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  • Les déchets marins

    Les déchets marins

    Des quantités de plus en plus importantes de résidus plastiques finissent dans les océans. D’ici 2050, la quantité de déchets plastiques y dépassera celle des poissons. Des tonnes de tels déchets flottent sur l’océan, 85% des déchets marins étant des déchets plastiques, qui forment par endroits de véritables îlots. De nombreuses espèces marines prennent les microparticules de plastique pour de la nourriture et le plastique se retrouve finalement dans les aliments que nous mangeons. Les écologistes tirent la sonnette d’alarme, exigeant l’élaboration de mesures efficaces pour réduire la quantité de déchets marins. Luis Popa, le directeur général du Musée national d’histoire naturelle « Grigore Antipa », explique l’impact du plastique sur le milieu marin :



    « C’est dans les années 1960 que la fabrication du plastique a commencé. Une cinquantaine d’années après, nous sommes arrivés à plus 300 millions de tonnes sur l’ensemble de la planète. C’est le pétrole qui constitue, à 90%, la matière première des plastiques. L’industrie du plastique utilise pratiquement autant de pétrole que toute l’industrie aéronautique. Cette matière plastique de synthèse est peu dégradable, c’est d’ailleurs l’avantage qui nous a déterminés à l’utiliser. Après l’utilisation, cet avantage devient un énorme inconvénient : arrivé dans l’environnement, le plastique résiste des centaines ou des milliers d’années — et dans les océans même davantage. Le plastique a tout d’abord un impact direct sur les animaux, mais ses effets peuvent être aussi indirects. Par exemple, les particules de plastique qui arrivent sur les plages en diminuent la température, ce qui affecte les tortues, qui ont besoin d’une température suffisamment élevée pour se reproduire. La moitié de la masse de déchets plastiques arrivés en milieu aquatique est flottante, l’autre moitié sombre au fond des eaux et là, il modifie la composition de la flore et de la faune, déclenchant des effets en cascade sur l’ensemble de l’écosystème marin. »



    Depuis 2009, l’Organisation « Mare Nostrum » de Constanţa assure le suivi des plages de la mer Noire, elle y retire des tonnes de déchets. 2018 a été l’année la plus « sale », pour ainsi dire, au cours de laquelle les plus grandes quantités de déchets marins ont été enregistrés sur le littoral roumain. Depuis 2014, plus de 100.000 restes en tout genre ont été ramassés sur les plages du littoral, pour être ensuite détruits. La ville de Constanța se situe en tête de ce classement négatif, avec 22.612 restes. La station de Costinești occupe la dernière place, avec 4.096, et la localité de Corbu l’avant-dernière avec 4.182. Marian Paiu, écologiste au sein de l’ONG Mare Nostrum :



    « Malheureusement, l’année dernière nous avons enregistré la plus grande quantité de déchets. Au début, il nous a semblé que c’était une année plus « propre », pourtant, elle s’est avérée la plus sale, avec plus de 38.000 restes identifiés seulement lors de notre action d’automne. C’est beaucoup. Au printemps 2015 nous avons ramassé un peu plus de 2.000 restes, en 2016 — 3.885 éléments, en 2017 il y avait déjà 18.000 et en 2018 — 24.000. La quantité n’était pourtant pas importante, car, en général, la plupart des déchets sont de petites dimensions. Ces dernières années, les mégots ont été les déchets les plus fréquents. Par exemple, l’automne dernier, sur la plage « Trei papuci » de Constanţa, qui a une superficie de 10.000 m² seulement, nous avons ramassé plus de 6.000 mégots. »



    L’ONG écolo « Mare Nostrum » de Constanţa mène actuellement un projet visant à améliorer l’accès du public aux données sur la gestion des déchets marins, dans une tentative de réduire la pollution marine de la mer Noire. Le but du projet est d’assurer une meilleure intégration transfrontalière des informations, du savoir-faire et de l’expertise dans le domaine de la gestion des déchets marins dans le bassin de la mer Noire. Marian Paiu explique:



    « Par ce projet, nous tentons de centraliser les données existantes, de les rendre accessibles, non seulement aux chercheurs et aux institutions qui pourraient les utiliser en vue d’une meilleure gestion des déchets, mais aussi à l’ensemble de la population, pour qu’elle prenne conscience de l’envergure du problème. Nous avons déjà organisé un atelier pour voir quelles sont les institutions qui recueillent les informations sur la situation des déchets marins, quelles sont les informations recueillies et de quelle façon on peut diminuer la quantité de déchets marins sur le littoral roumain. Nous avons constaté que très peu d’institutions recueillent de telles données. Finalement, presque personne ne tient compte de la quantité de déchets produits ou collectés annuellement. »



    4 ateliers consacrés au problème des déchets marins et à leur impact sur l’écosystème de la mer Noire seront organisés début mai en Roumanie, Turquie, Bulgarie et Ukraine, dans le cadre du projet européen ANEMONE.


    (Aut. : Teofilia Nistor ; Trad. : Dominique)

  • Le plastique – une nouvelle espèce de prédateur aquatique

    Le plastique – une nouvelle espèce de prédateur aquatique

    Initiative de Veolia Roumanie, membre du groupe Veolia,
    dont les projets visent à réduire autant que possible l’impact de ses activités
    sur l’environnement, en développant de nouvelles technologies et en offrant des
    exemples de bonnes pratiques, le diorama interactif fonctionne comme un aquarium qui
    permet d’observer de près la manière dont les gens mettent leur empreinte sur
    l’environnement. Le corps de celui qui s’approche du diorama est transformé,
    virtuellement, en 2 ou 3 bidons, 2 sacs en plastique, 4 ou 5 bouteilles et
    d’autres morceaux en plastique. Tous ces éléments flottent dans l’eau parmi les
    poissons et d’autres animaux marins. Au moment où le visiteur s’éloigne de
    l’écran, les objets tombent au fond de l’océan.


    Ce projet est mis sur pied dans le contexte où les
    écosystèmes sont suffoqués par le plastique. Si bien que d’ici 2050, la quantité
    de plastique dépassera le nombre des poissons des océans, mettent en garde les
    experts. L’impact de cette matière sur les eaux, les rivières, les mers et les
    océans remonte aux années ’60. Depuis, en 50 ans seulement, on a accumulé des
    centaines de millions de tonnes de plastique au niveau mondial. Environ 5000
    milliards de déchets en plastique flottent dans l’océan, alors que la vie de 3
    milliards de personnes est étroitement liée aux ressources du milieu
    aquatique.


    Le directeur du Musée national d’histoire naturelle
    Grigore Antipa de Bucarest, Luis Ovidiu
    Popa, explique comment ces déchets arrivent dans les océans : «La
    principale cause en est la gestion déficitaire des déchets dans les zones
    côtières. Vous me répondrez qu’il existe bien des fabriques pour le traitement
    des déchets en Europe et en Amérique du Nord. C’est vrai. C’est justement
    pourquoi la plupart des déchets en plastique proviennent d’Asie, la Chine étant
    la principale source. Il s’agit aussi du fait que ces déchets proviennent aussi
    des biens de consommation courante, tels les produits de beauté. Bien que moins
    évidents, ceux-ci sont tout aussi nuisibles. Les systèmes d’assainissement sont
    une autre composante importante par laquelle le plastique gagne les océans. A
    nouveau, vous me direz qu’il existe des stations de traitement des eaux usées.
    C’est vrai, mais pas partout dans le monde. Il existe des zones sur la Terre où
    les systèmes d’assainissement sont déversés directement dans les mers et les
    océans. A l’heure où l’on parle il n’y as pas une zone de l’Océan planétaire
    qui ne soit pas contaminée par le plastique, qui soit propre pour ainsi dire.
    Plus encore, il existe des zones où la concentration de plastique est très
    importante, il existe des îles de plastique qui forment une sorte de vortex
    dans les courants où s’accumule une quantité considérable de déchets par
    rapport au reste des océans. Et quelques-unes de ces îles sont vraiment
    géantes…».



    Pour
    sa part, la Roumanie est obligée à réduire la consommation de plastique par
    l’interdiction de la vente des sacs en plastique fin et très finà compter du 1er
    janvier 2019, selon les normes de l’UE visant les déchets. (Trad. Valentina
    Beleavski)

  • 22.04.2018

    22.04.2018

    Corruption – La corruption reste un phénomène largement répandu en Roumanie, alors que les pots-de-vin sont une pratique habituelle dans le secteur public. C’est ce qu’affirme un rapport du Département d’Etat américain sur le respect des droits de l’homme en Roumanie en 2017. Les lois n’ont pas toujours été mises en œuvre de manière efficace, et les responsables, y compris les juges, se sont adonnés à des pratiques corrompues en toute impunité. L’immunité face aux poursuites pénales dont bénéficient les actuels et les anciens membres du gouvernement roumain qui ont aussi été des parlementaires, a parfois bloqué les investigations, lit-on dans le même rapport. Le document note également qu’en Roumanie il existe des politiciens qui détiennent ou qui contrôlent des médias, par le biais des tiers, influençant leur politique éditoriale. En ce qui concerne les prisons, le rapport mentionne le fait que celles-ci sont toujours surpeuplées et ne respectent pas les normes internationales, malgré les mesures prises par les pouvoirs locaux afin de remédier à la situation. Enfin, selon le Département d’Etat américain, des cas d’abus commis par la police ont été signalés en 2017, sans pour autant être sanctionnés. S’y ajoutent des cas d’antisémitisme, de négation de l’Holocauste, de discrimination des Roms, des personnes handicapées et des minorités sexuelles. Les enfants ont eux aussi été négligés et ont été victimes d’abus et d’exploitation par le travail, conclut le rapport du Département d’Etat américain sur le respect des droits de l’homme en Roumanie en 2017.

    Cheminots – Un nouveau rassemblement d’ampleur des cheminots roumains est prévu lundi à midi à Bucarest. Rappelons que plus de 2.000 syndicalistes du transport ferroviaire ont manifesté vendredi dans la capitale. Dumitru Costin, leader du Bloc national syndical, estime que la grève générale est l’unique solution. Les syndicalistes demandent des solutions à la faillite annoncée de la compagnie de fret, l’adoption du statut des cheminots et des investissements pluriannuels destinés à l’entretien et au développement de l’infrastructure. En Roumanie, pays qui possède le septième plus long réseau ferroviaire d’Europe, on dénombre plus de 700 restrictions de vitesse et les 1200 trains pour le transport des passagers totalisent seulement 300 wagons. Le ministre des Transports, Lucian Şova, a transmis dans un communiqué qu’il soutenait l’adoption du statut du personnel ferroviaire et que l’accroissement du volume des investissements comptait parmi ses priorités.

    Conférence – Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea participe lundi et mardi à Tallinn, en Estonie, à la Conférence des chefs des parlements des Etats membres de l’UE. A l’agenda de la réunion figurent de présentations et des débats sur l’avenir de l’UE, sur la sécurité et la défense européennes, lit-on dans un communiqué de la Chambre des députés.

    Jour de la Terre – Le Jour de la Terre, la plus importante célébration environnementale par la société civile, est marqué ce dimanche en Roumanie aussi par des actions écologique, plantations d’arbres et excursions en nature. Ces actions sont organisées par les écoles et les ONG, mais aussi par des formations politiques. Les changements climatiques sont la preuve incontestables du fait que la Terre souffre et chacun d’entre nous pourrait combattre cette souffrance, à condition d’agir ensemble – lit-on dans un message posté à cette occasion sur les réseaux sociaux par le ministère roumain de l’Environnement. En 2018, les événements consacrés au Jour de la Terre visent principalement les manières à réduire la pollution par le plastique. Les représentants du réseau le Jour de la Terre, qui compte environ 175 pays affiliés, se proposent de mobiliser leurs organisations pour faire connaître aux gens les conséquences négatives du plastique sur la santé, sur les océans et sur la faune sauvage.

    Tennis – La Roumanie mène la Suisse, 2-0, dans le barrage de promotion/ relégation de Fed Cup, après la victoire, samedi, lors du premier simple, de Simona Halep et de Irina Begu contre Viktorija Golubic et respectivement Timea Bacsinzky. Ce dimanche, Simona Halep, la meilleure joueuse de tennis roumaine et la n° 1 mondiale du tennis féminin, joue à Cluj, (nord-ouest), contre Patty Schnyder, 39 ans, au 2e jour du barrage de promotion dans le groupe mondial de Fed Cup. Cette dernière remplace Timea Bacsinzky. Un autre match opposera la Roumaine Irina Begu à Viktorija Golubic. A l’épreuve de double, Simona Halep et Irina Begu affronteront le duo Patty Schnyder /Jil Teichman. Samedi, Simona Halep a eu raison de Viktorija Golubic, score 2 sets à 1, alors qu’Irina Begu a vaincu Timea Bacsinzky, sur le score de 2 sets à 0. Au classement Fed Cup par nations, la Roumanie occupe la 10e place, tandis que la Suisse arrive en sixième position.

    Météo – Nous avons une très belle journée ensoleillée en ce dimanche en Roumanie. Il fait très chaud sur la plupart du pays, avec des températures maximales qui iront de 20 à 28 degrés. 23 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 24.07.2014

    24.07.2014

    Migration — Une embarcation transportant 54 migrants du Proche orient vient d’être interceptée en Mer Noire, par la police roumaine des frontières, dans un périmètre surveillé en partenariat avec la Bulgarie. 15 migrants sont mineurs. Les policiers roumains ont effectué des procédures spécifiques pour une mission de sauvetage en mer, après avoir reçu des appels de la part des personnes à bord de l’embarcation.



    Procès — L’Etat roumain démarrera une action au Tribunal d’arbitrage de Paris contre la société italienne Enel qui est accusée de ne pas avoir respecté le contrat de privatisation de la société Electrica Muntenia Sud. Enel s’obligeait à acheter avant la fin 2012 un nouveau paquet de 13,57% des actions que la société de distribution de l’énergie, Electrica détenait à sa filiale Electrica Muntenia Sud. Rappelons-le, en 2008, la société italienne avait payé à l’Etat roumain environ 394 millions d’euros en échange de 50% des actions. Les autorités roumaines demandent à l’entreprise Enel de payer 520 millions d’euros de dédommagements. Selon le ministre roumain chargé de l’énergie, Razvan Nicolescu, la décision d’attaquer la société italienne au Tribunal d’arbitrage de Paris a été prise suite à l’échec des pourparlers amiables engagés entre les deux parties. La compagnie italienne vient d’annoncer son intention de vendre les opérations de distribution de l’électricité qu’elle possède en Roumanie.



    Evasion fiscale — Une trentaine de perquisitions ont eu lieu aujourd’hui aux domiciles des membres d’un groupe mafieux spécialisés dans l’évasion fiscale. Selon les enquêteurs ceux-ci auraient acheté des métaux et des alliages dans des pays tels l’Italie, les Pays-bas, la Pologne et la République Tchèque, qu’ils auraient ensuite commercialisés sur le marché interne par le biais de sociétés fantômes. La valeur des marchandises s’élèverait à 25 millions d’euros. Afin de ne pas payer la TVA, les accusés auraient enregistré des ventes fictives. Le préjudice est estimé à six millions d’euros.



    Loi — Le président roumain Traian Basescu a annoncé mercredi dans la soirée son intention de ne pas promulguer et de renvoyer au Parlement le projet de loi visant la réduction de 5% des charges patronales. Dans une déclaration devant les médias, le président roumain a déclaré qu’il soutiendrait sans aucune réserve cette mesure. Il a également ajouté que ses objections à la loi étaient liées notamment aux sources de financement du déficit créé par cette mesure au budget du fond des retraites. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta affirme que la mesure est soutenable du point de vue économique.



    Pont — Un pont en bouteilles de plastique a été inauguré mercredi soir à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Aménagé par des bénévoles, le pont a été construit à l’aide de plus de 100 mille bouteilles en plastique collectées pour dénoncer les ravages de ces déchets sur les rivières, les mers et les océans du monde. Des concerts et d’autres évènements culturels seront organisés sur cette installation. Selon les chiffres de la Commission européenne, environ 10 millions de tonnes de déchets, en majorité en plastique, sont déversés chaque année dans les mers et océans du monde, qui risquent de se transformer en énormes décharges.



    Astronomie — La ville de Suceava dans le nord de la Roumanie accueillera du 2 au 10 août le Concours international d’astronomie et d’astrophysique qui prévoit quatre épreuves : théorique, analyse des données astronomiques, pratique et par équipes. Plus de 550 compétiteurs et examinateurs du monde entier y sont attendus. Jusqu’ici ce concours olympique s’est déroulé en Thaïlande, Indonésie, Iran, Pologne, Chine, Brésil et Grèce. La Roumanie participe à cette compétition depuis la première édition et en 2013, les élèves roumains ont remporté cinq médailles — deux d’or, deux d’argent et une de bronze.



    Football — Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest s’est qualifié au 3 e tour préliminaire de la Ligue des Champions après une victoire à domicile contre les norvégiens de Stroemsgodset IF sur le score de 2 buts à 0. Vu que dans le match aller, elle a vaincu le club norvégien sur 1 but à 0, Steaua demeure favorite à la veille des deux matchs contre le FK Aktobe du Kazakhstan. Aujourd’hui dans le match décisif du deuxième tour de l’Europa Ligue, Petrolul Ploiesti doit affronter Flamurtari Vlora d’Albanie. Petrolul a remporté le match aller à domicile 2 buts à 0. CFR Cluj rencontre en Serbie Jagodina, après un match nul à domicile (zéro partout).