Tag: PDL

  • La corruption, devant la Justice

    La corruption, devant la Justice

    L’ex ministre du développement régional et du tourisme, Elena Udrea, actuellement en détention provisoire, a été renvoyée devant la justice par les procureurs anti-corruption, dans l’affaire judiciaire connue sous le nom de Gala Bute. Ce procès a toutes les chances de compter parmi les plus médiatisés dans l’histoire de la justice roumaine, car Udrea est un des politiciens à avoir bénéficié du soutien constant et sans réserves de l’ancien président de la Roumanie, Traian Băsescu Elena Udrea, 41ans, a été chef de la Chancellerie présidentielle de Traian Băsescu, députée et leader du Parti Mouvement Populaire.



    C’est pour cette formation politique qu’elle s’est portée candidate aux élections présidentielles de l’automne 2014. Alors que sa carrière politique était en pleine ascension, Udrea a été arrêtée en février dernier, après que les procureurs du Parquet national anti-corruption eurent obtenu l’avis du Parlement pour le lancement de poursuites pénales à son encontre, dans le dossier appelé « Gala Bute », pour corruption présumée.



    Concrètement, en 2011, Lucian Bute, le célèbre pugiliste roumain de la catégorie des supermoyens, champion du monde IBF a affronté à Bucarest le Français Jean Paul Mendy, lors d’un gala qui a bénéficié du soutien financier massif de la ministre du développement régional et du tourisme. Les fonds destinés à l’organisation de cet évènement auraient été obtenus illégalement par Elena Udrea. Son nom figure dans d’autres dossiers de corruption, tels le financement par son ministère des contrats conclus par la société Termogaz Company et les remboursements effectués par la Compagnie nationale d’investissements.



    Dans le dossier « Gala Bute », devraient également comparaître, sur le banc des accusés, l’ancien ministre de l’Economie, Ion Ariton, l’ex président de la Fédération roumaine de boxe, Rudel Obreja, ainsi que plusieurs fonctionnaires dans la période 2010-2012. Le Parquet national anti-corruption soutient que l’ancienne ministre du tourisme a coordonné un système permettant aux personnes de son entourage proche de recevoir de grosses sommes d’argent de la part des représentants de certaines compagnies, leur garantissant en échange le remboursement en temps utile des coûts afférents aux travaux financés par le ministère. Cet argent serait parvenu soit à Elena Udrea, sous la forme de biens et services divers, soit à Rudel Obreja ou à l’organisation locale de Bucarest du PDL, dont Elena Udrea était la présidente.



    Des préjudices importants auraient ainsi été causés au budget d’Etat et à certaines sociétés. Selon le réquisitoire, les paiements effectués au bénéfice de l’organisation locale de Bucarest du PDL avec de l’argent provenant de la corruption étaient réalisés par plusieurs modalités. Parmi elles, celle qui consistait à déposer de l’argent sur le compte du parti, sous forme de contrats de donation fictifs. Udrea a pourtant soutenu que les sommes en question provenaient des donneurs qui avaient souhaité garder l’anonymat. (trad. Mariana Tudose)

  • Perspectives politiques

    L’année 2015 n’est pas important du point de vue électoral en Roumanie. Après les élections municipales et législatives de 2012 et après les scrutins européen et présidentiel de 2014, cette année les Roumains ne seront appelés aux urnes que pour décider des mandats de sénateur ou député vacants suite au décès ou à la condamnation pour corruption de leurs titulaires. Décimée par les procureurs qui ont arrêté nombre de responsables municipaux et départementaux, l’administration locale devrait également subir des changements durant les mois à venir. De l’avis des observateurs, la scène politique sera plutôt dominée par des clarifications, des repositionnements et même par certains règlements de comptes à l’intérieur des partis.



    Chef de file des coalitions gouvernementales de Bucarest depuis plus de deux ans, le Parti social démocrate demeure le plus important parti roumain, mais il se confronte aussi aux problèmes les plus graves. Aucun sondage n’avait anticipé la défaite inattendue enregistrée par le premier ministre social démocrate Victor Ponta au scrutin présidentiel de ce novembre. Ce fut un coup dur pour les cadres de ce parti, qui n’a plus remporté le scrutin présidentiel depuis pas moins de 14 ans, c’est-à-dire depuis qu’Ion Iliescu commençait son dernier mandat de chef de l’Etat roumain.



    Vu qu’en 2004 et en 2009, le PSD s’est séparé de ses candidats perdants, Adrian Nastase et Mircea Geoana respectivement, les analystes s’attendent à ce que l’actuel président du parti, Victor Ponta, soit remplacé lui aussi à la tête du parti. M Ponta a lui-même avoué qu’il n’était pas sûr de se porter candidat à sa propre succession au congrès du parti, en mars prochain.



    Le Parti Conservateur, un des partenaires au pouvoir du PSD se confronte lui aussi à des dissensions qui opposent l’actuel président et ministre de l’agriculture, Daniel Constantin, au fondateur du parti Dan Voiculescu qui purge actuellement une peine de 10 ans de prison, écopée dans un scandaleuse affaire de corruption. La presse de Bucarest affirme que la rupture entre les deux pourrait provoquer une fissure à l’intérieur du parti entre ce que les journalistes appellent les nostalgiques de la marque Voiculescu et les lucides qui misent sur le jeune loup Daniel Constantin.



    De son côté, la droite semble ne pas savoir comment gérer le dénouement du scrutin présidentiel remporté par l’ex-leader libéral Klaus Iohannis. Celui-ci a déjà été accusé d’avoir imposée à la tête du Parti national libéral, sa favorite, la jeune et moins expérimentée Alina Gorghiu, l’ayant préférée à un vétéran de la politique roumaine Ludovic Orban. C’est une complication supplémentaire pour un parti où la liberté d’expression a toujours eu le dessus sur l’unité et la discipline. De plus, cette année, les libéraux devraient également fusionner avec le parti démocrate libéral, afin de former un grand parti de la droite, affilié aux Populaires européens.



    Rappelons-le, pendant 25 ans de démocratie postcommuniste, les relations entre les deux partis ont été caractérisées par la rivalité plutôt que par la coopération. Enfin 2015 devrait être l’année de la consolidation ou, au contraire, de la fin de deux partis relativement nouveaux. Le Parti Libéral Réformateur de l’ex-premier ministre Calin Popescu Tariceanu, membre de la coalition gouvernementale, et le Parti du Mouvement Populaire, en opposition, à la tête duquel devrait s’installer l’ex-chef de l’Etat Traian Basescu, découvriront si leurs leaders ont encore un mot à dire dans la politique roumaine.

  • Moldaurepublik: Anstehende Parlamentswahlen als Test für den pro-europäischen Kurs

    Moldaurepublik: Anstehende Parlamentswahlen als Test für den pro-europäischen Kurs

    Dass die Moldaurepublik derzeit kein EU-Mitglied wie andere ehemalige Sowjetrepubliken wie die baltischen Staaten ist, sei auf das Zögern der Gesellschaft und der politischen Klasse angesichts der Entwicklungsrichtung des Landes zurückzuführen. Dies erklärte der moldauische Ministerpräsident Iurie Leancă während der Diskussionsrunde Die Zukunft der Moldaurepublik in der EU“, die neulich von der Konrad-Adenauer-Stiftung in Chişinău organisiert wurde. Seine Meinung begründete Leancă wie folgt:



    Die Moldaurepublik und Lettland waren beide im Jahr 1991 Sowjetrepubliken, die sowohl aus wirtschaftlicher als auch aus sozialer Perspektive denselben Startpunkt hatten. Heute liegt in Lettland die Durchschnittsrente bei 300 Euro und der Durchschnittslohn bei 800 Euro, die Subventionen im Landwirtschaftsbereich beziffern sich auf 180 Euro pro Hektar, ganz abgesehen von der sozialen und politischen Sicherheit. Ich bin der festen Überzeugung, dass Lettland es geschafft hat und wir weniger, nicht weil wir weniger intelligent oder flei‎ßig wären, sondern weil wir nach der Wende nicht viel gewagt haben. Wir haben gezögert, weil wir kein festes Ziel hatten, uns fehlte es auch an einer klaren Vision über die Zukunft des Landes, wir waren uns dessen nicht sicher, was für ein politisches System wir brauchten, welche Regelungen wir durchsetzen wollten. Infolgedessen sind unsere Institutionen heutzutage staatlich schwach und stark politisiert.“




    Das rumänischsprachige Land steht heute Brüssel dennoch näher als nie zuvor. Staatschef Nicolae Timofti drückte seine feste Überzeugung aus, dass sein Land 2015 einen Antrag auf EU-Mitgliedschaft stellen wird. Bei den bevorstehenden Parlamentswahlen tritt die proeuropäische Koalitionsregierung gegen die linksorientierten Parteien an, die für die Annäherung an Russland plädieren. Der EU-Beitrittskandidatenstatus wird voraussichtlich die Modernisierung der Staatsstrukturen beschleunigen und ebenfalls die Sicherheitslage des Landes auf eine neue Ebene bringen“, sagte Timofti und betonte anschlie‎ßend die ausschlaggebende Rolle der Parlamentswahlen vom 30. November für den europäischen Kurs, den sein Land auch zukünftig fest und entschlossen verfolgen müsse — Der Beitrittskandidatenstatus wird die Integrationspolitik antreiben, einen ausschlaggebenden Beitrag zur Modernisierung öffentlicher Einrichtungen bringen und die Sicherheit des Landes angesichts der derzeitigen Unruhen in der benachbarten Ukraine gewährleisten“, sagte der moldauische Staatschef.



    Vor einer Woche hatte das Europäische Parlament dem EU-Assoziierungsabkommen mit der Republik Moldau zugestimmt. Dies gilt als wesentlicher Schritt nach vorne sowohl für Chişinău als auch für Brüssel. Die Ratifizierung soll voraussichtlich eine ausschlaggebende Rolle bei der Transparenz der moldauischen Institutionen, dem Wirtschaftswachstum und der Stabilität des Landes spielen. Das Abkommen wurde am 27. Juni in Brüssel unterzeichnet und im Nachhinein vom moldauischen Parlament ratifiziert. Sieben der 28 EU-Parlamente haben bislang dem Abkommen zugestimmt, als erstes das rumänische Parlament. Die jüngsten Umfragen zur Wahlabsicht stellen heraus, dass die proeuropäischen Parteien in der Wählergunst leicht vorn liegen. Die linksorientierten politischen Formationen fördern die Integration in euroasiatische Gemeinschaften unter der Kontrolle Russlands. Moldauische Politikbeobachter schlie‎ßen die Bildung einer breiten Koalitionsregierung nicht aus, die auch die Kommunisten einschlie‎ßt, sollten die proeuropäischen Parteien bei den bevorstehenden Parlamentswahlen nicht die erforderlichen Stimmen erhalten, um an der Macht zu bleiben. Vasile State, Korrespondent von Radio Rumänien in Chişinău, erläutert:



    Dem jüngst vom Zentrum für öffentliche Politik veröffentlichten Meinungsbarometer zufolge rechnen sich sechs politische Parteien gute Chancen bei den Parlamentswahlen aus. Drei davon — die Liberal-Demokratische Partei, die Liberale und die Demokratische Partei haben ihre proeuropäische Option klar kundgetan, während andere drei Parteien — die Kommunisten, die Sozialisten und die Partei Patria“ (zu dt. Heimatpartei) eher die Annäherung an Russland befürworten. Es sollte zudem klargestellt werden, dass die Partei des ehemaligen Staatspräsidenten Vladimir Voronin, die Kommunistische Partei, in letzter Zeit eine differenzierte und nuancierte Botschaft an die Bevölkerung richtete und zudem bekanntgab, sie werde das EU-Assoziierungsabkommen nicht in Abrede stellen. Sollten am kommenden Sonntag die moldauischen Bürger zu den Urnen gerufen werden, könnten die drei pro-europäischen Parteien insgesamt mit 33% der Stimmen rechnen, während die linksorientierten politischen Formationen knapp 29% der Stimmen erzielen würden, besagen ferner die Umfragen zur Wahlabsicht. Selbst wenn die Prognose wahr wird, bleibt die Bildung einer Mehrheit im Parlament angesichts des relativ gleichen Machtverhältnisses schwer vorstellbar.“




    Der Direktor des Zentrums für Öffentliche Politik, Arcadie Barbăroşie, schlie‎ßt dennoch eine Koalition gebildet von pro-europäischen Formationen und der Kommunistischen Partei nicht aus:



    Eine möglichst breite Regierungskoalition mit der Beteiligung der Kommunistischen Partei könnte die politische Stabilität des Landes für die kommenden sechs Jahre gewährleisten. Sollten wir nach zwei Jahren keinen Staatschef haben, dann werden uns mit Sicherheit vorgezogenen Wahlen ins Haus stehen. Wir brauchen also eine Regierungskoalition die vier oder sechs Jahre im Amt bleibt.“




    Der Soziologe Ion Jigău ist hingegen der Ansicht, dass ein Bündnis der Kommunisten, Sozialisten und der Partei Patria die Stabilität des Landes nicht gewährleisten könnte.

  • Nouveaux dossiers anti-corruption

    Nouveaux dossiers anti-corruption

    Comparable, disent les commentateurs, seulement avec les opérations « Mani pulite » en Italie des années ‘80 à travers lesquelles les procureurs avaient assaini une bonne partie de la pourriture de la classe politique de Rome, l’offensive de la Direction Nationale Anticorruption (DNA) contre les infractions à col blanc de Roumanie en 2014 frappe sans discrimination.



    Pouvoir ou Opposition, droite et gauche, actuels ou anciens ministres, parlementaires, maires, éminences grises de Bucarest et barrons de province. Dans un des dossiers les plus succulents de l’automne, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé de retenir à titre préventif le frais démissionnaire vice-président de la Chambre des Députés, le social démocrate Viorel Hrebenciuc.



    Un des plus longévifs et influents représentants de la gauche, celui-ci est soupçonné d’être impliqué dans la rétrocession illicite de dizaines de milliers de hectares de terrains forestiers et agricoles, aux côtés de collègues de parti, de quelques magistrats ainsi que de son propre fils. Selon la DNA, le préjudice provoqué à la Régie Nationale des Forêts ROMSILVA excède 300 millions d’euros.



    L’aspect hallucinant de cette histoire est celui de son caractère trans-partis. Cas d’école pour la façon dont on vole sans préjugés ethniques ou idéologiques, le dossier des rétrocessions montre en bloc des figures de la gauche post-communiste — dont, en position de poursuivi pénalement, même le beau-père du premier ministre et du présidentiable Victor Ponta – le sénateur Ilie Sârbu, des juges d’ethnie hongroise et des figures supposées comme emblématiques de la famille royale et de l’extrême droite pro-fasciste de l’entre guerres. Parmi les bénéficiaires des rétrocessions illégales il y a le prince Paul, descendent illégitime du Roi Carol II et auquel le président Traian Bàsescu avait baptisé un enfant et le septuagénaire Paltin Sturdza , neveu de ministre des Affaires Etrangères et fils de préfet de Iasi (nord-est) pendant l’éphémère gouvernement de l’extrême droite de 1940-1041.



    Longtemps accusé de n’être qu’un gadget présidentiel par l’intermédiaire duquel Bàsescu voudrait annihiler ses adversaires, DNA frappe de nouveau, cette fois le propre entourage de celui-ci. Après avoir envoyé derrière les barreaux cet été son frère cadet pour trafic d’influence , les procureurs ont retenu maintenant à titre préventif quelques alliés politiques ou financiers soupçonnés d’avoir servi d’intermédiaires pour des contrats sur-évalués de licences IT destinés au système d’éducation en échange de commissions illicites valant des millions d’euros.


    (trad Costin Grigore)


    Il s’agit de l’ancien ministre des Communications du Parti Démocrate Libéral( actuellement en opposition)- Gabriel Sandu, du maire de la ville de Piatra Neamt (nord-est) — Gheorghe Stefan, célèbre en tant que sulfureux président de club de football et des hommes d’affaires sponsors des campagnes électorales du président — Nicolae Dumitru et Dorin Cocos. Ce dernier était, jusqu’à l’année dernière, le mari de la chef du Parti du Mouvement Populaire — Elena Udrea, candidate aux présidentielles que Bàsescu affirmait vouloir le remplacer à la Présidence.


  • Eilverordnung über das Überlaufen zu anderen Parteien im Amtsblatt veröffentlicht

    Eilverordnung über das Überlaufen zu anderen Parteien im Amtsblatt veröffentlicht

    Das bei Weitem nicht tadellose Image rumänischer Politiker, die in allen Umfragen zum Vertrauen des Volkes scharf sanktioniert werden, ist gerechtfertigt. In den letzten Jahren haben Staatsanwälte gegen zahlreiche Politiker ermittelt. Die Ermittlungen umfassen ein breites Spektrum: von Vertretern der Lokalbehörden, Bürgermeistern oder Vorsitzenden der Lokalbehörden bis zu Abgeordneten und ehemaligen Ministern, wie der ex-Ministerpräsident der sozialdemokratischen Partei Adrian Năstase. Den Politikern werden aber nicht nur die Folgen ihrer Verstö‎ße gegen das Gesetz, sondern auch moralische Entgleisungen vorgeworfen.







    Eine Politik die nicht den Interessen des Volkes, sondern den eigenen Interessen entspricht, die umstrittene politische Immunität, die illegale Einflussnahme auf die Justiz und neulich auch das Überlaufen von Politikern zu anderen Parteien sind schwerwiegende Verstö‎ße gegen die Moral. Daher gehe die regierende sozialliberale Union (gebildet aus der Allinaz der sozialdemokatischen Partei PSD, der nationalen Union zum Fortschritt Rumäniens UNPR und der konservativen Partei PC zusammen mit dem Demokraten Ungarnverband in Rumänien UDMR) ein gro‎ßes Risiko ein, indem sie eine Dringlichkeitsverordnung verabschiedet, die den Politikern erlaubt, innerhalb von 45 Tagen in eine andere Partei abzuwandern, ohne das Mandat zu verlieren, erklären Politikbeobachter.







    Die Dringlichkeitsverordnung wurde bereits im Amtsblatt veröffentlicht. Selbst wenn sie das Mandat nicht verlieren, hat das Image besagter Politiker mit Sicherheit viel zu verlieren. In zahlreichen Fällen sei eine Lokalbehörde mit einer ausweglosen Blockade konfrontiert, die auf die Umorganisierung einiger Parteien, politischen- oder Wahlallianzen zurückzuführen sei, so begründet die Exekutive ihre Entscheidung. Das christlich-liberale Bündnis, das nach dem Zusammenschlu‎ß der wichtigsten Oppositionsparteien, der national-liberalen PNL und der liberal-demokratischen PDL entstanden ist, kritisiert sehr scharf die Dringlichkeitsverordnung des Kabinetts Ponta.







    Die Opposition kündigte bereits an, sie werde einen Misstrauensantrag gegen die besagte Eilveordnung einbringen. Das Gesetz schaffe den geeigneten Rahmen für ein Überlaufen zu anderen Parteien aus dem hauptsächlich die regierende sozialliberale Union Vorteile ziehen wird, wirft die Opposition der Exekutive vor. Politikbeobachter sind ebenfalls der Ansicht, dass die sozialdemokratische Partei, die sich an der regierenden Union beteiligt aber dennoch im Land nicht die meisten Bürgermeisterämter besetzt, somit versuche zahlreiche Bürgermeister anzuwerben. Folglich sei zu erwarten, dass die der regierenden Partei neu angeschlossenen Bürgermeister die Kandidatur des Parteivorsitzenden und derzeit amtierenden Ministerpräsidenten Victor Ponta an der Präsidentschaftswahl im November unterstützen werden.

  • Parteienfusion: PNL und PDL schließen sich vor Präsidentschaftswahlen zusammen

    Parteienfusion: PNL und PDL schließen sich vor Präsidentschaftswahlen zusammen

    Die National-Liberale und die Liberal-Demokratische Partei haben ihren Zusammenschluss vereinbart und wollen somit eine neue politische Formation bilden. Diese wird unter dem historischen Namen National-Liberale Partei (PNL) einen gemeinsamen Kandidaten für die Präsidentschaftswahlen November 2014 vorschlagen. Der Name des Kandidaten soll in der ersten Augustwoche bekannt gegeben werden. Der Vorsitzende der Liberal-Demokraten, Vasile Blaga, sagte dazu: Die national-liberale Partei ist das Ergebniss des Zusammenschlusses zwischen der Liberal-Demokratischen PDL und der National-Liberalen Partei PNL. Die neue Partei wird die rechtsstaatlichen Grundsätze, die Werte unserer Kollegen aus der Europäischen Volkspartei — Würde, Gerechtigkeit, Freiheit und Solidarität — einhalten.“



    Der Vorsitzende der National-Liberalen Partei (PNL), Klaus Iohannis, erklärte seinerseits, die neue politische Formation werde einen wesentlichen Beitrag zur Vereinigung der politischen Rechte Rumäniens bringen. Klaus Iohannis: Diese Partei entsteht jetzt, um eine positive Änderung in Rumänien zu bringen. Wir wünschen uns selbstverständlich einen Sieg bei den Präsidentschaftswahlen, aber auch bei den Parlamentswahlen, die im Jahr 2016 stattfinden werden. Wir wollen Rumänien auf einen deutlich besseren Weg für die kommenden zehn Jahre führen.



    Die National-Liberale Partei ist eine der wichtigsten politischen Parteien Rumäniens und wurde 1875 unter diesem Namen gegründet. Im Februar 2014 lehnte der sozial-demokratische Ministerpräsident Victor Ponta (PSD) die Ernennung von Klaus Iohannis im Amt des Vize-Premierministers ab. Infolgedessen sind die national-liberalen Minister aus der Regierung ausgetreten. Diese schlossen sich der Opposition an. Die Liberal-Demokratische Partei (PDL) ist eine rechtsorientierte politische Formation, die 2007 durch den Zusammenschluss der Demokratischen Partei (PD) und der Demokratisch-Liberalen Partei (PLD), einem abtrünnigen Flügel der PNL, entstanden ist. Die Liberal-Demokraten (PDL) waren von 2008 bis 2012 an der Regierung beteiligt. 2012 traten sie in die Opposition.



    Der mitregierende Demokratische Ungarnverband (UDMR) hat am Donnerstag seinen Kandidaten für die Präsidentschaftwahlen bekanntgegeben. Es handelt sich um den Vorsitzenden der Formation, Hunor Kelemen, der auch 2009 bei den Präsidentschaftswahlen angetreten war. Neulich kündigte Hunor an, er werde ab 1. August aus der Regierung austreten, weil der rumänische Staat an der Seite der Europäsichen Kommission beim Europäischen Gerichtshof in Luxemburg gegen eine Bürgerinitiative über die Förderung der ethnischen und linguistischen Minderheiten plädierte, deren Mitautor der Vorsitzende des Demokratischen Ungarnverbands in Rumänien ist.



    Laut dem Vorschlag der Partei sollen die Ämter, die Hunor Kelemen derzeit in der Bukarester Exekutive inne hat, von der Senatorin Rozália Biró übernommen werden. Sollte der Vorschlag vom Ministerpräsidenten akzeptiert werden, wird Rozália Biró zur ersten Vize-Premierministerin Rumäniens. Der Demokratische Ungarnverband in Rumänien wurde gegründet, um die Interessen der ungarischen Minderheit in Rumänien zu vertreten. Seit 1996 hat die Partei immer einen eigenen Kandidaten zu Präsidentschaftswahlen gehabt.

  • Mişcări politice înainte de alegerile prezidenţiale

    Mişcări politice înainte de alegerile prezidenţiale

    Partidul Naţional Liberal şi Partidul Democrat-Liberal din România au perfectat fuzionarea lor într-o nouă formaţiune politică. Aceasta va păstra denumirea istorică de PNL şi va avea un candidat unic la viitoarele alegeri prezidenţiale din luna noiembrie 2014. Numele acestui candidat va fi făcut public în primele zile din august. Vasile Blaga, preşedintele PDL declara, cu acest prilej, că:


    “Partidul Naţional Liberal este rezultatul fuziunii dintre Partidul Democrat Liberal şi Partidul Naţional Liberal, deci PNL plus PDL. Statutul a urmărit respectarea statului de drept, a valorilor colegilor noştri din Partidul Popular European – demnitate, dreptate, libertate, solidaritate.”



    La rândul său, presedintele PNL, Klaus Iohannis aprecia că noua formaţiune va contribui la unificarea dreptei politice româneşti. Klaus Iohannis: “Acest partid este creat pentru a schimba România în bine. Noi ne dorim, evident, să câştigăm prezidenţialele, dar ne dorim să câştigăm şi alegerile parlamentare din 2016, să conducem România pe un drum mult mai bun pentru deceniul care urmează.”



    Partidul Naţional Liberal este unul dintre principalele partide politice din România, înfiinţat sub acest nume în 1875. În februarie 2014, premierul Victor Ponta (PSD) a refuzat nominalizarea lui Klaus Iohannis în funcţia de vicepremier, ceea ce a dus la retragerea miniştrilor PNL din guvern şi intrarea în opoziţie. De asemenea, PDL este un partid politic parlamentar de centru-dreapta care a luat naştere în decembrie 2007, prin fuzionarea Partidului Democrat cu Partidului Liberal Democrat. PDL a participat la guvernare din 2008, până în mai 2012, când a intrat în opoziţie.



    Dacă noul PNL mai amână anunţarea candidatului său la alegerile prezidenţiale, UDMR, astăzi, la co-guvernare, şi-a desemnat, joi, reprezentantul. Acesta este chiar preşedintele formaţiunii, Kelemen Hunor care a mai candidat pentru aceeaşi funcţie, în 2009. Recent, el a anunţat că va pleca din guvern, la 1 august, după ce statul român a hotărât să pledeze, de partea Comisiei Europene, la Curtea Europeană de Justiţie de la Luxembourg împotriva iniţiativei cetăţeneşti privind minorităţile etnice şi lingvistice, al cărui co-autor este liderul UDMR.



    Uniunea propune ca funcţiile în guvern deţinute de Kelemen Hunor să fie preluate de senatorul Rozália Biró. Dacă propunerea va fi agreată de premier şi mai apoi de preşedinte, doamna Biró ar putea deveni prima femeie vicepremier din România. UDMR este o organizaţie politică parlamentara fondată pentru a reprezenta interese ale comunitătii maghiare din România. Începând din 1996, UDMR a avut, mereu, un candidat propriu la alegerile prezidenţiale.

  • Nachrichten 11.06.2014

    Nachrichten 11.06.2014

    BUKAREST: Der vorläufige Parteivorsitzende der Liberalen, Klaus Johannis, hat bei einem Treffen mit den internationalen Kreditgebern Rumäniens die Regierung kritisiert. Sie habe den Entwurf zur Senkung der Sozialbeiträge um 5% nicht ausgearbeitet und ziele lediglich auf populäre Wahlkampf-Ma‎ßnahmen ab, so Johannis. Dem Treffen mit der Delegation des IWF, der Europäischen Kommission und der Weltbank wohnten auch Vertreter der Liberaldemokratischen Partei bei, die mit den Liberalen die stärksten mitte-rechts orientierten Oppositionsparteien bilden. Johannis warf der Regierung ferner eine fehlerhafte Umsetzung der Ma‎ßnahmen zur Nichtbesteuerung investierter Gewinne vor. Das gemeinsame Treffen der Liberalen und Liberaldemokraten mit der IWF-Delegation stelle ein erstes Zeichen für den Aufbau einer neuen Mitte-Rechts-Partei dar, sagte Johannis noch. Die neue Partei würde infolge einer Parteifusion entstehen. Die Vertreter der Regierung sollen am Donnerstag zu einer Abschlusssitzung mit der Delegation der Kreditgeber zusammenkommen. Dabei will man vor allem eine Entspannung der Steuerlast für den Arbeitnehmer erreichen, erklärte der sozialdemokratische Ministerpräsident Victor Ponta.



    BUKAREST: Wirtschaftsminister Constantin Niţă hat sich am Mittwoch mit chinesischen Investoren über den möglichen Ausbau des Atomkraftwerks in Cernavoda unterhalten. Den Vertretern von chinesischen Finanz- und Bankinstituten wurde ein Angebot über die Finanzierung des Baus des 3. und 4. Reaktoren in Cernavoda unterbreitet. Ferner sollen den Gästen die Projekte zum Wasserkraftwerk in Tarniţa, dem Kohlekraftwerk in Rovinari, der Autobahn Piteşti-Craiova, der Hochgeschwindigkeitsstrecke Bukarest-Constanta und zur Entwicklung von sogenannten Technologie-Parks präsentiert werden. Im Januar 2014 war das Abkommen über die finanzielle Zusammenarbeit zwischen der Eximbank România und der China Eximbank unterzeichnet worden. Im Zuge dessen sollen chinesische Unternehmen bei der Durchführung von Investitionsprojekten in Rumänien gefördert werden.

  • Nach Europawahl: Parteien erörtern neue Bündnisskonstellationen

    Nach Europawahl: Parteien erörtern neue Bündnisskonstellationen

    Die rumänischen politischen Parteien versuchen nach den Europawahlen, die als ein Test für die Präsidentschaftswahlen vom Herbst betrachtet wurden, im Inneren Ordnung zu machen und neue Wege zum Ziel zu finden. Die aktivste scheint die mitterechtsgerichtete Nationalliberale Partei (PNL) zu sein. Das schwache Ergebniss von 15% sorgte für Unruhe in der Partei. Der Chef der Nationalliberalen Partei (PNL), Crin Antonescu, ist zurückgetreten und kandidiert nicht mehr für die Präsidentschaft Rumäniens. Er eröffnete den Weg der Verhandlungen mit der Liberaldemokratischen Partei (PDL). Die Politik-Kommentatoren meinen, wenn sich die Chefs der zwei gro‎ßen Parteien der Opposition die Hand geben, könnte eine Vereinigung des bürgerlichen Lagers, das in zahlreiche Parteien zerstückelt ist, stattfinden. Die linksgerichtete Regierungsunion, gebildet aus der Sozialdemokratischen, der Nationalen Union für den Fortschritt Rumäniens und der Konservativen Partei (PSD-UNPR-PC), die bedeutendste politische Kraft in Rumänien, hat durch den sozialdemokratischen Ministerpräsidenten Victor Ponta bekanntgegeben, sie werde die Zusammenarbeit mit der Volkspartei Dan Diaconescu (PP-DD, in der Opposition) nur auf lokaler Ebene beginnen. Victor Ponta dazu:



    “Die Mehrheit wird in allen Landeskreisen von der Nationalliberalen Partei (PNL) und der Liberaldemokratischen Partei (PDL) sein. Wir werden versuchen, auch wenn in der Opposition, nicht alleine zu sein. Wir können im Land mit den Vertretern der Volkspartei Dan Diaconescu (PP-DD) diskutieren, weil sie auch in den Kreisräten vertreten sind. Auf lokaler Ebene werden wir also in der Opposition sein.”



    Die Beobachter meinen, die Zusammenarbeit sei der Ausdruck der Unruhe in der Sozialdemokratsichen Partei. Abgesehen vom möglichen Zusammenschluss der bürgerlichen Parteien waren die bei den Europawahlen erzielten Ergebnisse der PSD nicht überwältigend. Die 37% der Stimmen, die die Allianz PSD-UNPR-PC erhalten hat, haben ihr den Sieg gesichert, der aber alles andere als haushoch war. Die Mitterechts-Parteien aber sind hinsichtlich der Präsidentschaftswahlen im November zuversichtlich.



    Die Analysten behaupten, die Partnerschaft mit der Volkspartei Dan Diaconescu (PP-DD), einer Partei, die nach dem Boom bei der Parlamentswahl im Jahre 2012 immer schwächer wird, sei ein Beweis dafür, dass in Rumänien jede Partei unabhängig ihrer Leitung und ideologischer Richtung bereit ist, neue Mitglieder aufzunehmen. Das Gerangel der politischen Parteien macht es schwer, vorauszusagen, was in den kommenden Monaten bis zu den Präsidentschaftswahlen passieren wird. Die Vergangenheit hat gezeigt, dass in Rumänien Vereinbarungen plötzlich verworfen werden können, dass Allianzen nicht lange leben, dass Verrat oder Fahnenflucht eine gängige Erscheinung in der hiesigen Parteienlandschaft sind.

  • Pripuniri di alâxeari ali Constituţie

    Pripuniri di alâxeari ali Constituţie


    După doi meşi ş-giumitati di andamusi ş-moabeţ, Forumlu Constituţional — ţi adunâ tu el organizaţii ali suţiitati ţivilâ, cetăţeni, universităţ, specialişti, comunităţ locali – prideadirâ a Comisiil’ei Parlamentarâ tră Revizuirea ali Constituţie raportul ţi acaţâ tu isapi pripunirli a suţiitatil’ei ţivilâ mutrindalui alâxearea a nomlui di thimel’iu ali Românie. Eali lipseaşti s-hibâ la thimel’ilu a lucurlui faptu di Comisie, cari va s-ndreagâ unâ pripuniri leghislativă. Aestâ ari, ama, mână libiră ta s-acaţâ tu isapi icâ nu raportul adus aminti, pârâstisitu di prezidentul a Forumlui Constituţional, profesorlu Cristian Pârvulescu:



    Tutu cu tut, noi avem pripuniri mutrindalui 7.000 di aliniati. Raportul a Forumlui ari cama di 300 di frândzâ. Prota parti easti unâ sintetizari a pripunirlor, 140 di frândzâ, iara a daua parti suntu pripunirli efectivi pi cari li aprukem, aţeali ţi putum s-li codificăm — cu alti zboarâ, a curi putum s-lâ dăm unâ formă niheam di niheamâ juridică. Suntu multi alti pripuniri cari nu eara ngrâpsiti tu unâ formă juridică şi cari suntu pârâstisiti tu conţinutlu a raportului. Forumlu Constituţional nu ndreapsi un proiectu di alâxeari ali Constituţie, nu aveam niţi unâ turlie di mandat tră aestâ. Nu adrăm altuţiva câ maşi s-câftăm minduita, s-adunăm pripunirli a cetăţen’ilor.



    Acâ nu suntu imperativi, ti bunâ va s-hibâ câ pripunirli a suţietatil’ei ţivilâ s-nu armânâ tu vimtu, reprezentanţâl’ii a Forumlui câftândalui a politicien’ilor s-aibâ ngâtan ponderea-a lor tu nâscânti comati. Un dit lucârli nisimfunizati mutreaşti bicameralismul, ţi lu va, ma marea parti dit USL ama ş-dit UDMR. Democrat-libearalii dit opoziţie suntu maşi el’i gol’i atel’i ţi ndrupăscu bâgarea tu lucru a parlamentului unicamearal, acâ fu adrat un referendum ndreptu tu 2009. Deputata Raluca Turcan: Lipseaşti s-minduim tu aestâ gaereti tin’isearea a votlui ţi lu deadirâ cetăţen’il’i la referendum dimec parlamentul unicamearal, n’icşurarea numirlu di parlamentari. Dgheafurăi mări anamisa di partidi scoati tu migdani şi funcţionarea-a tripletâl’ei prezidentu-parlamentu-guvernu. Tu kirolu anda PDL u spuni vrearea ti ripublica semiprezidenţială, cu un prezidentu relativ vârtos, cum tora, UDMR u aleadzi aţea parlamentară, tu cari prezidentul s-hibâ aleptu di legislativ.



    Ama bânâtorl’i s-pari că vor ta ş-aleagâ, ma largu, unâ turlie ndreptu/ directu, prezidentul, aşi că USL easti nolgica: unâ ripublică semiparlamentară tu cari legislativul ari nai cama multi pârghii, prezidentul easti ma largu aleptu direct, ama nu mata ari ici ţiva ti spuneari ti alidzearea a premierlui. Ma multu, USL va ta s-n’icşureadzâ mandatlu ti caplu a statlui. Co-prezidentul şi premier, Victor Ponta: Pripunirea a USL easti ta s-aibâ un mandat prezidenţial di 4 an’i şi ta s-aibâ neise, la cafi 2 an’i, unâoarâ alidzeri parlamentari, alantâoarâ/ unâoarâ prezidenţiale. Comisia Parlamentară tră Revizuirea ali Constituţie va s-ahurheascâ ntrâoarâ moeabeţli, ahtari turlie câ s-elaboreadzâ, până tu inşita a meslui cirişar, un proiectu di nom. Yini deapoa, arada, ti di vearâ, ti votlu tru Senat, deapoa, tu, yismâciuni, atel dit Cameara-a Deputaţlor şi, neise, referendumul, cari să s-ţânâ nai ma amânat tu ahuhrita a meslui brumar.





  • La droite politique en quête d’unification


    Le Parti National Libéral (PNL) et le Parti Démocrate Libéral (PDL), les positions deux et, respectivelment, trois dans la hiérarchie des récentes élections euro-parlementaires ont décidé de construire ce qu’ils appellent un projet politique solide ce qui veut dire fusionner pour créer un grand parti de centre droit capable de s’opposer à la domination croissante du PSD, parti qui a remporté haut la main l’euro-scrutin aux côtés de ses petits alliés et qui se trouve en pole position de la course présidentielle de novembre. A bref terme, l’objectif du PNL et du PDL est d’imposer un candidat unique et fort aux élections pour la fonction suprême. Les deux formations vont commencer à fonctionner comme alliés tout de suite, tant au niveau parlementaire qu’à l’échelon local même si cela veut dire, pour les libéraux, renoncer aux alliances avec les sociaux démocrates.



    Ce sont des étapes préliminaires obligatoires qui précèdent la fusion, d’ailleurs un processus difficile qui exige du temps comme reconnaissait le président intérimaire du PNL, Crin Antonescu : « La fusion nécessite du temps. Que ce soit avant les élections présidentielles ou après, on véra. Ce qui est certain est que sans constituer une nouvelle alliance juridique, nous fonctionnons en fait comme deux alliés politiques très proches au niveau de la construction jusqu’aux détails d’un projet politique majeur et durable. »



    La collaboration des deux partis à l’échelon parlementaire et en territoire commence tout de suite, comme souligne le président du PDL, Vasile Blaga : « Les groupes parlementaires des deux chambres vont travailler ensemble, les collaborations en territoire vont commencer pour constituer des majorités des deux partis et pour que, dans un délai des plus brefs possibles, on parvienne à un parti de centre droit très fort en Roumanie. »



    L’électorat roumain vit, probablement, une sensation de déjà vu. Il y a plus d’une décennie, les mêmes PNL et PDL (alors seulement PD) faisaient apparaître l’Alliance Justice et Vérité (DA) vue comme l’enfant terrible de la politique roumaine et une chance géante contre un PSD frappé de mégalomanie et d’autoritarisme. Une création politique qui s’est éteinte, pourtant, prématurément. Le rôle décisif dans la disparition de l’Alliance DA a été joué par le président Traian Bàsescu.



    Depuis, la politique roumaine a traversé une noce retentissante et deux divorces à la mesure. Le PNL s’est allié avec le PSD contre Traian Bàsescu et le PDL, mais se sont séparés à peu près en même temps que le divorce historique entre le président et les démocrates-libéraux. Le projet de fusion entre PNL et PDL, même s’il pourrait tenir côté doctrine, suscite plutôt des réserves que des enthousiasmes. Ce qui les mine n’est pas seulement une longue histoire marquée par trahisons et abandons idéologiques mais, aussi, par la tentative non dissimulée d’isoler la Parti du Mouvement Populaire construit par les fidèles du président et qui a passé honorablement son premier test électoral. (Trad. Costin Grigore)

  • Dreapta politică, în căutarea unificării

    PNL şi PDL, locurile doi şi trei într-o ierarhie confirmată de recentele alegeri europarlamentare, au decis să construiască ceea ce au numit un proiect politic solid. Adică să fuzioneze pentru a crea un mare partid de centru-dreapta, capabil să se opună dominaţiei crescânde a PSD, partid care a câştigat categoric euroscrutinul alături de micii săi aliaţi şi care se află în pole-pozition pentru cursa prezidenţială din noiembrie.



    Pe termen scurt, obiectivul PNL şi PDL este să impună un candidat unic, puternic, la alegerile pentru funcţia supremă. Cele două formaţiuni vor începe să funcţioneze ca aliaţi imediat, atât la nivel parlamentar, cât şi la nivel local, chiar dacă acest lucru va însemna pentru liberali renunţarea la alianţele cu social-democraţii. Sunt etape preliminare obligatorii care preced fuziunea, altminteri, un proces dificil, care reclamă timp, după cum a recunoscut preşedintele interimar al PNL, Crin Antonescu: “Fuziunea necesită un timp. Că va fi înainte de alegerile prezidenţiale, sau după, asta vom vedea. Cert este că, fără a constitui o nouă alianţă juridică, funcţionăm în fapt ca doi aliaţi politici foarte apropiaţi, la nivelul construirii până la detaliu a unui proiect politic major şi de durată.



    Colaborarea celor două partide la nivel parlamentar şi în teritoriu va începe imediat, a subliniat preşedintele PDL, Vasile Blaga: “Grupurile parlamentare din cele două camere vor lucra împreună, vor începe colaborările în teritoriu pentru a se constitui majorităţi ale celor două partide, pentru ca, într-un timp cât mai scurt, să ajungem la a construi un foarte puternic partid de centru-dreapta din România”.



    Electoratul român trăieşte, probabil, o senzaţie de déjà vu. În urmă cu peste un deceniu, tot PNL şi PDL, pe atunci doar Democrat, dădeau naştere Alianţei Dreptate şi Adevăr, văzută ca un copil teribil al politicii româneşti şi o şansă uriaşă împotriva unui PSD lovit de magalomanie şi autoritarism. O creaţie politică ce s-a stins, însă, prematur. Rolul decisiv în dispariţia Alianţei DA l-a jucat preşedintele Traian Băsescu. De atunci, politica românească a trecut printr-o nuntă răsunătoare şi două divorţuri pe măsură. PNL s-a aliat cu PSD împotriva lui Traian Băsescu şi a PDL, dar s-au despărţit, cam odată cu divorţul istoric dintre preşedinte şi democrat-liberali.



    Proiectul fuziunii dintre PNL şi PDL, chiar dacă s-ar susţine doctrinar, suscită mai degrabă rezerve decât entuziasm. Ce îl minează nu este doar o lungă istorie, marcată de trădări şi abandonuri ideologice, ci şi tentativa nedisimulată de a izola Partidul Mişcarea Populară, construit de fidelii preşedintelui şi care a trecut, onorabil, primul test electoral.

  • Vot pentru Parlamentul European

    Vot pentru Parlamentul European

    După o campanie care a avut prea puţin de-a face cu problematicile europene — adică locuri de muncă, fenomenul migraţiei, politicile sociale – alegerile din România pentru Parlamentul European au oferit, cu o singură notabilă excepţie, rezultatele anticipate. Alianţa electorală de stânga PSD — PC — UNPR, în jurul căreia este construit cabinetul de la Bucureşti, şi-a tras partea leului şi va trimite în legislativul comunitar aproape jumătate din cei 32 de eurodeputaţi ce vor reprezenta România.



    Urmează, la mare distanţă, două formaţiuni de centru-dreapta, PNL şi PDL. Vor mai intra în legislativul de la Bruxelles UDMR şi nou creatul Partid Mişcarea Populară, pro-prezidenţial, aflat la primul test electoral, ambele nu departe de pragul de 5%. Într-o competiţie ce părea să aparţină exclusiv partidelor, succesul actorului Mircea Diaconu ca independent reprezintă o surpriză. Războiul în justiţie purtat de el pentru a obţine validarea unei candidaturi îndelung contestate l-a transformat, în percepţia publică, într-un luptător anti-sistem şi s-a convertit în nesperate voturi.



    Odată încheiat un euroscrutin ce nu a fost mai mult decât un antrenament cu public pentru alegerile prezidenţiale din noiembrie, sezonul negocierilor politice poate fi declarat deschis. Pe zona de centru-dreapta, lucrurile s-au simplificat, întrucât alegerile europarlamentare au trimis în tuşă partide de buzunar, precum Forţa Civică sau PNŢCD, ce pretindeau să joace roluri mult peste statura lor politică în viitoarele pertractări. PNL, numărul unu în opoziţie, confirmat şi de aceste alegeri, consideră că urgenţa este crearea unui front anti-PSD.



    În aceeaşi logică, a luptei împotriva forţelor de stânga, liberalii au anunţat că eurodeputaţii săi vor trece de la grupul ALDE — Alianţa Liberalilor şi Democraţilor Europeni — la Partidul Popular European, pentru a se evita preluarea preşedinţiei Comisiei Europene de către Socialişti. Prin configuraţia politică pe care o propune în PE, România contrazice o tendinţă îngrijorătoare care se manifestă la nivel european.



    În condiţiile în care euroscepticii şi extremiştii şi-au luat avânt, mai ales graţie voturilor masive primite în Franţa şi Marea Britanie, România nu va trimite în PE niciun partid de orientare populistă sau xenofobă, deoarece PRM şi PP-DD au ratat prezenţa în legislativul comunitar. Chiar dacă s-a subţiat, Grupul popularilor europeni va avea cei mai mulţi europarlamentari şi în noul Legislativ, fiind urmat de cel al socialiştilor şi democraţilor. Niciunul din ele nu va deţine, însă, majoritatea de 376 de mandate, ceea ce anunţă negocieri dificile şi obligă la compromisuri.

  • Justiz: Drei ehemalige Minister zu Haftstrafen verurteilt

    Justiz: Drei ehemalige Minister zu Haftstrafen verurteilt

    Die Vergangenheit lässt die rumänischen Politiker nicht ruhen. Fünf Jahre nach dem Ausbruch des Skandals um die ehemalige liberaldemokratische Jugend- und Sportministerin Monica Iacob Ridzi wurde diese am Montag zu fünfjähriger Freiheitsstrafe wegen Amtssmissbrauchs verurteilt. Zwei Mitarbeiter der ehemaligen Ministerin wurden in demselben Strafverfahren ebenfalls zu Freiheitsstrafe und weitere neun zu Haft auf Bewährung verurteilt. Das Urteil ist noch nicht rechtskräftig und kann durch Revision angefochten werden. Experten sind jedoch der Ansicht, es sei unwahrscheinlich, dass das Urteil von einem anderen Amtsgericht aufgehoben wird.



    Der ehemaligen Ministerin wird vorgeworfen, sie habe anlässlich des Nationalen Jugendtages 2009 die Aufträge für die Planung und Durchführung der Veranstaltungen an bestimmte Unternehmen vergeben und für die Organisierung der besagten Veranstaltung Mondpreise aus dem Staatshaushalt beglichen. Zusätzlich soll die Ministerin im Nachhinein relevante Informationen über die Organisationstätigkeit für den Tag der Jugend aus den Rechnern des Jugendministeriums gelöscht zu haben. Gegen dutzende ehemalige oder aktuelle Minister der Regierungskoalition oder aus der Opposition wurde in letzter Zeit ermittelt, Strafverfahren eingeleitet oder sie wurden verurteilt. Der Fall Ridzi scheint in diesem Kontext symptomatisch zu sein.



    Der besagte Fall fällt jedoch aus dem Rahmen. Es ist zum ersten Mal, dass ein weiblicher Spitzenpolitiker zu einer schweren Haft verurteilt wird. Das Urteil kann auch als Sieg der Presse gedeutet werden, weil der Skandal vor einigen Jahren durch die Recherchen der Reporter der Bukarester Tageszeitung Gazeta Sporturilor“ ausgelöst worden war. Nicht zuletzt widerlegt das Urteil die Spekulationen, laut denen die rumänische Justiz gezielt, auf politischem Befehl handle und insbesondere politische Gegner des Präsidenten Traian Băsescu bestrafe.



    Derzeit ist Monica Ridzi Abgeordnete der populistischen Partei aus der Opposition PP-DD, sie war aber Jugend- und Tourismusministerin im liberaldemokratischen und präsidentennahen Kabinett von Emil Boc. Vielmehr hatte sich Monica Iacob Ridzi an dem sogenannten Jugendtag 2009, der zu einem wahren Wahlkampf-Tag wurde, die ganze Zeit über an der Seite ihrer guten Freundinen Elena Băsescu, Tochter des Staatschefs, gezeigt. Damals kandidierte die junge Tochter des Präsidenten fürs Europaparlament und erhielt anschlie‎ßend das Mandat.



    Vergangene Woche wurden zwei weitere ehemalige Minister, Tudor Chiuariu und Zsolt Nagy, ebenfalls wegen Amtsmissbrauchs rechtskräftig verurteilt. Der Liberale Tudor Chiuariu, ehemaliger Minister für Justiz, und Zsolt Nagy, Ex-Minister für Telekommunikation, Mitglied des Demokratischen Ungarnverbands, wurden zu drei Jahren und sechs Monaten bzw. vier Jahren Haft auf Bewährung verurteilt. Den beiden wird vorgeworfen, eine Immobilie der staatlichen Postgesellschaft mittels illegaler Genehmigungen und Erlasse einem Privatunternehmen überlassen zu haben. Laut der Staatsanwaltschaft erfolgte die Übertragung der zentralgelegenen Immobilie in Privatbesitz für einen Preis, der um 3,6 Millionen Euro unter dem realen lag.

  • Corupţie şi justiţie

    Corupţie şi justiţie

    Trecutul continuă să-i prindă din urmă pe politicienii români. După aproape cinci ani de la declanşarea scandalului, când uitarea şi praful păreau să se fi aşternut definitiv peste dosar, fostul ministru al Tineretului şi Sportului Monica Iacob Ridzi a fost condamnată, luni, la cinci ani de închisoare cu executare, sub acuzaţia de abuz în serviciu.


    Doi colaboratori ai d-nei Iacob-Ridzi au primit, de asemenea, sentinţe de detenţie cu executare, iar alţi nouă cu suspendare. Decizia nu e, încă, definitivă şi poate fi atacată cu recurs, dar specialiştii apreciază că e improbabil ca o altă instanţă să infirme sentinţele.



    Fostul ministru e acuzat că ar fi acordat contracte fără licitaţie unor companii private şi ar fi cheltuit sume exorbitante pentru organizarea aşa-numitei Zile a Tineretului, la 2 mai 2009. Ulterior declanşării cercetărilor, ea ar fi intervenit să fie şterse din calculatoarele ministerului date informatice şi fişiere relevante pentru aflarea adevărului. Într-o perioadă în care, de la putere sau din opoziţie, de stânga sau de dreapta, zeci de foşti sau actuali miniştri, parlamentari, prefecţi ori primari sunt anchetaţi, inclupaţi, condamnaţi, cazul Ridzi poate părea banal. Sunt, totuşi, câteva detalii care-l fac neobişnuit.



    Întâi, e prima oară când un fost demnitar femeie primeşte o condamnare atât de grea. Apoi, sentinţa e şi o victorie a presei, fiindcă întregul scandal a fost amorsat, cu ani în urmă, de investigaţiile reporterilor de la cotidianul Gazeta Sporturilor. Şi, în sfârşit, condamnarea d-nei Iacob-Ridzi infirmă speculaţiile că Justiţia acţionează selectiv şi vânează, la comandă politică, cu predilecţie adversari ai preşedintelui Traian Băsescu. În prezent deputat PP-DD (populist, în opoziţie), Monica Iacob-Ridzi a fost ministru în guvernul PDL condus, nominal, de Emil Boc, dar despre care, în epocă, se spunea că e cutia de rezonanţă a Preşedinţiei.



    Mai mult, de-a lungul întregii zile a tineretului din 2009, transformată într-o halucinantă zi de campanie electorală, Iacob-Ridzi s-a afişat în compania bunei sale prietene Elena Băsescu, mezina preşedintelui şi candidată, atunci, la un mandat de eurodeputat pe care avea să-l şi obţină.



    Independent de speculaţiile politice sau de presă privind telecomandarea Justiţiei, săptămâna trecută alţi doi foşti miniştri au fost condamnaţi definitiv, tot pentru abuz în serviciu. Liberalul Tudor Chiuariu a primit trei ani şi şase luni cu suspendare, iar udemeristul Zsolt Nagy patru, tot cu supendare, sub acuzaţia că au avizat şi participat la trecerea din proprietatea Poştei Române în proprietate privată a unui imobil situat în centrul Bucureştiului. Potrivit procurorilor, transferul, parafat prin hotărâre de guvern, s-a făcut prin falsuri, la un preţ mai mic cu 3,6 milioane de euro decât cel real.