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  • 27.08.2018

    27.08.2018

    Diplomatie – Bucarest accueille, du 27 au 29 août, la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine, avec pour thème « La diplomatie – pilier de la Roumanie centenaire ». Cette réunion est une plateforme élargie de débats sur des sujets dintérêt majeur pour la Roumanie, tels la future présidence roumaine du Conseil de lUE, au premier semestre de 2019, les relations bilatérales et stratégiques. Parmi les priorités nationales à lagenda de la réunion figurent la coopération régionale, le voisinage oriental et la diplomatie économique. Y participent le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, le ministre délégué aux affaires européennes, Victor Negrescu, les chefs de missions diplomatiques et consulaires de Roumanie, ainsi que des invités de Roumanie et de létranger. Linvité spécial de la réunion est le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, qui participera, aux côtés de son homologue roumain, à une session spéciale intitulée « Bucarest – Berlin – Bruxelles, ensemble pour une Europe forte.



    Politique – Les partis parlementaires de Roumanie ont fixé des réunions pour mettre au point leurs stratégies avant la rentrée parlementaire de cet automne. Liviu Dragnea, président du PSD, principale formation politique de la coalition au pouvoir, a fait savoir que le week-end prochain se tiendraient, dans la station littorale de Neptun, la réunion du Comité exécutif national et celle des groupes parlementaires. Les discussions viseront les priorités législatives et lactivité des ministres du cabinet Dancila. Pour sa part, lAlliance des libéraux et des démocrates, membre de la coalition gouvernementale, a prévu, pour le début de la semaine prochaine, une réunion du Bureau politique exécutif. A lagenda des discussions figurent, en dehors des priorités de la prochaine session parlementaire, les critères délection des représentants au Parlement européen et lanalyse de lactivité des organisations locales. Enfin, les réunions du PNL, principal parti dopposition, visent à établir les actions pour la session parlementaire dautomne. Les libéraux ont essayé sans succès de convoquer une session extraordinaire consacrée à la création dune Commission denquête sur les événements violents survenus lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août à Bucarest. Par ailleurs, le PNL souhaite déposer une motion simple de censure contre la ministre de lIntérieur, Carmen Dan, dont il réclame la démission.



    Peste porcine africaine – Un foyer de peste porcine africaine a été confirmé dans la plus grande ferme délevage des porcs de Roumanie, située au département de Brăila (sud-est). Labattage denviron 140.000 animaux a commencé ce lundi. Un autre foyer de la maladie avait récemment été confirmé dans une autre ferme du même département, labattage de près de 35.000 porcs étant en cours. Un quart des 41 départements de la Roumanie sont touchés par lépidémie de peste porcine africaine, les autorités ayant confirmé plus de 700 foyers de la maladie dans le sud-est et le nord-ouest du pays, où quelque 120.000 cochons ont été tués jusquà présent. La Fédération nationale des producteurs de lagriculture, de lindustrie alimentaire et des services connexes « Pro Agro » a demandé au gouvernement de lancer la procédure pour que le Conseil suprême de défense examine la situation actuelle, la diffusion du virus de la peste porcine africaine ayant des effets graves sur la production nationale de viande.



    Festival – Le festival international de la chanson « Le cerf dor » célèbre les 50 ans écoulés depuis sa première édition. Après une pause de 9 ans, le festival redémarre le mercredi 29 août à Brasov, au centre de la Roumanie, par un gala dédié au centenaire de la Grande Union. Au programme, les récitals de James Blunt, Amy Macdonald, Andra, Delia, Loredana, Carlas Dreams et Horia Brenciu. Le festival, qui sachèvera le 2 septembre, réunira 18 interprètes de 15 pays. Toujours du 29 août au 2 septembre, la ville de Brasov accueille la Foire itinérante du livre « La Caravane Gaudeamus », événement organisé par Radio Roumanie.



    Tennis – Trois des six joueuses roumaines présentes à lUS Open, dernier tournoi de tennis de Grand Chelem de cette année, commencent la compétition ce lundi. Simona Halep, numéro 1 mondiale, affrontera au premier tour lEstonienne Kaia Kanepi, Irina Begu jouera contre lAméricaine, tandis que Ana Bogdan aura pour adversaire la Tchèque Marie Bouzkova. Les trois autres Roumaines qui figurent au tableau principal du simple dames à lUS Open sont Mihaela Buzărnescu, Sorana Cîrstea et Monica Niculescu. Leurs adversaires seront respectivement la Tchèque Marketa Vondrousova, lAméricaine Alison Riske et lIsraélienne Julia Glushko. Le seul joueur roumain présent dans la compétition masculine de simple, Marius Copil, jouera contre le Croate Marin Cilic, n° 7 mondial.



    Météo – Les météorologues roumains ont émis une alerte jaune aux pluies torrentielles et à linstabilité atmosphérique forte, en vigueur jusquà ce soir dans 15 départements du centre, du nord et du sud-ouest de la Roumanie. Les hydrologues ont lancé une vigilance jaune aux inondations, en vigueur jusquà mardi matin, qui concerne plusieurs rivières dune dizaine de comtés du sud-ouest, du sud et du centre. Dans les autres régions, il fait chaud, les températures maximales devant aller jusquà 34. 28° à midi, dans la capitale, Bucarest.





  • 11.03.2018

    11.03.2018

    Politique – Le Conseil National du Parti National Libéral (PNL) et le Bureau politique national du parti se réunissent ce dimanche pour dresser le bilan de l’activité du principal parti de l’opposition de Roumanie. Les libéraux ont l’intention à cette occasion de simplifier la procédure d’adhésion au parti, par une résolution portant sur l’ouverture de leur formation à la société. S’y ajoutent des débats sur les mesures à prendre pour sanctionner la coalition au pouvoir, formée du Parti Social Démocrate (PSD) et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Ce sera également l’occasion de présenter un rapport sur l’activité parlementaire du PNL, avec un accent mis sur les saisines qu’il a déposées contre les nouvelles lois de la Justice et sur les actions démarrées pour contrecarrer les mesures économiques adoptées par le gouvernement. Selon les libéraux, le transfert les contributions sociales depuis l’employer à l’employé a engendré un véritable chaos fiscal, alors que la Loi de la grille unique des salaires dans le système public a causé des baisses significatives de revenus pour certaines catégories d’employés. Samedi, le Comité Politique de l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition, a décidé, à son tour, que la procédure d’adhésion à cette formation devienne plus rapide. Son but est d’ouvrir des filiales dans au moins 80% des villes du pays à l’horizon 2020. Par ailleurs, le PSD, qui est le principal parti de la coalition au pouvoir à Bucarest, a organisé samedi, un Congrès extraordinaire et des élections aux fonctions de président exécutif, secrétaire général et vice-présidents. Suite à ces élections, la deuxième fonction du parti, celle de président exécutif a été occupée par l’actuelle première ministre, Viorica Dancila, celle qui a bénéficié de l’appui de l’homme fort du PSD, Liviu Dragnea, également président de la Chambre des députés.

    Grippe – En Roumanie, la grippe saisonnière a fait trois nouvelles victimes, portant le bilan à 93 décès. Plus de 140.000 infections respiratoires aigües ont été enregistrées cette dernière semaine, soit 4,5% de plus par rapport à la semaine précédente et 67% de plus par rapport à la même semaine de l’année dernière. Depuis le début de la saison de surveillance des infections respiratoires aiguës jusqu’à la fin de la semaine dernière, plus de 1170 cas de grippe ont été confirmés en Roumanie.

    Exercice – Plus de 1700 militaires roumains et étrangers participent jusqu’au 15 mars à un des plus importants exercices multinationaux jamais organisés par les Forces navales roumaines sur le territoire de Dobroudja dans le sud-est de la Roumanie et dans les eaux internationales de la Mer Noire. L’exercice Spring Storm 18 repose sur un concept unique d’entrainement conjoint des Forces navales, aériennes et terrestres, avec un accent particulier sur la lutte contre les mines marines, dans une zone de débarquement. Cet exercice s’inscrit dans le plan de mesures sécuritaires de l’OTAN adoptées au Sommet de l’Alliance de Varsovie en 2016. Les militaires roumains s’entraînent aux côtés de camarades de trois pays alliés: Etats-Unis, France et Bulgarie, et deux partenaires : Géorgie et Ukraine.

    Tourisme – Le stand de la Roumanie à la Foire de Tourisme de Berlin a attiré des centaines de visiteurs. Ils ont pu découvrir non seulement des offres touristiques pour la Roumanie mais aussi écouter de la musique roumaine – le groupe de The Humans qui représentera notre pays à l’Eurovision de la chanson 2018 ainsi que l’ensemble de musique traditionnelle Romanasul. Ce dimanche, les visiteurs de la foire pourront assister à un spectacle de danse traditionnelle de la région de Brasov, alors que le maître artisan Sebastian Paic leur fera découvrir l’art des œufs peints.

    Météo – Nous avons une belle journée ensoleillée ce dimanche sur la plupart du territoire de la Roumanie. Des pluies éparses sont signalées uniquement sur l’ouest, le nord-ouest le centre du pays. Les températures maximales de la journée iront de 10 à 20 degrés. 16 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 28.10.2017

    28.10.2017

    Espagne – La Roumanie réaffirme l’appui ferme à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Espagne et rejette fermement et irrévocablement la déclaration d’indépendance de la Catalogne, lit-on dans un communiqué du Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. L’Espagne est un allié important et un partenaire stratégique de la Roumanie, affirme la diplomatie roumaine, soulignant que la légitimité de tout procès et action, tenant de l’ordre intérieur d’un Etat réside dans sa plaine conformité à la Loi Fondamentale, à l’ordre de droit de l’Etat en question. Le ministère roumain des Affaires Etrangères rappelle que la position des autorités de Bucarest a constamment été favorable au respect du droit international, qui ne permet pas de modifications territoriales sans l’accord de l’Etat concerné. Les principales chancelleries occidentales ont à leur tour exprimé leur appui aux autorités madrilènes. Rappellons-le, le premier ministre Mariano Rajoy a annoncé la destitution du gouvernement régional, la dissolution du parlement catalan et l’organisation d’élections régionales le 21 décembre. Les décisions ont été annoncées vendredi dans la soirée, juste après l’adoption par le parlement catalan d’une déclaration d’Indépendance, suivie par la proclamation d’une république catalane. La région sera dirigée par la vice-première ministre espagnole Soraya Saenz de Santamaria et contrôlée par 33 mille agents de police espagnols, selon la BBC.

    Roumains – La fédération des associations de Roumains d’Europe a appelé à aider les Roumains qui aurait à souffrir suite à la déclaration de l’indépendance de la Catalogne. L’organisation affirme que le chômage pourrait grimper dans la région et que les Roumains en seraient les plus touchés. Plus d’un million de Roumains habitent en Espagne, dont 150 mille en Catalogne. Suite aux récentes tensions politiques, plus de 1800 entreprises, dont deux banques importantes, ont quitté la Catalogne, vers d’autres régions espagnoles, fait savoir la Fédération des Associations des Roumains d’Europe.

    Colectiv – Plusieurs centaines de personnes ont participé vendredi dans la soirée à une marche à la mémoire des 64 personnes ayant péri dans l’incendie qui a ravagé le 30 octobre 2015 la discothèque bucarestoise Colectiv. Le 30 octobre, la Radio publique roumaine diffusera également le spectacle 64, inspiré de ce drame alors qu’à Cluj dans le centre-ouest du pays, un évènement commémoratif sera également organisé. L’association accuse les autorités de tergiverser le dossier Colectiv. Le procès vient d’être ajourné pour le mois de novembre, décision qui a provoqué des mécontentements parmi les familles des victimes. Dans ce dossier, les patrons du club sont accusés d’homicide involontaire, de coups et de blessures ainsi que de ne pas avoir entrepris toutes les mesures légales visant la sécurité et la santé sur les lieux de travail. Les représentants de la société ayant organisé les feux d’artifices à l’origine de l’incendie sont également poursuivis. Le dossier vise aussi l’ex maire d’arrondissement, accusé d’abus de fonctions, ainsi que des cadres de l’Inspection des situations d’urgence, puisque même si la discothèque n’était pas autorisée par les pompiers, elle continuait d’être ouverte. Rappelons-le, la tragédie du club Colectiv a été suivie par d’amples protestations contre la corruption de l’administration locale et centrale, protestations qui ont conduit à la démission du cabinet social-démocrate du premier ministre Victor Ponta.

    USR – L’Union Sauvez la Roumanie, de l’Opposition, troisième parti du parlement de Bucarest doit élire aujourd’hui un nouveau président dans le cadre d’un Congrès extraordinaire qui se déroule à Poiana Brasov, dans le centre de la Roumanie. Les candidats en lice sont Vlad Alexandrescu et Dan Barna, parlementaires et vice-présidents de l’Union. L’ex leader et fondateur de l’Union Sauvez la Roumanie, Nicusor Dan a quitté le parti suite à la décision de la majorité des membres de s’opposer à une controversée initiative de modification de la définition constitutionnelle de la famille d’union librement consentie entre deux époux en union entre un homme et une femme. Cette initiative appartenant à plusieurs groupes d’organisations réunies dans le cadre de « La coalition pour la Famille », a été signée par trois millions de Roumains. Elle est fortement contestée par des associations et organisations non-gouvernementales qui militent pour les droits de l’homme en général et pour les droits des minorités sexuelles en particulier.

    Tennis – Aujourd’hui à Ramat Héasharon, en Israël, le double Dudi Sela/Jonathan Erlich affronte le double Vasile Antonescu /Bogdan Borza dans le cadre de la Coupe Davis qui oppose Israël à la Roumanie. Les joueurs israéliens ont remporté les deux premiers matchs de la rencontre ce vendredi. Dragoş Dima (463 ATP) s’est incliné face à Edan Leshem (285 ATP) et Dudi Sela (70 ATP) a battu le jeune Nicolae Frunză ( 600 ATP). Les matchs de simple Sela-Dima, respectivement Leshem-Frunză sont prévus pour dimanche.

    Heure d’hiver – Et la Roumanie passe dans la nuit de samedi à dimanche à l’heure d’hiver. Dimanche 29 octobre à Bucarest, à 4 heures du matin, il sera en fait 3 heures. Une heure de sommeil de gagnée donc mais pensez à remettre vos montres, horloges et autres pendules à l’heure !

    Météo – Températures à la baisse à travers la Roumanie. Le ciel est couvert et il pleut sur le centre, l’est, le sud-est, ainsi que sur d’autres régions. Il neige en haute montagne, où la vitesse du vent pourrait dépasser les 70 km à l’heure. Les températures vont de 7 à 16 degrés. Temps maussade et 9 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 25.06.2017

    25.06.2017

    Déclarations – Le futur gouvernement roumain devra obtenir un accord concernant la relocalisation à Bucarest, après le Brexit, de l’Agence européenne des médicaments, basée à Londres, a déclaré le chef de l’Etat Klaus Iohannis, à Bruxelles, à l’issue du Conseil européen d’été. Il a précisé que les autres pays candidats, à savoir la Suède, la France, le Danemark, la Hongrie et la Bulgarie, avaient déjà présenté leurs offres. Par ailleurs, le président roumain a affirmé que le futur Exécutif de Bucarest devrait également œuvrer à revigorer l’industrie de la défense, mettant à profit les ressources mises à disposition par le biais du nouveau Fonds européen de la défense. Lors du Conseil européen d’été, Klaus Iohannis a demandé que les nouveaux instruments de sécurité interne soient appliqués de manière unitaire sur l’ensemble de l’UE, sans faire de différence entre les pays membres de l’espace Schengen et ceux qui n’en font pas partie, dont la Roumanie, mais qui respectent, dans une large mesure, les règlements de l’espace de libre circulation. L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen a figuré parmi les thèmes abordés par le président roumain lors de son entretien, à Bruxelles, avec son homologue français Emmanuel Macron, lequel a exprimé son ouverture à ce sujet. De l’avis de Klaus Iohannis, la Roumanie n’enregistrera pas de progrès significatifs à ce chapitre avant les élections législatives en Allemagne et la nomination d’un nouveau gouvernement aux Pays-Bas. Se référant à la situation post-Brexit des ressortissants roumains, le président Klaus Iohannis a affirmé que les déclarations de la première ministre britannique, Theresa May, étaient prometteuses, mais qu’il attendait leur matérialisation sous forme de documents concrets.

    Politique – En Roumanie, les partis parlementaires affinent leur stratégie avant les consultations convoquées lundi par le président du pays, Klaus Iohannis, en vue de la formation du nouveau gouvernement. Des débats entre les leaders politiques en vue de consolider une majorité parlementaire sont également en cours. Rappelons que l’Exécutif de gauche dirigé par Sorin Grindeanu a été débarqué suite à une motion de censure déposée par la coalition au pouvoir, formée des sociaux – démocrates et des libéraux et des démocrates et qui l’avait soutenu après les législatives de décembre 2016. Cette coalition affirme qu’elle continue à détenir la majorité législative et qu’elle présentera lundi sa proposition pour le poste de premier – ministre. L’opposition de centre-droit, formée du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement populaire, exclut toute collaboration avec le PSD tandis que l’Union démocrate magyare de Roumanie n’a pas encore défini sa position.

    PME – 400 millions d’euros sont disponibles pour financer les PME de Roumanie après la signature, cette semaine, de plusieurs accords entre 6 banques locales et la Banque Européenne d’Investissement. Aux termes de ces accords, les institutions octroieront des crédits tant pour financer les nouvelles PME, que pour le développement des entreprises déjà existantes. L’accord de coopération entre le Groupe formé de la Banque Européenne d’Investissement, la Commission Européenne et le gouvernement de Bucarest a été signé en octobre dernier.

    Education – A Bucarest, le ministère de l’Education, le ministère des AE et le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora ont approuvé par ordre commun les méthodologies qui régissent les procédures de scolarisation des Roumains de l’étranger dans l’enseignement public – préuniversitaire et supérieur – de Roumanie pour l’année scolaire 2017 – 2018. Selon un communiqué de presse, la méthodologie qui vise l’enseignement supérieur comporte plusieurs nouveautés censées notamment faciliter l’accès aux études. Par conséquent, l’admission à l’université des Roumains de l’étranger sera organisée par les universités, avec des places allouées aux Roumains ; ce sera un concours de dossiers dont les critères d’admission seront établis par les universités en question. Pour la rentrée 2017 – 2018, les Roumains bénéficient de 1800 places dans l’enseignement préuniversitaire, de 3705 places pour des études de licence et de 2000 places pour les études de master et de résidence.

    Exercice – Un exercice militaire aérien roumano-américain se déroule sur la Base de Câmpia Turzii, dans le nord-ouest de la Roumanie. Y participent environ 200 militaires roumains, des pilotes et du personnel technique, avec des aéronefs MIG 21 LanceR et des hélicoptères IAR – 330 Puma, ainsi que 3 centaines de militaires américains, avec des avions F-15 et la technique afférente. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, cet exercice qui dure jusqu’à la fin août, donne la possibilité aux militaires roumains d’exercer des techniques, des tactiques et des procédures standard associées aux opérations aériennes, selon les normes de l’OTAN, le tout par l’exécution de vols communs avec les partenaires américains.

    Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie a vaincu à Bucarest, score 56 à 5, l’équipe du Brésil, dans le dernier jeu – test du mois de juin. C’était la première rencontre des deux équipes qui figurent dans des catégories différentes. La Roumanie est une présence constante aux compétitions mondiales, alors qu’au Brésil le rugby est encore à ses débuts. Par ailleurs, avant ce match, les Roumains avaient vaincu le Canada, 25 -9, et s’étaient inclinés devant le Japon, score 33 à 21.

    Météo – Les météorologues annoncent deux journées de canicule sur la plupart de la Roumanie. Ce dimanche les températures maximales iront jusqu’à 37 degrés dans le sud-ouest, alors que lundi on attend des températures similaires dans le sud et dans l’est du pays. Les pluies ne feront pas défaut non plus. Des orages sont attendus dans la nuit de dimanche à lundi dans l’ouest et le nord-ouest. En début de semaine, les tempêtes gagneront aussi le nord et le centre du pays, ainsi que les montagnes. Selon le ministère de l’Intérieur de Bucarest, ces derniers jours, 129 localités situées dans la moitié nord de la Roumanie ont été privées d’électricité suite aux fortes pluies orageuses. Les toits de plusieurs immeubles ont été disloqués et des poteaux électriques et téléphoniques, ainsi que des arbres ont été arrachés. Selon la même source, les trafics routier, ferroviaire et maritime se déroulent normalement. Pas de restrictions non plus pour le trafic aérien et aux points de passage de la frontière.

  • La semaine du 19 au 25 décembre 2016

    La semaine du 19 au 25 décembre 2016

    A Bucarest, consultations du président avec les partis parlementaires en vue de désigner le premier ministre


    Le premier ministre qui formera la nouveau gouvernement de la Roumanie sera désigné après Noël, a annoncé le président Klaus Iohannis, qui a précisé avoir reçu deux propositions pour le poste de premier ministre lors des consultations avec les six partis parlementaires. Klaus Iohannis: « Le PSD a proposé Mme Shhaideh, tandis que le PMP a proposé M Tomac. Dautre part, entre temps, une coalition majoritaire a été constituée au Parlement, formée du PSD, de lALDE et de lUDMR. Par conséquent, jaurai des discussions sur ces sujets les prochains jours, et la désignation aura lieu après Noël. »



    La sociale-démocrate Sevil Shhaideh, ethnique turque, est à présent conseillère au ministère du Développement régional, quelle a conduit pour peu de temps lannée dernière, pendant le gouvernement Ponta. Quant à lui, le député Eugen Tomac a été secrétaire dEtat au Département pour les Roumains de la diaspora du ministère roumain des Affaires étrangères, entre 2009 – 2012. Le PSD, qui a gagné haut la main les élections du 11 décembre, a constitué une coalition avec lALDE, le parti dirigé par le président du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu, et ils ont signé ensemble un protocole de collaboration parlementaire pour les 4 prochaines années avec lUDMR. Les trois partis sengagent à se consulter et à soutenir conjointement des initiatives législatives, tandis que lUDMR sengage à soutenir les projets proposés par le gouvernement. Les démarches législatives des domaines de léducation et de la santé, ainsi que la finalisation de linfrastructure de transport routier prévue au programme de gouvernance PSD-ALDE sont considérées prioritaires.



    Le nouveau Parlement, mise en service



    Après que, mardi, le Sénat et la Chambre des députés se soient réunis pour la première fois dans la nouvelle formule, les procédures pour valider les mandats, pour prêter serment, la constitution des commissions de spécialité et lélection des directions des deux Chambres du parlement se sont déroulées dans un rythme alerte. Călin Popescu-Tăriceanu, coprésident de lALDE, a été élu pour un nouveau mandat de président du Sénat, avec 87 voix pour et 40 contre. Il a exhorté ses collègues sénateurs à prendre leur mission au sérieux et à agir de manière à ce que lassemblée législative devienne une institution puissante, non pas une à rôle décoratif. Liviu Dragnea a été élu président de la Chambre des députés, avec 216 voix pour et 101 contre. Le leader du Parti social-démocrate a demandé aux parlementaires dêtre des partenaires au moment de soutenir des projets importants pour le pays, quelle que soit leur couleur politique.



    Les membres des deux Bureaux permanents du Sénat et de la Chambre des députés ont également été élus, en fonction du poids parlementaire. Une autre étape nécessaire au déroulement de lactivité du nouveau Parlement, cest la création des groupes parlementaires. Il en existe six au Sénat : ceux du PSD, du PNL, de lUSR, de lALDE, de lUDMR et du PMP ; à la Chambre des députés, en dehors des mêmes, le groupe parlementaire des minorités nationales sest constitué en plus. Les sénateurs ont élu par vote la composition des 22 commissions de spécialité. Cest toujours par vote quont été désignés les présidents, vice-présidents et les secrétaires des commissions permanentes, suivant le nombre de mandats obtenus par chaque formation politique.



    Le PSD détient la présidence de 11 commissions, dont la commission juridique, celle de budget et celle denseignement. Le PNL conduira cinq commissions, telles que celle de défense et économique, tandis que lALDE a obtenu la direction des commissions de constitutionnalité et de développement régional. LUSR, parti récemment créé, détient la présidence de deux commissions : celles denvironnement et de légalité des chances. Le PMP de lancien président Traian Băsescu et lUDMR sont chefs dune seule commission : développement et stratégie économique, respectivement celle de santé.



    En Roumanie, commémoration des martyrs de la révolution anticommuniste dil y a 27 ans



    Les festivités et les commémorations consacrées à la Révolution roumaine de décembre 1989 se sont déroulées tout au long de cette semaine à Bucarest et dans de nombreuses villes et communes du pays, notamment dans les localités portant le titre de « martyres ». Cest le 22 décembre 1989 que des dizaines de milliers de Bucarestois sont sortis dans les rues pour protester contre le régime dictatorial de Nicolae Ceausescu. Le 21 décembre, après six jours de révolte, la ville de Timisoara, dans louest de la Roumanie, sétait proclamée « libérée du communisme », un geste qui a représenté le catalyseur du reste du mouvement. Dans la capitale, Bucarest, les manifestants avaient occupé la Place du Palais et forcé lentrée du Comité central du Parti communiste, qui sy trouvait. Nicolae et Elena Ceausescu ont pris la fuite en hélicoptère mais ils ont été arrêtés quelques heures plus tard. Les protestataires ont également occupé la Radio et la Télévision dEtat qui ont été deux des repères les plus chauds de la révolution roumaine. A loccasion des 27 ans écoulés depuis ces événements, le Parlement sest réuni en séance plénière, tandis que le chef de lEtat, Klaus Iohannis, a adressé un message aux Roumains. « Nous devons garder avec reconnaissance et un profond respect la mémoire des martyrs de décembre 1989, la Roumanie libre et démocratique naurait pas existé sans leur sacrifice », affirme-t-il dans ce message. Rappelons-le, la Roumanie reste le seul pays du camp communiste où le changement de régime sest fait violemment et où les dirigeants du pays ont été exécutés.

  • Pré-campagne électorale sur la scène politique

    Pré-campagne électorale sur la scène politique

    Le coup d’envoi officiel de la campagne électorale sera donné le 11 novembre. Près de 6500 personnes sont en lice pour les 466 fauteuils de parlementaire : 134 sénateurs et 308 députés, plus 18 mandats attribués aux députés des minorités nationales, autres que la minorité magyare. Quant à la diaspora, elle sera représentée par 2 sénateurs et 4 députés. La plupart des candidats appartiennent aux partis crédités de grandes chances d’accéder au Parlement : le PSD (Parti social démocrate), le PNL (Parti national libéral) l’ALDE (Alliance des libéraux et des démocrates) le PMP (Parti du mouvement populaire) l’UDMR (Union démocratique des Magyars de Roumanie) et l’USR (Union sauvez la Roumanie).

    Dimanche, dans le préambule à la campagne électorale, les libéraux ont lancé leurs candidats aux législatives, ainsi que leur slogan de campagne : « La Roumanie avance » par un grand meeting au centre de Bucarest. Le premier ministre technocrate Dacian Cioloş a lui aussi pris part à cette assemblée. Il n’est pas candidat aux élections, ni membre d’une formation politique, mais il est soutenu par les libéraux pour continuer à diriger le gouvernement même après les élections. Dacian Cioloş, également soutenu par l’Union Sauvez la Roumanie, a plaidé tant pour le changement de la classe politique, que de la mentalité générale : « Réfléchissez de quelle manière chacun de nous peut changer soi-même, pour demander à notre leadership de changer, d’être plus honnête, plus direct lorsqu’il a quelque chose à dire et d’être doué de bon sens. Je pense que le changement commence premièrement par nous-mêmes. »

    Les sociaux-démocrates ont vu des attaques politiques dans les messages du meeting des libéraux. Et leur leader Liviu Dragnea a réitéré qu’il était exclu pour lui de participer à un éventuel gouvernement avec Dacian Cioloş premier ministre. Le même premier ministre tehnocrate s’est attiré des critiques aussi de la part de l’ancien président roumain, Traian Băsescu, qui croit qu’un Dacian Cioloş non impliqué en politique aurait réussi à être une locomotive plus convaincante du PNL. Or, par sa participation au meeting libéral, le premier ministre aurait abandonné son statut de technicien. Dimanche, le parti de Traian Băsescu – le Mouvement populaire – a présenté lui aussi ses candidats aux élections du 11 décembre. Cette formation ambitionne de devenir la 3e force politique du pays et Traian Băsescu – premier ministre: « Notre objectif politique, que nous affirmons ouvertement, c’est l’union de la Roumanie avec la République de Moldova, majoritairement roumanophone. L’Union se fera lorsque la Roumanie prouvera aux citoyens de la République de Moldova qu’il est mieux d’être unis que de vivre dans deux Etats indépendants. »

    Quant à l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, elle appuiera tout gouvernement qui contribuera au développement de la Transylvanie, quelle que soit sa couleur politique. Car c’est là que la minorité qu’il représente est concentrée. Le président de l’UDMR, Kelemen Hunor: « Nous voulons qu’il existe après 2016 une formule par laquelle la société roumaine puisse se réformer ; il est possible d’assurer un climat beaucoup plus calme et plus équilibré en matière de développement de la société, et bien évidemment, nous contribuerons nous aussi à un tel changement. »

    Le sort du gouvernement de Bucarest sera décidé aux urnes, au-delà des désirs des politiciens. Ces derniers doivent convaincre l’électorat qu’ils sont les meilleurs.

  • A la Une de la presse roumaine – 23.09.2016

    A la Une de la presse roumaine – 23.09.2016

    Les Roumains sont de nouveau sortis dans les rues de Bucarest et des principales grandes villes roumaines. Cette fois-ci c’était pour protester contre le vote des sénateurs de Bucarest de ne pas permettre aux procureurs de poursuivre l’ex ministre de l’intérieur Gabriel Oprea. Entre temps, les principaux partis parlementaires mettent au point leurs stratégies électorales, alors que les Bucarestois risquent de grelotter cet hiver.



  • A la Une de la presse roumaine – 02.08.2016

    A la Une de la presse roumaine – 02.08.2016

    Les Roumains habitant à l’étranger sont assez réticents à s’inscrire au registre électoral, ce qui leur permettrait de voter par correspondance au scrutin législatif de cet automne, alors que le gouvernement de Bucarest envisage une intervention « chirurgicale » sur la loi électorale. Entre temps, la scène politique roumaine commence à s’animer dans la perspective du scrutin législatif de décembre.



  • Reconfiguration de la scène politique roumaine

    Reconfiguration de la scène politique roumaine

    2016 est une année électorale en Roumanie. Des élections municipales seront organisées en juin, tandis que le scrutin parlementaire est prévu pour la fin de l’année. C’est pour la troisième fois depuis décembre 1989, date charnière dans l’histoire du pays, que ces élections sont organisées par un gouvernement sans étiquette. Les autres cabinets de technocrates ont été ceux de Theodor Stolojan (1991-1992) et de Mugur Isărescu (1999-2000).

    Voté par les deux plus grands partis – le Parti social démocrate et le Parti national libéral – l’Exécutif de Dacian Cioloş doit entre autres veiller au caractère correct de ces élections. Le dépôt de candidature pour la course aux élections municipales du 5 juin a déjà démarré, l’annonce de la liste définitive des candidats étant attendue le 4 mai.

    A la différence de la situation d’il y a quatre ans, lorsque le Bureau électoral central avait admis pour les municipales les labels électoraux de 82 partis, alliances électorales et politiques, leur nombre est cette fois-ci plus grand, soit 126. Parmi les compétiteurs en lice on retrouve les formations politiques consacrées, à savoir le Parti social démocrate, le Parti national libéral, l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, le Parti du mouvement populaire, mais aussi bien des partis nouvellement créés. Rappelons que depuis 2015, aux termes de la loi, tout nouveau parti doit compter au moins 3 membres.

    Le politologue Cristian Pârvulescu nous livre son analyse de la scène politique roumaine, telle qu’elle se présente avant ces élections: « Elle est bouleversée, tout d’abord à cause des scandales de corruption. Les choses pourraient évoluer, mais le retrait d’une candidature pour la mairie générale de la capitale, comme ce fut le cas de Ludovic Orban, impliqué dans une affaire de corruption, ne fait que confirmer ce constat. Or cet état des lieux est de nature à poser de gros problèmes aux partis politiques, dans le contexte où l’actuel système électoral pour les municipales favorise les principales formations politiques et les maires sortants qui briguent un nouveau mandat. Malgré cela, il existe une assez grande incertitude, qui tient d’une part à la capacité des partis de mobiliser leur propre électorat, de l’autre à la réaction de la société, des électeurs. Faut-il s’attendre à une présence massive au vote ? Ceux qui ont beaucoup de choses à reprocher à la classe politique seront-ils présents devant les urnes? Donneront-ils leurs votes aux partis fraîchement constitués? Autant de questions auxquelles on ne saurait répondre en ce moment, mais qui montrent à quel point l’espace politique est chamboulé. »

    Selon un récent sondage d’opinion réalisé par INSCOP, plus de 90% des Roumains ne voteraient plus pour le poste de maire les personnes poursuivies ou jugées pour corruption, tandis que 88% d’entre eux affirment que les personnalités publiques condamnées définitivement pour de tels faits ne devraient plus jamais occuper une fonction publique. Pourrait – on interpréter cette attitude comme le signe d’un changement de mentalité chez l’électorat roumain susceptible de restructurer radicalement l’échiquier politique?

    Voici la réponse de Cristian Pârvulescu : « Impossible de faire des prédictions. Il faudrait tout d’abord voir ce qui se passera aux élections, car les maires en exercice sont avantagés. Bien sûr que la DNA en est un acteur important, car elle a écarté de la course électorale nombre de maires, a reconfiguré la compétition électorale dans de nombreuses localité à travers le pays, comme c’est le cas à Bucarest, Constanţa, Iaşi, Ploieşti, Braşov, pour n’en donner que quelques exemples. Pour le reste, ce qui demeure décisif c’est le vote des citoyens. Ce n’est que le 6 juin que l’on pourra constater si l’on est vraiment prêt à aller jusqu’au bout, sinon ce ne sont que des déclarations conjoncturelles ».

    Par ailleurs, une autre question qui se pose est celle de savoir combien important est l’agenda anti-corruption aux yeux des électeurs, vu que d’anciens maires, poursuivis pour corruption, continuent de jouir d’une cote de confiance de près de 50%.

    Comment expliquer une telle attitude? Il n’y a rien de surprenant à cela, estime le politologue Cristian Pârvulescu: «Nous devons comprendre le fait que les sondages sont des instruments permettant de prendre le pouls de l’opinion publique, de voir comment les gens perçoivent certaines choses. Autrement dit, les conclusions de ces enquêtes ne doivent pas être considérées comme des vérités absolues. Les choses évoluent. Je vous rappelle que même si les sondages réalisés en 2014 donnaient Victor Ponta pour favori, l’électorat a finalement changé la donne. Et cela peut arriver aux prochaines municipales aussi. Pourtant, c’est sûr et certain que les électeurs manifestent une certaine sympathie envers les maires sortants. Il s’agit là d’une certaine inertie de l’électorat, surtout de celui qui se mobilise pour aller voter. Peut-être que beaucoup des maires sortants qui ont eu maille à partir avec la justice, sans pour autant avoir subi de condamnation judiciaire, se porteront candidats et seront même reconduits dans leurs fonctions. Cela ne veut pas dire que le problème de la corruption n’intéresse pas l’opinion publique ni que cette dernière ne fait pas la liaison entre corruption et élection du maire. »

    Quelle sera la scène politique roumaine vers la fin 2016? Selon Cristian Pârvulescu, aucune donnée pour le moment n’indique qu’elle serait différente de celle actuelle: « Il devrait probablement y avoir d’autres visages, car les partis politiques sont obligés d’amener d’autres personnages sur le devant de la scène. Vu le contexte législatif actuel, je ne pense pas que de nombreux indépendants ou partis politiques nouvellement constitués entrent en lice, mais les surprises ne sont pas exclues. Mon raisonnement repose sur l’expérience des élections antérieures. Seule la présidentielle a connu une participation électorale importante. Or, un faible taux de participation aux élections municipales et aux législatives est de nature à favoriser les partis déjà existants et non pas les nouveaux. »

    Néanmoins, il y a de la place pour les candidats nouveaux aussi. Il est possible que les grandes villes, notamment Bucarest, la capitale, jouent un rôle important dans l’apparition d’une nouvelle équation politique en Roumanie, précise encore Cristian Pârvulescu. (Trad. : Mariana Tudose)

  • Le Petitjournal radio 19.04.2016

    Le Petitjournal radio 19.04.2016

    Bienvenue dans la séquence dactualité proposée par RRI et Le Petit Journal de Bucarest. Comme toutes les deux semaines, nous allons commenter, Jonas Mercier, co-rédacteur en chef, les sujets qui font la Une, en ce moment, de lantenne roumaine de la plus importante publication en ligne destinée aux Français et aux francophones de l’étranger.



    Cette semaine – à deux semaines du coup denvoi de la campagne électorale, les partis politiques, même les grands, semblent avoir du mal à recruter des candidats viables; le manque dintérêt des Roumains pour une conférence intitulée Notre Europe – lEurope des nations, où la vedette incontestable a été la patronne du Front National, Marine Le Pen; les déboires de lOpéra National de Bucarest.






    http://www.lepetitjournal.com/bucarest

  • Elections municipales – la controverse

    Elections municipales – la controverse

    Petit à petit, les partis politiques de Roumanie préparent le terrain en vue des élections municipales et législatives de 2016. Les formations politiques parlementaires ont dernièrement focalisé leur attention sur la Loi électorale. Celle-ci prévoit pour les locales un scrutin à un seul tour, selon le principe « le gagnant remporte tout ». Le tout nouveau gouvernement de technocrates de Bucarest se trouve désormais coincé au milieu du débat lancé par les libéraux, qui ont instamment demandé au premier ministre Dacian Cioloş de s’impliquer dans la modification de la législation en place.



    Les libéraux réclament le manque de légitimité d’un élu local qui obtiendrait son mandat sans pour autant recueillir plus de 20 à 30% des suffrages. Voilà pourquoi ils ont proposé au chef du cabinet deux variantes de travail. La première, plus simple, est celle du décret d’urgence. L’autre, plus compliquée, surtout pour un gouvernement de technocrates, qui ne bénéficie pas de majorité parlementaire nette, supposerait que ce dernier engage sa responsabilité devant le Parlement. Le premier ministre a quant à lui déclaré que son cabinet ne saurait s’impliquer de manière abrupte dans la vie politique, en modifiant une loi adoptée par le Parlement. En plus, a-t-il souligné, il s’agit d’un sujet sensible, et l’enjeu est de taille.



    Dacian Ciolos a toutefois décidé d’explorer ce sujet lors des rencontres qu’il a eues lundi avec les leaders des partis parlementaires. Voici ce qu’il a déclaré à l’issue de ces entretiens: « Je n’accepte pas que le gouvernement puisse être utilisé par les partis comme outil servant à atteindre leurs buts politiques. Je trouve nécessaire de poursuivre ce type de débat, afin de clarifier nos intentions, car je constate que les partis eux-mêmes ne savent pas exactement ce qu’ils veulent. La conclusion que j’en ai tirée, c’est qu’il existe une majorité parlementaire qui refuse maintenant tout changement des règles du jeu ».



    En effet, la majorité dominée par les sociaux-démocrates ne rejette pas, en principe, la proposition proprement-dite, mais le moment où celle-ci est soumise au débat, quelques mois seulement avant les élections municipales. Selon les sociaux-démocrates, le Parlement issu des prochaines élections sera mieux placé pour décider de modifier la loi électorale, d’autant plus qu’il aura 4 ans à sa disposition, avant les élections de 2020.



    Les analystes estiment que le sort du combat politique entre les deux géants de la scène politique roumaine, à savoir le PSD et le PNL, sera décidé par les petits partis, dont certains de poche, représentés au Parlement. L’Union démocratique des Magyars de Roumanie, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et LAlliance des libéraux et démocrates soutiennent l’organisation délections locales à un seul tour, alors que la proposition des libéraux est embrassée par le Mouvement populaire et le Parti social roumain. (trad.: Mariana Tudose)

  • 01.02.2016

    01.02.2016

    Partis – Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos rencontre ce lundi
    les représentants des partis parlementaires pour examiner la demande formulée
    par le Parti National Libéral d’un retour à un scrutin municipal en deux tours.
    De cette manière, la force de l’électorat sera plus grande, surtout que
    l’actuel système, avec un seul tour, favorise les grands partis, ont affirmé
    les représentants des libéraux. Leur proposition n’est soutenue que par le
    Parti du Mouvement Populaire et par le Parti socialiste roumain. Dans le camp
    adverse, le Parti social démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la
    Roumanie, l’Union démocratique des magyars de Roumanie et l’Alliance des
    libéraux et des démocrates rejettent l’idée, le système avec deux tours de
    scrutin, disent-ils, contrevient à la norme de la Cour Constitutionnelle aux
    termes de laquelle les lois électorales ne peuvent subir aucune modification
    une année avant le scrutin.


    Par ailleurs, une nouvelle session parlementaire commence ce lundi
    portant notamment sur l’organisation des élections et sur des projets sociaux.



    BERD – Le président de la Banque Européenne pour la
    Reconstruction et le Développement, Suma Chakrabarti, se trouve à Bucarest ces
    lundi et mardi pour des discussions avec les responsables roumains et les
    partenaires d’affaires. La Banque européenne pour la reconstruction et le
    développement est un des investisseurs institutionnels les plus importants en
    Roumanie. Elle a jusqu’ici investi plus
    de 7 milliards d’euros et mobilisé plus de 14 milliards d’euros provenant d’autres
    sources de financement. En 2015, la banque a adopté une nouvelle stratégie pour
    la Roumanie afin de fixer les priorités en matière d’investissements pour les 4
    années à venir. La BERD se propose notamment d’élargir l’accès au financement,
    d’améliorer l’infrastructure et d’accroître la compétitivité dans le secteur
    privé.

    Grippe porcine – Les autorités roumaines
    ont annoncé la mise en place d’un filtre sanitaire à la frontière
    avec l’Ukraine, dans le département de Suceava, dans le nord-est du pays, afin
    de répondre aux préoccupations liées à la grippe porcine. Celle-ci a déjà causé
    la mort de plus de 150 personnes en Ukraine voisine. Le ministère roumain de la
    Santé a annoncé avoir adopté toutes les mesures nécessaires afin de prévenir la
    grippe saisonnière. Pour l’instant, il n’existe aucune information sur le
    risque d’une possible épidémie de grippe.



    Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, perd une place au classement mondial et devient numéro 3 à partir de ce lundi. Eliminée au premier tour de la compétition de Melbourne, Simona Halep cède sa place à Angelique Kerber d’Allemagne, qui a remporté le tournoi, après avoir vaincu l’Américaine Serena Williams, qui reste toujours numéro 1 WTA. Trois autres Roumaines figurent parmi les cent meilleures joueuses de tennis du monde. Il s’agit de Irina Begu- en 34ème position, Monica Niculescu- 37 ème place et Alexandra Dulgheru- 54ème. Simona Halep et Monica Niculescu aux côtés d’Andreea Mitu et Raluca Olaru formeront l’équipe roumaine qui affrontera La République tchèque au premier tour de Fed Cup organisé les 6 et 7 février à Cluj, en Roumanie.

    Chisinau – En République de Moldova voisine, le Parlement démarre aujourd’hui la session de printemps. L’agenda des débats est dominé par les mesures à adopter en urgence afin de débloquer le crédit de 150 millions d’euros offert par la Roumanie et par la reprise des négociations avec les bailleurs internationaux. Parmi ces mesures, mentionnons la mise en œuvre de l’Accord d’association avec l’UE, la réforme de la justice et la lutte contre la corruption. Chisinau traverse une période intense de crise économique et financière qui a provoqué de graves tensions politiques.







  • 24.11.2015 (mise à jour)

    24.11.2015 (mise à jour)


    Budget 2016 – Le gouvernement de Bucarest sest réuni mardi en séance informelle pour débattre du budget 2016 qui doit être adopté dici le 11 décembre avant dêtre envoyé au Parlement. Le projet de budget élaboré par lancien gouvernement prévoit des majorations salariales pour les personnels de la Santé et de lEducation. Par ailleurs, le Parlement y a ajouté une augmentation de 10% des revenus pour le reste des salariés du secteur public, et la loi a été promulguée par le chef de lEtat. Cest au ministère des Finances de calculer si les fonds nécessaires en ce sens existent ou non, de sorte à ne pas dépasser un déficit budgétaire de 3% du PIB au maximum.



    Moldova – Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, reprend les consultations avec les partis parlementaires en vue de désigner un candidat au poste de premier ministre. Selon la décision de la Cour Constitutionnelle, si aucun gouvernement nest validé dici fin janvier 2016, le Parlement risquera la dissolution. La saisine a été avancée par lopposition socialiste qui réclame lorganisation des élections anticipées le 20 mars. Rappelons – le, lancien Exécutif moldave a été destitué fin octobre suite à une motion de censure initiée par lopposition socialiste et communiste, mais votée aussi par le Parti Démocrate ce qui a conduit à la déchirure de lalliance pro-européenne formée du PL, PLD et PD. Malgré de nombreuses discussions, les partis ne sont pas encore arrivés à un consensus pour former une nouvelle majorité parlementaire.



    Météo – Le temps reste instable en Roumanie, avec un ciel plutôt couvert sur la plupart des régions. Une alerte jaune à la neige est en vigueur jusquà mercredi dans laprès-midi dans 13 départements du centre et de lest du pays. Les précipitations seront de plus en plus abondantes dans les jours à venir surtout sur le sud et le sud-est où les quantités deau dépasseront les 10 à 15 litres par heure. Les minimales iront de -4 à 6 degrés et les maximales de 0 à 13 degrés.


  • 13.11.2015

    13.11.2015

    Victimes – Deux semaines après l’incendie dévastateur au club Colectiv de Bucarest, le nombre des morts s’est multiplié par deux, se chiffrant vendredi matin à 54 morts. Plus de 60 blessés sont toujours hospitalisés et 30 autres ont été transférés dans des établissements hospitaliers de l’étranger. Rappelons que l’incendie s’est déclaré pendant un concert de musique rock auquel participaient des centaines de personnes. Durant le show pyrotechnique, un pilier a pris feu et les flammes ont envahi le plafond et puis une épaisse fumée s’est dégagée dans la discothèque, semant la panique dans la foule. Un nombre important de victimes a décédé suite à l’intoxication à un cocktail meurtrier de gaz dégagé pendant l’incendie, selon les médecins.

    Cabinet – Le premier ministre désigné de la Roumanie, Dacian Ciolos, a annoncé présenter la composition de son gouvernement d’ici la fin de cette semaine. Mais avant, il préconise une nouvelle série de consultations avec les partis parlementaires. Lors des premiers discussions, le Parti National Libéral, l’Union National pour le Progrès de la Roumanie et le groupe des minorités nationales ont assuré M. Ciolos de leur soutien inconditionnel, tandis que le Parti Social Démocrate, l’Alliance des Libéraux et Démocrates pour l’Europe et l’Union Démoctratique des Magyars de Roumanie ont dit attendre de voir d’abord les noms des nouveaux ministres et le programme de gouvernance. Le président de la Chambre haute du Parlement de Bucarest, Calin Popescu-Tariceanu, a déclaré que le vote d’investiture aurait lieu la semaine prochaine, le plus probablement mardi.

    Sommet – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a plaidé en faveur d’efforts supplémentaires et d’une coopération plus étroite entre les Etats de l’UE afin d’assurer un meilleur contrôle aux frontières extérieures de l’Union. La déclaration a été faite lors du sommet UE – Afrique sur la migration, organisé à Malte et à l’occasion de la réunion informelle du Conseil Européen. Selon un communiqué de l’administration présidentielle de Bucarest, la réunion a été consacrée aux mesures déjà adoptées par l’Union dans le domaine de la migration, notamment au renforcement de la coopération avec la Turquie et au contrôle aux frontières extérieures à l’UE.

    PIB – Au dernier trimestre de l’année en cours, le PIB de la Roumanie a connu une hausse de 1,4% par rapport au trimestre précédent et de 3,6% face à la même période de l’année dernière, selon l’Institut National de la Statistique. Par ailleurs, l’économie roumaine a enregistré durant les 9 premiers mois de l’année une croissance de 3,7% par rapport à la même période de 2014. La Commission Européenne a amélioré ses estimations de croissance économique pour la Roumanie sur 2015, estimant une hausse de jusqu’à 3,5%, face à 2,8% préconisé au mois de mai. Selon Bruxelles, le PIB roumain connaîtra une avancée de 4,1% en 2016 et de 3,6% en 2017, dans le contexte d’un renforcement de la consommation sur fond de relaxation fiscale.

    Tennis – Le Master de tennis débute dimanche, à Londres. Il regroupe 8 des meilleurs sportifs de la saison 2015 et 8 des meilleurs paires de double. La Roumanie y est représentée en première par Horia Tecau qui évoluera aux côtés du Néerlandais Jean-Julien Roger, tandis que Florin Mergea fera équipe avec l’Indien Rohan Bopanna. Recau et Roger se retrouvent dans le groupe B, tout comme la paire croato- brésilienne Ivan Dodig/Marcelo Melo, celle française Pierre-Hugues Herbert/Nicolas Mahut et celle serbo- polonaise Nenad Zimonjici/ Marcin Matkowski. Par ailleurs, Mergea et Bopanna joueront dans le groupe A aux côtés des Américains Mike Bryan/Bob Bryan, de la paire britannico-australienne Jamie Murray/John Peers et des Italiens Simone Bolelli/Fabio Fognini. Le leader mondial Novak Djokovic est le principal favori de ce tournoi doté de prix d’un montant total de 7 millions de dollars.

  • Consultations pour un nouveau gouvernement

    Consultations pour un nouveau gouvernement


    La structure du gouvernement de Bucarest reste inchangée, mais les titulaires des portefeuilles ne seront membres daucun parti, car le technocrate Dacian Cioloş préfère travailler avec des spécialistes comme lui. Pourtant, tant linvestiture du gouvernement que la validation de ses projets législatifs dépendent du soutien du Parlement. Le premier ministre désigné a eu des consultations avec les leaders de tous les partis politiques et des formations représentées au Parlement.



    Jeudi, ses derniers interlocuteurs ont été lancien président de la Roumanie, Traian Băsescu, maintenant chef du Mouvement populaire, lancien chef du Parti Social Démocrate, Mircea Geoană, qui dirige aujourdhui le Parti social roumain, et Daniel Fenechiu, du Parti national démocrate, bâti sur les ruines de lancienne formation populiste le Parti du Peuple – Dan Diaconescu. Le poids de ces formations sur les bancs du Parlement est plutôt insignifiant, mais dans la perspective de linvestiture, M Cioloş ne peut ignorer aucun vote.



    Il explique : « Nous avons eu des discussions avec les partis pour leur présenter les grandes priorités, parce que nous nentrerons pas dans les détails. Et dautre part, jai voulu voir aussi quelles sont les sensibilités des partis politiques, étant conscient dans le même temps que nous ne pourrons pas tout détailler dans le programme de gouvernance. Moi, je travaille maintenant, en parallèle, au programme de gouvernance et à identifier les futurs ministres. Après la prise de leurs portefeuilles, il est normal de laisser aux ministres le temps de voir ce qui peut être fait. Dautre part, je suis conscient, vu que cest un gouvernement de technocrates, quau delà du vote dinvestiture, les majorités vont se cristalliser au Parlement et devront être négociées pour chaque projet majeur. »



    Băsescu et Geoană ont annoncé que leurs députés et sénateurs voteraient en faveur de linstallation du futur gouvernement Cioloş, et Fenechiu a déclaré quil était tout à fait possible quil le soutienne. Les grands partis ont exprimé leur position dès mercredi. Dacian Cioloş peut compter sur les votes du PNL, pro-présidentiel, et jusquà a semaine dernière, principale formation de lopposition face au gouvernement démissionnaire du social-démocrate Victor Ponta, de lUnion Nationale pour le Progrès de la Roumanie, ancien partenaire junior à la gouvernance, ainsi que des 18 députés des minorités.



    Le Parti Social Démocrate, chef de file de lancien gouvernement, ainsi que lAlliance des Libéraux et Démocrates pour lEurope et lUnion Démocratique des Magyars de Roumanie, dopposition, ont précisé quavant de décider comment ils voteront, ils attendent la liste du nouveau cabinet, le programme de gouvernance et aussi de voir les auditions des ministres proposés au Parlement. Les analystes se déclarent sûrs que le gouvernement Cioloş passera et rappellent que la Roumanie a des expériences positives avec des premiers ministres apolitiques. Tous deux des comptables rigoureux, Teodor Stolojan et Mugur Isărescu ont dirigé, dans les années 1990, des gouvernements ayant assuré la stabilité économique et ont correctement organisé des élections générales, avant de remettre lestafette aux politiciens. Cest ce que léquipe de technocrates de Dacian Cioloş devra faire aussi en 2016, une année avec des élections locales, mais aussi parlementaires. Cela offrira un répit pour réinitialiser, réinventer et réhabiliter une classe politique complètement discréditée aux yeux des Roumains.