Tag: piatra craiului

  • Les plus beaux parcs naturels de Roumanie

    Les plus beaux parcs naturels de Roumanie

    Certaines des éditions précédentes de notre rubrique vous ont proposé de découvrir ponctuellement un parc naturel ou une aire protégée de Roumanie. Puisque, dans cette période, beaucoup d’entre nous sont contraints au confinement, nous vous invitons à nous rejoindre pour un voyage radiophonique dans les plus belles destinations de ce type que l’on peut trouver chez nous.

    Dirigeons-nous tout d’abord vers le centre-ouest de la Roumanie, région propice aux randonnées et riche en lacs glaciaires. C’est là que se trouve le Parc national Retezat, avec beaucoup d’endroits où la nature est restée à l’état sauvage. Une véritable valeur, estime Zoran Acimov, directeur du Parc : « Si je dis valeur, c’est parce que cet endroit plaît à l’œil et à l’âme. La caractéristique la plus importante du Retezat, c’est la présence de plus de 50 lacs, soit la plus grande densité de lacs glaciaires alpins de Roumanie. A cela s’ajoute le relief de montagne spectaculaire, avec des sommets hauts de plus de 2200 mètres. On en compte une vingtaine, dont plusieurs dépassant les 2500 m. Un paysage à couper le souffle s’ouvre devant le touriste. Je ne saurais oublier de mentionner les forêts quasi-vierges, un beau mélange de feuillus, de hêtres majestueux et de sapins, de pins de montagne qui forment une sorte de tapis protecteur sur les versants, face à l’érosion. Vues de loin, ces forêts ont un charme à part.»

    Situé à 200 km au nord de Bucarest, dans les Carpates méridionales, le Massif de Piatra Craiului est un des plus spectaculaires de Roumanie. Dans certaines zones, l’accès des touristes est interdit, afin de protéger la biodiversité, mais il y a aussi nombre d’itinéraires touristiques balisés. Cette destination touristique n’a pas sa pareille en Roumanie, déclare Mircea Vergheleţ, directeur du Parc national de Piatra Craiului : « Ce qui distingue Piatra Craiului des autres massifs de Roumanie, c’est qu’il est le seul à culminer à plus de 2000 mètres, tout en étant constitué principalement de roches calcaires. En fait, partout en Roumanie, le relief calcaire s’avère spectaculaire, mais dans le Massif de Piatra Craiului, ce sont les dimensions des parois rocheuses qui impressionnent. Il y a des parois abruptes, surtout sur le flanc occidental où les visiteurs peuvent emprunter des trajets impressionnants. Je recommande un trajet unique, aussi difficile qu’agréable, à savoir celui qui rejoint les sommets du massif. »

    Le visiteur peut également observer des animaux sauvages, précise Mircea Vergheleț, directeur de l’administration du Parc national de Piatra Craiului : « La population de chamois, en augmentation par ailleurs, a changé certaines de ses habitudes, grâce à la mise hors la loi de la chasse dans le périmètre du Parc. Pour notre plus grande joie, ces chamois se laissent dès lors approcher à une distance de 5, 6 mètres à certains endroits. On peut croiser l’ours ou avec un peu de chance le coq de bruyère. Plus de 120 espèces d’oiseaux nichent dans le Parc. Pour y accéder, il suffit de passer à l’un des kiosques automatiques, situés aux entrées principales du Parc. L’un est situé dans le centre-ville même de Zarnesti, là où vous trouverez le bureau d’information touristique de la zone. Les autres kiosques sont disponibles soit au siège de l’administration du Parc, soit au chalet Plaiul Foii. Mais il est possible de régler le droit d’entrée grâce à son téléphone portable, par texto ou par Internet ».

    Dans le sud-ouest de la Roumanie, on trouvera le Parc national Domogled – Vallée de la Cerna. Cette région de montagne abonde en attractions touristiques, dont certaines uniques en Roumanie et assez rares en Europe et dans le monde, comme c’est le cas des grottes thermales. Une des grottes de ce type que l’on peut visiter dans ce coin du pays et qui s’appelle la « Grotte aux vapeurs » est un véritable bijou spéléologique. Qu’est-ce qui fait du Parc national Domogled – Vallée de la Cerna une destination inédite? Voici la réponse de Ionuț Papa, guide de montagne et blogueur de voyages : « C’est un endroit à part grâce à son importance du point de vue de la faune et de la flore. Ce n’est qu’ici, à Herculane les Bains et dans les régions avoisinantes, que pousse une espèce de pin noir, connu d’ailleurs sous le nom de pin noir du Banat. Parmi les mammifères qui y vivent, il convient de mentionner l’ours, le loup, le lynx. On ne saurait oublier de préciser que ce parc abrite 45% de la population de papillons de Roumanie. Autant dire que le Parc national Domogled – Vallée de la Cerna est un endroit idéal d’observation pour les passionnés de flore et de faune. »

    Près du delta du Danube s’étendent les Monts Măcin, les montagnes les plus petites et les plus anciennes de Roumanie. Ces montagnes, d’une altitude maximale de seulement 467 m, abritent 1900 à 2000 des espèces végétales recensées en Roumanie. Dan Staicu, directeur du Centre d’information et de promotion touristique de Măcin nous en dit davantage : « La variété du paysage s’explique par la présence des mégalithes et par le contraste entre la steppe et la végétation forestière qui s’étend au pied de ces monts. Les formes des monolithes érodés par l’action des facteurs naturels charment l’imaginaire. Le voyageur peut opter pour un des douze itinéraires de randonnée. Le plus spectaculaire de tous est celui qui mène à Pricopan, massif qui date d’il y a 250 millions d’années. Chemin faisant, le visiteur ne manquera pas d’observer les roches arrondies aux contours bizarres. La plus célèbre et recherchée par les touristes est une roche sculptée par l’eau et le vent, connue sous le nom de Sphinx de Dobroudja. Pareillement au Sphinx des Monts Bucegi, la roche a pris la forme d’un profil masculin regardant vers le bas. »

    Les pages des sites Internet des Parcs naturels mentionnés mettent à la disposition des visiteurs photos et renseignements détaillés relatifs aux itinéraires et aux attractions touristiques. Profitons donc de cette période où la distanciation sociale est de mise pour planifier nos prochaines vacances!

  • Dâmbovicioara: Höhlen und Schluchten mitten im Königsteingebirge

    Dâmbovicioara: Höhlen und Schluchten mitten im Königsteingebirge

    Die heutige Reise führt uns zum Nationalpark Piatra Craiului (dt. Königstein) und zur Schlucht Dâmbovicioara. Das Gebiet, das sowohl erfahrenen Bergsteigern als auch Sonntagswanderern aus der Stadt zugänglich ist, bietet Felswände für Kletterbegeisterte, Radwege für Rad- und Mountainbike-Begeisterte, zieht aber vor allem echte Naturliebhaber an. Die Gemeinde Dâmbovicioara wurde Anfang 2018 erstmals in den Status eines Touristenortes von nationalem Interesse erhoben. Raluca Busuioc vom Zentrum für Touristen-Information Dâmbovicioara empfiehlt einige Sehenswürdigkeiten in der Region:



    Ich empfehle zuerst die bekanntesten Ziele in unserer Region, wie die Dâmbovicioara-Schlucht und die gleichnamige Höhle, und dann natürlich das Piatra-Craiului-Gebirge. Es gibt zudem auch zahlreiche Wanderwege, die für alle zugänglich sind. Wanderungen sind ideal, besonders in dieser Zeit, in der das soziale Leben eingeschränkt ist.“




    Die Dâmbovicioara-Höhle wurde vor 400 Jahren, genauer im Jahr 1579 entdeckt. Sie ist seit 1980 elektrisch betrieben und besteht aus einer Gruppe von etwa 50 Höhlen, die sich auf einen guten Teil des Reservats Piatra Craiului erstrecken. Aber die Dâmbovicioara-Höhle ist die bekannteste, weil sie die einzige Höhle ist, die innen eingerichtet und der Öffentlichkeit zugänglich gemacht wurde. Wenn Sie die Höhle verlassen haben, können Sie einen leichten Wanderweg nehmen, der am Eingang der Dâmbovicioara-Schlucht beginnt. Unsere Gesprächspartnerin kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten:



    Die Wanderung durch diese Schluchten bietet eine erstaunliche Erfahrung. Der Weg ist fast 4 Kilometer lang und verbindet die Schlucht mit dem Eingang der Höhle. An Sommertagen während der Sommerferien haben Sie Kinder aus den umliegenden Dörfern als freiwillige Führer, die Ihnen die Höhle zeigen. Sie können dann die Wanderung bis zum Fluss Brustureţ fortsetzen, von wo aus die genehmigten Routen hinauf zum Königstein-Massiv beginnen.“




    Der Nationalpark Piatra Craiului und die Schlucht Dâmbovicioara sind in Zeiten der Pandemie ein schönes, erfrischendes und vor allem sicheres Reiseziel, ein bezaubernder Ort für Liebhaber der Natur und Wandern.

  • Vacanță în satele românești

    Vacanță în satele românești

    Într-un
    secol al vitezei, ofertele de vacanță în satul românesc vă propun o atmosferă
    arhaică, tradiții străvechi, peisaje uimitoare, mâncare preparată numai din
    producția locală și, mai ales, un cu totul alt ritm. Vă veți rupe de toată
    agitația urbană și veți putea vedea meșteșugari lucrând, veți auzi legende ale
    locului și vă veți reconecta cu natura.

    Marilena Stoian, președintă și fondatoare
    ANTREC România, Asociația Națională de Turism Rural Ecologic și Cultural și
    directoare a revistei Vacanțe la țară, spune că sunt multe sate frumoase, care
    păstrează sau pun în valoare specificul regiunii respective atât ca arhitectură
    cât și ca stil.

    Mă gândesc la Bucovina, la satul Vama, de
    exemplu, sau la satul Ciocănești. Ciocănești este chiar un sat muzeu, pe malul
    Bistriței, unde motivele de pe costumele populare sunt preluate pe case, pe
    garduri și pe fântâni. Toată comuna are același stil, fiecare, în parte, având
    totuși individualitatea sa. Acolo există și un muzeu al ouălor încondeiate și
    se organizează și un festival al păstrăvului vara, în mijlocul lunii august.


    recomanda turistului să treacă apoi spre Maramureș, să meargă la Botiza, unde
    sunt multe biserici din lemn și mai vechi, și mai noi. Acolo există tradiția de
    a vopsi lâna cu culori vegetale și de a țese niște carpete extraordinare, opere
    de artă. Par a fi creații ale unui artist plastic renumit. Tot la Botiza găsim
    mâncăruri foarte gustoase și tradiționale. Par mâncăruri grele, dar acompaniate
    de o palincă, digestia e garantat ușoară, iar turiștii prind puterea de a merge
    mai departe.


    Deși
    foarte mulți dintre turiști au auzit și se îndreaptă către cele două mari
    regiuni istorice din nordul României, Bucovina și Maramureș, există destinații
    în mediul rural și în sudul României. Exceptând oferta din jurul Deltei
    Dunării, alte destinații ar fi Giurgiu și Călărași, unde au apărut pensiuni noi
    și ideea de trasee turistice.

    Marilena Stoian: Există un sat Ciocănești
    și în județul Călărași, aproape de Dunăre, unde există trasee de ecoturism. Se
    pot face plimbări cu bicicleta pe malul Dunării. Dacă tot vorbim despre Dunăre,
    aș menționa și comuna Eșelnița, în Clisura Dunării. Cazanele Dunării reprezintă
    o atracție extraordinară și, în ultimii ani, din ce în ce mai mulți turiști
    merg acolo. Se fac plimbări și cu bărcile cu vâsle și cu vapoare mai mari. Se
    mănâncă pește, bineînțeles. Se pot vizita și niște sate cu specific, unde
    trăiesc cehi sau slovaci.

    Sunt sate care, datorită influenței climei
    mediteraneene, se cultivă smochini, iar dulceața de smochine de acolo e
    renumită. Dacă tot suntem în sud, aș aminti și Tismana, una dintre cele mai
    frumoase localități din România. Este și o mănăstire extraordinară acolo.
    Acolo, vara se pot face plimbări minunate prin pădurile frumoase și dese. De
    acolo, ne apropiem de Peștișani, Hobița, satul în care s-a născut sculptorul
    Constantin Brâncuși. Mergând acolo, putem vedea și operele acestuia.



    Foarte mulți dintre turiștii care au vizitat România au fost plăcut
    impresionați de obiectele de artizanat realizate de meșteșugari. Iar locul cel
    mai bun pentru a-i cunoaște pe meșteșugarii români este la ei acasă, în sat,
    destinație care s-a bucurat în ultimul timp de o creștere constantă a numărului
    de turiști. Iar, pentru a descoperi autenticul românesc, vă puteți îndrepta și
    spre zona Transilvaniei. Puteți alege oricând un brunch la cetățile săsești în
    zona Criț, Viscri. Acolo există o casă parohială transformată în pensiune, unde
    se poate participa la activități meșteșugărești și se poate cunoaște ineditul
    bucătăriei locale. După aceea, se poate face un tur al cetăților Sighișoara,
    Rupea, Viscri, Saschiz.


    Am
    întrebat-o pe Marilena Stoian, președintă și fondatoare ANTREC România, dacă,
    dintre toate satele românești, există vreunul de care se simte mai apropiată. În ultimii 30 de ani am fost foarte legată de Bran Moeciu și îmi place
    satul Măgura, din comuna Moeciu, județul Brașov. Este un sat situat pe culmile
    unor dealuri, de pe care se văd într-o parte munții Piatra Craiului, în
    cealaltă Munții Bucegi și ești ca într-un amfiteatru. Sunt foarte multe păduri,
    trasee care se pot parcurge fie pe jos, fie cu bicicleta, fie cu sania trasă de
    cai, iarna. De multe ori, când sunt plecată în străinătate și mă apucă dorul de
    casă, mă gândesc prima oară la acel loc.


    Aflându-ne în
    preajma sărbătorilor de iarnă, în zona Mărginimea Sibiului, în zona Târgu Neamț,
    sunt multe pensiuni care au programe speciale de Crăciun și de Revelion. Veți
    asista la spectacole de colinde, veți face plimbări cu sania trasă
    de cai și vă veți delecta cu bucate alese, de sărbătoare. Iar oferta
    este și ea foarte bogată.

    Marilena Stoian: În satul românesc, în secolul al
    XXI-lea, sunt multe case care au jacuzzi sau mici dotări SPA, iar case care
    reconstituie viața de odinioară sunt câteva, nu foarte multe. Avem lângă
    București, la Snagov, Grădina Vlahia, în Prahova, Ferma Dacilor, și în județul
    Alba ar mai fi oferte. Acestea ar fi, însă, pentru cei care ar fi interesați de ceva mai deosebit. Vă așteptăm
    în satele românești. Pensiunile au porțile deschise, gazdele doresc să vă
    întâmpine cu drag în perioada sărbătorilor de iarnă, de Crăciun, de Revelion,
    dar și pe tot parcursul anului, fiindcă fiecare anotimp are farmecul său.



    Invitația a fost, așadar, lansată. Vă așteptăm și data
    viitoare cu o nouă destinație.

  • Le Parc national de Piatra Craiului

    Le Parc national de Piatra Craiului

    Sis à 200 km au nord de la capitale roumaine, Bucarest, le Massif de Piatra Craiului est le lieu rêvé pour admirer les paysages fantastiques qui font la fierté des Carpates Méridionales. Une fois sur place, les amateurs de montagne seront impressionnés par la beauté de la nature que les autorités locales ont décidé de protéger en mettant en place la Réserve naturelle de Piatra Craiului. Une zone renommée pour sa riche biodiversité, pour ses itinéraires touristiques balisés et pour le relief spectaculaire, comme nous l’explique Mircea Vergheleţ, directeur de ce Parc national:

    « A la différence des autres massifs de Roumanie, le Massif de Piatra Craiului fait figure à part puisqu’il est le seul à atteindre les 2000 mètres d’altitude, tout en étant constitué principalement de roches calcaires. En fait, partout en Roumanie, le relief calcaire s’avère spectaculaire, mais dans le Massif de Piatra Craiului, ce sont les dimensions des parois rocheuses qui impressionnent. Il y a des parois abruptes, surtout sur le flanc occidental où les visiteurs peuvent emprunter des trajets impressionnants. Pour les montagnards les plus chevronnés, je recommande un trajet unique, aussi difficile qu’agréable, à savoir celui qui rejoint les sommets du Massif. »

    Les hauts sommets et les versants abrupts poussent les alpinistes autochtones à faire du Piatra Craiului leur lieu de prédilection. En fait, tous les escaladeurs, même les professionnels qui ont déjà grimpé en haut de l’Himalaya, y sont venus s’entraîner. Le massif recense des itinéraires nombreux, plus ou moins difficiles. Pour une idée plus précise, on vous conseille de vous rendre sur le site www.pcrai.ro où des informations, en roumain ou en anglais, sont à votre disposition. Vous y trouverez aussi une carte avec tous les trajets balisés, les refuges, les points d’intérêts, bref tout ce qui pourrait susciter votre curiosité. La carte est en 3 D et pour la voir, il faut cliquer sur le programme Google Earth. Pour qu’une journée dans le Parc soit complète, les experts recommandent comme point de départ le Centre de visite de la Réserve nationale de Piatra Craiului. Mircea Verghelet:

    « Il s’agit concrètement d’un musée du Massif où les touristes peuvent en apprendre davantage sur la flore et la faune du Parc, sur les traditions roumaines, par exemple sur la façon dont les bergers font leur fromage en écorce de sapin. On met à la disposition des curieux un documentaire d’une dizaine de minutes où l’on explique pas à pas tout le processus de fabrication ou encore des dioramas ou une maquette en 3D du Massif qui s’anime grâce à un projecteur accroché au plafond. La maquette permet de mieux visualiser les itinéraires touristiques, les refuges, les habitats, bref toutes les informations bonnes à savoir avant de s’aventurer dans le Parc. Les renseignements sont en anglais et en roumain et des panneaux en braille, pour les malvoyants, se trouvent au long du trajet balisé. »

    Au Parc national de Piatra Craiului, ce ne sont certainement pas les animaux qui manquent au rendez-vous. Mircea Vergheleț, le directeur de l’administration du Parc : « La population de chamois, en augmentation par ailleurs, change de ses habitudes, grâce notamment à la mise hors la loi de la chasse dans le périmètre du Parc. Pour notre plus grande joie, ces chamois se laissent dès lors approcher à une distance de 5, 6 mètres à certains endroits. Pouvoir observer ces merveilleux animaux devient monnaie courante en altitude, et même plus bas. On peut croiser l’ours ou avec un peu de chance le coq de bruyère. Plus de 120 espèces d’oiseaux nichent dans le Parc. Pour y accéder, il suffit de passer à l’un des kiosques automatiques, situés aux entrées principales du Parc. L’un est situé dans le centre ville même de Zarnesti, au bureau de poste, là où vous trouverez le bureau d’information touristique de la zone. Les autres kiosques sont disponibles soit au siège de l’administration du Parc, soit à la cabane Plaiul Foii. Mais il est possible de régler le droit d’entrée grâce à son téléphone mobile, par texto ou par Internet ».

    A Zărnești, nous rencontrons Ștefan Balogy, directeur du Centre national pour l’information et la promotion du tourisme dans la région :« Notre public cible est constitué notamment de familles. Nous leur conseillons certains trajets de randonnée, dotés de degrés de difficulté assez divers, et qui peuvent prendre de une ou deux heures, et jusqu’à 12 heures pour les plus chevronnés. A présent l’on compte 42 itinéraires de randonnée en montagne, tous dûment marqués, et dont vous trouverez les cartes sur votre GPS ou sur vos cartes présentes sur l’écran de votre portable. Depuis l’année dernière, nous avons mis l’accent sur le cyclotourisme. 11 routes, accessible à vélo, d’une longueur totale de 110 Km traversent le Parc national de Piatra Craiului. Ces routes relient Zărnești aux villages de montagne des régions environnantes, tels Bran et Peștera. Quatre centres d’équitation sont présents au milieu du Parc, et faire de l’équitation en traversant les forêts de ce parc naturel demeure une expérience inoubliable. L’alpinisme et l’escalade, pratiqués dans les Gorges Zarnestiului, s’inscrivent également dans l’offre touristique spécifique du parc. Et, dernier né, le vol en parapente, qui a de plus en plus d’adeptes ».

    Ceci dit et en dépit des apparences, Piatra Craiului demeure une montagne qui ne se laisse pas facilement apprivoiser. Ses pentes vertigineuses appellent aux savoirs des montagnards chevronnés. C’est pourquoi l’administration du Parc conseille aux touristes de bien s’informer à l’avance et de se munir de tout l’attirail nécessaire. Aussi, une fois parti en montagne, les sources d’eau font défaut, et il vaut mieux prévoir cela à l’avance. Il faut toujours suivre les sentiers dûment marqués, et ne pas partir à l’aventure. Enfin, des objectifs très en vogue et prisés par les touristes se trouvent à proximité, tel le château de Bran, haut lieu de la légende du comte Dracula, qui se situe juste à l’extrémité sud du Parc national de Piatra Craiului. Toujours au sud, la grotte de Dâmbovicioara constitue bien sûr l’autre attraction à ne pas rater, cette fois s’agissant d’une attraction naturelle. Enfin, située à seulement 25 km du Parc, la ville médiévale de Brasov se dévoilera à ceux qui voudront bien aller à son rendez-vous. (trad. Ioana Stancescu, Ionut Jugureanu)

  • Traveler’s Guide the Piatra Craiului National Park

    Traveler’s Guide the Piatra Craiului National Park

    Today we take you to around 200 kilometers north of Bucharest, to the Southern Carpathians, that boast one of Romania’s most spectacular mountain massifs, Piatra Craiului. Tourism is one of the park administration’s main management objectives. In spite of the fact that there are several areas, in the Piatra Craiului mountains, where tourists’ access is forbidden, in order to protect biodiversity, there are still many tourist routes, which are clearly marked, as well as a number of natural attractions worth seeing. Mircea Verghelet is the head of the Piatra Craiului National Park.



    He tells us that today’s destination is unique in Romania: ”It is a special area as compared to other massifs in our country, since it is the only one reaching a height of more than 2,000 meters, with limestone being the main rock. In all massifs across Romania, limestone makes a spectacular relief, but in Piatra Craiului its dimensions are impressive. There are steep limestone walls, especially on the western slope, on the so-called western wall in Piatra Craiului. Here you can find the most spectacular tourist routes. Also, there is a unique trekking route in Romania, crossing the Piatra Craiului peak, which makes it well worth the effort.”



    The area is a favorite with mountain climbers. In the Zarnesti Gorges, for instance, there are many vertical walls. All passionate climbers, even the ones who climbed the Himalayas, go there to practice. But you don’t have to be experts in mountain climbing, as there are routes accessible to everybody, some with a higher degree of difficulty and others easier to take. You can find all the information you need on the park’s webpage, at www.pcrai.ro, a page that also has an English version. There is also a detailed map of the park, also available in the 3D format, with the help of Google Earth. The head of the Piatra Craiului National Park administration, Mircea Verghelet, recommends tourists to start their visit with the Park’s Visiting Centre.



    Mircea Verghelet: ”Practically, it is a museum of the massif, where tourists can get info on Piatra Craiului, on the flora and fauna species in the park, on local traditions, and even on how to prepare sheepskin cheese in fir tree bark, which is a traditional product in the area. We have a 10-minute documentary film, showing the entire process of making this kind of cheese. The Visiting Center also has lots of interactive elements, dioramas, touch screens and also a 3D model of the massif, offering a comprehensive perspective of the tourist route maps, the type of soil and the distribution habitats. The information is also available in English, with the digital information on the screens and on the boards of the Visiting Center having all a Romanian – English version. This is a rule we have implemented and which we observe. Also, the tourist route is marked, and we also have Braille boards for visually impaired visitors.”



    The Piatra Craiului National Park is home to numerous wild animals. Mircea Verghelet tells us more about it: “We have a growing population of mountain goats, that have changed their behavior due to the fact that hunting is forbidden in the Piatra Craiului National Park. To our joy, these animals can be sometimes observed from a distance of only five or six meters, at high altitudes. Usually, tourists venturing to the alpine and subalpine area are sure to see mountain goats and, if they are lucky, even bears and wood grouses. There are over 120 bird species that can be observed in the park. We have ticket machines at the park’s main entrances, one in central Zarnesti, at the Post Office, where there is also a tourist information center, one at the park administration office and another one at the Plaiul Foii chalet. Tickets can also be purchased via all mobile telephony networks, through SMS or directly on the National Park’s webpage.”



    In Zarnesti, we talked to Stefan Balogy, head of the National Center for Tourist Information and Promotion: “We are trying to attract families to visit the area. We want them to spend not just one day here, but a few more days. For them we have several special routes of one to two hours, and also long routes that take 10 to 12 hours. At present, we have 42 marked mountain routes, whose maps can be also be downloaded in a GPS format on the phone. As of last year, we have started developing cyclotourism. There are 11 marked trails in the park, connecting Zarnesti to Bran and Moeciu villages, with a total length of 120 km. Horse riding is another attraction. We have four centers that offer horse rides in the surrounding woods and sleigh trips during winter. Also, hiking and climbing in the most popular area of Piatra Craiului, the Zarnesti Gorges, is also worth considering. This is also the most visited tourist attraction, due to the fact that it is easily accessible. Also, paragliding and moto-paragliding, which we have also been offering lately, are becoming increasingly popular.”



    Piatra Craiului is a mountain rather difficult to climb, which is why the use of proper equipment is highly recommended. Tourists should not miss out on several hot spots in the area, such as Bran Castle, Dambovicioara Cave and the city of Brasov.

  • Brașov

    Brașov


    Pentru iubitorii
    muntelui, orașul Brașov poate fi punctul de plecare în excursii în Munții
    Piatra Craiului, Postăvaru, Piatra Mare sau Bucegi. Priveliștea din vârful
    Tâmpei, de la marginea Brașovului, oferă o imagine deosebită asupra orașului,
    iar în zilele senine se poate vedea întreaga depresiune. Apoi, la câțiva km de
    orașul Brașov, se află Poiana Brașov, o stațiune pentru sporturile de iarnă și
    o atracție turistică de renume internațional.


    Mihaela Damian,
    agent de turism la Centrul de Informare și Promovare Turistică din Poiana
    Brașov, ne vorbește despre principalele obiective turistice din Brașov. În primul rând, le recomand turiștilor vizitarea Bisericii Negre din
    Piața Sfatului din Brașov, una dintre cele mai cunoscute construcții din oraș.
    Biserica Neagră este, de altfel, cea mai mare construcție sacrală din România
    și unul dintre cele mai mari lăcașe de cult medievale din Europa. Tot despre
    Biserica Neagră le putem oferi informații, inclusiv tot ce i-ar putea interesa
    despre colecția de covoare orientale din cadrul acesteia, dar și cu privire la
    orga mecanică, cea mai mare din România. În afară de Biserica Neagră, le
    recomandăm Muzeul Primei Școli Românești sau Bastionul Țesătorilor, zonele de
    promenadă cum este aleea de sub Tâmpa sau aleea de promenadă După
    Ziduri, unde găsesc Turnul Alb și Turnul Negru. Îi invităm pe toți
    turiștii să ne viziteze atât în orașul Brașov cât și în stațiunea Poiana
    Brașov. Vor găsi aici diverse opțiuni pentru petrecerea timpului liber, fie că
    vor să participe la activități culturale, fie că doresc să facă trasee de
    drumeție montană. Au ce vedea.


    Stațiunea Poiana
    Brașov, din imediata apropiere, a fost înființată în anul 1895 ca loc turistic
    pentru brașoveni. Prima cabană a fost construită în 1904. Apoi, în 1906, Poiana
    Brașov a fost recunoscută ca stațiune de iarnă. Trei ani mai târziu se desfășurau
    aici primele competiții de iarnă. Odată cu organizarea Jocurilor Universitare
    de Iarnă în anul 1951, Poiana Brașov a devenit prima stațiune montană din
    România destinată îndeosebi practicării
    sporturilor de iarnă. La ora actuală este cea mai importantă stațiune de acest
    profil din zonă. Revenind însă în orașul Brașov,un alt punct de originalitate și unicitate în oferta turistică a
    orașului Brașov este reprezentat de Strada Sforii. Aceasta este cunoscută ca
    fiind cea mai îngustă stradă din oraș, având doar 1,3 m lățime. A fost creată
    în secolul al XV-lea ca o cale de acces pentru pompieri și se spune că ar fi
    cea mai îngustă din Europa. Însă către ce obiective turistice îi putem îndrepta
    pe turiștii care doresc să cunoască și împrejurimile? Mihaela Damian, agent de turism la Centrul de
    Informare și Promovare Turistică. În primul rând i-am îndrepta spre Poiana Brașov, unde găsesc
    activități recreative atât pentru sezonul cald cât și pentru sezonul rece și
    unde pot practica schiul, drumețiile montane, plimbările relaxante prin
    stațiunea de munte. Aici avem și multe hoteluri cu piscină interioară. Din
    Poiana Brașov au rută directă către Râșnov, unde pot vizita Cetatea Râșnovului,
    iar ulterior pot merge către Bran, unde pot vizita castelul de acolo.



    Centrele de informare
    turistică promovează un traseu de 105 km în jurul Brașovului. Pe acest traseu
    veți putea vizita 12 cetăți fortificate deosebite, între care și castelul Bran,
    cel mai vizitat obiectiv din România, fostă reședință a reginei Maria.

  • Escapade dans la nature à Zărnești

    Escapade dans la nature à Zărnești

    Nous nous dirigeons aujourd’hui vers Zărnești, une des portes d’entrée dans le Parc National Piatra Craiului des Carpates Méridionales. Zărnești est facile d’accès, étant situé à moins de 30 km de la ville de Braşov. La zone est propice aux randonnées pédestres ou à vélo, aux excusions en montagne et à l’alpinisme, ainsi qu’à l’observation des animaux sauvages.

    Le coordinateur du Centre d’information touristique Ștefan Balogy affirme que : «Zărnești est une petite ville de montagne qui compte environ 20.000 habitants. Avant la chute du communisme, c’était un centre industriel, mais après ’89, peu à peu, elle est devenue une destination touristique, étant située au pied du massif de Piatra Craiului. C’est un endroit idéal pour les amateurs de tourisme actif et une destination éco-touristique en plus, la première des 4 autorisées par le Ministère du Tourisme. »

    A Zărnești, les possibilités d’hébergement ne manquent pas. Ștefan Balogy opine : « C’est une zone accessible à tous, y compris aux touristes qui disposent d’un petit budget pour leurs vacances. Il y a des chalets une ou deux étoiles, mais aussi des ensembles hôteliers 4 étoiles, comportant des centres de remise en forme et de relaxation. Chaque touriste peut trouver très facilement une place d’hébergement qui lui convienne. Le nombre des vacanciers continue d’augmenter. Plus de 6.500 touristes ont visité Zărnești en 2018, dont 43% Roumains et 57% étrangers. 28% des touristes étrangers arrivaient d’Allemagne – et ce n’étaient pas des ethniques Saxons. C’étaient des touristes qui venaient notamment découvrir la beauté des Carpates et le massif de Piatra Craiului. 27% des touristes étrangers arrivaient d’Israël. Nous avons également eu des Britanniques, des Espagnols, des Portugais et des Français. »

    Bien que Zărnești soit une destination pour tous, les agences de la zone essaient d’y promouvoir surtout le tourisme familial. Ștefan Balogy ajoute que: « Je conseille aux touristes des randonnées pédestres faciles d’une heure ou deux, mais aussi de 10 à 12 heures. Nous disposons actuellement de 42 itinéraires balisés, dont les cartes peuvent être téléchargées aussi sur Smartphone en format GPS. L’année dernière nous avons également commencé à développer le cyclotourisme. Il existe 11 itinéraires balisés à travers le Parc National Piatra Craiului. Elles relient Zărnești aux villages de Bran et de Peștera, situés en montagne, totalisant plus de 120 km. Une autre attraction de la zone est l’équitation. Nous disposons de 4 centres d’équitation qui offrent des promenades à cheval dans les forêts environnantes et des promenades en traîneau pendant l’hiver. S’y ajoutent l’alpinisme et l’escalade, que l’on pratique dans la zone la plus connue et la plus visitée du Massif de Piatra Craiului, les Gorges de Zărnești. Ajoutons, enfin, comme nouveauté, le parapente et le moto parapente, un sport extrême qui attire de plus en plus de jeunes. »

    Au printemps et en automne, la plupart des touristes viennent pour l’observation des animaux sauvages. Ils y sont surtout attirés par les grands carnivores. Plusieurs agences spécialisées organisent des tours guidés destinés à l’observation des animaux. Pourtant, en hiver non plus on ne s’ennuie pas à Zărnești. Le ski y a gagné du terrain et au pied du massif de Piatra Craiului il y a quelques itinéraires que l’on peut parcourir sur des raquettes à neige.

    Ștefan Balogy a également quelques suggestions pour les touristes moins attirés par l’aventure : « Je leur conseille de se rendre aux Centre de visite du Parc National, un musée très intéressant et interactif, qui présente toute la réserve naturelle de Piatra Craiului par des moyens modernes : diaporamas, projections vidéo et 3D. Nous leur suggérions aussi une visite de la réserve d’ours « Libearty », considérée par National Geographic Traveller comme une des attractions sur la vie sauvage les plus éthiques. La réserve de Zărnești est le plus grand sanctuaire des ours bruns du monde. Créée il y a 10 ans par une association de Brașov, elle accueille 107 ours sur une superficie de plus de 100 hectares. Les ours ne vivent pas dans des cages ou dans des espaces fermés. Le terrain est ouvert, boisé et protégé par une clôture électrique, les ours y vivant en toute liberté. Les tours y sont guidés et réalisés avec de petits groupes, pour ne pas perturber les animaux. Tous les ours de la réserve de Zărnești avaient vécu avant dans des conditions impropres et ils ont été sauvés. De nombreuses célébrités ont visité la réserve, dont Brigitte Bardot, Natalie Imbruglia, Lionel Messi, Leonard Lewis, Evanna Lynch. » (Trad. : Dominique)

  • Sărbători de iarnă la poalele masivului Piatra Craiului

    Sărbători de iarnă la poalele masivului Piatra Craiului

    Dacă doriți să vă petreceți
    sărbătorile de iarnă departe de agitația marilor orașe, într-un cadru natural
    și o atmosferă de poveste, avem destinația perfectă: Cheile Dâmbovicioarei.
    Obiectivele turistice nu sunt deloc puține în zonă, iar tradițiile și
    obiceiurile de iarnă vor da un farmec deosebit sejurului dumneavoastră. Vorbim
    despre toate acestea cu Raluca Busioc, agent de turism la Centrul de Informare
    Turistică din Dâmbovicioara, județul Argeș. Comuna Dâmbovicioara
    se află la limita dintre județele Argeș și Brașov. Este comuna cea mai nordică
    din județul Argeș, iar principalele obiective turistice pentru care suntem noi
    mai cunoscuți ar fi masivul Piatra Craiului, Cheile Dâmbovicioarei, Peștera
    Dâmbovicioara, în mod special. Însă în zonă există multe alte obiective. Cel
    mai căutat obiectiv turistic, atunci când vine vorba despre plimbare, putem
    spune că e Cheile Dâmbovicioarei. Însă foarte căutată este și Peștera
    Dâmbovicioara.


    Pe teritoriul
    rezervației Piatra Craiului sunt circa 50 de peșteri. Peștera Dâmbovicioara a
    fost descoperită acum mai bine de 400 de ani, în anul 1579, şi este
    electrificată din 1980. Acum există o pasarelă iluminată, din metal, pe care
    turiştii pot parcurge cei 250 de metri care se pot vizita în peşteră. Există
    însă şi alte culoare închise publicului. Însă ce am putea vedea în zona
    turistică? Raluca Busioc. Am vedea stalactite de diferite forme. Cei cu imaginația mai bogată au
    spus că stalactitele și stalagmitele acelea au forma unui cap de șarpe sau a
    unei labe de urs, de exemplu. Una dintre legende spune că în Peștera
    Dâmbovicioara a trăit un pustnic, Pavel, care-și făcuse din pietre o
    bibliotecă, un pat etc. Putem spune că, dacă lăsăm imaginația să zburde, putem
    identifica diferite obiecte. Copiii din comuna Dâmbovicioara fac voluntariat la
    peșteră și sunt ghizi. Le place foarte mult să povestească turiștilor această
    legendă a pustnicului Pavel. Ei mai povestesc și o altă legendă, a unor
    haiduci, doi la număr, care furau bani de la cei bogați și le dădeau la cei
    săraci. Copiii sunt foarte încântați când văd că turiștii ascultă cu mare drag
    cele două legende. Turiștii sunt încântați în fața stropului de puritate din
    partea copiilor.


    Zona este foarte
    potrivită pentru plimbări, continuă Raluca Busioc, agent de turism la Centrul
    de Informare Turistică din Dâmbovicioara. Avem trasee turistice cu dificultate
    redusă, potrivite sezonului de iarnă. Aici amintim traseele către rezervația
    Piatra Craiului sau către Leaota, foarte potrivite pentru plimbări scurte. Avem
    și un muzeu tradițional foarte frumos, cu obiecte foarte vechi. Și avem și
    tradiții. Aș vrea să amintesc despre tradiția de Brezaie. Tinerii din sat se organizează
    în cete și pleacă la colindat în noaptea de Ajun cu această Brezaie care e o
    capră din lemn, accesorizată cu foarte multe baticuri colorate de la fetele
    necăsătorite. Noi ajutăm tinerii să promoveze acest colind. Colindul presupune
    și un bal de Crăciun. În seara de Crăciun se face Balul Brezaiei. Conform
    tradiției e, în special, o întâlnire a tinerilor necăsătoriți, o horă a
    satului, la care, însă, participă și ceilalți oameni din comună. Pregătim și
    alte proiecte în perioada imediat următoare. Luna asta am organizat un
    eveniment de Ziua Națională a României, însă vor urma și alte surprize.


    Raluca Busioc
    recomandă turiştilor să practice în mod organizat turismul în zona Dâmbovicioara.
    Astfel, pot ajunge la toate obiectivele turistice din zonă şi pot obţine toate
    informaţiile despre acestea. Aceasta este recomandarea pe care o oferă tuturor
    celor care calcă pragul Centrului de Informare şi Promovare Turistică
    Dâmbovicioara. Avem niște cărți cu informații despre
    Dâmbovicioara, Rucăr și Lerești, cele trei comune turistice din această
    regiune. Însă, din punctul nostru de vedere, cel mai important e să se acceseze
    site-ul nostru. Acolo turiștii găsesc și numărul meu de telefon. E bine să fie
    informați și înainte de a veni la Dâmbovicioara. Bineînțeles, îi aștept și la
    Centrul turistic, unde am și niște obiecte tradiționale, o cameră amenajată în
    mod tradițional, pentru a cunoaște un pic din cultura noastră. De asemenea, îi
    pot ghida către traseele ușor accesibile în orice perioadă a anului.


    Cei mai mulți
    turiști sunt străini, spune agentul de turism Raluca Busioc. Vin din Israel, Franța, Canada, Statele Unite ale Americii. Vin din
    foarte multe țări, în special din Europa. Sunt foarte încântați de ceea ce
    găsesc aici, în mod special cei din Israel, unde se știe că nu există atât de
    multă verdeață ca la noi. Comuna noastră e ideală din acest punct de vedere,
    fiindcă avem foarte multe spații verzi, păduri, munți și ape care să impresioneze.
    Îi invit pe toți să vină la Dâmbovicioara și să-și deschidă sufletul pentru a
    ne cunoaște, căci Dâmbovicioara e o comună mică și simplă, dar cu oameni care
    chiar sunt ospitalieri și vor să arate oaspeților noștri tot ce au mai bun și
    mai frumos: mâncare tradițională, liniște, confortul necesar unui sejur plăcut.
    Avem, așadar, toate atuurile.



    Pensiunile din comuna Dâmbovicioara sunt pregătite
    deja să-și pregătească oaspeții cu ocazia sărbătorilor de iarnă. Fie că optați
    să închiriați o pensiune întreagă sau doar o cameră, prețurile sunt
    avantajoase. De exemplu, puteți găsi o cabană cu 16 locuri de închiriat la 1380
    de lei (300 euro) pe noapte. Cazarea se face în sistem self-catering. Veți avea
    şi o grădină cu grătar şi terasă. De asemenea, în toate zonele proprietăţii
    este disponibil accesul gratuit la internet WiFi.

  • Winter Holidays in the foothills of Piatra Craiului Mountains

    Winter Holidays in the foothills of Piatra Craiului Mountains

    If you want to spend your winter holidays far from the hustle and bustle of the big cities, in a natural environment and a fairy-tale atmosphere, we have the perfect destination: the Dambovicioara Gorges. The area boasts an impressive number of tourist attractions, while winter traditions and customs will add special charm to your stay in the region. Raluca Busioc is a travel agent with Arges County’s Dambovicioara Tourism Information center.



    She gives us details about the region: ”The commune of Dambovicioara is located on the border of Arges and Brasov counties. It is, in fact, Arges county’s northernmost commune. The main tourist attractions here, that made it famous, are the Piatra Craiului massif, the Dambovicioara gorges, and especially the Dambovicioara cave. However, there are lots of other tourist attractions here. When it comes to trekking, the Dambovicioara gorges and also the Dambovicioara Cave is a favorite with tourists. “



    There are around 50 caves in the Piatra Craiului reserve. The Dambovicioara cave was discovered more than 400 years ago, in 1579, and has had electric lighting since 1980. Now it has a metal walkway, along which tourists can walk the 250 meters that are open to visitors. There are also other walkways that are closed to the public.



    Raluca Busioc: ”In the cave there are stalactites of various shapes. People with a rich imagination said these stalactites and stalagmites have the shape of a snake’s head or a bear’s paw, for instance. One of the legends says that a hermit used to live in the Dambovicioara cave, Pavel (Paul) by his name, who used stones to build a library, a bed, and several other objects. We may also say that, if we let our imagination wander, we can identify certain objects. Children in the Dambovicioara commune do volunteer work, playing the role of guides. They love telling tourists the legend of hermit Pavel. They also tell another story, that of a bunch of outlaws who stole money from the rich and gave it to the poor. Children are delighted when they see that tourist really love listening to these legends.”



    The area is perfect for trekking, as travel agent Raluca Busioc tells us: “We have trekking routes of medium-difficulty, suitable for the winter season, such as the routes to the Piatra Craiului reserve, or to Leaota, that are also perfect for short walks. We also have a very beautiful traditional museum, with very old pieces. And we also have very interesting traditions. Brezaia is one of them. Youngsters in the village form groups and go caroling on the New Year’s Eve night with Brezaia, which is a wooden goat, adorned with lots of vividly-colored headscarves belonging to unmarried girls. We help youngsters promoter this tradition. We also have a Christmas ball, as on Christmas Eve the Brezaia Ball is staged. According to tradition, this is mainly a pretext for bringing unmarried people together, a round dance of the entire village, with the other people in the commune taking part as well. We also have other projects in mind for the upcoming period.”



    Raluca Busioc recommends tourists to practice organized tourism in the Dambovicioara area. They can thus reach all tourist objectives in the region and can get all the information about them. That is her recommendation for all those who come to the Dambovicioara Tourism Center: “We have some books with information on Dâmbovicioara, Rucăr and Lerești, the three communes of tourist interest in the region. However, we dare say it is most useful for tourists to access our website. My phone number is also available there. Of course, they are welcome at the Tourist Centre, where I have some traditional objects available, and a room laid out in a traditional way, to get tourists more familiar with our culture. I can also offer them useful information on the itineraries which are accessible all year round.”



    Most tourists are foreigners, says travel agent Raluca Busioc: ”They come from Israel, France, Canada, the US. Actually, they come from many countries, mostly from Europe. They are delighted with what they find here, particularly tourists from Israel, where there are not so many green areas like here. Our commune is ideal from this point of view, because we have many green areas, forests as well as scenic mountains and rivers. I invite everyone to come to Dâmbovicioara and open their hearts to discover the place and its people, because Dâmbovicioara is a small and simple commune, but with hospitable people, willing to show our guests what’s best and most beautiful here: traditional food, peace and quiet, in brief all they need to have a pleasant stay. So, we have all the trumps cards.”



    The guest houses in Dâmbovicioara are ready to accommodate guests during the winter holiday season. Either you choose to rent a whole guest house or only a room, prices are very good. For instance, a chalet for 16 people can be rented for 300 Euros per night, with self-catering. The chalet, has a beautiful garden, with barbecue and a terrace as well as free Wi-Fi.



  • Nationalpark Königstein: Größtes Bärenreservat in Europa

    Nationalpark Königstein: Größtes Bärenreservat in Europa

    Der Nationalpark Königstein — rumänisch Piatra Craiului — liegt in günstiger Lage, nur 200 km nördlich von Bukarest, und erstreckt sich auf gro‎ßzügigen 14.800 Hektar. Schon seit 1938 ist der Königstein ein Naturschutzgebiet, wobei es damals allerdings nur 440 Hektar umfasste. 1972 wurde die geschützte Fläche verdoppelt und 1990 wurden die Grundlagen für den Park in seiner aktuellen Form gelegt. Die biologische Vielfalt ist beeindruckend — im Königsteinpark gibt es etwa 1200 Pflanzenarten, also rund ein Drittel sämtlicher Pflanzenarten in Rumänien. Mircea Vergheleț ist der Leiter der Parkverwaltung. Er lieferte uns mehrere Einzelheiten zum Naturschutzgebiet:



    Das Alleinstellungsmerkmal ist, dass wir es hier mit dem einzigen Kalkstein-Gebirgskamm in Rumänien von über 2000 m zu tun haben. Das Relief ist sehr spektakulär, wir sehen im Westteil steile Fels- und Geröllhänge, die bei den Touristen beliebt sind. Au‎ßerdem gibt es hier einen einmaligen Wanderweg, der über den Bergkamm geht. Es lohnt sich wirklich, bis zum Gipfel zu steigen, die Anstrengung wird entsprechend belohnt.“




    Das Besucherzentrum des Naturparks Königstein ist praktisch ein Museum des Gebirgsmassivs, wo die Touristen Informationen über den Naturpark, über die Pflanzen- und Tierwelt und über die lokalen Traditionen erhalten können. Mehr dazu von Mircea Vergheleţ, Direktor des Naturparks Königstein:



    Das Besucherzentrum verfügt über viele interaktive Elemente, zum Beispiel interaktive Dioramen. Der Besucher kann mit der Handfläche einen Film oder Dias vorführen und sogar ein Puzzle fertigstellen. Wir haben ein 3-D-Modell des Massivs, das mit einem in der Decke installierten Projektor präsentiert wird. Hier kann man alle touristischen Routen, alle Wanderwege, die Berghütten, die Lebensräume der verschiedenen Tierarten, die Bodenarten und vieles mehr sehen. Alle Informationen sind auch auf Englisch verfügbar. Sowohl die digitale Information auf den Bildschirmen als auch die Informationstafeln im Besucherzentrum sind zweisprachig: Rumänisch und Englisch.“




    Den Nationalpark Piatra Craiului kann man auch über die Zernescht-Klamm (rum. Cheile Zărneştiului) erreichen. Die steilen Felswände eigenen sich perfekt zum Klettern. Hier wurden im Laufe der Zeit unzählige Kletterstrecken eingerichtet. Die längste Strecke hat 115 m. Die weniger abenteuerlichen Touristen können in Zărneşti das Bärenreservat besuchen. Das Bärenreservat Zărneşti ist mit einer Fläche von 70 Hektar das grö‎ßte Bärenschutzzentrum Europas. Die Bären, die hier leben, wurden aus verschiedenen Gegenden Rumäniens hierhergebracht. Sie lebten früher unter unangemessenen Bedingungen in verschiedenen Zoos oder Tierheimen. Das Bärenreservat in Zărneşti war ihre Rettung.

  • Naturpark Königstein: seit 1938 Naturschutzgebiet

    Naturpark Königstein: seit 1938 Naturschutzgebiet

    Man würde glauben, dass der Staat erst in den letzten Jahren mehr auf die Umwelt aufpasst. Aber schon seit 1938 ist der Königstein ein Naturschutzgebiet, wobei es damals allerdings nur 440 Hektar umfasste. 1972 wurde die geschützte Fläche verdoppelt und 1990 wurden die Grundlagen für den Park in seiner aktuellen Form gelegt. Mircea Vergheleț, Direktor der Parkverwaltung, wei‎ß am besten, was daran so besonders ist:



    Das Alleinstellungsmerkmal ist, dass wir es hier mit dem einzigen Kalkstein-Gebirgskamm in Rumänien von über 2000 m zu tun haben. Das Relief ist sehr spektakulär, wir sehen im Westteil steile Fels- und Geröllhänge, die bei den Touristen beliebt sind. Und im Süden gibt es spektakuläre Schluchten, die früher eigenständige Naturreservate waren und heute Teil des gro‎ßen Naturschutzgebiets sind.“




    Die biologische Vielfalt ist beeindruckend — das Wahrzeichen des Parks, eine nelkenartige Blume mit dem wissenschaftlichen Namen Dianthus Callizonus, ist weltweit einzigartig, sie wächst nur hier. Sie kann am oberen Ende der Gebirgsweiden bewundert werden, aber selbst auf Felsgestein ist sie im Sommer in ihrem Pink-Rosa leicht erkennbar. Zudem gibt es hier nicht weniger als 41 Orchideenarten, das Edelwei‎ß, den gelben Mohn oder wilde Gladiolen. Ab Frühling bis Frühherbst erstrahlt das ganze Gebiet in einer wahren Farbenpracht.



    Im Königsteinpark gibt es über 1100 Pflanzenarten, ein Drittel aller oberen Pflanzenarten Rumäniens — und das auf nur 14.800 Hektar“, begeistert sich der Parkverwalter. Und die Artenvielfalt der Tiere ist genauso beeindruckend. Allein in den Höhlen hier finden über 15 Fledermausarten ihr Zuhause, dazu gibt es 100 Vogelarten und mehr als 215 seltene Schmetterlinge. Natürlich leben hier auch die gro‎ßen Raubtiere, die man in vielen Bergregionen findet — Wölfe, Bären oder Luchse. Die Videokameras der Umweltschützer haben vier Luchse in ihrem jeweiligen Revier erfasst, fast 30 Bären und zwei Wolfsrudel mit jeweils 5-7 Tieren: ein Rudel im Norden, eins im Süden. Die Bergziege ist eine Erfolgsgeschichte — 1989 ist es uns gelungen, ein Jagdverbot durchzusetzen und heute gibt es über 250 Gemsen. Sie sind sehr zutraulich und die Touristen können sie aus 10 bis 15 m fotografieren“, sagt Parkverwalter Mircea Vergheleț. Er wei‎ß, wie wichtig es ist, auch für Touristen etwas anzubieten — nicht zuletzt für Mountain-Biker.



    Letztes Jahr haben wir im Rahmen eines Projekts 11 Strecken für Mountain Biking im Inneren des Parks und an dessen Rand eingerichtet. Es gibt leichte, schwere und mittelschwere Strecken, alles ist deutlich ausgeschildert und man kann sich eine Landkarte kaufen. Und auch für Bergsteiger hat der Park viel zu bieten, was auch immer schön klar angegeben ist“, sagt der Parkverwalter, der auch einen praktischen Tipp parat hat: Neben der Stadt Zărneşti liegt eine bilderbuchschöne Schlucht, die auch einen guten Zugangsweg in den Park darstellt.

  • Piatra Craiului National Park

    Piatra Craiului National Park

    In 1938, with the area only measuring 440 ha, it was granted protected status. In 1972 the surface was doubled, and in 1990 the national park was set up.



    Mircea Verghelet, director of park administration company, told us about the most impressive sights: “What is unique about Piatra Craiului National Park is the fact that it is the only lime rock crest in Romania with heights over 2,000 m. It is a lime rock area with a major alpine bare ground. Also, in the western side of the crest we have spectacular relief, with vertical walls hundreds of meters high, pebbled areas and all sorts of formations, incredibly beautiful and a major attraction for the tourists who visit. Also, both in the north and the south sides, at the extremities of the crest of the massif, there are spectacular gorges. I would mention here the Zarnesti Precipices in Brasov County, which are famous, the Dambovicioara Gorges, the Brusturel Gorges and the Dambovita Gorges. All these are nature reserves that are now included in the strictly protected area of the national park.



    The biodiversity of the park is impressive. The Piatra Craiului carnation is unique to the park, and is its symbol. It can be admired on the sunny crags in the lower alpine area, or at the upper edges of pastures. In the summer months you cannot fail to spot its beautiful pink colour. 41 species of orchids, edelweiss, yellow poppy and wild lilies add to the park’s natural wealth. From spring to autumn, the area bursts with colour. The caves provide shelter for over 15 species of bats, while over 100 rare bird species and 216 species of butterflies can be spotted, some of them unique protected species.



    Mircea Verghelet: “In Piatra Craiului National Park we have over 1,100 species of plants, about one-third of the total number of superior plant species in Romania, on only 14,800 ha. We have the unique Piatra Craiului carnation, Dianthus callizonus, the symbol of the park, an endemic species that flowers only in the second half of July. It can be seen in high areas, but also in lower areas, and this is the only place in the world where it grows. The park is also home to many kinds of mammals. We have large carnivores that are not characteristic only of the park, but of the entire Carpathian area, such as the wolf, the bear and the bobcat. This winter, thanks to the monitoring activities we do, with camera traps placed in the park, we managed to capture four lynxes on film, some 25 to 30 bears and two wolf packs, one of them in the south and the other one in the northern part of the park, with each of the packs being made up of some 5-7 members. Another species which is iconic for Piatra Craiului and is a symbol of the massif is the chamois, which used to have a steady population here. When the Park Administration Company was set up in 1989, we managed to stop the hunting for that species, and right now we have more than 250 chamois living here. In time, they changed their behaviour and became very friendly with the tourists who are allowed to take pictures of them, even from as close as 10-15 metres.



    Mountain lovers can also visit areas around the park by bike, and several routes have already been set up. Also lying on the outskirts of Zarnesti, a locality in Brasov County, you can find a gorge whose walls are 200-meter tall, and which stretches along a distance of some five kilometers. These are the Zarnesti Precipices, which represent one of the main access ways to the tourist tracks in Piatra Craiului massif, and the most sought-after climbing and bouldering area. Dozens of routes have been set up on the walls of the gorge. The longest one is 115 meter-long.



    Mircea Verghelet: “Last year we ran a project by means of which we set up 11 mountain bike tracks, both inside the park, and along its limits. We marked the tracks on-site by placing some 160 route signs, there are three degrees of difficulty, there is also a map with those tracks that can be purchased from the park administration headquarters. Also, there are 10 boards we placed at major cross-road points around the park, which include the same map as well as directions for tourists. For mountain climbers, climbing and bouldering routes are also included. The most frequently used are those in the lower areas, as they are more accessible, in the regions of the Zarnesti Precipices, where we placed several info boards including details on the parks wildlife species and habitats and a chart with the routes that can be found on the wall, with various names and degrees of difficulty.



    Each year, around 110,000 tourists visit the Piatra Craiului National Park. 25% of them are foreigners. (Translated by C. Cotoiu and E. Nasta)

  • Hörerpostsendung 11.3.2018

    Hörerpostsendung 11.3.2018

    Herzlich willkommen zur Hörerpostsendung von RRI!



    Nach längerer Zeit meldete sich unser Hörerfreund Andreas Mücklich aus Berlin:



    Liebes Team von RRI,

    lieber Sorin,



    nach einer doch recht wieder langen Pause möchte ich mich wieder einmal bei Euch melden. Eigentlich hatte ich mir vorgenommen, dass ich mich in kürzeren Abständen melden werde. Aber wie das so ist: Der Mensch denkt, und Gott lenkt. Eine neue Arbeit, die ich zum 1. Juli des vergangenen Jahres begonnen hatte, stellte sich als Flop heraus, so dass ich mir zum 1. März 2018 eine neue Stelle suchen musste, und da das nicht genug ist, starb Ende Januar noch eine Schwägerin von mir. Okay, jammern hilft nicht, aber Ich hoffe doch sehr, dass ich jetzt für lange Zeit Ruhe haben werde.



    Im Anhang sende ich weitere Empfangsberichte mit, obwohl ich gehört habe, dass die Kollegin, die für das Ausfüllen der QSL-Karten zuständig ist, wohl immer noch krank ist. Ich befürchte ja, dass sie umkippt, wenn sie wieder auf der Arbeit erscheint, da sie dort stapelweise Empfangsberichte vorfinden wird. Na ja, ich hoffe das Beste.



    Was die Programminhalte betrifft, da gibt es für mich nichts zu meckern und der Anteil an Text und Musik ist ausgewogen. Da mein musikalischer Geschmack sehr breit gefächert ist, gefallen mir die meisten Musiktitel. Was mir gut gefällt, ist der Internetauftritt von RRI. Mir macht es jedenfalls Spa‎ß, die einzelnen Rubriken zu durchstöbern, um manche Beiträge nachzulesen oder andere Artikel zu entdecken.



    Soweit ein kurzes Lebenszeichen von mir. Auch jetzt nehme ich mir vor, dass bis zur nächsten E-Mail von mir nicht mehr so viel Zeit ins Land gehen wird. Bitte Daumen drücken! 🙂



    Viele Grü‎ße aus Berlin



    Andreas Mücklich




    Lieber Andy, vielen Dank für Deine Zeilen. Im Namen der gesamten Redaktion möchte ich unser herzliches Beileid für den Tod Deiner Schwägerin äu‎ßern. Und natürlich drücken wir Dir auch die Daumen, auf dass der neue Job besser wird und Du zufrieden bist.



    Von Lutz Winkler (der in Schmitten im Taunus zu Hause ist) erhielten wir bereits seinen März-Bericht. Doch heute möchte ich seine E-Mail vom Februar verlesen, als der Winter den Taunus noch in seinen Fängen festhielt:



    Liebe Freunde der deutschen Redaktion in Bukarest,



    recht herzlichen Dank für die vielen interessanten Sendungen, die Sie uns Hörern jeden Tag präsentieren. Mir macht es immer wieder Spa‎ß, in das Programm hinein zu hören.



    Die Empfangsbedingungen sind wie immer sehr gut, Radio Rumänien International ist mit einem ausgezeichneten Signal zu empfangen.



    Der Winter im Taunus hat dieses Jahr genau am 01. Februar begonnen. Während der Januar doch recht mild, jedoch sehr nass und dunkel war, lässt uns seit Anfang Februar der Winter nicht mehr los. Wenn es schneit, dann ist das kurz und heftig, am nächsten Tag fängt es wieder an zu tauen, dann ist es wieder klirrend kalt. Zurzeit haben wir sonniges Wetter — mit bitterkalten Nachttemperaturen. Ich hoffe ja, dass der Frühling bald kommt, die Sonnenstrahlen sind doch schon recht stark. Gesundheitlich hatte ich Anfang des Monats auch einige Probleme — aber es geht wieder aufwärts!



    Interessant finde ich die Rubrik mit den Wirtschaftsmeldungen: Die geplante Bukarester Innenstadtmaut scheint ja eine ebenso skurrile Diskussion zu sein wie das angestrebte Fahrverbot für Dieselfahrzeuge. Ich sehe ja ein, dass die Luft in den Innenstädten nicht die Beste ist — ist das aber nicht eine Folge des Fortschritts und des Wohlstandes? Gibt es in Rumänien eigentlich auch Diskussionen um den Dieselskandal in der Autoindustrie? Wie werden die unterschiedlichen Antriebsarten besteuert und subventioniert? In Deutschland werden ja die im Anschaffungspreis teureren Dieselfahrzeuge durch eine ermä‎ßigte KFZ-Steuer und eine ermä‎ßigte Steuer auf Dieselkraftstoff subventioniert. Bisher jedenfalls. Ich denke aber, dass sich das auch bald ändern wird. Da derzeit jedoch weniger Dieselfahrzeuge neu zugelassen werden, muss der Staat auch weniger Subventionen zahlen und spart ebenfalls wieder Geld. Also die Motivation, dies zu ändern, wird nicht sehr hoch sein.



    Ich wünsche Ihnen alles Gute und viele Gesundheit, viele Grü‎ße an alle in der Redaktion.




    Vielen Dank für Ihre Zeilen, lieber Herr Winkler. Die jüngsten Skandale in der deutschen Autoindustrie interessieren hierzulande kaum jemanden. Zwar wurden die Abgasskandale in den hiesigen Nachrichten erwähnt, doch die Rumänen interessieren sich im Schnitt herzlich wenig für Umweltthemen und generell sind deutsche Autos sehr beliebt in Rumänien. Vielleicht haben Sie aus unseren Sendungen ja erfahren, dass Rumänien eines der Schlusslichter in Europa in puncto Luftqualität ist und sogar ein Strafverfahren wegen Verletzung der EU-Normen droht, wenn keine Ma‎ßnahmen getroffen werden. Und die Luft ist in Gro‎ßstädten wie Bukarest tatsächlich schlecht, da hier samt Pendel- und Lieferverkehr über 2 Mio. Fahrzeuge täglich durch die Stadt rollen.



    Und ja, auch in Rumänien werden die unterschiedlichen Kraftfahrzeuge nach diversen Kriterien unterschiedlich besteuert. Es gibt mehrere Webseiten mit einem sogenannten Tax-Calculator, wo man Grö‎ße und Alter des Fahrzeugs, Zylinderkapazität, Antriebsart, CO2-Ausstö‎ße und Euro-Norm eingeben und dann die entsprechenden Abgaben berechnen kann.




    Aus dem Taunus geht es weiter nach Solingen, wo unser Hörer Michael Hartmann zu Hause ist. Folgende Zeilen schickte er uns unlängst über E-Mail:



    Liebes Team von Radio Rumänien International,



    höre inzwischen Ihre Sendungen über knapp eine Stunde über Radio360. Meist unterwegs. Mit einem Diktiergerät, was sich auch nach dem Ausschalten die Stelle merkt, bis zu der zuletzt abgespielt wurde, ist dies sehr praktisch, auch wenn man zwischendurch das Anhören unterbrechen muss.



    Gegen Ende Januar brachten Sie einen
    Bericht über wohl einen Privatmann, der zu Zeiten des Kommunismus einige Kirchen und sogar Hochhäuser vor dem Abriss schützte, indem er sie durch eine von ihm ausgedachte Verfahrensweise versetzte. Dies fand ich sehr interessant. Gibt es Bilder dazu? Wird diese oder eine andere Technik zur Versetzung von Gebäuden heutzutage noch in Rumänien eingesetzt? Ich denke da direkt an viele Dörfer, die in Deutschland bei der Stadt Grevenbroich dem Garzweiler-Tagebau zum Opfer fallen. Hier verschwinden ganze Dörfer, weil das Riesenloch, in dem Kohle abgebaut wird, auch an diese Dörfer heranrückt, um an die Kohle darunter zu kommen. Hier wäre es sicher eine gute Möglichkeit, die Gebäude dort auch verschieben zu können, statt abrei‎ßen zu müssen.



    Au‎ßerdem hörte ich in Ihren Musiksendungen auch ein Stück von Liviu Sorescu, was mir sehr gut gefallen hat, weil es sehr an Nightwish, Within Temptation und Evanescence erinnert, die ich von der Musik her mag. Ich habe etwas gesucht und diese Seite gefunden:
    https://www.onepointfm.com/de/liviusorescu. Allerdings fand ich dort keine Möglichkeit, eine CD zu bestellen. Können Sie mir einen Onlineshop empfehlen, der auch nach Deutschland liefert und wo die Webseite zumindest auf englisch auswählbar ist?



    Können Sie grundsätzlich bei allen Musikstücken, die Sie in Ihren Sendungen auch zwischendurch spielen, Titel und Interpret nennen? Sie haben da öfter Lieder bei, die mir gut gefallen, z.B. am 24.01.18 und 25.01.18 jeweils das letzte Lied ungefähr nach einer Spielzeit von 50 Minuten.



    Abgesehen von Musik gefallen mir bei Ihnen die Beiträge aus
    Reiseland Rumänien sehr gut. Zu der Gegend von Piatra Craiului habe ich schon die Landkarten durchgeguckt und bis Braşov auch eine Busverbindung von Deutschland aus gefunden. Gibt es denn in der Gegend von Piatra Craiului gute Busverbindungen mit Linienbussen, also die auch z.B. alle 20 Minuten fahren, oder ist dort eher Dorf-Niveau, wo der Bus höchstens einmal in der Stunde fährt und es vielleicht besser wäre, ein Leihauto oder Taxi zu nehmen?



    Gibt es sonst noch irgendwelche Dinge für eine Reise dorthin zu beachten, auch sowas, wie vor Bären usw. in Acht nehmen, Impfungen durchführen, au‎ßer dem deutschen Personalausweis sonst irgendwelche Dokumente bei sich haben? Wie sieht es in so Orten wie Zărneşti mit Geschäften usw. aus? Gibt es die auch dort, oder muss man immer nach Braşov fahren? Mir schwebt da ein 1-wöchtiger Aufenthalt in einem Hotel in der Nähe des Gebirgsstreifens vor, wo ich aber zum einen hin und weg kommen muss, und mich auch u.a. mit Lebensmitteln versorgen muss.



    Viele Grü‎ße aus Solingen



    Michael Hartmann




    Vielen Dank für die ausführlichen Zeilen, lieber Herr Hartmann. Das waren recht viele Fragen, und ich befürchte, bei einigen bin ich überfragt. Aber alles der Reihe nach:



    Zur Versetzung von Gebäuden muss man den Namen des Ingenieurs Eugen Iordăchescu und das Wort translatare“ (rumänisch für Versetzung“) beim Bilder-Suchdienst von Google eingeben und schon bekommt man Bildaufnahmen von den Baustellen der damaligen Zeit als Ergebnis. Ob das Verfahren auch heute noch eingesetzt wird, konnte ich leider nicht herausfinden.



    Einen Online-Shop, der die Musik von Liviu Sorescu zum Verkauf bietet, habe ich auch nicht gefunden, ich leite die Frage aber an den Kollegen Florin Lungu weiter, der in unserem Programm die rumänischen Hits am Samstag präsentiert und sich besser im Bereich auskennt. Sobald er mir eine Antwort gibt, melde ich mich zurück.



    In Zărneşti war ich selber ein einziges Mal, eigentlich auf der Durchfahrt, kann mich aber erinnern, dass es kein allzu abgeschnittener Ort ist: Mit knapp 24.000 Einwohnern dürfte es dort mehrere Läden geben, wo man zumindest das Allernötigste besorgen kann. Allerdings darf man keine so gro‎ße Auswahl wie in Kronstadt oder anderen Gro‎ßstädten erwarten. Busverbindungen wie in Deutschland können Sie gleich vergessen, auf dem Land fahren meistens nur klapprige alte Busse jede paar Stunden. Da wäre ein Leihauto die bessere Lösung.



    EU-Bürger, die nach Rumänien einreisen, brauchen nur einen gültigen Personalausweis oder Reisepass, es sind keine weiteren Formalitäten notwendig. Seltsame Krankheiten gibt es in Rumänien nicht, allerdings ist zur Winterzeit eine Impfung gegen Grippe ratsam, da auch hier eine Grippewelle grassierte. Und vor Braunbären muss man sich in den Karpaten tatsächlich in Acht nehmen, da fragt man am besten Ortskundige, bevor man wandern geht. Auf jeden Fall gilt: Wenn man einem Tier begegnet, lieber aus dem Weg gehen und blo‎ß nicht mit Blitzlicht fotografieren oder brüske Bewegungen machen, die das Tier irritieren könnten. Es ist öfters passiert, dass leichtsinnige Touristen von Bären angegriffen wurden, weil die ersten dachten, die Tiere würden das Foto-Shooting genie‎ßen.




    Zum Schluss die Postliste. In der Ablage fand ich einen ziemlich gro‎ßen Stapel Briefe, die — man höre und staune — auf Dezember 2017 datiert waren. Von folgenden Hörern erreichten uns — spät, aber eben doch noch — Postbriefe und Glückwunschkarten zu Weihnachten und zum neuen Jahr: Fritz Osewald, Uwe Haferkorn, Manfred Eikermann, Roger Weber, Klaus-Dieter Ferch, Martin von Gierke, Klaus Huber, Detlef Jurk, Christoph Jestel, Erhard Lauber, Lutz Winkler, Martina Pohl, Jörg-Clemens Hoffmann, Jens Ueckermann, Hans-Peter Themann, Thomas Marschner, Reinhard Priese, Ulrich Wicke, Werner Schubert, Joachim Verhees, Wolfgang Kühn, Michael Glomann und Frank Bresonik (alle aus Deutschland) sowie von Helmut Hörmeyer, Renate und Günter Traunfellner, Wolfgang Waldl (alle aus Österreich), Kurt Rüegg (CH), Hannu Kiiski (SF).



    E-Mails erhielten wir bis Samstagnachmittag von Paul Gager (A), Reinhard Schumann (SE), Michael Hartmann, Bernd Seiser, Gerd Büschke, Heinz Günter Hessenbruch, Michael Willruth, Fritz Andorf, Peter Vaegler, Rudolf Stöger, Lutz Winkler und Beate Hansen (D).




    Audiobeitrag hören:




  • Naturpark Königstein: einmalige Landschaft, vielfältige Tier- und Pflanzenwelt

    Naturpark Königstein: einmalige Landschaft, vielfältige Tier- und Pflanzenwelt

    Unser heutiges Reiseziel erstreckt sich auf fast 15.000 Hektar, liegt etwa 200 Km nördlich von Bukarest und beeindruckt durch atemberaubende Naturlandschaften. Der Nationalpark Piatra Craiului (dt. Königstein) fällt durch die Vielfalt der Pflanzen- und Tierwelt auf. Demnach wurde der Nationalpark Piatra Craiului schon 1938 zum Naturschutzgebiet erklärt. Sowohl Fachleute wie auch Touristen erkennen das Naturschutzgebiet Piatra Craiului als einen der schönsten Naturparks landesweit an. Mehr Einzelheiten dazu lieferte Mircea Vergheleţ, der Verwaltungsleiter des Nationalparks Piatra Craiului:



    Wer in einer Höhe von über 2000 m steigt, trifft auf eine einmalige Landschaft. Der für die rumänischen Gebirge typische Kalkstein hat in Piatra Craiului überdimensionierte Felsen entstehen lassen. Es gibt sehr steile Felswände, vor allem am westlichen Berghang. Hier sind die spektakulärsten Wander- und Kletterstrecken. Der Wanderweg über den Bergkamm ist ebenfalls spektakulär. Es lohnt sich wirklich bis zum Gipfel zu steigen, die Anstrengung wird entsprechend belohnt.“




    Die am meisten besuchte Sehenswürdigkeit im Nationalpark-Gebiet Piatra Craiului ist eine mittelalterliche Burg, erbaut im 14. Jahrhundert — das Schloss Bran (dt. Törzburg). Die Burg wurde auf einem Felsen errichtet, etwa 40 m über dem Boden. Die Burg hat vier Verteidigungstürme und ist durch eine totale Asymmetrie charakterisiert. Mehr dazu von Bogdana Balmuş, PR-Managerin im Schloss Bran:



    Die am meisten besuchte Sehenswürdigkeit in Rumänien ist Schloss Bran. Es ist ein lebendiger Ort, der seine Geschichte mit Leidenschaft und Professionalismus erzählt. Es erzählt Geschichten mit Rittern und Prinzessinnen aus dem Mittelalter. Da geht es auch um die schöne Geschichte, geschrieben von Königin Maria, der wir den heutigen Zustand des Schlosses zu verdanken haben. Denn zu ihrer Zeit sind die meisten Sanierungsarbeiten am Schloss unternommen worden. Und selbstverständlich erzählt das Schloss die Legende des Grafen Dracula. Diese Legende zieht zahlreiche Touristen aus dem Ausland an. Jedes Jahr versuchen wir, die vorhandenen Geschichten, um neue attraktive Besonderheiten zu ergänzen. Au‎ßerdem haben wir eine gro‎ße Überraschung für unsere Gäste. Wir sanieren derzeit den Aufzug des Schlosses. In naher Zukunft soll er eine in Südosteuropa einmalige Multimedia-Show liefern.“




    Andererseits sollte ein Besuch der Dâmbovicioara-Höhle nicht verpasst werden. Dâmbovicioara ist einer der Zugänge zum Naturpark Piatra Craiului. Raluca Busuioc, Mitarbeiterin bei der Touristeninformation Dâmbovicioara, lieferte uns mehr Einzelheiten dazu:



    Die Besucher finden am Eingang in die Höhle Dâmbovicioara sämtliche Informationen über die Zeit, als die Höhle entdeckt wurde. Darüber hinaus erfahren sie, dass hier Überreste von Bären aufgefunden wurden. Im Naturschutzgebiet Piatra Craiului gibt es etwa 50 Höhlen. Dâmbovicioara ist bekannt, weil sie für Besucher spektakulär eingerichtet wurde. Es gibt eine beleuchtete 250 m lange Passerelle, über die man in die Höhle hineingehen und den Innenraum sehen kann. Die Höhle umfasst auch viele Galerien, die der Öffentlichkeit versperrt sind.“




    Den Nationalpark Piatra Craiului kann man auch über die Zărneşti-Klamm (rum. Cheile Zărneştiului) erreichen. Die steilen Felswände eigenen sich perfekt zum Klettern. Hier wurden im Laufe der Zeit unzählige Kletterstrecken eingerichtet. Die längste Strecke hat 115 m.

  • Le Parc national de Piatra Craiului

    Le Parc national de Piatra Craiului

    Notre destination du jour s’étend sur 15.000 ha et abrite environ 1200 espèces de plantes, soit un tiers de la totalité des espèces présentes en Roumanie. Le Parc national de Piatra Craiului se trouve à environ 200 km au nord de Bucarest et il comporte des paysages spectaculaires. Et ce n’est pas du tout étonnant. Il s’étend dans la zone d’un des massifs montagneux les plus spectaculaires de Roumanie et couvre deux départements : Braşov et Argeş. Vu la richesse de la faune et de la flore sur le territoire du parc, la zone a été déclarée réserve naturelle dès 1938. Il est aujourd’hui reconnu par les touristes et aussi par les spécialistes comme un des parcs naturels les plus beaux de Roumanie.

    Mircea Vergheleţ, directeur de l’administration du Parc national de Piatra Craiului, précise: « C’est l’unique zone où l’on atteint des altitudes supérieures à 2000 m, avec des roches calcaires. Le calcaire crée un relief très spectaculaire dans tous les massifs de Roumanie, mais à Piatra Craiului, les dimensions sont impressionnantes. Il y a des parois abruptes en calcaire, notamment sur le versant ouest. Les itinéraires à visiter les plus spectaculaires s’y trouvent, aussi. Il existe également un trajet unique en Roumanie, sur les crêtes, qui offre au touriste des satisfactions à mesure de l’effort consenti pour le parcourir. »

    Le Centre de visites du Parc national de Piatra Craiului est pratiquement un musée du massif, où l’on peut trouver des informations sur la zone du parc, sur les espèces de flore et de faune du parc, sur les traditions locales, nous dit Mircea Vergheleţ, directeur de l’administration du Parc national de Piatra Craiului: « Le Centre de visites a beaucoup d’éléments interactifs. Il y a des dioramas interactifs. Le corps est scanné, et avec la paume on peut lancer la projection d’un film, on peut changer des diapos, faire un puzzle. Nous avons également une maquette du massif en trois dimensions, animées par un projecteur installé au plafond. Nous disposons tout premièrement de plans avec les itinéraires touristiques et les refuges du Parc, avec la distribution des sols et des habitats et ainsi de suite. Absolument toutes les informations sont également présentées en anglais. L’information numérique affichée sur les écrans ainsi que les panneaux installés dans le Centre de visites sont bilingues, roumain – anglais. »

    L’attraction touristique la plus visitée de la zone du Parc national de Piatra Craiului, c’est une cité médiévale, bâtie au XIVe siècle, dans un état exceptionnel – le Château de Bran. Il est érigé sur un éperon rocheux, à 40 m au-dessus du niveau du sol. La construction a quatre niveaux, quatre tours et elle est complètement asymétrique.

    Bogdana Balmuş, manager des relations publiques au Château de Bran: « L’attraction touristique la plus visitée de Roumanie, c’est le château de Bran. C’est un lieu vivant, qui raconte ses histoires avec passion et professionnalisme. Il s’agit des belles histoires avec des chevaliers et des princesses de l’époque médiévale, jusqu’à la belle histoire écrite par la reine Marie, à qui nous devons le château de Bran tel qu’il est aujourd’hui, son apparence donc. C’est à son époque que les plus grandes rénovations ont été réalisées. Pratiquement, c’est elle qui a transformé le château de Bran en ce que nous voyons aujourd’hui. Et il y a, bien sûr, la légende du comte Dracula qui attire beaucoup de touristes étrangers. Nous avons essayé d’y ajouter chaque année des éléments nouveaux, de nouvelles histoires et de nouveaux événements, très attractifs. Nous avons récemment ouvert la Maison du thé. Elle a été rénovée de la manière dont la reine Marie l’avait conçue. C’est un endroit à part, où les gens peuvent passer de merveilleux moments. Nous continuons les travaux de rénovation du château. Nous avons finalisé la restauration de la façade sud-est, celle qui nous a révélé les inscriptions appelées « les serments du châtelain ». Et pas en dernier lieu, nous préparons une très grande surprise à nos visiteurs. Il s’agit de l’ascenseur du château, en pleine rénovation et restauration. Tout ce que nous pouvons vous dire maintenant, c’est qu’il fournira un spectacle multimédia unique dans le sud-est de l’Europe. »

    D’autre part, à Dâmbovicioara, une des portes d’entrée au Parc national de Piatra Craiului, vous rejoindrez la Grotte de Dâmbovicioara. Raluca Busioc recommande aux touristes de pratiquer le tourisme de manière organisée dans la zone de Dâmbovicioara. Nous apprenons de notre interlocutrice, du Centre d’information touristique de Dâmbovicioara, ce qui nous attend une fois arrivés au bout de l’escalier qui mène à l’entrée de la grotte.

    Bogdana Balmuş: « Toutes les informations officielles sur le moment où elle a été découverte, le fait que des fossiles d’ours y ont été découverts. Nous avons un ensemble de 50 grottes sur le territoire de la Réserve de Piatra Craiului. La grotte de Dâmbovicioara est connue parce qu’elle a été aménagée. Elle dispose d’une passerelle métallique, éclairée, sur laquelle les touristes peuvent parcourir les 250 mètres qu’il est possible de visiter à l’intérieur. La grotte dispose aussi d’autres couloirs fermés au public. »

    Les Gorges de Zărneşti sont un autre point d’accès au Parc national de Piatra Craiului. Le défilé aux parois hautes de plus de 200 m est idéal pour les amateurs d’alpinisme et d’escalade. C’est là que des dizaines de trajets sont aménagés, le plus long ayant 115 m. Ceux d’entre vous qui sont moins enclins à l’aventure peuvent visiter le sanctuaire des ours de Zărneşti. Unique en Roumanie, la réserve d’ours bruns de Zărneşti s’étale sur 70 ha, et c’est la plus grande de ce genre en Europe de l’Est. Les ours qui y arrivent sont sauvés dans plusieurs régions du pays, pris dans des zoos ou des abris inappropriés où ils étaient gardés par certaines personnes. (Trad. Ligia Mihaiescu)