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  • Sinaia, La Route du Roi

    Sinaia, La Route du Roi

    Sinaia est une station
    située à environ 120 km au nord de Bucarest. Quand on dit Sinaia, on dit « la
    Perle des Carpates » ou bien la station de sports d’hiver la plus ancienne de
    Roumanie, car dès le début du siècle dernier c’était là que se déroulaient les
    compétitions de bob ou de ski. Ou on dit la résidence d’été des rois de la
    Roumanie moderne, car c’est là que le prince Carol Ier, élu roi de Roumanie
    en 1866, a décidé de construire un château dans un endroit isolé et pittoresque
    de la vallée de la rivière Peleș, d’où le nom du château inauguré en 1883.






    Toutefois, nous avons récemment découvert une randonnée
    assez spéciale à Sinaia : il s’agit du Sentier royal qui serpente à travers la
    forêt, aménagé sur des pavés et avec des mains courantes en bois, au temps de
    Carol Ier. Le sentier commence dans les environs du parc Dimitrie
    Ghica de Sinaia, après les escaliers qui montent en pente raide devant la gare,
    il continue en lacets dans la rue Furnica, dépasse le Monastère de Sinaia, suit
    la route vers Cota 1400 et il se détache à droite, suivant les marques « bande
    bleue » après le Centre de formation des Gendarmes de montagne. La randonnée
    dure une heure – une heure et demie et elle mène lentement ses visiteurs vers
    la Clairière royale ou la Bergerie royale, appelée aujourd’hui la Poiana Stânii
    (la Clairière de la bergerie), un pré alpin situé à 1 270 mètres d’altitude. Au
    printemps, le pré est plein de crocus, de perce-neige et de tulipes sauvages
    qui s’ajoutent à l’unicité donnée par la vue exceptionnelle sur les massifs
    montagneux de Bucegi et de Caraiman. C’est là qu’avaient lieu les fêtes
    champêtres auxquelles participaient les invités de marque des rois de Roumanie,
    qui se voyaient présenter ainsi les traditions, les coutumes, les gens du pays
    et les plats traditionnels.








    Cette région a été aussi très appréciée par la reine
    Marie, qui, en 1897, alors qu’elle n’était que la jeune princesse Marie de
    Roumanie, a construit dans la forêt une maison en bois appelée « Le Nid de la
    princesse ». La construction a été confiée à l’architecte royal André Lecomte
    du Noüy, qui a été aidé par Karel Líman, l’architecte du Château de Peleș. La
    construction entière a été terminée en quatre mois, et elle était composée de
    trois chambres, un grand balcon et une galerie qui s’étendait le long d’un côté
    de la maison. L’inauguration a eu lieu en juillet 1898. La construction a
    résisté jusqu’après la Première Guerre mondiale, quand elle s’est écroulée lors
    d’un violent orage.






    Dans la proximité immédiate du pré, où on retrouve
    également une cabane, se trouvent aussi les rochers Franz Joseph
    (François-Joseph), facilement reconnaissables par leur aménagement aux
    plateformes, escaliers et mains courantes. Carol Ier a donné au le
    rocher principal, situé à une altitude de 1299 m, le nom de l’empereur de
    l’Autriche-Hongrie. François -Joseph a visité Sinaia en 1896, prenant à cette
    occasion un grand nombre de photos, car il était impressionné par la beauté et
    la richesse de Peleș. Il s’avère que le roi Carol Ier lui-même est
    venu ici avec l’empereur pour lui faire découvrir la nature et la splendeur de
    la région. Au sommet du rocher est aménagé un des plus beaux belvédères de la
    Vallée de la Prahova. Le panorama s’étend sur toute la vallée, entre Poiana
    Ţapului et Sinaia.






    Alexandra a 38 ans, elle a récemment fait cette randonnée
    avec un groupe d’amis et elle nous en a parlé : « Nous sommes arrivés à Poiana
    Stânii et il y avait du soleil, le pré était plein de perce-neige t nous sommes
    allés aux rochers Franz Joseph où nous avons vu le paysage, de haut, au-dessus
    du monde. Pourtant, je pense que ce qui m’a plu le plus c’était la route en
    soi, car elle était parsemée de toute sorte d’arbres, tous plus étranges les
    uns que les autres. Quelques-uns semblaient avoir des expressions
    particulières, d’autres avaient des champignons qui ressemblaient à des maisons
    de nains et la forêt était un univers tout à fait enchanté. C’est comme ça que
    des contes me sont venus à l’esprit. C’était une expérience tout à fait
    spéciale. »






    Le chemin peut être continué vers la Cascade Urlătoarea,
    en passant par Poiana Ţapului, en suivant les marques « point bleu ». La
    Cascade Urlătoarea se trouve à une hauteur de 1100 mètres, sur le ruisseau du
    même nom, dans les Monts Bucegi, et l’itinéraire est accessible toute l’année,
    étant un des plus faciles dans la région. Vous aurez l’occasion d’admirer cette
    chute d’eau de 15 m de hauteur, une des plus belles et des plus spectaculaires
    de Roumanie. (Trad. : Rada Stănică)

  • “Les Secrets de l’Histoire” de Stéphane Bern, consacrés à la reine Marie de Roumanie

    Surnommée la mère des blessés, la reine Marie de Roumanie est l’une des
    grandes figures de l’histoire de la Roumanie moderne et non seulement. Et pour
    cause : elle joue un rôle politique actif auprès du roi Ferdinand,
    soutient la population pendant la Grande Guerre et surtout, s’avère une
    excellente négociatrice qui arrive à servir les intérêts de son pays
    d’adoption. Du coup, on ne saurait nous déclarer surpris par le choix de
    Stéphane Bern de consacrer un épisode de son émission Les secrets de l’histoire à cette reine extraordinaire et
    malheureusement, peu connue. Invité par Stéphane Bern dans son émission, l’historien d’art d’origine roumaine, Gabriel
    Badea Paun, nous aide à
    mieux connaitre la reine Marie de Roumanie, grand – mère du roi Michel I,
    dernier souverain de notre pays.

  • Nouvel itinéraire touristique au château de Peleş

    Nouvel itinéraire touristique au château de Peleş

    Nous ne passerons pas en revue les intérieurs de cet édifice impressionnant cette fois-ci, car la visite est différente. Nous prendrons le temps de marcher sur les allées et les sentiers du domaine royal, qui pourront bientôt être parcourus par les touristes de manière organisée, grâce à un projet mené par l’Association du patrimoine royal de Peleş. Cette association a été créée à l’initiative de deux professeurs d’université, le président de l’association, le Pr Augustin Ioan, de l’Université d’architecture Ion Mincu de Bucarest, et le Pr Ion Stănică, président de l’Université des sciences agricoles et de médicine vétérinaire de la capitale roumaine.



    Ion Tucă, directeur exécutif de l’Association pour le patrimoine royal de Peleş, affirme que la richesse naturelle, architecturale et culturelle a une place particulière à Peleş et aussi dans l’histoire de notre pays. Peleş reste la destination touristique la plus recherchée de Roumanie.



    « Ces allées royales sont situées dans les forêts derrière les châteaux de Peleş et de Pelişor. Elles traversent l’ensemble du domaine, qui commence à partir de la pension Cuţitul de Argint, puis vont du côté de l’Hôtel Bastion, et montent près de l’allée Peleşului pour atteindre la zone du pont Carmen Silva. Puis, depuis les châteaux, le trajet arrive à côté d’un complexe appelé Vulpărie. C’est un complexe au milieu de la forêt sur le chemin de l’ancienne Bergerie royale. Ce complexe, avec ses sentiers et ses allées dans les forêts royales, a été donné par la famille royale à l’Association du patrimoine royal de Peleş afin qu’elle puisse mener des activités de recherche, de loisirs, d’éducation à l’intention des jeunes et des étudiants des deux universités. Bien sûr, ce seront des activités organisées et il y a déjà beaucoup de projets des étudiants. Nous sommes en train de les évaluer parce que nous souhaitons les mettre en œuvre dès que possible. Nous prenons soin des espèces d’arbres qui existent sur le domaine royal de Peleş, en particulier le hêtre pourpre, le noisetier de Turquie, l’érable palmé, le cyprès, l’if, le frêne, le cerisier du Japon et les lauriers. Outre les sapins, vous pourrez admirer tous ces exemplaires exceptionnels. »



    Les sentiers et les allées pavées sont actuellement cachés sous des couches de végétation, de feuilles et de terre, accumulées au fil du temps. Ion Tucă, directeur exécutif de l’Association pour le patrimoine royal de Peleş, précise :



    « Tout ce que nous faisons, c’est de les nettoyer et de les rendre au circuit touristique. Nous avons aussi l’intention de mettre en place des panneaux pour indiquer ces itinéraires qui s’étendent sur une distance de sept kilomètres. Les indicateurs présenteront les itinéraires, les distances et les niveaux de difficulté ainsi que les points d’intérêt. Il y aura des points de belvédère à partir desquels vous pouvez voir le monastère de Sinaia, le château de Peleş, celui de Pelişor, et même une partie du château de Foişor. Nous ne pouvons que nous réjouir de présenter ces arbres monumentaux d’une valeur inestimable. Sur la plate-forme électronique que nous souhaitons mettre en place, nous présenterons des aspects de l’histoire de ces lieux, des images d’archives, que l’on pourra comparer à celles d’aujourd’hui. Il s’agit d’une plate-forme à télécharger sur les dispositifs mobiles et qui permettra à l’utilisateur de savoir exactement à quel point il se trouve sur les sentiers et les allées pavées qui traversent le domaine de Peleş et qui ne sont pas encore très bien connus du public. C’est tout un réseau de sentiers et d’allées pavées, avec des marches. Ils ont été faits à l’époque du roi Carol Ier et plus tard, à celle de la reine Marie. Ils ont été très bien entretenus après 1948 ; il y a encore des personnes qui racontent quel soin elles ont pris pour que ces allées soient préservées. »



    En 2021, le 26 mars, cela fait 140 ans que la Roumanie est devenue royaume, mais aussi 100 ans depuis la naissance du roi Michel, le 25 octobre. C’est donc le moment idéal pour prévoir une randonnée sur le domaine royal.


    (Trad. : Ligia)

  • Tăcerea  manuscriselor

    Tăcerea manuscriselor

    În biblioteca Mânăstirii Sinaia odihnesc tăcute,
    neștiute de lumea dedată la lectura pe
    computer – manuscrise, tablouri și amintiri din secolul al -XVI-lea, din veacul fondării lăcașlui de
    către Șerban Cantacuzino ori din epoca
    șederii aici a familiei regale, înaintea ridicării Peleșului.


  • Le Château de Peleş

    Le Château de Peleş

    En cette période de confinement, grâce à la plateforme Google Arts et Culture, vous avez toujours la possibilité de profiter des merveilles de notre monde, tout en restant chez vous, à l’abri.

    Cela fait presqu’un an que le Château de Peleş, en Roumanie, s’est associé à Google Arts et Culture, pour offrir aux Internautes la possibilité de visite virtuelle. Pour un petit avant-goût, on vous présente brièvement quelques repères de l’histoire de ce château, qui fait la fierté de la Roumanie dans le monde entier.

    Véritable effigie de la station de Sinaia, aux pieds des monts Bucegi, le château de Peleş a servi de résidence estivale à la famille royale de Roumanie, les Hohenzollern-Sigmaringen. Sa construction, démarré en 1875, à la demande du roi Carol I (1866-1914), a été confiée aux architectes Johannes Schultz, Carol Benesch et Karel Liman. Les riches décorations portent la signature des Allemands J. D. Heymann et August Bembé et de l’Autrichien Bernhard Ludwig. Inauguré en 1883, le château de Peleş est devenu, selon l’expression utilisée par Carol I, le siège d’une nouvelle dynastie.

    Si vous allez sur la plate-forme Google Arts et Culture, vous aurez la possibilité de découvrir des images panoramiques du château et de vous promener dans ses jardins, en choisissant même la saison pendant laquelle vous avez envie de faire cette visite. Grâce aux nouvelles technologies, le public pourra aussi bien explorer l’édifice qu’admirer les collections de peinture, d’argenterie ou d’objets d’arts qu’il renferme. Une fois en ligne, le visiteur aura accès à deux expositions – «Un espace de beauté » et « Une perle rare de l’architecture roumaine »- censées lui faire découvrir l’histoire du bâtiment, son architecture et ses intérieurs.

    Par exemple, la première des deux expositions nous emmène à travers le château, d’une salle à l’autre, en commençant par le hall central dont l’escalier nous conduit à la salle d’accueil.En 2016, le Peleş a démarré un programme culturel pour mettre en lumière ses collections recensant quelque 60 mille objets.

    Du coup, à l’heure où l’on parle et grâce à la plate-forme Google consacrée au patrimoine culturel et artistique mondial, vous pourriez découvrir en mode virtuel tous les objets en argent, verre ou en céramique que le château renferme, chacun accompagné d’une note explicative sur son lieu de provenance. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Winter Sports in Prahova Valley

    Winter Sports in Prahova Valley

    If you are inclined to spend your holidays in the mountains, we have the ideal proposal for any season, be it summer or winter. Valea Prahovei is situated around two hours away from Bucharest, with a wide range of ski slopes, and more and more variety in accommodation every year. This is the best developed mountain area in Romania, with resorts that cater to all categories of skiers.

    Anda Popa is general secretary with the Prahova Association for the Promotion and Development of Tourism:

    “In January, considering this is still the winter season, we recommend the ski slopes in Prahova, beloved by Romanians, and more and more popular with foreign tourists too. This is why we recommend the three resorts dedicated to winter sports. In Prahova we boast over 30 km of slopes. The three resorts are Sinaia, Busteni, and Azuga. There you will find ski lifts, artificial snow installations, athletic accessory rentals, and ski monitors, who are popular even abroad.”

    Generally speaking, mountains in Romania are ideal for people who want to learn how to ski. However, there are plenty of slopes for advanced skiers too. Here is Anda Popa:

    “In Sinaia, for instance, there are 20 slopes, with a total length of some 23 km, with no less than nine ski lift installations. There are also facilities for beginner skiers. Sinaia has ten or more ski schools. There are two areas where ski and snowboard beginners can take lessons, one at the foot of the mountain, the other at the 2000 meter slope. We have seven slopes for beginners and intermediaries, but also three slopes for the most advanced of skiers. Of them, the Carp slope is the steepest in Romania for powder and free riding lovers. There are also places to relax after skiing, with the famous local mulled wine and snacks. The artificial snow installations are turned on if the weather isnt helping, but this is a good season.”

    Eight km away from Sinaia we find the resort of Busteni, known as the Pearl beneath Caraiman, or the gateway to Bucegi mountains. This resort boasts over 200 trekking trails. Anda Popa told us about it:

    “Speaking of Busteni, there are two main trails: Kalinderu 1 and Kalinderu 2. Here we also have an area for beginners, with ski monitors and rental centers. Azuga is another resort beloved by winter sports beginners. We have two traditional ski camps, which bring together kids who want to learn how to ski all winter long. In Azuga we have five slopes, we have a telegondola, two ski lifts, with a total slope length of 7 km. We also have there three famous ski schools, and a variety of events.”

    Prahova Valley, as a tourism area, has its beginnings in the 19th century, and developed because of Peles Castle, the royal residence built back then in the town of Sinaia by the first king of Romania, Carol I, who sat on the throne between 1866 and 1914. Since then, the interest in mountain towns has been growing, and many of them became resorts. The castle was the summer residence of royalty, it has a small theater hall, with 60 seats. The castle was ahead of its time at the time it was built. For instance, the ceremony hall roof is a movable glass ceiling, and boasts central heating built as early as 1883. Here is Anda Popa:

    “Peles Castle is among the top five tourist objectives in Romania. Tourists who book with us have a visit to the castle included in their package. You can visit here any time of the year. Skiers who visit here are invited to get to know Romanian history, to find out about royalty, because the resort of Sinaia itself was created by them for vacationing. We also recommend a visit to the George Enescu Museum in Sinaia, where visitors can find out everything about the great composer. It is said that Romania is the Garden of the Carpathians. We invite you to get to know Prahova while it is covered in snow, to enjoy winter sports, or come here to learn them if you havent already. Hotels are here year round, along with spa facilities.”

    Here are just some of the reasons for which you should not miss a vacation in one of the resorts in Prahova Valley. Nothing compares with a few days spent in the hotels and cabins that are all around.

  • L’automne dans la Vallée de la Prahova

    L’automne dans la Vallée de la Prahova

    C’est aujourd’hui le moment de connaître la Vallée de la rivière Prahova, une destination convoitée par les amoureux des randonnées en montagne. Mais la région est encore connue en tant que région viticole renommée, mais aussi pour abriter des monuments naturels et des bâtisses historiques particulièrement belles.

    Accompagnés de notre guide d’aujourd’hui, Anda Popa, secrétaire générale de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme du département de Prahova, nous allons voir ce que cette région recèle de si particulier.

    Arrêtons-nous d’abord dans la ville de Sinaia, surnommée « la Perle des Carpates ». Située dans la vallée de Prahova, à 120 km de Bucarest, elle est entourée par les monts Bucegi :

    Anda Popa : « Vu notre moto « Prahova, Your Royal Holiday », je commencerais par vous parler du château de Peleș, mentionné dans le Top 10 des châteaux européens par Le Figaro. Ancienne résidence d’été des rois de Roumanie pendant la fin XIXe et la première moitié du XXe siècle, le château se visite toute l’année, à l’exception du mois de novembre, lorsqu’il est fermé. Des guides en langue française se tiennent à votre disposition et se feront un plaisir de vous faire découvrir les moindres recoins de ce merveilleux château ».

    A proximité, l’on trouve le château Pelișor, bâti dans le style de la Renaissance allemande, avec ses tours recouverts d’ardoise peinte en couleurs vives, et ses 70 pièces décorées à la Belle époque.

    Nous poursuivons notre périple en visitant un monument naturel d’exception. Anda Popa : « Cette roche, appelée le Sphinx, c’est le centre des énergies des monts Carpați. Beaucoup de touristes viennent pour se ressourcer dans les monts Bucegi. Le Sphinx roumain compte 8 mètres en hauteur, tout comme son homonyme égyptien. C’est juste que c’est un monument naturel, sculpté dans la pierre sans aucune intervention humaine. L’accès se fait depuis la ville de Busteni ou encore depuis celle de Sinaia, et l’on peut l’approcher en voiture, pour terminer le voyage de quelques kilomètres à pied ».

    Anda Popa, secrétaire générale de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme du Département de Prahova nous avertit que, dès lors que l’on est arrivé là, rater la visite de la Croix perchée sur le pic du mont Caraiman serait totalement impardonnable. Inaugurée le 14 septembre 1928, érigée symboliquement sur la frontière unissant la Valachie à la Transylvanie, elle est censée rappeler la mémoire des héros tombés lors de la Première Guerre mondiale.

    Anda Popa : « Depuis 2014, le monument figure dans le Livre des records. Il s’agit de la plus haute croix au monde, érigée à près de 2.300 mètres d’altitude. Haute de 28 mètres, on l’aperçoit par beau temps depuis les stations de la vallée. Une fois là, l’on profite d’une vue imprenable des cols des montagnes avoisinantes».

    Le Festival du vin arrive cette année à sa 20e édition. C’est là, dans la Vallée de la Prahova, que vous aurez l’occasion de goûter à l’ambassadeur des vins roumains, le renommé Feteasca Neagră, et puis de visiter les chais où ce vin parfumé prend de l’âge et de la saveur. Parsemés sur la Route du vin qui unit les différentes caves de cette région viticole, l’on pourra visiter les musées dédiés à l’amour de Bacchus.

    Anda Popa : « La Route du vin est praticable toute l’année. Mais nous convions les touristes surtout aux vendanges et plus tard, lorsqu’ils pourront goûter au vin jeune. Le mois de juin ne serait pas un mauvais choix non plus, car c’est le moment de la floraison des vignes. La région de Dealu Mare ressemble à beaucoup d’égards à la région bordelaise. C’est un itinéraire que nous recommandons vivement, avec des escapades dans les vignes et une dégustation de 5, 6 cépages. Et puis c’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’histoire des vignes et du vin de la région. Un chai abrite d’anciens outils dont les vignerons se servaient dans le temps. La Route du vin passe aussi par un beau manoir ancien, qui nous dévoile quelque chose de l’histoire de la région. Cette Route recèle des points de vue et de véritables trésors pour un touriste, qu’il soit parti à l’aventure ou simplement s’offrir quelques moments de détente ».

    Le dernier arrêt de notre voyage au long de la Vallée de Prahova se trouve dans les tréfonds de la terre, car il s’agit d’une mine de sel, située à Slănic. Anda Popa : « C’est la mine de sel la plus vaste d’Europe. D’une superficie de plus de 78.000 mètres carrés, comptant 14 pièces, dont certaines ont 50 mètres de hauteur, la mine peut être visitée toute l’année, même par mauvais temps. Elle se trouve à moins de cent km de Bucarest, elle est donc facilement accessible depuis la capitale. Tout près de là, vous trouverez la Valée de Doftana, une zone reculée mais facile d’accès, et magnifique. C’est là que l’on fabrique un fromage local, le fameux cașcavea, une sorte de gruyère. Pour le mettre à l’honneur, un festival lui est dédié tous les ans, au début du mois de septembre. Différents assortiments locaux de fromages, du pastrami, de la tsuica, une eau-de-vie de prunes, et, bien sûr, le vin de la région sont mis à profit. »

    Sur le site visitprahova.ro vous allez trouver une foule d’informations détaillées qui vous donneront davantage envie de visiter la Valée de Prahova. (Trad Ionut Jugureanu)

  • Nachrichten 12.12.2017

    Nachrichten 12.12.2017

    Bukarest: Der Sarg des letzten Königs Rumäniens Mihai I wird am Mittwoch, dem 13. Dezember nach Rumänien überführt und für einige Stunden im Ehrensaal des Schlosses Peleş in Sinaia aufgebahrt. Am selben Tag wird der Sarg im Königlichen Palast in Bukarest zur öffentlichen Aufbahrung gestellt. Am Donnerstag und Freitag können die Rumänen ihrem ehemaligen König die letzte Ehre erweisen. Am Samstag, den 16. Dezember, wird König Mihai I. in der Königlichen Gruft der Kathedrale von Curtea de Argeş, im Süden des Landes, beigesetzt. In Bukarest legen Passanten Blumen und Kerzen beim Königlichen Palast und beim Elisabeth-Palast, der Bukarester Residenz der königlichen Familie, nieder. Das rumänische Parlament hat am Montag in einer feierlichen Sitzung in Gedenken an König Mihai I. getagt. Der Gedenksitzung wohnten der Staatschef Klaus Iohannis, die Kronprinzessin Margareta, Verwahrerin der rumänischen Krone, die ehemaligen Präsidenten Emil Constantinescu und Traian Băsescu, der Premier Mihai Tudose, die Vorsitzenden des Senats und der Abgeordnetenkammer Călin Popescu-Tăriceanu bzw Liviu Dragnea sowie der Patriarch der Rumänischen Orthodoxen Kirche, Daniel bei. In seiner Rede sagte Präsident Klaus Iohannis, dass der König ein Symbol eines wiedergeborenenen und freien Rumäniens darstellte und für immer als großer Staatsmann in Erinnerung bleiben wird. Die rumänische Regierung hat für den 14., 15. und 16. Dezember eine dreitägige Staatstrauer ausgerufen. König Mihai I. war am vorigen Dienstag in der Schweiz im Alter von 96 Jahren nach langem Leiden gestorben. Dieses Thema behandeln wir ausführlich später im Jurnal.




    Bukarest: Der Nationale Gewerkschaftsbund hat heute zu einer Demonstration gegen die Änderungen der Regierungskoalition im Steuerrecht ausgerufen. Die Demonstranten äußerten ihre Unzufriedenheit insbesondere über die Übertragung sämtlicher Sozialabgaben auf den Arbeitnehmer. Diese Maßnahme soll am 1. Januar 2018 in Kraft treten. Die Gewerkschaftler versuchen somit die Regierung auf die kurz,-mittel- und langfristigen negativen Auswirkungen dieser Maßnahme für die rumänischen Arbeitnehmer aufmerksam zu machen. Laut dem Nationalen Gewerkschaftsbund seien die Arbeitnehmerrechte gefährdet und die Chancen, respektvolle Arbeitsbeziehungen zu sichern, werden geringer. Die neuen Änderungen im Steuerrecht sind ebenfalls von anderen Gewerkschaftsverbänden sowie vom Geschäftsumfeld und von der Opposition kritisiert worden.




    Bukarest: Am Dienstag haben in den gemeinsamen beratenden Fachausschüssen im rumänischen Parlament die Debatten über den Haushaltsentwurf 2018 begonnen. Am Montag soll der Entwurf im Plenum des Parlaments vorgestellt werden, am 21. Dezember soll abschließend über das Haushaltsgesetz abgestimmt werden. Die Regierungskoalition meint, einen ausgeglichenen Haushalt vorgelegt zu haben, während die Opposition über zu wenig Zeit für Debatten und viel Verbesserungsbedarf klagt. Eckdaten des Entwurfs sind 5,5% Wachstum, 3,1% Inflation und ein Haushaltsdefizit von unter 3% des BIP. Gesundheit, Bildung und Investitionen seien die Prioritäten. Im Haushaltsentwurf 2018 seien angesichts der Umsetzung eines neuen Lohngesetzes höhere Personalausgaben vorgesehen, so das Kabinett Tudose. Die Investitionsausgaben sollen zudem im kommenden Jahr um 13 Milliarden Euro wachsen. Die Opposition hat über 3.500 Änderungsvorschläge vorgelegt, die meisten davon in Bezug auf den Bildungsbereich, das Gesundheitswesen, die Lokalverwaltung und Infrastruktur. Die Opposition schlägt zudem vor, dass mehr Geld für den Bau von 1.400 Kindergärten landesweit zugeteilt wird.




    Bukarest: Die jährliche Inflationsrate ist im November mit 3,23% auf ihren in den letzten vier Monaten höchsten Wert gestiegen. Laut den am Dienstag veröffentlichten Angaben des Nationalen Statistikamtes seien die Verbraucherpreise im Vormonat gestiegen, derselbe Trend zeichnet sich auch für Dezember ab. Gegenüber demselben Zeitraum des Vorjahres seien die Preise bei Lebensmitteln um 3,88% gestiegen, die Nichtlebensmittel seien um 4,12% teurer geworden, während bei Dienstleistungen die Preise um 0,1% gestiegen seien, teilt im Anschluß das Nationale Statistikamt mit. Die höchsten Preiserhöhungen wurden bei Eiern, Butter und bei verschiedenen Brennstoffen verzeichnet. Die Nationalbank revidierte die Inflationsprognose für das Jahresende 2017 nach oben, auf 2,7%.




    Sport: Das Davis-Cup-Spiel Rumänien-Luxemburg soll am 3. und 4. Februar im nordostrumänischen Piatra Neamţ stattfinden. Die Partie zählt für die 2. Kontinentalgruppe Europa/Afrika. Ende Oktober hatte Rumänien im Auslandsspiel gegen Israel mit 5-0 verloren und ist somit aus der 1. Gruppe Europa/Afrika ausgestiegen.

  • Vacances dans la Vallée de la Prahova

    Vacances dans la Vallée de la Prahova

    Située à environ deux heures de route en voiture de Bucarest, la Vallée de la Prahova est une destination idéale pour les vacances de neige. C’est une zone touristique très accessible et qui offre les meilleures conditions pour pratiquer des sports d’hiver. De nombreuses stations s’égrènent tout au long de cette fameuse vallée qui traverse les Carpates Méridionales. Pendant la saison hivernale, cette destination est encore plus facile à atteindre, car la Société de Transports Ferroviaires a introduit les « trains de la neige » vers toutes les stations alpines situées dans la Vallée de la Prahova. Des prix promotionnels sont pratiqués pendant le week-end, les réductions allant de 31% à 56%.

    La station de Buşteni offre aux passionnés de ski plusieurs pistes, dont Kalinderu, de niveau bleu. Située au pied du massif de Caraiman, elle vous fait descendre 300 mètres, sur une longueur de 1300 mètres, dans un magnifique décor. Elle est dotée d’un télésiège 4 places très moderne. La piste Kalinderu est idéale pour ceux qui souhaitent perfectionner leur technique de ski ou de snowboard. Elle dispose également, bien sûr, de canons à neige, comme toutes les pistes de la Vallée de la Prahova.

    Mihai Coleşi, du Centre d’information touristique Buşteni nous en parle : « Nous avons 14 pistes, pour les skieurs débutants, moyens et chevronnés, et elles sont toutes équipées au niveau européen, avec des télésièges, télé-gondoles et téléskis. En bas des pistes de Buşteni se trouve un Parc d’attractions pour toute la famille. Dans les principales stations de la Vallée de la Prahova on peut utiliser les mêmes forfaits de ski, que l’on peut acheter aux guichets des gérants des pistes. Des forfaits pour plusieurs jours, on peut en acheter aussi aux caisses se trouvant en bas des pistes. Il y a des forfaits pour la journée, pour la semaine ou pour toute la saison. En bas des pistes, il y a également des centres de location de matériel sportif, où vous pouvez trouver des chaussures, des skis, des bâtons, des casques et même des snowboards. Bref, vous pouvez louer tout l’équipement nécessaire. »

    Les touristes roumains et étrangers sont impressionnés par le paysage et par l’offre touristique des stations situées dans la Vallée de la Prahova, où ils trouvent aussi des guides, pour que leur séjour soit toujours réussi – affirme Mihai Coleşi : « Les touristes peuvent bénéficier des conseils offerts par les secouristes en montagne de Salvamont, qui connaissent très bien les parages et les itinéraires alpins. Dans chaque, il existe des guides de montagne qui parlent au moins l’anglais. Et il y a enfin des écoles de ski privées ».

    Anda Popa, secrétaire générale de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme dans le département de Prahova, estime que les touristes devraient visiter ce département avant tout pour sa route du vin.

    Anda Popa : « Dans la région de Dealu Mare, on peut déguster le Feteasca Neagră – l’ambassadeur des vins roumains. Chaque cave offre 4 à 6 vins pour la dégustation et un œnologue explique aux visiteurs la fabrication du vin. La Vallée de la Prahova compte également des sites touristiques. Vous pouvez y visiter le château de Peleş, le château de Iulia Haşdeu, le château de la famille Cantacuzène, le Musée de l’horloge, le musée du pétrole. Et puis, la croix dressée au sommet du Mont Caraiman, qui figure dans le Livre des Records comme la plus haute construction métallique érigée à la plus grande altitude ».

    Anda Popa est en contact permanent avec les touristes étrangers qui visitent la Vallée de la Prahova : « J’ai parlé à de nombreux touristes, qui ont fait des séjours dans la Vallée de la Prahova ou qui y sont venus pour visiter la château de Peleş, par exemple. Ils apprécient l’hospitalité des Roumains et leurs plats traditionnels. Il y a des paquets touristiques pour toutes les bourses. Vous trouverez des détails sur le site visitprahova.ro ».

    La ville-station de Sinaia se prête à merveille au tourisme d’affaires. Des conférences internationales sur des thèmes médicaux, réunissant jusqu’à 5 mille participants, y sont organisées, par exemple.

    Adrian Voican, président de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme dans le département de Prahova mentionne les atouts de cette destination : « On a beaucoup investi dans la modernisation des hôtels, du transport par câble vers le plateau du Massif de Bucegi. Le centre de la station de Sinaia a été entièrement rénové. Le château des Cantacuzène de Buşteni, véritable joyau d’architecture, accueille des concerts et des spectacles, avec pour invités, entre autres, des artistes du Bolchoï de Moscou. Azuga, connue comme la station des bambins, dispose d’un hôtel 5 étoiles situé tout près de la piste de ski ».

    La saison hivernale bat son plein et la Vallée de la Prahova est prête à vous accueillir. (Trad. : Dominique)

  • Tourist Attractions in Prahova County

    Tourist Attractions in Prahova County

    Prahova County is known mostly for its resorts, as well as the Dealu Mare wine growing area. It has spectacular scenery, castles, mansions and museums, such as the Crude Oil Museum and the Clock Museum, ancient monasteries, and a salt mine. The Clock Museum is unique in Europe. The building was erected in 1890 and has 4,000 exhibits, with timepieces of all kinds: sundials, water clocks, hourglasses, table clocks and grandfather clocks. The museum charts the evolution of timepieces from the 16th to the early 20th century.



    Adrian Voican, head of the Association for the Promotion and Development of Prahova Tourism, believes that tourists should end a trip to Romania with a smile. The first thing that tourists notice when they come to Romania is that the people are open and welcoming, and this is a trait that makes Prahova special:



    Adrian Voican: “Prahova is one of the most important tourist regions of Romania, alongside the area of Transylvania in terms of traditions, and the seaside, for people who want to sunbathe at the Black Sea. Prahova has a famous mountain area full of resorts, but most tourists from abroad want to visit the Peles and Pelisor royal retreats. In Campina we have the Iulia Hasdeu Museum and the Nicolae Grigorescu Museum. We also have the George Enescu House in Sinaia. These are interesting objectives, culturally and historically. Sinaia may well be the pearl of the Carpathian Mountains, or the local Bucegi Mountains. Historically, it is known as the retreat for Romanian royalty. It is authentic, as opposed to many other areas, which are more commercial. At any time of the year, the Wine Road is a must. We have major vineyards and wine cellars in Prahova County, such as Valea Calugareasca, Ceptura Tohani and Urlati. Red wine is the most important, with the Feteasca Neagra variety being an ambassador for the area. Health tourism has also taken off in Prahova. In Poiana Campina we have several salt springs, valuable for treatment. They are four times as salty as the water in Techirghiol lake, just to get an idea. You can have treatment here with medicinal mud from Techirghiol at any time of the year.”



    Sinaia is a major business center, says Adrian Voican. It is the venue for international medical conferences with as many as 5,000 participants: “A lot has been invested in privately owned hotels to modernize them, as well as in infrastructure. The cable car to the Bucegi plateau was modernized last year. Beginning early this year, a second cable car has been running. We finalized modernizing the center of the resort, the result of two years of investment, it now looks like a western mountain resort. But let us talk about other places besides Sinaia. In Busteni you have to visit the Cantacuzino castle, an architectural jewel. Special concerts are being held here. There they host quite often artists from the Bolshoi Theater from Moscow. Near Azuga there is a five star hotel, quite close to the ski slope. We also have two and three star hotels in this resort, well known as a ski resort for kids. Prices for accommodation and skiing are quite affordable.”



    In Campina, lets stop at a three star B&B. Elena Lamba, the owner, has been the host for plenty of tourists, a lot of them foreign, and she has put together a schedule for them, allowing them to take full advantage of the time spent in Prahova county. The B&B is at the foot of Muscel Hill, five minutes away from the Iulia Hasdeu mansion and the Nicolae Grigorescu Museum: “300 meters away we have a special area with tennis and badminton courts, football fields, playgrounds, and places where you can rent ATVs and bicycles. We also have a place where you can rent roller skates. Close by we have the Brazi church, a historical monument surrounded by greenery. We recommend going for a walk in the Valea Doftanei forest, and visiting Brebu Monastery, built by Romanian prince Matei Basarab.”



    The area is booked nearly solid for Christmas and the New Years Eve. Of the almost 15,000 accommodation places on Prahova Valley, 90% have already been taken, says Adrian Voican. The area is famous among domestic and foreign tourists. They also have available information centers in Sinaia, Busteni, Azuga, Campina, and Breaza, with promotional materials and maps in several international languages: “You can find information on local attractions. For instance, in terms of food, in addition to the Wine Road we also have the Fruit Road, the Jam Road, and starting in September, in Brebu, we have the Chestnut Festival in Ploiesti. On Doftana Valley we have a cheese festival, and in Valenii de Munte we have a festival for homemade liquor. In Breaza we also have a Golf Festival. There is plenty to do in Prahova Valley in addition to skiing and winter sports. Mountain biking has really taken off here. In the summer, cable transportation carries cyclists, just as it carries skiers in the winter. In Breaza we also have workshops for traditional garb. The cities of Ploiesti and Sinaia, as well as many other places in the county, host many crafts fairs.”



    This is a great destination for business, sports or leisure. It is a family destination for tourists all year round.

  • Sinaia, la «Perle des Carpates».

    Sinaia, la «Perle des Carpates».

    Après Bran et Brasov, avec Andrada, mon amie roumaine qui m’a servi de guide dans la région qu’elle habite, nous avons poursuivi notre périple à Sinaia. J’avais entendu parler de l’admirable château de Peles, et je voulais visiter cet édifice digne d’un conte de fées.

    Peles est né du rêve poétique du premier couple royal, Carol I et Élisabeth de Hohenzollern, souverains éclairés de Roumanie. Le château fait la renommée de cette petite ville et effectivement, nous sommes, une fois de plus, restées bouche bée…. Les pièces immenses de cette résidence d’été royale sont toutes abondamment décorées : lustres gigantesques en cristal de Murano, vitraux, boiseries en teck et en toute sorte d’essences locales – notamment chêne et noyer – sculptées par des mains douées. L’escalier monumental, pièce maîtresse du vestibule d’honneur, comptait pas moins de six mille personnages dont le regard se tourne vers le visiteur. Plusieurs styles s’entrecroisent et s’entremêlent – celtique, nordique, hispano-mauresque ou rococo français. J’ai même trouvé des fauteuils norvégiens dans certaines pièces ; dans d’autres, les murs sont tapissés de cuir précieux ou de lambris de couleurs différentes. Nous sommes restées immobiles pendant une quinzaine de minute devant une collection impressionnante d’armures et d’armes garnies d’or, d’argent, de cristaux ou de perles. La plupart de ces armes sont des cadeaux offerts par des têtes couronnée indiennes, japonaises et ainsi de suite. Le château bénéficiait également du confort le plus moderne – salles de bain équipées d’eau chaude, aspirateur ou monte-charge électriques installés dès le début du XXe siècle.

    Une fois à l’extérieur, nous avons fait un tour des jardins pour explorer la collection de statues en marbre blanc. Comme un peu partout dans le monde, devant Peles aussi, il y a une fontaine, où les visiteurs jettent des monnaies en faisant des vœux, notamment celui d’y retourner. En effet, nous étions vraiment ravies par cette beauté difficile à raconter en mots, par le chic que seuls les représentants des familles royales pourraient se permettre.

    Une fois la visite terminée nous sommes descendues la colline du château vers la gare. Là-bas, j’ai remercié et j’ai dit au revoir à Andrada, mon amie roumaine, qui a sauté dans un train qui l’emmenait vers sa ville d’origine, Brasov. Je suis moi-même montée dans un autre train, qui partait en sens inverse, vers Bucarest. A travers les Carpates, longeant petites chutes d’eau, rivières et forêts, je suis arrivée à destination gardant dans mon cœur les souvenirs de mes voyages pleins d’aventures et d’impressions inoubliables liées à trois coins pittoresques de Roumanie. (par Arev Martirossyan)

  • Le château de Peles…

    Le château de Peles…

    A l’occasion du 150e anniversaire de la monarchie roumaine, on vous propose un petit tour guidé du château de Peles, un des grands symboles de la présence de la dynastie de Hohenzollern-Sigmaringen en Roumanie. Dressé à partir de 1873 dans la très belle station de montagne de Sinaia, Peles allait faire 100 ans plus tard sa gloire et sa renommée en y attirant chaque année des milliers de vacanciers. Inauguré en 1883 et ayant finalisé complètement sa construction en 1914, le palais s’est voulu dès le début une résidence royale authentique, unique en Roumanie. Considéré comme le monument architectural le plus représentatif de la fin du XIXe siècle en Roumanie, comme l’affirme la critique d’art Ruxandra Beldiman dans son livre « Le Palais de Peles, expression du phénomène historiste d’influence allemande », le monument est le fruit du travail de plusieurs grands architectes qui y ont œuvré.

    Ruxandra Beldiman: « La première phase de la construction du palais a commencé d’après les plans du professeur viennois Wilhelm von Doderer et de son assistant Johannes Schulz qui s’installe à Peles jusqu’en 1881. Puis, à partir de 1895, ce fut à l’architecte tchèque Karel Liman devenu par la suite directeur du bureau royal d’architecture, de continuer les travaux. Comme le roi Carol Ier voulait faire instaurer en Roumanie un modèle politique et social d’inspiration allemande, le château de Peles allait en porter lui aussi l’empreinte. Loin d’imaginer le futur palais comme une résidence destinée aux vacances ou à la détente, le roi en a fait un symbole politique. Un véritable berceau de la dynastie, comme allait le confirmer la naissance en 1893 du prince Carol, futur roi Carol II, puis celle du prince Michel ».

    La série des architectes venus travailler au château allait se compléter par l’arrivée, vers 1894, d’Emile André Lecomte du Nouÿ, déjà connu des Roumains pour avoir contribué aux plans de l’Église princière de Curtea de Arges. Du coup, le palais, tel qu’on le connaît de nos jours, on le doit à Lecomte du Nouÿ et à plusieurs artistes plasticiens venus vers la fin du XIXe siècle. Finalement, on se trouvera devant un monument spectaculaire, s’étalant sur 3400 mètres carrés, constitué d’un rez-de-chaussée, deux étages et mansarde, avec des intérieurs impressionnants voire même plus impressionnants que les extérieurs, selon la critique d’art Ruxandra Beldiman.

    Ruxandra Beldiman: « Du point de vue du style, le palais devient représentatif pour les tendances européennes à la fin du XIXe siècle. Au niveau des façades extérieures, on remarque un mélange de styles allemands et italiens. La structure en bois encastrée utilisée dans la partie supérieure du palais renvoie à la néo-Renaissance allemande, tandis que les décorations de la partie inférieure sont d’inspiration italienne. A l’intérieur, l’éventail stylistique est beaucoup plus varié. On y retrouve des traces de la néo-Renaissance allemande très chère au roi Carol Ier aux côtés des éléments issus d’autres courants : la néo- Renaissance florentine, le néobaroque autrichien présent dans des salles telles celle maure-ottomane ou encore le style Art nouveau ».

    En visitant le château, vous serez certainement surpris de découvrir des œuvres du peintre Gustav Klimt totalement différentes de celles qui lui ont apporté, plus tard, la célébrité.

    Ruxandra Beldiman : « C’est avec son frère et un autre ami de faculté que Gustav Klimt allait ouvrir en 1879, à Vienne, un atelier de décorations. A l’époque, Klimt passait plutôt pour un inconnu. Ce ne sera que 16 ans plus tard que son étoile allait briller de toutes ses forces. Il est donc sous-traité pour réaliser des décorations au palais. Voilà comment par de petits aléas de l’histoire, le palais détient de nos jours un patrimoine d’une grande valeur puisqu’il s’agit de l’œuvre de jeunesse de Gustav Klimt. Un Klimt atypique, tributaire au style académique qu’il utilise dans ses décorations de la galerie des ancêtres du roi Carol que l’on peut admirer sur l’escalier d’honneur ou encore dans ses reproductions d’après les grands maîtres. Il convient de mentionner une troisième création, encore plus importante et renvoyant davantage à l’Art nouveau: la frise qui décore la Salle de théâtre du palais. Ornée de Muses, Masques et Allégories, cette frise réalisée en 1884 comporte certains éléments qui renvoient au style qui a fait, des années plus tard, la marque de Gustav Klimt ».

    Nationalisé en 1948, transformé en musée entre 1953 et 1975, le Palais de Peles s’ouvre de nos jours encore à tous ceux qui souhaitent le visiter. Sous les communistes, une partie de son patrimoine a été transférée vers d’autres musées et les tentatives de la récupérer intégralement ont jusqu’ici échoué. N’empêche: le Palais est admirablement conservé grâce à des travaux de rénovation démarrés en 1975. De nos jours, il appartient aux descendants du roi Carol Ier de la Maison Royale de Roumanie. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Prahova-Tal: Weinverkostung und Kulturtrips

    Prahova-Tal: Weinverkostung und Kulturtrips

    Das Prahova-Tal ist eine der entwickeltesten Gebirgsregionen in Rumänien. Die Anfänge des Tourismus in der Gegend liegen in der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts. Der König Rumäniens, Karl I., hatte das Schloss Peleş in Sinaia zur Sommerresidenz gewählt. Das immer steigende Interesse für die Gebirgsstädte im Prahova-Tal führte dazu, dass sie sich zu beliebten Ferientorten entwickelt haben.



    Der Landkreis Prahova ist für alle Touristen geeignet. Kinder, Jugendliche, Erwachsene und Senioren können unabhängig der Jahreszeit die Ortschaften im Prahova-Tal besuchen. Anda Popa, Generalsekretärin des Verbandes für Tourismusförderung und Entwicklung in Prahova, zählt ein paar Sehenswürdigkeiten auf, die man nicht verpassen sollte:



    Die Touristen sollten das Prahoval-Tal besonders für den Weinweg wählen, der mit anderen internationalen Routen wetteifert. In der Region Dealu Mare können unsere Gäste die Schwarze Mädchentraube (rum. Fetească Neagră) probieren, die der sogenannte Botschafter der rumänischen Weine ist. In den von uns vorgeschlagenen Weinkellern können die Touristen 4 bis 6 Weinsorten verkosten. Ein Fachmann erklärt die Produktionsmethode und danach kann der Wein verkostet werden. Eines der bedeutendsten Reiseziele ist das Schloss Peleş, die Sommerresidenz der Könige Rumäniens. Weitere sehenswerte Reiseziele sind das Schloss von Iulia Haşdeu in Breaza, das Uhrenmuseum und das Erdölmuseum in der Landkreishauptstadt Ploieşti. Das Heldenkreuz auf der Caraiman-Spitze im Bucegi-Gebirge schaffte es ins Guinness-Book als die höchste Stahlkonstruktion in einer Höhe von 2291 m.“




    Das Winterfestival, das Schneefest, das Weinfest, das Schnapsfest oder das Konfitüre-Festival sind nur ein paar Veranstaltungen, die im Prahova-Tal organisiert werden. Anda Popa erzählte uns, dass sie während der Zeit an derartigen Veranstaltungen teilgenommen und mit Touristen aus der ganzen Welt gesprochen habe:



    Ich habe mit zahlreichen ausländischen Touristen gesprochen, besonders mit denen, die das Schloss Peleş besucht haben. Der Besuch ist im Programm der Touristen enthalten, die Bukarest, Kronstadt oder Hermannstadt besuchen. Die traditionellen Speisen und die Gastfreundschaft der Rumänen werden sehr geschätzt. Die Preise sind auch anständig. Die Touristen müssen uns nur sagen, was sie in den Ferien erleben wollen, und dann machen wir ihnen mehrere Empfehlungen. Man soll nicht davon ausgehen, dass die Preise hoch sind. Der Menschenauflauf scheint die Touristen nicht zu stören, weil die hier erlebte Erfahrung besonders ist. Wir laden Sie also herzlichst nach Prahova ein.“

  • Sinaia

    Sinaia

    La ville de Sinaia vous convie à en découvrir l’histoire. Sous l’emprise des impressions toutes fraîches sur son pèlerinage à Jérusalem, le boyard valaque Mihai Cantacuzino, Michel Cantacuzène aurait décidé de faire construire un monastère dédié à Vierge, qu’il baptisa d’après le Mont Sinaï. Sis au pied du Mont Furnica du massif des Bucegi, dans les Carpates Orientales, le monastère de Sinaia, également connu sous le nom de Cathédrale des Carpates, veille, depuis 1695, sur la vallée de la Prahova. La localité qui allait se développer autour de ce lieu de culte en a emprunté le nom.

    Après la construction, à la moitié du 19e, des palais royaux, Sinaia est de plus en plus recherchée par les familles aisées, qui y choissent de passer leurs vacances. En 1875, démarrent les travaux de construction du château de Peleş, véritable emblème de la ville, depuis lors. Les 170 pièces du premier château d’Europe entièrement électrifié abritent de nos jours une des plus précieuses collections de tableaux, ainsi que des salles d’armes et des bibliothèques dotées de livres rares. Le château de Pelisor, érigé juste au côté du château de Peleş, était conçu plutôt comme un chalet suisse. Pourtant, son architecture de style renaissance allemande, ses tours recouvertes de tuiles émaillées aux couleurs vives, ses 70 pièces joliment décorées, Pelisor est un véritable château. Il a d’ailleurs accueilli la famille royale de Roumanie pendant les étés.

    Dans la belle saison, la vie culturelle de Sinaia est très intense. Raison de plus d’y faire étape, précise notre interlocuteur, Vlad Oprea, le maire de la ville : « Sinaia est tout à fait magique en cette période de l’année. Hormis l’architecture de la ville, les touristes peuvent assister à maints événements. Jusqu’au 29 juillet, Sinaia accueille la première édition d’Europa Fest Summer. Ce festival nouveau, qui comporte concerts de jazz, de blues, de pop, se tient au château de Peleş, dans le parc de la ville, à l’église catholique et au centre culturel. Europa Fest Summer Edition inclut aussi la IVe édition d’un autre événement appelé Summer Music Academy Sinaia, qui est en fait un stage international de pratique instrumentale. Il s’agit d’ateliers de travail et de cours dispensés par des artistes et des enseignants de plusieurs pays du monde. Une première pour Europa Fest Summer Edition c’est le fait que des concerts ont lieu dans le parc Dimitrie Ghica, aussi ».

    Summer Concert at Castle, Jazz in the Park, Before Sunset, Classic in the Church, Summer Magic Dream, Gala EUROPAfest Summer Edition ce ne sont que quelques titres censée attirer un public aussi nombreux que possible.

    Vlad Oprea, le maire de la ville de Sinaia, nous a donné un avant-goût d’une soirée musicale au château: « L’ambiance est vraiment magnifique. Y concourent l’acoustique spéciale des salles, le salon de musique et le décor impressionnant. Nous y avons organisé bien des concerts, dernièrement. Même si le nombre des spectateurs est limité, en raison des dimensions des salles, c’est une expérience inédite que d’écouter de la musique dans un espace qui par le passé a accueilli les concerts de Georges Enesco. »


    Les artistes de plusieurs pays : Royaume-Uni, Etats-Unis, France, Allemagne, Afrique du Sud,, Irlande, Espagne, Inde, Nouvelle Zélande, Chypre, Japon, Belgique, Slovénie, Macédoine, Russe et Roumanie vous attendent à Sinaia avec des concerts extraordinaires de sonates, sonatines, tangos ou pièces de jazz. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Ein Sommer in Sinaia – Musik vor historischer Kulisse

    Ein Sommer in Sinaia – Musik vor historischer Kulisse

    Die Stadt hat nicht nur von der Natur her, sondern auch kulturell sehr viel zu bieten, was mit ihrer Entstehungsgeschichte zu tun hat: Im späten 17. Jahrhundert war der Adelige Mihai Cantacuzino so beeindruckt von seiner Pilgerreise nach Jerusalem, dass er bei der Rückkehr in die heimische Walachei ein Kloster im Gedenken an die Mutter Gottes bauen lie‎ß. Die “Kathedrale in den Karpaten”, wie das Kloster auch genannt wurde, trug den Namen des Heiligen Bergs Sinai. Seit 1695 wacht das Kloster Sinaia über das Tal des Flusses Prahova, am Fu‎ße des Bergs Furnica in den Südkarpaten. Um das Kloster entwickelte sich mit der Zeit eine richtige Stadt, die den Namen übernahm das ist die Namensgeschichte von Sinaia.



    In der zweiten Hälfte des 19. Jahrhunderts wurde die königliche Familie auf die Gegend aufmerksam und baute hier zwei Schlösser, die zum Wahrzeichen der Stadt wurden. 1875 wurde der Grundstein für das Peleş-Schloss gelegt. Die 170 Zimmer dieses ersten an die Stromversorgung angeschlossenen europäischen Schlosses stehen heute den Besuchern offen, die hier Gemäldesammlungen, Waffenkammern und seltene Bücher sehen können. Neben dem Peleş-Schloss liegt das kleinere, aber genauso ansehnliche Pelişor-Schloss. Das Pelişor hätte eher dem Stil eines Alpenchalets gleichen sollen, aber ist von der Grö‎ße her, mit seinen 70 Zimmern, mit seinen schönen Ziegeltürmen im Stil der deutschen Renaissance ein echtes Schloss geworden, das als Sommerresidenz diente. Zusammen verleihen die beiden Schlösser dem Peleş-Tal ein ganz besonderes Image.



    Aber Sinaia hat auch dem an der Moderne interessierten Touristen etwas zu bieten. Von Vlad Oprea, Bürgermeister von Sinaia, hat RRI erfahren, was in diesem Sommer ansteht: Sinaia ist absolut magisch und wundervoll anzusehen, weil sehr viel saniert wurde. Und vor dieser Kulisse haben wir ganz viele Ereignisse geplant – bis Ende Juli laufen die Sommerkonzerte der Europa Fest Summer Edition. Das ist ein neues Festival mit Jazz-, Blues- und Popkonzerten, die beim Peleş-Schloss, im Stadtpark, in der katholischen Kirche und im Kulturzentrum stattfinden. Im Rahmen der Europa Fest Summer Edition findet auch die IV. Auflage der Summer Music Academy Sinaia statt, ein internationaler Workshop für Instrumentisten, wo auch viele Künstler und Professoren aus dem Ausland unterrichten. Zum ersten Mal finden Konzerte auch im Stadtpark statt, wozu wir Jazzfreunde einladen”, sagt Bürgermeister Vlad Oprea.



    Mit Titeln wie Summer Concert at Castle, Jazz in the Park, Before Sunset, Classic in the Church, Summer Magic Dream wollen die Veranstalter das Publikum überzeugen, die Hektik der Gro‎ßstädte hinter sich zu lassen und sich vor dem historischen Hintergrund von der Musik verwöhnen lassen: Ein solcher Musikabend im Peleş-Schloss ist echt umwerfend — es ist ja nicht nur die Akustik, die beeindruckt, sondern auch der prachtvolle Saal. Überhaupt organisieren wir dort viele Konzerte. Die Zahl der Besucher ist offensichtlich begrenzt, aber es ist schon eine ganz besondere Erfahrung, der Musik in einem Saal zuzuhören, wo schon George Enescu aufgetreten ist.”



    Wie Vlad Oprea weiter ausführt, ist anscheinend die gesamte Musikwelt zu Gast in Sinaia: Künstler aus Gro‎ßbritannien, den SUA, Frankreich, Deutschland, Irland, Belgien, Russland, Mazedonien, Slowenien oder Spanien, aber auch aus Südafrika, Neuseeland und Japan sollen in Sinaia auftreten und Konzerte geben. Und mit Sonaten, Sonatinen, Tangos oder Jazzrhythmen ist die Musikauswahl für einen schönen Abend genauso breit.