Tag: pasca

  • Traditional Easter dishes

    Traditional Easter dishes

    In todays edition of the Cooking Show we bring you recipes for lamb soup, a dish usually served at Easter, and lamb stew with spring onion and garlic.



    For the lamb soup, you will need one lamb head, the thighbones, its neck and tail. In addition, you will need 2 medium-sized carrots, one parsnip, one cup of rice, one bunch of spring onion, pepper and salt to taste, one egg yolk, one cup of sour cream and two bunches of fresh lovage.



    Boil the lamb parts in a pot with 6 liters of water and skim off any foam that rises to the top. Add the finely chopped vegetables and leave to boil over a low heat for approximately an hour. Add the rice and leave to boil for an additional quarter an hour. A very popular souring agent, widely used in Romanian cuisine, is fermented wheat bran. In the end add the liquid obtained by fermenting wheat bran and leave to boil for another 10 minutes. Turn off the heat and salt to taste. Mix well the egg yolk with the sour cream as you would a dressing and serve hot with freshly chopped lovage leaves.



    The so-called “stufat”, a delicate spring lamb stew, is very popular in the period right after Easter in Romania and all over the Balkans. You can make it with either leg of lamb or lamb ribs, about a kilos worth. It doesnt take much to make the recipe. All you need on top of that is five tomatoes, about 15 sprigs of spring onion and another 15 of green spring garlic. Cut the onion and garlic into segments about an inch long.



    In a pan heat some oil, and cook the meat on all sides at low heat, turning it periodically. Set the meat aside, then, in the same oil, sweat the pieces of onion and garlic. Also, cut the tomatoes into little cubes. Now take a covered deep oven dish and mix inside the lamb, onions and garlic, as well as the tomatoes. In some versions, a bit of flour is added to the mixture to thicken the sauce. Top with a bit of water, then set in the oven at medium heat for about half an hour. Take out the vessel and throw in a glass of wine, as well as salt and pepper to taste, then leave to cook in the oven for about another quarter of an hour. It is a recipe as simple as it is delicious.



    Poftă bună! Enjoy!


  • Les Pâques en Roumanie : une richesse des symboles et traditions

    Les Pâques en Roumanie : une richesse des symboles et traditions

    De la
    lumière sainte, des œufs peints, un lapin avec des
    cadeaux, des repas en famille, le sacrifice de l’agneau, la « pasca », beaucoup d’émotions dans la vie liturgique – voilà la richesse
    des Pâques roumaines. Dans les minutes suivantes, nous vous proposons une brève
    présentation de l’histoire, des traditions et des significations des principaux
    éléments qui composent ce que l’on appelle « la plus grande fête du
    christianisme ».




    L’étymologie
    du mot « Paști » (Pâques en roumain, au pluriel)
    nous conduit vers les anciens égyptiens. En hébreux, le mot
    « Pesach », qui signifie « passage » a été hérité de la
    langue des Egyptiens. Le monde romain-byzantin l’a emprunté ensuite, sous la
    forme « Pascha », nom neutre, d’où il est entré dans les langues
    latines.




    Chez les
    Juifs, « Pessah » ou la fête des pains sans levain, reste la fête la
    plus importante. Elle commémore la traversée miraculeuse de la mer Rouge, qui
    les a conduits de l’esclavage sous les égyptiens à la liberté. Le Pessah juif
    était célébré huit jours durant, du 15eau 22e jour du
    mois de Nisan, septième mois de l’année civile des Hébreux et premier mois de
    leur année sacrée. La cène qui marquait le passage de la mer Rouge avait lieu
    dans la nuit du 14eau 15edu mois, à la pleine lune, après
    l’équinoxe du printemps. En 33 de notre ère, cette fête coïncida avec des
    événements étonnants racontés dans la Bible, ayant Jésus Christ pour
    protagoniste et qui se passaient dans la province romaine de la Judée : il
    s’agissait d’un autre passage, de la mort à sa propre Résurrection, à l’époque
    du préfet romain Ponce Pilate.


    D’ailleurs,
    les Romains avaient toujours l’habitude de célébrer le passage vers un temps nouveau.
    Pour un certain laps de temps, la Rome antique célébrait le Nouvel An le 1er
    mars. Ce mois marquait plusieurs autres célébrations de grands dieux de la
    végétation et de la fécondité qui, à l’origine, étaient des personnifications
    du Soleil. Par exemple, le dieu Mars était considéré l’incarnation du Soleil à
    l’équinoxe du printemps. Bien avant d’être considéré comme le dieu de la
    guerre, il était considéré le « Jeune Soleil », un dieu de la
    fécondité et de l’abondance, de la multiplication des grains et des animaux. Le
    même mois de mars, les romains célébraient aussi les Matronalia, la fête des épouses et des mères de famille, dédiée à
    Junona Lucina et à Matrona. Lucina (nom provenant du mot « lux »,
    « lumière » en latin) était la déesse de la lumière, tandis que Matrona
    (nom provenant de « mater », « mère » en latin) était la
    protectrice des mères.


    Le 15e
    mars était à la fois le jour de Jupiter et le jour d’Anna Perenna, dont
    le nom signifiait « l’année pérenne », c’est-à-dire éternellement
    renouvelée. Le jour du 25e mars était appelé Hilaria (« jour de la joie » en latin) parce que c’était
    le jour de la résurrection d’Attis, l’époux de Cybèle, déesse de la fécondité,
    honorée dans l’ensemble du monde antique. C’était donc un jour de la victoire
    de la vie sur la mort et d’une promesse d’immortalité. Dans la Grèce classique
    aussi il y avait une fête du printemps, qui était liée à Dionysos, représentant
    le Soleil fécondateur. Son nom était « Anthesterion »,
    provenant du grec où ce mot signifie « fleur ». Par ailleurs, dans la
    Rome antique, Flora, la déesse du printemps, des fleurs et de la floraison,
    était aussi vénérée pendant un festival appelé Floralia. Il n’est donc pas surprenant qu’en Roumanie, le dimanche
    des Rameaux (appelé « Florii ») marque les 7 derniers jours de
    préparation avant Pâques.




    Les
    traditions roumaines dédiées aux fêtes pascales placent au centre l’œuf, peint
    surtout en rouge, mais aussi dans d’autres couleurs. Le rouge symbolise le
    sang, le feu, mais aussi l’amour et la joie de vivre, le jaune signifie la
    lumière, la jeunesse et le bonheur, le vert symbolise la renaissance de la
    nature, l’espoir et la fécondité, tandis que le bleu est la couleur de la
    vitalité et de la santé. Sur les œufs peints selon la tradition roumaine, les
    lignes utilisées ont aussi des significations des plus diverses. La spirale
    signifie l’éternité, la ligne verticale symbolise la vie, la ligne horizontale
    représente la mort, tandis que le rectangle signifie la pensée et la sagesse.


    Assis autour de la table, les gens cognent entre
    eux les œufs peints, en disant « Le Christ est ressuscité » et en
    répondant « Il est vraiment ressuscité ». L’œuf, présent dans
    de nombreuses mythologies, symbolise avant tout, la source de la vie et la
    naissance de notre monde. Les habitants de l’Égypte et de l’ancienne Perse, par
    exemple, s’offraient des œufs, teints ou peints, qu’ils cassaient avant de les
    manger, comme un acte sacré, pour aider le monde à renaître.




    Un autre
    symbole pascal est le lapin qui offre des cadeaux. Le lapin appartient à la
    lignée du bestiaire lunaire et aux archétypes associés au clair de la lune.
    Dans l’art chrétien médiéval, il avait une signification particulière : il
    était vu comme hermaphrodite, ce qui a conduit à la connexion avec la Vierge
    Marie, la mère de Jésus Christ, en raison de sa virginité. Les images avec un
    lapin offrant des cadeaux et des œufs de Pâques sont spécifiques à l’Allemagne
    et remontent au XVe siècle. Le lapin est aussi un symbole de la fertilité,
    présent dans toutes les mythologies. Il est associé à la divinité de la Terre
    Mère, à l’idée de la régénération et du renouvellement ininterrompu de la vie.
    C’était aussi un être céleste, qui incarnait une ancienne déesse germanique,
    Eostra, mythifiant le printemps et la fécondité, encore adorée au XIIIe siècle,
    à la campagne. Comme les Saxons célébraient l’arrivée du printemps avec des
    fêtes tumultueuses, les missionnaires chrétiens n’avaient d’autre choix que de
    les intégrer. En outre, la fête païenne d’Eostra coïncidait avec la célébration
    de la résurrection de Jésus Christ.




    L’agneau
    est un autre animal associé à Pâques. Son symbolisme est lié à la célébration
    juive du passage de la mer Rouge. A Pâques, chaque chef de famille devait
    choisir un agneau ou un bouc mâle de son troupeau, sans défauts physiques, qu’il
    devait garder du 10e jusqu’au 14e jour du mois de Nisan
    et le sacrifier d’un coup de poignard avant de le manger. L’agneau est aussi le
    signe de la douceur, de la simplicité, de l’innocence et de la pureté, autant
    d’attributs de Jésus-Christ.




    Pendant
    les 7 jours des Pâques juives, on ne consomme que du pain sans levain. Ce pain
    rappelle le pain sans levain que les Israélites ont préparé la nuit de leur fuite
    d’Égypte et symbolise, par l’absence de ferments levants, la propreté, la
    prévention de corruption et l’appel à une vie pure et sainte. Les traditions
    populaires roumaines sont loin de cette tradition juive qui associe le pain à l’amertume
    de l’esclavage en Égypte. Pour marquer la joie à Pâques, la « pasca »est,
    en fait, un pain sucré.




    La dernière
    partie de notre programme est consacré au jour de célébration de Pâques. Bien
    que les catholiques et les protestants aient célébré Pâques le 9 avril dernier,
    les Pâques orthodoxes ont lieu, cette année, le dimanche, 16. Cette situation découle
    des calculs astronomiques imprécis qui ont servi au premier synode œcuménique,
    organisé à Nicée en 325 de notre ère, de décider que les Pâques chrétiennes ne
    seraient plus célébrées au même moment que la fête juive, mais le premier
    dimanche après la pleine lune suivant l’équinoxe de printemps. La notion d’équinoxe
    vernal avait une signification particulière, car elle était considérée comme un
    moment représentatif du temps primordial où Dieu sépara la lumière des ténèbres
    et ordonna que la lumière soit donnée par le soleil – le jour, et par la lune -
    la nuit.


    Jusqu’en
    1582, tous les chrétiens célébraient Pâques à la même date. Le changement de date
    dans le christianisme occidental s’est fait par une réforme du calendrier
    initiée par le pape Grégoire VIII, qui voulait corriger le décalage découvert
    par les astronomes entre le calendrier utilisé jusqu’alors, soit le calendrier
    julien, et le temps astronomique réel. En utilisant le calendrier julien, la
    date de Pâques était, donc erronée. Alors que les catholiques commençaient à
    célébrer Pâques selon le nouveau calendrier rectifié, les Eglises orthodoxes
    continuaient, elles, à célébrer selon le calendrier julien, qui indiquait
    pourtant l’équinoxe et la pleine lune à des dates qui ne correspondaient plus
    aux dates astronomiques. Ceci explique l’écart qui persiste de nos jours encore.


    Lors de
    la conférence inter-orthodoxe de Constantinople en 1923, les Eglises orthodoxes
    ont essayé de trouver un compromis entre les deux calendriers, julien et
    grégorien. Lors de cette conférence, on a donc fixé Noël selon le calendrier
    grégorien, et Pâques, selon l’ancien calendrier julien.




    Avant de
    finir l’exposée de ce panorama des traditions pascales en Roumanie, il faut
    préciser que la plupart des Roumains suivent, du point de vue liturgique, la
    tradition byzantine. Les 7 jours de la Semaine sainte prennent fin à la nuit de
    la Résurrection, ce moment culminant de la fête pascale. La Semaine Sainte
    débute par le Dimanche des Rameaux. Dans les églises à travers la Roumanie, les
    prêtres rappellent dans leurs offices religieux chaque instant avant le sacrifice
    suprême que Jésus-Christ a fait pour sauver l’humanité entière. C’est une nuit
    spéciale, symbolisant la nuit de la lumière, de la purification, la libération
    de l’humanité de l’esclavage de l’enfer, du mal et de la mort. C’est pourquoi la
    fête pascale est une célébration de la lumière. A minuit, lorsque les gens se
    rendent au service de la Résurrection, ils allument des bougies, symbolisant le
    passage des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie.




    En vous
    remerciant de votre attention, nous souhaitons à ceux qui célèbrent Pâques, de Bonnes
    Fêtes, ainsi qu’à tous ceux qui nous écoutent, un printemps plein d’espoir et
    de lumière ! (écrit par Andra Juganaru)

  • Les recettes plus ou moins secrètes de la rédaction française de RRI

    Les recettes plus ou moins secrètes de la rédaction française de RRI

    Pâques est un de ces moments de l’année où les familles roumaines se réunissent autour de la même table pour partager un moment spécial. Ce repas est le point final de toutes sortes de préparatifs qui occupent toute la semaine sainte qui précède Pâques, appelée aussi la « semaine des souffrances ». C’est le moment de nettoyer la maison jusque dans les moindres recoins, de faire d’innombrables courses et de sortir les livres de recettes pour mettre au point un menu exquis pour le grand repas le dimanche. Voici ses principaux repères :

    Les œufs peints et le drob de Valentina :

    Le rôti d’agneau d’Alex :



    Les cozonaci d’Ioana :






    La pască d’Elena :



  • Preparate de Paște

    Preparate de Paște

    Creştinii ortodocşi se pregătesc să sărbătorească
    Paştele, sărbătoare marcată în acest an la 4 săptămâni diferenţă faţă de
    Paştele catolic. Sunt multe obiceiuri legate de Învierea Domnului, iar dacă
    ar fi să le menţionăm pe cele din domeniul gastronomic, acestea ar fi vopsitul
    ouălor, coptul cozonacilor şi pregătirea unor mâncăruri tradiţionale din carne
    de miel.


    Din cauza pandemiei, tradițiile de Paște nu vor mai
    putea fi respectate în totalitate, în primul rând cele legate de participarea
    la slujbele religioase. Conform tradiției, în biserică trebuie adus, înainte de
    slujba de Înviere, un coș de răchită în care trebuie să se afle ouă roșii, caș
    proaspăt, pâine, cârnați, chiar și o bucată de friptură de miel, cozonac și
    pască, o sticlă de vin, produse cu care ar ar urma să fie serviți, conform
    tradiției, musafirii care vin la masa de Paște.


    Masa începe cu ciocnitul ouălor vopsite, consumate
    împreună cu alte aperitive precum brânză cu ceapă verde, cârnați și, neapărat,
    drob de miel, un preparat la care sunt folosite organele interne ale mielului:
    inimă, rinichi, ficat, plămâni. Acestea trebuie fierte, apoi trecute prin
    maşina de tocat și amestecate cu ceapa
    verde, pătrunjelul şi mărarul, toate tocate mărunt, cu piper negru râșnit și cu
    sare. Sunt adăugate și trei ouă crude care au rolul de a lega compoziția. Această
    compoziţie este pusă într-o tavă de cozonac şi acoperită cu acea membrană
    subţire cu grăsime, care separă organele interne ale mielului, numită prapure.
    În bucătăria altor popoare, această membrană este folosită pentru prepararea
    cârnaţilor, a pateului sau este folosită pentru a înveli bucăți de carne care
    sunt puse apoi la grătar.


    În bucătăria românească întâlnim mai multe
    variante de drob de miel, diferenţele fiiind date de ingredientele folosite.
    Există o variantă la care se folosesc alune de pădure, prăjite şi mărunţite,
    precum şi brânză sărată de oaie. Alunele sunt încorporate în tocătură. După
    omogenizare, jumătate din tocătură este turnată într-o tavă de cozonac. Peste
    aceasta este întins un strat de brânză rasă, amestecată cu puţin pesmet, cu
    mărar tocat şi cu un ardei gras, mărunţit. Deasupra se întinde restul de
    tocătură de organe de miel, amestecate cu ceapă verde şi usturoi verde, tocate
    mărunt, peste care se întinde prapurele. Tava se pune în cuptor, la foc mediu
    pentru circa jumătate de oră, până când prapurele începe să se rumenească.
    Drobul se taie în felii, după ce se răceşte.


    Masa continuă cu ciorba de
    miel, pregătită în mod tradițional din părți ale mielului care nu sunt folosite
    pentru friptură, adică din cap, oase de pe pulpe, gât și coadă. Ciorba este
    acrită cu borş şi dreasă cu smântână.


    La felul principal este
    servită friptură de miel la cuptor, de obicei cu garnitură de spanac sau
    stufat, o mâncare din coaste de miel, ceapă verde, usturoi verde și sos tomat
    sau cuburi de roșii.


    Desertul tradițional este
    cozonacul, umplut cu stafide, rahat, cacao și nucă măcinată. De asemenea, se
    servește pască, un preparat pe care îl întâlnim și în bucătăria europeană.

  • Preparate de Paște

    Preparate de Paște

    Creştinii ortodocşi se pregătesc să sărbătorească
    Paştele, sărbătoare marcată în acest an la 4 săptămâni diferenţă faţă de
    Paştele catolic. Sunt multe obiceiuri legate de Învierea Domnului, iar dacă
    ar fi să le menţionăm pe cele din domeniul gastronomic, acestea ar fi vopsitul
    ouălor, coptul cozonacilor şi pregătirea unor mâncăruri tradiţionale din carne
    de miel.


    Din cauza pandemiei, tradițiile de Paște nu vor mai
    putea fi respectate în totalitate, în primul rând cele legate de participarea
    la slujbele religioase. Conform tradiției, în biserică trebuie adus, înainte de
    slujba de Înviere, un coș de răchită în care trebuie să se afle ouă roșii, caș
    proaspăt, pâine, cârnați, chiar și o bucată de friptură de miel, cozonac și
    pască, o sticlă de vin, produse cu care ar ar urma să fie serviți, conform
    tradiției, musafirii care vin la masa de Paște.


    Masa începe cu ciocnitul ouălor vopsite, consumate
    împreună cu alte aperitive precum brânză cu ceapă verde, cârnați și, neapărat,
    drob de miel, un preparat la care sunt folosite organele interne ale mielului:
    inimă, rinichi, ficat, plămâni. Acestea trebuie fierte, apoi trecute prin
    maşina de tocat și amestecate cu ceapa
    verde, pătrunjelul şi mărarul, toate tocate mărunt, cu piper negru râșnit și cu
    sare. Sunt adăugate și trei ouă crude care au rolul de a lega compoziția. Această
    compoziţie este pusă într-o tavă de cozonac şi acoperită cu acea membrană
    subţire cu grăsime, care separă organele interne ale mielului, numită prapure.
    În bucătăria altor popoare, această membrană este folosită pentru prepararea
    cârnaţilor, a pateului sau este folosită pentru a înveli bucăți de carne care
    sunt puse apoi la grătar.


    În bucătăria românească întâlnim mai multe
    variante de drob de miel, diferenţele fiiind date de ingredientele folosite.
    Există o variantă la care se folosesc alune de pădure, prăjite şi mărunţite,
    precum şi brânză sărată de oaie. Alunele sunt încorporate în tocătură. După
    omogenizare, jumătate din tocătură este turnată într-o tavă de cozonac. Peste
    aceasta este întins un strat de brânză rasă, amestecată cu puţin pesmet, cu
    mărar tocat şi cu un ardei gras, mărunţit. Deasupra se întinde restul de
    tocătură de organe de miel, amestecate cu ceapă verde şi usturoi verde, tocate
    mărunt, peste care se întinde prapurele. Tava se pune în cuptor, la foc mediu
    pentru circa jumătate de oră, până când prapurele începe să se rumenească.
    Drobul se taie în felii, după ce se răceşte.


    Masa continuă cu ciorba de
    miel, pregătită în mod tradițional din părți ale mielului care nu sunt folosite
    pentru friptură, adică din cap, oase de pe pulpe, gât și coadă. Ciorba este
    acrită cu borş şi dreasă cu smântână.


    La felul principal este
    servită friptură de miel la cuptor, de obicei cu garnitură de spanac sau
    stufat, o mâncare din coaste de miel, ceapă verde, usturoi verde și sos tomat
    sau cuburi de roșii.


    Desertul tradițional este
    cozonacul, umplut cu stafide, rahat, cacao și nucă măcinată. De asemenea, se
    servește pască, un preparat pe care îl întâlnim și în bucătăria europeană.

  • Pranzo pasquale in Romania

    Pranzo pasquale in Romania

    Anche per i romeni la Pasqua è da sempre una festa da passare in famiglia, riunita intorno alla tavola piena di prelibatezze tipiche: uova dipinte, agnello, pasca – la torta di pastafrolla farcita con ricotta e uva sultanina o frutta candita, e cozonac – il panettone tradizionale, al solito ripieno di crema di noci e cioccolato. Quest’anno, però, a causa della pandemia di coronavirus, dovranno attenersi al distanziamento sociale e non sarà più possibile portare in chiesa il tradizionale cestino ripieno di tutte queste bontà, per essere benedette durante la celebrazione della Risurrezione di Gesù Cristo.

    Come vuole la tradizione, le uova si colorano nel Giovedì Santo, soprattutto di rosso, come simbolo del sangue versato dal Redentore per l’espiazione dei nostri peccati. La colazione della mattina di Pasqua si fa a suon di uova sode dipinte. La loro rituale battitura è accompagnata dal saluto Cristo è risorto!, con la risposta E’ veramente risorto, che i romeni si rivolgono dalla Pasqua fino all’Ascensione di Cristo.

    I piatti principali del pranzo pasquale sono, ovviamente, a base di agnello, sia il borsch che l’arrosto con un contorno di patate. Non manca il drob, un mix di frattaglie, carne e verdure fresche. Tutto accompagnato da un buon bicchiere di vino romeno.

    Buona Pasqua a tutti i fedeli ortodossi e cattolici di rito bizantino, che celebrano la Resurrezione del Signore il 19 aprile!

  • Easter Preparations

    Easter Preparations

    Like every year,
    Easter, the greatest feast in Christendom, which the majority Orthodox
    Romanians always look forward to, overshadows everything else going on at the
    moment. The usual political scandals and almost daily social protests we’ve
    seen recently will die out for a few days to make room for prayer,
    introspection, generosity and, last but not least, celebration.

    The Church says
    Easter is a time for love, peace and joy. The Romanians are thus called upon to
    help the orphans, the lonely elderly and the helpless sick, in other words all
    those in need and sorrow. On Saturday night, many people will be attending the
    special services held in most churches and monasteries across the country and
    in Orthodox churches abroad. At midnight, the priest will greet the news of
    Christ’s resurrection by proclaiming Christ is risen! and the congregation
    will respond Truly He is risen!.

    Betrayed by Judas, one of his 12 apostles,
    Christ is tried for blasphemy by the Jewish religious authorities. His
    conviction is, however, a political act, as the Roman authorities of the day
    decide to crucify him for his alleged attempt to undermine the state. Jesus
    dies on the cross in terrible pain, is put in his grave, but rises from the
    dead on the third day. His death does not therefore mean entry into
    nothingness, but into the divine light of the Father.

    In fact, on Saturday
    night, the priest invites people to get Holy Light by lighting a candle. This
    light, considered a miracle of Orthodox Christianity, is brought over all the
    way from Jerusalem, where it descends every year on Holy Saturday from 12.30 to
    14.30. A fire ignites in the Church of the Holy Sepulchre, descending on the
    tomb where Jesus was placed now more than 2,000 years ago. The Patriarch of
    Jerusalem lights two bunches of 33 candles and then starts distributing the
    Holy Light to the congregation and the religious delegates who will then
    deliver it back to their countries.

    94% of Romanians say they celebrate Easter,
    with 87% of them saying they will attend the Saturday night service. For most
    of them, Easter is also about enjoying a good meal, so the week before Easter
    is spent making the final culinary preparations. Women dye the Easter eggs red
    and make the special sweet dishes called paska and cozonac. Lamb roast and wine
    are also part of the Easter meal, which brings families together. Many Romanians
    who work and live abroad return to Romania for the Easter holidays to be with
    their loved ones. Others spend Easter in the mountains, at the seaside and even
    on a mini-holiday abroad.

  • Masa de Paşte

    Masa de Paşte


    Sunt multe obiceiuri legate de Învierea Domnului, iar dacă ar fi să le menţionăm pe cele din domeniul gastronomic, acestea ar fi vopsitul ouălor, coptul cozonacilor şi pregătirea unor mâncăruri tradiţionale din carne de miel. Există asemănări, dar şi diferenţe în ceea ce priveşte preparatele de Paşti din dfierite state. În România se consumă prin tradiţie, pască cu brânză dulce şi stafide, preparate asemănătoare fiind întâlnite în alte ţări, desigur, sub alte nume, precum “pane di Pasqua” în Italia, preparat în care se află şi ouă, colorate sau nu, sau “Oesterkranz” în Germania şi Austria. Conform obiceiului, pasca trebuie pusă într-un coş special şi dusă la biserică pentru a fi sfinţită. De asemenea, credincioşii duc la biserică coşuri in care se află ouă roşii, cozonac şi vin, pentru a fi sfinţite.



    În România, obiceiul este ca familia să se reunească pentru masa de Paşte, care începe cu ciocnitul ouălor roşii. Pe platoul de aperitive se pun caş proaspăt şi drob, ridichi, fire de ceapă şi de usturoi, precum şi salată, ca ornament. Pentru drob sunt folosite organele interne ale mielului, inimă, rinichi, ficat, plămâni, dar, pentru a obţine o cantitate mai mare, se pot adăugaşi ficăţei de pui, toate acestea fierte şi tocate, amestecate cu fire de ceapă, pătrunjel şi mărar şi condimentate cu piper. Caracteristic acestui preparat este prapurul, acea membrană subţire cu grăsime, care separă organele interne ale mielului. În bucătăria altor popoare, această membrană este folosită pentru prepararea cârnaţilor sau a pateului. Sunt mai multe reţete de drob, cu brânză şi cu alune, cu ciuperci sau cu ouă fierte



    Urmează ciorba de miel şi apoi friptura de miel, pregătită în mai multe feluri şi servită, de obicei, cu garnitură de spanac. În mod obişnuit, pulpa de miel se pregăteşte în tavă, la cuptor. Pulpa de miel se condimentează cu piper, cu boia dulce şi cu cimbru măcinat, după care se unge cu puţin ulei şi se aşează într-o tavă în care am puţin puţină apă. Tava se întroduce în cuptorul încălzit şi se lasă la foc potrivit circa 20 de minute, după care pulpa de miel trebuie întoarsă pe cealaltă parte pentru a se rumeni uniform. Dacă este necesar, trebuie completată apa din tavă sau poate fi adăugat suc de roşii. Spre final, se adaugă în sos câţiva câţei de usturoi pe care îi tocăm mărunt, timpul total de preparare fiind de circa o oră. Friptura de miel se serveşte caldă, cu garnitură de spanac sau cu piure de cartofi, alături de un pahar de vin.



    La desert, se serveşte pască şi cozonac, un preparat servit în mod tradiţional la marile sărbători ale românilor.


  • Masa de Paşte

    Masa de Paşte


    Sunt multe obiceiuri legate de Învierea Domnului, iar dacă ar fi să le menţionăm pe cele din domeniul gastronomic, acestea ar fi vopsitul ouălor, coptul cozonacilor şi pregătirea unor mâncăruri tradiţionale din carne de miel. Există asemănări, dar şi diferenţe în ceea ce priveşte preparatele de Paşti din dfierite state. În România se consumă prin tradiţie, pască cu brânză dulce şi stafide, preparate asemănătoare fiind întâlnite în alte ţări, desigur, sub alte nume, precum “pane di Pasqua” în Italia, preparat în care se află şi ouă, colorate sau nu, sau “Oesterkranz” în Germania şi Austria. Conform obiceiului, pasca trebuie pusă într-un coş special şi dusă la biserică pentru a fi sfinţită. De asemenea, credincioşii duc la biserică coşuri in care se află ouă roşii, cozonac şi vin, pentru a fi sfinţite.



    În România, obiceiul este ca familia să se reunească pentru masa de Paşte, care începe cu ciocnitul ouălor roşii. Pe platoul de aperitive se pun caş proaspăt şi drob, ridichi, fire de ceapă şi de usturoi, precum şi salată, ca ornament. Pentru drob sunt folosite organele interne ale mielului, inimă, rinichi, ficat, plămâni, dar, pentru a obţine o cantitate mai mare, se pot adăugaşi ficăţei de pui, toate acestea fierte şi tocate, amestecate cu fire de ceapă, pătrunjel şi mărar şi condimentate cu piper. Caracteristic acestui preparat este prapurul, acea membrană subţire cu grăsime, care separă organele interne ale mielului. În bucătăria altor popoare, această membrană este folosită pentru prepararea cârnaţilor sau a pateului. Sunt mai multe reţete de drob, cu brânză şi cu alune, cu ciuperci sau cu ouă fierte



    Urmează ciorba de miel şi apoi friptura de miel, pregătită în mai multe feluri şi servită, de obicei, cu garnitură de spanac. În mod obişnuit, pulpa de miel se pregăteşte în tavă, la cuptor. Pulpa de miel se condimentează cu piper, cu boia dulce şi cu cimbru măcinat, după care se unge cu puţin ulei şi se aşează într-o tavă în care am puţin puţină apă. Tava se întroduce în cuptorul încălzit şi se lasă la foc potrivit circa 20 de minute, după care pulpa de miel trebuie întoarsă pe cealaltă parte pentru a se rumeni uniform. Dacă este necesar, trebuie completată apa din tavă sau poate fi adăugat suc de roşii. Spre final, se adaugă în sos câţiva câţei de usturoi pe care îi tocăm mărunt, timpul total de preparare fiind de circa o oră. Friptura de miel se serveşte caldă, cu garnitură de spanac sau cu piure de cartofi, alături de un pahar de vin.



    La desert, se serveşte pască şi cozonac, un preparat servit în mod tradiţional la marile sărbători ale românilor.


  • Masa de Paşte

    Masa de Paşte

    Creştinii ortodocşi se pregătesc să sărbătorească Paştele, sărbătoare marcată în acest an la 5 săptămâni diferenţă faţă de Paştele catolic. Sunt multe obiceiuri
    legate de Învierea Domnului, iar dacă ar fi să le menţionăm pe cele din
    domeniul gastronomic, acestea ar fi vopsitul ouălor, coptul cozonacilor şi
    pregătirea unor mâncăruri tradiţionale din carne de miel. După terminarea
    acestor pregătiri, înainte de slujba de Înviere, credincioşii ortodocşi merg la
    biserică cu coşuri în care se află ouă roşii, cozonac şi vin, în vederea
    sfinţirii acestora.


    Masa de Paşte începe cu ciocnitul ouălor roşii, pe platoul de aperitive
    fiind caş proaspăt şi drob, ridichi, fire de ceapă şi de usturoi, precum şi
    salată, ca ornament. Pentru drob sunt folosite organele interne ale mielului, inimă,
    rinichi, ficat, plămâni, dar,
    pentru a obţine o cantitate mai mare, se pot
    adăuga şi ficăţei de
    pui, toate acestea fierte şi tocate,
    amestecate cu fire de ceapă, pătrunjel şi mărar şi condimentate
    du piper. Caracteristic acestui preparat este prapurul, acea membrană subţire cu grăsime, care separă
    organele interne ale mielului. În bucătăria altor popoare, această membrană este folosită pentru prepararea cârnaţilor sau a
    pateului.


    Pe lângă ouă roşii şi drob, românii obişnuiesc să
    servească la masa de Paşte şi ciorbă de
    miel. Pentru ciorbă alegem capul, oasele de pe
    pulpe, gâtul şi coada. Avem
    nevoie de 2 morcovi, de un păstârnac, de o ceaşcă cu orez, de o ceapă sau de
    o legătură de ceapă verde, de câteva
    boabe de piper, de un gălbenuş de ou, de un pahar de smântână şi de două legături de leuştean. Carnea de miel se pune la fiert într-o oală de 5-6
    litri. Se adaugă rădăcinoasele, tăiate mărunt şi se spumează. Se lasă la fiert la
    foc mic, timp de o oră, după care adăugăm orezul şi mai lăsăm să fiarbă încă un
    sfert de oră. În continuare, adăugăm borşul şi lăsăm să fiarbă încă 10 minute
    şi sărăm după gust. După ce am luat vasul de pe foc, se adaugă gălbenuşul de ou
    amestecat cu smântâna, omogenizăm şi acoperim cu capacul pentru a ţine caldă
    ciorba până in momentul servirii. În farfurie, deasupra ciorbei, se presară
    frunze de leuştean, tocate mărunt.

    După servirea ciorbei, masa de
    Paşte continuă cu
    friptura de miel, asociată, de obicei,
    cu garnitură de spanac. La desert, se serveşte pască şi cozonac.



  • Masa de Paşte

    Masa de Paşte

    Creştinii ortodocşi se pregătesc să sărbătorească Paştele, sărbătoare marcată în acest an la 5 săptămâni diferenţă faţă de Paştele catolic. Sunt multe obiceiuri
    legate de Învierea Domnului, iar dacă ar fi să le menţionăm pe cele din
    domeniul gastronomic, acestea ar fi vopsitul ouălor, coptul cozonacilor şi
    pregătirea unor mâncăruri tradiţionale din carne de miel. După terminarea
    acestor pregătiri, înainte de slujba de Înviere, credincioşii ortodocşi merg la
    biserică cu coşuri în care se află ouă roşii, cozonac şi vin, în vederea
    sfinţirii acestora.


    Masa de Paşte începe cu ciocnitul ouălor roşii, pe platoul de aperitive
    fiind caş proaspăt şi drob, ridichi, fire de ceapă şi de usturoi, precum şi
    salată, ca ornament. Pentru drob sunt folosite organele interne ale mielului, inimă,
    rinichi, ficat, plămâni, dar,
    pentru a obţine o cantitate mai mare, se pot
    adăuga şi ficăţei de
    pui, toate acestea fierte şi tocate,
    amestecate cu fire de ceapă, pătrunjel şi mărar şi condimentate
    du piper. Caracteristic acestui preparat este prapurul, acea membrană subţire cu grăsime, care separă
    organele interne ale mielului. În bucătăria altor popoare, această membrană este folosită pentru prepararea cârnaţilor sau a
    pateului.


    Pe lângă ouă roşii şi drob, românii obişnuiesc să
    servească la masa de Paşte şi ciorbă de
    miel. Pentru ciorbă alegem capul, oasele de pe
    pulpe, gâtul şi coada. Avem
    nevoie de 2 morcovi, de un păstârnac, de o ceaşcă cu orez, de o ceapă sau de
    o legătură de ceapă verde, de câteva
    boabe de piper, de un gălbenuş de ou, de un pahar de smântână şi de două legături de leuştean. Carnea de miel se pune la fiert într-o oală de 5-6
    litri. Se adaugă rădăcinoasele, tăiate mărunt şi se spumează. Se lasă la fiert la
    foc mic, timp de o oră, după care adăugăm orezul şi mai lăsăm să fiarbă încă un
    sfert de oră. În continuare, adăugăm borşul şi lăsăm să fiarbă încă 10 minute
    şi sărăm după gust. După ce am luat vasul de pe foc, se adaugă gălbenuşul de ou
    amestecat cu smântâna, omogenizăm şi acoperim cu capacul pentru a ţine caldă
    ciorba până in momentul servirii. În farfurie, deasupra ciorbei, se presară
    frunze de leuştean, tocate mărunt.

    După servirea ciorbei, masa de
    Paşte continuă cu
    friptura de miel, asociată, de obicei,
    cu garnitură de spanac. La desert, se serveşte pască şi cozonac.



  • La Pâque orthodoxe

    La Pâque orthodoxe

    Pâques est la fête la plus importante de la chrétienté. La Résurrection du Seigneur est célébrée par les grands cultes chrétiens, chaque année, à des dates différentes, calculées suivant deux phénomènes naturels. Depuis le concile œcuménique de Nicée, en l’an 325, les Pâques sont célébrées le dimanche suivant la pleine lune après l’équinoxe de printemps. Ainsi, le Patriarcat orthodoxe d’Alexandrie calcule, chaque année, la date de la fête et la communique aux autres églises du même rite. Ce n’est qu’un repère générique pour comprendre la variation de la date des Pâques, parce qu’après le concile de Nicée, beaucoup d’autres modifications sont intervenues, tant sur le calendrier chrétien que sur l’interprétation du cycle cosmique.



    Les préparatifs pour la Résurrection du Christ commencent par le Carême, qui est le plus long et le plus strict imposé par l’Eglise orthodoxe. Ces préparatifs rappellent les 40 jours de jeûne observées par Jésus avant de commencer son activité messianique. Le mot « Pâques », qui désigne la fête de la Résurrection du Seigneur, tire son étymologie du terme hébreu « Pessah », qui signifie « passage ». La Pâque juive célébrait la traversée de la mer Rouge, la fuite du servage d’Egypte vers la terre promise de Canaan. Les Pâques chrétiennes sont une fête de l’espérance, une promesse de renouveau spirituel et de vie éternelle à laquelle l’homme peut accéder après la mort.


    Voici les explications de Delia Suiogan, ethnologue à l’Université du Nord, de Baia Mare : « Pâques, c’est la grande fête de la renaissance par la Résurrection. L’homme du monde traditionnel croit en cette mort répétée, qui donne la chance de renaître à un état supérieur. Bien sûr, Pâques se place sous le signe du sacrifice suprême du Christ Rédempteur. Il s’agit aussi du sacrifice de Dieu le Père, parce qu’il a envoyé son fils dans le monde afin qu’il se sacrifie pour les hommes faits d’après Son apparence. Ces croyances liées à la renaissance existaient en tant que telles bien avant le christianisme, quand l’idée de cycles répétés s’appliquait tant à la nature qu’aux hommes. La renaissance donne le droit de renoncer aux ténèbres, au chaos, et à refaire l’état d’équilibre et d’harmonie ».



    Après le Dimanche des Rameaux, qui marque l’entrée de Jésus à Jérusalem, et la Semaine Sainte qui culmine par le Vendredi Saint, les chrétiens orthodoxes des quatre coins de la Roumanie attendent la Résurrection du Seigneur. C’est le moment où les fidèles reçoivent la Lumière, pendant la messe de minuit.



    Peindre et décorer les oeufs le Jeudi Saint est une autre tradition ancienne respectée de nos jours encore tant dans les communautés traditionnelles que dans les villes. L’œuf est le symbole de la vie et de la régénération, alors que le rouge dont il est peint rappelle le sacrifice du Christ sur la croix.



    Le repas du Dimanche de Pâques est tout aussi important, comme nous l’explique Delia Suiogan: « Une autre belle coutume est celle de porter les aliments à l’église pour qu’ils soient bénis. Personne n’entame les plats avant qu’ils ne soient bénis. Ce rituel est toujours vivant au Maramures (dans le nord de la Roumanie), et c’est vraiment merveilleux de voir le dimanche de Pâques les cours des églises envahies par des gens portant des paniers remplis d’aliments dont ils vont se régaler aux côtés de leurs familles réunies autour de la table. Parmi les produits qui doivent absolument être bénis mentionnons la « pasca » — une tarte aux fromage doux et raisins secs. S’y ajoute le jambon de porc, consommé même avant d’introduire la viande d’agneau comme plat pascal traditionnel. Ce jambon a été préparé à Noël et fumé pour le repas de Pâques. Au Maramures, l’agneau farci ne manque pas du menu pascal. Il est farci d’œufs et de fines herbes qui symbolisent la croissance, la régénération. Tous les aliments préparés pour fêter Pâques « parlent » du sacrifice: le grain de blé se sacrifie pour être transformé en farine, l’œuf bouilli annule ses caractéristiques renvoyant à la fertilité. La vigne se transforme en vin. L’agneau est le plus important, car il symbolise le Seigneur lui-même. Par tous ces aliments, les chrétiens orthodoxes assument à leur tour le sacrifice du Christ. »



    Bien que ce soit un moment solennel, la fête de Pâques est aussi un moment de joie pour les orthodoxes. La joie de célébrer la Résurrection et la vie éternelle rendue possible par le sacrifice du Seigneur. (trad. Ligia Mihaiescu, Valentina Beleavski)

  • Pasca – tarte au fromage blanc et aux raisins secs

    Pasca – tarte au fromage blanc et aux raisins secs

    Cette recette ne manque presque jamais du menu pascal des Roumains. C’est un dessert que tout le monde adore et que je vais vous apprendre à le préparer tout seuls chez vous, surtout que les ingrédients sont faciles à trouver.



    Pour la pâte, il vous faudra 500 g de farine, 150 g de sucre, 250 ml de lait, 30 g de levure, 5 g de sel, 100 ml d’huile de tournesol, 2 sachets de sucre vanillé, 50 g de zestes de citron et d’orange râpée. Dans un bol, mélangez sucre, œufs, lait, levure préalablement dissoute dans du lait tiède. Ajoutez la farine et pétrissez bien. Versez l’huile petit à petit, salez un peu et continuez à pétrir jusqu’à ce que la pâte se détache de vos mains. Couvrir et laisser lever une dizaine de minutes.



    Entre temps, préparez la farce. Pour cela, il vous faudra 500 g de fromage blanc, 150 g de raisins secs, 200 g de sucre, 5 œufs dont deux entiers et trois jaunes d’œufs, 75-100 g de farine et différentes essences. Bien mélanger tous les ingrédients pour obtenir une sorte de crème plus épaisse. Prenez trois moules à tarte, divisez la pâte en trois parties égales que vous disposerez dans les trois moules. Versez de la farce dans chaque moule, confectionnez quelques lanières de pâte que vous allez placer sous forme de treillis comme croûte de la farce et laissez encore lever jusqu’à ce que la farce commence à dépasser les parois du moule. Enfournez une quarantaine de minutes. Et bon appétit !