Tag: pensions de retraite

  • 18.12.2019 (mise à jour)

    18.12.2019 (mise à jour)

    Budget – Le gouvernement de Bucarest a adopté mercredi le projet de la Loi du budget de l’Etat et de celle du budget des assurances publiques pour 2020. Le gouvernement engagera sa responsabilité devant le Parlement. Le projet est soumis au débat public sur le site du Ministère des Finances publiques. Le budget 2020 table sur une croissance économique de 4,1%, sur un déficit d’environ 3,6% et sur un taux moyen d’inflation de 3,1%. Neuf ministères parmi lesquels celui du Travail ou encore de la Défense se verront attribuer des enveloppes majorées, tandis que d’autres institutions, dont notamment celui du Développement régional, se verront diminuer le budget en 2020. Le président Klaus Iohannis s’est dit satisfait de ce projet.



    Pensions – La Chambre des députés de Bucarest a reporté d’ici le mois de février la suppression des régimes spéciaux de retraite, après que des milliers de greffiers ont protesté partout en Roumanie. Du coup, les tribunaux et les archives ont suspendu temporairement leurs activités. Mercredi encore, la Chambre des députes a voté en faveur d’une majoration de 50% des allocations familiales qui seront dorénavant de 62 euros.

    Révolution – A Timisoara (ouest), les manifestations consacrées au 30e anniversaire de la chute du communisme en Roumanie se sont poursuivies mercredi. Pour rappel, le 18 décembre 1989, des manifestants ont été tués par balle sur les marches de la Cathédrale orthodoxe de Timisoara, 43 cadavres ayant été volés de la morgue de Hôpital départemental pour être emmenés à Bucarest et incinérés par la Securitate, la police politique du régime communiste, afin d’effacer les traces des crimes. Mardi c’était une journée de deuil à Timisoara, à la mémoire de martyrs de la révolution.

    Militaires – Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciuca, le ministre de l’Intérieur, Marcel Vela, et le chef de l’Etat-major de la Défense, le général – lieutenant Daniel Petrescu ont effectué une visite de travail en Afghanistan. Selon un communiqué du ministère de tutelle, le ministre Nicolae Ciuca s’est rendu sur les bases militaires de Kandahar (sud) et de Kabul, où il a rencontré les militaires roumains déployés sur place, ainsi que le général – lieutenant Giles Hill, le remplaçant du commandant de la Mission de l’OTAN Resolute Support. Les deux responsables se sont penchés sur la situation de sécurité en Afghanistan, sur la contribution de la Roumanie à la Mission mentionnée, sur le soutien accordé par les militaires américains d’Afghanistan aux militaires roumains, tout comme sur les plans du Commandement multinationale pour 2020. A son tour, le ministre des Affaires Intérieures, Marcel Vela, a rencontré à Kaboul, les 24 gendarmes roumains qui participent à la mission Resolute Support. Notons que la Roumanie est le 6e contributeur en termes d’effectifs sur ce théâtre d’opérations et qu’elle compte à présent 1200 militaires déployés dans des missions à l’étranger, dont 775 en Afghanistan. Depuis 2002, lors des missions de combat exécutées sur les théâtres d’opérations d’Afghanistan, Irak et Kosovo, 30 militaires roumains ont perdu la vie, dont 27 en Afghanistan.


    Avions – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a promulgué mercredi, la loi permettant l’achat de cinq avions F16 auprès du Portugal. La loi a été adoptée en urgence par le Parlement roumain, après que l’offre avancée par le gouvernement de Lisbonne expire en fin d’année. A l’heure actuelle, la Roumanie détient déjà 12 avions F16 procurés toujours auprès du Portugal.

    Accident– Onze personnes ont souffert des blessures après que leur train a été heurté par un train de fret chargé de sucre, près de Ploiesti. Selon l’Inspection de police du département de Prahova, la collision s’est produite après que le train de fret a dépassé le jalon d’arrêt.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures seront supérieures à la normale saisonnière pour ce mois de décembre. Le brouillard sera présent dans le sud, l’est et le centre du pays. Le vent soufflera légèrement sur l’ensemble du territoire et plus fort sur le sud-ouest. Les températures maximales iront de 7 à 17 degrés.

  • La semaine du 16 au 21 septembre 2019

    La semaine du 16 au 21 septembre 2019

    Laura Codruta Kovesi à la tête du futur Parquet européen

    L’ex procureure en chef du Parquet anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, bénéficie déjà du soutien du Conseil de l’UE en vue de sa nomination à la tête du futur Parquet européen antifraude. Lors de la réunion de jeudi du Comité des représentants des Etats membres (COREPER), la Roumaine a recueilli 17 voix sur les 22 Etats qui participent à cette nouvelle initiative européenne. Même si Mme Kovesi a déjà le soutien du Parlement européen, sa nomination officielle se fera une fois que toutes les formalités seront accomplies. L’ex cheffe de la Direction nationale anticorruption (DNA) de Roumanie deviendra ainsi la première personne à diriger le parquet européen qui sera opérationnel d’ici 2021. Connue pour avoir poursuivi en justice des responsables politiques accusés de corruption, Laura Codruta Kovesi a affirmé que par son vote, le Conseil de l’UE a reconnu l’activité menée par la DNA, tout comme la lutte anticorruption des Roumains. Pour sa part, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que le vote en faveur de la candidature de Mme Kovesi représente une victoire importante pour la Roumanie et vient confirmer l’expérience et les compétences de l’ancienne cheffe de la DNA. Quant à la première ministre roumaine, Viorica Dancila, celle-ci a affirmé que puisque le vote du Conseil fut majoritaire, il faut le respecter.

    Préparatifs pour le vote dans la diaspora

    Jusqu’au 19 octobre, les missions diplomatiques de la Roumanie peuvent proposer au ministère des Affaires étrangères de créer des bureaux de vote à l’étranger pour l’élection présidentielle de novembre. Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 10 novembre, et le second, le 24 novembre. Les candidatures peuvent être déposées jusqu’à dimanche à 24h00, et la campagne électorale commence samedi, le 12 octobre. Parmi ceux qui ont déposé leur candidature, l’on compte le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral (d’opposition), le leader du Parti social-démocrate (au pouvoir), la première ministre Viorica Dăncilă, Dan Barna, candidat de l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS (d’opposition), et le représentant du Parti du mouvement populaire (d’opposition), Teodor Paleologu.

    Le Parlement européen condamne le Pacte Ribbentrop-Molotov

    Quatre-vingts ans après le début de la Seconde Guerre mondiale, l’Union européenne condamne, dans une résolution, le Pacte Ribbentrop-Molotov, signé par l’Union soviétique de Staline et l’Allemagne nazie le 23 août 1939. Par ce traité de non-agression et ses protocoles secrets, les régimes totalitaires se sont pratiquement partagé le continent et des territoires appartenant à des Etats indépendants. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a salué la résolution, qualifiant la démarche du PE de pas en avant vers la sanction des régimes totalitaires, responsables de l’anéantissement d’un nombre impressionnant de vies humaines et de violation grave des droits et des libertés fondamentales. Après l’entrée en vigueur du Pacte soviéto-allemand, la Roumanie a perdu, en 1940, suite à un ultimatum, la Bessarabie et la Bucovine du Nord, territoires appartenant actuellement aux anciennes républiques soviétiques de Moldova et d’Ukraine.

    Projet d’imposition des pensions de retraite élevées

    Le projet d’imposition des pensions de retraite spéciales, déposé par le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a été adopté mercredi, par les sénateurs de Bucarest, après avoir reçu, mardi, l’avis favorable de la Commission budget-finances de la Chambre haute. Le document introduit un impôt de 30% sur les pensions de retraite spéciales allant de 7000 lei (environ 1480 euros) à 10.000 lei (quelque 2115 euros), et un impôt de 50% appliqué aux retraites dépassant les 10.000 lei. Les sénateurs ont aussi décidé que les indemnités supérieures à 7.000 lei, perçues par les anciens chefs d’Etat, soient également soumises à un impôt. L’acte normatif sera remis à la Chambre des députés, qui est l’assemblée décisionnelle dans ce cas. Le ministre des Finances compte sur un impact budgétaire de cette mesure d’environ 500 millions de lei (105 millions d’euros). Les bénéficiaires de retraites spéciales, ont vivement critiqué cette proposition législative, les magistrats y voyant une violation de l’indépendance de la justice. En Roumanie, à la fin du mois de juillet, la pension de retraite moyenne était de 1.189 lei (soit 251 euros).

    Fin de l’édition 2019 du Festival international George Enescu

    Ce dimanche prend fin la 24e édition du Festival international George Enescu, qui a rassemblé, pendant trois semaines, 2.500 grands musiciens du monde entier. Le directeur artistique en a été Vladimir Jurowski et le thème central de l’édition débutée le 31 août dernier a été « Le monde en harmonie ». La capitale Bucarest et 10 autres villes de Roumanie ainsi que de cinq pays – Allemagne, Canada, France, Italie et République de Moldova – ont aussi accueilli des représentations, projets associés au festival, pour honorer l’héritage musical de George Enescu. Les concerts et récitals ont été regroupés dans six grandes sections : Grands orchestres du monde, Les concerts de minuit, Récitals et concerts de musique de chambre, La musique du 21e siècle, Mozart Week in Residence et Le Forum international des compositeurs. (Trad. : Ileana Ţăroi, Ligia, Ioana Stăncescu)

  • Pour et contre l’imposition des pensions de retraite spéciales

    Pour et contre l’imposition des pensions de retraite spéciales

    La commission budget-finances du Sénat de Bucarest a donné son avis favorable à la proposition législative portant sur lintroduction dun impôt de 30% sur les pensions de retraite spéciales allant de 7000 lei (environ 1480 euros) à 10.000 lei (quelque 2115 euros). En même temps, un impôt de 50% serait appliqué aux retraites dépassant les 10.000 lei. Cette mesure faisait initialement partie dun paquet de propositions débattu lors du collectif budgétaire opéré début août. Son initiateur, le ministre des Finances, compte ainsi sur un impact budgétaire denviron 500 millions de lei (105 millions deuros). Eugen Teodorovici : « Aucun impôt ne concerne actuellement les pensions de retraite inférieures à 2000 lei ; cétait dailleurs prévu dans le programme de gouvernance. Les sommes qui dépassent ces 2000 lei sont soumises à un impôt de 10%. Notre proposition est la suivante : mettre en place un impôt de 30% sur les retraites comprises entre 7000 à 10.000 lei. Cest-à-dire que nous allons en déduire 2000 lei qui seront exempts dimpôt, de sorte à ne pas avoir une double imposition ».



    Les personnes qui touchent dautres sommes en dehors de la retraite, doivent présenter une attestation sur lhonneur expliquant en quoi consistent exactement ces revenus, a encore précisé le ministre. Le même système dimposition sera appliqué aux pensions de retraites des anciens chefs dEtat de la Roumanie, la commission budget – finances du Sénat y a été favorable. Par contre, elle a rejeté un amendement portant sur la mise en place dun impôt de 90% sur toutes les retraites spéciales. Il avait été proposé par le sénateur libéral Florin Cîţu, puisque : « il faut montrer aux contribuables de bonne foi, qui payent leurs contributions et touchent une pension moyenne de 1100 lei, que nous ne tolérons plus ces lois spéciales qui ont poussé comme des champignons après la pluie ». Il qualifie de populiste le projet du ministre social-démocrate Eugen Teodorovici, car lancé en vue de la campagne présidentielle de novembre prochain.



    Pour sa part, le ministre avait lancé publiquement son idée de taxer les retraites spéciales déjà en juillet dernier, aux côtés dune autre initiative visant la croissance des recettes budgétaires : limiter les voyages gratuits en train dont bénéficient les étudiants. Comme il était attendu, son idée a suscité de vives critiques de la part des bénéficiaires des pensions de retraites spéciales, notamment de la part des magistrats. A leur avis, cette mesure porte atteinte à lindépendance de la justice.



    Notons aussi quen Roumanie la pension de retraite moyenne était de 1.189 lei fin juillet, soit léquivalent de 251 euros. Cela fait que les retraités de Roumanie soient toujours les plus pauvres de lUE. Plus encore, leur pouvoir dachat ne cesse de diminuer face à la hausse constante des prix enregistrée ces dernières années. Dans ce contexte, la valeur du point de retraite a augmenté de 15% au 1er septembre, une majoration dont bénéficient 5 millions de retraités du système public. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Les pensions de retraite augmentent

    Les pensions de retraite augmentent

    A compter du 1er septembre, la valeur du point de retraite a augmenté de 15% en Roumanie. Cinq millions de retraités du système public bénéficient de cette majoration. Aux termes de la nouvelle loi, la hausse du point de retraite sera mise en œuvre progressivement jusqu’en 2022 et plusieurs millions de pensions de retraite seront revalorisées.



    Le nouvel acte normatif stipule également la prise en compte du doctorat et du master dans le calcul de l’ancienneté au travail et la possibilité d’acheter 5 ans d’ancienneté au maximum. Seules les personnes ayant cotisé au moins 15 ans au système de retraites public auront droit à la pension minime. Une fois la loi entrée en vigueur, la pension minime garantie ou l’allocation sociale pour les retraités augmentera de 64 lei, passant de 640 à 704 lei. Quant à la pension moyenne, elle s’élevait à 1.189 lei, fin juillet. Malgré ces majorations, si l’on prend en compte le taux de change de près de 4,7 lei pour un euro, les retraités roumains continuent d’être les plus pauvres de l’UE, mettent en garde les commentateurs. Et eux de souligner que la croissance continue des prix, enregistrée ces dernières années, a érodé le pouvoir d’achat.



    Vendredi dernier, le FMI a recommandé aux autorités roumaines de réexaminer la nouvelle loi sur les pensions de retraite, de démarrer un processus de consolidation fiscale durable et d’améliorer la gouvernance des entreprises publiques. De l’avis des experts du FMI, la nouvelle loi risque de mettre en danger la soutenabilité fiscale. Selon l’évaluation réalisée par le FMI, la croissance de l’économie roumaine se maintiendra à 4% en 2019 et baissera à 3% sur le moyen terme. En 2019, le déficit budgétaire de la Roumanie devrait se chiffrer à 3,7% du PIB.



    La première ministre sociale — démocrate Viorica Dăncilă, qui se portera candidate à la présidentielle de novembre prochain, a assuré que l’on dispose des fonds nécessaires pour mettre en place toutes les mesures adoptées par le gouvernement. Elle a affirmé que la majoration du point de retraite représente un acte de justice et qu’un gouvernement social-démocrate ne mettrait jamais en balance les revenus des retraités et les indicateurs macroéconomiques.



    Les analystes jugent normale la démarche des sociaux- démocrates, vu que la majorité écrasante des retraités sont des électeurs disciplinés de gauche. En échange, Florin Cîţu, sénateur et vice président du PNL, formation politique favorable à la reconduction du mandat du président sortant Klaus Iohannis, critique ouvertement les déclarations de la cheffe de l’Exécutif de Bucarest. Ce n’est pas vrai que les revenus des retraités ne soient pas corrélées avec le déficit macro-économique, écrit l‘économiste libéral sur sa page Facebook. A son avis, le récent collectif budgétaire signé par le ministre des Finances montre que toutes ces manœuvres auront pour effet un déficit de quelque 2,9 milliards de lei rien que pour le budget des pensions de retraite. Florin Cîţu croit que le déficit réel sera au moins le double de celui estimé. (Trad. Mariana Tudose)




  • 01.09.2019

    01.09.2019

    Gouvernement – La première ministre, Viorica Dancila, aura lundi une discussion téléphonique avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, au sujet de la direction par intérim des trois ministères qu’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) détenait au sein du gouvernement de coalition. « Si le président Iohannis rejette les propositions avancées par le Parti social – démocrate (PSD), je m’adresserai à la Cour Constitutionnelle », a encore affirmé Viorica Dancila. Et elle d’ajouter que son gouvernement n’est pas pressé à demander le vote de confiance du Parlement, comme le président roumain lui a demandé, ni de procéder à un nouveau remaniement du cabinet. Ces décisions ont été prises dans le cadre d’une réunion du Comité exécutif du PSD a eu lieu samedi, à Mamaia, au bord de la Mer Noire. Pour rappel, vendredi, le chef de l’Etat a signé le décret par lequel il a pris acte de la démission de trois ministres ALDE du cabinet de Viorica Dancila. Il s’agit des ministres de l’Environnement, de l’Energie et de celui chargé de la Relation avec le Parlement. Le 4e ministre, celui des Affaires étrangères, Mme Ramona Manescu, a démissionné du parti et a gardé son portefeuille. Entre temps, l’opposition de droite envisage d’avancer une motion de censure contre le gouvernement Dancila. Le PNL et l’USR se disent favorables aux élections anticipées et prêts à s’assumer le pouvoir. Normalement, le prochain scrutin parlementaire est prévu en 2020.

    Retraites – En Roumanie, à compter
    du 1er septembre, la valeur du point de la pension de retraite a
    augmenté de 15%, a fait savoir le ministre du Travaul, Marius Budai. 5 millions
    de retraités bénéficient de cette majoration. Votée par le Parlement en juin et
    promulguée en juillet dernier par le chef de l’Etat, la nouvelle loi des
    pensions de retraite prévoit une croissance graduelle du point de la pension de
    retraite entre le 1er septembre 2019 et 2022, ainsi qu’un nouveau
    calcul des retraites déjà allouées. Aux termes du nouvel acte normatif, les
    années de master et de doctorat sont incluses dans l’ancienneté au travail, un
    employé peu acheter un maximum de 5 années d’ancienneté et il permis de prendre
    sa retraite uniquement après un minimum de 15 ans de cotisation au système
    public des retraites.


    Festival Enescu – La XXIVème édition du Festival international de musique George Enescu a été ouverte samedi, à l’Athénée Roumain de Bucarest, par le concert de la Philharmonie de Berlin, avec au pupitre Kiril Petrenko. 5 événements musicaux sont prévus aujourd’hui au programme du festival. Déroulé jusqu’au 22 septembre non seulement dans la capitale, mais aussi dans 10 autres villes roumaines et 5 autres pays (l’Allemagne, la France, l’Italie, le Canada et la République de Moldova), l’événement a comme thème « Le monde en harmonie ». A Bucarest, quelque 2500 des plus grands musiciens du monde monteront sur scène pour 84 concerts et récitals. S’y ajouteront plusieurs conférences, lancements de disques et de livres et autres spectacles.

    Tennis – A l’US Open, dans le concours de double féminin, la Roumaine Raluca Olaru et la Chinoise Zhaoxuan Yang affrontent ce dimanche le duo ukraino – lettonien Liudmila Kicenok / Jelena Ostapenko. Dans le 2e tour de la compétition de double mixte, la même Raluca Olaru aux côtés du Croate Franko Skugor jouent avec le duo Latisha Chan (Taiwan) – Ivan Dodig (Croatie). Le seul représentant masculin de la Roumanie au tableau de l’Open américain, le Roumain, Marius Copil, fera équipe avec l’Australien, Nick Kyrgios pour jouer contre le duo autrichien Oliver Marach et Jurgen Melzer. Samedi, à l’épreuve de simple dames, la Roumaine Sorana Cirstea, 106ème mondiale, a été éliminée par l’Américaine, Taylor Townsend, 116ème mondiale, au troisième tour de l’Open américain, dernier tournoi du Grand Chelem de l’année.

    Volley-ball – La sélection féminine de volley-ball de Roumanie affronte ce dimanche la Serbie dans les huitièmes de finale du Championnat d’Europe qui se déroule à Ankara, en Turquie. L’équipe serbe est championne mondiale et vice-championne olympique en titre, tandis que la Roumanie s’est qualifiée en quatrième position ce qui lui a assuré une place dans les huitièmes de finale. Les Roumaines ont gagné deux des cinq matchs disputés au sein du groupe C. C’est pour la première fois depuis 2015 que la Roumanie arrive au tableau d’une tournée finale continentale. Son meilleur résultat au Championnat européen est le bronze obtenu en 1963.

    Météo – Le temps demeure chaud ce dimanche sur la plupart du territoire de la Roumanie. Le ciel est variable et des pluies et des phénomènes orageux sont signalés par endroits à la montagne. Les températures maximales de la journée iront de 26 à 34 degrés, le plus élevées étant enregistrées dans l’ouest et le sud du pays. 30 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Les perspectives de la retraite en Roumanie

    Les perspectives de la retraite en Roumanie

    Environ 54% des Européens envisagent de rester actifs après l’âge de la retraite, constate une enquête réalisée récemment par une importante banque européenne dans 15 pays dont 13 d’Europe. Au niveau européen, un quart de la population seulement s’attend à avoir le même niveau de vie après la retraite. Les Roumains, eux, sont encore plus pessimistes. 63% des Roumains interrogés estiment qu’ils seront obligés de travailler après l’âge de la retraite tout simplement pour pouvoir payer leurs factures.

    Pour mieux comprendre cet état de choses, nous avons invité au micro Manuela Stănculescu, sociologue à l’Institut de recherches sur la qualité de la vie. A son avis, il s’agit là avant toute chose d’opinions et d’attentes comparables aux réponses des enquêtes sur le bonheur personnel ou sur la direction dans laquelle se dirige tel ou tel pays.

    Qui plus est, ces sondages mettent en lumière des comportements et des mentalités, affirme Manuela Stănculescu : « Les Roumains ont un certain type de comportement. Cela ne fait que quelques années que certains d’entre eux ont commencé à se faire des plans sur le long terme. Par exemple : ils pensent à leur retraite. A cause de notre passé communiste, nous avons tendance à penser toujours que « la retraite viendra ». Comme si elle nous était donnée en cadeau. Par contre, les étrangers savent qu’ils doivent se préoccuper tous seuls de leur retraite. De plus, à l’étranger, il existe plusieurs instruments et possibilités financières pour planifier sa retraite. Les Occidentaux sont habitués à ce type de pensée dès leurs années d’école. En Roumanie, cela ne s’apprend pas à l’école, ni en famille. Ce n’est que dernièrement, et uniquement au niveau de la classe moyenne supérieure, que l’on remarque ce type de comportement : planifier ses vacances ou planifier l’éducation des enfants à l’étranger. Ces pratiques n’existaient pas auparavant. »

    Autrement dit, une grande partie des Roumains, à l’instar d’autres Européens de l’Est marqués par le communisme, doivent comprendre que planifier sa retraite est tout simplement une responsabilité personnelle à assumer. La même mentalité fait surface au moment où il est question d’économiser. Dans ce cas, les conditions de vie comptent pour beaucoup. Et pour cause. 69% des Roumains affirment ne pas réussir à épargner en raison des revenus trop bas. A la pauvreté et aux mentalités s’ajoute une raison très concrète : l’offre des institutions bancaires et financières, ajoute Manuela Stănculescu.

    Elle explique les causes réelles du taux si bas des économies chez les Roumains : « Premièrement, le niveau de pauvreté de la population est très élevé. Beaucoup de gens ne peuvent pas faire des économies parce qu’ils n’ont rien à mettre de côté. Deuxièmement, épargner n’est pas une pratique très répandue. C’est parce qu’il n’y a pas d’éducation en ce sens. Le problème des pays ex-communistes, c’est justement l’absence d’éducation financière dans les écoles. Troisièmement, il n’y a pas de diversité de produits financiers qui encouragent les économies, car en Roumanie, les banques ne proposent pas suffisamment de produits bancaires ou financiers de ce type, comme c’est le cas dans le reste de l’Europe. »

    Néanmoins, les perceptions et les attentes de la population sont soutenues, partiellement du moins, par des données concrètes. Depuis 2009 déjà, la Banque Mondiale avertissait que le déficit des retraites en Roumanie dépassera les 5% du PIB avant 2020 et que ce déficit continuera à se creuser, pour stagner par la suite et arriver à 6,2% du PIB en 2050. Ces déficits sont engendrés par le rythme de vieillissement de la population, mais aussi par les coûts de transition d’une partie des contributions du 1er Pilier vers le 2e Pilier.

    En 2009, au moment de ces prévisions, la Roumanie venait de réformer son système de retraites pour le structurer autour de trois Piliers : le 1er Pilier, les retraites assurées par le système public, gérées par l’Etat et financées par le budget de la sécurité sociale ; le 2e Pilier, obligatoire à ce moment-là pour les moins de 35 ans et optionnel pour les 35-45 ans, avec des retraites assurées par les contributions obligatoires aux fonds privés de pensions ; et le 3e Pilier, un système facultatif de retraites entièrement géré par des compagnies privées.

    Pour le moment, un peu plus de 7 millions de Roumains contribuent au 2e Pilier. Pour ce qui est du 3e Pilier, 410.000 personnes cotisaient pour une retraite privée fin 2016. C’est, selon les interprétations, le nombre de Roumains qui avaient compris que la planification de leur retraite était aussi une question de choix individuel ou bien celui de personnes qui avaient les moyens de cotiser, en plus de la pension d’Etat obligatoire, à une pension privée.

    Pour conclure, le pessimisme des Roumains relatif à la nécessité de continuer à travailler après l’âge de la retraite s’explique par le niveau de vie actuel, mais aussi par des données concrètes.

    Manuela Stănculescu revient avec des détails : « Les problèmes liés aux retraites futures ont trois sources principales. La première est le vieillissement de la population. Nous traversons actuellement un processus de vieillissement, ce qui fait que dans 10-20 ans, il y aura de plus en plus de personnes à l’âge de la retraite soutenues par de moins en moins de personnes actives. Cela mettra beaucoup de pression sur le fonds de retraites. La deuxième raison d’inquiétude est liée à l’économie informelle, très développée en Roumanie. A court terme, c’est une manière de survivre, mais c’est ce qui nous « tuera » à long terme. Travailler au noir, sans déclarer ses revenus, se traduit par des retraites soit très faibles, soit inexistantes. Enfin, la troisième cause est l’immigration, souvent liée au travail au noir. Il existe des personnes qui travaillent à l’étranger sans être déclarées et qui, lorsqu’elles reviennent au pays, touchent le salaire minimum ou bien elles n’ont aucune forme de revenu. Souvent, ces personnes repartent à l’étranger pour faire la même chose. Pour le moment, elles arrivent à s’en sortir, mais elles ne cotisent pour aucun système, ni en Roumanie, ni à l’étranger. Il y aura, à l’avenir, des générations qui, à cause de tout cela, traverseront de grandes difficultés. Nous pourrons commencer à parler de la pauvreté des retraités en Roumanie. C’est possible que, dans un avenir assez proche, ils soient la principale catégorie exposée à la pauvreté. Pour le moment, ce sont les enfants et les jeunes qui se trouvent en dessous de ce seuil de pauvreté absolument inadmissible pour toute société. »

    C’est peut-être justement en prenant en compte l’amélioration de la situation des jeunes que le système des retraites pourrait devenir plus soutenable. (Trad. Valentina Beleavschi, Elena Diaconu)

  • A la une de la presse roumaine 04.12.2018

    A la une de la presse roumaine 04.12.2018

    La majoration des pensions de retraite depuis le 1er octobre fait la une de Adevarul ce mardi. La hausse concerne aussi les pensions dites spéciales. Gandul se penche sur une affaire d’évasion fiscale concernant la compagnie pharmaceutique Hexi Pharma, tandis que Romania libera annonce que la coalition au pouvoir a perdu sa majorité à la Chambre des députés après que 4 de ses députés ont rejoint le parti Pro Roumanie de l’ancien premier ministre, Victor Ponta.

  • 11.10.2018

    11.10.2018

    Transports – Le transport commun interurbain est fortement perturbé dans plusieurs départements de Roumanie en raison des protestations des transporteurs face à l’intention du ministère de tutelle de modifier le processus d’attribution de licence. Ils accusent le Ministère que, tout en invoquant le besoin de lutter contre le monopole sur le marché, il voudrait modifier le système de points attribués aux sociétés de transport au moment de l’organisation des appels d’offre pour les trajets. Les transporteurs de tout le pays attendent voir la position de la première ministre, Viorica Dancila avant de décider du futur calendrier des protestations. Entre temps, la Commission chargée des transports de la Chambre des députés a invité le ministre de tutelle, Lucian Sova, pour des éclaircissements.

    Pensions – Approuvé mercredi par le gouvernement, le projet de loi du système public des retraites sera soumis au débat du Parlement. La ministre du Travail, Olguta Vasilescu a précisé qu’il n’y aura pas de diminutions des pensions, ni de changements concernant l’âge de la retraire ou encore la période de cotisation. Sur l’ensemble des modifications, mentionnons une bonne nouvelle pour les diplômés de l’enseignement supérieur : même si elles ne sont pas comptabilisées, leurs années de master et de doctorat seront prises en compte dans le calcul de leur pension de retraite. La future loi sera mise en place progressivement jusqu’en 2021 et concernera plus de 5 millions de Roumains à la retraite.

    Défense – La Roumanie est, aux côtés de la Pologne, l’un des principaux piliers du flanc oriental de l’Alliance en matière de sécurité régionale, a précisé le ministre roumain de la Défense nationale, Mihai Fifor. Bucarest attache un intérêt particulier à la mise en place des décisions adoptées lors du sommet de l’Alliance de juillet dernier. Et lui d’ajouter que, dans la perspective de la future présidence roumaine à la tête de l’UE, Bucarest se dit prêt à se pencher sur le renforcement des relations transatlantiques à travers le développement de la politique européenne de défense.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie examine ce jeudi les saisines envoyées par l’Instance suprême, le PNL, l’USR et le chef de l’Etat, Klaus Iohannis au sujet d’un projet de modification du Code de procédure pénale soutenu par la coalition gouvernementale PSD- ALDE. Les magistrats dénoncent un manque de clarté juridique, tandis que les représentants de l’opposition réclament, eux, le risque qu’un tel changement favorise les inculpés. Jeudi encore, la Cour Constitutionnelle doit débattre de la loi visant l’organisation judiciaire.

    Classement – Dans son nouvel indice du capital humain, la Banque Mondiale place la Roumanie en dernière position parmi les autres pays européens. Calculé en fonction de plusieurs facteurs tels la santé, l’éducation ou encore les chances de survie, l’indice est en étroite liaison avec le potentiel de croissance économique des 157 pays étudiés. L’indice du capital humain mesure entre autres, le taux de la mortalité infantile des enfants de moins de 5 ans et les retards de croissance provoqués par la malnutrition. La Roumanie se situe 67ème dans le classement général et la dernière d’Europe.


    Football – L’équipe nationale de football rencontre ce jeudi la Lituanie pour un match au tableau de la Ligue des Nations. Dimanche, les Tricolores joueront à Bucarest, contre la Serbie. A l’heure où l’on parle, le classement au sein du groupe place la Roumanie en troisième position, avec 2 points, suivie par la Lituanie- 0 points et devancée par la Serbie et le Monténégro, 4 points chacun. Disputée tous les deux ans, la Ligue des Nations la compétition offre par ailleurs une porte d’entrée inédite pour l’Euro, avec quatre billets en jeu. Par ailleurs, la sélection roumaine de football des moins de 21 ans rencontrera vendredi l’équipe du Pays des Galles et mardi, celle du Liechtenstein dans les préliminaires au Championnat européen de football 2019. Pour l’instant, c’est la Bosnie qui domine le groupe avec 18 points, suivie par la Roumanie, 18 points également, mais une partie de foot de moins. Cela fait 20 ans que la Roumanie ne s’est plus qualifiée en finale du Championnat d’Europe des M 21 ans.

    Ping Pong – La joueuse roumaine de tennis de table, Andreea Dragoman, a remporté mercredi la médaille de bronze de la compétition simple femmes aux JO de la Jeunesse de Buenos Aires qui se déroulent du 6 au 18 octobre. Cette médaille est la septième pour la Roumanie qui, avec un palmarès de deux médailles d’or, deux d’argent et trois de bronze se classait mercredi en septième position dans le classement par nations. L’équipe olympique roumaine comporte 34 sportifs qui participent à 14 disciplines sportives.

    Météo – En Roumanie, il fait beau et toujours plus chaud que la moyenne saisonnière sauf dans le sud du pays où le ciel est plutôt nuageux. Le vent souffle légèrement sur le sud-est, le sud-ouest et à la montagne. Les maxima du jour vont de 18 à 26 degrés ; 19 degrés à midi, à Bucarest.

  • 13.04.2017 (mise à jour)

    13.04.2017 (mise à jour)

    Finances — Ion Giurescu, vice-président de l’Autorité de suivi financier de Roumanie, a fait savoir que le plus grand fonds de pensions de retraites privé du pays, NN, avait été sanctionné, jeudi, d’une amende équivalant à 1% de son capital social, pour avoir transmis des informations censées déstabiliser le système de pensions de retraites. Cette décision survient après que NN a transmis un mail à ses clients les mettant en garde contre une supposée nationalisation des retraites privées. L’Autorité de suivi financier a également décidé de remercier Raluca Ţintoiu, directrice générale du fonds et de lui infliger une sanction pécuniaire. Le Parlement de Bucarest doit bientôt démarrer les procédures de destitution de toute la direction de l’Autorité de Suivi Financier, a annoncé Liviu Dragnea, leader du Parti Social-Démocrate, au pouvoir. Selon M. Dragnea, à l’origine du scandale qui a éclaté suite à ces rumeurs, serait le président de l’Autorité de suivi financier, Misu Negritoiu. Le chef du PSD, ainsi que le ministre des Finances, Viorel Stefan, ont catégoriquement démenti l’existence du scénario relatif à la nationalisation des retraites privées.



    Investissements — Sur les deux premiers mois de l’année en cours, les investissements étrangers directs en Roumanie se sont chiffrés à 655 millions d’euros, soit une progression de 85% par comparaison avec la période similaire de 2016, a fait savoir jeudi la Banque centrale. Selon la même source, dans l’intervalle janvier – février 2017, le compte courant de la balance des paiements a enregistré un excédent de 204 millions d’euros, alors que sur les deux premiers mois de l’année dernière il avait connu un déficit de 139 millions d’euros.



    Airbus — Le groupe européen Airbus Helicopters et la société roumaine IAR Ghimbav ont signé jeudi un accord de collaboration exclusive pour la fabrication en Roumanie de l’hélicoptère multirôle H 215 M, doté de deux moteurs. Les ambassades de France et d’Allemagne à Bucarest se sont félicitées de la signature de l’accord et ont déclaré soutenir cette collaboration. Selon l’ambassadeur français à Bucarest, François Saint-Paul, le document mentionné renforce un partenariat industriel stratégique qui a un bel avenir devant lui et représente le symbole du fort engagement européen de la Roumanie, de la France et de l’Allemagne dans les domaines de l’industrie et de la défense.



    Justice — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a approuvé la demande formulée par la Direction anti-corruption visant le lancement de poursuites pénales à l’encontre de Gabriel Sandu, ancien ministre des communications et de la société informationnelle entre décembre 2008 et septembre 2010, a fait savoir l’Administration présidentielle de Bucarest. Accusé d’abus de fonctions, Gabriel Sandu fait l’objet d’un nouveau dossier de corruption, « Microsoft 2 ». Dans cette même affaire, les procureurs anti-corruption ont décidé de démarrer des poursuites pénales et de placer sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours 5 autres personnes, dont l’ex-joueur de tennis roumain Dinu Pescariu et l’homme d’affaires Claudiu Florica. Tous les deux sont accusés d’abus de fonctions. Gabriel Sandu aurait reçu plus de 2 millions d’euros de la part des deux hommes afin de les faire remporter des marchés publics. Le préjudice total estimé dans le dossier « Microsoft 2 » se monte à quelque 51 millions d’euros. Gabriel Sandu se trouve déjà en prison où il exécute une peine écopée dans l’affaire « Microsoft 1 », un des cas de corruption les plus retentissants de Roumanie. Il avait fait partie d’un groupe de malfaiteurs ayant offert de pots-de-vin d’un montant total se chiffrant à 60 millions d’euros et ayant provoqué un préjudice de 27 millions d’euros au budget de l’Etat.



    Militaires — Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Les, s’est adressé jeudi, lors d’une visioconférence, à l’occasion des fêtes pascales, aux militaires roumains déployés sur le théâtre d’opération afghan, à Kandahar et à Kaboul, précise-t-on dans un communiqué. Gabriel Les a remercié les militaires pour la façon dont ils remplissent leurs misions, loin de leurs proches et dans des conditions difficiles. Sont actuellement déployés en Afghanistan fantassins, équipes chargées de conseiller les forces militaires afghanes, structures de renseignement, forces d’opérations spéciales et éléments d’appui logistique.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera instable sur le nord, le nord-ouest et le centre du pays, où l’on attend de faibles pluies. Les températures maximales s’étaleront entre 13 et 22 degrés.

  • A la Une de la presse roumaiune – 27.02.2017

    A la Une de la presse roumaiune – 27.02.2017

    La contrattaque du Parti Social-Démocrate contre le référendum initié par le président Klaus Iohannis au sujet de la lutte contre la corruption se traduit par une autre consultation populaire visant la modification de la constitution roumaine. Le PSD répond ainsi à une initiative citoyenne qui vise à ce que la famille soit définie en tant qu’union « entre un homme et une femme. » Finalement, chaque partie veut tester la fidélité de son propre électorat.



  • 23.12.2015 (mise à jour)

    23.12.2015 (mise à jour)

    Insolvabilité- Le gouvernement de Bucarest a décidé mercredi de reporter d’une année la mise en place des prévisions de la loi de l’insolvabilité traitant des personnes physiques. La décision survient dans le contexte où le mécanisme de mise en place n’est pas entièrement prêt et les normes méthodologiques n’ont pas encore été adoptées. Approuvé au mois de mai, l’acte normatif devait entrer en vigueur le 26 décembre 2015 afin de soutenir le redressement financier des débiteurs. Au terme de la loi de l’insolvabilité des personnes physiques, tout débiteur se trouvant dans l’impossibilité de rembourser ses dettes, mais sans en être responsable, peut bénéficier d’un rééchelonnement de ses dettes grâce à un plan de redressement financier d’une durée maximale de 5 ans.

    Pensions de retraites- Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a promulgué mercredi la loi visant les retraites spéciales pour les anciens sénateurs et députés roumains. Celle-ci avait été adoptée en juin, mais Iohannis l’a renvoyée au Parlement pour un réexamen. Au terme du document, seuls les parlementaires qui ne sont pas réélus et qui ont achevé au mois un mandat complet peuvent bénéficier d’une retraite spéciale. Cette retraite ne s’appliquera pas dans le cas des députés ou sénateurs condamnés définitivement pour des faits de corruption durant leur mandat. Le montant de la pension est en rapport avec le nombre de mandats achevés, trois tout au plus. Concrètement, un parlementaire à la retraite pourrait bénéficier au bout d’un mandat d’une pension de retraite spéciale de 342 euros, après deux mandats de 685 euros et après trois de 1017 euros.
    Handball- Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a récompensé de bonus substantiels les membres de la sélection nationale de handball féminin qui vient de décrocher la médaille de bronze au Mondial de Danemark. Dans le cadre d’une cérémonie au Palais de Victoria, Ciolos a remercié les sportives pour leur performance qui a fait la joie et la fierté de beaucoup de Roumains. La sélection roumaine a remporté dimanche le bronze du Championnat du monde de handball féminin accueilli par le Danemark. Les Roumaines ont ainsi dépassé la Pologne avec un score de 31 points à 22. L’équipe roumaine s’était inclinée vendredi, 33 points à 35, dans les demi-finales, devant la Norvège, championne olympique et européenne. Lors de la précédente édition du Mondial de handball féminin, organisé en 2013, en Serbie, la sélection roumaine est arrivée dixième. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à toutes les éditions du Championnat du monde. Depuis 1957, elle a remporté une médaille d’or (1962) et deux d’argent (1973, 2005).

    Météo- Malgré une légère baisse des températures surtout dans la moitié nord du pays, la météo reste pourtant très douce pour la saison . Le ciel sera plutôt couvert sur l’ouest et le nord-ouest du relief où le brouillard persistera surtout le matin. Les minimales iront de -4 à 4 degrés et les maximales de 3 à 15 degrés.

  • Retraites et retraités

    Retraites et retraités

    Plus de 230 mille retraités bénéficieront d’une majoration de leurs pensions de retraite d’environ 63 lei, soit 14 euros, avant la fin mars, ont annoncé les autorités de Bucarest. Pourtant, l’opposition affirme qu’il s’agit d’un nouveau mensonge électoral. Pourquoi ?



    C’est la ministre roumaine du Travail, Rovana Plumb, qui a expliqué dans une conférence de presse que cette majoration de 14 euros était la conséquence de l’application d’un indice de correction et de la multiplication des points de retraite. Ecoutons Rovana Plumb : « Il se peut qu’en chiffres absolus, cette majoration moyenne de 63 lei ne soit pas spectaculaire. La juste application de cet indice de correction a été nécessaire pour assurer une meilleure corrélation entre le revenu salarial et la pension de retraite», a précise la ministre roumaine du Travail Rovana Plumb.



    En réalité le gouvernement a refait le calcul des retraites, une décision prise en décembre dernier en vertu d’un jugement de la Cour constitutionnelle datant de novembre 2013. L’exécutif appliquait dans le calcul des retraites un indice de correction erroné, inférieur à celui utilisé les années précédentes, a découvert la Cour constitutionnelle.



    Le premier ministre social démocrate Victor Ponta a admis que les retraites étaient inférieures aux besoins individuels, mais il a souligné que cette majoration était censée compenser les coupes opérées en 2009 — 2011. Ces propos ont suscité des critiques de la part de l’opposition. Les libéraux, anciens alliés des sociaux-démocrates, ont souligné que l’hypocrisie et la démagogie des leaders du PSD est d’autant plus grave qu’ils savent que cette mesure avait été décidée par décret d’urgence en décembre 2013.



    Ce qui plus est, sa mise en œuvre avait également impliqué une libérale, l’ancienne ministre du Travail, Mariana Câmpeanu, soulignent les responsables du Parti national libéral. Ceux-ci accusent le premier ministre Victor Ponta d’assumer des mérites qu’il ne possède pas lorsqu’il évoque la majoration des retraites. Egalement du côté de l’opposition, la députée démocrate libérale Claudia Boghicevici, ancienne ministre du Travail, affirme que cette annonce est un véritable « mensonge électoral », vu que la Cour constitutionnelle avait obligé le cabinet de refaire le calcul des retraites il y a cinq mois déjà.



    L’indexation annuelle des retraites serait un autre mensonge véhiculé par le premier ministre Victor Ponta et par la ministre Rovana Plumb, affirme l’ancienne responsable qui rappelle que le Parti démocrate libéral avait introduit une loi obligeant le cabinet à indexer chaque année les retraites sur le taux d’inflation et sur la moitié de la progression réelle du salaire moyen. En une année électorale tendue, avec un scrutin européen en mai et un autre – présidentiel – en novembre, de telles polémiques seront de plus en plus nombreuses…(trad. : Alex Diaconescu)



  • Fonds de retraite

    Fonds de retraite


    Les fonds privés de pensions de retraites de Roumanie sont laffaire des décennies à venir car des actifs de dizaines de milliards d’euros se trouvent, pratiquement depuis 2013, dans leur sixième année de fonctionnement…


    Les premières contributions ont été virées au mois de mai 2007 aux fonds privés facultatifs qui constitue l’ainsi dit Pilier III et qui, actuellement, sont 11 avec 8 administrateurs tandis que les fonds privés du Pilier II ont reçu les premiers montants des participants une année plus tard, c’est à dire en mai 2008. Le Pilier II est constitué de 9 fonds et 9 administrateurs, la moitié de ce qu’il y avait 5 ans auparavant à la suite de plusieurs fusions et acquisitions ainsi que des sorties du marché.


    Quant à la valeur des actifs, les trois premiers fonds sont administrés par ING RETRAZITES, ALLIANZ TIRIAC RETRAITES et GENERALI –Fond de retraites. Actifs, également sur ce marché : AVIVA, EUREKO, BCR, ALICO, AEGON et BRD — Fond de retraites.


    Voici la déclaration du président de la Commission de Surveillance du Système de Retraites Privées, Marian Sârbu : « 5-6 années sont passées, des contributions se sont accumulées, ces fonds administrés de façon privée ont commencé à investir, certes avec une certaine prudence, prudence générée par l’activité de la Commission et par la conception de celle-ci , correcte selon moi, en ce sens, et, alors, toute tentative de faire reculer le temps en la matière serait catastrophique. Dans d’autres domaines ou se sont manifesté de tels types de réversibilité, la vie a démontré que des coûts supplémentaires apparaissent ainsi que des confusions et, je répète, car c’est un élément que je voudrais transmettre sans équivoque, je fais confiance à la réversibilité du système et j’ai confiance en ce système de trois piliers. »


    Le président de la Commission de Surveillance du Système des Pensions de Retraite offre des détails concernant la prudence dont on fait preuve à l’égard des investissements de ces fonds: « La prudence dont je vous parlais ne résulte pas seulement de l’activité de la commission ou des choix de la commission à l’heure actuelle. C’est une prudence imposée, même, par la législation en vigueur. Comme on le sait, la commission n’intervient par des actes normatifs dans l’esprit de la législation primaire. Nous ne faisons qu’appliquer les lois. Dans le texte de ces lois qui, je vous garantis, sont extrêmement prudentes, l’activité de la commission ne saurait être que pareille. C’est notre devoir, hormis le fait d’encourager le rôle économique de ces fonds, celui d’investir, d’accroître par des rendements supérieurs les futurs retraites des assurés, des contribuables, d’assurer, aussi, la stabilité, un minimum de garanties et de certitude car vous savez bien quelle est la situation économique à l’heure actuelle. On verra que ce principe de l’équilibre en matière de portefeuille d’investissements ainsi que de prudence des normes et des provisions, en fonds de garanties ainsi de suite. »


    Pour sa part, le vice-président de la Commission de Surveillance du Système de Retraites Privées, Ion Giurescu, met en évidence l’importance économique des fonds de retraites: « Les fonds de retraites se trouvent actuellement parmi les fonds peu nombreux qui ont une claire liquidité mensuelle. C’est la raison pour laquelle on n’a pas manifesté un grand intérêt jusqu’à présent. Leur valeur n’était pas grande, les montants pas importants. Mais, du moment ou des montants importants commencent à s’accumuler, l’attraction des fonds de retraites devient beaucoup plus grande pour les acteurs du marché. »


    Les fonds privés des pensions de retraite ont conclu l’année 2012 avec des résultats notables. Ainsi, le rendement moyen des fonds de retraites obligatoires a été de 10,5% tandis que celui des fonds facultatifs , de 9,96%. Les actifs nets totalisés des deux types de fonds ont été de 10,23 milliards de lei(2,3 milliards d’euros) en décembre 2012 , selon les statistiques de l’Associations pour les Retraites Administrées de manière Privée de Roumanie.


    Les actifs des neufs fonds de retraites obligatoires ont augmenté de 50% en 2012 jusqu’à 9,64 milliards de lei(2,18 milliards d’euros). Le nombre total des participan,ts aux fonds de retraites du Pilier II est parvenu à 5,76 millions, 245 000 davantage qu’au début du 2012 tandis qu’au niveau du Pilier III, les actifs nets administrés par les 11 fonds ont avance de 37%, à presque 600 millions de lei(135 millions d’euros), argent qu’on retrouve dans les comptes de 290 000 de clients, à peu près 30 000 davantage qu’au début de l’année.


    Selon cette association, entre mai 2008 et décembre 2012, les fonds obligatoires de retraites ont enregistré un rendement moyen total de 85%, la moyenne actualisée étant de 11,45%, tandis que les fonds du Pilier III lancés en mai 2007 ont obtenu un rendement moyen total de 51,7%, la moyenne actualisée étant de 7,74%.


    Le président de l’Association pour les Retraites Administrées de manière Privée de Roumanie, Marius Popescu a déclaré que 2012 a été une année difficile mais bénéfique pour le système de retraites privées. « En dépit de toute turbulence économique, financière et politique — les fonds des retraites ont poursuivi leur progression et consolidation et ont enregistré de très bons résultats côté investissements dans des conditions de risque réduit, caractéristique essentielle de ce système. Si nous regardons un peu derrière vers 2012, nous constatons une année difficile, une succession de quatre gouvernements, une situation politique tendue, une économie stagnante et un marché financier volatile. Même dans ces conditions, le système des retraites privées a maintenu sa stabilité et ses bons résultats.» – dit, encore, Marius Popescu.


    Remarquons qu’en décembre 2012, le Gouvernement a avalisé par arrêt d’urgence la création jusqu’au mois de mars courante de l’Autorité de Surveillance Financière qui reprend les attributions et le personnel de la Commission de Surveillance du Système de Retraites Privées, de la Commission de Surveillance des Assurances et de la Commission Nationale des Valeurs Mobilières…( trad.: Costin Grigore)