Parlement qui, aux termes de la loi, était bien celui qui aurait dû rejeter le décret.



    Pour leur part, les analystes politiques s’interrogent sur l’avenir politique de ces élus locaux qui ont décidé de profiter du décret gouvernemental, attirés notamment par le mirage de l’argent public. Si l’opposition a gain de cause, toutes les personnes concernées devraient alors perdre leur mandat. Du coup, des centaines de postes au sein de l’administration locale deviendraient vacants ce qui pousserait le pays vers des élections anticipées au niveau national.



    Ce serait une nouveauté dans la pratique démocratique roumaine, vu que jusqu’ici des élections anticipées, locales ou législatives, n’ont été organisées qu’au niveau local, très restreint. (trad. Valentina Beleavski)

  • 12.01.2015

    12.01.2015

    Défense — A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis débat aujourd’hui du financement de la Défense avec les représentants des partis et formations politiques parlementaires. Selon l’Administration présidentielle, à l’agenda des pourparlers figure notamment la conclusion d’un accord politique visant à assurer un seuil d’au moins 2% du PIB à la Défense à l’horizon 2017. Le chef de l’Etat a demandé à touts les responsables politiques — au pouvoir et dans l’opposition — d’assumer le maintien de cet objectif pendant au moins 10 ans. De cette manière, on pourra garantir la prédictibilité des dépenses militaires, notamment en ce qui concerne la formation et les programmes stratégiques de dotation, estime Klaus Iohannis. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a déclaré la semaine dernière que l’idée d’un financement adéquat de la Défense, lancée par le président, était correcte et qu’elle devait être assumée par un accord entre les partis. L’initiative est également soutenue par les principaux partis politiques roumains.



    Marche de l’unité (AFP) – La France renforçait lundi son dispositif de sécurité pour parer à de nouvelles attaques terroristes, en commençant par les écoles et lieux de cultes juifs. Le Premier ministre Manuel Valls a également annoncé que “la traque se poursuit” pour retrouver déventuels complices des trois jihadistes auteurs des attentats de Paris, qui ont fait 17 morts la semaine dernière, note l’AFP.


    Près de 4 millions de personnes ont manifesté hier en France dans le cadre de la mobilisation la plus importante de l’histoire du pays. A Paris, plus d’une cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernements, dont le président roumain Klaus Iohannis, ont participé, aux côtés du président français François Hollande, à un cortège ayant réuni environ 2 millions de manifestants. La marche de l’unité et de la solidarité a été organisée à Paris à la mémoire des victimes des attentats perpétrés ces derniers jours dans la capitale française.



    Terrorisme — Les autorités autrichiennes ont arrêté deux adolescentes, l’une de 16 l’autre de 17 ans, qui tentaient de gagner la Syrie, par la Roumanie, pour se marier à des combattants du groupe jihadiste l’Etat Islamique, a déclaré un porte parole des procureurs autrichiens, cité par Reuters. Les jeunes filles retrouvées dans un train de Roumanie ont été renvoyées en Autriche. Elles proviennent de familles bosniaque et tchétchène. Selon le ministère autrichien de l’Intérieur, environ 170 personnes, la plupart en provenance de l’Europe de l’Est, ont gagné le Moyen Orient depuis l’Autriche pour rejoindre des groupes militants islamistes.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 3 mondial, participe à Sydney, en Australie, au tournoi Premier 700, dont elle est la principale favorite. Simona Halep rencontrera mardi, dans les 8es de finale, la Tchèque Karolina Pliskova. Rappelons — le, samedi, la joueuse roumaine a remporté le tournoi WTA de Shenzen, en Chine, par la victoire contre la Suisse Timea Bacsinszky. C’est le 9e tournoi WTA de la carrière de Simona Halep, qui lui a valu 280 points WTA et un chèque de plus de 111.000 dollars. Après la compétition de Sydney, le 19 janvier démarrera l’Open d’Australie, le premier tournoi de grand Chelem de l’année. L’année derrière, à Melbourne, Simona Halep a quitté la compétition dans les quarts de finale.



    Météo — Les météorologues ont placé en alerte orange et jaune jusqu’à ce soir, en raison des inondations, plusieurs bassins hydrographiques de l’ouest et du nord-ouest de la Roumanie. Il neige par endroits dans les montagnes, alors que dans l’ouest et le nord ouest l’on signale de la giboulée et des pluies qui favoriseront la formation du verglas dans la soirée. Le vent est plus fort dans le nord-est et dans le sud. Les températures maximales de la journée iront de 0 à 8 degrés. 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 05.01.2015 (mise à jour)

    05.01.2015 (mise à jour)

    Microsoft – Le gouvernement de Bucarest demande à la justice roumaine dentériner une décision de lexécutif visant à stopper tout payement destiné à la compagnie américaine Microsoft, fournisseur de licences de logiciels éducationnels, suite à une enquête du Parquet roumain anticorruption. La plainte déposée, fin 2014, par le Cabinet roumain au Tribunal de Bucarest concerne la période 2013-2015. Le gouvernement avait saisi les procureurs anticorruption après avoir constaté des irrégularités dans plusieurs contrats conclus par le ministère de lEducation et Microsoft entre 2009 et 2012. Lenquête qui sen est suivie a révélé des malversations commises par des hauts responsables et des ministres de tous les gouvernements sétant succédés entre 2000 et 2012. Neuf ex-ministres sont accusés de trafic dinfluence, davoir versé ou reçu des pots-de-vin, de blanchiment dargent ou dabus de fonction dans cette affaire dattribution frauduleuse de licences informatiques. Le montant total des contrats signés par lEtat roumain avec les compagnies américaine Microsoft, européenne EADS et roumaine Siveco se chiffre à plus dun milliard deuros. Selon le Parquet anticorruption, sur cette somme, les hauts dignitaires roumains auraient touché ensemble plus de 60 millions deuros.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a reporté au 21 janvier sa décision visant le dossier des privatisations stratégiques dans lequel deux anciens ministres – de l’Economie, Codrut Şereş, et des Communications et Technologies de l’Information, Zsolt Nagy, ont été condamnés. Les deux ont été traduits en justice en mars 2009 sous l’accusation d’avoir soutenu un groupe criminel organisé impliqué dans la privatisation des sociétés Electrica Muntenia-Sud, Romaero et Avioane Craiova. Codrut Şereş et Zsolt Nagy ont été par la suite condamnés en décembre 2013 à six et respectivement cinq ans de prison, mais ils ont interjeté recours.



    Libye – Deux membres déquipage dun pétrolier, un Grec et un Roumain, ont été tués dimanche dans une attaque aérienne des forces armées libyennes contre ce navire présenté comme “suspect”, selon les autorités libyennes et grecques, citées par lAFP. Un porte-parole du commandement des forces libyennes, le colonel Ahmed Mesmari, a expliqué que léquipage du pétrolier navait pas réagi aux ordres lui enjoignant de sarrêter pour être fouillé avant son entrée au port de Derna, fief des islamistes situé dans lest du pays. Selon les garde-côtes grecs, le bombardement a fait aussi deux blessés parmi les 26 membres déquipage du pétrolier Araevo battant pavillon libérien. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères a annoncé quil allait surveiller de près les développements dans ce dossier et a demandé des précisions visant les circonstances dans lesquelles sest produit “cet incident grave”.



    Social — Seul un Roumain sur cent dispose des moyens financiers censés lui permettre de se procurer tout ce qu’il souhaite, selon un sondage d’opinion de l’Institut Roumain pour Evaluation et la Stratégie élaboré fin décembre. Sur l’ensemble des sondés, 40% affirment vivre d’une paie à l’autre, 29% disent se débrouiller avec l’argent qu’ils possèdent, tandis que 16% des répondants n’ont pas les moyens de se payer le strict nécessaire. Moins d’un quart des Roumains ont réussi à épargner dans le courant de l’année dernière, plus de 40% ont des dettes et plus de 50% des sondés se disent contraints à faire des sacrifices financiers en 2015 aussi. Pourtant, l’optimisme monte dans les rangs des Roumains au sujet de l’avenir du pays. 60% des sujets questionnés anticipent une croissance économique et une relance des investissements, bien qu’ils demeurent plutôt réservés au sujet de leur propre niveau de vie.



    Partis — La commission paritaire formée de négociateurs libéraux et démocrates-libéraux se réunit ce lundi afin d’établir les critères d’unification au sein du nouveau PNL, suite à la fusion des deux formations. Des sources proches des partis ont affirmé que certains critères d’unification pour les organisations basées dans le territoire ont été déjà crayonnés, mais qu’ils ne pourront être communiqués qu’après le feu vert de la commission paritaire.



    Noël — Presque 140 milles Roumains, 5% de plus que l’année dernière, ont choisi de passer leurs fêtes de Noël ou du Nouvel An dans les pensions touristiques ou les hôtels de Roumanie, en déboursant au total 22 millions d’euros. Selon les tours-opérateurs roumains, le taux d’occupation dans les établissements d’hébergement touristique a été de 80% à l’occasion des fêtes du Nouvel An et de 60 à 65%, à Noël. Les Roumains ont pris en moyenne des vacances de 4 à 5 jours.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, numéro trois mondial, s’est qualifiée lundi dans les huitièmes de finale du tournoi de tennis de Shenzhen (en Chine), doté de prix chiffrés à 500.000 euros. Elle a vaincu l’Allemande Annika Beck et s’apprête à rencontrer la Russe Natalia Vihliantzeva. Par ailleurs, la Roumaine Monica Niculescu, numéro 46 mondial et tête de série n° 7, a perdu devant la Slovène Polona Hercog.



    Météo — En Roumanie, le temps se refroidit à nouveau. Peu à peu, une vague d’air froid s’installera en milieu de semaine, engendrant la baisse des températures jusqu’à des valeurs négatives dans la journée, voir –20 degrés dans certaines régions. Le ciel est couvert et il neige sur le centre et le nord-est du pays. Le vent souffle fort surtout à la montagne. Les maxima du jour vont de –5 à 3 degrés. Deux petits degrés et du soleil, à midi, dans la capitale.

  • Perspectives politiques

    L’année 2015 n’est pas important du point de vue électoral en Roumanie. Après les élections municipales et législatives de 2012 et après les scrutins européen et présidentiel de 2014, cette année les Roumains ne seront appelés aux urnes que pour décider des mandats de sénateur ou député vacants suite au décès ou à la condamnation pour corruption de leurs titulaires. Décimée par les procureurs qui ont arrêté nombre de responsables municipaux et départementaux, l’administration locale devrait également subir des changements durant les mois à venir. De l’avis des observateurs, la scène politique sera plutôt dominée par des clarifications, des repositionnements et même par certains règlements de comptes à l’intérieur des partis.



    Chef de file des coalitions gouvernementales de Bucarest depuis plus de deux ans, le Parti social démocrate demeure le plus important parti roumain, mais il se confronte aussi aux problèmes les plus graves. Aucun sondage n’avait anticipé la défaite inattendue enregistrée par le premier ministre social démocrate Victor Ponta au scrutin présidentiel de ce novembre. Ce fut un coup dur pour les cadres de ce parti, qui n’a plus remporté le scrutin présidentiel depuis pas moins de 14 ans, c’est-à-dire depuis qu’Ion Iliescu commençait son dernier mandat de chef de l’Etat roumain.



    Vu qu’en 2004 et en 2009, le PSD s’est séparé de ses candidats perdants, Adrian Nastase et Mircea Geoana respectivement, les analystes s’attendent à ce que l’actuel président du parti, Victor Ponta, soit remplacé lui aussi à la tête du parti. M Ponta a lui-même avoué qu’il n’était pas sûr de se porter candidat à sa propre succession au congrès du parti, en mars prochain.



    Le Parti Conservateur, un des partenaires au pouvoir du PSD se confronte lui aussi à des dissensions qui opposent l’actuel président et ministre de l’agriculture, Daniel Constantin, au fondateur du parti Dan Voiculescu qui purge actuellement une peine de 10 ans de prison, écopée dans un scandaleuse affaire de corruption. La presse de Bucarest affirme que la rupture entre les deux pourrait provoquer une fissure à l’intérieur du parti entre ce que les journalistes appellent les nostalgiques de la marque Voiculescu et les lucides qui misent sur le jeune loup Daniel Constantin.



    De son côté, la droite semble ne pas savoir comment gérer le dénouement du scrutin présidentiel remporté par l’ex-leader libéral Klaus Iohannis. Celui-ci a déjà été accusé d’avoir imposée à la tête du Parti national libéral, sa favorite, la jeune et moins expérimentée Alina Gorghiu, l’ayant préférée à un vétéran de la politique roumaine Ludovic Orban. C’est une complication supplémentaire pour un parti où la liberté d’expression a toujours eu le dessus sur l’unité et la discipline. De plus, cette année, les libéraux devraient également fusionner avec le parti démocrate libéral, afin de former un grand parti de la droite, affilié aux Populaires européens.



    Rappelons-le, pendant 25 ans de démocratie postcommuniste, les relations entre les deux partis ont été caractérisées par la rivalité plutôt que par la coopération. Enfin 2015 devrait être l’année de la consolidation ou, au contraire, de la fin de deux partis relativement nouveaux. Le Parti Libéral Réformateur de l’ex-premier ministre Calin Popescu Tariceanu, membre de la coalition gouvernementale, et le Parti du Mouvement Populaire, en opposition, à la tête duquel devrait s’installer l’ex-chef de l’Etat Traian Basescu, découvriront si leurs leaders ont encore un mot à dire dans la politique roumaine.

  • Victoire des partis pro-européens en Ukraine

    Victoire des partis pro-européens en Ukraine

    Les pro-occidentaux ukrainiens ont remporté lors des élections législatives une victoire très importante pour l’avenir de leur pays se trouvant encore sous la menace de la guerre et du démembrement. Leur président Petro Poroshenko, celui qui a convoqué ces élections anticipées, déclarait à la fin du scrutin que plus de deux quarts des électeurs présents aux urnes ont fortement et irréversiblement appuyé l’orientation de l’Ukraine vers l’Europe. Le gouvernement de Kiev a gagné un vote de confiance convaincant accordé par le peuple — soulignait encore Poroshenko.



    Selon les estimations, quelque 70% des voix ont été gagnés par cinq partis pro-occidentaux : le bloc Poroshenko, où on retrouve le parti UDAR de l’ancien boxeur Vitali Kiciko, qui a reporté plus de 20% des voix, tandis que sur la deuxième position s’est placé le Front Populaire du premier ministre Arseni Yatzeniuk suivi par Samopomitch – le parti des représentants de la société civile et des combattants venus de l’est. Les deux dernières formations sont favorables à une offensive plus dure contre les séparatistes pro-russes de l’est du pays.



    Le Bloc de l’opposition réunissant les alliées de lancien président Viktor Yanukovici a remporté 8% des voix surmontant le seuil minimum nécessaire pour accéder au parlement, par différence du Parti Communiste qui n’a été choisi que par 3% des électeurs. Dans la Rade de Kiev (le parlement) seront également présents le Parti Radical et la formation nationaliste Svoboda ainsi que le Parti Batkivschina de l’ancienne premier ministre Iulia Timosenko.



    Le taux de la présence aux urnes a été de presque 40%. Quelques cinq millions d’électeurs sur les 36 millions du pays n’ont pas pu voter dans la Crimée annexée par la Russie au mois de mars et dans les zones contrôlées par les séparatistes de l’est. L’AFP remarque, néanmoins, que le résultat des élections représente une victoire d’une envergure sans précédent depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991 et à la suite des 6 mois de conflit entre armée ukrainienne et les rebelles pro-russes qui a fait plus de 3700 morts.



    Les Ukrainiens ont voté pour la solution pacifique et politique du conflit armé avec les rebelles pro-russes de l’est du pays — disait, ce dimanche, le président Poroshenko en s’adressant à la nation ukrainienne. Il a salué également le déclin du parti communiste pour la première fois depuis l’indépendance de cette ancienne république soviétique, parti qui n’est plus représenté au parlement. En termes techniques, Poroshenko s’attend, après validation des résultats, à la formation rapide d’une nouvelle coalition au parlement et, ensuite, à la formation d’un nouveau gouvernement où, selon les experts, l’actuel premier ministre devrait conserver sa position. (trad. Costin Grigore)

  • Jeu de positions sur la scène politique roumaine

    Jeu de positions sur la scène politique roumaine

    Le Parti National Libéral et le Parti Démocrate Libéral se sont réunis par fusion au sein d’une nouvelle formation politique qui préservera la dénomination historique de PNL. Le nouveau parti avancera un candidat commun aux élections présidentielles prévues en novembre et son nom sera annoncé courant août. A cette occasion, Vasile Blaga, le leader des démocrates- libéraux, a déclaré: « L’actuel PNL est le résultat de la fusion du PDL avec le PNL. On s’est proposé de respecter le statut de droit et les valeurs de nos confrères du Parti populaire européen, à savoir : dignité, justice, liberté et solidarité ».



    A son tour, le président libéral, Klaus Iohannis, opine que la nouvelle formation renforcera les démarches censées aboutir à la réunification de la droite roumaine.


    « Ce parti a été créé afin de changer la Roumanie pour le mieux. Nous voulons remporter les élections présidentielles, mais aussi les parlementaires de 2016 afin d’inscrire le pays sur une meilleure voie pour les dix années à venir ».



    Créé en 1875, le PNL figure parmi les principaux partis de Roumanie. En février 2014, l’actuel premier ministre, Victor Ponta, leader du PSD, a rejeté la nomination de Klaus Iohannis aux fonctions de vice premier ministre. Un geste qui a débouché sur la décision des ministres libéraux de quitter le pouvoir pour rejoindre l’opposition. D’autre part, le PDL est une formation politique parlementaire de centre — droit créée en décembre 2007 suite à la fusion du Parti démocrate avec le Parti libéral démocrate. Le parti fut au pouvoir entre 2008 et mai 2012 quand il est passé dans l’opposition.



    Tandis que le PNL a décidé de garder secret le nom de son candidat, l’UDMR, au pouvoir, a désigné jeudi son représentant aux futures élections présidentielles en la personne de Kelemen Hunor, leader de la formation. Celui-ci s’était déjà porté candidat au Palais de Cotroceni en 2009. Récemment, M. Hunor a annoncé sa décision de quitter la gouvernance d’ici le 1er août, après que l’Etat roumain a décidé de plaider du côté de la Commission européenne à la Cour européenne de Justice de Luxembourg contre une initiative citoyenne visant les minorités ethniques et linguistiques dont le co-auteur est justement Kelemen Hunor.



    Par conséquent, l’UDMR a avancé l’idée que les fonctions de Hunor soient assumées par la sénatrice Rozalia Biro. Si la proposition reçoit l’aval du premier ministre et du chef de l’Etat, Mme Biro deviendra la première femme vice présidente de Roumanie. Précisons que l’UDMR est une formation politique parlementaire créée afin de représenter les intérêts de la communauté magyare de Roumanie. Depuis 1996, le parti a toujours présenté son propre candidat aux présidentielles. (trad. Ioana Stancescu)

  • 28.05.2014

    28.05.2014

    Négociations – Les leaders du Parti national libéral, du Parti démocrate-libéral et de la Force civique, de lopposition de centre-droit, ont démarré des négociations visant à mettre en place une alliance unique de la droite, en vue du scrutin présidentiel de novembre prochain. Pour le moment, les trois formations ont exclu une éventuelle fusion, se contentant, selon elles, dunir leurs forces afin de barrer la progression du centre-gauche, dominé par le Parti social-démocrate. Ces négociations interviennent après que lalliance électorale gouvernementale formée par les sociaux-démocrates, lUnion nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur a remporté les élections européennes avec 37% des voix, soit une avance substantielle par rapport aux autres partis. Effectivement, le PNL na décroché que 15% des suffrages et le PDL – 12%. Le candidat indépendant Mircea Diaconu, lUnion démocratique des Magyars de Roumanie et le Parti du Mouvement populaire ont été les seuls à franchir le seuil électoral de 5%, sadjugeant chacun quelque 6% des votes exprimés. Le Bureau électoral central doit annoncer jeudi les résultats définitifs. Entre temps, il examine les contestations éventuelles et fait la répartition pour chaque formation politique des 32 mandats deurodéputés attribués à la Roumanie.



    Visite — La ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, fait, ce mercredi, une visite officielle en Roumanie, à l’invitation de son homologue, Titus Corlăţean. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, la visite, qui a lieu dans le contexte des 135 années depuis l’établissement des relations diplomatiques bilatérales, sera une occasion de reconfirmer l’excellent état des rapports entre les deux Etats dans le cadre du Partenariat stratégique consolidé. Les chefs des deux diplomaties discuteront aussi des thèmes européens, sous l’angle de la reprise par l’Italie de la présidence du Conseil de l’UE au second semestre de l’année en cours.



    Patrimoine – Le prince de Galles poursuit sa visite privée dans plusieurs départements transylvains, au centre de la Roumanie. Il se trouve aujourdhui dans la région de Covasna, plus précisément sur la Vallée de Zălan, où il détient plusieurs propriétés. Défenseur ardu de la protection des monuments historiques, le prince Charles sest activement impliqué dans la rénovation de plusieurs villages saxons fondés au 12e siècle, localités incluses au patrimoine mondial de lUNESCO.



    Crue – Le niveau des eaux sur le secteur roumain du Danube a considérablement augmenté à la hauteur des départements du sud-est du pays, où est attendue aujourdhui la crue qui se propage depuis la Serbie. Dans la ville-port de Galaţi, leau a partiellement inondé le chantier naval et la promenade en bord de fleuve, tandis quà Brăila, les autorités font état dinfiltrations dans la digue de protection de la ville. Le risque dinondations des territoires roumains riverains du Danube ne devrait pas diminuer jusquà la fin de ce mois, selon les prévisionnistes.



    Tennis — La Roumaine Monica Niculescu, 76e au classement WTA, joue aujourdhui contre lArgentine Paula Ormaechea au second tour de la compétition de simple dames du Roland Garros, deuxième tournois de Grand Chelem de lannée. Dans lépreuve de double, le duo roumano-russe Sorana Cârstea-Maria Kirilenko rencontre lEstonienne Kaia Kanepi et la Russe Alexandra Panova, tandis que la paire roumano-croate Raluca Olaru-Donna Vekic sera opposée au double allemand Kristina Barrois-Annika Beck. Chez les hommes, le duo roumano-croate Florin Mergea-Marin Draganja joueront contre les Polonais Mariusz Fyrstenberg-Marcin Matkowski. Mardi, les joueuses roumaines de tennis Simona Halep, numéro 4 mondial, et Sorana Cârstea, tête de série n° 26, se sont qualifiées au second tour de lépreuve simple dames.

  • A la Une de la presse roumaine du 25.02.2014

    A la Une de la presse roumaine du 25.02.2014

    La passe d’armes entre les deux principaux partis de la coalition au pouvoir en Roumanie continue à faire la Une des quotidiens bucarestois.