Tag: politique

  • 13.10.2021

    13.10.2021

    Covid en Roumanie – La Roumanie a rapporté mardi 16 743 nouveaux cas de contamination au coronavirus dépistés en 24 heures et 442 décès causés par la Covid-19 survenus en un seul jour. Ces chiffres constituent des records absolus enregistrés depuis le début de pandémie. 1 667 patients étaient soignés en réanimation mardi. Les taux de contamination les plus sévères sont à retrouver à Bucarest et dans le département limitrophe d’Ilfov, soit 15 cas pour mille habitants, ainsi que dans celui de Timiş (ouest), avec plus de 10 cas pour mille habitants. Le médecin Adrian Marinescu de l’Institut des maladies infectieuses Matei Bals de la Capitale s’attend à ce que tout le mois d’octobre soit particulièrement difficile pour ce qui est de la crise sanitaire, mais table sur une amélioration de la situation épidémiologique qui permettra le déroulement des fêtes d’hiver en toute tranquillité. Il souligne pourtant que la vaccination contre la Covid 19 était extrêmement importante afin de dépasser l’actuelle vague de l’épidémie et souligne qu’il n’est jamais trop tard pour démarrer un schéma d’immunisation, parce que même une seule dose assure un certain degré de protection. Pour sa part, le chef de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghita a annoncé que les autorités envisageaient l’organisation d’un nouveau marathon de la vaccination contre la Covid 19 à Bucarest.

    Aides – Une cinquantaine de concentrateurs d’oxygène se trouvant dans les stocks de la Pologne ont été offerts à la Roumanie par le biais du Mécanisme européen de protection civile. Arrivés aujourd’hui en Roumanie, les appareils sont indispensables pour soigner les malades graves de Covid 19. Leur transport jusqu’en Roumanie a été assuré par la Pologne. Mardi, un avion des Forces aériennes roumaines a transporté depuis l’Italie plus de 5 000 doses d’anticorps monoclonaux, utilisés dans le traitement de la Covid 19. Ces aides arrivent en Roumanie suite à l’appel fait par l’Etat roumain afin de lutter contre les effets de la croissance exponentielle du nombre de cas de coronavirus.

    Premier ministre – Le premier ministre désigné, le leader de l’USR, Dacian Ciolos, rencontre aujourd’hui les représentants du Parti national libéral, de l’Union démocrate magyare de Roumanie et des minorités nationales en vue de constituer une majorité gouvernementale. Les pourparlers visent la reconstitution de la coalition dans sa forme initiale PNL – USR – UDMR, qui s’est écroulée suite au départ de l’USR du gouvernement à cause de différends irrémédiables avec le premier ministre par intérim Florin Cîtu, actuellement leader des libéraux. Selon les informations de la réunion de mardi soir de la direction du PNL, les libéraux pourraient recommander à nouveau à Dacian Ciolos à appeler le Parti social démocrate et l’Alliance pour l’unité des Roumains pour constituer une majorité, soit les partis aux côtés duquel l’USR a destitué le gouvernement Cîtu par motion de censure. L’Union démocrate magyare de Roumanie pourrait également ne pas soutenir un gouvernement dirigé par Ciolos, tout comme le PSD et l’AUR. Le leader de l’USR n’exclut non plus la possibilité de constituer un gouvernement minoritaire, avec des ministres issus exclusivement de son parti.

    Chambre des députés – L’ex-président du PNL, Ludovic Orban devrait démissionner aujourd’hui de ses fonctions de chef de la Chambre des députés de Bucarest, moins d’une année après le début de son mandat. Il y a deux semaines, après avoir perdu les élections pour la direction du Parti national libéral, il annonçait avoir déposé sa démission pour la mettre à la disposition du nouveau leader, le premier ministre destitué par motion de censure – Florin Cîtu. Ludovic Orban a donné un délai de 15 jours pour identifier une solution pour que les libéraux ne perdent le poste de chef de la chambre basse. Jusqu’ici le Parti national libéral n’a pas rendu publique aucune stratégie en ce sens. Les libéraux devraient présenter une proposition après l’enregistrement de la démission de M Orban, a annoncé Florin Cîtu. La constitution d’une majorité parlementaire est assez difficile à identifier actuellement, mais les libéraux ont affirmé avoir envisagé un président par intérim de la Chambre des Députés.

    Bruxelles
    La Commission européenne recommandera aujourd’hui aux Etats de l’Union
    d’implémenter une série d’instruments à court et long terme dans la tentative
    de résoudre le problème de la flambée du prix de l’énergie, qui touche nombre
    de consommateurs. Le vice-président de l’Autorité nationale de réglementation
    dans le domaine de l’Energie – ANRE – de Roumanie, Zoltan Nagy-Bege, a déclaré
    qu’il s’attendait à ce que l’exécutif européen recommande l’élimination
    temporaire de certaines taxes présentes sur les factures d’électricité et de
    gaz. Il pourrait s’agir de la taxe pour les certificats verts et le bonus pour
    la cogénération. Le vice-président de l’ANRE a également évoqué la possibilité d’éliminer
    ou au moins de réduire pour une période limitée de temps la TVA appliquée aux
    factures des consommateurs individuels. Matthew Boyse, chargé d’affaires des
    Etats Unis en Roumanie, a critiqué la contribution de la Russie à la hausse des
    prix de l’énergie en Europe et accusé le Kremlin de chantage à l’adresse de
    l’Union. Il a ajouté que la prospérité et la sécurité de la Roumanie étaient
    étroitement liées à l’énergie et que les Etats Unis étaient prêtes à lui offrir
    l’assistance nécessaire.

    Stockholm – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe aujourd’hui à Malmö, à l’invitation du premier ministre suédois, Stefan Lofven, au Forum international dédié à la commémoration de l’Holocauste et à la lutte contre l’antisémitisme. Selon l’administration présidentielle, la participation du responsable roumain s’inscrit dans la série des démarches de l’Etat roumain de consolider l’éducation au sujet de l’Holocauste, la préservation de leur mémoire, la lutte contre l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie et la promotion des valeurs européennes, de la tolérance et du respect envers les droits et les libertés fondamentales.

    Météo – Temps morose aujourd’hui en Roumanie, avec des pluies sur le sud, sud-est, ouest et nord-ouest. Les températures vont de 9 à 17 degrés. 9 degrés, un ciel couvert et quelques gouttes de pluie en ce moment à Bucarest.

  • 11.10.2021

    11.10.2021

    Consultations – Le président roumain, Klaus Iohannis entame aujourd’hui des consultations avec les représentants des partis membres du parlement roumain en vue de désigner un candidat aux fonctions de premier ministre. Le gouvernement du Parti national libéral et de l’Union démocrate magyare de Roumanie dirigé par le leader libéral Florin Cîtu a été destitué mardi dernier par motion de censure. Le cabinet était déjà minoritaire après le départ de la coalition gouvernementale de l’Union sauvez la Roumanie. Les libéraux se rendent aux consultations sans aucune proposition de premier ministre parce qu’ils n’ont pas actuellement une majorité parlementaire. Le PSD, le principal parti du législatif ne proposera non plus un premier ministre. Les sociaux-démocrates sont favorables à l’organisation d’élections anticipées. C’est également ce que propose l’Alliance pour l’union des Roumains, ultranationaliste. L’USR souhaite refaire la coalition avec le PNL et l’UDMR, mais sans Florin Cîtu à la tête de l’exécutif et propose pour les fonctions de premier ministre le président du parti, Dacian Cioloş. L’union démocrate magyare souhaite également refaire l’alliance gouvernementale entre les trois paris. Le chef de l’Etat a averti qu’un seul round de négociations pourrait ne pas être suffisant pour débloquer la crise, vu qu’une coalition gouvernementale censée assumer le gouvernement n’est pas envisageable à l’heure actuelle.

    Covid en Roumanie – 10 400 nouveaux cas de contamination au Covid-19 en 24 heures ont été enregistrés dimanche en Roumanie, dont plus d’un quart à Bucarest a informé, dimanche après-midi, le Groupe de communication stratégique. Plus de 200 décès ont également été enregistrés et les hôpitaux soignent actuellement 16 000 malades de covid, dont plus de 1 600 en réanimation. La situation sanitaire s’est beaucoup aggravée en Roumanie ces deux dernières semaines. Dernièrement, la moyenne quotidienne des cas d’infection au coronavirus a été de 14 000, alors que voici deux semaines, elle se chiffrait à environ 6 000. Les médecins affirment que le nombre de malades qui ont besoin d’être soignés en réanimation est beaucoup plus important. Afin d’augmenter le nombre de lits dans les sections de soins intensifs, les autorités ont décidé d’utiliser deux hôpitaux modulaires, qui commenceront à recevoir des malades en état grave à partir de mardi. Sur la toile du fond de la flambée des nouveaux cas d’infection au virus SARS CoV 2, de plus en plus de Roumains choisissent de se faire immuniser. Actuellement, le nombre de ceux ayant reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus est de 5,8 millions.

    Vaccination – Le premier ministre par intérim, Florin Cîtu, est invité aujourd’hui au Parlement pour s’expliquer au sujet de la campagne de vaccination. Cette demande a été faite par l’Union sauvez la Roumanie, qui a détenu le portefeuille de la Santé jusqu’à sa sortie de la coalition gouvernementale. De l’avis de l’USR, Florin Cîtu serait le principal responsable pour l’échec de la campagne de vaccination, qu’il a souhaité coordonner personnellement. La Roumanie est avant-dernière en Union européenne dans le classement de l’immunisation contre la covid, avec un tiers seulement de la population éligible entièrement vaccinée.

    Commerce – Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’est élevé à 14,6 milliards d’euros durant les huit premiers mois de l’année, en hausse de 3,087 milliards d’euros par rapport à la même période de l’année précédente, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique, rendus publiques ce lundi. Durant cette période les exportations ont dépassé les 48 milliards d’euros, alors que les importations ont été de près de 63 milliards d’euros. Les exportations de la Roumanie ont progressé de 24% alors que les importations ont augmenté de 25%.

    Grève – En Italie, une grève nationale touche dans les transports, les services publics et les écoles. Les syndicalistes sont mécontents du niveau de sécurité sur le lieu de l’emploi et affirment que durant les huit premiers mois de cette année, l’Italie a enregistré 772 décès, soit trois personnes décédées sur le lieu de travail. Ils contestent aussi la suspension de salaires dans le cas de salariés qui à partir le 15 octobres ne présentent un certificat numérique Covid. A Rome et dans d’autres grandes villes telles Milan, Turin et Naples des protestations ont également été organisées. Cette grève intervint après les manifs violentes de samedi contre le soi-disant permis vert obligatoire pour tous les employés. Plus de 80 % des italiens âgés de plus de 12 ans sont entièrement vaccinés, la situation épidémiologique s’améliore et les autorités affirment que la reprise des activités économiques et de l’enseignement n’a plus d’impact négatif.

    Foot – La sélection nationale de foot de la Roumanie rencontre aujourd’hui à Bucarest l’Arménie dans le groupe J préliminaire de la Coupe du monde du Qatar de l’année prochaine. Vendredi, les tricolores ont perdu à Hambourg le match contre l’Allemagne sur le score de 2 buts à 1. L’Allemagne mène le group avec 18 points, suivie par l’Arménie et la Macédoine du nord avec 12 points chacune. La Roumanie est 4e avec 10 points et a toujours des chances de terminer les préliminaires en deuxième position, résultat qui lui permettrait de jouer un barrage de qualification. Seule l’équipe en première place se qualifie directement à la Coupe du Monde.

    Handball – La sélection nationale de handball de Roumanie a terminé dimanche à égalité contre l’Autriche 33 partout, dans le Groupe 2 des préliminaires du Championnat européen 2022. Dimanche également, le Danemark a battu les Iles Féroé sur le score de 39 à 19. Le Danemark est en première place avec 4 points, suivi par la Roumanie avec 3 points, l’Autriche avec 1 point et les Iles Féroé avec 0 points. La Roumanie jouera les prochains matchs en mars, un aller-retour contre le Danemark. Les équipes qui occupent les deux premières places se qualifient au tournoi final, qui se tiendra en Slovénie, Macédoine du nord et Monténégro en novembre 2022.

    Météo – Temps morose et particulièrement frisquet en Roumanie pour cette période de l’année, sur la plupart des régions. Il pleut sur le sud-ouest, où les quantités d’eau dépasseront les 10 litres par mètre carré, mais aussi sur d’autres régions du sud. Les maximas de la journée iront de 10 à 18 degrés. 14 degrés actuellement à Bucarest.

  • 09.10.2021

    09.10.2021

    Politique – Les remous de la scène politique roumaine continuent : le Parti social-démocrate (PSD), le principal parti d’opposition dans le Parlement de Bucarest, et l’Union sauvez la Roumanie, ancien partenaire de coalition avec le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie, critiquent vivement la manière dont le cabinet Cîţu, démis cette semaine, a alloué plus d’un milliard de lei, soit 200 millions d’euro, du Fonds de réserve aux autorités locales. D’après les maires, sénateurs et députés sociaux-démocrates du département de Constanţa (sud-est), les mairies PSD bénéficient de seulement 2% des fonds alloués, malgré le fait que l’enveloppe accordée au département de Constanţa est la plus généreuse du pays. De même, les maires de l’Union sauvez la Roumanie de Timişoara (ouest), de Braşov et d’Alba Iulia (centre) demandent publiquement au gouvernement de revoir, de manière urgente, les critères d’allocation des fonds. Dans une lettre ouverte, les maires en question montrent que l’argent aurait été alloué de façon arbitraire et uniquement sur des critères politiques. De son côté, le ministère du Développement a déclaré que les fonds ont été distribués de façon non-discriminatoire à l’ensemble des autorités locales, mais que les demandes totalisaient plus de 11 milliards de lei, alors que le gouvernement n’avait à sa disposition qu’un seul milliard.

    Religion – Le pèlerinage en hommage à Sainte Parascheva a commencé à Iaşi, dans l’est de la Roumanie. Un des événement religieux majeurs du pays et un des plus importants d’Europe, le pèlerinage rassemble dans la ville moldave des dizaines de milliers de croyants chaque année. La Sainte Parascheva, célébrée le 14 octobre, est considérée comme la protectrice de la région historique de Moldavie depuis 1641, quand ses reliques ont été déposées à Iaşi par le seigneur Vasile Lupu.

    Football – Défaite hier soir de la Roumanie dans les qualifications pour la Coupe du Monde de football 2022. Les tricolores se sont inclinés devant l’Allemagne, malgré un début de match en force. Score final, 2-1, ce qui met l’Allemagne en tête du groupe J. Deux autres matchs ont eu lieu hier soir dans le même groupe : Islande – Arménie, 1-1, et Liechtenstein – Macédoine du Nord, 0-4. Après sept matchs disputés par chaque équipe, l’Allemagne est donc le leader du groupe avec 18 points, suivie par l’Arménie et la Macédoine du Nord, avec 12 points chacune. La Roumanie a 10 points, l’Islande, 5, et le Liechtenstein clôt le classement, avec 1 point seulement. La dernière participation de la Roumanie à une Coupe du monde de football remonte à 1998, en France.

    Météo – le temps est particulièrement froid pour cette période de l’année en Roumanie jusqu’à lundi matin. Il pleut dans l’ouest et le sud-ouest du pays et il neige en montagne, à plus de 1500 m d’altitude. Le vent souffle fort sur toute la moitié sud du pays, avec des rafales qui peuvent atteindre 60 à 70 km/h. Les maximales iront dans le journée de 7 à 15°C seulement. 11°C à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 08/10/2021 (mise à jour)

    08/10/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — En Roumanie, le taux d’infection au nouveau coronavirus atteint des chiffres inouïs : plus de 12 cas par 1 000 habitants à Bucarest, et plus de 10 cas par mille habitants dépistés en 14 jours à Timişoara (ouest) et dans 8 autres villes. En même temps, plus de 400 localités à travers le pays affichent un taux d’incidence supérieur à 6 cas par mille habitants et dans plus de 1 300 localités il s’agit de plus de 3 cas par 1 000 habitants. Tout cela vu le nombre extrêmement élevé des nouveaux cas de Covid-19 confirmés d’un jour à l’autre sur l’ensemble du pays. Vendredi, la Roumanie a rapporté près de 14 000 nouveaux cas enregistrés en 24 h. Le bilan des décès des suites de la Covid, survenus en 24 heures, a atteint un nouveau record négatif : 385. Les hôpitaux roumains sont donc frappés de plein fouet par cette 4e vague de la pandémie, les médecins étant à la recherche de nouvelles solutions pour venir en aide aux malades. Très peu de lits en soins intensifs sont encore disponibles à travers le pays, et qui sont aussitôt occupés. Ces unités accueillent déjà plus de 1 560 patients dans un état grave ; au total, près de 15 000 malades de Covid sont actuellement hospitalisés en Roumanie. Les autorités roumaines ont annoncé vendredi avoir rendu opérationnels 131 nouveaux lits en soins critiques destinés aux patients atteints de Covid. Le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a annoncé, ce vendredi, que des discussions sont en cours avec la Hongrie pour le transfert de patients roumains atteints de Covid dans un état grave. Dans ce contexte, les autorités de Bucarest ont prolongé de 30 jours l’état d’alerte et ont réintroduit le port obligatoire du masque en plein air partout où le taux d’incidence dépasse les 6 cas par 1 000 habitants.



    Politique — En vue des consultations prévues lundi avec le président roumain, Klaus Iohannis, le PNL, principale formation du gouvernement destitué de la Roumanie, a annoncé vendredi, suite à une réunion de la direction du parti, que si une majorité parlementaire s’esquisse, sa proposition serait toujours son leader, Florin Cîţu. S’il n’y a pas de telle majorité, les libéraux ne feront pas d’autre proposition de premier ministre aux consultations avec le chef de l’Etat. De son côté, l’Union Sauvez la Roumanie (USR), ancien partenaire des libéraux à la gouvernance, affirme être disposé à revenir dans la coalition, mais à condition que Florin Cîţu ne soit plus le chef de l’Exécutif. Dans l’opposition, les sociaux-démocrates, à l’origine de la motion de censure par laquelle le gouvernement PNL-UDMR a été destitué mardi, affirment que la seule solution pour sortir de l’impasse, c’est d’organiser des élections anticipées. Plus de détails après nos infos.



    Energie — Plafonner les tarifs de l’énergie, cela ne fait que déplacer le problème, alors que la solution proposée par les fournisseurs porte sur la réduction ou l’annulation de l’accise et de la TVA, affirme le président de l’Association des fournisseurs d’énergie de Roumanie, Laurenţiu Urluescu. Promis par le premier ministre destitué, Florin Cîţu, le plafonnement des tarifs de l’électricité et du gaz est de plus en plus souvent mentionné dans le contexte de la récente flambée des prix dans ce secteur. De l’avis des spécialistes, une telle décision ne peut être prise que par un gouvernement à pleins droits. L’initiative pourrait se retrouver sur la table du gouvernement de Bucarest, lors de sa première réunion, mais pas avant l’investiture d’un nouveau cabinet.



    Diplomatie — La Roumanie a l’intention de donner au Bangladesh 200 000 doses de vaccin AstraZeneca, a annoncé vendredi le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, dans le cadre d’une déclaration commune avec son homologue du Bangladesh, A. K. Abdul Momen, qui effectue une visite officielle en Roumanie. Bogdan Aurescu a mis en exergue le fait que la visite du ministre Abdul Momen à Bucarest était « une première ». Les deux ont signé un mémorandum pour établir un mécanisme de consultations entre les ministères des AE. Selon M Aurescu, le document permettra « une très bonne structuration de la coopération » dans plusieurs domaines, y compris le dialogue relatif à la gestion bilatérale de la main d’œuvre en provenance du Bangladesh.



    Nucléaire — La société Nuclearelectica, l’opérateur de la Centrale nucléaire de Cernavodă (sud-est) a fourni jusqu’ici, au total, au système énergétique national, 200 millions de MWh, a fait savoir la compagnie dans un communiqué. 25 ans après la mise en service du premier réacteur nucléaire, l’usine assure environ 20 % du nécessaire de consommation du pays et 33 % de l’énergie verte de la Roumanie. Ces 25 dernières années on a ainsi pu éviter de libérer dans l’atmosphère plus de 170 millions de tonnes de CO2. A présent, le secteur de l’énergie nucléaire de Roumanie assure 11 000 emplois, alors que son chiffre d’affaires annuel cumulé est d’environ 600 millions d’euros. Deux réacteurs fonctionnent actuellement à Cernavodă, chacun avec une puissance de production de 700 MWh. Les deux utilisent la technologie canadienne CANDU 6 (Canadian Deuterium Uranium) ayant pour combustible l’uranium naturel et l’eau lourde pour modérateur et agent de refroidissement. La Roumanie construira avec ses partenaires américains, canadiens et français de nouvelles unités nucléaires à Cernavodă, a précisé jeudi le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu.



    République de Moldova — La Commission européenne a approuvé vendredi une nouvelle tranche de 50 millions d’euros sous forme d’assistance macro financière pour la République de Moldova, indique un communiqué de la Commission. Cette tranche fait partie du paquet d’assistance macro financière de trois milliards d’euros pour dix partenaires dans le cadre de la politique d’élargissement et de voisinage, censé aider à limiter les effets économiques négatifs de la pandémie. Ces fonds, alloués après avoir rempli les engagements convenus, reconnaissent les progrès de la République de Moldova dans la mise en œuvre des mesures nécessaires pour lui assurer un avenir plus stable et plus prospère, a affirmé le commissaire à l’Economie, Paolo Gentiloni. La première tranche de 50 millions d’euros pour la République de Moldova avait été approuvée en novembre 2020.



    Tennis — Plusieurs joueuses de tennis roumaines évoluent au second tour du tournoi WTA d’Indian Wells (Californie). Simona Halep (15e WTA) affronte Marta Kstiuk d’Ukraine (58e WTA), Sorana Cîrstea (40e WTA) joue contre la Japonaise Misaki Doi (108e WTA), alors que notre compatriote Irina Begu (61e) aura pour adversaire Jil Teichmann de Suisse (39e WTA). A l’épreuve de double dames, la paire formée des Roumaines Simona Halep et Gabriela Ruse s’est qualifiée dans les 8es de finale après avoir vaincu le duo Darija Jurak (Croatie)/ Andreja Klepac (Slovénie). Dans un autre match, le duo roumano-tchèque Irina Begu – Renata Voracova s’est incliné devant Leylah Fernandez (Canada) et Coco Gauf (Etats-Unis).


  • Que veulent obtenir les partis politiques ?

    Que veulent obtenir les partis politiques ?

    Mardi dernier, lorsque le gouvernement roumain constitué par le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie et dirigé par le libéral Florin Cîtu a été destitué par motion de censure, les analystes ont anticipé que la configuration d’une nouvelle coalition gouvernementale pourrait s’avérer une mission carément impossible compte tenu des intérêts tellement divergents des partis. Et ce que les analystes anticipaient est désormais réalité puisque le Parti social démocrate, principale formation de l’opposition et promoteur de la motion de censure, exclut la possibilité de soutenir un gouvernement minoritaire du PNL, affirmant que la meilleure solution serait un scrutin législatif anticipé. « Je crois que la Roumanie a besoin d’un gouvernement stable et de mon point de vue il n’y a qu’une solution : les élections anticipées. D’ici là, un gouvernement composé de spécialistes pourrait être mis en place » a précisé Marcel Ciolacu. L’avis du PSD est partagé aussi par les nationalistes de l’Alliance pour l’Union des Roumains.

    Par ailleurs, l’Union Sauvez la Roumanie, qui a été jusqu’à septembre dernier un partenaire cadet dans la coalition gouvernementale souhaiterait faire partie d’un gouvernement PNL – UDMR dirigé par un autre premier ministre. Ce n’est plus un secret, Florin Cîtu et l’USR sont des ennemis jurés. « Nous n’avons aucune raison pour voter un gouvernement minoritaire du PNL parce que nous pouvons soutenir un gouvernement aux côtés des libéraux. Chaque parti peut choisir ses ministres selon le même modèle qu’auparavant, mais c’est la décision du PNL de proposer Florin Cîtu pour un poste de ministre. Mais nous n’allons en aucun cas l’appuyer pour le fauteuil de premier ministre » a déclare Dacian Ciolos. Or, les libéraux souhaitent obstinément que le même et unique Florin Cîtu devienne à nouveau premier ministre !

    Ce qui plus est, selon Dan Vîlceanu, ministre libéral destitué des finances, la coalition avec l’USR est impossible à refaire si ce parti pose des conditions inacceptables par les libéraux. « Ils ont dépourvu la Roumanie d’un gouvernement dans un moment durant lequel ils auraient du penser plutôt aux citoyens et moins au profit politique. Je souhaite que cette période dure le moins que possible, mais cela dépend de leur capacité à admettre avoir commis une erreur et de leurs efforts visant à la réparer. Florin Cîtu est en fin de compte le président du PNL, un parti qui ne peut pas accepter de telles conditions vu que son score est double » martèle Dan Vîlceanu qui précise donc qu’aux dernières élections législatives le PNL avait décroché deux fois plus de votes que l’USR.

    Et dans tout ce chaos politique, c’est le président Klaus Iohannis qui a le dernier mot à dire. Il n’est pourtant pas optimiste quant au succès du premier round de consultations avec les partis politiques, prévu pour lundi. « Il faut trouver une sortie de cette crise, puisque le gouvernement est tombé victime d’orgueils. Les pas constitutionnels sont archi-connus. J’inviterai les partis parlementaires à des consultations et j’essaierai aux côtés des acteurs les plus matures et les plus responsables à trouver une issue » a déclaré le chef de l’Etat. Il a également précisé que l’organisation d’élections anticipées était carrément impossible durant la période qui suit, vu qu’elle est marquée par la pandémie et par la flambée des prix sur le marché de l’énergie.

  • Les conséquences du déclin démographique

    Les conséquences du déclin démographique

    Les données statistiques
    montrent qu’au 1er janvier 2021, la population résidente en Roumanie est tombée
    sous la barre de 19,2 millions de personnes, ce qui se traduit par une
    diminution de près de 143.000 personnes en l’espace d’une année. La Roumanie perdrait
    ainsi, tous les ans, l’équivalent de la population d’une ville de taille
    moyenne. L’analyste économique Constantin Rudniţchi met en exergue les causes
    du phénomène. « Pour ce qui est de cette
    évolution, il s’agit en premier lieu d’un taux de natalité plutôt faible et d’un
    taux de mortalité relativement élevé. Mais la cause principale réside dans
    l’émigration massive, dans le choix que font beaucoup de Roumains de quitter
    définitivement le pays. Certes, ces derniers partent le plus souvent en Union
    européenne, dans notre espace européen commun, mais cela revient finalement au
    même, car ils quittent le pays. Et les statistiques ne sont pas sujet à caution :
    il s’agit bien d’une tendance lourde. Remarquons, d’autre part, le
    vieillissement accéléré de la population résidente, un autre phénomène bien
    présent qui accentue le premier. Le nombre de personnes âgées augmente, alors
    que la part de la population jeune diminue. Ce sont des tendances claires et
    nettes, qui ne font pas de doute. »



    Pourtant, non seulement la
    Roumanie est confrontée à un déclin démographique accentuée, mais l’Europe dans
    son ensemble. Si au début du XIXe siècle la population du continent
    représentait 15 % de la population de la planète, en 2050 elle n’en
    représentera plus que 5 %. Et cette situation est dueen grande partie à l’envolée
    démographique dans d’autres régions du monde, autant qu’au déclin dramatique de
    la population en Europe. Et bien que les Européens aiment avoir plus d’enfants,
    deux raisons principales les rendent réticents : le manque de sécurité
    économique et l’inquiétude quant à l’avenir de leurs enfants. Résultat des courses
    : un nombre de nouveau-nés en berne, avec, pour corolaire, la mise en danger du
    marché de l’emploi et des systèmes de santé et de retraite.

    En effet, selon les
    estimations, dans l’Union européenne, l’âge moyen pourrait atteindre 49 ans
    d’ici 2050. C’est-à-dire que l’on assiste à un processus de vieillissement
    démographique accéléré, qui se traduit par une augmentation du nombre de
    retraités et par une diminution du nombre de personnes actives sur le marché du
    travail. Pour la Roumanie, le phénomène de l’émigration ne fait que renforcer
    la tendance. Selon l’Institut national de la statistique de Bucarest, l’année
    dernière, le nombre d’émigrants a dépassé celui des immigrés de près de 29 000
    personnes. Là encore, l’analyste économique Constantin Rudniţchi constate
    : « L’impact de l’évolution
    démographique sur l’économie du pays est assez clair. D’un côté, il y a la
    fuite des cerveaux, le départ des gens qualifiés, car ce sont bien ces gens-là
    qui partent en premier. De l’autre côté, il est clair qu’une société
    vieillissante a d’autres types de besoins et qu’elle manifeste une tendance à
    la hausse en matière de dépenses de santé et dans le domaine des retraites,
    deux systèmes qui se trouvent déjà en déficit. Qui plus est, le système roumain
    de santé souffre d’un sous-financement chronique, ce qui ne fait qu’exacerber
    le problème. »



    Au niveau européen, selon
    les données fournies au printemps passé par Eurostat, sur les 1.216 unités
    territoriales statistiques de l’UE, 802 auront une population moindre en 2050
    qu’en 2019, alors que 414 autres auront une population plus importante en 2050
    par rapport à l’année de référence, 2019. Les populations caractérisées par un vieillissement
    accéléré se trouvent dans des régions situées principalement en Europe de l’Est,
    soit aux Pays baltes, en Pologne, en Slovaquie, en Roumanie et en Bulgarie, mais
    également en Europe du Sud (Italie, Espagne et Portugal). La République
    tchèque, la Grèce, la Croatie, la Hongrie et la Finlande comptent, elles aussi,
    une grande majorité de régions en déclin démographique. A l’opposé, un
    rajeunissement des populations est attendu dans seulement 10 % des régions,
    dont 8 sur 10 en Allemagne, où l’âge moyen diminuerait de 4 ans. Les dernières
    données Eurostat montrent que 2020 a d’ailleurs été, dans un contexte de
    pandémie, une année marquée par le taux de mortalité le plus élevé, sur les 60
    dernières années dans l’UE. Les 27 ont
    enregistré, l’année dernière, 534.000 décès de plus, soit une augmentation de
    11% par rapport à 2019.

    Ainsi, la population de l’Union est passée de 447,3
    millions d’habitants à 447 millions. La plus forte baisse de la population en
    termes absolus s’est manifestée en Italie (-384.000, soit une diminution de 0,6%
    de la population italienne), suivie par la Roumanie (-143.000, soit -0,7%) et
    la Pologne (-118.000, -0,3%). A noter toutefois qu’en pourcentage de la
    population totale rapporté à la population de chaque État, la Roumanie occupe
    la première place dans ce classement peu enviable. Existe-t-il des solutions
    pour stopper le déclin démographique roumain ? L’analyste Constantin Rudniţchi demeure
    sceptique. « Malheureusement, il
    n’y a pas de solution miracle pour endiguer le phénomène. J’avais pu observer
    dans d’autres États la mise en place de différents dispositifs censés encourager
    la natalité, à commencer par l’augmentation des allocations versées aux mères, ou
    encore par la rallonge des congés de maternité. Ces formules pourraient être
    appliquées en Roumanie, mais, du moins en ce moment, le sujet démographique est
    plutôt absent de l’agenda politique national. »



    Autour de la Roumanie, en
    République de Moldova voisine, pays qui compte une majorité roumanophone, la
    situation est encore pire. Une analyse de l’Institut « Avenir » pour
    le développement et les initiatives sociales, institut basé à Chişinău, révèle
    que, de 1991 à nos jours, la population de la République de Moldavie a diminué
    de près de 1,5 million de personnes. La population moldave actuelle s’élève à
    2,9 millions, y compris les Moldaves qui vivent sur la rive gauche du Dniestr, soit
    dans la région séparatiste de Transnistrie, qui compte un peu plus de 300.000 habitants.
    Près d’un tiers de la population de la République de Moldova a quitté le pays
    natal au cours des trois dernières décennies, le pays devenant ainsi l’un des
    plus touchés par le phénomène du déclin démographique.


    (Trad. Ionut Jugureanu)





  • Le gouvernement de Bucarest, destitué par motion de censure.

    Le gouvernement de Bucarest, destitué par motion de censure.

    Après avoir suscité l’hostilité de trois partis sur les cinq représentées au Parlement, le gouvernement du premier ministre libéral Florin Cîtu a été destitué mardi par motion de censure. Dans le document, le PSD affirmait que l’unique solution pour que la Roumanie puisse sortir de cette crise politique, économique est sociale était le départ urgent du gouvernement Cîtu. Les sociaux-démocrates imputaient à l’Exécutif l’appauvrissement des Roumains, l’absence de mesures censées contrecarrer la hausse des factures énergétiques et la dévalorisation de la monnaie nationale, le leu, ainsi que la progression alarmante de la dette publique. S’y ajoutaient le faible taux d’absorption des fonds européens, le blocage des programmes d’appui pour les PMEs et le manque d’intérêt pour les problèmes des agriculteurs, selon les sociaux-démocrates. Ils n’oubliaient pas non plus de dénoncer ce qu’ils appelaient un désastre dans le domaine de la santé. Le gouvernement de l’alliance entre le Parti national libéral – l’Union Sauvez la Roumanie – Plus (USR-PLUS) et l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) n’a pas lutté contre la pandémie, il n’a fait qu’empêcher le traitement des maladies chroniques, accusait le Parti social-démocrate.

    La motion du PSD n’épargnait pas non plus l’USR-PLUS, même si, justement, la sortie de ce parti de la coalition gouvernementale a transformé le gouvernement Cîtu en un cabinet minoritaire et l’a projeté dans cette situation difficile. Malgré les critiques à son encontre formulées par le PSD, l’USR a finalement voté la motion afin de renverser Florin Cîtu de son fauteuil de premier ministre, le tenant pour seul responsable du démantèlement de la coalition gouvernementale. Aucune surprise non plus de la part des nationalistes de l’AUR qui ont également voté en faveur de la motion social-démocrate. Avant le vote, Florin Cîtu a accusé d’irresponsabilité ce qu’il a appelé une nouvelle majorité PSD – USR – AUR.

    Le parcours de la motion a été implacable et elle a adoptée mardi dans l’après-midi avec un score historique : 281 voix pour, alors que seulement 234 voix étaient nécessaires pour qu’elle soit adoptée. Aucune autre motion de censure de la Roumanie postcommuniste n’avait recueilli tant de voix « pour », note la presse de Bucarest.

    Le leader des députés libéraux, Florin Roman, a déclaré après le résultat du vote que le PNL proposerait un nouveau candidat pour les fonctions de premier ministre, conformément à une décision adoptée par la direction du parti. Le Parti social-démocrate n’a qu’un seul objectif : la tenue d’élections anticipées. D’ici là les sociaux-démocrates proposent de constituer une majorité politique censée soutenir un gouvernement composé de spécialistes, selon le président du PSD, Marcel Ciolacu. Il souligne que désormais c’est le président roumain Klaus Iohannis qui doit faire le prochain pas. Il faut dépasser « ce moment d’hystérie politique » et entrer dans « un zone responsable et constitutionnelle », a encore ajouté Marcel Ciolacu, chef de file des sociaux-démocrates.

    Le nouveau président de l’Union sauvez la Roumanie, Dacian Ciolos, a exhorté le premier ministre destitué à faire preuve de « retenue », ajoutant qu’il s’attendait à une « réaction équilibrée » de la part du PNL. Dacian Ciolos s’abstiendra à d’autre commentaires jusqu’à ce qu’une proposition réaliste de coalition gouvernementale soit mise sur papier. Enfin, le député George Simion, co-président de l’AUR a affirmé que Florin Cîtu ne devrait rester à la tête du gouvernement ni même en tant que premier ministre par intérim, annonçant que son parti avait préparé une équipe de spécialistes, prête à constituer un gouvernement dont la composition serait pourtant négociée avec les autres partis politiques. La situation sur la scène politique de Bucarest ne fait que se compliquer et tous les acteurs semblent attendre une solution-miracle de la part du président Iohannis.

  • Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Le gouvernement dirigé par le leader libéral, Florin Cîtu est soumis aujourd’hui à son épreuve politique la plus importante : une motion de censure initiée par l’opposition social-démocrate. Dans le document, le PSD affirme que l’unique solution pour que la Roumanie puisse sortir de cette crise politique, économique est sociale est le départ urgent du gouvernement Cîtu.

    Les sociaux-démocrates imputent à l’Exécutif l’appauvrissement des Roumains, l’absence de mesures censées contrecarrer la hausse des factures énergétiques et la dévalorisation de la monnaie nationale, le leu, ainsi que la progression alarmante de la dette publique. S’y ajoutent le faible taux d’absorption des fonds européens, le blocage des programmes d’appui pour les PMEs et le manque d’intérêt pour les problèmes des agriculteurs, soulignent encore les sociaux-démocrates. Ils n’oublient pas non plus de dénoncer ce qu’ils appellent un désastre provoqué dans le domaine de la santé. Le gouvernement de l’alliance entre le Parti national libéral – l’Union Sauvez la Roumanie – Plus (USR-PLUS) et l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) n’a pas lutté contre la pandémie, il n’a fait qu’empêcher le traitement des maladies chroniques, accuse le Parti social-démocrate. L’opposition de gauche n’oublie pas non plus les ennuis légaux que Florin Cîtu a eus lorsqu’il était étudiant aux Etats-Unis. Le fait d’avoir conduit un véhicule sous l’emprise de l’alcool au début des années 2000 aurait été ignoré normalement, si la situation politique à Bucarest ne s’était pas enflammée brusquement à cause des problèmes survenus au sein de la coalition gouvernementale.

    La motion du PSD n’épargne pas non plus l’USR-PLUS, même si, justement, la sortie de ce parti de la coalition gouvernementale a transformé le gouvernement Cîtu en un cabinet minoritaire et l’a projeté dans la situation difficile dans laquelle il se retrouve actuellement. L’ancienne alliance USR-PLUS s’appelle désormais USR tout court puisque les deux partis ont fusionné le week-end dernier. Malgré les critiques à son encontre formulées par le PSD, l’USR a annoncé son intention de voter la motion afin de renverser Florin Cîtu de son fauteuil de premier ministre, le tentant pour seul responsable du démantèlement de la coalition gouvernementale. D’ailleurs, la première motion de censure déposée contre le cabinet de Florin Cîtu a été déposée par l’Union Sauvez la Roumanie aux côtés de l’Alliance pour l’Union des Roumains, soit l’opposition ultranationaliste. Le trajet de cette initiative vers les débats et le vote par le Législatif a été freiné par la Cour Constitutionnelle et elle deviendra tout simplement caduque si la motion du PSD est adoptée. Et à en croire les déclarations politiques faites ces derniers temps, l’Exécutif de Florin Cîtu n’aurait aucune chance de survie.

    Pour être adoptée par le plénum du Parlement roumain, une motion de censure doit recenser 234 voix « pour ». Selon les calculs parlementaires, le PSD, l’USR et l’AUR, soit les trois partis qui la soutiennent, recensent ensemble 280 sénateurs et députés. Le camp du Pouvoir, soit le PNL et l’UDMR, ne regroupe de 163 élus nationaux. Enfin, les députés des minorités nationales autres que celle magyare ne participent pas au vote. De son côté, le premier ministre libéral, Florin Cîtu, a dénoncé l’irresponsabilité de ce qu’il a appelé une nouvelle majorité PSD – USR – AUR. Les élus libéraux seront présents aux débats, mais ils ne voteront pas la motion contre son cabinet, a également précisé Florin Cîtu. (Trad. Alex Diaconescu)

  • 04.10.2021

    04.10.2021

    Covid en Roumanie – Seulement
    huit lits en réanimation étaient encore disponibles dimanche soir dans les
    hôpitaux roumains, après la progression jusqu’à 1 440 du nombre de malades en
    état grave. 21 enfants sont hospitalisés en réanimation. Hier, les autorités
    ont rapporté près de 8 700 nouveaux cas de contamination, dont la plupart dans
    la capitale et dans le département limitrophe d’Ilfov. Côté taux d’incidence, 18
    villes roumaines ont dépassé le seuil des 7,5 cas d’infection par mille
    habitants et à Bucarest ce paramètre touche déjà les 9 cas par mille habitants.
    Les autorités ont rapporté dimanche 150 décès des suites de la Covid 19 en 24
    heures. Les médecins et spécialistes en santé publique avertissent que la
    Roumanie risquait d’atteindre le pic de la 4e vague de la pandémie
    en ce mois d’octobre et pourrait arriver à 20 000 cas d’infection par jour. La
    situation inquiète les médecins qui affirment que le système sanitaire est
    surchargé et les représentants des services d’ambulance à travers le pays constatent
    une croissance inquiétante des appels. Entre temps, une nouvelle tranche de
    vaccins contre la Covid produits par la compagnie Pfizer BioNTech, de 300 mille
    doses devrait arriver aujourd’hui en Roumanie. Les autorités ont annoncé
    dimanche que plus de 30 000 doses de vaccin Pfizer, Moderna, AstraZeneca et
    Johnson&Johnson ont été administrées en 24 heures. Depuis le début de la
    campagne de vaccination le 27 décembre 2020, près de 5 millions et demi de
    personnes ont été entièrement vaccinées.

    Tests de dépistage – Le gouvernement de Bucarest devrait débattre aujourd’hui d’un projet de loi qui oblige le personnel de la Santé et des institution sociales non – vacciné à payer de ses propres fonds les tests COVID nécessaires pour qu’ils puissent dérouler leur activité. A l’ordre du jour pourrait figurer aussi des lois visant à compenser les factures énergétiques et à protéger les consommateurs vulnérables. Par ailleurs, avant la réunion gouvernementale d’aujourd’hui, le premier ministre Florin Cîtu devrait discuter aussi avec les syndicats et le patronat sur la valeur du salaire minimum, qui sera appliquée à partir du 1er janvier 2022. Si les parties arrivent à un accord, ce projet devrait lui aussi figurer à l’ordre du jour de la réunion.

    Sanitas –

    Protestation
    aujourd’hui devant le Gouvernement de Bucarest. Les syndicalistes de la
    Fédération Sanitas, qui défendent les intérêts du personnel de la Santé,
    déplorent la situation grave dans le système sanitaire qui mène à des
    conséquences telles l’incendie de Constanta, dans le sud-est, la réduction des
    droits des salariés et l’incapacité des hôpitaux d’assurer des conditions de
    travail décents. Dans un message publié vendredi sur Facebook, en marge de
    l’incendie produite à l’hôpital des maladies infectieuses de Constanta,
    l’organisation syndicale affirme que les sections de réanimation ne peuvent pas
    être mises en place à tout moment et qu’aucune improvisation n’était permise. Le
    gouvernement roumain ne dispose pas d’une stratégie cohérente, afin de
    résoudre, afin de résoudre le problème de l’infrastructure vétuste des hôpitaux,
    accuse la Fédération Sanitas. Sept malades sont décédés vendredi dans
    l’incendie qui a ravagé la section de réanimation de l’hôpital des maladies
    infectieuses de Constanta.

    Accident – Sept ressortissants roumains, à double nationalité, comptent parmi les personnes décédées suite au crash dimanche d’un avion de tourisme près de Milan, selon le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Au total 8 personnes, dont un enfant, ont perdu la vie dans cet accident aéronautique. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, l’aéronef était piloté par l’homme d’affaires roumain Dan Petrescu, qui possède une de plus grandes fortunes de Roumanie. Il était accompagné par son épouse roumaine et son fils, un jeune homme et une famille avec un enfant d’un an et sa grand-mère. Le petit avion de tourisme, un Pilatus PC-12, devait rallier Olbia en Sardaigne depuis l’aéroport milanais de Linate.

    USR – Le congrès qui a marqué la fin de la fusion entre l’Union sauvez la Roumanie et PLUS s’est achevé dimanche à Bucarest. Le nouveau parti, la troisième force du Parlement roumain et depuis peu de temps en opposition, s’appellera Union Sauvez la Roumanie – USR. Le président est l’eurodéputé Dacian Ciolos, ex-premier ministre technocrate durant la période 2015 – 2016. Tant le président Ciololos que le vice-président Dan Barna, son adversaire à la tête de l’USR ont exclus la possibilité d’une scission du parti après le congrès et se sont proposés de devenir la principale force de la droite aux élections législatives en 2024.

    Rentrée universitaire – Aujourd’hui c’est la
    rentrée universitaire pour quelque 550 000 étudiants des institutions
    d’enseignement supérieur publiques et privées de Roumanie. Plus de la moitié
    des facultés fonctionneront pourtant en système hybride. Dans plus d’un tiers
    des cas, les cours se tiendront en présentiel et peu d’universités ont choisi
    de dérouler des cours exclusivement enligne. Le président de l’Alliance des
    organisations estudiantines de Roumanie, Horia Oniţă, affirme que tous les
    centres universitaires devraient être prêts à passer à tout moment d’un
    scénario à l’autre en fonction de la situation pandémique locale

    Canoë – La Roumanie a terminé les Championnats du monde de Kayak Canoë séniors, jeunesse et juniors déroulé à Bascov dans le département d’Arges, avec une seule médaille – l’or décroché par les frères Adrian et Victor Stepan, dans la compétition de canoë double juniors. La Hongrie s’est imposée dans le classement des médailles avec 11 médailles d’or, 10 d’argent et 2 de bronze, étant suivie par le Danemark, l’Ukraine, l’Espagne, la France et le Portugal. La Roumanie s’est classée quatrième, à égalité avec la Russie.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, ou la météo est douce et les températures assez élevées notamment sur l’ouest et le nord-ouest du pays. Sur l’est et le sud-est, le ciel est couvert et des pluies sont possibles alors qu’il est clair sur le reste du pays. Les maxima vont de 16 à 26 degrés.

  • 30.09.2021

    30.09.2021

    Coronavirus en Roumanie – Les hôpitaux de Roumanie cherchent des solutions pour gérer le grand nombre d’infections au virus SARS CoV 2. Deux hôpitaux de Bucarest ont été obligés de laisser partir des patients pour qu’ils continuent leur traitement à domicile et de transférer d’autres, afin de soigner exclusivement des malades de COVID. Cette décision a été prise afin de faire augmenter le nombre de places destinées aux malades infectés au SARS – CoV 2, vu que de plus en plus de personnes arrivent à l’hôpital dans un état grave. Entre temps, 14 villes à travers le pays ont un taux d’incidence de plus de 6 cas d’infection par mille habitants, dont la Capitale, Cluj (dans le nord-ouest) et Timisoara (ouest). Les autorités ont annoncé mercredi près de 11 mille nouveaux cas d’infection au coronavirus et 207 décès en 24 heures. 1 320 patients sont actuellement hospitalisés en réanimation – soins intensifs.

    Politique – La motion de censure déposée par le PSD, principal parti de l’opposition en Roumanie à l’encontre du gouvernement dirigé par le libéral Florin Cîtu est présentée aujourd’hui devant le plénum du Parlement de Bucarest. Le texte est signé par 157 élus sociaux-démocrates, qui affirment que le premier ministre devrait être destitué et que l’unique solution à l’actuelle situation politique, économique et sociale du pays était le scrutin législatif anticipé. L’USR-Plus, l’ancien partenaire dans l’alliance gouvernementale menée par le PNL, a annoncé son intention de voter la motion de censure. Et les élus de l’Alliance pour l’Union des Roumains, nationaliste, d’opposition affirment qu’ils voteraient cette motion soulignant que le gouvernement Cîtu était dépourvu de légitimité et ne respectait pas la Loi Fondamentale. Pour sa part, le premier ministre Florin Cîtu, qui est depuis ce dimanche président du Parti national libéral, a annoncé la constitution d’équipes de libéraux qui tenteraient d’obtenir le rejet de la motion et de protéger ainsi une majorité parlementaire. Le débat et le vote contre la motion de censure du PSD aura lieu mardi prochain, le 5 octobre. Rappelons-le, une autre motion de censure à l’encontre de l’actuel cabinet a été déposée par l’USR – Plus et l’AUR.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu commence aujourd’hui une visite officielle de deux jours en Espagne sur la toile de fond du 140e anniversaire des relations diplomatiques bilatérales. Le programme de la visite inclut des consultations politiques avec l’homologue espagnol Jose Manuel Albares Bueno, et le lancement aux côtés de celui-ci d’un album bilingue dédié à cet anniversaire. Les deux ministres parleront des moyens de développer et d’approfondir la relation bilatérale, transformée en 2013 en Partenariat stratégique. Bogdan Aurescu inaugurera aussi l’exposition « Trésors archéologies de Roumanie. Racines daces et romaines » au musée national d’archéologie de Madrid, événement déroulé sous le haut patronage du président roumain, Klaus Iohannis et du roi Felipe VI d’Espagne. Rappelons-le, l’Espagne accueille une des plus importantes communautés roumaines d’Europe.

    Energie – Le Ministère de l’énergie de Bucarest prépare un schéma d’aide d’Etat pour les PMEs, sur la toile de fond de la crise des prix de l’énergie. Ce mécanisme sera appliqué à partir du 18 novembre. Par ailleurs, une commission d’enquête parlementaire a convoqué à des auditions des représentants de l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’énergie pour expliquer l’explosion du prix des factures d’électricité et de gaz en Roumanie.

    RePatriot – Le Palais du parlement de Bucarest accueille à partir d’aujourd’hui la 6e édition du sommet RePatriot, dédié à la Diaspora roumaine, qui réunira jusqu’au 3 octobre plus de 300 entrepreneurs et personnes à succès d’origine roumaine du monde. Un volume anniversaire sera lancé à cette occasion. L’exposition « Fotogeografica – un quart de siècle » sera également inaugurée. C’est le plus important concours de photographie pour la Jeunesse de Roumanie et un ample mouvement qui valorise le patrimoine naturel et culturel roumain.

    Migrants – Dix ressortissants afghans ont essayé de passer mercredi illégalement le Danube en provenance de la Serbie, ont annoncé les agents de la police roumaine aux frontières. Il s’agit de neuf personnes âgées de 15 à 28 ans et d’un enfant d’un an accompagné par ses parents. Les policiers ont précisé que les dix ont traversé le fleuve à l’aide d’une embarcation gonflable. Les Afghans ont affirmé vouloir arriver dans un Etat de l’Europe de l’ouest.

    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, CFR Cluj, dans le nord-ouest reçoit ce soir à domicile les Danois de Randers FC, dans le cadre d’un nouveau match du Groupe D de la nouvellement créée ligue Europa Conférence. Le CFR s’est incliné face à FK Jablonec de République Tchèque et Randers a terminé à égalité, 2 partout, contre les Néerlandais d’AZ Alkmaaar. L’éliminée successivement des préliminaires de la Ligue des Champions et provenant des barrages de la Ligue Europa, le CFR est désormais l’unique équipe roumaine de l’actuelle édition des coupes européennes de foot.

    Météo – Temps frisquet aujourd’hui en Roumanie. Quelques nuages sont présents, notamment sur l’ouest et le nord-ouest ou il pleut mais aussi sur le sud-est, où les pluies sont assez isolées. Les maxima de la journée iront de 12 à21 degrés. 18 degrés sous un ciel assez nuageux actuellement à Bucarest.

  • 29.09.2021 (mise à jour)

    29.09.2021 (mise à jour)

    Transport – Des dizaines de camions
    ont occupé mercredi la place Victoriei de Bucarest, où se trouve le siège du
    gouvernement roumain. Trois organisations patronales des transporteurs routiers
    entendaient protester ainsi contre la politique menée par l’exécutif, notamment
    pour ce qui est de l’imposition des per diem des routiers, des prix élevés des
    assurances auto obligatoires et des règles de mise en quarantaine des
    chauffeurs. Tout cela impacterait fortement la compétitivité des transporteurs
    roumains dans l’Union européenne, déjà sérieusement touchée par le paquet
    mobilité adopté récemment au niveau européen. Selon les manifestants, la
    Roumanie est le seul Etat membre de l’UE où les per diem sont imposables. D’après
    les déclarations du premier ministre Florin Cîţu, une grande partie des revendications des transporteurs ont été
    résolues ou le seront bientôt dans le Parlement. Toutefois, c’est aux spécialistes
    de décider la mise en quarantaine des chauffeurs arrivant depuis des pays à
    haut risque épidémiologique, a signifié le premier ministre.

    Coronavirus – Les autorités roumaines annonçaient ce mercredi près de 11 000 cas de contamination au coronavirus recensés en 24h sur plus de 70 000 tests effectués dans le pays. Le nombre de décès enregistrés en 24 heures est de 207 et 1 300 malades graves sont hospitalisés en réanimation. Le taux de contamination moyen sur 14 jours au niveau national est de 3,79 cas pour 1 000 habitants. Les taux de contamination les plus élevés, de plus de 6 cas pour 1 000 habitants, sont recensés dans la capitale Bucarest, dans le département d’Ilfov, qui entoure la capitale, et dans le département de Timiş, dans l’ouest du pays. Les autorités roumaines tirent donc la sonnette d’alarme et affirment sur la page Facebook Rovaccinare que la Roumanie occupait mardi la 2e place en Europe et la 6e dans le monde pour ce qui est des décès causés par la Covid-19. Mercredi, le premier ministre Florin Cîţu a annoncé que le budget du ministère de la Santé allait progresser de 456 millions de lei (environ 91 millions d’euro), y compris pour financer l’acquisition de traitements anti-Covid-19.


    Politique – Plusieurs amendes ont été
    infligées pour les problèmes d’organisation du congrès du Parti national
    libéral, samedi dernier, à Bucarest. L’une d’entre elles, d’environ 2 000 euros,
    a été accordée pour le non-respect des normes de protection sanitaire. Une
    autre, d’un millier d’euros, concerne la société de gardiennage qui a assuré la
    sécurité pendant le congrès et qui avait l’obligation de signaler les non-respect
    des normes, telles l’absence de distanciation physique et le port inadéquat du
    masque. L’enquête se poursuit, a précisé le ministre de l’Intérieur Lucian
    Bode, après plusieurs appels reçus au numéro unique des urgences, le 112,
    dénonçant la participation au congrès de personnes n’ayant pas de certificat
    vert numérique ou bien ayant de faux certificats.


    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires
    étrangères Bogdan Aurescu est en visite officielle en Espagne, pour marquer 140
    ans de relations diplomatiques bilatérales. Des consultations sont prévues afin
    de développer et approfondir la relation roumano-espagnole, élevée en 2013 au
    niveau de Partenariat stratégique. Jeudi, le ministre Bogdan Aurescu va
    inaugurer l’exposition « Trésors archéologiques de Roumanie. Racines daces
    et romanes » au Musée national d’archéologie de Madrid. L’exposition, qui
    réunit 835 objets d’exception appartenant à 39 musées roumains, pourra être
    visitée jusqu’à fin janvier 2022. Dans une interview accordée au journal El Mundo,
    M. Aurescu a parlé de l’excellente relation entre les deux pays, caractérisée
    par un dialogue politique fondée sur des visions communes concernant la plupart
    des sujets des agendas politique et international. Le ministre considère qu’un
    rôle « particulièrement important » en ce sens revient à la communauté
    roumaine d’Espagne, qui est bien intégrée et contribue de manière significative
    au développement économique du pays-hôte.

    Diplomatie – Le président roumain
    Klaus Iohannis recevra samedi, en Allemagne, le Prix International Charlemagne
    d’Aix-la-Chapelle. Le comité directeur a décidé d’accorder au président
    Iohannis le prix pour l’année 2020 comme reconnaissance de ses mérites à « conduire
    la Roumanie sur une trajectoire pro-européenne, basée sur les valeurs de l’Etat
    de droit », pour ses « efforts à consolider l’Union européenne et les
    Etats membres », pour « avoir promu l’équité, la protection des
    minorités et la diversité culturelle ». Le Prix International Charlemagne est
    accordé par la ville d’Aix-la-Chapelle depuis 1950 à des personnalités
    remarquables qui se sont engagées pour l’unification européenne. Sur la liste
    des lauréats se trouvent les pères fondateurs de la communauté européenne, les
    architectes de l’Union européenne moderne et des représentants des mouvements
    démocratiques d’Europe Centrale et de l’Est.

  • 28/09/2021 (mise à jour)

    28/09/2021 (mise à jour)

    Coronavirus — En Roumanie, plus de 11 000 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 recensés en 24 h ont été annoncés mardi, un record absolu depuis le début de la pandémie, après plus de 73 000 tests effectués, ce qui est un autre record. La plupart sont à Bucarest — près de 2 000 — et le taux d’incidence dans la capitale a dépassé les 5,5 cas par mille habitants. Plus de 660 localités se confrontent à des taux d’infection de plus de trois cas par mille habitants en 14 jours. 1 267 patients sont en soins intensifs, dont 17 mineurs. 208 décès ont été enregistrés en 24 h, des suites de linfection au coronavirus. Par ailleurs, les Roumains peuvent recevoir à partir de ce mardi une troisième dose du vaccin contre la Covid 19, alors que le pays se confronte à une quatrième vague de la pandémie, avec une progression alarmante du nombre de malades hospitalisés. Plus de 20 000 Roumains se sont fait vacciner avec la troisième dose le premier jour, selon les autorités. Plus de 22 000 autres se sont immunisés ces dernières 24 h avec la première ou la deuxième dose. Le coordinateur de la campagne d’immunisation, Valeriu Gheorghiţă, a déclaré, mardi, que la couverture vaccinale anti-Covid était de 33 % en Roumanie, et à Bucarest — de 51,1 %. Nous revenons après nos infos.



    Démission — « Pour le premier ministre Florin Cîţu, l’agriculture et l’industrie alimentaire n’ont jamais constitué des priorités », a déclaré le ministre libéral de l’Agriculture, Adrian Oros, qui a annoncé sa démission. Il affirme que le budget du ministère pour 2021 constitue 60 % de l’exécution budgétaire de l’année précédente, avec des effets sur les programmes en déroulement, et qu’à l’occasion du collectif, l’Agriculture s’est vu attribuer un montant infime. Parallèlement, le Plan national de relance et de résilience n’inclut aucun projet visant l’agriculture, accuse Adrian Oros. Il a été l’unique ministre de l’actuel exécutif à avoir participé en tant que supporter au lancement de la candidature de Ludovic Orban aux fonctions de président du Parti national libéral. Les élections internes ont été pourtant remportées par le premier ministre Florin Cîţu, celui qui dirigera le Parti national libéral durant les quatre prochaines années. Rappelons-le, l’Union Sauvez la Roumanie — Plus a quitté la coalition gouvernementale de droite qui inclut aussi l’Union démocrate magyare de Roumanie. Début septembre, l’USR-Plus a retiré ses ministres du cabinet de Bucarest, suite à une dispute autour d’un fonds régional visant le développement régional. Le même parti a déposé une motion de censure au Parlement refusant de revenir dans un gouvernement ayant à sa tête Florin Cîţu.



    Politique — Les Bureaux permanents réunis de la Chambre des députés et du Sénat ont décidé que la motion de censure déposée mardi au parlement par le Parti social-démocrate (d’opposition) soit lue jeudi, en réunion plénière des deux Chambres, et sera débattue et votée mardi prochain. Pour la motion de censure initiée par l’USR-PLUS, ancien n° 2 au pouvoir, et par l’Alliance pour l’unité des Roumains, ultranationaliste, les Bureaux permanents réunis n’ont pas fixé de calendrier. Ils ont décidé d’attendre la motivation de la décision de la Cour constitutionnelle de la Roumanie sur la saisine déposée par le premier ministre libéral Florin Cîţu, relative à l’existence d’un conflit constitutionnel entre le gouvernement et le parlement. Mardi, la Cour constitutionnelle de la Roumanie a déclaré recevable la saisine du chef du cabinet de Bucarest au sujet de cette motion de censure, mais elle affirme que le document peut être débattu et voté. La motion a été enregistrée le 3 septembre dernier et lue devant l’assemblée législative réunie en séance plénière le 9 septembre. L’UDMR, au pouvoir aux côtés du PNL, a lancé un appel à la réfection d’urgence de la coalition au pouvoir pour dépasser la crise politique.



    Certificat vert — Le certificat Covid numérique de l’UE pourrait devenir obligatoire pour l’ensemble du personnel médical des établissements sanitaires roumains, publics ou privés, aux termes d’un projet de loi rendu public par le ministère de la Santé. Le document atteste la vaccination complète contre le Covid-19, une infection au cours des six derniers mois ou bien le résultat négatif d’un test de dépistage soit PCR, soit antigène rapide, réalisé dans un laboratoire. Le personnel médical qui ne possède pas de certificat vert valable risque de se voir suspendre le contrat de travail pour une période d’un mois et même la rupture de contrat avec l’établissement sanitaire, lit-on dans un communiqué. Selon le même document, le personnel non vacciné des hôpitaux et cliniques publiques devrait assumer entièrement le coût des tests effectués. Il y a aussi une exception : dans le cas des soignants qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons médicales, le coût des tests de dépistage de l’infection au coronavirus sera couvert par l’employeur.



    Exercice — L’exercice annuel roumano-ukrainien « Riverline 2021 » se déroule sur le Danube entre les localités de Tulcea (en Roumanie) et Izmail (en Ukraine), réunissant bâtiments de guerre fluviaux, hélicoptères, scaphandres de combat et militaires de l’infanterie marine des deux Etats. Quelque 600 militaires roumains et ukrainiens accomplissent des manœuvres tactiques, conformément aux normes opérationnelles de l’OTAN, des exercices d’inspection et de contrôle des embarcations suspectes et autres opérations d’intervention en situation d’urgence. L’exercice vise à renforcer la coopération militaire bilatérale dans le domaine naval. Pour les Forces navales roumaines, c’est une opportunité d’améliorer la capacité des militaires de de répondre d’une manière rapide et efficace à un spectre divers de menaces sur le flanc sud-est de l’Alliance de l’Atlantique Nord.



    Economie — A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères a organisé ce mardi un débat sur le thème de l’économie post-pandémique, inscrite dans la série des événements dédiés à la conférence sur l’avenir de l’Europe. Selon les organisateurs, le débat vise à analyser les effets de la pandémie sur les politiques économiques, ainsi que les implications de la crise sanitaire sur la pensée et les raisonnements économiques contemporains. La conférence sur l’avenir de l’Europe est une plate-forme de débats et commentaires organisés à l’initiative des citoyens et chaque européen pourra partager ses idées au sujet des perspectives de l’Union européenne.



    Nuage toxique — Le nuage toxique issu de l’éruption du volcan sur l’île espagnole de La Palma de l’archipel des Canaries couvre actuellement la Roumanie. Les particules contenant du dioxyde de souffre et d’autres substances chimiques sont entrées sur le territoire du pays par l’ouest et devraient disparaître mercredi. Les spécialistes roumains suivent la qualité de l’air et assurent que pour l’instant il n’y a pas de raison d’inquiétude. Entre temps, sur l’île de l’Océan Atlantique, la population est exhortée à rester à l’intérieur et à ne pas ouvrir les fenêtres.


  • 28.09.2021

    28.09.2021

    Coronavirus – Les Roumains peuvent recevoir à partir d’aujourd’hui une troisième dose du vaccin contre la Covid 19, alors que le pays se confronte à une quatrième vague de la pandémie, avec une progression alarmante du nombre de malades hospitalisés. En Roumanie, 5 665 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 recensés en 24 h ont été annoncés lundi, après plus de 28 000 tests, selon le Groupe de communication stratégique. S’y sont ajouté 109 décès pendant le même laps de temps, des suites de l’infection au coronavirus. Un millier de patients sont en soins intensifs, dont des enfants. Quelque 600 localités se confrontent à des taux d’infection de plus de trois cas par mille habitants en 14 jours.

    Certificat
    vert –
    Le certificat numérique européen Covid 19 pourrait devenir obligatoire
    pour l’intégralité du personnel médical des unités sanitaires roumaines,
    qu’elles soient publiques ou privées, aux termes d’un projet de loi rendu
    public par le Ministère de la Santé. Le document atteste la vaccination
    complète contre le virus SARS – CoV 2, une infection au cours des derniers six
    mois ou bien le résultat négatif d’un test de dépistage soit PCR soit antigène
    rapide réalisé dans un laboratoire. Le personnel médical qui ne possède pas de
    certificat vert valable risque de se voir suspendre le contrat de travail pour
    une période d’un mois et même la cession de toute collaboration avec
    l’institution sanitaire, lit-on dans un communiqué. Selon le même document, le
    personnel non-vacciné des hôpitaux et cliniques publiques devrait assumer entièrement
    le cout des tests effectués. Il y a aussi une exception : dans le cas des soignants
    qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons médicales, le coût des
    tests de dépistage de l’infection au coronavirus sera couvert par l’employeur.



    Politique
    La Cour Constitutionnelle de Roumanie a admis aujourd’hui la saisine du
    premier ministre libéral, Florin Cîtu au
    sujet de l’existence d’un conflit juridique entre le Parlement et le
    Gouvernement sur le thème de la motion de censure déposée par l’USR Plus,
    ex-partenaire dans la coalition gouvernementale et l’Alliance pour l’Union des
    Roumains, d’opposition et ultranationaliste. Selon le chef de l’exécutif, le
    document a été initié et déposé d’une manière contraire à la Constitution.
    L’USR Plus menace de déposer une nouvelle motion de censure à l’encontre du
    premier ministre Florin Cîtu au cas où la Cour Constitutionnelle décide que la
    procédure de dépôt de l’actuelle motion au Parlement était contraire à la
    Constitution. En échange, l’Union démocrate magyare de Roumanie, toujours
    partenaire dans la coalition gouvernementale à appelé à la reconstitution
    d’urgence de la coalition gouvernementale afin de dépasser la crise politique.
    Le Parti social démocrate d’opposition a également déposé une motion de censure
    à l’encontre du gouvernement Cîtu.

    Démission – « Pour le premier ministre Florin Cîtu l’agriculture et l’industrie alimentaire n’ont jamais constitué des priorités », a déclaré le ministre libéral de l’agriculture, Adrian Oros qui vient d’annoncer sa démission. Il affirme que le budget du ministère pour 2021 constitue 60% de l’exécution budgétaire de l’année précédente avec des effets sur les programmes en déroulement et qu’à l’occasion du collectif, l’Agriculture s’est vue attribuer un montant infime. Parallèlement, le Plan national de relance et résilience n’inclut aucun projet visant l’agriculture, accuse Adrian Oros. Il a été l’unique ministre de l’actuel exécutif à avoir participé en tant que supporter au lancement de la candidature de Ludovic Orban aux fonctions de président du Parti national libéral. Les élections internes ont été pourtant remportées par le premier ministre Florin Cîtu, celui qui dirigera le Parti national libéral durant les quatre prochaines années. Rappelons-le, l’Union Sauvez la Roumanie – Plus a quitté la coalition gouvernementale de droite qui inclut aussi l’Union démocrate magyare de Roumanie. Début septembre l’USR Plus a retiré ses ministres du cabinet de Bucarest, suite à une dispute autour d’un fonds régional visant le développement régional. Le même parti a déposé une motion de censure au Parlement refusant de revenir dans un gouvernement ayant à sa tête Florin Cîtu.

    Exercice – L’exercice annuel roumano-ukrainien « Riverline 2021 » se déroule sur le Danube entre les localités de Tulcea (en Roumanie) et Izmail (en Ulraine), réunissant bâtiments de guerre fluviaux, hélicoptères, scaphandres de combat et militaires de l’infanterie marine des deux Etats. Quelque 600 militaires roumains et ukrainiens accomplissent des manœuvres tactiques, conformément aux normes opérationnelles de l’OTAN, des exercices d’inspection et de contrôle des embarcations suspectes et autres opérations d’intervention en situation d’urgence. L’exercice vise la consolidation de la coopération militaire bilatérale dans le domaine naval. Pour les Forces navales roumaines, c’est une opportunité d’améliorer la capacité des militaires des Forces navales roumaines de répondre d’une manière rapide et efficace à un spectre divers de menaces sur le flanc sud-est de l’Alliance de l’Atlantique Nord.

    Economie – A Bucarest, le ministère des affaires étrangères organisé aujourd’hui un débat sur le thème de l’économie post-pandémique, inscrite dans la série des événements dédiés à la conférence sur l’avenir de l’Europe. Selon les organisateurs, le débat vise à analyser les effets de la pandémie sur les politiques économiques, ainsi que les implications de la crise sanitaire sur la pensée et les rationnements économiques contemporains. La conférence sur l’avenir de l’Europe est une plate-forme de débats et commentaires organisés à l’initiative des citoyens et chaque européen pourra partager ses idées au sujet des perspectives de l’Union européenne.

    Météo – Il fait froid en Roumanie, notamment sur le sud, l’est et le centre. Des pluies sont possibles sur l’ouest, le centre et le sud du pays. Les maxima iront de 13 à 22 degrés. Ciel couvert sur Bucarest ou le mercure des thermomètres ne devrait plus dépasser les 17 degrés.

    Nuage
    toxique –
    Le nuage toxique issu de l’éruption du volcan sur l’île espagnole de
    La Palma de l’archipel des Canares couvre actuellement la Roumanie. Les
    particules contenant du dioxyde de souffre et d’autres substances chimiques
    sont entrées sur le territoire de la Roumanie par l’ouest et devraient
    disparaître vers mercredi. Les spécialistes roumains suivent la qualité de
    l’air et assurent que pour l’instant il n’y a pas de raison d’inquiétude. Entre
    temps, sur l’île de l’Océan Atlantique, la population est exhortée à rester à
    l’intérieur et à ne pas ouvrir les fenêtres.

  • 25.09.2021

    25.09.2021

    Politique – Le Parti national libéral (PNL), le principal parti de la coalition gouvernementale en Roumanie, va élire aujourd’hui son leader pour les quatre années à venir dans un ample congrès. Des milliers de délégués envoyés par les bureaux régionaux du parti devront choisir entre leur actuel chef et président de la Chambre des députés, Ludovic Orban, et le premier ministre Florin Cîţu. Le président Klaus Iohannis, issu du même parti, sera présent lui aussi au congrès. Ludovic Orban estime qu’il représente un point d’ancrage pour son parti. Son objectif est de redorer le blason du PNL et de rétablir la confiance des citoyens dans cette formation politique. De son avis, le Parti national libéral devrait soutenir le capital roumain, réaffirmer et promouvoir les droits et les libertés individuelles. De son côté, Florin Cîţu déclare qu’il est entré dans cette compétition pour construire et unir la Parti national libéral. « Je crois avec force que seule une Roumanie libérale peut apporter du bien-être aux citoyens » considère encore Florin Cîţu. Quant à ses objectifs : la révision de la Constitution, l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, développer les investissements et soutenir les entrepreneurs. Les deux contre candidats se sont livrés à une campagne corsé, avec des attaques sans précédent. Les résultats du scrutin des libéraux ne concernant pas uniquement le parti – la composition du gouvernement en dépend aussi, tout comme l’équilibre des pouvoirs au Parlement, les fonctions de premier ministre et de président de la Chambre des députés.

    Economie – En 2020, les Roumains ont touché un salaire moyen brut de 5 123 lei (environ 1 000 euros), soit une hausse de 7,4 % par rapport à l’année précédente, fait savoir l’Institut national de la statistique. Quant au salaire moyen net, il a été de 3 217 lei en 2020 (environ 650 euros), soit plus de 7,7% rapporté à 2019. Les secteurs d’activité les plus profitables, avec des revenus supérieurs à la moyenne, sont les technologies de l’information et de la communication, le domaine financier et celui des assurances, l’administration publique ou encore la production et la distribution d’électricité. Au pôle opposé l’on retrouve l’hôtellerie et la restauration, l’agriculture, la sylviculture, la pêche et l’immobilier.

    Coronavirus – Le nombre de contaminations au coronavirus reste très élevé en Roumanie – plus de 7 000 nouveaux cas d’infection sont recensés quotidiennement depuis plusieurs jours. Près de 9 500 malades sont hospitalisés actuellement, dont plus de 1 100 sont dans les unités de soins intensifs. Au niveau national, plus de 400 communes se trouvent à présent dans le scénario rouge, c’est à dire qu’elle rapportent un taux d’incidence de plus de trois cas pour mille habitants. La capitale Bucarest est entrée elle aussi en zone rouge, ce qui implique des restrictions supplémentaires introduites par les autorités.

    Diaspora – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a démarré un dialogue avec les membres de la communauté roumaine d’Italie afin d’améliorer la qualité des services consulaires qui leur sont proposés. Beaucoup de Roumains vivant à l’étranger sont mécontents de la lourdeur et de la manière peu amicale dont sont assurés ces services. Valentin Muntean, le responsable du Département consulaire du ministère des Affaires étrangères, a présenté lors d’une réunion en format hybride avec tous les consuls généraux de Roumanie en Italie et environ 40 représentants des associations de Roumains de la péninsule, les éléments d’amélioration envisagés par son ministère : moderniser et l’élargir le réseaux consulaire, simplifier les prises de rendez-vous, moderniser les systèmes informatiques et les optimiser pour les téléphones portables, la digitalisation et l’allègement de la bureaucratie. Selon le correspondant de radio Roumanie en Italie, un Consulat général de Roumanie sera créé à Rome et un nouveau consulat verra le jour, d’ici quatre ans, en Sardaigne.

    OTAN – La frégate roumaine « La reine Marie » a fini sa mission dans le cadre de l’opération « Sea Guardian » de l’OTAN déroulée dans la Méditerranée et sera de retour dans la journée au port militaire de Constanţa, dans le sud-est de la Roumanie. Durant les trois semaines où elle a dirigé le groupement de navires de l’OTAN, « La reine Marie » a vérifié plus de 800 embarcations participant au trafic maritime dans la Méditerranée. L’hélicoptère IAR Puma Naval, embarqué à bord de la frégate, a contribué à identifier les navires suspectes. Des navires, aéronefs et sous-marins de Roumanie, Croatie, Italie, Grèce, Turquie, Espagne et Allemagne ont participé à l’opération Sea Guardian, visant à renforcer la sécurité sur le flanc sud de l’Europe.

    Météo – Beau temps en Roumanie, avec des températures qui repartent légèrement à la hausse. Les maxima de la journée iront de 17 à 28 degrés. 25 degrés attendus aujourd’hui à Bucarest.

  • 24.09.2021

    24.09.2021

    Coronavirus en Roumanie – L’épidémie de Covid 19 poursuit sa progression en Roumanie. Jeudi était le deuxième jour consécutif avec plus de 7 000 nouveaux cas d’infection recensés en 24 heures. Les autorités ont rapporté 7 095 nouveaux cas de Covid sur près de 54 000 tests effectués. La plupart ont été recensés à Bucarest. S’y ajoutaient 113 décès des suites de l’infection au virus SARS-CoV-2 enregistrés en 24 heures. Dans les unités de soins intensifs, le nombre de malades de Covid-19 a franchi le seuil de mille personnes, une situation qui n’a plus été enregistrée depuis début mai. Plus de 300 localités à travers le pays, y compris la Capitale sont en zone rouge, parce que le taux d’infection y a dépassé le seuil des 3 cas par mille habitants dépistés en 14 jours. A mesure que la situation épidémiologique empire, la vaccination commence à reprendre, avec quelque 18 400 doses administrées en un seul jour. Somme toute, plus de 10 millions de doses du vaccin anticovid ont été administrées en Roumanie, depuis le début de la campagne de vaccination.

    Pays à risque – Sur toile de fond de la flambée des cas de contamination, la Roumanie entre sur la liste jaune des pays à risque épidémiologique, a décidé le Comité national pour les situations d’urgence. Il a aussi mis à jour la liste des pays à risque, liste qui entrera en vigueur le dimanche 26 septembre. Désormais dans la zone rouge l’on retrouvera la Croatie, la Lettonie, l’Autriche, la Bosni-Herzégovine. Alors que sur la liste jaune passeront la Grèce, Chypre, la Norvege, le Liechtenstein, le Kazakhstan ou encore l’Azerbaïdjan. La liste verte comporte elle des pays tels le Portugal, l’Islande et le Japon. A noter que les personnes vaccinées ne doivent pas observer une quarantaine en arrivant en Roumanie depuis des pays se trouvant sur les listes rouge ou jaune.

    Politique – En Roumanie, le Parti National Libéral (PNL), le principal parti de la coalition gouvernementale, élit ce samedi son nouveau leader dans le cadre d’un ample congrès. Les candidats en lice sont Ludovic Orban, l’actuel chef du parti et président de la Chambre des députés, et Florin Cîtu, le premier ministre. Le président roumain Klaus Iohannis, issu du même parti, sera présent lui aussi au congrès pour soutenir le premier ministre. Au bout d’une campagne électorale dure au sein du parti, Ludovic Orban a déclaré être prêt pour remplacer Florin Cîtu en tant que premier ministre. Ce dernier, accuse l’actuel leader libéral de s’être servi de son conflit avec l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et le parti PLUS (USR-PLUS) dans sa lutte politique pour la direction du parti. Pour rappel, l’alliance USR- PLUS a récemment quitté la coalition gouvernementale, après avoir retiré son soutien pour le premier ministre Florin Cîtu. La semaine prochaine, le second tour en ligne des élections est prévu lieu au sein de l’alliance dont les membres doivent élire leur futur chef en optant soit pour Dacian Ciolos soit pour Dan Barna, les deux co-présidents en exercice. Au premier tour, déroulé toujours en ligne, Dacian Ciolos, député européen, a réuni 46% des voix, Dan Barna, ancien vice premier ministre, a obtenu 43% des suffrages et un troisième candidat, Irineu Darau a réuni 10% des voix.

    Salaires – L’année dernière, les Roumains ont touché un salaire moyen brut de 5 123 lei (mille euros environ), soit une croissance de 7,4% par rapport à l’année précédente, fait savoir l’Institut national de la statistique. Les secteurs d’activité les plus profitables, avec des revenus supérieurs à la moyenne économique, sont les informations et les communications, le domaine financier et celui des assurances, l’administration publique ou encore la production et la vente d’électricité. Au pôle opposé l’on retrouve, l’hôtellerie et la restauration, l’agriculture, la sylviculture, la pêche et l’immobilier. A comparer avec l’année 1990, l’indice du revenu salarial réel a été de 225% plus élevé en 2020, constate également l’Institut national de la statistique.

    Rentrée universitaire – Le lundi 27 septembre, c’est la rentrée universitaire en Roumanie. Sur toile de fond de la pandémie, dans plusieurs université, telles « Babeş-Bolyai » de Cluj-Napoca (nord-ouest), L’université de l’Ouest de de Timişoara ou encore « Alexandru Ioan Cuza » de Iaşi (nord-est), les cours théoriques seront dispensés en ligne, alors que les séminaires et les cours pratiques dans les laboratoires auront lieu en présentiel. En revanche, les cours des facultés de l’Université de Bucarest seront dispensés en format hybride, soit simultanément en ligne et en présentiel. Des normes sanitaires seront imposées dans le contexte de la pandémie. Dans les foyers estudiantins, les étudiants vaccinés auront priorité et le nombre de places sera réduit. Selon les données du ministère de l’Education, à l’heure actuelle 78% des professeurs des universités de Roumanie, soit plus de 24 000 personnes, sont vaccinés.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a participé à réunion ministérielle de l’Alliance pour le multilatéralisme, tenue en marge de la 76e réunion de l’Assemblée générale de l’ONU. A cette occasion, le chef de la diplomatie roumaine a souligné l’importance de protéger l’environnement, notamment dans le contexte de la pandémie de coronavirus. « Les changements climatiques, la dégradation de l’environnement et de la biodiversité doivent être approchés en tant que défis interdépendants », a-t-il déclaré. Cette réunion a été aussi l’occasion de se pencher sur des sujets et des défis à relever au niveau mondial, tels la lutte contre la pandémie, les droits de l’homme et l’égalité des genres, la lutte contre les changements climatiques ou encore la prévention de la détérioration de la biodiversité. Notons aussi que la réunion ministérielle de l’Alliance pour le multilatéralisme est une initiative franco-allemande lancée en 2019. Cette année ses hôtes ont été ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française, Jean-Yves Le Drian, et le ministre fédéral allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas.

    Handball – L’équipe du club champion de handball de la Roumanie, Dinamo Bucarest, s’est incliné jeudi soir, devant les Fraçais de Paris Saint-Germain, sur le score de 30 buts à 41, dans un match du Groupe B de la Ligue des Champions. Auparavant, les Roumains avaient remporté leur premier match, à Bucarest, sur le score de 32 à 29, face aux Polonais de Lomza Vive Kielce. Au 3e round, Dinamo Bucarest doit rencontrer à domicile des Portugais de FC Porto.

    Météo – Temps toujours frisquet en Roumanie, ce vendredi, sur presque tout le territoire de la Roumanie avec des températures inférieures à la normale saisonnière. Il pleut sur le centre, le nord et l’est. Les maxima de la journée iront de 14 à 24 degrés. 16 degrés et un ciel plutôt couvert à midi à Bucarest.