Tag: Pays-Bas

  • 29.01.2025 (mise à jour 3)

    29.01.2025 (mise à jour 3)

    Cambriolage – Trois personnes soupçonnées d’avoir volé le trésor dace roumain au musée Drenthe d’Assen ont été arrêtées par la police néerlandaise dans la ville de Heerhugowaard, dans la province de Hollande. L’information a été confirmée par des représentants du ministère roumain de l’Intérieur, qui ont déclaré que les trois personnes étaient des citoyens néerlandais. Il n’y a cependant aucune information sur les objets volés.  Il s’agit du casque en or de Coțofenești et de trois bracelets daciens de Sarmizegetusa Regia – des objets de grande valeur, mais aussi des éléments essentiels de l’histoire et de l’identité du peuple roumain, un patrimoine culturel inestimable non seulement pour la Roumanie mais aussi pour le monde entier, selon la ministre de la Culture de Bucarest, Natalia Intotero. La ministre a limogé le directeur du Musée National d’Histoire de la Roumanie, Ernest Oberländer-Târnoveanu, en lui reprochant la manière dont il a communiqué publiquement et institutionnellement dans l’affaire du vol des trésors. Le Musée National d’Histoire de la Roumanie a envoyé les objets à l’exposition aux Pays-Bas.

     

    Compétitivité – La présidente de la Commission européenne, Ursula von de Leyen, a proposé une vaste réforme économique et réglementaire de l’UE afin de stimuler l’UE et lui permettre de rester dans la course face à des concurrents mondiaux tels que la Chine et les États-Unis. Baptisée « Boussole de la compétitivité », la nouvelle stratégie combine politiques industrielles, investissements et réformes. Ursula Von de Leyen a souligné que l’UE dispose « peut-être de la main-d’œuvre la mieux formée au monde ». Elle a ajouté que l’économie de l’UE est la deuxième du monde, mais que l’Europe est à la traîne en raison de faiblesses, notamment un modèle économique qui s’est appuyé pendant de nombreuses années sur une main-d’œuvre bon marché en provenance de Chine, sur une énergie bon marché en provenance de Russie et sur l’externalisation de la sécurité de l’investissement. Cette époque est révolue, a souligné le chef de l’exécutif européen. La stratégie qu’elle propose est structurée en trois chapitres. Le premier concerne le renforcement de la compétitivité par l’innovation, la décarbonation, la réduction des dépendances et l’amélioration de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement en technologies et en ressources. Le deuxième traite de la simplification de la législation et de la bureaucratie, et le troisième se concentre sur les citoyens de l’Union, qui, grâce à la formation et à des emplois bien rémunérés, sont à la fois la source et la cible de cette réforme.

     

    Romsilva – La direction de la Régie nationale des forêts, Romsilva, a 7 jours pour présenter au ministre de l’Environnement, Mircea Fechet, un plan de restructuration qui entraînera une réduction drastique des dépenses. Le ministre a demandé la suppression des directions forestières déficitaires et la réduction du nombre de directeurs. Mircea Fechet souhaite également supprimer les primes, les bonus et les gratifications en tout genre. Il estime qu’en 2025, il n’y a aucune raison qu’une personne ait sur son compte de l’argent autre que son salaire. Le ministre a également déclaré que c’est la raison pour laquelle le gouvernement est obligé de modifier la loi sur le statut des forestiers et, parallèlement, il a ordonné à la direction exécutive de renégocier le contrat collectif de travail afin d’éliminer ces primes. Le PDG de Romsilva, Marius Dan Siulescu, a annoncé qu’il recueillerait les propositions de toutes les équipes de l’entreprise et présenterait des solutions de restructuration. Mais les syndicats forestiers considèrent cette démarche comme une attaque contre Romsilva visant à restructurer l’entreprise.

     

    Descente des mineurs – L’ancien chef du Service Roumain des Renseignements, Virgil Măgureanu fait l’objet de poursuites pénales pour crimes contre l’humanité dans l’affaire de la « Descente des mineurs sur Bucarest les 13-15 juin 1990 ». Les procureurs de la Section militaire du Parquet auprès la Haute Cour de Cassation et de Justice ont ordonné ce mercredi l’ouverture de la procédure pénale et ont précisé que la qualification juridique des faits se fondait exclusivement sur les preuves administrées après le 4 juin 2021, date à laquelle l’affaire avait été renvoyée au Parquet de la Haute Cour de Cassation et de Justice. A ce moment-là, les juges avaient décidé d’annuler toutes les preuves recueillies par les procureurs. Dans le même dossier, des poursuites pénales ont également été lancées contre l’ancien président roumain, Ion Iliescu, l’ancien premier ministre, Petre Roman, l’ancien vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu, l’ancien conseiller du premier ministre, Adrian Sârbu, l’ancien dirigeant syndical des mineurs de la vallée de la Jiu, Miron Cozma, et les officiers militaires à la retraite Vasile Dobrinoiu et Petre Peter.

     

    Elections – A Bucarest, le gouvernement de la coalition formée du Parti Social-Démocrate, du Parti National Libéral et de l’Union Démocrate Magyare de Roumanie a adopté mardi une décision fixant le calendrier électoral en vue du premier tour des élections présidentielles du 4 mai prochain. La période électorale débutera le 18 février, la date limite pour déposer les candidatures auprès du Bureau Electoral Central étant le 15 mars. Puis, la campagne électorale débutera le 4 avril et se terminera le matin du 3 mai. Le vote en Roumanie aura lieu le dimanche 4 mai, alors que dans les 950 bureaux de l’étranger, le vote sera organisé sur trois jours, soit les 2, 3 et 4 mai. Les Roumains de l’étranger peuvent également voter par correspondance en s’inscrivant sur le site www.votstrainatate.ro.

     

    Budget – Les leaders de la coalition gouvernementale de Bucarest se sont penchés à nouveau, ce mercredi, sur le projet de budget de cette année. Il s’agissait des derniers calculs sur la manière dont l’argent de l’État sera distribué, avant que le projet de loi ne soit soumis pour adoption au gouvernement, vendredi, et au Parlement, la semaine prochaine, pour être voté. Les sommes les plus importantes seront allouées au paiement des pensions de retraite et aux investissements, tandis que les dépenses en matière de biens, salaires et services seront réduites dans tous les ministères et les institutions, selon le ministre des Finances. L’objectif en est de réduire les budgets des ministères de 5 % par rapport à l’année dernière, à l’exception des portefeuilles de la Santé, de l’Intérieur, de l’Education, des Transports et de la Défense nationale. Les investissements dépasseront les 7 % du PIB pour soutenir la croissance économique et le développement du pays. Pour l’agriculture, les priorités envisagées sont : le soutien accordé au développement du secteur de l’élevage, la poursuite du programme national INVESTALIM pour la modernisation et la diversification de l’industrie alimentaire et le financement des systèmes d’irrigation. En même temps, le ministère de l’Economie poursuivra son soutien massif aux entrepreneurs à travers les programmes Start-up Nation et Construct Plus, alors que l’industrie de la défense bénéficiera cette année encore de plus de 2 % du PIB. Le ministère des Transports poursuivra également ses investissements, démarrés les années précédentes, notamment pour la construction d’autoroutes, de voies rapides et l’amélioration du réseau routier national.

     

    Diplomatie – A Bruxelles, le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a discuté avec la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, chargée des droits sociaux et des compétences, des emplois de qualité et de la formation, la Roumaine Roxana Mînzatu, de plusieurs dossiers importants à l’agenda européen actuel. Continuer de soutenir le processus d’élargissement de l’UE, poursuivre le soutien accordé à l’Ukraine en guerre et à la République de Moldova, développer une vision stratégique pour la mer Noire – autant de sujets abordés par les deux responsables. Ils ont également discuté de la promotion des objectifs de convergence et de cohésion dans les négociations sur le prochain cadre financier pluriannuel d’après 2027 et du renforcement de l’action européenne dans le domaine de la défense. A Bruxelles encore, le ministre roumain des AE a participé au Conseil des affaires étrangères et a rencontré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.

     

    Académie – L’Académie roumaine a lancé ce mercredi « L’Année du cardinal Iuliu Hossu » par une séance commémorative. L’année 2025 a été établie par la loi comme « Année du cardinal Iuliu Hossu » en hommage à sa vie, son œuvre, sa personnalité, son martyre, son rôle décisif dans la Grande Union et aux efforts qu’il a déployés pour sauver les Juifs pendant l’Holocauste. Brillant intellectuel de Transylvanie, le cardinal Iuliu Hossu fut une figure marquante de l’histoire de la Roumanie. Il a été arrêté et enfermé dans les prisons communistes pour avoir refusé de renier sa foi grecque-catholique et pour son travail à la défense des fidèles de cette église. A cette occasion, le président Klaus Iohannis a envoyé un message rappelant les paroles du cardinal – « Notre foi est notre vie » – des mots qui, à son avis, peuvent devenir un puissant appel à la conscience civique, à l’unité et au courage, à la solidarité avec nos semblables et avec l’avenir du pays.

     

    Météo – Il a fait très chaud mercredi sur l’ensemble du pays, avec des maxima allant de 8 à 19 degrés. Le ciel était pourtant couvert sur l’ouest, le centre et le nord-ouest où la pluie était signalée par endroits. Les précipitations sont mixtes en montagne, à plus de 1 500 m d’altitude. Il a fait 17 degrés à Bucarest.

  • 29.01.2025

    29.01.2025

    Artefacts – De nouvelles informations nous sont fournies au sujet des pièces du trésor roumain volées dans la nuit de vendredi à samedi dans un musée des Pays-Bas. La police néerlandaise affirme avoir des preuves que plusieurs suspects du cambriolage sont originaires d’une province du nord-ouest des Pays-Bas. Les autorités néerlandaises indiquent également que des recherches techniques et tactiques approfondies ont été menées à l’intérieur et autour du musée et qu’une équipe de quelques dizaines d’enquêteurs et de spécialistes travaille sur l’affaire afin d’arrêter les voleurs et de récupérer les objets. Il s’agit du casque en or de Coțofenești et de trois bracelets de la capitale dace de Sarmisegetuza Regia – des objets de patrimoine et des éléments essentiels de l’histoire et de l’identité du peuple roumain, un patrimoine culturel inestimable non seulement pour la Roumanie mais aussi pour le monde entier, comme l’a déclaré la ministre de la culture de Bucarest, Natalia Intotero. La ministre a limogé le directeur du Musée National d’Histoire de la Roumanie, Ernest Oberländer-Târnoveanu, en lui reprochant la manière dont il a communiqué publiquement et institutionnellement dans l’affaire du vol des objets du trésor. Pour précision, c’est le musée d’Histoire qui avait envoyé les objets pour une exposition aux Pays-Bas.

     

    Elections – A Bucarest, le gouvernement de la coalition formée du PSD-PNL-UDMR a adopté mardi une décision fixant le calendrier électoral en vue du premier tour des élections présidentielles du 4 mai prochain. La période électorale débutera le 18 février, la date limite pour déposer les candidatures auprès du Bureau Electoral Central étant le 15 mars. Puis, la campagne électorale débutera le 4 avril et se terminera le matin du 3 mai. Le vote en Roumanie aura lieu le dimanche 4 mai, alors que dans les 950 bureaux de l’étranger, le vote sera organisé sur trois jours, soit les 2, 3 et 4 mai. Les Roumains de l’étranger peuvent également voter par correspondance en s’inscrivant sur le site www.votstrainatate.ro.

     

    Budget – Les leaders de la coalition gouvernementale de Bucarest se penchent à nouveau ce mercredi sur le projet de budget de cette année. Il s’agit des derniers calculs sur la manière dont l’argent de l’État sera distribué, avant que le projet de loi ne soit soumis pour adoption au gouvernement, vendredi, et au Parlement, la semaine prochaine, pour être voté. Les sommes les plus importantes seront allouées au paiement des pensions de retraite et aux investissements, tandis que les dépenses en matière de biens, salaires et services seront réduites dans tous les ministères et les institutions, selon le ministre des Finances. L’objectif en est de réduire les budgets des ministères de 5 % par rapport à l’année dernière, à l’exception des portefeuilles de la Santé, de l’Intérieur, de l’Education, des Transports et de la Défense nationale. Les investissements dépasseront les 7 % du PIB pour soutenir la croissance économique et le développement du pays. Pour l’agriculture, les priorités envisagées sont : le soutien accordé au développement du secteur de l’élevage, la poursuite du programme national INVESTALIM pour la modernisation et la diversification de l’industrie alimentaire et le financement des systèmes d’irrigation. En même temps, le ministère de l’Economie poursuivra son soutien massif aux entrepreneurs à travers les programmes Start-up Nation et Construct Plus, alors que l’industrie de la défense bénéficiera cette année encore de plus de 2 % du PIB. Le ministère des Transports poursuivra également ses investissements, démarrés les années précédentes, notamment pour la construction d’autoroutes, de voies rapides et pour l’amélioration du réseau routier national.

     

    Diplomatie – A Bruxelles, le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a discuté avec la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, chargée des droits sociaux et des compétences, des emplois de qualité et de la formation, la Roumaine Roxana Mînzatu, de plusieurs dossiers importants à l’agenda européen actuel. Continuer de soutenir le processus d’élargissement de l’UE, poursuivre le soutien accordé à l’Ukraine en guerre et à la République de Moldova, développer une vision stratégique pour la mer Noire – autant de sujets abordés par les deux responsables. Ils ont également discuté de la promotion des objectifs de convergence et de cohésion dans les négociations sur le prochain cadre financier pluriannuel d’après 2027 et du renforcement de l’action européenne dans le domaine de la défense. A Bruxelles encore, le ministre roumain des AE a participé au Conseil des affaires étrangères et a rencontré le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.

     

    Académie – L’Académie roumaine a lancé ce mercredi « L’Année du cardinal Iuliu Hossu » par une séance commémorative. L’année 2025 a été établie par la loi comme « Année du cardinal Iuliu Hossu » en hommage à sa vie, son œuvre, sa personnalité, son martyre, son rôle décisif dans la Grande Union et aux efforts qu’il a déployés pour sauver les Juifs pendant l’Holocauste. Brillant intellectuel de Transylvanie, le cardinal Iuliu Hossu fut une figure marquante de l’histoire de la Roumanie. Il a été arrêté et enfermé dans les prisons communistes pour avoir refusé de renier sa foi grecque-catholique et pour son travail à la défense des fidèles de cette église. A cette occasion, le président Klaus Iohannis a envoyé un message rappelant les paroles du cardinal – « Notre foi est notre vie » – des mots qui, à son avis, peuvent devenir un puissant appel à la conscience civique, à l’unité et au courage, à la solidarité avec nos semblables et avec l’avenir du pays.

     

    Serbie – Dans les 10 jours à venir, le président serbe Aleksandar Vučić décidera soit de convoquer des élections législatives, soit de la former un nouveau gouvernement. Cela dans le contexte où, le premier ministre serbe Miloš Vučević a démissionné mardi, après plusieurs mois de manifestations antigouvernementales. Les manifestations ont été déclenchées par l’effondrement du plafond d’une gare nouvellement rénovée à Novi Sad, la deuxième plus grande ville de Serbie, effondrement qui a causé la mort de 15 personnes. Les manifestants ont imputé cet accident mortel à la corruption et à la négligence des autorités, demandant que tous les documents relatifs à la construction soient rendus publiques et que les coupables soient punis. A noter aussi que le premier ministre démissionnaire Miloš Vučević, un proche allié du président, avait été maire de Novi Sad lorsque les travaux de rénovation de la gare avaient commencé.

     

    Foot – Manchester United arrivera à Bucarest ce soir pour le match prévu jeudi contre l’équipe du club Bucarestois champion de Roumanie de football FCSB, dans le cadre de la 8e et dernière étape de la phase principale de l’Europa League. Le célèbre club anglais est 4e au classement avec 15 points cumulés, tandis que le FCSB est en 8e position avec 14 points. Les 8 premières équipes sont directement qualifiées dans les 16èmes de finale, tandis que les équipes classées entre la 9ème et la 24ème place disputeront un barrage aller-retour pour une place en 16ème de finale.

     

     Météo – Il fait très chaud aujourd’hui sur l’ensemble du pays, avec des maxima qui iront de 8 à 19 degrés. Le ciel sera pourtant couvert sur l’ouest, le centre et le nord-ouest où l’on attend de la pluie par endroits. Les précipitations sont mixtes en montagne, à plus de 1 500 m d’altitude. Nous avons une belle journée ensoleillée à Bucarest aussi avec une température maximale attendue de 17 degrés.

  • Réactions après le vol de pièces du trésor de la Roumanie

    Réactions après le vol de pièces du trésor de la Roumanie

    Quatre pièces des plus importantes du patrimoine national roumain ont été dérobées au musée de Drenthe, dans la ville néerlandaise d’Assen. Les objets avaient été prêtés par la Roumanie au musée néerlandais. Il s’agit du casque d’or de Coțofenești, datant du 5e au 4esiècle avant J.-C., ainsi que de trois bracelets royaux daces en or de Sarmizegetusa Regia, datant de la seconde moitié du 1ersiècle avant J.-C., pièces maîtresses de l’exposition. Les pièces, d’une valeur historique inestimable, faisaient partie de l’exposition « Dacie –empire d’or et d’argent », qui avait ouvert ses portes le 7 juillet 2024 et devait se fermer le 25 janvier. Le vol a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, lorsque quatre personnes ont fait exploser un mur extérieur de l’immeublepour pénétrer dans le musée, ont volé uniquement les objets roumains et ont pris la fuite en voiture. La police néerlandaise a indiqué coopérer avec Interpol pour mener son enquête. Elle a identifié un véhicule suspect, incendié dans la nuit, et qui pourrait avoir un lien avec ce vol.

    La police néerlandaise n’exclut pas que des Roumains soient également impliqués dans le vol et n’exclut pas la possibilité que les auteurs du cambriolage s’étaient dirigés vers l’Allemagne. Les quatre objets volés pièces maîtresses de l’exposition font partie de la collection du Musée national d’histoire de Roumanie. L’intégralité des objets exposés était assurée pour 30 millions d’euros, conformément à la législation roumaine et aux normes internationales. L’espace et les vitrines du musée étaient sécurisés et dotés de systèmes de surveillance et d’alarme branchés au réseau de la police locale.

     

    Les autorités roumaines

    A Bucarest, le Parquet général a annoncé qu’une enquête pénale avait été ouverte dans cette affaire, et que les investigations seraient menées par les procureurs du Parquet de la Haute cour de Cassation et de Justice et par les spécialistes de l’Inspection générale de la police roumaine.

    En même temps, une cellule de crise a été créée au sein du gouvernement roumain. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a annoncé que la récupération du casque et des trois bracelets daces était une priorité. Entre temps, le corps de contrôle du Premier ministre vérifie au ministère de la Culture les documents qui ont été la base de l’envoi d’objets du trésor national à cette exposition. Enfin, la ministre de la Culture Natalia Intotero rencontrera la famille royale et le Premier ministre des Pays-Bas, Dick Schoof dans le cadre de cette affaire.

    Le ministre de l’Intérieur, CătălinPredoiu, a quant à lui annoncé qu’une équipe de policiers criminalistes roumains rejoindrait d’urgence leurs collègues néerlandais pour aider à l’enquête et que les autorités roumaines maintiendraient un contact permanent avec les autorités néerlandaises et européennes.

    Pour sa part, le président roumain Klaus Iohannis a échangé des messages avec le Premier ministre Dick Schoof, qui a assuré que les autorités néerlandaises prenaient toutes les mesures nécessaires pour identifier les auteurs et récupérer le trésor.

     

  • EURO 2024 : la Roumanie s’incline devant les Pays-Bas dans les 8e de finale

    EURO 2024 : la Roumanie s’incline devant les Pays-Bas dans les 8e de finale

    La sélection nationale de foot de la Roumanie quitte l’EURO de foot 2024 organisé par l’Allemagne, après avoir été vaincue, par 3 buts à 0 par les Pays-Bas, mardi soir, à Munich.

     

    Les buts des Néerlandais ont été marqués par Gapko (à la minute 20) et par Malen (minutes 83 et 90+3).

     

    La Roumanie s’était qualifiée dans les 8e de finale, en tête du Groupe E, après des matchs contre la Belgique, la Slovaquie et l’Ukraine.

     

  • Mobilisation internationale pour l’Ukraine en Roumanie

    Mobilisation internationale pour l’Ukraine en Roumanie


    Dès le début de la guerre en Ukraine, la Roumanie sest rangée du côté des Etats-Unis, de lUE et de lOTAN qui ont condamné à lunisson linvasion illégale et non justifiée de lUkraine par la Russie. Bucarest est venu en aide aux réfugiés ukrainiens, il a offert du soutien militaire à son voisin ukrainien et il a contribué massivement au transit des céréales ukrainiennes vers les pays tiers, après que Kiev a abandonné la traversée de la mer Noire.



    Sur le plan militaire et suite à une collaboration entre les Forces aériennes roumaines et celles néerlandaises, en partenariat avec lentreprise amériaine Lockheed Martin et avec lappui du Danemark qui dirige avec les Pays Bas, la coalition internationale F-16, la Roumanie accueille à Fetesti le centre européen de formation de pilotes de F-16. Cinq chasseurs néerlandais sont arrivés mardi sur la base aérienne de Fetesti en Roumanie. Le futur centre international pour lentrainement des pilotes est censé accroître linteropérabilité alliée. La mise en place dun tel centre permet à la Roumanie doffrir une formation de haut niveau non seulement aux pilotes roumains, mais aussi à ceux des pays alliés, y compris dUkraine. De cette manière, notre pays rejoint dautres nations telles la Belgique, le Canada, le Danemark, le Luxembourg, la Norvège, les Pays Bas, la Pologne, le Portugal, la Suède ou la Grande Bretagne qui se sont engagés à former les pilotes ukrainiens au maniement des avions de combat F-16.



    Utile à la Roumanie, vital à lUkraine



    La base dentrainement de Fetesti contribuera à la mise en place de normes opérationnelles communes, parallèlement au renforcement de la capacité de lAlliance de lAtlantique Nord de relever les défis de la région de la mer Noire et de lEurope de lEst. Au terme dun accord de collaboration, le ministère roumain de la Défense est censé mettre à la disposition de lOTAN, la Base aérienne 86 de Fetesti, les techniques dinstruction et le soutien de la nation-hôte, les Forces royales aériennes des Pays Bas contribuent avec les avions de combat, tandis que les Américains de Lockheed Martin assurent les pilotes formateurs et lentretien des appareils. La base dinstruction de Roumanie contribue à laccélération du processus de formation des pilotes roumains, dans le contexte où la Roumanie vient dacheter à la Norvège 32 avions de combat F-16. Dans lactuel contexte géopolitique et vue la position stratégique de la Roumanie dans la région de la mer Noire, le centre de Fetesti savère essentiel pour la collaboration transfrontalière et le renforcement de la sécurité et de la solidarité au sein de lOTAN.




  • 28.01.2023

    28.01.2023

    Schengen – La France et les Pays Bas attendent impatiemment
    l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. C’est ce que les ministres
    français et néerlandais des Affaires étrangères ont stipulé dans une
    déclaration sur la sécurité qu’ils ont signée vendredi, à Bucarest, lors d’une
    entrevue avec leur homologue roumain, Bogdan Aurescu. Les chefs des trois
    diplomaties se sont rendus vendredi sur la base de Cincu afin
    de rencontrer les troupes françaises et néerlandaises déployées sur le
    territoire dans le cadre du groupement de combat que l’OTAN a mis en place en
    réplique à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Suite
    à des discussions trilatérales au sujet de cette guerre, la responsable de
    Paris, Catherine Colonna a précisé que l’Ukraine doit être aidée à se défendre
    pour conquérir son indépendance et sa souveraineté. A Bucarest, les ministres
    européens ont rencontré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et son
    premier ministre, Nicolae Ciuca.












    Réfugiés
    – Quelque 69.000 personnes dont 7213 Ukrainiens sont arrivés vendredi, en
    Roumanie, a fait savoir la Police roumaine aux Frontières. Du coup, depuis le
    10 février 2022, soit deux semaines avant le début de l’invasion illégale de
    l’Ukraine par l’armée russe et jusqu’à présent, plus de 3 millions 41 milles
    réfugiés ukrainiens sont venus en Roumanie, la plupart juste pour la transiter.


    Sondage
    – 80% des Roumains permettent l’utilisation des données personnelles à des fins
    publicitaires, selon une enquète menée à l’occasion de la Journée européenne de
    la protection des données. Selon l’étude la plus
    récente visant l’utilisation dans les foyers des nouvelles technologies de
    l’Information et des communications, 1 Européen sur 2 âgé de 16 à 74 ans a
    refusé l’utilisation de ses données personnelles à des fins publicitaires pendant
    ces trois derniers mois. 46% des personnes questionnées ont affirmé avoir
    permis l’accès rien qu’à la localisation ou ont refusé l’accès à toute information
    personnelle. Le poids des Européens refusant l’utilisation de leurs données
    personnelles varient d’un pays à l’autre. La plupart d’entre eux se trouvent
    aux Pays Bas (73%), en Finlande (70%), au Danemark et en Allemagne (63%) ou
    encore en Espagne (62%). Au pôle opposé, on retrouve la Bulgarie, 10%, la
    Roumanie, 20%, la Grèce, 29%, la Slovaquie, 30% et la Lettonie, 32%.








    .


    Festival – Deux films roumains, ‘Metronom’ de Alexandru Belc et
    ‘R.M.N.’ de Cristian Mungiu, ont été sélectionné en compétition pour la 46ème
    édition du Festival international du Film de Goteborg en Suède, l’évènement de
    ce genre le plus important de Scandinavie, qui a débuté vendredi. D’après un
    communiqué de presse de l’Institut culturel roumain de Stockholm, le festival
    présente chaque année environ 400 productions du monde entier, et quelques 160
    000 personnes assistent aux projections. ‘Metronom’, le premier film du
    réalisateur Alexandru Belc, raconte une histoire d’amour entre deux jeunes dans
    la Roumanie communiste de 1972, les critiques le décrivent comme l’analyse
    socio-historique d’une génération obligée de vivre dans une société pleine de
    suspicion et de méfiance réciproque. Dans le film ‘R.M.N.’ du réalisateur
    consacré Cristian Mungiu, l’action se déroule dans un village de Transylvanie,
    où la paix des habitants est troublée lorsque des travailleurs étrangers sont
    engagés dans la petite usine locale. Les frustrations, les conflits et les
    pulsions rejaillissent alors, brisant le vernis de calme et de bonne entente du
    village.


    Météo -Les météorologues ont placé plus de 20
    départements de la moitié orientale et centrale de la Roumanie en vigilance
    jaune et orange aux chutes de neige et au vent très fort, en vigueur jusqu’à
    dimanche matin. La météo défavorable a entraîné des coupures d’électricité dans
    plusieurs localités de Roumanie, a perturbé le trafic et a conduit à la
    fermeture de certaines routes nationales et départementales. Des centaines de
    voitures sont restées bloquées sur leur trajet, en raison de la neige abondante.
    Les chutes de neige ont créé des
    perturbations au trafic ferroviaire et aérien aussi. Samedi, les températures
    maximales iront de -2 à 5 degrés. Il neige sur Bucarest où les thermomètres
    montrent un degré seulement.

  • Flash – 08.12.2022

    Flash – 08.12.2022

    Schengen – Le Conseil Justice et Affaires intérieures de l’Union a rejeté jeudi l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace européen de libre circulation Schengen, avec deux voix contre alors que l’unanimité était nécessaire. Sur les 27 Etats membres, l’Autriche et les Pays-Bas sont les deux Etats à se prononcer contre. Les Pays-Bas ont précisé que son opposition visait uniquement la Bulgarie. La raison invoquée par Vienne était la migration illégale. En échange la Croatie a reçu le feu vert à l’adhésion ce 1er janvier 2023. La commissaire européenne aux Affaires européennes, Ylva Johansson, a félicité la Croatie pour son adhésion et a déclaré que la Bulgarie et la Roumanie méritaient bien d’être admises à l’espacez Schengen. A Bucarest, le président du PSD, membre de la coalition gouvernementale, Marcel Ciolacu, a affirmé que l’unité et la stabilité européennes avaient reçu un coup dur de la part de l’Autriche qui a choisi durant cette période difficile d’abandonner ses camarades européen et de servir en échange aux intérêts de la Russie. « Le véto de l’Autriche à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen constitue une attitude « incorrecte, immorale, dépourvue d’arguments solides » a également affirme le vice-premier ministre roumain Kelemen Hunor, leader de l’Union démocrate magyare de Roumanie. En opposition, le président de l’USR, Cătălin Drulă, affirme que la décision du Conseil Justice et Affaires intérieures est « profondément injuste » et que la position du gouvernement autrichien restera dans l’histoire comme un acte de discrimination.

    Fermiers – Les fermiers roumains bénéficieront de quelque 16 milliards d’euros par le biais du Plan national stratégique 2023 – 2027, approuvé mercredi par la Commission européenne. Près de 10 milliards d’euros sont des paiements directs et des interventions sectorielles, et 6 milliards d’euros seront alloués au développement rural. Le ministre de l’agriculture, Petre Daea a déclaré que ce nouveau document prévoit aussi un instrument d’appui aux fermiers qui enregistrent des pertes par afin d’accorder des dédommagements en cas de calamité. L’enveloppe accordée s’élève à 400 millions d’euros.

    Budget – Le projet du budget d’Etat pour l’année prochaine, aux côtés de celui des assurances sociales figurent à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui du gouvernement de Bucarest. Conformément au calendrier décidé par la coalition gouvernementale Parti social-démocrate – Parti national libéral – Union démocrate magyare de Roumanie, ces documents ainsi que tous les actes législatifs qui les accompagnent seront rendus vendredi au Parlement pour des débats et le vote final. Parmi les ministères qui devraient bénéficier de moins d’argent se retrouvent l’Energie, la Justice et la Santé, alors que la Défense, le Développement, les Transports et l’Education bénéficieront d’enveloppes plus généreuses. Le budget prévoit aussi la majoration à compter du 1er janvier du salaire brut des fonctionnaires de 10%, la majoration du point de retraite de 12,5%, ainsi que la hausse du salaire minimum à quelque 600 euros par mois. L’Alliance pour l’unité des Roumains a annoncé déjà déposer des amendements, puisqu’elle s’oppose à ce projet de budget. Le leader des députés de l’AUR, Antonio Andruşceac, a affirmé que la Défense et les services de renseignement reçoivent des fonds généreux, alors que l’Education dispose du budget le plus réduit de son histoire récente.

    Gaudeamus – Poursuite aujourd’hui de la 29e édition du Salon du livre « Gaudeamus », organisé par la Radio publique roumaine. Jusqu’à dimanche, quelque 200 participants proposent au public une large série de produits éditoriaux, sur différents supports, pour tous les âges et les domaines d’intérêt dont la musique et les jeux éducatifs. Plus de 600 événements et autres projets figurent à l’affiche de l’édition de cette année du Salon Gaudeamus. Le salon propose aussi pour la première fois deux espaces consacrés aux activités interactives destinés aux jeunes visiteurs. Tous les stands se retrouvent aussi en format virtuel sur le site gaudeamus.ro. Cet événement est finance par le ministère de la Culture. La présidente honoraire de l’édition de cette année est l’écrivaine Ana Blandiana.

    Météo – Temps généralement morose en Roumanie. Des pluies sont signalées sur tout le territoire, mais surtout sur la moitié ouest, alors que des précipitations mixtes sont signalées sur le relief. Des pluies verglaçantes sont également possibles sur certaines régions plus hautes. Les maxima iront de 2 à 10 degrés.

  • Le Parlement européen soutient l’intégration de Bucarest à Schengen.

    Le Parlement européen soutient l’intégration de Bucarest à Schengen.


    Les
    autorités de Bucarestont salué la
    résolution adoptée mardi, par le Parlement européen qui soutient à une large
    majorité de voix, l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à Schengen. C’est
    la quatrième résolution en ce sens que l’Assemblée législative européenne a
    votée. Soutenu par tous les eurodéputés roumains, le document s’est heurté à l’abstention
    des parlementaires européens du parti du premier ministre néerlandais, Mark
    Rutte et même au rejet de la part de l’un d’entre eux. Une prise de position
    prévisible. La résolution de mardi n’est pas contraignante, mais elle accroît
    la pression sur les États membres de l’UE pour qu’ils accueillent ces deux pays
    dans l’espace Schengen. L’adhésion de nouveaux pays à Schengen nécessite donc,
    une décision unanime du Conseil de l’UE. Malheureusement, les Pays Bas continuent à
    être réservés quant à l’admission de Bucarest et de Sofia à la zone de libre
    circulation des personnes et des marchandises. Selon eux, une telle adhésion
    devrait se faire en étroit lien avec la réforme de la justice et le respect de
    l’Etat de droit. Du coup, quelle est donc l’importance du vote de mardi, au
    Parlement européen? Silviu Nate, maitre de conférence à l’Université Lucian
    Blaga de Sibiu et chef du Centre pour les Etudes globales explique:




    On remarque un soutien très important de la
    part du Parlement européen, ce qui est une bonne nouvelle et c’est à partir de
    cette nouvelle que nous devrions examiner notre projet d’adhésion à Schengen.
    Les Pays Bas se montrent réticents quant à notre capacité de gérer les flux d’immigration
    illégale ou d’autres risques transnationaux. Sauf que la Roumanie a déjà prouvé
    lors des précédentes vagues de réfugiés du Moyen Orient ou encore d’Ukraine qu’elle
    est capable de se débrouiller parfois mieux que d’autres pays déjà membres
    Schengen. Après, on invoque aussi certains aspects en rapport avec le respect
    de l’Etat de droit qui, une fois de plus, ne s’appliquent pas dans le cas de la
    Roumanie.


    Du
    coup, une question s’impose: pourquoi les Pays Bas ne veulent pas de la
    Roumanie au sein de l’Espace Schengen? Silviu Nate opine:




    L’admission
    à Schengen produit une série d’avantages géopolitiques et économiques pour le
    pays en question. Or, il est connu le fait que la Roumanie a des capacités
    importantes de production agricole et donc, elle pourrait faciliter les
    exportations de céréales, y compris d’Ukraine. Et les mauvaises langues disent
    que les Pays Bas ne veulent pas se battre avec d’autres pays pour conserver
    intacte les dimensions économiques du port de Rotterdam. Bien sûr, on ne peut
    pas accusé les Pays d’utliser leur droit de véto à des fins personnelles, mais
    on ne saurait ignorer une certaine ambiguïté dans les déclarations des responsables
    néerlandais qui contrastent avec la position unanime des autres pays
    communautaires.




    Techniquement,
    la Roumanie est prête depuis 2011 à intégrer l’Espace de libre circulation, un
    aspect reconnu par d’autres pays, initialement réticents tels la France ou l’Allemagne.
    Mais, il faudrait attendre que le Conseil de l’UE se réunisse le 8 décembre
    pour savoir ce qui nous reste à faire.







  • Direction Schengen, à pas mesurés

    Direction Schengen, à pas mesurés

    « L’espace Schengen est l’un des grands exploits de l’UE, un exploit
    que nous devons protéger et développer davantage. Et pour ce faire, il nous
    faut fermer la boucle. La Croatie, la Roumanie et la Bulgarie remplissent l’ensemble
    des conditions techniques pour devenir membres à part entière de l’espace Schengen »,
    avait récemment affirmé le chancelier allemand Olaf Scholz, dont son pays, avec
    les Pays-Bas, s’était opposé farouchement à l’adhésion de la Roumanie à l’espace
    européen de libre circulation. Il vaut sans dire que la déclaration de M. Scholz
    a rapidement ravivé les espoirs de la Roumanie, pour qui l’adhésion à l’espace
    Schengen constitue l’un des principaux objectifs de politique étrangère.

    Pour
    comprendre la portée réelle de la déclaration du chancelier allemand, nous
    avons approché Bogdan Aurescu, le chef de la diplomatie de Bucarest, qui déclare : « Il s’agit d’une déclaration forte, car c’est pour
    la première fois que l’Allemagne signifie son soutien clair et net, sans
    réserve, et depuis le plus haut niveau de l’Etat, à l’adhésion de la Roumanie à
    l’espace Schengen. Cette déclaration fait suite à la déclaration du président
    français Emmanuel Macron qui, à mi-juin, lors de la visite qu’il effectuait à
    Constanta, avait à son tour clamé le soutien, sans réserve, de la France. Avoir
    l’appui des deux principaux Etats de l’UE, des Etats qui avaient auparavant
    exprimé, rappelez-vous, leurs réserves à ce sujet, cela représente un atout
    majeur.
    »



    Car Bucarest s’était en effet montré bon élève. Après avoir
    intégré l’UE en 2007, la Roumanie s’attendait à pouvoir rejoindre l’espace
    Schengen au mois de mars 2011, moment où elle remplissait déjà les conditions
    techniques nécessaires. Malgré
    tout, en dépit des échecs successifs enregistrés pendant tout ce temps, les
    signaux positifs commencent à s’amonceler dernièrement. Helsinki et Copenhague,
    deux capitales frileuses à l’égard de la candidature roumaine à l’espace
    Schengen, semblent avoir changé de cap.

    Invité sur les ondes de Radio Roumanie,
    Radu Magdin, consultant et annaliste en
    politique étrangère, pense que le moment de l’adhésion ne sera toutefois pas
    pour demain : « Cela prendra du temps. Ne pensez pas que d’ici demain, ou même dans
    quelques jours, le gouvernement hollandais dira, voilà, j’avais lu la
    déclaration allemande, et comme nous sommes souvent d’accord entre nous, nous
    allons leur emboîter le pas. Cela ne veut pas dire que la déclaration allemande
    soit sans importance. Mais malgré cela, la réserve exprimée par les Pays-Bas à
    l’égard de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen demeure.
    Leur attitude ne semble pas avoir été ébranlée, ou du moins pas encore. »



    Mais qu’est-ce qui va changer de fait une fois l’adhésion à l’espace
    Schengen actée, qu’il s’agisse du transport des personnes ou des biens. A
    nouveau, Radu Magdin : « Pratiquement, le contrôle à la frontière sera supprimé, qu’il s’agisse
    des frontières terrestres, aériennes ou maritimes. On passe en voiture entre la
    France et l’Espagne, sans s’arrêter. On passe en train entre la Belgique et l’Allemagne,
    sans se rendre compte. C’est ainsi partout en l’espace Schengen. Pour les
    transporteurs, la mise est autrement plus importante. Voyez-vou s, nos
    frontières ont été submergées par l’afflux de marchandises depuis et vers l’Ukraine.
    La Roumanie est devenue un véritable hub logistique pour l’Ukraine, au même
    titre, voire davantage que la Pologne. Dès les premières semaines de guerre, les
    postes de frontière entre la Roumanie et la Hongrie se sont agglomérés. On a vu
    la frustration des transporteurs. Or, tous ces problèmes seraient résolus dès
    que nous adhérerons à l’espace Schengen. »



    Si les avantages d’appartenir à cette zone exempte de contrôle aux
    frontières sont plus qu’évidentes, la question la plus ardue, celle de l’horizon
    de temps nécessaire pour que la Roumanie adhère pour de bon à l’espace Schengen
    demeure. Selon Radu Magdin, on avait déjà enregistré bon nombre de déclarations
    politiques européennes favorables à l’adhésion de la Roumanie à cet espace,
    sans que cela fasse avancer le dossier. La Commission européenne confirme
    périodiquement la justesse de la demande de la partie roumaine. Ce qui n’a pourtant
    pas infléchi la position hollandaise. Maintenant, il faudrait voir si les
    Pays-Bas sauront passer outre ses mises de politique intérieure, et mettre de
    côté ses propres intérêts, sur l’autel de l’intérêt commun, au bénéfice de la
    solidarité européenne. Une solidarité qui se manifeste généralement à double
    sens.


    (Trad.
    Ionut Jugureanu)



  • 07.03.2022

    07.03.2022

    Ukraine – conflit – Les
    forces russes poursuivent les bombardements sur plusieurs villes ukrainiennes.
    A Irpine, près de Kiev, des tirs russes ont frappé un pont sous lequel des
    réfugiés s’étaient mis à l’abri, plusieurs personnes perdant la vie. A Mariupol,
    ville encerclée par l’armée russe, deux tentatives d’ouvrir des couloirs
    humanitaires ont échoué, les parties s’accusant l’une l’autre du non-respect du
    cessez-le-feu. Odessa, le plus grand port de l’Ukraine, craint toujours une
    attaque russe. De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a
    condamné les attaques russes contre les civils, affirmant que les bombardements
    d’artillerie et les attaques de missiles sur les civils ne seraient jamais
    oubliés. Les forces terrestres ukrainiennes affirment avoir causé des pertes de
    11 000 soldats dans les rangs de l’armée russe et des quantités importantes
    d’équipements, dont 300 chars et un milliers de blindés. A son tour, l’armée
    russe a accepté de cesser le feu et d’ouvrir ce lundi plusieurs couloirs
    humanitaires pour évacuer la population. Toutefois, Kiev refuse les couloirs
    humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou, annonce l’AFP.


    Les
    efforts diplomatiques de négocier la fin de cette guerre se sont poursuivis. Le
    président français, Emmanuel Macron, s’est entretenu à nouveau par
    téléphone avec le président russe Vladimir Poutine, qui s’est dit décidé
    d’atteindre ses objectifs en Ukraine à tout prix, soit « par la
    négociation, soit par la guerre », selon l’AFP. Le Pape François a fait
    dimanche un appel pour que la guerre en Ukraine s’arrête et pour que « de
    vrais couloirs humanitaires » soient créés pour faciliter l’arrivée de l’assistance
    humanitaire à ceux qui en ont besoin. De même, aux côtés des leaders du monde
    entier, le président turc Recep Tayyip Erdogan a demandé à son homologue russe
    d’arrêter les combats en Ukraine, de permettre la création de couloirs
    humanitaires et de signer un accord de paix.


    Ukraine – réactions – Entre
    temps, plus d’un million et demi de personnes ont fui l’Ukraine depuis le début
    de l’invasion russe, le 24 février dernier, a fait savoir l’ONU. Il s’agit de
    la crise des réfugiés avec la croissance la plus rapide en Europe, après la
    Seconde guerre mondiale. Dans les grandes villes à travers l’Europe et les
    Etats-Unis, de nouvelles manifestations de protestation contre cette guerre ont
    eu lieu, tout comme dans une soixantaine de villes de Russie. Ici, quelques
    milliers de manifestants ont été arrêtés par la police russe.






    Ukraine – Bucarest – Les menaces
    de la Russie concernant la possibilité que des avions ukrainiens décollent
    d’aéroports des pays voisins de l’Ukraine, y compris de Roumanie, représentent
    une « rhétorique » qui « cherche à détourner l’attention de ce qui se passe
    réellement sur le terrain en Ukraine, où des civils sont tués ». La déclaration
    a été faite par le premier ministre Nicolae Ciucă sur une chaîne de télévision
    privée, où il a expliqué qu’un seul avion ukrainien était entré dans l’espace
    aérien roumain le premier jour de la guerre, et qu’il avait quitté la Roumanie
    sans armes. Antérieurement, la Russie avait averti les pays voisins de
    l’Ukraine, dont la Roumanie, qu’ils seraient considérés comme cobelligérants
    s’ils recevaient des avions de combat de Kiev sur leur territoire. D’autre
    part, dans la Base de Mihail Kogălniceanu (sud-est de la Roumanie), il y a
    maintenant des détachements de troupes aéroportées, ainsi que des pilotes et du
    personnel technique pour 14 avions Eurofighter Typhoon d’Allemagne et d’Italie.
    Ils rejoignent des aéronefs roumains et huit autres avions américains F-16
    Fighting Falcon dans des missions renforcées de police du ciel. Cette semaine,
    le gouvernement de Bucarest se propose d’approuver un projet de loi qui
    permettrait le stationnement sur le territoire roumain d’un plus grand nombre
    de troupes étrangères appartenant à l’Alliance de l’Atlantique Nord. Cette
    semaine également, le cabinet de Bucarest enverra à Bruxelles les données officielles
    relatives aux dépenses effectuées jusqu’à présent avec les réfugiés arrivés en
    Roumanie. Le montant, un peu plus de 50 millions de lei (environ 10 millions
    d’euros), sera réglé à partir des fonds disponibles au niveau européen pour la
    gestion de ce problème. Pendant ce temps, la mise en place du Centre logistique
    d’aide humanitaire pour l’Ukraine a commencé à Suceava (nord de la Roumanie).
    Il permettra la collecte, mais aussi le transport de dons internationaux dans
    les zones les plus touchées par la guerre du pays voisin. Selon la Police aux
    frontières, depuis le début de la guerre, plus de 260 000 Ukrainiens sont
    entrés en Roumanie.




    Diplomatie – La cheffe de la
    diplomatie canadienne, Melanie Joly, effectue une visite en Roumanie, à
    l’invitation de son homologue, Bogdan Aurescu, avec lequel elle doit avoir
    lundi des consultations politiques. Les deux responsables se pencheront
    notamment sur les 55 ans de relations bilatérales continues entre la Roumanie
    et le Canada et sur la nécessité de valoriser le potentiel de la coopération
    bilatérale à caractère stratégique. Les échanges porteront aussi que les
    évolutions engendrées par l’agression militaire russe en Ukraine et sur ses
    conséquences humanitaires et sécuritaires et sur la gestion cohérente de cette
    crise humanitaire avec la participation des institutions européennes, des Etats
    membres de l’UE et d’autres Etats partenaires tels le Canada, le Royaume-Uni ou
    encore les Etats-Unis.












    Défense – Le ministre roumain de la
    Défense, Vasile Dîncu, doit rencontrer ce lundi son homologue néerlandaise, Kajsa
    Ollongren, sur la base aérienne 57 de Mihail Kogălniceanu (sud-est). A présent,
    un détachement de quelque 150 militaires venus des Pays-Bas se trouve en
    Roumanie, sur la base mentionnée. Ils participeront du 7 au 24 mars à
    l’exercice multinational Rapid Falcon 22, au département de Tulcea, aux côtés
    de plusieurs militaires roumains et des hélicoptères roumains et américains. Selon
    le ministère roumain de la Défense, cet exercice est censé accroitre l’interopérabilité
    et la capacité commune de réaction, mais aussi développer des relations fonctionnelles
    entre les structures participantes.




    Covid en Roumanie – La
    Roumanie a rapporté ce lundi près de 3 200 contaminations au coronavirus, confirmées
    en 24h, ainsi que 31 décès survenus ces 24 dernières heures à cause de cette
    maladie. Vu cette tendance à la baisse l’état d’alerte sanitaire ne sera plus
    prolongé en Roumanie après le 8 mars. « L’épidémie de Covid-19 connaît une
    pente descendante accélérée et sa 5e vague touche à sa fin », a
    expliqué le chef de l’Etat. Mis en place en mai 2020, après deux mois d’état
    d’urgence et de confinement général, sur toile de fond de l’arrivée de la
    pandémie en Roumanie, l’état d’alerte sanitaire a été prolongé depuis. Les
    nombreuses restrictions imposées ces deux dernières années ont touché tant
    l’économie que la cohésion sociale en Roumanie. Depuis le déclenchement de la
    pandémie sur le territoire roumain, plus de 2 millions 700 mille Roumains ont
    été infectés, dont plus de 63 000 sont décédées. A noter aussi que la Roumanie
    a le taux de couverture vaccinale le plus bas en UE, après la Bulgarie.


    Météo – Le temps est plutôt morose en
    Roumanie en ce début de semaine et il fera assez froid pour cette période de
    l’année. Il y a des précipitations sur la plupart des régions, notamment sous
    forme de neige et de giboulée. Une vigilance à la neige concerne l’ensemble du
    pays jusqu’à mardi dans la soirée. Les maxima de ce lundi iront de 0 à 5 degrés.
    Ciel couvert et 1 degré à midi à Bucarest.

  • 09.10.2021 (mise à jour)

    09.10.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – 14 000 nouveaux cas de
    contamination au coronavirus en 24 heures sur 67 000 tests effectués – voici les
    chiffres de la pandémie communiqués samedi par les autorités roumaines. A
    Bucarest, où le taux de contamination a dépassé 12 cas pour mille habitants, d’autres
    mesures ont été imposées samedi pour essayer de ralentir la propagation du
    virus. Ainsi, les compagnies avec plus de 50 salariés sont obligés de mettre en
    place des horaires de travail décalés. La société publique de transports mettra
    en circulation davantage de véhicules dans la ville et les autorités feront
    plus de contrôles dans les marchés. Le chef du Département pour les situations
    d’urgence, Raed Arafat, a annoncé que des discussions étaient en cours avec la
    Hongrie pour d’éventuels transferts de patients qui ne pouvaient pas être
    soignés dans le pays. Quant au Mécanisme de protection civile de l’UE, le premier
    ministre par intérim Florin Cîţu a précisé
    que la Roumanie recevra 200 concentrateurs d’oxygène envoyés depuis les
    stocks rescUE des Pays-Bas et 50 autres depuis la Pologne.

    Politique – Les remous de la scène politique roumaine continuent : le Parti social-démocrate (PSD), le principal parti d’opposition dans le Parlement de Bucarest, et l’Union sauvez la Roumanie, ancien partenaire de coalition avec le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie, critiquent vivement la manière dont le cabinet Cîţu, démis cette semaine, a alloué plus d’un milliard de lei, soit 200 millions d’euro, du Fonds de réserve aux autorités locales. D’après les maires, sénateurs et députés sociaux-démocrates du département de Constanţa (sud-est), les mairies PSD bénéficient de seulement 2% des fonds alloués, malgré le fait que l’enveloppe accordée au département de Constanţa est la plus généreuse du pays. De même, les maires de l’Union sauvez la Roumanie de Timişoara (ouest), de Braşov et d’Alba Iulia (centre) demandent publiquement au gouvernement de revoir, de manière urgente, les critères d’allocation des fonds. Dans une lettre ouverte, les maires en question montrent que l’argent aurait été alloué de façon arbitraire et uniquement sur des critères politiques. De son côté, le ministère du Développement a déclaré que les fonds ont été distribués de façon non-discriminatoire à l’ensemble des autorités locales, mais que les demandes totalisaient plus de 11 milliards de lei, alors que le gouvernement n’avait à sa disposition qu’un seul milliard.

    Religion – Le pèlerinage en hommage à Sainte Parascheva est en plein déroulement à Iaşi, dans l’est de la Roumanie. Un des événement religieux majeurs du pays et un des plus importants d’Europe, le pèlerinage rassemble dans la ville moldave des dizaines de milliers de croyants durant le deuxième weekend d’octobre. La Sainte Parascheva, célébrée le 14 octobre, est considérée comme la protectrice de la région historique de Moldavie depuis 1641, quand ses reliques ont été déposées à Iaşi par le seigneur Vasile Lupu.

    Holocauste – Le président roumain Klaus Iohannis a décoré plusieurs personnes à l’occasion de la Journée nationale de commémoration de l’Holocauste « en signe de profond respect pour les souffrances subies durant la Seconde guerre mondiale, pour la haute tenue morale qu’elles ont montrée tout le long de leurs vies et pour leurs efforts à garder vivante la mémoire des victimes de l’Holocauste – une tragédie que l’humanité ne doit pas revivre », pouvait-on lire dans un communiqué rendu public samedi par l’Administration présidentielle. Par ailleurs, le ministre israélien pour la diaspora Nachman Schai sera présent en Roumanie la semaine prochaine. Selon le correspondant de Radio Roumanie en Israël, le ministre prendra part lundi à la cérémonie de commémoration des victimes de l’Holocauste. M. Schai rencontrera aussi des membres de la communauté juive de Roumanie, des représentants de l’Administration présidentielle, du gouvernement et du corps diplomatique. Cette année on commémore huit décennies depuis la déportation des juifs de Bessarabie et de Bucovine en Transnistrie par le régime du maréchal Ion Antonescu, allié à l’époque de l’Allemagne nazie.




    Météo – Le temps reste froid pour cette
    période de l’année dans toute la Roumanie, avec des pluies dans l’ouest et le
    sud-ouest du pays. Dimanche, les températures maximales iront de 9 à 17°C, avec
    14° attendus à midi à Bucarest.

  • Une vie roumano-néerlandaise

    Une vie roumano-néerlandaise

    Journaliste, écrivaine, mais aussi amoureuse de la nature, Janneke Vos de Groot, originaire de Pays-Bas, s’est établie en Roumanie il y a une quinzaine d’années. Elle et son mari habitent dans le village de Oarba de Mureș, dans la commune de Iernut, au centre de la Roumanie, à une trentaine de kilomètres de la ville de Târgu Mureș. Ils vivent aujourd’hui en pleine nature et ont même commencé à développer le tourisme rural dans la région. Janneke Vos de Groot raconte que son mari avait eu l’idée d’une reconversion dans l’agriculture, mais, comme les terrains sont chers aux Pays-Bas, ils ont commencé à chercher ailleurs en Europe. A la fin ils ont choisi la Roumanie, pour la beauté des paysages, mais s’y installer n’a pas été de tout repos.

    Quelle a été pour eux la plus grande difficulté ? Janneke Vos de Groot : « La langue ! Nous avons eu un très bon professeur aux Pays-Bas, un néerlandais qui parle aussi le roumain. Nous étions heureux d’emménager dans un tout petit village où personne ne parle ni anglais, ni allemand. Nous avons alors dû nous débrouiller en roumain dès le premier jour. Au début, cette langue est très difficile et nous avons aussi rencontré une autre culture et la bureaucratie d’ici. C’était ça nos plus grandes difficultés. »

    Janneke Vos de Groot a une grande passion pour les chevaux, passion partagée par son mari : « C’était notre passe temps aux Pays-Bas, les chevaux Islandais. Moi et mon mari, nous faisons souvent du cheval et la reproduction de cette race a toujours été une passion. Nous sommes venus en Roumanie avec neuf chevaux et à présent nous en avons 23. Pour monter, nous en utilisons trois ou quatre, mais nous ne les mettons pas à la disposition des touristes. Monter un Islandais, c’est différent de tout autre cheval, car ils possèdent quatre ou cinq allures différents. Tout cheval se déplace au pas, au trot et au galop. Les Islandais possèdent deux allures en plus, qu’il faut maîtriser, sinon on ne peut pas les monter. »

    Effectivement, les chevaux de la race islandaise sont connus pour posséder comme allure naturelle le tölt, dont la particularité est que le cheval a toujours au moins un pied au sol. Grâce à cela, c’est très confortable de monter un Islandais – le mouvement est stable et il est aisé de tenir en selle. Pour Janneke Vos de Groot, l’endroit où ils habitent est un endroit très sain tant pour les chevaux que pour les humains : « Nous avons toujours habité à la campagne, aux Pays-Bas aussi, même en travaillant en ville. Nous sommes habitués à avoir de l’espace. C’est surtout pour les chevaux qu’en Roumanie nous avons cherché un endroit de liberté, pour les élever et faire de l’agriculture. Les chevaux sont toujours dehors, même en hiver, ils ont beaucoup d’espace pour bouger et c’est très bien pour eux. Et c’est très sain pour nous aussi, bien sûr ! Tout le monde parle de l’air de Oarba de Mureș. Je ne sais pas si l’air est plus pur qu’ailleurs, mais c’est un petit village, entre les collines, et la nature est très belle. Il y a aussi des animaux sauvages dans cette région, des ours, des loups, des chacals, des renards, des cerfs, vraiment de tout et c’est merveilleux. Quand on reçoit des visiteurs des Pays-Bas, ils disent toujours combien c’est beau chez nous. »

    Janneke est très impliquée dans le développement de la région où elle habite. Elle y voit aussi des problèmes, qu’elle se propose de résoudre : « La seule chose qui m’énerve vraiment ce sont les poubelles jetées un peu partout. C’est quelque chose qu’on doit absolument faire cette année à Oarba de Mureș : une campagne de nettoyage. Il n’y a pas de forêt sans bois mort, mais aux Pays-Bas nous sommes habitués à ramasser nos ordures et à les jeter dans des endroits spécialement aménagés et non pas n’importe où, juste pour s’en débarrasser. Ici c’est un peu différent et beaucoup de gens jettent tout simplement des ordures depuis leurs voitures, en roulant. Ce sont des bouteilles en plastique et des canettes pour la plupart, or ça met plus de cent ans à se dégrader. C’est dommage et je le dis toujours aux gens d’ici, que moi je ne vais pas hériter de ce village, mes enfants non plus, mais que pour leurs enfants et leurs petits-enfants, il faut ramasser et vider les poubelles au bon endroit. Nous tenons toujours à donner un bon exemple par rapport à ça. »

    Janneke Vos de Groot a écrit six livres sur la Roumanie, notamment sur sa région, c’est sa manière à elle de donner envie aux touristes de venir découvrir le pays. Quand elle accueille des visiteurs, elle les emmène se promener partout : « D’habitude je les emmène à Brașov, à Cluj, ce sont de belles villes. Après, quand je leur demande ce qu’ils ont le plus aimé, ils me répondent toujours : Oarba de Mureș, la campagne, voir comment vivent et travaillent les gens. Souvent, les femmes du village préparent une « ciorba », une soupe d’ici, et un autre plat traditionnel pour le groupe de touristes et ça fait toujours son effet. Même une visite de la Maison du Peuple (le Palais du Parlement de Bucarest) n’est pas aussi populaire qu’un déjeuner à Oarba de Mureș ! »

    Janneke Vos de Groot aime elle aussi la cuisine roumaine. Elle mange de tout, soupe aux tripes, feuilles de choux farcies, boulettes de viande ou encore terrines en gelée. Mais chez elle, elle cuisine surtout néerlandais, à l’exception de quelques recettes apprises d’un de ses voisins de Oarba de Mureș. (Trad. Elena Diaconu)

  • 09.11.2020 (mise à jour)

    09.11.2020 (mise à jour)

    COVID-19 – La Roumanie
    a enregistré 3240 nouvelles infections au SARS-Cov-2 en 24 heures. Le bilan des décès s’est également
    alourdi, 130 nouveaux décès ayant été rapportés en 24 heures, tandis que 1.076 malades
    de Covid-19 sont hospitalisés en réanimation-soins intensifs. Ce lundi, la
    Roumanie a mis en place, pour 30 jours, de nouvelles restrictions, pour limiter
    la progression de l’infection au nouveau coronavirus. D’ici le 9 décembre, tous
    les établissements de l’éducation nationale fonctionnent exclusivement en ligne
    et le port du masque est obligatoire dans toutes les agglomérations humaines,
    quel que soit le taux d’incidence sur place. Les magasins ferment à 21 heures,
    à l’exception des pharmacies, des stations-essence et des services-traiteur. Un
    couvre-feu est mis en place pendant la nuit, de 23 heures à 5 heures. D’autres
    restrictions concernent les marchés et les foires de produits fermiers aménagés
    dans des espaces clos.


    L’annonce de la mise au point d’un vaccin efficace à 90%
    contre la Covid-19, par la compagnie pharmaceutique américaine Pfizer et de son
    partenaire allemand Biontech, a éveillé de grands espoirs dans le monde. Mais,
    selon les experts, il faudrait attendre que ces espoirs se confirment. Le
    directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a appelé la communauté
    internationale à la vigilance, la progression de la pandémie continuant d’être
    inquiétante. Le bilan mondial est actuellement de plus de 50,8 millions de
    personnes infectées par le SARS-Cov-2 et de 1,26 millions de morts, selon
    worldometers.info.







    Gouvernement – Le premier ministre libéral roumain, Ludovic Orban, a
    présenté, ce lundi, à la Chambre des députés de Bucarest, à la demande de
    l’opposition sociale-démocrate, le stade des projets du budget d’Etat et celui
    de la sécurité sociale pour 2021. Le premier ministre a rappelé que le cadre
    légal en vigueur pour une année électorale comme 2020 obligeait l’Exécutif à
    déposer le projet de budget pour l’année suivante dans un délai de 15 jours
    depuis l’investiture de la nouvelle équipe gouvernementale issue des élections.
    Ludovic Orban a affirmé que la construction budgétaire ne prenait pas en compte
    des hausses de taxes et d’impôts et qu’elle assurerait les ressources
    nécessaires pour les salaires et les retraites.
    Pour une reprise économique rapide, la Roumanie a besoin
    d’investissements publics, a aussi affirmé le premier ministre Ludovic Orban.
    Les sociaux-démocrates ont répliqué par la voix de leur leader, Marcel Ciolacu,
    dénonçant, selon des données auxquelles ils auraient accès, que l’Exécutif
    envisageait de majorer des taxes et des impôts, n’ayant pas de moyens pour
    payer les retraites, les salaires et les allocations.

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a effectué, ce lundi, une visite officielle à La Haye, à l’invitation de son homologue néerlandais, Stef Blok. Cela s’inscrit dans la démarche d’intensification des relations bilatérales, dans le contexte anniversaire de 140 ans de relations diplomatiques entre la Roumanie et les Pays-Bas. Au cours des pourparlers, Bogdan Aurescu a mis en exergue le rôle de la communauté roumaine des Pays-Bas dans le développement des relations bilatérales, les Roumains vivant en terre néerlandaise étant bien intégrés et contribuant à l’essor de la société et de l’économie de leur pays d’accueil. Le chef de la diplomatie roumaine a aussi abordé l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation Schengen, plaidant pour la prise rapide d’une décision favorable. Les deux ministres ont également discuté, entre autres, des défis liés à la pandémie de COVID-19 et de l’importance des moyens dédiés à la relance de l’économie, afin de démarrer le plus rapidement possible les programmes d’investissements et de réformes nécessaires à la reprise économique des 27 et pour soutenir le processus de convergence. Le ministre roumain a aussi souligné l’importance de l’approfondissement du dialogue bilatéral sur des thèmes sécuritaires, dans le contexte de l’OTAN et de l’Union européenne, ainsi que pour promouvoir une relation transatlantique solide. Bogdan Aurescu a rappelé que la Roumanie soutenait la consolidation du rôle des Pays-Bas dans le cadre de la présence militaire de l’Alliance atlantique dans le secteur sud du Flanc oriental, et dans le cadre des activités alliées à la mer Noire.

    Météo – Le temps sera morose en Roumanie dans les prochaines 24
    heures. Les températures seront plus élevées que les normales
    saisonnières. En milieu de journée, le thermomètre affichera entre 6° et 17°.

  • 08.11.2020 (mise à jour)

    08.11.2020 (mise à jour)

    Pandémie – Lundi, la Roumanie
    mettra en place, pour 30 jours, de nouvelles mesures pour limiter la
    progression de l’infection au nouveau coronavirus. Le port du masque sera
    obligatoire dans toutes les agglomérations humaines, quel que soit le taux
    d’incidence sur place. Les magasins fermeront à 21 heures, tandis que les
    marchés fermiers dans des espaces clos suspendront leur activité. Un couvre-feu
    entrera en vigueur de 23 heures à 5 heures, et seuls les déplacements pour le
    travail, l’assistance médicale ou l’assistance à des enfants ou des personnes
    âgées seront autorisées. Toutes les institutions publiques et les compagnies du
    secteur public et privé sont tenues de privilégier le télétravail de leurs personnels.
    Les établissements de l’éducation nationale fonctionneront exclusivement en
    ligne à l’exception des crèches et des centres after-school. Les réunions et
    les événements privés seront interdits. Depuis le début de la pandémie de
    Covid-19, en février dernier, la Roumanie a enregistré plus de 300.000 cas
    d’infection, le nombre de malades augmentant de manière inquiétante ces
    dernières semaines. La pandémie a également fait près de 7.900 morts, tandis
    que plus de 1.000 malades graves sont hospitalisés en unités de
    réanimation-soins intensifs. Dimanche soir, plusieurs centaines de personnes se
    sont rassemblé devant le siège du gouvernement, à Bucarest, pour protester
    contre les nouvelles restrictions décidées par les autorités.

    Election- Le président de la
    Roumanie, Klaus Iohannis, a félicité le candidat démocrate Joe Biden pour sa
    victoire au scrutin présidentiel des Etats-Unis. « J’attends avec
    impatience de continuer à consolider notre fort et dynamique Partenariat
    stratégique sous toutes ses dimensions », a écrit le chef de l’Etat
    roumain sur les réseaux sociaux. De nombreux leaders internationaux ont eux
    aussi félicité Joe Biden pour sa victoire dans la course à la Maison Blanche
    face au président républicain sortant, Donald Trump, informent les agences de
    presse internationales. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a
    exprimé son espoir d’une consolidation des relations entre les Etats-Unis et
    l’Europe. La cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le
    président du Conseil européen, Charles Michel, ont souligné le souhait de
    l’Union européenne de reconstruire un partenariat solide avec les Etats-Unis.
    L’annonce de la victoire de Joe Biden a été accueillie avec enthousiasme aux
    Etats-Unis, où les gens sont descendus dans la rue pour exprimer leur joie.




















    Diplomatie -
    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, fera, lundi, une visite
    officielle à La Haye, à l’invitation de son homologue néerlandais, Stef Blok.
    Cela s’inscrit dans la démarche d’intensification des relations bilatérales,
    notamment dans le contexte du 140-e anniversaire, cette année, des relations
    diplomatiques entre la Roumanie et les Pays-Bas. Au cours des pourparlers, les
    deux ministres des affaires étrangères aborderont la consolidation de la collaboration
    bilatérale dans des domaines d’intérêt commun, ainsi que des sujets d’actualité
    tels la gestion des effets de la pandémie de Covid-19, le Cadre financier
    pluriannuel 2021-2027 et le Plan de relance économique de l’Union européenne,
    le futur accord de partenariat entre l’UE et le Royaume Uni, l’adhésion de la
    Roumanie à l’espace de libre circulation Schengen et les changements
    climatiques. Bogdan Aurescu mettra en exergue l’importance de
    l’approfondissement du dialogue bilatéral sur des thèmes de sécurité, dans le
    contexte de l’OTAN et de l’UE, et l’importance d’une relation transatlantique
    solide.

    Tennis – Au tournoi de tennis WTA de
    Linz, en Autriche, la joueuse de tennis roumaine Laura Paar a perdu, en deux
    manches, la rencontre avec la Française Océane Dodin, comptant pour le dernier
    tour des qualifications. Une autre Roumaine, Irina Bara, a été vaincue par la
    Croate Jana Fett, au bout de trois sets. Quant à la troisième joueuse roumaine
    présente dans les qualifications du tournoi de Linz, Jacqueline Cristian a
    abandonné au cours de la première manche de la rencontre avec la Française
    Harmony Tan, qui menait d’ailleurs, 4 jeux à 1.

    Météo – Il fera beau
    en Roumanie, lundi, surtout dans les régions de collines et de montagne. Les températures de la mi-journée
    se situeront entre 6° et 17°.

  • 08.11.2020

    08.11.2020

    Pandémie – La Roumanie a rapporté
    dimanche 6.752 nouvelles infections par le SARS-Cov-2, dépistées en 24 heures, 86
    nouveaux décès et 1056 personnes hospitalisées en soins intensifs. Lundi, de
    nouvelles mesures entreront vigueur, les autorités roumaines essayant ainsi de
    limiter la progression de l’infection au nouveau coronavirus. Le port du masque
    sera obligatoire dans toutes les agglomérations humaines, quel que soit le taux
    d’incidence sur place. Les magasins fermeront à 21 heures, tandis que les
    marchés fermiers dans des espaces clos suspendront leur activité. Un couvre-feu
    entrera en vigueur de 23 heures à 5 heures, et seuls déplacements pour le
    travail, l’assistance médicale ou l’assistance à des enfants ou des personnes
    âgées seront autorisées. Toutes les institutions publiques et les compagnies du
    secteur public et privé sont tenues de privilégier le télétravail de leurs
    personnels. Les établissements de l’éducation nationale fonctionneront
    exclusivement en ligne à l’exception des crèches et des centres after-school.
    Les réunions et les événements privés seront interdits.


    Dans le
    monde, le nombre des personnes contaminées est de plus de 50 millions et celui des morts a
    dépassé 1.250.000. Dans ce contexte de plus en plus d’Etats réintroduisent des
    restrictions, essayant ainsi ralentir la deuxième vague de la pandémie.












    Félicitations– Le président de la Roumanie,
    Klaus Iohannis, a félicité le candidat démocrate Joe Biden pour sa victoire au
    scrutin présidentiel des Etats-Unis. « J’attends impatiemment de continuer
    à consolider notre fort et dynamique Partenariat stratégique sous toutes ses
    dimensions », a écrit le chef de l’Etat roumain sur les réseaux sociaux.
    De nombreux leaders internationaux ont eux aussi félicité Joe Biden pour sa
    victoire dans la course à la Maison Blanche face au président républicain
    sortant, Donald Trump, informent les agences de presse internationales. Le
    secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a exprimé son espoir d’une
    consolidation des relations entre les Etats-Unis et l’Europe. La cheffe de la
    Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil
    européen, Charles Michel, ont souligné le souhait de l’Union européenne de
    reconstruire un partenariat solide avec les Etats-Unis. L’annonce de la
    victoire de Joe Biden a été accueillie avec enthousiasme aux Etats-Unis, où les
    gens sont descendus dans la rue pour exprimer leur joie.




















    Diplomatie -
    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, fera, lundi, une visite
    officielle à La Haye, à l’invitation de son homologue néerlandais, Stef Blok.
    Cela s’inscrit dans la démarche d’intensification des relations bilatérales,
    notamment dans le contexte du140-e anniversaire, cette année, de relations
    diplomatiques entre la Roumanie et les Pays-Bas. Au cours des pourparlers, les
    deux ministres des affaires étrangères aborderont la consolidation de
    collaboration bilatérale dans des domaines d’intérêt commun, ainsi que des sujets
    d’actualité tels la gestion des effets de la pandémie de Covid-19, Le Cadre financier
    pluriannuel 2021-2027 et le Plan de relance économique de l’Union européenne,
    le futur accord de partenariat entre l’UE et le Royaume Uni, l’adhésion de la
    Roumanie à l’espace de libre circulation Schengen et les changements
    climatiques. Bogdan Aurescu mettra en exergue l’importance de l’approfondissement
    du dialogue bilatéral sur des thèmes de sécurité, dans le contexte de l’OTAN et
    de l’UE, et l’importance d’une relation transatlantique solide.


















    Handball – L’équipe roumaine de
    handball féminin CSM Bucureşti s’est imposée, samedi soir, devant l’équipe
    slovène RK Krim Ljubljana, sur le score final de 25 à 23, dans un match en
    déplacement comptant pour le Groupe A de la Ligue des champions. Les handballeuses
    roumaines, qui ont récupéré la première place au classement du groupe,
    affronteront à nouveau les sportives slovènes, mais cette fois-ci à Bucarest,
    le 14 novembre prochain.




















    Tennis – Au tournoi de tennis WTA de
    Linz, en Autriche, la joueuse de tennis roumaine Laura Paar a perdu, en deux
    manches, la rencontre avec la Française Océane Dodin, comptant pour le dernier
    tour des qualifications. Une autre Roumaine, Irina Bara, a été vaincu par la
    Croate Jana Fett, au bout de trois sets. Quant à la troisième joueuse roumaine
    présente dans les qualifications, au tournoi de Linz, Jacqueline Cristina a
    abandonné au cours de la première manche de la rencontre avec la Française
    Harmony Tan, qui menait d’ailleurs, 4 jeux à 1.

    Météo – Le temps est plutôt morose ce dimanche en Roumanie, surtout dans le sud, le
    centre et l’est du territoire. Les maximales de l’air vont de 12° à 16°. Il y avait 13° à Bucarest, à midi.