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  • Le courrier des auditeurs du 28.02.2025

    Le courrier des auditeurs du 28.02.2025

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir. Je suis très contente de vous accueillir sur les ondes de RRI en cette fin de semaine pour répondre à vos lettres et à vos messages. Merci donc à tous ceux d’entre vous qui continuez à nous écrire. Je voudrais juste vous signaler que le 1 Mars, en Roumanie, c’est la Fête de Martisor, une tradition par laquelle nous marquons le début du printemps. Il s’agit d’un tout petit objet porte-bonheur attaché à deux fils tressés, blanc et rouge, que l’on offre aux jeunes filles et aux femmes, en signe d’amour ou de respect. Par conséquent, permettez-moi de vous offrir en guise de Martisor l’actuelle édition du courrier, tout en vous souhaitant un excellent printemps à l’écoute de RRI !

    Monsieur Paul Jamet, de France, nous a offert son retour par rapport à notre émission RRI Alternatives consacrée au Forum des initiatives de la Jeunesse lors de laquelle l’activiste Julie Pasquet était au micro de notre collègue Hildegard Ignatescu, du Service roumain. Et j’aimerais bien citer M. Jamet, car je trouve que ces propos sont pertinents, bien argumentés et surtout, avec une approche plus nuancée par rapport au militantisme écologique.

     

    Je cite donc des extraits du mail que M. Paul Jamet nous a envoyé et où il dit : « Le narratif des activistes consiste à critiquer uniquement leurs propres sociétés en ayant tendance à laisser de côté les critiques plus sévères envers des régimes autoritaires comme la Chine, la Russie, voire la Corée du Nord ce qui crée inévitablement un biais ! Les activistes s’expriment là où ils peuvent le faire en toute tranquillité – souvent sans débat contradictoire – sans affronter bien évidemment les risques de répression des régimes autoritaires qui emprisonnent leurs propres activistes ! Les sociétés occidentales, bien qu’imparfaites, sont perçues comme plus ouvertes au dialogue et au changement. De plus, les activistes qui critiquent leurs propres industries et leur propre gouvernement attendent des réformes de l’intérieur amplifiant ainsi l’impact de leurs actions. En effet, les actions concrètes en matière d’énergie renouvelable, de réduction des émissions, ou de fin des forages pétroliers trouvent un terreau plus fertile dans les pays où les débats publics sont plus ouverts. Je regrette que l’attitude des activistes soit partiale et occulte les vrais problèmes : qui sont les plus gros émetteurs de GES, les Gaz à Effet de Serre (une appellation du inclut en plus du CO2 tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane, le protoxyde d’azote, etc.) convertis en équivalent CO2 pour une comparaison uniforme. La Chine est de loin le plus grand émetteur de GES au monde, représentant environ 28% des émissions mondiales. Son économie est largement dépendante du charbon, ce qui contribue à cette position dominante. La Chine est également un grand producteur d’industries lourdes, ce qui accentue ses émissions. Les États-Unis sont le deuxième plus grand émetteur avec environ 15% des émissions mondiales. L’Inde représente environ 7% des émissions mondiales. L’Union européenne, qui regroupe plusieurs pays, émet environ 6-7% des émissions mondiales. La Russie représente environ 5% des émissions mondiales. Le Japon est responsable de 3% des émissions mondiales. Le Brésil émet environ 1-2% des émissions mondiales. La France représente environ 1% des émissions mondiales de GES. » Et puis, évoquant les propos de Julie Pasquet sur la société Total Energies, M. Jamet affirme « Certes, mais selon une étude publiée en 2019 par le Climate Accountability Institute, les entreprises suivantes figurent parmi les plus grands émetteurs de GES depuis 1965 :

    Saudi Aramco : Compagnie pétrolière nationale saoudienne, leader mondial en production de pétrole, Chevron : Multinationale américaine spécialisée dans le pétrole et le gaz, Gazprom : Entreprise russe majeure dans l’extraction et la distribution de gaz naturel, ExxonMobil : Grande compagnie pétrolière et gazière américaine, BP : Société britannique opérant dans le secteur du pétrole et du gaz, Royal Dutch Shell : Multinationale anglo-néerlandaise active dans le pétrole et le gaz, National Iranian Oil Company : Compagnie pétrolière nationale iranienne, PetroChina : Branche cotée en bourse de la China National Petroleum Corporation, Coal India : Plus grand producteur de charbon au monde, basé en Inde, Pemex : Entreprise pétrolière nationale mexicaine.

    Comme vous le constatez, Total Energies ne figure pas dans les 10 premiers ce qui amène à relativiser grandement le discours de Julie Pasquet ». Et M. Paul Jamet termine son mail, en dénonçant « l’utilisation croissante du charbon en Chine. Il y a 1200 projets de construction de centrales à charbon en cours ». Bien sûr, loin de nier les changements climatiques et le besoin de faire quelque chose pour les empêcher, notre auditeur nous a fourni, arguments à l’appui, une approche différente. Je précise que toutes ces affirmations sont accompagnées de liens qui confirment les chiffres et les statistiques, notamment des enquêtes menées par France Culture.

    Merci beaucoup, cher Paul Jamet, d’avoir pris le temps de rédiger ce mail tellement bien fourni.

     

    Cher Gilles Gautier, bonjour ou bonsoir. Comment allez-vous ? Je suis ravie de constater que vous continuez à rester fidèlement à l’écoute de nos programmes. La preuve ? M. Gautier nous a envoyé deux rapports d’écoute bien fournis qui nous ont permis de découvrir ses préférences radiophoniques. Je remarque, chers amis, que depuis quelques mois, de plus en plus d’entre vous dressent l’oreille aux rubriques d’actualité immédiate et aux flashs infos. Et c’est parfaitement compréhensible, puisqu’à l’heure où l’on parle, le contexte mondial et de sécurité est en sorte que tous les pays sont liés les uns aux autres. Des choses qui se passent en Roumanie peuvent avoir des effets directs sur la France ou d’autres pays. Je pense que tout le monde regarde attentivement les récentes évolutions sur la scène politique internationale et espère que la paix ne deviendra pas une fantaisie. Pour revenir aux rapports d’écoute, merci d’avoir écouté l’Encyclopédie de RRI sur le chanteur Zavaidoc, suivi d’une nouvelle rubrique de cuisine roumaine pendant laquelle Alex vous a proposé plusieurs recettes mettant à l’honneur le potiron. Comme je viens de le dire, les infos et les commentaires politiques au sujet des élections présidentielles roumaines ont suscité l’intérêt de nombreux d’entre vous. Merci ! M. Gilles Gautier a suivi aussi un dossier consacré aux 80 ans écoulés depuis la libération du camp d’Auschwitz et une chronique sur le commerce avec des vieux objets. Les programmes musicaux sont également mentionnés dans les rapports d’écoute. « C’est toujours agréables, dit notre ami, d’entendre les chants roumains » Et, ajoute-t-il, « ce mardi, encore un vrai régal : des chants très entraînants, des voix extraordinaires ». Merci bien ! Vos rapports seront confirmés par des cartes QSL. Quant aux sports d’hiver pratiqués par les Roumains, votre question tombe au bon moment, puisque la neige s’est emparée récemment d’une bonne partie de notre territoire, en faisant la joie des skieurs. Dans un article paru sur le site dcnews.ro, nous apprenons que les meilleures pistes de ski de Roumanie sont à Sinaia, à Predeal et à Azuga, les trois dans le département de Prahova, à Poiana Brasov dans le département de Brasov, tout près de la ville de Brasov, à Straja, dans le département de Hunedoara, au cœur de la Transylvanie et à Sky Resort Transalpina, près du lac de Vidraru. Un des gros soucis auxquels se confrontent les pistes de ski de chez nous est leur longueur, elles sont assez courtes par rapport à celles d’Autriche, d’Italie et de France et l’infrastructure. Je me rappelle quand ma fille était petite et que je l’accompagnais sur les pistes de ski, on était obligée de faire des dizaines de minutes la queue pour prendre le télésiège et monter en haut de la montagne. D’ailleurs, les skieurs roumains qui souhaitent faire de la performance sont obligés de s’entraîner ailleurs, dans d’autres pays. A part le ski, un autre sport pratiqué par les Roumains est le patinage. A Bucarest, plusieurs patinoires de plein air sont actuellement ouvertes. Il y en a une juste à côté de la radio, dans le jardin de Cismigiu, par exemple ou bien, à l’extérieur de plusieurs galeries commerciales de la capitale. Mais, tout comme la luge, le patinage est pratiqué principalement pour le loisir. Pour faire de la luge, il faut avoir déjà de la neige. Mais une fois qu’elle existe, plusieurs pistes de luge apparaissent spontanément  dans les grands parcs de chez nous. L’idéal est de la pratiquer à la campagne, sur les versants des collines. Mais si cela n’est pas possible, il suffit de se rendre, par exemple, dans le Parc national, pas très loin de là où j’habite. Aménagé dans une ancienne décharge reconvertie en parc, le Parc National a des pentes qui, une fois sous la neige, deviennent d’excellentes pistes pour faire de la luge. Je sais de quoi je parle, car j’ai déjà pratiqué ce sport avec ma fille, quand elle était petite. Bon et voilà, cher Gilles Gautier. Merci de nous écouter et à bientôt de vous lire !

     

    Restons en France, direction Biganos, pour un clin d’œil à Philippe Marsan. Comment ça va ? Nous sommes ravis que l’écoute de nos programmes se fasse dans de très bonnes conditions techniques. Merci de vos rapports d’écoute, riches en détails. Vous avez suivi le volet Actualité consacré en ce 24 janvier, aux cérémonies marquant l’union des principautés roumaines de Moldavie et de la Valachie. A part le flash infos et les dossiers politiques, M. Marsan a écouté une nouvelle édition de la rubrique Visiter la Roumanie, le petit quart d’heure musical dédié en ce jour- là au pianiste et compositeur Marius Popp et puis, une nouvelle édition du Courrier des auditeurs. Le rapport d’écoute se clôture par une question fort intéressante, sur le Général Berthelot et son rôle dans l’histoire roumaine, en sachant qu’il a donné son nom à la rue dans laquelle se trouve la radio. En revanche, le temps ne nous permet pas de répondre maintenant à cette question. On va donc lui consacrer quelques minutes d’antenne lors d’une prochaine édition du courrier. Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous donne rendez-vous d’ici un mois au micro du courrier. En attendant, portez-vous bien et prenez bien soin de vous. Jingle

  • Le courrier des auditeurs du 11.10.2024

    Le courrier des auditeurs du 11.10.2024

    Posta

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir et soyez les bienvenus à un nouveau rendez- vous avec le Courrier des auditeurs. J’espère que vous vous portez bien. Comme la plupart d’entre vous le savent déjà, parallèlement à ma carrière de journaliste, j’ai une autre, de romancière et puisque mon deuxième livre est paru récemment, en avril dernier, en ce moment je suis en tournée de promotion. Donc, mes weekend-end je les passe ailleurs. Et récemment, j’ai eu le plaisir de participer à un festival littéraire qui s’est déroulé à Bruxelles et qui est consacré à la littérature et la culture roumaine. Et puisque j’ai été impressionnée par la qualité des débats et des invités, j’aimerais bien vous parler un peu du Festival Terres Mythiques, surtout que plusieurs écrivains présents à l’édition de cette année, la XIème sont traduits en français et donc, cela vous permettrait de les chercher dans des librairies.

     

    Le Festival Terres mythiques, la XIème édition

    Le Festival Terres mythiques est organisé depuis 2013 par EuropaNova, un projet fédérateur pour les pays d’Europe de l’Est. L’association est basée à Bruxelles et soutient des conférences thématiques, des cours de peinture, de piano, de guitare, de solfège, de développement personnel, de langues roumaines et étrangères, des événements culturels et encourage le tourisme roumain sur le marché belge. L’association EuropaNova a été fondée en novembre 2010 à Bruxelles par un groupe de professeurs de langues étrangères d’Europe centrale, orientale et balkanique et elle donne accès aux livres d’Europe Centrale et Orientale, grâce à une bibliothèque, elle offre des cours de langues étrangères, des cours de roumain pour enfants, en sachant que la communauté roumaine de Belgique est très nombreuse. L’association propose aussi des événements culturels comme le festival Terres mythiques. Déroulé du 26 au 30 septembre dernier, l’édition de cette année a été organisée avec le soutien de l’ICR de Bruxelles et a réuni sur son affiche de grands noms de la littérature roumaine contemporaine. La romancière Tatiana Tibuleac dont les romans « L’été où maman a eu les yeux verts » et « Le jardin de verre » ont été traduits en français par Philippe Loubière pour les Editions des Syrtes, l’écrivaine moldave Anda Vahnovan, le romancier, traducteur, poète et chroniqueur roumain, Radu Vancu, le poète et romancier Dan Coman, l’écrivain, critique, traducteur et poète Marius Chivu, dont le recueil « La ventolière en plastique » a été traduite en français par Fanny Chartres pour les éditions belges M.E.O, la romancière et professeur des Universités Andreea Rasuceanu dont le roman «Une forme de vie inconnue » est paru chez Nouvel Attila dans la traduction de Florica Courriol et l’écrivaine, docteur ès lettres, chargée de cours de presse à la faculté de Journalisme et de Sciences de la communication de. Bucarest, Daniela Zeca- Buzura. A la différence d’autres éditions, cette année le festival Terres Mythiques a été précédé par une sorte de préambule littéraire qui a réuni autour de la même table des écrivains roumains de la diaspora, tels Suzana Tanase, Ramona Gabar, Mihai Buzea, Simona Gânj et Monica Tonea, ces quatre derniers habitant tous en Belgique.

    Par ailleurs, venue d’une localité proche de Paris, la romancière débutante Laura Ilinca a lancé son roman lors d’un événement déroulé en marge du festival Terres mythiques. La littérature n’a pas été le seul domaine culturel mis à l’honneur par EuropaNova et l’ICR Bruxelles. Le public formé principalement par les Roumains de la communauté roumaine basée à Bruxelles et aux alentours, a eu la chance de découvrir les tableaux de Norica Vesca et le savoir faire des maitres artisans venus de Roumanie. Personnellement, j’ai été flattée de me retrouver à l’affiche de ce festival qui m’a déjà ouvert les portes en 2022, pour présenter mon roman de début. Je suis reconnaissante à Mirela Nita Sandu, co-fondatrice d’EuropaNova et à l’ICR Bruxelles. Je suis contente de voir que malgré la distance, les Roumains de l’étranger continuent à lire en roumain et à rester en contact avec la littérature contemporaine. Si un jour mes romans sont traduits en français, je vais vous l’annoncer. En attendant, essayez de chercher les titres que je vous ai déjà indiqués, ce sont de très beaux ouvrages. Inutile de vous dire que j’ai profite de ma petite escapade bruxelloise pour essayer quelques bières, des pralines, visiter Gant et me découvrir les parcs de Bruxelles. J’ai eu de la chance avec un temps assez clément, en revanche, j’ai eu le malheur de voir mon vol de retour annulé, pour des raisons de grève. Heureusement que j’ai des amis roumains qui m’ont hébergée chez eux et qui ont même accepté de me déposer à l’aéroport à 5h00 du matin. C’est pour la première fois que je suis impactée par une grève !

     

    Déplaçons-nous en France, du côté de Marseille, pour passer le bonjour de nous tous à Daniel Klotz. Comment ça va ? Merci bien de continuer à rester à l’écoute de nos émissions. Comment avez-vous trouvé les JO de cette année ? La Roumanie       a fait bonne figure, puisque nos sportifs ont décroché neuf médailles dont trois d’or, deux d’argent et quatre de bronze. Un palmarès qui a propulsé le pays en 23ème position dans le classement final par médailles. Rappelons-le que les quatre sports qui ont apporté des médailles à la Roumanie ont été la natation, l’aviron, les haltères et la gymnastique.

     

    La place du livre et de la lecture

    Restons toujours en France pour un petit clin d’œil amical à Paul Jamet. Comment allez-vous cher ami ? Je pense que vous avez bien noté les titres de livres que je viens de mentionner, car je sais que vous et votre épouse, vous êtes très préoccupés par ce sujet. La preuve ? Vous m’avez envoyé par mail un entretien très intéressant avec Jean Viard, sociologue et éditeur, qui s’est fait interroger sur la place que le livre et la lecture continuent d’occuper de nos jours encore et puis, sur la concurrence que des sites tels Amazon ou d’autres font aux librairies. Et là, je peux vous dire que c’est un sujet très sensible pour les éditeurs et les librairies roumains puisque chez nous, en l’absence d’un prix unique, il y a beaucoup de sites qui commercialisent des livres pour des prix inférieurs à ceux pratiqués par les librairies. Voilà pourquoi, de plus en plus de librairies disparaissent et ferment leurs portes, notamment des petites librairies indépendantes des villes autres que les grandes agglomérations urbaines comme Bucarest, Cluj ou Iasi. Après, le marché littéraire roumain est petit en rapport avec celui français et les Roumains ne lisent pas. D’ailleurs, selon un sondage Eurostat, en 2022, seulement 29,5% des Roumains ont lu au moins un livre, un pourcentage qui nous a placés en queue du classement européen. Au pôle opposé, on retrouve le Luxembourg, le Danemark et l’Estonie. Voilà pourquoi, chez nous, les maisons d’édition optent pour des petits tirages, notamment quand il s’agit d’auteurs roumains. Car, parmi les préférences littéraires de mes compatriotes, ce sont notamment les traductions des bestsellers qui font le plus d’adeptes. Comme quoi, ce n’est pas facile d’être écrivain. D’ailleurs, les droits d’auteur sont très faibles, de petits pourcentages allant de 7 à 10% pour un tirage de 1500-2500 exemplaires vendus à 10 euros, à vous de faire le calcul. En revanche, je sais que la pandémie a encouragé la lecture. Non seulement parce que les gens se sont retrouvés confinés, mais aussi parce que le besoin de s’évader, ne serait-ce que dans l’imaginaire, a été plus grand que d’habitude. Car c’est ça ce que la lecture fait : elle nous permet de vivre plusieurs vies à la fois et elle cultive l’empathie. Et, cher Paul Jamet, je suis entièrement d’accord avec vous que rien ne remplace la beauté d’un livre sur papier. Pourtant, le livre électronique ou les audio books ont aussi des avantages. Et je ne pense pas au fait qu’ils sont moins chers, mais qu’ils occupent moins d’espace. Vous savez, dans un petit appartement  comme le mien, les livres restent partout, même dans des boîtes, car je n’ai pas suffisamment de place pour les ranger proprement.

    Ceci dit, merci de votre présence et de votre fidélité et à bientôt de vous lire !

     

    Comment allez-vous, cher Philippe Marsan de Biganos, en France ? Nous sommes très contents d’avoir de vos nouvelles. Merci bien pour vos rapports d’écoute, riches en détails concernant nos programmes. Alors, notre ami a noté attentivement pleins de repères de nos émissions, aussi bien du volet Actualité, que de notre programme de jazz ou encore du Courrier des auditeurs. Je suis très contente que vous ave entendu ma réponse à votre question sur les élections en Roumanie. Là, on se prépare à élire bientôt notre chef d’Etat, le premier tour aura lieu le 24 novembre et le prochain, le 8 décembre. Entre ces deux tours de la présidentielle, nous aurons les élections législatives, le 1er décembre, jour de la Fête nationale. Une année difficile pour la classe politique ! Merci encore une fois, cher Philippe Marsan et à très bientôt de vous lire !

     

    Le dernier bonjour de l’actuelle édition du courrier s’adresse à notre ami algérien Farid Boumechaal. Comment allez-vous ? Je suis très contente de voir que nos émissions continuent à susciter votre intérêt. Notre auditeur a suivi les points forts de l’actualité roumaine en ce 1er août, avec notamment des informations sur la canicule qui s’est emparée de la région et des incendies qui dévastaient la Grèce et la Macédoine du Nord. Nous allons confirmer votre rapport d’écoute par une de nos jolies cartes QSL.

    Madame, monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous dans un petit mois au micro du courrier. En attendant, prenez bien soin de vous ! A la prochaine !

  • Le courrier des auditeurs du 14 juin 2024

    Le courrier des auditeurs du 14 juin 2024

    Madame, Monsieur, bien le bonjour, je suis très contente de vous accueillir au micro d’une nouvelle édition de votre courrier. Et, nous allons commencer avec le sujet qui fait la une partout en Europe, à savoir les résultats des élections. Un sujet qui nous a été proposé par Philippe Marsan de Biganos, en France.

    2024 c’est l’année électorale par excellence pour la Roumanie. Et pour cause, les Roumains sont invités à participer à quatre suffrages dont les deux premiers – local et européen, ont eu lieu simultanément le dimanche, 9 juin. Les résultats sont tombés et ils donnent pour gagnant à la tête de la municipalité de Bucarest, l’actuel maire, Nicușor Dan, un candidat indépendant soutenu par l’Alliance de la Droite Unie. Avec un score de près de 47 % des voix, il est confortablement situé devant la candidate sociale-démocrate et ex-maire de Bucarest, Gabriela Firea, qui n’a réuni que 24 % des voix. Après le dépouillement de plus de 90% bulletins de vote, c’est la même Alliance de la Droite Unie qui remporte avec 27,2% le Conseil général de la Municipalité de la capitale. Elle dépasse de très peu le PSD, qui affiche un score de 26,6%.

    En revanche, les sociaux-démocrates se sont arrogés la majorité des conseils départementaux, à savoir 25, de cinq de plus que lors des élections de 2020, tandis que les libéraux ont en gagné 12, à la place de 17 détenus jusqu’à présent. Ils ont perdu des régions historiques telles Suceava, Prahova et Timis. L’UDMR a obtenu la suprématie dans quatre départements: Covasna, Harghita, Mures et Satu Mare. Selon le leader du parti, Kelemen Hunor, l’UDMR a remporté ses meilleurs résultats des 20 dernières années, avec 199 fauteuils de maire et 4 de président de conseil départemental.

    La situation est beaucoup moins rose pour l’USR, qui n’a réussi à obtenir que deux mairies, celle de Timisoara et de Bacau.

    Le scrutin pour le Parlement européen a été remporté par l’alliance PSD-PNL, au pouvoir en Roumanie. Selon les derniers chiffres offerts par le Bureau électoral central, après le dépouillement de 97% des voix, le PSD occupera 11 sièges de député au Parlement européen, le PNL 9, le parti ultranationaliste AUR, 6, l’Alliance de la Droite Unie, 3, l’UDMR, 2, le parti SOS, 2 et la liste se complète avec un mandat pour le candidat indépendant Nicu Stefanuta. Dans un article paru dans Le Monde, Mirel Bran affirme que „ Ce mariage de raison entre la gauche et la droite roumaine a convaincu un électorat en quête de stabilité politique. L’alliance entre les sociaux-démocrates et les libéraux a remporté 53 % des suffrages, écrasant les ambitions de l’extrême droite de s’imposer sur l’échiquier politique.”, fin de citation.

    Comme je viens de le dire, les grands perdants des élections du 9 juin sont les candidats de l’USR. Après une alliance avec le parti PLUS et un résultat fabuleux aux européennes de 2019 quand elle a  obtenu un score de 43,90% et plus de 166.500 voix des Roumains de la diaspora, l’USR doit se contenter actuellement d’un faible pourcentage de 16,34% et de 34.200 voix. Face à cette grande défaite, le chef de file de l’USR, Catalin Drula, a annoncé sa démission de la tête du parti. Et lui d’annoncer convoquer bientôt des élections intérieures pour désigner une nouvelle direction de l’USR. « Il est très important que l’Union Sauvez la Roumanie poursuive son parcours » pour arriver à moderniser le pays.

    Même si les résultats des élections européennes ont confirmé une poussée des partis d’extrême droite, cette tendance ne constitue pas pour autant une lame de fond. Au total, tous groupes confondus, les formations d’extrême droite réunissent désormais 174 sièges, soit 24 % des 720 sièges du Parlement. Les gros contingents en sièges de l’extrême droite viennent essentiellement du Rassemblement National (30 sièges) en France, des Fratelli d’Italia (24), du Parti polonais Droit et Justice (20), de l’Alternative pour l’Allemagne (15) et du Fidesz de Viktor Orban en Hongrie (11). À eux seuls, ces cinq partis réunissent plus de 57 % de l’ensemble des élus d’extrême droite. Dans son article déjà  cité, Mirel Bran écrit qu’en Roumanie, « malgré la rhétorique belliqueuse du dirigeant extrémiste, George Simion, ses ambitions ont été écrasé par la victoire de l’alliance PSD-PNL ».

    Voilà pour ce qui est des résultats aux élections locales et européennes en Roumanie. Pour revenir au message envoyé par notre ami Philippe Marsan, je voudrais passer le bonjour de toute l’équipe de RRI à nos amis du Club du Perche qui a fêté cette année ses 41 ans d’existence. Fondé en 1983, par René Pigeard, le Club se construit autour de l’amour pour la radio amateur. Les membres du club, dispersés aux quatre coins de la France, se retrouvent régulièrement pour échanger et pour opérer des transmissions qui traversent les continents, peut-on lire dans un article que M. Marsan nous a envoyé. Toutes nos félicitations et tous nos remerciements, car de tels clubs justifient pleinement la raison d’existence des radios comme la nôtre. Gros bisous et à bientôt sur nos ondes !

     

    Et comme je viens de parler de Radio Club du Perche, je voudrais saluer aussi notre ami et membre du club, M. Paul Jamet qui nous parle dans un de ses mails de Guglielmo Marconi, considéré comme l’inventeur des transmissions par radio ou TSF. Il est né le 25 avril 1874 à Bologne en Italie dans une famille aisée. Second fils de Giuseppe Marconi, un propriétaire Italien, et d’une mère Irlandaise, Annie Jameson, petite-fille du fondateur de la Distillerie Jameson Whiskey, G. Marconi  a fait ses études à Bologne dans le laboratoire d’Augusto Righi, à Florence, à l’Institut Cavallero et, plus tard, à Livourne. Enfant, il ne travaillait pas bien à l’école. S’appuyant sur les découvertes de Hertz, Popov, Branly et Lodge, il réalise de nombreuses expérimentations sur la propagation des ondes hertziennes. Il est décédé à Rome le 20 juillet 1937. Merci M. Jamet pour ces informations intéressantes et à bientôt de vous lire.

     

     

    Je voudrais remercier plusieurs d’entre vous nous ayant fait parvenir des rapports d’écoute que nous allons confirmer par des cartes QSL virtuelles. Pour l’instant, les cartes de cette année ne sont pas encore disponibles, mais dès qu’elles arrivent, nous allons commencer à faire la correspondance. Merci donc à Jérémy SOBCZAK, de France, qui a suivi, entre autres, mon entretien avec Manon Orsi, une jeune étudiante française qui souhaite faire un documentaire sur le communisme en Roumanie. Merci à nos amis algériens, Nouari Naghmouchi et Omar Lassas pour les petits mots chaleureux à l’adresse de RRI. Nous sommes très contents que nos émissions intéressent le public africain. Et, je voudrais féliciter M. Nouari Naghmouchi pour les beaux poèmes qu’il nous envoie et dont je voudrais citer une strophe : Je n’ai plus tout à fait/ L’étoffe d’un homme/Je me vends au rabais/Au diable va mon âme/Je me fonds aux objets/Ma valeur a un prix/J’y trouve une paix/Que je paie de ma vie. Sur ces belles paroles, tristes, mais belles, je vous remercie de votre attention et je vous donne rendez-vous d’ici un mois, à une nouvelle édition de votre courrier. En attendant, portez-vous bien et prenez soin de vous ! Et surtout, profitez de l’été, du soleil et des grandes vacances.

  • Le courrier des auditeurs du 29.12.2023

    Le courrier des auditeurs du 29.12.2023


    Chers auditeurs et auditrices. Voilà la dernière rubrique
    du courrier des auditeurs de cette année 2023. Une année compliquée aussi bien
    pour la planète, pour l’humanité, mais aussi pour moi-même, puisque Père
    Noël m’a fait un drôle de cadeau : je me suis fracturé un orteil. Ce qui
    est marrant c’est que 2023 a commencé de la même manière. Une fracture en début
    d’année, une autre, à la fin, espérons que la boucle est bouclée est
    que par la suite, les choses iront pour le mieux. En revanche, cela m’a fait du
    bien de parcourir tous vos vœux, c’est très gentil d’avoir pensé à l’équipe de
    RRI en cette fin d’année. Merci à toutes et à tous !


    Dans les minutes suivantes, je continue la présentation
    des cartes QSL pour 2023. Il nous reste les deux dernières, après quoi, je
    reviens sur vos messages. D’accord ? Petit jingle et au boulot !



    QSL
    novembre – Le Musée national du Banat



    Pour le mois de novembre, nous avons une belle carte QSL
    avec, en image, le Musée national du Banat inauguré en 1877. L’institution
    culturelle est située dans un bâtiment déclaré monument historique : soit le
    château de Hunyadi. Le château, construit par Iancu de Hunedoara, suit le style
    architectural du début de la Renaissance, en ressemblant au premier système de
    bastions italien. Il a été restauré au XVIIIe siècle. La façade nord, détruite
    par l’armée révolutionnaire hongroise, a été restaurée en 1856. En 1872, la
    Société d’histoire et d’archéologie de Timișoara a vu le jour et a commencé à
    collecter des documents historiques. Au cours des décennies suivantes, les
    collections d’histoire et d’archéologie se sont multipliées. L’exposition
    principale présente des matériaux archéologiques relatifs aux périodes
    néolithique, daco-romaine et du début du Moyen Age.


    Actuellement, en raison de travaux de restauration,
    l’administration du musée et les expositions temporaires sont hébergées par le
    bastion Theresia.



    QSL
    décembre -Le Musée national d’art – Le
    Palais baroque



    Et nous voilà arrivé à la dernière carte QSL de cette
    année, une occasion pour découvrir le Musée national d’art de Timisoara. Le
    Musée national d’art de Timișoara est hébergé par le Palais baroque depuis 2006
    en tant qu’institution indépendante, gérant des collections d’art européen de
    beaux-arts, d’art décoratif, art spécifique du Banat, art moderne et
    contemporain roumain, ainsi que les œuvres du célèbre peintre roumain Corneliu
    Baba. En 2020, l’institution a reçu le statut de musée national, reconnaissant
    ainsi la valeur de ses collections. Le musée a joué un rôle important dans le
    programme culturel « Timișoara – Capitale européenne de la culture 2023», en
    accueillant les expositions-événements Victor Brauner et Constantin Brâncusi,
    qu’il a organisées en partenariat avec de prestigieux musées européens tels le
    Centre Georges Pompidou ou la Tate Gallery, mais aussi avec d’importantes
    organisations nationales, telle la Fondation ArtEncounters et l’Institut
    français de Roumanie.


    Le palais baroque est un bâtiment historique construit au
    XVIIIe siècle. A l’origine il a servi de résidence au gouverneur local. Le
    bâtiment est un véritable joyau d’architecture du style baroque, restauré à son
    état d’origine. Il est une destination touristique importante pour les amateurs
    d’art et d’histoire.


    Et voilà, chers amis, pour la série de cartes QSL de
    cette année. Une série, je vous le rappelle, consacrée à la ville de Timisoara,
    capitale de la Culture européenne en 2023.


    Maguy Roy, France



    Le moment est venu de faire un petit coucou amical à ceux
    d’entre vous nous ayant fait part de leurs vœux. Bonjour chère Maguy Roy et
    merci bien de votre message fort sympathique. Nous ferons de notre mieux de ne
    garderque les bons souvenirs de cette
    année difficile et nous nous rejoignonsà vous pour demander au destin que 2024 soit plus pacifique. Merci
    d’être restée à l’écoute de RRI et très bonne année de la part de nous
    tous !

    Le radio DX club d’Auvergne et francophonie



    Nos
    amis du club DX d’Auvergne nous ont envoyé un message fort chaleureux. Merci
    beaucoup, cela nous fait grand plaisir ! A notre tour, on voudrait vous
    faire part de tous nos vœux de santé, de joie, de prospérité ! Que 2024
    soit clémente et généreuse et que la radio continue, comme vous le dites très
    bien, à faciliter les belles découvertes et les échanges fructueux ! Bonne
    et heureuse nouvelle année !






    Paul Jamet, France



    Restons en France pour remercier à notre cher Paul Jamet
    qui a eu une pensée pour RRI en cette période de fête. C’est très gentil de
    votre part, cher ami, et les nouveaux rapports d’écoute représentent un beau
    cadeau de Noël. Quant au chocolat, je ne promets rien. On est tous des
    gourmands dans la rédaction et donc, difficile de s’abstenir en cette période
    de fin d’année quand la table est toujours remplie de gâteaux, de cozonac, de
    galette au fromage, pour rester seulement dans la catégorie des plats sucrés.
    Car, si je passe dans le salé, là, c’est encore plus difficile de rester
    raisonnable. Nous avons des sarmale, de la charcuterie, des plateaux de
    fromage, de la salade de bœuf. Il suffit d’écouter la rubrique de cuisine Le
    Plat du jour et vous allez comprendre pourquoi les Urgences sont prises
    d’assaut en cette période d’année par tous les convives incapables de dire
    stop. La situation est d’autant plus compliquée que nombre de Roumains
    observent une période de carême avant Noël. Ceci dit, je vous souhaite au nom
    de toute l’équipe une année 2024 calme et reposante, plein de joie et de santé
    et restez à l’écoute de RRI !


    Alain Carlier, France


    Cher Alain Carlier, merci de vos vœux, effectivement,
    tout le monde espère que 2024 soit pacifique et que tous ces conflits cessent. Il
    y a trop d’innocents qui meurent, trop d’enfants qui souffrent, il est
    extrêmement injuste de voir tant de souffrance humaine à cause d’une poignée de
    scélérats. Malheureusement, de tels scénarios tragiques se répètent depuis la
    nuit du temps. Quant aux cartes QSL, oui, il est bien dommage qu’une belle
    tradition se perde, nous, on avait déjà les enveloppes préparées quand la
    nouvelle est tombée. Mais bon, on vit une période difficile, on le sait, et
    donc, on essaye de faire avec. Merci de continuer à écouter les émissions de
    RRI ! Bonne année 2024 !


    Jacques Augustin, France


    Comment allez-vous, cher Jacques Augustin ?
    Effectivement, on espère bien que cette nouvelle année nous apporte à tous
    santé et réussite. Surtout qu’en ce moment, ce n’est pas trop évident pour
    l’équipe du Service français. Moi, je suis obligée de limiter les déplacements,
    à cause de mon orteil fracturé et Alex a attrapé la grippe. Du coup, Valentina
    a abandonné ses projets de vacances et a repris le travail. Je me souviens de
    mes débuts à la radio quand on était une bonne dizaine de journalistes dans la
    rédaction. Là, si un d’entre nous tombe malade, ça commence déjà à devenir
    compliqué. Avec deux, c’est déjà problématique. Espérons donc que 2024 nous
    permet de garder la forme et la santé. Bisous de la part de nous tous !


    Gilles Gautier, France



    Comment allez-vous, cher Gilles Gautier ? Merci de
    rester à l’écouter des programmes de RRI. Je vois que vous suivez attentivement
    nos flashs infos, tout comme d’autres chroniques sur l’actualité, telles
    « L’avenir commence maintenant » ou les dossiers consacrés à
    l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen. Je suis très
    contente que notre édition Radio Tour sur la Route de la Transylvanie, Via
    Transilvanica, vous a donné l’envie d’en connaître davantage. Merci à vous,
    cher ami, de rester à l’écoute de RRI, et recevez nos meilleurs vœux de bonheur
    et de santé pour la nouvelle année.


    Amady Faye, Sénégal


    Cher Amady Faye, du Sénégal, merci de vos vœux qui nous
    ont fait chaud au cœur. Nous espérons vous avoir en 2024 aussi parmi nos
    auditeurs les plus fidèles. Une excellente nouvelle année !

    Jean-Michel Aubier, France



    Dernière réponse d’aujourd’hui. Et je dis bonjour à notre
    ami de longue date, Jean-Michel Aubier qui revient après une pause assez
    longue. Nous sommes très contents d’avoir de vos nouvelles, cher ami.
    Effectivement, la Journée de l’Auditeur c’est toujours une excellente occasion
    pour reprendre contact. Merci d’avoir participé. Et j’aimerais bien citer votre
    petit message encourageant qui dit « Concernant
    la réduction du nombre de vos émetteurs, je ne pense pas que cela soit aussi
    dramatique que ça ! Ceux qui restent produisent un signal de qualité. Et
    n’oubliez pas que l’Internet a bien percé, même en Afrique. C’est d’ailleurs
    pour ça que de nombreux radiodiffuseurs ont arrêté les ondes courtes, n’en
    voyant plus trop l’utilité, au vu des coûts engendrés. De plus, vous participez
    ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique, en faisant d’importantes
    économies d’énergie ! Ah bah oui, c’est important, non ? » Bien sûr que
    c’est important, d’ailleurs la Roumanie commence petit à petit à se mobiliser
    pour réduire la pollution. En revanche, les ondes courtes ont des avantages que
    d’autres moyens de communication n’ont pas. Ne serait-ce le fait qu’elles ne
    risquent pas de tomber en panne. A la fin, je voudrais vous souhaiter une
    excellente année 2024, en compagnie de RRI !


    Madame,
    Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention
    et au nom de tous mes collègues, je vous souhaite les meilleurs vœux de joie et
    de santé pour la nouvelle année que l’on espère tous, plus pacifique et
    raisonnable que 2023. En attendant de se retrouver au micro du courrier,
    portez-vous bien et prenez soin de vous !





  • Le courrier des auditeurs du 8 décembre 2023

    Le courrier des auditeurs du 8 décembre 2023

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir
    où que vous soyez. Je suis ravie de revenir au micro du courrier pour répondre
    à vos lettres et à vos messages.

    Paul Jamet, France


    Et je commence l’actuelle édition par
    un petit clin d’œil amical à M. Paul Jamet qui nous a envoyé sept nouveaux
    rapports d’écoute et quelques mots qui nous font chaud au cœur. En fait, il dit
    et je cite « Le DRM offre un confort d’écoute auquel on s’habitue très
    très bien ! Merci à RRI d’être la seule station à promouvoir cette technologie
    vers laquelle se tournent essentiellement les stations asiatiques, l’Inde en
    particulier qui utilise le simulcast sur son réseau d’émetteurs en ondes
    moyennes. De mon point de vue il s’agit d’un excellent choix. » On se
    bataille pour continuer à émettre sur les ondes courtes, espérons pouvoir le
    faire le plus longtemps possible. Merci beaucoup pour tous les détails sur nos
    émissions, merci de continuer à nous écouter fidèlement et à bientôt de vous
    lire !


    Philippe Marsan, France


    Restons toujours en France pour
    passer le bonjour de nous tous à Philippe Marsan de Biganos. A l’écoute le 06
    octobre 2023 à 10h00 sur 17630, il nous a rédigé un rapport d’écoute bien
    fourni qui sera récompensée d’une carte QSL virtuelle. Hé oui, comme on vous
    l’avait déjà annoncé, cette année, RRI utilisera la version électronique de ses
    cartes QSL. C’est un compromis pour faire des économies, tout en continuant à
    récompenser votre fidélité. Cher Monsieur Marsan, je suis très contente de vous
    savoir à l’écoute de notre courrier, je suis contente d’apprendre que vous ayez
    écouté l’entretien que j’ai fait avec Jean Marc Olry lors de son passage à Bucarest
    et surtout, je suis heureuse d’apprendre qu’avec Maryse, vous avez pris la
    décision de vous marier au bout de 15 ans de vie commune. Félicitations et
    plein de bonheur à tous les deux !

    Les radioamateurs de Roumanie



    Dans le message que je viens de
    citer, vous affirmez que vous aimeriez savoir s’il y a des radioamateurs en
    Roumanie. Vous avouez que cette question vous a été inspiré par un film
    français sorti en 1956, à savoir « Si tous les gars du monde ». Pour
    ceux qui n’ont pas eu l’occasion de voir le film, M. Marsan raconte brièvement
    son histoire. Il s’agit d’un petit chalutier de Concarneau en pêche en haute
    mer dont l’équipage tombe victime d’une infection alimentaire. Le commandant de
    bord veut envoyer un signal de détresse par la radio, mais son matériel est en
    panne. Etant radio amateur, il va mettre en service son équipement personnel en
    utilisant les gammes de fréquences amateur. Ainsi dans le monde entier, une
    chaine va se former grâce aux radioamateurs du monde qui permettra d’acheminer
    par avion le sérum nécessaire jusqu’au bateau en détresse. » Une histoire
    très émouvante, vous avez entièrement raison. Cela me fait penser aussi à une
    discussion que nous avons eue, un jour, à la radio, dans le contexte des
    conflits mondiaux susceptibles de produire des soucis de communication. Et Alex
    disait et je lui donne entièrement raison, que la radio à ondes courtes s’avère
    extrêmement fiable, car les signaux peuvent être reçus même dans des régions
    éloignées ou dans celles où les infrastructures de communication sont limitées.
    Voilà pourquoi les ondes courtes restent un moyen de communication auquel on
    peut faire entièrement confiance. Et pour répondre à votre question, bien sûr
    qu’il existe des radioamateurs en Roumanie. Nous avons même une Fédération des
    radioamateurs
    qui réunit les différents clubs à travers le pays et dont le
    nombre se monte à une cinquantaine. Chaque année, plusieurs compétitions ont
    lieu parmi lesquelles, le Championnat national en ondes courtes, la Coupe de la
    Roumanie en ondes courtes, le Championnat national individuel de Télégraphie,
    le Championnat national d’orientation radio individuel, par équipes ou pour les
    jeunes ou encore le Championnat national de création technique. Bien
    évidemment, il y a aussi des compétitions internationales auxquelles la
    Roumanie participe telles le Championnat balkanique en ondes courtes, le
    concours en DX All Asian DX Contest et d’autres. Il existe un collège en charge
    de la coordination du réseau radiophonique en cas de situation d’urgence ayant
    à sa tête Marian Aradoaiei. La fédération roumaine des radioamateurs a son
    propre site à l’adresse www.hamradio.ro et
    bien évidemment des séries de QSL.


    QSL 2023


    A propos de cartes QSL. Un mois avant
    la fin de l’année, RRI a enfin la nouvelle série de cartes qui, comme je viens
    de le dire, sera uniquement virtuelle. C’est une série consacrée à la ville de
    Timisoara, capitale culturelle européenne en 2023 et que nous vous présentons
    dans le cadre du Courrier des auditeurs. La semaine dernière, Alex vous a fait
    découvrir la cathédrale Saint-Georges et le
    Palais Episcopal de Timisoara, vos QSL pour les mois de mai et de juin. Moi, je
    continue la présentation de la série avec deux autres monuments correspondant
    chacun, à un mois de l’année.

    QSL juillet 2023 – La Cathédrale métropolitaine orthodoxe de Timisoara.



    Alors, à ceux d’entre vous ayant
    rédigé des rapports d’écoute pour juillet, nous allons envoyer une jolie carte
    avec la Cathédrale métropolitaine orthodoxe de Timisoara. C’est l’édifice
    religieux le plus grand de Timișoara. Sa construction remonte aux années 1936-1940
    et elle est en étroite relation avec l’année 1919, lorsque, le 28 juillet, la
    région de Banat s’est réuni aevec le Royaume de la Roumanie.


    Le style architectural, à la fois
    unique et inhabituel pour un lieu de culte orthodoxe, mélange des éléments
    spécifiques au style roumain à des éléments byzantins présents également dans
    plusieurs monastères du 14e siècle. Doté de neuf grands clochers et de quatre
    plus petits, l’édifice est construit sur une charpente faite de plaques de
    béton armé. Plus d’un millier de piliers enfoncés jusqu’à 20 mètres de
    profondeur sous cette plaque soutiennent les voûtes. La cathédrale mesure 63
    mètres de long et 32 mètres de large. D’un poids total de 8000 kilos, les sept
    cloches qui fabriquées avec des matériaux originaires des îles de Sumatra et de
    Bornéo ont bénéficié du talent du compositeur Sabin Drăgoi qui a réalisé
    l’harmonisation de leurs sonneries. Dans le sous-sol de la cathédrale métropolitaine,
    les visiteurs peuvent admirer une riche collection d’objets religieux anciens
    et d’icônes. Du 2003 au 2006, les fresques ont été nettoyées, en conférant à
    l’édifice son éclat d’autrefois.


    QSL août – la Maison Brück



    Passons maintenant à la carte QSL
    pour le mois d’août
    consacrée à la Maison Brück dont la construction que l’on doit aux architectes Székely László et
    Arnold Merbl remonte à 1910. Construit sur quatre niveaux, avec sous-sol,
    rez-de-chaussée et trois étages, l’édifice propose un mélange de styles architecturaux
    avec des éléments Art nouveau et Sécession auxquels s’ajoutent des motifs
    folkloriques hongrois.

    Des carreaux de céramique, ornés
    d’éléments propres à la Sécession hongroise et qui renvoient aux édifices de
    Budapest décorent la façade sur laquelle on peut voir, inscrites sur le
    frontispice, les initiales du premier propriétaire Salamon Brück. Construit
    entièrement en brique, les murs ont 70 centimètres d’épaisseur et le plafond
    est voûté. Une fois la construction achevée, son propriétaire, Salamon Brück y
    a ouvert en 1910, au rez-de-chaussée, une pharmacie, ouverte de nos jours
    encore et dont une partie du mobilier date du début du XXème siècle. Le mot «
    Pharmacie » est marqué en haut du frontispice en trois langues : roumain,
    hongrois et allemand.


    Lors d’un voyage d’affaires entrepris
    à Timisoara, en 1997, un Italien, Gianluca Testa, a pris conscience de
    l’importance historique de la Maison Brück, divisée en plusieurs appartements.
    Il en achète un et il décide de démarrer
    la restauration de tout le bâtiment. Il obtient les certificats nécessaires et
    il démarre des travaux de rénovation de la façade, de l’escalier intérieur et
    de toutes les chambres. Le coût des travaux s’est monté à 300 000 euros.


    Nouari Naghmouchi, Algérie


    Dirigeons-nous vers l’Algérie pour un
    petit coucou amical à Nouari Naghmouchi. Comment allez-vous ? Merci
    beaucoup de vos vœux à l’occasion du 95ème anniversaire de Radio
    Roumanie, votre belle station comme vous avez la gentillesse de l’appeler. Pour
    ceux d’entre vous qui ne le savent pas, je rappelle que cette année, le 1er
    novembre, Radio Roumanie a célébré les 95 ans de sa première transmission en
    direct. Cet événement s’est produit en 1928, à 17h00, lorsque l’annonce «
    Bonjour, ici Radio Bucarest » a été entendue sur les ondes, prononcée par le président
    de la Société de diffusion radiotéléphonique de l’époque, le physicien Dragomir
    Hurmuzescu. Cher Nouari Naghmouchi, bien des choses à vous et à vos proches et
    à très bientôt sur nos ondes.



    C’est tout pour
    aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous
    en 2024, au micro du courrier des auditeurs. En attendant, portez-vous bien et
    prenez soin de vous ! A bientôt !



  • Le courrier des auditeurs du 06.10.2023

    Le courrier des auditeurs du 06.10.2023

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir où que vous soyez. Je suis
    ravie de revenir au micro du courrier pour répondre à vos lettres et à vos
    messages. Comment allez-vous ? Qu’est-ce que vous avez fait de beau
    dernièrement ? Je voudrais commencer par passer le bonjour de nous tous à
    notre auditeur Jean Marc Olry qui nous a envoyé un mail bien fourni et un
    nouveau rapport d’écoute. Merci à vous, cher ami ! Nous attendons toujours
    les nouvelles cartes QSL, espérons entrer dans leur possession avant la fin de
    l’année. Je suis désolée d’apprendre que les soucis techniques perdurent. Vous
    n’êtes pas le seul à les signaler. M. Paul Jamet nous l’a dit aussi. C’est très
    compliqué ce qui se passe et très malheureux et la situation ne semble pas
    s’améliorer. Pour parler des choses plus sympas, moi aussi, je faisais des
    collections de timbres quand j’étais gamine. Et puis, tout comme vous, je
    voyageais les yeux ouverts sur la carte de l’Europe et du monde, puisque les
    frontières roumaines étaient fermées à l’époque communiste et donc, impossible
    de les franchir pour partir à la découverte du monde. Parfois, j’ai des
    discussions avec ma fille et elle est impressionnée par mes connaissances en
    géographie. Je connais pleins noms de capitales, de montagnes, de lacs, parce
    qu’à la différence de l’actuelle génération, la mienne ne pouvait voyager que
    dans l’imaginaire. Je me rappelle à quel point j’ai dévoré « Sans
    famille » de Hector Malot, tout simplement pour les voyages entrepris par
    Rémy et Vitalis. Voilà pourquoi, tout comme vous, moi aussi je suis une friande
    des voyages depuis que cela est devenue possible. J’ai voyagé la première fois
    à 14 ans, en France, juste après la chute du communisme et depuis, je ne
    m’arrête pas. Je ressens comme une nécessité d’avoir toujours un plan de voyage
    dans le proche avenir. Prochaine sortie en dehors des frontières roumaines sera
    en février, à Prague, quand, avec mes deux meilleures copines, nous allons
    faire les Depeche Mode en concert. Donc moi, je dirais que oui, il faut voyager
    pour être heureux.


    Pour revenir à votre mail, sachez que nous sommes fort contents
    que le nouveau format du Courrier des auditeurs vous plaise, avec ce relais à
    quatre qui nous permet de nous adresser à tour de rôle aux auditeurs. A propos
    d’Arnaud Nebbache et de sa BD « Brancusi contre les Etats-Unis »,
    j’ai appris qu’il sera présent au prochain Salon du livre de Bucarest prévu
    pour le mois de novembre. J’espère donc l’avoir au micro de RRI. Cher
    Jean-Marc, puisque vous précisez avoir visité en juin, à Paris, une belle
    exposition sur les bijoux Art Nouveau, j’ai décidé de m’attarder dans les
    minutes suivantes sur la Semaine de la joaillerie qui se déroule du 4 au 8
    octobre, à Bucarest. Patronnée par l’Association Assemblage, l’événement en est
    à sa IVème édition. Plus de 230 créateurs de bijoux, associations et écoles de
    joaillerie de plus de 30 pays du monde invitent le public à choisir parmi une
    sélection de bijoux d’artistes de Roumanie, Grande Bretagne, Etats-Unis,
    Israël, Ukraine, Australie, France, Kuweit, République Tchèque, Lituanie,
    Italie, Grèce, Mexique, Belgique et d’autres. L’édition de cette année a déjà
    comporté deux autres expositions, une à l’agenda du programme Timisoara
    capitale culturelle européenne 2023 et l’autre à Chisinau, mis en place au
    Musée national d’Histoire de la Moldavie.


    Inaugurée le 4 octobre, l’exposition centrale est complétée par
    huit autres expositions collectives: Slovenian Jewelry Week, Plus One
    Collective, Legnica Silver Festival en Pologne, ArtsThread en collaboration
    avec Gucci, One and Three Collective, Precious Collective et The Sense of
    Beauty Gallery. Cette année, le public s’est vu proposer plusieurs ateliers et
    conférences présentées par des professeurs, des artistes, des commissaires
    d’exposition du monde entier. L’édition de cette année de la Semaine de la
    joaillerie de Roumanie se déroule dans quatre endroits de Bucarest dont le
    Musée de la Littérature roumaine et le
    Musée de Cotroceni. Un jury international réunissant différents experts auprès,
    entre autres, de la Fédération européenne de joaillerie de Bruxelles ou du
    Musée des bijoux d’Athènes est censé primer les meilleures créations parmi les
    objets exposés. Plus de 65 artistes contemporains participent à la Foire de la
    joaillerie de Roumanie.


    Maintenant, une question s’impose: est-ce que les Roumains
    s’intéressent-ils aux bijoux ? Il faut dire que la pandémie a sévèrement
    frappé ce domaine qui en 2020, a chuté de 34%. Avant cette période, les
    Roumains préféraient des bijoux plus chers et plus précieux, tandis qu’en 2020,
    ils ont choisi plutôt des bijoux en argent. En revanche, le romantisme est
    resté toujours en vigueur et les Roumains ont continué à offrir des bagues de
    fiançailles avec diamant à leurs biens aimés. Malgré les années de crise provoquée
    par la pandémie et malgré l’insécurité financière qui leur a suivie, les
    joailleries et les magasins de bijoux de Roumanie ont continué à vendre. Un
    aspect intéressant à signaler est le nombre à la hausse des collectionneurs et
    des amateurs d’objets de luxe qui investissent en montres de luxe et en bijoux.
    En février 2021, le cours de l’or a approché un maximum historique de 2000
    dollars l’once. Vu que la valeur de l’or est constamment stable, il est certain
    qu’investir dans ce produit financier est avantageux. En tenant compte du taux
    d’inflation qui est de 6,1 % au milieu de l’année 2022, il peut être judicieux de
    placer son épargne dans l’or. Pour revenir au marché de la joaillerie, disons
    que les années de pandémie ont donné un nouveau souffle aux bijoux
    personnalisés. Colliers, bracelets, boucles d’oreille, médaillons, les Roumains
    ont commencé à en acheter, notamment en ligne. Surtout qu’à la différence du
    marché des objets de luxe, ce domaine est plutôt accessible. Après une période
    de stagnation au début de la pandémie quand les Roumains ont préféré la
    prudence financière, le marché des bijoux s’est petit à petit revigoré,
    notamment grâce au commerce sur Internet. En fait, le confinement n’a fait
    qu’encourager les ventes en ligne, y compris de bijoux.


    Restons toujours en France pour un petit clin d’œil amical à
    Philippe Marsan
    de Biganos. Comment allez-vous ? En Roumanie, le mois de
    septembre nous a apporté des températures estivales. Nous avons eu 30 degrés à
    midi et un très beau soleil. Je sais que pour certains de nos auditeurs de
    l’Europe occidentale de telles températures risquent de poser des problèmes,
    mais nous, on a l’habitude des étés chauds. Sinon, je profite de l’occasion
    pour remercier M. Paul Jamet, au nom de tous mes collègues pour avoir rendu
    hommage sur le site du Radio club du Perche aux radios internationales ayant
    réalisé des interviews en honneur des 40 ans du radio club. Parmi ces radios il
    y a aussi RRI qui se retrouve dans une sélecte compagnie, avec Radio Slovaquie,
    Radio Taiwan, Radio Corée du sud et Radio Vietnam. Une super initiative que
    nous saluons chaleureusement. Cher Philippe Marsan, je vous souhaite un excellent weekend-end
    à l’écoute de nos émissions.


    Dirigeons-nous à l’autre bout du monde, plus précisément en Inde
    pour passer le bonjour de nous tous à Siddhartha Bhattacharjee qui nous a
    envoyé un nouveau rapport d’écoute. Comme je viens de le préciser déjà, nous
    n’avons pas encore la nouvelle série de cartes QSL. Il faut donc attendre avant
    de pouvoir confirmer ce rapport très bien concocté. Merci de votre
    compréhension et à la prochaine ! Je vous propose de retourner en France,
    du côté de Marseille pour dire le bonjour à M. Daniel Klotz qui lui aussi,
    attend une carte de confirmation QSL. Pour des soucis de budget, cette année,
    RRI a du mal à renouveler ses stocks de cartes QSL. Nous espérons que la
    situation trouve une solution, mais on ne sait pas vous dire quand. Sinon,
    votre rapport d’écoute est parfait, merci de l’avoir rédigé et merci d’écouter
    nos programmes. Bonne continuation !


    Passons la frontière avec la Belgique pour un clin d’œil amical
    à Marc Soens qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute sur notre émission
    de midi. Notre auditeur a suivi le Journal, suivi par l’actualité consacrée en
    ce jour là à la migration illégale et aux efforts de la Roumanie d’intégrer
    l’Espace Schengen. Une petite pause musique avant de continuer l’émission par
    un aperçu sur les festivals de musique organisés sur la côté de la mer Noire.
    Nous avons eu par la suite un dossier sur la lutte contre la désertification,
    suivi par un petit quart d’heure de musique folklorique et une édition, en
    reprise, du cours de roumain de Dominique, « Le roumain mot à mot ».
    A la fin, une petite recette du terroir avec chef Alex. Merci bien, cher Marc
    Soens, pour tous ces détails de votre écoute. Votre carte QSL est méritée
    pleinement. A bientôt de vous lire !

    Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Prochain
    rendez-vous avec moi, Ioana, au micro du courrier, début novembre. En
    attendant, prenez soin de vous et restez à l’écoute de RRI !

  • Le courrier des auditeurs du 15.09.2023

    Le courrier des auditeurs du 15.09.2023

    Bonjour à tous et à toutes
    qui nous écoutez où que vous soyez ! Vous êtes en compagnie de Ioana
    qui a le plaisir de répondre aujourd’hui à vos lettres et messages. J’espère
    que tout le monde se porte bien, notamment nos auditeurs du Maroc. Sachez,
    chers amis, que nous sommes de tout cœur avec vous dans cette période très
    difficile.


    Je vais commencer notre
    édition d’aujourd’hui par une réponse à notre cher Paul Jamet de France. En
    fait, passionné de lecture et à l’écoute de ma rubrique « Le coup de cœur
    du libraire », M. Jamet nous signale la parution en France du dernier
    livre de Lionel Duroy , « Mes pas dans leur ombre » où l’écrivain
    se penche sur le Pogrom de Iasi quand le régime fasciste de Roumanie a
    exterminé 40.000 Juifs. Cher ami, sachez que ce bouquin fera l’objet du Coup de
    cœur du 26 septembre quand je vais en parler avec Elena Diaconu. Un peu de
    patience et vous allez pouvoir écouter les opinions de la gérante de la
    librairie Kyralina sur le dernier titre de Lionel Duroy. J’espère que votre
    femme sera également à l’écoute et je profite de l’occasion pour lui remercier
    de nous avoir signalé ce roman. Bien des choses à vous et à vos proches !


    Restons toujours en France
    pour un petit coucou à notre ami Philippe Marsan qui le 14 Juillet dernier, à
    l’occasion de la Journée de la France, nous a envoyé un message pour nous
    remercier pour le Courrier des auditeurs, une émission « intéressante,
    interactive et vivante ». Merci à vous aussi bien pour vos compliments qui
    font chaud au cœur que pour les rapports d’écoute très détaillés. Je suis
    contente de vous savoir à l’écoute de nos émissions de tourisme ou encore de
    musique. Je vous passe le bonjour de toute l’équipe et au plaisir de vous
    lire !


    Madame, Monsieur, dans les
    minutes suivantes, je voudrais m’attarder un peu sur la consommation des
    drogues dans les rangs des jeunes roumains. Hé bien, si vous avez écoutez
    dernièrement nos flash infos, vous avez appris que fin août, un chauffeur
    roumain de 19 ans a consommé des substances interdites et a pris le volant, en
    tuant deux personnes et en blessant trois autres. Les sondages qui ont succédé
    à cet accident terrible montrent tous qu’en Roumanie, la consommation des
    substances illégales est à la hausse. Quelques jours avant la rentrée des
    classes, le ministre de l’Intérieur, Catalin Predoiu, a véhiculé la possibilité
    que les élèves affichant une conduite étrange soient soumis à des tests de
    dépistage anti-drogue dans les écoles. Pour sa part, le préfet de la capitale,
    Bucarest, M. Rareș Hopincă, a proposé que chaque année, le jour de la rentrée,
    les élèves se rendent à l’école munis d’un document qui atteste qu’ils ont subi
    un test de dépistage anti-drogue. De son côté, le ministre de la Santé,
    Alexandru Rafila, affirme que la Roumanie devrait suivre l’exemple d’autres
    démocraties pour voir comment lutter contre la consommation des stupéfiants
    parmi les élèves.


    Interrogée par le site HotNews.ro, le pédopsychiatre
    Eugen Hriscu affirme que les mesures envisagées par les autorités roumaines ne
    feront que pousser les jeunes vers la consommation des substances indétectables
    lors d’une prise de sang. D’ailleurs, la question des substances illicites
    n’entre pas dans les compétences du Ministère des Affaires Intérieures, affirme
    Eugen Hriscu, mais dans celles du Ministère de la Santé, car il s’agit d’une
    question de santé publique. A la différence d’autres pays, la Roumanie
    incrimine beaucoup la consommation des substances interdites ce qui fait que
    les jeunes consommateurs seront vite stigmatisés et mis à l’écart. Voilà
    pourquoi, une grande partie d’entre eux finiront par consommer des drogues
    indétectables. « A la différence des autres pays européens où le cannabis
    reste la drogue la plus consommée par les jeunes, en Roumanie, ce sont les
    ethnobotaniques qui demeurent les substances les plus utilisées. Or, ces
    substances ne sont pas détectables dans le sang. Finalement, on parle d’un
    cercle vicieux : de peur de ne pas être montrés du doigt et mis à l’écart,
    les jeunes toxicomanes roumains privilégieront les ethnobotaniques ou l’alcool,
    ou encore la consommation des narcotiques encore plus forts » s’inquiète
    le pédopsychiatre. Interrogé par les journalistes de HotNews sur l’idée des
    autorités de demander aux élèves de faire la rentrée munis d’un résultat
    négatif à un test de dépistage, Eugen Hriscu considère que par cette mesure,
    les autorités se déresponsabilisent. Il faudrait que la Roumanie mette en place
    des programmes de prévention » ajoute-t-il.


    La principale du lycée
    bucarestois I.L. Caragiale citée par le même
    site affirme qu’ils seront nombreux les parents qui s’opposent à des tests de
    dépistages anti-drogue dans les écoles. Il se peut qu’un enfant ait l’air
    triste ou en détresse tout simplement parce qu’il est fatigué ou amoureux, ce
    n’est pas une raison de l’obliger à passer un test de dépistage. Pour sa part,
    le président de la Fédération nationale des Parents, Iulian Cristache,
    considère que les programmes de prévention restent essentiels, même s’il ne
    rejette pas complètement l’idée d’un dépistage à l’école des jeunes soupçonnés
    de consommer des substances interdites. Ce qui plus est, le résultat du test
    devrait rester confidentiel, affirme-t-il. La principale du lycée I.L.Caragiale
    de Bucarest plaide pour la mise en place dans toutes les écoles d’un cours où
    les enfants discutent avec les experts des risques de la consommation des
    drogues.


    Interrogée par le site HotNews, la
    présidente du Conseil national des élèves, Miruna Croitoru, plaide pour la
    prévention et la prise de conscience.


    Enfin, Ramona Dabija, à la tête de
    l’Agence nationale anti-drogue rassure les parents et leurs enfants que
    l’institution qu’elle dirige n’envisage pas des contrôles inopinés dans les
    écoles.



    Retour à vos lettres et à vos
    messages. Merci bien à Timofeyev Uhra Alexandrovitch, du Kazakhstan, à Antonio
    Santos du Brésil, à Marc Soens de Belgique, à Ratan Kumar Paul d’Inde et à
    Savini Fabrizio pour nous avoir envoyé des rapports d’écoute bien fournis,
    comportant des détails intéressants sur nos programmes. Merci à tous !


    Retour en France pour un petit
    bonjour amical à Christian Ghibaudo. Je vois que vous avez suivi notre
    chronique sur les risques sismiques à Bucarest. Effectivement, à voir ce qui
    s’est passé au Maroc, j’avoue que nous sommes particulièrement inquiets. Comme
    vous le dites très bien, nous avons beaucoup de bâtiments qui ne respectent pas
    des normes anti-sismiques. Vous dites et je cite « c’est la même chose en
    France, rien qu’à voir le tremblement de terre dans les Charentes. Secousses
    dans une région qui n’est pas cataloguée à risques, et résultat un village
    pratiquement rayé de la carte. Sur la
    Côte d’Azur (et à Monaco), il y a tellement de constructions d’immeubles et de
    tours depuis 50 ans, que l’on peut craindre une catastrophe en cas de séismes. En
    fait, comme partout ailleurs, on ne prend pas en compte les expériences du
    passé », fin de citation. Effectivement, on espère que les catastrophes ne
    se produisent pas au lieu de faire en sorte pour les prévenir. Bon et voilà, cher
    ami. En espérant des jours meilleurs, je vous souhaite un excellent weekend en
    compagnie de RRI !


    Direction l’Algérie pour apprendre
    des nouvelles de notre auditeur fidèle, Nouari Naghmouchi qui déplore la
    canicule de ce dernier temps. En fait, aujourd’hui, en écoutant la radio dans
    ma voiture, j’ai appris que l’été 2023 a été le deuxième été le plus chaud de
    l’histoire roumaine des 60 dernières années. A la différence de l’Europe
    occidentale qui n’est pas trop habituée à des fortes vagues de chaleur comme ce
    fut le cas dernièrement, la Roumanie a déjà connu des pic de température de 40
    degrés en été. C’est la raison pour laquelle, au moins en milieu urbain, les
    appartements sont prévus de climatisation. Malheureusement, à force de
    combattre la canicule, on consomme trop d’électricité. Mais, c’est vrai que cet
    été fut particulièrement difficile à supporter la chaleur en raison notamment
    de l’inconfort thermique et de la forte humidité dans l’air. Même si le beau
    temps est toujours de la compagnie, l’automne s’installe déjà doucement et
    bientôt, je parie que nous allons regretter les belles journées estivales.
    Merci de rester à l’écoute de nos émissions et à très bientôt sur nos ondes.


    Madame Monsieur, c’est tout pour
    aujourd’hui. Merci de votre attention. Prochain rendez-vous avec moi au micro
    du courrier en octobre. En attendant, prenez soin de vous et continuez à
    écouter RRI.









  • Le courrier des auditeurs du 14.07.2023

    Le courrier des auditeurs du 14.07.2023

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir et soyez les
    bienvenus à une nouvelle édition de votre courrier. Comment allez-vous ?
    Je ne peux m’empêcher de me laisser surprendre par la vitesse avec laquelle le
    temps s’envole. Et plus il fait beau et chaud, plus il passe vite, n’est-ce
    pas ?


    Je voudrais commencer notre édition par un grand merci
    adressé à notre ami de longue date, Paul Jamet, qui m’a envoyé un petit
    message après avoir suivi l’épisode du Coup de cœur du libraire, consacré au
    roman « Et demain les Russes seront là » de Iulian Ciocan, traduit du
    roumain par Florica Courriol. Et bien, M.Jamet a trouvé un article paru en
    2022, dans le Monde, où sous le titre « Et le matin les Russes étaient
    là », les auteurs moldave, Iulian Ciocan, et roumain, Mircea Cartarescu,
    parlaient de l’invasion russe en Ukraine. Cher Monsieur Paul Jamet, le titre
    choisi par le magazine français n’est pas la traduction littéraire du titre du
    roman, mais c’est une pincée d’ironie pour mettre en avant une réalité cruelle
    et injuste. Madame, Monsieur, si vous souhaitez apprendre davantage sur ce
    livre que Iulian Ciocan a écrit bien avant la guerre en Ukraine, rendez-vous
    sur notre page Internet, dans la rubrique « Le coup de cœur du
    libraire » où vous allez trouver les explications de Mathieu Fabre,
    libraire à Kyralina.



    Et puisque c’est l’été, voyons un peu comment le budget
    des Roumains se présente-il. Est-ce que mes compatriotes ont toujours les
    moyens de se payer des vacances ? Eh bien, la situation est loin d’être
    rose, puisque selon une enquête récente menée par Ipsos, 47% des Roumains
    paniquent devant le boom inflationniste qui nous touche dernièrement. Parmi
    ceux-ci, 39% déplorent leur niveau salarial insuffisant qui les oblige à
    emprunter de l’argent pour joindre les deux bouts. Par ailleurs, 34% des sujets
    questionnés s’inquiètent par rapport à la retraite et à la stabilité sur le
    marché du travail. Le montant des retraites préoccupe notamment les hommes âgés
    de 50 à 60 ans, vivant à la campagne, dans des villages pauvres du sud de la
    Roumanie.


    5% des Roumains ayant participé à cette enquête ont
    affirmé que leur situation financière les empêche de contracter des crédits,
    notamment des crédits immobiliers. L’inquiétude est d’autant plus grande dans
    le cas des jeunes familles et des jeunes parents. A étudier les habitudes
    financières des Roumains ces dernières années, on constante qu’ils s’éduquent de
    plus en plus à la tempérance et aux dépenses raisonnables, tout en cherchant à
    diminuer l’interaction avec les institutions financières. Le sondage mentionné,
    relève que 45% des Roumains tentent à limiter leurs dépenses non nécessaires.
    C’est notamment le cas des gens âgés de 50 à 65 ans ou des retraités. Ceux-ci
    s’avèrent fort préoccupés par l’inflation ce qui les pousse à renoncer à
    changer d’appareils électroménagers, à s’acheter de nouveaux vêtements ou des
    produits alimentaires non essentiels tels des jus de fruit, du café, du tabac
    ou de l’alcool. Autant de décisions qui entraînent une baisse de la
    consommation en Roumanie, selon l’enquête.


    Seuls 36% des Roumains se disent contents de leur salaire.
    Il s’agit principalement des personnes en couple, éduquées et dont les revenus
    sont significatifs. Au pôle opposé, on trouve les célibataires, des ouvriers
    pour la plupart, aux revenus très faibles.


    Un Roumain sur trois,
    soit 29% de la population cherche à faire chaque mois, de petites économies. Cette
    catégorie détient des comptes en banque et différentes mutuelles. Il s’agit de
    jeunes âgés de 30 à 39 ans, à haut niveau social et éducationnel. Ils prennent
    soin de leurs revenus, ils contrôlent leurs dépenses, ils s’intéressent aux
    moyens financiers censés les aider à accroître leurs revenus. Ils n’ont pas de
    mensuelles à payer, en revanche, ils préfèrent investir, apprend-on dans le
    même sondage.


    Bien que timide, cette
    tendance vers l’indépendance financière reste quand même un signal positif quant
    à la préoccupation des Roumains de se voir accroître le niveau de vie,
    affirment Ipsos.


    Pour les Roumains moins
    chanceux et qui se voient obligés d’emprunter de l’argent, ce sont les amis qui
    offrent plus de garantie que les banques. Contracter un crédit bancaire effraie
    la population roumaine. Un Roumain sur quatre préfère demander l’aide d’un ami
    que faire une demande à la banque. En fait, la population a peur de se
    retrouver en difficulté à rembourser ses prêts. L’enquête Ipsos a été menée fin
    mai, en ligne, sur un échantillon de 600
    personnes adultes. Les résultats sont représentatifs pour la population ayant
    accès à Internet.



    Directions le Canada pour
    faire un petit clin d’œil amical à Daniel Beaulne. Cher ami, merci de vos vœux,
    c’est vrai que la Poste a pris largement son temps. Vous aimeriez bien savoir
    si les Roumains fêtent Halloween. Et bien, oui. Ce n’est pas du tout une
    tradition roumaine, mais une tradition que la génération Internet a importé à
    l’Occident. Ce sont notamment les enfants nés après 2000 qui aiment bien
    marquer cette fête. Je me rappelle que ma fille et ses copains de classe
    aimaient bien sonner à la porte des voisins, dans le quartier, en espérant se
    voir offrir des bonbons. Et puisque, justement, cette tradition est très
    récente et que les gens plus âgés n’ont pas l’habitude de la marquer, avec
    d’autres parents, je suis allée prévenir mes voisins, quelques jours avant
    Halloween pour qu’ils s’achètent des bonbons et du chocolat et que les gamins
    ne risquent pas d’être déçus.


    Merci de rester à
    l’écoute de nos émissions et bien des choses à vous et à vos proches !



    Retour en France pour
    passer le bonjour de nous tous à M. Hervé Duval, qui nous a envoyé de nouveaux
    rapports d’écoute. Je sais que normalement, vous devriez recevoir bientôt des
    cartes QSL, puisque notre nouvelle collègue, Andra, s’en est chargée
    dernièrement. C’est avec grand plaisir que j’ai lu votre petit mot. En fait,
    pour venir en Roumanie, il faut soit prendre l’avion, soit voyager en car. A ma
    connaissance, c’est très difficile de venir en train. Déjà, qu’il n’existe pas
    de train direct. Après, n’oublions pas que nous n’avons pas de TGV, ce qui fait
    que pour se rendre de Bucarest, dans le sud de la Roumanie, à Iasi, dans l’est,
    il faut compter 6 heures de train. Je ne veux ni même imaginer le nombre de
    jours d’un voyage entre Paris et Bucarest. L’avion reste le moyen le plus pratique,
    mais le plus cher. N’empêche, l’essence non plus, ce n’est pas donné. Ceci dit,
    je vous souhaite un excellent weekend en compagnie de nos programmes !



    Restons toujours en
    France pour passer le bonjour amical à notre chère auditrice, Maguy Roy qui on
    remercie pour le très chouette marque page, avec une citation d’Alain Souchon.
    Et j’aimerais bien vous citer ces belles paroles qui disent « il a demandé
    leur avis à des gens ravis de donner leur avis sur la vie ». Un super jeu
    de mots, plein d’humour, de sens et de vérité. Merci, Maguy et pleins de bisous
    radiophoniques !



    Directions le Congo pour
    un coucou amical à Nia Yangu, de la ville de Bunia qui se dit un grand
    admirateur de la capitale roumaine, Bucarest. C’est la raison qui le pousse,
    dit-il, d’écouter RRI chaque jour. En fait, cher ami, le Courrier des auditeurs
    est une rubrique spécialement consacrée à ceux qui nous écoutent. Nous, les
    journalistes de RRI, on répond, à tour de rôle, à vos lettres et à vos
    messages. C’est de cette manière que vous pouvez participer à ce programme. Effectivement,
    Andrei ne travaille plus à la Radio, mais on continue de rester en contact avec
    lui. Par conséquent, je peux lui passer votre bonjour, cela lui ferait
    particulièrement plaisir. Passez une excellente fin de semaine sur nos ondes et
    à bientôt de vous lire !


    Madame, Monsieur, c’est
    tout pour aujourd’hui. Prochain rendez-vous avec moi, au micro du courrier, au mois
    d’août. En attendant, gros bisous et bonnes vacances !





  • Le courrier des auditeurs du 19 mai 2023

    Le courrier des auditeurs du 19 mai 2023

    Madame,
    Monsieur, soyez les bienvenus à une nouvelle édition du courrier des auditeurs
    que j’ouvre par une triste nouvelle : le décès de notre ami Maurice
    Etrillard,
    adhérent de longue date, grand écouteur des radios francophones en
    Ondes Courtes, qui a longtemps œuvré aux côtés de Jean Pierron, fondateur du
    Club DX d’Auvergne. Il avait assuré l’intérim de la présidence du Radio DX au
    décès de Jean et continuait à suivre de
    très près l’actualité du Club avec bienveillance. Que son âme repose en
    paix !


    Je
    poursuis l’actuelle édition par une réponse adressée à notre ami français,
    Jean-Marc Olry. Bien le bonjour, cher ami. Comment allez-vous ? Quelle
    joie de découvrir mon nom sur la carte postale que vous avez envoyée à notre
    radio ! Je suis très contente de savoir que les informations sur les
    papillons vous aient plu. Les deux timbres sont très sympas, aussi bien celui
    avec le petit papillon rouge que celui avec la grive à pattes jaunes. Et
    puisque l’on parle nature, disons aussi que la nature humaine est faite pour
    que les parents ne voient pas le temps passer quand il s’agit de leurs enfants.
    Effectivement, Ana aura d’ici une semaine 18 ans. Je ne comprends pas quand et
    comment le temps a pu s’écouler si vite ! Votre David a 27 ans,
    effectivement, c’est un homme, mais bon, il restera toujours votre gamin. Pour
    son anniversaire, je vais offrir à ma fille une broche vintage qu’elle a vue
    dans une boutique de bijoux anciens et qu’elle n’a pas pu s’acheter toute
    seule, car cela coûtait trop cher. Je suis impatiente de voir sa tête quand je
    vais la lui offrir. Si le temps me le permet, je compte lui faire aussi un
    gâteau d’anniversaire, le plus probablement quelque chose avec des fraises.
    Ceci dit, je vous remercie, cher Jean-Marc, de votre carte postale avec une
    image du Pont à Mousson, au cœur de la région Grand Est. Gros bisous et à la
    prochaine !


    Déplaçons-nous
    dans le bassin de l’Arcachon, pour passer le bonjour de nous tous à Philippe
    Marsan
    . Comment allez-vous ? Est-ce que la météo s’avère clémente du côté
    de la Gironde ? En Roumanie, on a l’impression que la météo est devenue
    plus capricieuse que jamais : après 25 degrés le 1er mai, on s’est
    retrouvé avec 12 degrés et de la pluie une semaine plus tard. Il y a quelques jours,
    la température a tellement baissé dans mon appartement que mon chauffage s’est
    mis tout seul en marche. Espérons que le mois de juin débute avec des
    températures estivales. Je suis dépendante du soleil, je suis née en juillet et
    du coup, l’été c’est la période que je préfère le plus. Même si parfois la
    canicule sévit, je la préfère au froid et à la neige. Cette année, j’espère
    pouvoir me rendre au bord de la mer, ne serait-ce qu’un weekend, après que
    l’année dernière j’ai raté l’occasion. Sur cet aspect, vous, vous êtes
    bien servi, car vous êtes juste à côté de l’océan. Gros bisous de Bucarest et à
    bientôt de vous lire !


    Direction
    le Canada pour un petit clin d’œil amical à Roger Roussel, notre ami de longue
    date qui nous a envoyé plusieurs courriers bien fournis et des nouveaux
    rapports d’écoute pour février, mars, avril. Merci bien de continuer à rester à
    l’écoute de nos émissions, je suis impressionnée par les détails sur nos
    programmes que vos rapports d’écoute comportent. Chapeau ! Vous méritez
    entièrement nos cartes QSL. Comme d’habitude, un peu de patience. Merci
    également pour les jolis timbres et les autocollants ! C’est très gentil
    de votre part. Gros bisous de la part de nous tous !


    Retour
    en Europe pour un petit bonjour à nos amis du Club Radio du Perche qui se
    joignent à nous pour une petite annonce. Car, le 1er juin 2023 René Pigeard
    fêtera ses 90 ans ! Pour cette occasion, M. Paul Jamet a écrit un message très
    attendrissant que j’aimerais bien lire au micro du courrier, en espérant que
    René Pigeard est à l’écoute. « Tous les radio écouteurs francophones du
    monde, dit M. Jamet, ont au moins une fois entendu via les ondes courtes le nom
    de René Pigeard qui a présidé 15 années durant – de 1991 à 2006 – le Radio Club
    du Perche. Un Club initialement créé en 1983 par des CBistes et qui est devenu
    un club de radio-écouteurs que Guy Le Louet a présidé jusqu’en 1991puis de 2006
    à 2015 avant que Gilles Gautier ne lui succède. Dans les années 80, les talents
    de menuisier de René lui ont permis de rénover la fermette de La Vione à
    Gréez-sur-Roc – pour y accueillir à partir de 1983 Les Nuits de la Radio
    devenues par la suite La Rencontre des amis de la Radio . René
    et Louisette Pigeard ainsi que tous les membres du Bureau du RCP, ont accueilli
    de nombreux passionnés des ondes courtes et leur ont permis de rencontrer
    beaucoup d’animateurs et de journalistes des stations internationales émettant
    en français. Un rendez-vous unique et incontournable au cours duquel, d’année
    en année, René a su communiquer et partager sa passion pour la Radio tout en
    tissant des liens d’amitié avec les journalistes – animateurs venus à La Vione.


    Cher
    René, dans un monde secoué par d’importantes mutations, alors que nous fêtons
    tes 90 ans et les 40 ans d’activité du RCP, nous sommes donc très nombreux à
    vouloir te remercier bien sincèrement pour tout ce que tu as fait pour promouvoir et pérenniser
    l’écoute des stations internationales, en particulier celles qui émettent en
    français. A 90 ans, nous pourrions croire que tu as tout entendu ! Mais non, et
    nous en voulons pour preuve ton désir d’acquérir il y a deux ans un petit
    récepteur DSP de poche pour écouter la Radio plus facilement partout chez toi !
    Cher René, nous te souhaitons de tout coeur un très bel anniversaire et
    t’adressons tous nos voeux de bonheur et de santé ; que tu sois aujourd’hui à
    nos côtés pour fêter les 40 ans du Club est pour nous tous un grand bonheur que
    nous apprécions pleinement.



    Et,
    à la fin de ce message extrêmement touchant, disons que via les ondes de RRI – le RCP
    invite tous ceux qui aiment la Radio à venir fêter les 40 ans du Radio
    Club du Perche le samedi 3 juin 2023 à la Salle des fêtes de
    Gréez-sur-Roc.
    Pour en savoir plus,
    consultez le site du RCP http://radioclub.perche.free.fr/ Ceux qui ne peuvent pas venir, qu’ils soient
    écouteurs, journalistes – animateurs, peuvent adresser un message
    d’anniversaire à René Pigeard ainsi qu’au Radio Club du Perche via
    l’intermédiaire d’un membre du Club qui transmettra et dont ils trouveront
    facilement les coordonnées sur la page Contact du site du RCP. Merci à tous.


    Merci
    à nos amis du Radio Club du Perche, merci à Paul Jamet et surtout, bon
    anniversaire, cher René Pigeard et gros bisous à vous et à Louisette, de la part
    de nous tous !



    Je
    voudrais remercier nos amis Philippe Pasquier, du Vivy et Daniel Klotz de
    Marseille pour les rapports d’écoute envoyés dernièrement et qui seront, bien
    évidemment, confirmés par des cartes QSL. Et puis, toujours en France, nous
    avons Felix Guilbaud qui nous écoute du côté du Bouguenais, dans l’ouest de la
    France, dans le département de la Loire-Atlantique. Ce n’est que maintenant que
    cette jolie carte de vœux de bonne année nous est parvenue. A notre tour, on
    voudrait vous souhaiter une excellente suite de cette année. Nous sommes fort
    contents que nos émissions vous plaisent et qu’elles sont suffisamment variées.
    La photo de votre station est très chouette, c’est une belle station,
    impressionnante, j’ose dire. Merci de rester à l’écoute de nos programmes. Gros
    bisous de la part de nous tous !



    Direction
    l’Auvergne pour un bonjour amical à Mme Maguy Roy du Radio DX Club d’Auvergne,
    qui a eu la gentillesse de nous envoyer un petit mot pour nous remercier de nos
    émissions qui, dit-elle, « font partager l’actualité de la Roumanie et
    nous ouvrent souvent de nouveaux horizons culturels grâce à la radio et à la
    francophonie ». Merci beaucoup, vos mots nous font chaud au cœur. J’ai
    devant moi deux numéros de la publication du Radio DX Club d’Auvergne. Le premier
    date d’octobre dernier, mais il reste tout aussi intéressant. Au sommaire, dans
    la rubrique « La radio et les médias », un petit article sur le 94ème
    anniversaire de Radio Roumanie. Merci bien ! Et puis, toujours à propos de
    la Roumanie, un papier sur les « Fêtes de début d’automne » de chez
    nous. Il s’agit concrètement de la Sainte de la petite Marie célébrée le 8
    septembre, jour de la naissance de la Sainte Vierge. Des vendanges qui se
    passent mi-septembre et puis, de la Journée de la Croix, le 14 septembre et ses
    rituels. Un article fort intéressant qui a le don de susciter la curiosité des
    lecteurs et, pourquoi pas, de leur donner envie de visiter la Roumanie.


    Passons
    au deuxième numéro de la même publication, un numéro plus récent sorti en début
    de cette année et dans lequel j’ai eu la grande joie de découvrir un article
    sur le dixième anniversaire de la librairie Kyralina de Bucarest, avec laquelle
    je fais « Le Coup de cœur du libraire », cette petite rubrique de
    littérature dans laquelle les libraires francophones parlent des livres qu’ils
    ont aimés. Merci beaucoup Maguy Roy, ce fut un plaisir pour moi de feuilleter
    les deux publications, félicitation à toute l’équipe pour son travail
    journalistique et merci de rester à l’écoute de RRI !



    Madame,
    Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie d’être restés à l’écoute
    de nos émissions et vous donne rendez-vous d’ici un mois à une nouvelle édition
    du courrier.







  • Le courrier des auditeurs du 24 février 2023

    Le courrier des auditeurs du 24 février 2023

    Bonjour à toutes et
    à tous ! Quoi de neuf de votre côté ? Même si la Saint Valentin est devenue
    célèbre dans la Roumanie postcommuniste, de plus en plus de Roumains lui tournent dernièrement le dos
    pour privilégier une fête de l’amour autochtone, à savoir le Drogobete. Marquée
    chaque année le 24 février, la Dragobete n’est pas une simple célébration de
    l’amour, mais aussi la célébration de la bonne santé et de la bonne humeur.
    Mais qui est donc le Dragobete? Dieu de la mythologie, proche d’Eros ou de Cupidon,
    le Dragobete est un jeune homme beau et charmant qui chaque année, le 24
    février, laisse les mortels l’apercevoir pour leur annoncer le nouvel ordre
    terrestre qu’il se prépare à mettre en place à l’approche du printemps. Delia
    Suiogan, ethnologue à l’Université de Nord de Baia Mare nous en dit davantage:


    Au Maramures, dans
    le nord de la Roumanie, le Dragobete est connu sous le nom de Dragomir ou du
    Cap Printemps. C’est un personnage qui s’attribue toutes les caractéristiques
    du Dragobete, sauf sa nature zoomorphe et anthropomorphe. Dans les régions
    extérieures à l’arc carpatique, le Dragobete est un personnage mythique, avec
    la tête d’un humain et les pieds d’un bélier. Il s’agit là d’une représentation
    ancestrale, d’origine trace, que l’on retrouve dans d’autres mythologies aussi.
    Dans la tradition roumaine, la fête du Dragobete se voit attribuer trois dates
    distinctes: le 24 février, le 28 février ou le 1e mars. Sur ces trois jours, le
    24 février est le plus rencontré. Mais bon, on va dire que la signification de
    ces dates a fini par se juxtaposer et les trois sont en rapport avec le
    printemps.




    Chez les Roumains,
    le nom de Dragobete s’associe à celui d’un personnage mythologique. Certaines
    légendes le mentionnent comme étant le fils de mère Dochia, un jeune homme beau
    et immortel, protecteur de l’amour. Son nom diffère en fonction de la région ethno-folklorique
    où l’on se trouve. Jadis, la tradition voulait que le jour de Dragobete, les
    jeunes filles se lavent le visage de neige fraichement fondue pour rester
    belles et en bonne santé tout le reste de l’année. Malheureusement, ces
    coutumes ont disparues, malgré les efforts des spécialistes de les faire
    renaître. Delia Suiogan affirme que:




    Le Dragobete est
    une fête très ancienne et très intéressante que malheureusement, nombre de
    Roumains ont délaissée, en privilégiant la Saint Valentin. Mais, à la
    différence de cette fête d’origine occidentale, celle roumaine tire sa source
    d’anciens rites païens annonçant le printemps. Dans la tradition de chez nous,
    le printemps commence à s’installer à partir du 15 février. Du coup, les fêtes
    qui l’annoncent comprennent des rituels de fertilité et d’amour. Voilà pourquoi
    le Dragobete est considéré comme une célébration de l’amour, du couple, bref,
    du renouvellement.




    Même si
    dernièrement, le côté commercial de cette fête a pris le dessus sur son côté
    symbolique, les Roumains l’apprécient de plus en plus, surtout que c’est par le
    Dragobete que commence la série de fêtes consacrées au printemps. N’oublions
    pas que quelques jours après la Dragobete, la Roumanie marque le 1er mars, la
    fête du Martisor avant de célébrer la Fête des mères et des femmes, le 8 mars.
    Hé oui, on est gâté mesdames, ne serait-ce que quelques jours par an!


    Comment va notre
    cher ami Paul Jamet ? J’adore les liens littéraires que vous m’envoyez par
    mail, cela m’intéresse beaucoup et ça me fait un immense plaisir. Déjà de
    savoir que nos amis s’intéressent à la littérature et aux coups de cœur de la
    rentrée littéraire, mais en plus, qu’ils sont prêts à échanger avec nous.
    Alors, permettez-moi, cher Paul Jamet de passer brièvement en revue les dix
    livres mentionnés par les deux auteurs de cet article, Laurence Houot et
    Mohamed Berkani. Prenez donc quelque chose à écrire pour savoir quoi acheter
    une fois dans les librairies. Il s’agit, comme vous allez le voir de cinq
    romans français et cinq étrangers. En voici les titres : La Maison en
    pierre, de l’écrivaine zimbabwéenne Novuyo Rosa Tshuma, Adieu
    Zanzibar, du prix Nobel, Albdulrazak Gurnak, À prendre ou à
    laisser, de l’Américaine Lionel Shriver, A qui la faute, de
    l’écrivain islandais Ragnar Jónasson, Matrix, de la romancière
    américaine Lauren Groff, Les sources, de Marie-Hélène Lafon,
    Le silence et la colère, de Pierre Lemaitre, Terminus
    Malaussène, de Daniel Pennac, Fille en colère sur un banc de
    pierre, de Véronique Ovaldé et enfin , Le chant du silence de
    Jérôme Loubry. Si vous n’avez pas eu le temps de tout noter, pas de souci, vous
    allez trouver tous les titres sur notre site internet, dans le coin réservé aux
    auditeurs.


    Merci encore une
    fois à notre auditeur, Paul Jamet, pour avoir pensé à m’envoyer ce lien très
    intéressant et qui me donne envie de me rendre au plus vite possible dans une
    librairie française pour avoir accès à tous ces titres que je viens de
    mentionner. Malheureusement, j’ai raté mon dernier voyage en France, il était
    prévu pour la mi-février et, deux jours avant de prendre l’avion j’ai commencé
    à me sentir mal, à avoir de la fièvre et des nausées. Et puis, le diagnostic
    est tombé : j’ai attrapé le virus de la grippe A. Du coup, j’ai tout annulé et
    j’ai passé ma petite semaine de vacances chez moi, au lit avec mon chat qui
    était tout content de m’avoir toute la journée à sa disposition.


    Comment allez-vous
    cher René et Louisette Pigeard ? Cela fait un petit moment qu’on n’a plus reçu
    de vos nouvelles, j’espère que nos salutations les plus sincères et les plus
    amicales vous fassent du bien. Même si vous ne nous écrivez pas, on espère
    vraiment que vous continuez à nous écouter et que nos programmes s’avèrent tout
    aussi intéressants comme d’habitude. Cher René, vous avez le bonjour de tout le
    monde, non seulement de ceux présents en ce moment à la radio, mais aussi
    d’Ileana et de Ligia qui se remettent à moi pour vous faire des gros bisous
    radiophoniques. On vous serre tous les deux dans nos bras et on vous souhaite
    une excellente fin de semaine !



    Bonjour à vous,
    cher Daniel Klotz de Marseille, en France et comment allez-vous ? Merci bien
    d’avoir suivi nos programmes consacré au piratage informatique, au musée de
    Golesti, d’arboriculture et de viticulture et à la musique de jazz. Je sais que
    nous avons enregistré du retard dans l’envoi de nos cartes QSL, mais jamais un
    retard si long comme celui que vous invoquez. Dans ce cas, je pense que nos
    cartes QSL se sont perdues en route, car sinon, ce n’est pas possible. Surtout
    que dernièrement, nous avons des renforts qui nous aident à bien avancer dans
    la correspondance. Alors, espérons que le prochain courrier qui vous sera
    destiné finira par vous parvenir. Merci de rester fidèle à nos émissions et à
    la prochaine !



    Restons toujours en
    France et dirigeons-nous du côté de Biganos, pour un petit coucou amical à
    notre ami Philippe Marsan qui nous a envoyé un nouveau courrier riche en
    détails concernant nos émissions. A l’écoute le 17 février 2023, à 11h00 Tu sur
    15255 kHz avec un sinpo de 4/5, notre ami nous félicite de la bonne réception
    sur un récepteur de collection de 1951 ! Contente de vous savoir
    à l’écoute de nos actualités politiques, culturelles et sportives.
    Effectivement, la ville de Timisoara a commencé en force le weekend dernier la
    série de manifestations culturelles et artistiques qui font d’elle la capitale
    de la Culture européenne en 2023. Des centaines d’événements s’y dérouleront
    tout au long de l’année, donc, n’hésitez pas d’ajouter cette ville sur la liste
    de vos potentielles destinations de vacances. Cher Philippe
    Marsan, vous avez suivi aussi un programme que RRI a consacré aux nouveaux
    défis de cyber sécurité, à la guerre cybernétique, aux réseaux de satellites
    endommagés ou encore à la vague de piratages. Et puis, contente de voir que
    notre programme touristique Visiter la Roumanie a particulièrement suscité
    votre intérêt, notamment quand on a parlé du musée Golescu consacré à la
    viticulture et l’arboriculture. Quant au plat du
    jour qu’Alexandre a présenté sur les ondes, eh bien, en roumain le mot « aspic
    » désigne la gelée qu’on utilise pour préparer notamment des terrines à base de porc ou de dinde.
    Aucun rapport avec le serpent qui porte ce nom en France. Merci bien d’avoir
    écouté la rubrique de jazz qu’on a dédiée au grand musicien Johnny Raducanu. Et
    puis, Valentina se remet à moi pour vous faire un bisou radiophonique, tout en
    remerciant d’avoir suivi son Courrier des auditeurs où il a été question des
    vacances scolaires, mais aussi et surtout des participations à la Journée de la
    radio. Ceci dit, cher Philippe Marsan, veuillez recevoir nos amitiés les plus
    sincères et à bientôt de vous lire.


    Madame, Monsieur,
    c’est ici que ce courrier prend fin. Jusqu’à une nouvelle fois, prenez bien
    soin de vous et restez fidèles à nos émissions.









  • Le courrier des auditeurs du 3 décembre 2022

    Le courrier des auditeurs du 3 décembre 2022

    Madame, Monsieur, chers amis, soyez les bienvenus à une
    nouvelle édition du Courrier des auditeurs. Je suis Ioana et j’ai le plaisir de
    répondre à vos lettres et à vos messages, tout comme à une de vos questions.
    Sur quoi cette question porte-elle ? Hé bien, sur un sujet d’actualité, à
    savoir le football, un sujet qui nous est proposé par notre auditeur de Nice,
    Christian Ghibaudo. Cher Christian, vous aimeriez bien apprendre davantage sur
    la sélection roumaine de football et sur sa participation aux Coupes du monde,
    en sachant que cette année, les Tricolores ont raté leur présence au Qatar. La
    Roumanie a échoué à se qualifier à la Coupe du monde 2022, après avoir terminé
    en3e place au sein de son groupe de qualification. Elle a été devancée par l’Allemagne, leader du groupe et
    directement qualifiée, ainsi que par la Macédoine du Nord. Mais voyons un peu
    l’histoire du football roumain, telle qu’elle figure sur Wikipédia et sur les sites de spécialité. Car, je suis désolée, mais
    je ne suis pas du tout un fan du football, même si quand j’étais gamine, je me
    souviens que ma mère aimait bien regarder les matchs de foot. Dans sa ville
    natale de Hunedoara il y avait une équipe locale, Corvinu et mon grand-père
    emmenait de temps en temps ma mère, gamine à l’époque, sur le stade de foot.


    Alors, la fédération nationale de football de Roumanie
    est fondée en 1909 et, en 1923, elle sera affiliée à la FIFA. L’équipe
    nationale roumaine a joué son premier match le 8 juin 1922, à Belgrade, contre
    la Yougoslavie, terminé sur le score de 2 buts à 1 pour les Roumains. Huit ans
    plus tard, en 1930, la FIFA organise sa première Coupe du monde de football qui
    aura lieu en Uruguay et qui se terminera par la victoire de l’Uruguay contre
    l’Argentine. La Roumanie participe à cette première édition de la Coupe du
    monde où elle arrive à vaincre le Pérou, 3 à 1, avant de s’incliner devant
    l’Uruguay, par 4 à 0.


    La sélection roumaine de football a participé aux trois
    premières Coupes du monde mais malheureusement, elle a perdu deux fois en huitièmes de finale en 1934 et
    1938. Après la Seconde Guerre mondiale, la Roumanie a perdu de sa puissance
    footballistique. Sa plus grosse défaite est contre la l’équipe de Hongrie et se
    solda par 6 buts à 0. A la fin des années 1960, Angelo Niculescu prend les
    rênes de l’équipe roumaine de football qui obtient sa qualification à la Coupe
    du monde de 1970, au Mexique. Suite au tirage aux sorts, la Roumanie se
    retrouve dans le même groupe que l’Angleterre, le Brésil et la Tchécoslovaquie
    conte laquelle elle arrive à enregistrer sa seule victoire. C’est en 1973 que
    les Tricolores obtiennent leur plus grand succès contre la Finlande, lors d’un
    match qui finit sur le score de 9 à 0 pour la Roumanie.


    Entre 1990 et 2000, les Tricolores se sont qualifiés dans
    les huitièmes de finale de trois championnats consécutifs. La Roumanie a réussi
    sa meilleure performance à la Coupe du monde de football de 1994. A l’époque, l’équipe possédait les grands
    joueurs Gheorghe Hagi, Florin Rǎducioiu et Dan Petrescu. Cette année-là, les
    Tricolores ont fait une belle figure dans les huitièmes de finale en s’imposant
    devant l’Argentine de Gabriel Batistuta. En quart de finale, ils ont perdu aux
    tirs au but devant la Suède. Mais les Roumains n’arrivèrent plus à rééditer cet
    exploit de 1994, dans les compétitions suivantes.


    A l’occasion de l’Euro 2000, la Roumanie a fait match nul
    contre l’Allemagne et a battu l’Angleterre durant les matchs de qualification
    au sein des groupes. Malheureusement, l’équipe roumaine s’est inclinée dans les
    quarts de finale devant l’Italie.


    La Roumanie ne
    s’est pas qualifiée lors des deux Coupes du monde 2002 et 2006, ni à l’Euro
    2004. Elle a pourtant accédé à l’Euro 2008, où elle a fait une bonne impression
    même si elle est éliminée au premier tour, en posant problème à la France (0-0)
    et à l’Italie (1-1). Mais elle perdra contre les Pays Bas. Pour la Coupe du
    monde de football 2010, la Roumanie se retrouvera dans le même groupe quela
    France, la Serbie, l’Autriche, les îles Féroé et la Lituanie et elle n’arrive
    pas à obtenir sa qualification. D’ailleurs, elle subit l’une des plus grandes
    défaites de son histoire, 5 à 0 contre la Serbie.


    La Roumanie s’est qualifiée à l’Euro 2016, après avoir
    obtenu une deuxième place au sein de son groupe F de qualification, derrière
    l’Irlande du Nord, mais avant la Hongrie, la Finlande et la Grèce. Suite à une
    défaite devant le Monténégro, la Roumanie rate sa qualification à la Coupe du
    monde de 2018.


    Comme je l’ai déjà dit, la Roumanie a raté aussi sa
    qualification à la Coupe du monde de cette année et donc les supporters
    roumains sont déçus que les Tricolores ne sont pas présents sur le terrain, à
    Doha.



    Restons toujours en France pour un petit coucou amical à
    Maguy Roy qui dans un courrier du mois d’août – eh oui, je sais, on n’arrive
    pas à répondre trop vite à vos mails, désolée et merci de patienter-, demande
    de nos nouvelles en cette période inquiétante sur tous les plans :
    politique, militaire, social, économique et climatique. Comme vous le dites si
    bien, « tout le monde souffre et personne n’arrive à avoir une vision
    claire de l’avenir ». En Roumanie et en République de Moldavie on suit de
    près ce qui se passe chez nos voisins, Ukrainiens et nous sommes sous l’impacte
    des images de la souffrance humaine. C’est terrible de voir l’humanité répéter les
    mêmes erreurs. Quant aux mesures censées lutter contre le réchauffement
    climatique, je suis d’accord avec vous, il faudrait bien les accepter, même si
    elles nous gênent parfois dans notre quotidien. Il y a toute une campagne en ce
    moment sur Bucarest contre le trafic routier. La Municipalité a augmenté les
    tarifs pour le parking, il n’y a plus de places gratuites, sauf pour les
    personnes handicapées et on essaie de cette manière à privilégier le transport
    en commun au détriment des voitures. Le problème c’est que dans les moyens de
    transport en commun, les conditions ne sont pas toujours extra, surtout quand
    il y a trop de monde et que la saison des grippes est là. Mais bon, comme vous
    le dites, il faut prendre des mesures pour préserver la planète. Chère Maguy,
    nous sommes contents d’apprendre que vous avez apprécié l’édition de Pro Mémoria
    consacrée à la Radio Free Europe ou encore l’édition de L’Avenir commence
    maintenant ciblée sur les infox. D’ailleurs, comme vous avez pu le remarquer,
    cette année, à l’occasion de la Journée de la radio, on a invité nos auditeurs
    à nous faire part de leurs opinions sur la désinformation et la manipulation
    médiatique dans le contexte de la guerre en Ukraine. Des extraits de toutes ces
    réponses ont été cités au micro de RRI le dimanche, 6 novembre, quand une
    émission spécialement concoctée pour l’anniversaire de la radio a été diffusée
    sur RRI. A la fin, je confirme que Radio Roumanie Internationale adresse
    toujours des cartes QSL par courrier, mais comme nous l’avons déjà expliqué, on est si peu nombreux en ce moment que du coup, on prend souvent du retard à faire la
    correspondance. On devrait avoir une personne qui s’en charge, mais ce n’est
    pas possible. Donc, excusez-nous de nos courriers tardifs. Nous vous souhaitons
    une excellente fin de semaine sur nos ondes !



    Bonjour ou bonsoir cher Paul Jamet, de France et merci de
    rester présent sur nos ondes et fidèle à nos émissions. Dans un de vos
    courriers datés fin août, vous faites le point sur vos vacances estivales. J’ai
    voyagé ces dernières années à travers la France, mais je ne connais pas du tout
    l’Isle-Adam. D’après ce que vous dites, ça vaut vraiment le coup. Et puis, le
    Portugal non plus, je ne connais pas, mais il se retrouve en position de top
    dans mes rêves de vacances. Et effectivement, il faut trouver la bonne période
    pour s’y rendre, car sinon on risque de subir de fortes chaleurs. Des amis à
    moi ont visité Lisbonne en août et ils ont eu du mal à profiter de leur séjour,
    puisque dehors, il faisait 44 degrés. J’espère qu’un jour j’aurai la chance de
    visiter ce pays qui m’attire beaucoup, je ne sais ni même pourquoi. Peut-être
    je le comprendrai une fois sur place, qui sait ? Je suis très contente de
    voir que vous profitez bien de la retraite et que vous bougez beaucoup. Alors
    comment votre séjour aux ïles de Canaries s’est-il passé ? Une autre
    destination que je ne connais pas, mais que j’aimerais bien découvrir. Quant à
    la lecture et aux romans, pas de souci, cher Paul Jamet, vous me décevez pas
    pour choisir des livres ancrés dans la réalité comme c’est le cas de cet essai
    sur l’avenir du monde à la lumière de son passé. Il s’agit d’Effondrement de Jared Diamond, avec le
    sous-titre Comment les sociétés décident de leur
    disparition ou de leur survie. Comme ça, ceux qui nous
    écoutent en ce moment pourraient se le procurer, s’ils sont curieux. Après, le
    fait qu’en France, 500 nouveaux romans ont été publiés pour la rentrée
    littéraire 2022 c’est plutôt une bonne nouvelle. Je suis heureuse de voir un
    marché littéraire qui tient la route et un pays qui investit dans sa culture et
    ses écrivains. Ceci dit, je vous passe le bonjour de tout le monde et à bientôt
    de vous lire!



    Déplaçons-nous
    en Algérie pour un petit coucou amical à Nouari Naghmouchi, notre auditeur de
    longue date. Comment allez-vous, cher ami ? Je pense que la question que
    vous nous avez adressée par mail concerne le retard que nous avons enregistré
    dans l’envoi de nos courriers. En fait, la Poste fonctionne toujours, peut-être
    d’une manière plus lente, mais elle fonctionne. Mais, comme je viens de le
    dire, en ce moment, on est seulement 4 journalistes à travailler à plein temps
    et on est censé faire absolument tout le travail. Voilà pourquoi, on a parfois
    du mal à faire la correspondance à temps. Après, si c’est un colis qui s’est
    perdu en route, malheureusement, cela peut arriver partout dans le monde. Mais
    bon, espérons qu’il s’agit seulement d’un peu de retard. Je vous souhaite une
    magnifique fin de semaine sur nos ondes et à très bientôt.



    Madame,
    Monsieur, notre courrier d’aujourd’hui touche à sa fin. Ioana vous fait un gros
    bisou radiophonique et vous donne rendez-vous au micro du courrier en 2023.















  • Le courrier des auditeurs du 04.11.2022

    Le courrier des auditeurs du 04.11.2022

    Madame, Monsieur,
    chers amis, bien le bonjour. Est-ce que vous êtes prêts pour une nouvelle
    édition du courrier des auditeurs ? J’ai préparé des réponses à vos
    messages, mais aussi une séance de dégustation de vin, un sujet qui m’a été
    inspiré par un de vos mails.




    Bonjour à vous, chers Maryse et Philippe Marsan de
    Biganos, en France. Comment allez-vous ? Nous avons bien reçu vos derniers
    mails et nous sommes fort contents de vous savoir à l’écoute de nos émissions.
    Alors, dans un de vos messages, vous nous racontez une petite escapade à
    Bordeaux lors de laquelle vous avez découvert un vin moldave, de la République
    de Moldavie. Et vous dites, il est bon ce vin ! Et moi, je vous le
    confirme et je vais vous dire, cher ami, que la République de Moldavie a décroché
    cette année, le prix du meilleur rouge lors du Concours mondial de Bruxelles.
    Permettez-moi de vous en donner plus de détails. Déjà, pour commencer, il
    convient de vous rappeler que ce concours est une compétition internationale au
    cours de laquelle plus de 10.000 vins sont présentés par des producteurs pour
    être dégustés et évalués par des experts. Considéré comme un des plus
    importants évènements internationaux du genre, le concours s’est déroulé cette
    année en Calabre, plus particulièrement dans la Province de Cosenza qui a
    accueilli du 19 au 22 mai, la Session principale de la compétition consacrée
    aux Vins rouges et blancs. A cette occasion, près de 350 dégustateurs ont
    dégusté plus de 7300 vins d’une quarantaine de pays à travers le monde. Parmi
    les lauréats il y des vins de tous les cinq continents, dont tous les pays
    viticoles historiques du monde entier, mais aussi aux origines plus
    surprenantes comme la Chine, le Pérou ou encore le Kazakhstan. Alors, quels
    sont les meilleurs blanc et rouge en cette année 2022 ? Le vin blanc le
    mieux noté lors du Concours de cette année vient d’Espagne et il est le Mar de
    Frades Finca Valiñas 2017. Quant au
    rouge, eh oui, cher Philippe Marsan, il vient de République de Moldavie et il
    s’appelle Fautor Negre 2017, un assemblage des variétés locales Feteasca
    Neagra et Rara Neagra. Voilà ce qu’il faudrait choisir la prochaine fois
    lorsqu’on vous propose un verre de vin moldave.


    Quant à la France, car je sais que vous vous posez la
    question, elle a récolté le plus grand nombre de médailles, à savoir 445,
    notamment pour les vins de Bordeaux et du Languedoc-Roussillon. La deuxième
    position dans le classement par médailles revient à l’Espagne, avec 433
    récompenses, dont la plupart attribuées à ses vins de Castilla et Leon et de
    Rioja. Troisième pays parmi les plus primés du monde pour la qualité des vins,
    l’Italie, bien sûr, qui s’est vu attribuer 351 médailles pour ses vins issus
    des régions de Sicile, Toscane et les Pouilles. Le top de cette année se
    complète par le Portugal, en quatrième position, 296 médailles, suivi de la
    Chine, 141 médailles.Le meilleur vin bio est originaire de Suisse.Il convient
    de savoir que parmi les régions ayant récolté le plus de récompenses pour les
    vins rouges, Bordeaux, Castilla et Leon et Rioja sont en tête, tandis que les
    meilleurs blancs proviennent de la Moravie, la Castille et Leon et
    Languedoc-Roussillon. C’est l’Espagne qui a dans son palmarès le plus de
    médailles d’or, à savoir 17.


    Quant aux pays producteurs de vin de l’Europe de l’Est,
    eh bien, c’est justement la République de Moldavie, ce petit pays le plus
    pauvre d’Europe qui a décroché 53 médailles pour la qualité de ses vins. Le
    classement dans cette partie du vieux continent se complète par la République
    Tchèque, 43 médailles, la Bulgarie, 38 et la Roumanie, 36 médailles. Selon les
    résultats du Concours mondial de Bruxelles, 12 pays de l’Europe centrale et de
    l’est ont été médaillés cette année. Une étude complète du Concours Mondial de
    Bruxelles montre qu’une médaille obtenue lors de la compétition peut augmenter
    les ventes jusqu’à 30 %.La prochaine
    Session vins rouges et blancs du Concours Mondial de Bruxelles se déroulera
    l’année prochaine, du 12 au 14 mai en Istrie, en Croatie où le concours fêtera
    sa 30e édition.


    Et puisque je viens de dire que
    la Chine a figuré cette année en cinquième position parmi les meilleurs pays
    producteurs de vin, je profite de l’occasion pour saluer un auditeur qui nous
    écoute depuis la province chinoise de Jiangsu. Bonjour à vous, cher Ding Lu.
    Ni-hao ! Je ne sais si vous êtes au courant, mais RRI transmet aussi des
    émissions en chinois, vous avez toutes les informations nécessaires sur notre
    site internet à l’adresse www.rri.ro. Nous sommes très contents
    d’apprendre que, de votre côté, le signal d’écoute est très fort et la
    réception, très claire. Bien sûr que votre rapport d’écoute sera confirmé par
    une jolie carte QSL, il faut juste avoir un peu de patience avant de la
    recevoir, car déjà que la Chine est très loin, mais en plus, à la radio, on est
    très peu nombreux en ce moment et donc, on est un peu submergé par le travail.
    Bien des choses à vous et à vos proches !


    Puisque la radio nous permet de
    voyager à travers le monde, profitons-en et déplaçons-nous sur le continent
    africain, plus précisément en Algérie pour passer le bonjour de toute notre
    équipe à Nouari Naghmouchi. Merci à vous, cher ami d’avoir relevé le défi et
    participé à la Journée de l’Auditeur de cette année. Et je profite de
    l’occasion pour vous rappeler, encore une fois, que cette année, Radio Roumanie
    Internationale marque la Journée de l’Auditeur, le dimanche, 6 novembre, avec
    pour thème les premières sources d’information sur la guerre en Ukraine, les
    infox et la lutte contre la désinformation. Nous avons reçu beaucoup de
    contributions, on vous remercie de tout cœur et on vous donne rendez-vous sur
    nos ondes pour écouter l’émission spécialement conçue pour cette journée spéciale
    qu’est la vôtre.


    Retournons en France et après
    Biganos et Bordeaux, direction Marseille pour un petit clin d’œil amical à
    Daniel Klotz qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute pour le mois
    d’octobre. Je suis contente de remarquer votre intérêt aussi bien envers nos
    émissions musicales qu’envers celles littéraires. Bien évidemment, les détails
    offerts sur nos programmes seront récompensés d’une carte QSL. Merci de rester
    à l’écoute de RRI et à bientôt sur nos ondes !


    Je vous ai dit que je vous fais
    voyager autour du monde en cette fin de semaine. La preuve ? Après le sud
    de la France, mettons le cap sur l’Inde pour un petit bonjour amical à notre
    auditeur de longue date, Siddhartha Bhattacharjee qui nous a envoyé un nouveau
    mail pour lequel on lui remercie. C’est très gentil de votre part de faire des
    vœux de santé et de bonheur à l’occasion de la Journée de Diwali, marquée cette
    année, le 24 octobre. Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas de quoi je
    parle, sachez que cette fête trouve son origine dans la mythologie hindoue.
    D’après le Râmâyana, l’une des plus illustres épopées indiennes, le jeune
    prince Rama décida de combattre Ravana, démon à dix têtes et vingt bras. Après
    quatorze années d’exil, il parvint à le terrasser, sauvant ainsi sa belle
    épouse, Sita. J’ai lu qu’à l’occasion de la Journée de Diwali, en Inde, les
    villes sont illuminées, des pétards et des feux d’artifices retentissent
    partout, des lampions égayent les rues et chaque foyer se fait « beau ». Les
    festivités s’étalent traditionnellement sur 5 jours. Cher ami, malheureusement, dans l’actuel
    contexte de crise qui, dans le cas de RRI dure depuis quelques années déjà, on
    n’a plus de calendriers, d’agendas ou des gadgets à offrir aux auditeurs. C’est dommage, mais bon, disons qu’au moins,
    on fait de notre mieux pour améliorer la qualité de nos émissions et j’espère
    que cela est évident. Merci à vous et à la prochaine !


    De retour en France pour saluer
    notre ami Paul Jamet qui nous a envoyé une nouvelle série de rapports détaillés
    qui, dit-il, «a anormalement séjourné sur mon bureau (électronique) avant que
    je vous l’expédie » … Je suis contente d’apprendre que vous avez passé
    de bonnes vacances de la Toussaint avec vos deux petites filles qui sont venues
    passer quelques jours à L’Isle-Adam chez Mamie et Papi ! Effectivement, c’est la meilleure recette
    pour préserver les grands-parents en forme ! Quant à la météo, eh bien, en
    Roumanie aussi, on continue d’avoir une vingtaine de degrés et du soleil à
    midi, ce qui incite, comme vous le dites, aux ballades pour profiter des belles
    couleurs de l’automne. On vous passe le bonjour de nous tous et à la prochaine.


    Madame, Monsieur, c’est tout
    pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous
    au micro du courrier, en décembre. La semaine prochaine, vous serez en
    compagnie d’Alex !


  • Le courrier des auditeurs du 7 octobre 2022

    Le courrier des auditeurs du 7 octobre 2022

    Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous,
    et merci de nous écouter, où que vous soyez ! Comment ça va ? Nous
    commençons notre courrier de cette semaine en saluant Guy Le Louet, de France
    qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Alors, merci bien d’avoir suivi
    nos infos, notamment celles portant sur la hausse des tarifs du gaz et de
    l’électricité, un sujet qui malheureusement nous préoccupe et nous inquiète
    tous. Vous avez écouté aussi l’édition du Café des francophone que notre stagiaire
    de cet été, Killian a consacrée au festival d’art médiéval de Sighisoara. Vous
    aimerez savoir si en Roumanie, on se confronte à des rodéos en moto dans les
    villes. Je me souviens qu’il y a une dizaine d’années, dans mon quartier, les
    jeunes se réunissaient le soir pour faire, justement, de tels rodéos. Sauf que,
    la mairie a mis en place des dos d’âne et du coup, plus possible de faire la
    course sur deux roues. Une chose est sûre : le nombre de motos, de
    scooters et même de trottinettes électriques est à la hausse. Personnellement,
    cela fait seulement deux ans que j’ai pris mon courage à deux mains pour
    acheter une voiture et plonger dans le trafic de fou de Bucarest et je remarque
    que les motos sont de plus en plus nombreuses et surtout, les motocyclistes de
    plus en plus impatients de se frayer chemin à tout prix. Merci, cher Guy Le
    Louet de rester à l’écoute de nos émissions et à bientôt de vous lire !


    Restons en France pour un petit
    coucou amical à notre cher auditeur Philippe Marsan. Comment allez-vous ?
    Merci bien de votre rapport d’écoute pour septembre. Je suis très contente de
    vous savoir à l’écoute du Coup de cœur du libraire, un programme en partenariat
    avec Kyralina qui m’est très cher. Vous avez également suivi le Radio Tour, une
    nouvelle édition du Courrier, nos infos et puis l’Aperçu des principaux
    événements politiques de la semaine. Vous aurez donc droit à une jolie carte
    QSL. Merci et bien des choses à vous et à vos proches.


    Dirigeons-nous vers l’Algérie d’où
    nous écoute notre ami Nouari Naghmouchi qui voudrait apprendre davantage sur la
    consommation du pain en Roumanie, en sachant que dans son pays, le pain est un
    aliment privilégié. Eh bien, chez nous aussi, cher monsieur, puisque selon un
    sondage Eurostat datant de 2021, donc avant que la guerre n’éclate en Ukraine,
    la Roumanie affichait la consommation individuelle de pain la plus
    significative d’Europe. Une explication serait le prix du pain, de 47% plus bas
    que la moyenne européenne. Voyons un peu comment la situation se présentait
    avant la crise des céréales provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine et
    ensuite, on fera également le point sur le contexte actuel.


    La plupart des Roumains affirment
    préférer le pain blanc, notamment celui vendu en tranches à d’autres types de
    pain. 38% des personnes interrogées ont déclaré en manger chaque jour. Sur
    l’ensemble des sujets questionnés, 70% achètent leur pain dans des boulangeries
    et seulement 3% commandent leurs produits de panification en ligne.


    Un aspect mis en évidence par une
    enquête menée par le Reveal
    Marketing Research montre que dans le contexte de la pandémie de coronavirus, les habitudes
    de consommation des Roumains ont considérablement changé, y compris vis-à-vis
    du pain. Car dernièrement et notamment dans le courant de 2021, les
    spécialistes ont remarqué que de plus en plus de personnes ont commencé à
    fabriquer leur pain à la maison. Ce fut le cas de 36% des Roumains qui ont
    avoué avoir appris à pétrir du pain ou d’autres produits de panification,
    tandis que 48% des sujets interrogés ont déclaré continuer à acheter leur pain.
    A ces deux pourcentages s’ajoute un troisième, de 16%, des Roumains ayant
    essayé d’obtenir leur pain maison et qui ont fini par lâcher l’affaire. Il
    convient de préciser que la Roumanie exporte différents produits de
    panification en Europe et dans le monde. Parmi ces produits, les cozonaci, le
    dessert traditionnel des Roumains à Noël et à Pâques. Pour ceux d’entre vous
    qui ne savent pas à quoi le cozonac rime, il s’agit d’une sorte de pain sucré auquel
    on ajoute du lait, des œufs, du beurre et selon la recette, des raisins secs,
    des noix concassées, du loukoum ou du
    cacao. Même si des cozonaci, on en trouve partout, dans les boulangeries, dans
    les supermarchés ou dans les pâtisseries, les Roumains préfèrent en faire
    eux-mêmes. 42% des questionnés ont avoué que fabriquer leur propre cozonac à
    l’occasion des fêtes les aide à préserver les traditions. En 2021, 48% des
    Roumains ont fait eux-mêmes des cozonaci pour Pâques et 37% les ont achetés.
    Parmi eux, 65% ont eu leurs cozonaci en magasin et 45% en boulangerie. Seulement
    24% des Roumains achètent des cozonaci dans des pâtisseries.


    Quand il s’agit d’expliquer pourquoi
    ils préfèrent acheter leur cozonac que le faire eux-mêmes, les Roumains
    invoquent la qualité du produit final, la durée du processus, en sachant que la
    fabrication du cozonac est très laborieuse ou encore les recettes trop
    compliquées.


    Même si les Roumains aiment bien les
    assortiments étrangers de pain ou de produits de panification: baguette,
    croissant, viennoiseries, ciabatta, pavé, focaccia, quand il s’agit du cozonac,
    ils restent fidèles aux produits roumains. 89% des sondés ont affirmé acheter
    des cozonaci traditionnels et seulement 9% choisissent des assortiments
    étrangers, tels le célèbre Panetonne italien.


    L’invasion de l’Ukraine par la Russie
    a fortement perturbé les exportations de céréales, notamment du blé. Du coup,
    en août 2022, le prix du pain a grimpé
    de 18% par rapport à la même période de 2021, montre Eurostat. Il s’agit
    d’une hausse spectaculaire, puisque le prix du pain en 2021 ne fut que de 3% plus élevé que celui de
    2020. La Roumanie se trouve en dixième position dans le classement européen de
    l’inflation alimentaire, dominé par la Hongrie. Dans ce pays, la nourriture
    coûte en moyenne un tiers de plus qu’il y a un an. Pour la Hongrie,
    l’augmentation est de 34 %, suivie par la Lituanie de 30 % et la Lettonie de 26
    %. Dans l’Autriche voisine, l’augmentation n’était que de 13 %. Dans l’Union
    européenne, l’Irlande, la France, le Luxembourg et Chypre sont les plus
    chanceux à cet égard. Dans ces pays, les prix alimentaires ont augmenté de
    moins de 10 %. Dans l’Union européenne, l’inflation alimentaire a atteint en
    moyenne 14.3 %. En d’autres termes, l’augmentation des prix alimentaires en
    Hongrie est presque 2.5 fois supérieure à la moyenne de l’UE.


    Interrogé par la presse, le ministre
    roumain de l’Agriculture a prédit une majoration du prix du pain pour cette
    année, en rappelant que tous les coûts de production sont plus élevés. Cet été,
    le pain était de presque 24% plus cher qu’en juin 2021.


    De retour de Lanzarote, notre ami
    Paul Jamet nous a envoyé six nouveaux rapports d’écoute extrêmement bien
    détaillés et que nous aurons le plaisir de confirmer par des cartes QSL. Alors,
    comment votre séjour sur cet île d’Espagne située dans l’océan Atlantique
    s’est-il passé ? Pour ceux qui nous écoutent en ce moment et qui ne
    connaissent pas grand-chose sur cet endroit, disons qu’il s’agit, comme Paul
    Jamet explique, d’une île aux 300 cratères de volcans, l’une des sept îles
    principales des îles Canaries. Rassurez-vous, explique Paul Jamet, il n’y a pas
    de volcans actifs, que des traces de très anciennes manifestations volcaniques
    comme c’est le cas en France avec la chaîne des Puys en Auvergne. Nous allons
    revenir sur les volcans dans une prochaine édition du courrier. A très bientôt
    sur nos ondes !


    Madame, Monsieur, c’est tout pour
    aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et à la prochaine.





  • Le courrier des auditeurs du 5 août 2022

    Le courrier des auditeurs du 5 août 2022


    Bonjour à tous et à toutes, et merci de nous écouter, où que vous soyez ! Je suis très content de vous rencontrer à nouveau dans le cadre du Courrier des auditeurs. Comment allez-vous en cette période de vacances dété ? Une période normalement, de détente durant laquelle on essaie doublier nos soucis et de nous reposer. Justement, une fois bouclé ce courrier des auditeurs, je partirai pour quelques jours en Bulgarie, à Balchik, une petite ville au bord de la mer Noire qui durant lentre deux guerres a fait partie de la Roumanie. Cest là que se trouve lancienne villa de la famille royale roumaine et plus précisément de la reine Marie de Roumanie. Tout près, à Dalboka, à une vingtaine de kilomètres de la frontière roumaine il y a un célèbre élevage de moules doté de son propre restaurant. Les moules de la mer Noire seront à lhonneur. Donc, après avoir épuisé la côte roumaine, il vaut toujours la peine daller un peu plus au sud et explorer le nord de la côte bulgare de la mer Noire pour un plus de variété.



    Et même si la canicule ne sévit plus en Roumanie, il fait toujours assez chaud à travers le pays et les pluies se laissent encore attendre. Les maximas frôlent les trente degrés et ce qui est encore plus grave cest justement, cette pénurie de précipitations. Une bonne nouvelle pour les vacanciers qui ont pris dassaut les principales destinations roumaines ou encore, celles de Bulgarie, Grèce, Turquie, mais pas tellement bonne pour les agriculteurs et les autorités. Et déjà jarrive à répondre à une question que notre auditeur Michel Beine de Belgique nous a posée dans une des nombreuses lettres quil nous a envoyées et pour lesquelles nous vous remercions, M Beine. Cest justement sur les changements climatiques que Michel Beine nous interroge. « Existe-t-il en Roumanie un comité de concertation sur le climat ? ». « Quelles sont les mesures envisagées cette année ? »



    La réponse, vous la trouvez ici:

    https://www.rri.ro/fr_fr/michel_beine_belgique_existe_t_il_en_roumanie_un_comite_de_concertation_sur_le_climat-2665905




    Bien le bonjour à Christian Ghibaudo, que jai mentionné aussi il y a deux semaines. Vous me demandez « Si avec la guerre en Ukraine, proche du delta, le tourisme (local ou international) est en baisse ? » Et bien la réponse est « oui ». Les propriétaires de gîtes ruraux et dhôtels de cette région déplorent une baisse de près de 40% du nombre de touristes dans certains endroits. Le Delta a enregistré au printemps dernier son taux doccupation le plus bas des dix dernières années et la situation ne sest pas améliorée durant la première partie de lété. Mais sachez que la guerre en Ukraine nen est pas lunique responsable. Sy ajoute linflation qui a fait exploser les prix et lélimination des restrictions de voyage imposées dans le contexte de la pandémie de Covid 19. Ce qui plus est, la ressource piscicole a considérablement baissé, ce qui na fait que décourager les touristes passionnés par la pêche. Les perspectives semblent meilleures pour août et septembre, lorsque le nombre de réservations est assez important. Les autorités roumaines ont constamment assuré que le delta restait une destination de vacances sûre, malgré des explosions qui se faisaient entendre, au printemps, depuis les villages roumains du delta du Danube. Entre temps, le conflit en Ukraine sest éloigné des frontières roumaines et les perspectives sont assez positives pour les professionnels du tourisme dans le delta cet automne.



    Salutations aussi à Philippe Marsan, Paul Jamet et Guy le Louet de France et merci à vous pour vos rapports découte et vos messages. Cest toujours un plaisir de les lire. Sur ceci, le courrier des auditeurs de RRI touche à sa fin. Nous allons nous revoir dans le cadre de cette émission dici un mois, à la rentrée. A bientôt !




  • Le Courrier des auditeurs du 05.07.2019

    Le Courrier des auditeurs du 05.07.2019

    La Roumanie fond sous un air brûlant, on souhaiterait presque la pluie. La météo nous dit que les pluies viendront, et même bientôt, donc on prend notre mal en patience. J’espère qu’il fait meilleur là où vous êtes, mais pour une fois, la France du moins a des températures encore plus élevées que la Roumanie.


    C’est avec un grand plaisir que je me souviens de mon passage en France, à la Rencontre des amis de la Radio, au Radio Club du Perche, et j’en profite pour saluer Louisette et René Pigeard, ainsi que tous les membres du club. A Gréez sur Roc, il y avait de la fraîcheur. Et une super-ambiance, dans laquelle j’ai pris l’interview de Paul Jamet, que je vous propose tout de suite. Bonjour Paul.


    Découvrez linterview plus bas.


    J’en arrive à vos messages, avec juste une petite explication que je devais encore à M Michel Beine, de Belgique. Si vous allez consulter un médecin dont les soins ne sont pas remboursés par la Caisse d’assurance maladie, vous aurez une ordonnance écrite à la main. « Quelle est la durée de validité d’une ordonnance ? », demande encore M Beine. Eh bien, cela dépend. Pour les cas urgents, elle est valable le jour de son émission ; selon l’affection, d’autres sont valables 48 h, et d’autres encore — un mois. Voilà, M Beine.


    Réponse à Guy le Louët sur la présence des cultivateurs étrangers en Roumanie à découvrir ici: https://www.rri.ro/fr_fr/guy_le_louet_france_cultivateurs_etrangers_en_roumanie_probleme-2601441


    Voilà, cette émission est bientôt terminée. Merci de l’avoir suivie. N’oubliez pas que nous avons un nouveau concours qui peut vous emmener en Roumanie. Pensez-y ! Bien des choses à vous et à très bientôt sur RRI.