Tag: Poutine

  • Perspectives sur la guerre en Ukraine

    Perspectives sur la guerre en Ukraine

    Depuis presqu’une année déjà, une guerre se déroule en Europe, première guerre conventionnelle sur le Vieux Continent depuis la Seconde guerre mondiale. Le 24 février 2022, la Russie a attaqué l’Ukraine avec comme but officiel la démilitarisation et la dénazification de celle-ci. Mais voilà que l’Ukraine a résisté et après le choc initial, elle a même réussi à repousser les forces du Kremlin de plusieurs certaines régions – d’abord dans le nord et puis dans le nord-est et vers la fin de l’année dernière dans le sud. Désormais, une guerre « des positions » se déroule dans l’est du pays sur la toile de fond d’un hiver qui semble avoir immobilisé les forces de deux côtés. Alors que les deux armées se préparent pour de nouvelles opérations militaires au printemps. La Russie mobilise des dizaines voire des centaines milliers de soldats alors que l’Ukraine fait appel à la communauté internationale pour lui fournir de l’équipement militaire de plus en plus puissant et moderne. A quels événements peut-on s’attendre au printemps ? Quel sera le dénouement de ce conflit dévastateur ? C’est le moment des analyses et des diverses perspectives. « Il ne faut jamais croire M Poutine, puisqu’il est un menteur professionnel » ce sont les mots de Bernard Kouchner, qui était chef de la diplomatie française durant une des guerres que la Russie a menée ces vingt dernières années : la guerre russo-géorgienne de 2008. Nous l’écoutons dans les minutes suivantes dans une interview réalisée par Daniela Coman, correspondante de la Radio publique roumaine en France.




  • Le sixième train de sanctions contre Moscou

    Le sixième train de sanctions contre Moscou


    Dans le
    contexte de la poursuite de l’offensive russe en Ukraine, l’UE a annoncé
    mercredi une sixième série de sanctions contre Moscou. Aux dires de la cheffe
    de l’Exécutif européen, le nouveau train de mesures portent principalement sur
    quatre types de sanctions. D’abord, l’UE veut une fois de plus frapper le
    portefeuille russe, en proposant d’exclure trois banques supplémentaires, dont
    Sberbank – le plus gros établissement du pays – du système financier
    international Swift.Autre proposition : sanctionner de nouvelles
    personnalités. Parmi elles, des militaires gradés responsables des crimes de
    guerre commis à Boutcha.

    Par ailleurs, trois grosses chaînes de radio détenues
    par l’État russe seraient interdites sur les ondes européennes, tandis que des
    sociétés européennes de consulting et lobbying n’auront plus le droit de
    travailler pour le Kremlin. Mais, la sanction la plus importante est sans doute
    l’embargo sur le pétrole russe. Ursula von der Leyen a proposé d’éliminer progressivement
    les livraisons russes de pétrole brut et de produits raffinés afin de trouver
    des sources d’approvisionnement alternatives.Bien sûr, ce n’est pas facile pour l’Europe d’accepter un tel embargo,
    surtout que certains pays membres dépendent à 100% du pétrole russe. Voilà
    pourquoi, le sixième paquet comporte aussi quelques exceptions et quelques
    mesures de transition pour les pays concernés, a encore ajouté Ursula von der
    Leyen.




    « Poutine
    doit payer le prix fort pour sa brutale agression. L’avenir de l’Europe s’écrit
    en Ukraine. Il s’agira d’une interdiction complète des importations de pétrole
    russe, transporté par voie maritime ou par oléoduc, brut et raffiné. On
    veillera à ce que l’interdiction soit progressive et ordonnée afin que nous et
    nos partenaires, puissions bénéficier d’autres voies d’approvisionnement et que
    l’impact sur le marché mondial soit réduit. Voilà pourquoi, nous renoncerons
    progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six prochains
    mois et à celles de produits raffinés d’ici à la fin de l’année
    , a
    déclaré à Strasbourg la Présidente de la Commission.


    Selon Reuters, la Hongrie, la Slovaquie,
    la République Tchèque et la Bulgarie ont manifesté leur inquiétude quant à un
    possible embargo sur le pétrole russe. Prague et Bratislava ont réclamé une
    période de grâce de quelques années afin qu’elles puissent accroître leur
    capacité de transport des gazoducs, tandis que Budapest ne soutient pas une
    proposition qui porterait atteinte à sa sécurité énergétique. Pour sa part, la
    Bulgarie a annoncé que si Bruxelles prévoyait des exceptions, elle aimerait pouvoir
    en bénéficier. L’Allemagne, quant à elle, s’est dite prête pour un tel embargo
    qui pourrait, selon elle, provoquer de possibles perturbations de
    l’approvisionnement en carburants.

    Quant
    à la Roumanie, par la voix de son ministre de l’Energie, Virgil Popescu, le
    pays s’est montré solidaire avec la position de la CE sur la question du pétrole
    russe. Le responsable roumain a affirmé que sur l’ensemble du pétrole consommé,
    70% provient des importations, dont seulement 30% d’origine russe.





  • 18.03.2022 (mise à jour)

    18.03.2022 (mise à jour)

    Kiev – La cheffe du parquet européen, la roumaine Laura Codruţa Kövesi, a fait ce vendredi une visite en Ukraine, pour rencontrer le procureur général du pays, Irina Venediktova, et a transmis l’appui du collège du Parquet européen à leurs confrères ukrainiens. « Tout le monde est le témoin des souffrances, du désespoir et de la destruction que la guerre lancée par la Fédération de Russie contre l’Ukraine provoque aux millions de vos compatriotes. Nous sommes impressionnés par l’exemple que vous avez donné, par la décision du parquet ukrainien de continuer à travailler dans un état de siège, sous des bombardements à la limité de l’annihilation », a souligné Mme Kovesi. Elle a ajouté que les investigations des procureurs ukrainiens dans les cas des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité seront essentielles dans la mise en mouvement des roues de la justice internationale. Durant sa visite, Mme Kovesi a signé un mécanisme de travail qui établit les bases d’une coopération étroite pour protéger les intérêts financiers de l’UE et de l’Ukraine. Par le biais de ce document, Kiev reconnait le parquet européen comme une autorité compétente. Pour sa part, le procureur général de l’Ukraine, Irina Venediktova, a expliqué que Laura Kövesi était le premier responsable européen à visiter son pays durant cette période difficile, lorsque l’Ukraine est en guerre. Notre combat légal s’élargit, et cela signifie que la victoire de la Justice était inévitable, a écrit Irina Venediktova sur Facebook.

    Guerre en Ukraine – Kiev détient toujours le contrôle des zones-clé du pays, malgré les
    tentatives des forces russes de les conquérir, affirme le président Ukrainien
    Volodymyr Zelenski. Les missiles russes ont frappé une zone avoisinant
    l’aéroport de la ville de Lviv, dans l’ouest du pays, ont fait savoir ce
    vendredi les autorités locales. La cible était une usine aéronautique qui
    réparait des avions de combat, qui a été entièrement détruite. L’aéroport n’a
    pas été attaqué, précisent les agences de presse Reuters et AFP. Au moins une
    trentaine de personnes ont été tuées. Jusqu’ici la ville, située pas loin de la
    frontière avec la Pologne a été épargnée par les attaques. Pour leur part, des
    représentants du Département de Défense des Etats-Unis ont affirmé que l’armée
    russe avait intensifié ses attaques contre les objectifs civils d’Ukraine. Par
    ailleurs, aux dires secrétaire général adjoint de l’OTAN, le Roumain Mircea
    Geoana, la Russie s’est vue bloquer en Ukraine 75% du total de ses forces
    militaires et aucun risque militaire à l’adresse de la sécurité des Etats
    alliés n’est anticipé. Selon lui, malgré un début de dialogue
    politique, il y a des signes que la Russie continuerait l’assaut sur trois
    directions stratégiques autour de Kiev et le conflit devrait durer, amplifiant
    le nombre de victimes. D’ailleurs, le
    président Vladimir Poutine a justifié ce vendredi l’invasion en Ukraine,
    promettant a plusieurs dizaines de milliers de ses sympathisants réunis sur le
    stade Loujniki de Moscou que ses objectifs seraient atteints.

    Réfugiés –
    Environ un demi-million de réfugiés ont franchi les frontières roumaines depuis
    le déclenchement de la guerre en Ukraine, dont quelque 80 000 sont restés sur
    le territoire de la Roumanie. Parmi eux, l’on recense 32 000 enfants. En ce
    moment, le taux d’occupation des places d’hébergement destinés aux réfugiés est
    de 70 %. Les autorités roumaines et la société civile poursuivent les efforts
    pour assurer les meilleures conditions d’hébergement et de repas pour les
    personnes fuyant la guerre, tout comme leur accès à l’assistance médicale et
    même à la scolarisation des enfants. De plus en plus de compagnies offrent des
    emplois aux réfugiés venus depuis l’Ukraine. De son côté, la Commission
    européenne a décidé de mettre à la disposition de Bucarest des fonds
    spécialement destinés à la gestion du flux de personnes cherchant à se mettre à
    l’abri de la guerre.

    Gouvernement – Le Cabinet de Bucarest a approuvé ce vendredi un nouveau schéma d’appui des consommateurs d’énergie qui prévoit le plafonnement des tarifs de l’électricité et de gaz pour une année. La compensation des factures utilisée jusqu’ici ne sera plus appliquée. La mesure offrira aux citoyens et au milieu des affaires une stabilité des prix, tout en respectant le marché libre, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciuca. Les personnes physiques qui consomment moins de cent kilowattheures par mois payeront 68 bani par kilowattheure. Pour une consommation mensuelle allant de 100 à 300 kilowattheures le tarif sera de 80 bani par kilowattheure. Dans le cas du gaz naturel le prix sera de 31 bani par kilowattheure. Les clients non-domestiques payeront un leu par kilowattheure pour l’électricité et 37 bani par kilowattheure pour le gaz naturel. Les fournisseurs qui ne pourront pas respecter ces tarifs seront sanctionnés par des amendes. L’impact des mesures d’appui des consommateurs domestiques et industriels est estimé à 2,9 milliards d’euros pour cette année. Le premier ministre roumain a également souligné que les autorités cherchaient à identifier de nouvelles sources d’énergie et d’approvisionnement en gaz naturel.

    Covid – Vendredi quelque 3 750 nouvelles contaminations au coronavirus dépistées en 24 heures ont été rapportées en Roumanie et 44 décès, dont 8 antérieurs à la période de référence. Quelque 3 100 malades de Covid dont actuellement hospitalisés en Roumanie, dont 465 en soins intensifs. Pour rappel, depuis le 9 mars dernier, l’état d’alerte sanitaire a été levé en Roumanie et toutes les restrictions censées empêcher la propagation du virus ont été levées. Des décisions similaires ont été prises par d’autres pays, ce qui a entraîné la croissance des nouveaux cas de maladie, sans pourtant qu’il y ait de nombreux cas très grave, ni un grand nombre de décès. Par ailleurs, l’OMS met en garde contre une nouvelle flambée des contaminations à travers le monde, sur toile de fond de la baisse des tests de dépistage, de l’allégement des restrictions et de la circulation de l’idée erronée selon laquelle le sous-variant BA2 aa Omicron, qui est de plus en plus répandu, serait inoffensif.

    Météo – Temps frisquet durant les prochaines 24 heures en Roumanie. Le ciel sera toujours bleu mais les températures iront de 0 à 11 degrés. Vent fort à Bucarest avec des maximas qui ne devraient pas dépasser les 7 degrés.

  • 12/03/2022 (mise à jour)

    12/03/2022 (mise à jour)

    Aliments — La Roumanie dispose de stocks suffisants d’aliments et de produits non périssables, il y a assez de marchandises dans les entrepôts et les magasins, et les autorités sont en contact permanent avec les détaillants, a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement, Dan Cărbunaru. Sa déclaration survient après que de nombreux Roumains aient pris d’assaut les magasins pour se ravitailler en huile, suite à une rumeur que ce produit allait disparaître des rayons. Le ministre de l’Agriculture, Adrian Chesnoiu, a souligné que la Roumanie détenait des stocks suffisants d’huile jusqu’à la nouvelle récolte de tournesol, de manière à ce qu’il n’y ait aucun déséquilibre. Il a transmis aux gens de ne pas tomber victimes de l’hystérie, comme c’est déjà arrivé voici quelques jours, lorsqu’il a été dit que le prix des carburants pourrait exploser, ce qui a conduit à des files interminables dans les stations-service. Et ce après qu’à la fin de la semaine dernière, les gens se soient précipités sur les devises, parce que sur les réseaux sociaux certains avaient présenté la dépréciation de la monnaie nationale comme certaine. Les autorités roumaines attirent de nouveau l’attention que de telles fausses informations ne visent qu’à induire la panique.



    Réfugiés – La Roumanie continue d’apporter son aide aux réfugiés d’Ukraine. Le numéro d’urgence 112 ainsi que le 119, dédié à la protection des enfants, sont désormais tous deux disponibles aussi en langue ukrainienne. Des mesures supplémentaires ont également été prises aux postes-frontières en prévention contre le trafic de personnes. Depuis vendredi, une plateforme en ligne a été mise en place afin de centraliser les offres d’aide proposées en soutien aux réfugiés venus en Roumanie. Cette dernière a été mise sur pied en un temps record grâce à la mobilisation de 600 bénévoles. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a adopté samedi un projet d’arrêté relatif à l’octroi de gratuités et de facilités pour le transport routier, ferroviaire, naval et aérien des réfugiés d’Ukraine. La Police aux frontières informe que, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, plus de 380 000 citoyens ukrainiens sont entrés en Roumanie ; plus de 304 000 n’ont fait que transiter notre pays.



    Covid — 2 743 nouveaux cas de personnes infectées par le virus SARS-CoV-2 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures en Roumanie, ainsi que 59 décès, dont 12 antérieurs à la période de référence, a déclaré le ministère de la Santé. 3 600 patients atteints du Covid sont actuellement hospitalisés, dont 595 en soins intensifs.



    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, discutera, dimanche, à Bucarest, avec son homologue israélien, Yair Lapid, de la gestion des effets de l’agression russe sur l’Ukraine. Selon un communiqué du ministère roumain des Affaires étrangères, la visite du responsable israélien a lieu à l’invitation du chef de la diplomatie roumaine. Elle intervient sur la toile de fond de l’aggravation de la crise provoquée par Moscou, mais aussi sur celle d’une très bonne coopération roumano-israélienne en vue de l’évacuation des ressortissants de l’Etat hébreu d’Ukraine via la Roumanie. Israël est un des principaux partenaires de la Roumanie au Proche Orient, et les relations bilatérales, de nature stratégique, se sont constamment développées ces dernières années, note la diplomatie de Bucarest. D’ailleurs, Bogdan Aurescu et Yair Lapid discuteront également du développement des relations bilatérales, notamment politiques, économiques et en matière de sécurité. Les deux responsables évalueront aussi le stade des préparatifs en vue de la 3e Réunion gouvernementale conjointe Roumanie — Israël prévue cette année.



    République de Moldova – Dans un contexte où la crise ukrainienne prend de l’ampleur, l’Allemagne accueillera 2 500 Ukrainiens parmi les 100 000 actuellement réfugiés en République de Moldova, a déclaré la cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock. Elle a ajouté que le gouvernement moldave recevrait une aide de 5 millions d’euros de la part de l’UE, ainsi que 3 millions de la part du gouvernement allemand, une somme qui complètera les 37 millions d’euros déjà promis au pays cette année. Le vice premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Nicu Popescu, a souligné quant à lui que les autorités moldaves continueraient à apporter leur aide aux réfugiés ukrainiens. Il a aussi demandé l’aide de l’UE pour soutenir la République de Moldova dans son effort continu pour gérer l’afflux de réfugiés. Vendredi, l’Agence France Presse a annoncé que la France accueillerait elle aussi 2 500 réfugiés actuellement en République de Moldova. Ce petit pays roumanophone qui appartenait autrefois au bloc soviétique a 2,6 millions d’habitants et est l’un des plus pauvres d’Europe.



    Ukraine — Le président français, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Olaf Scholz, ont demandé samedi, dans une discussion téléphonique, au leader de la Russie, Vladimir Poutine, un cessez-le-feu immédiat en Ukraine et de commencer à rechercher une solution diplomatique au conflit. A son tour, Poutine a accusé les forces ukrainiennes de « violations flagrantes » du droit humanitaire, demandant à la France et à l’Allemagne de faire pression sur Kiev pour qu’il mette fin à ces pratiques. Ce samedi, Moscou a annoncé que l’armée russe pourrait attaquer les livraisons d’armes de l’Occident destinées à l’Ukraine. A son tour, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que toutes négociations avec la Russie devront commencer par un cessez-le-feu et a accusé l’Occident d’implication insuffisante dans les discussions de paix. Dans un nouvel enregistrement, Zelensky a demandé aux mères des soldats russes d’empêcher l’envoi de leurs fils à la guerre en Ukraine. Sur le terrain, les combats se poursuivent dans plusieurs villes, y compris à Kiev, où les forces russes continuent leurs bombardements. L’Ukraine accuse la Russie de préparer un assaut majeur sur la capitale, qu’elle tente d’encercler. L’Ukraine annonce avoir perdu 1 300 militaires depuis le début de la guerre, mais aussi que les envahisseurs avaient subi de lourdes pertes. Selon un nouveau bilan de l’ONU, 579 civils, dont 42 enfants et jeunes, ont perdu la vie depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février dernier.



    Tennis — L’Américaine Cori Gauff sera l’adversaire de la joueuse de tennis roumaine Simona Halep au 3e tour du tournoi d’Indian Wells. Dans ce même tour, la Russe Anna Kalinskaya rencontrera la Roumaine Sorana Cîrstea. Simona Halep (26e WTA) a dépassé vendredi, par 6-2, 4-6, 6-2, la Russe Ekaterina Alexandrova, alors que Sorana Cîrstea (27e WTA) a disposé de l’Australienne Ajla Tomljanovic par 6-4, 7-5. Toujours à Indian Wells, le duo roumain Irina Begu/Monica Niculescu s’est qualifié dans les huitièmes de finale, après avoir vaincu le couple ukrainien Daiana/Ivana Iastremska par 6-1, 6-1. Les Roumaines joueront leur prochain match contre les Japonaises Eri Hozumi/Makoto Ninomiya.


  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine — Au 16ème jour de la guerre en Ukraine, les troupes russes continuent à avancer lentement vers Kiev, tandis que de nouveaux bombardements ont eu lieu à Marioupol. Les frappes aériennes se sont abattues vendredi sur les villes de Dnipro, Lutsk et Ivano-Frankivsk, dans l’ouest du pays. A sont tour, l’Etat major des forces armées ukrainiennes a annoncé que dans la région de Tchernihiv, dans le nord, les troupes russes subissent des pertes sévères. A son tour, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, a affirmé que les forces russes déployées en Ukraine ont tué plus de civils ukrainiens que de combattants. Au Kremlin, le président Vladimir Poutine a déclaré vendredi quil allait autoriser des « volontaires » à aller se battre en Ukraine, et son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a précisé que 16 000 combattants du Proche-Orient étaient prêts à aider les forces russes dans le Donbass. Lors d’une entrevue à Moscou avec son homologue biélorusse, Aleksandr Loukachenko, Poutine a affirmé avoir constaté certains changements positifs dans les discussions avec Kiev. Le Kremlin n’exclut pas une entrevue entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, mais il faudrait que cette rencontre soit minutieusement préparée pour déboucher sur des résultats, a fait savoir le porte parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Par ailleurs, le leader russe, Vladimir Poutine, rencontre vendredi à Moscou son homologue biélorusse, Aleksandr Loukachenko, pour discuter ensemble de la guerre en Ukraine, mais aussi de la coopération économique dans le contexte des sanctions imposées à la Fédération de Russie. Des pays occidentaux ont durci leurs sanctions contre le Belarus après qu’il eut accueilli sur son territoire des troupes russes. Jeudi, les négociations d’Ankara, entre les chefs des diplomaties russe et ukrainienne, Sergueï Lavrov et Dmitro Kuleba, ont débouché sur un échec. On a juste évoqué la promesse de poursuivre les efforts humanitaires d’évacuation des civils, sans que Moscou prenne un engagement ferme. Les pays du G7 ont annoncé mettre bientôt en place un nouveau paquet de sanctions contre la Russie. Plus d’une centaine de milliers d’Ukrainiens ont fui le pays ces deux derniers jours.

  • Guerre en Ukraine

    Guerre en Ukraine

    Prononcées à l’aube du 24 février, les paroles du président russe Vladimir Poutine ont ouvert une nouvelle page de l’histoire, plaçant la situation en Ukraine au premier plan des préoccupations, des discussions et des actions mondiales. Agression, résistance, sanctions et solidarité sont les mots forts pour rendre compte de cette réalité nouvelle. Les images sur le terrain ont terrifié le monde démocratique. Les bombardements visaient des cibles militaires, a certes déclaré la partie russe ; des civils ont été tués par des missiles alors même que l’on était assis autour de la table de négociations, n’ont tardé de réagir les Ukrainiens.

    Mais une chose est d’ores et déjà acquise : des centaines de milliers de femmes et d’enfants ont fui la région, laissant derrière les régions, de l’État voisin de la Roumanie, en proie aux combats meurtriers. Certaines estimations tablent même sur un nombre de près de 7 millions de réfugiés et déplacés à terme. Cependant, dès le premier jour de l’attaque, force est de constater la résistance farouche opposée par les Ukrainiens à l’agression russe, une résistance que Moscou n’avait sans doute pas anticipée. Soutenus par les appels mobilisateurs du président Volodymyr Zelensky, non seulement les militaires mais aussi un nombre important de volontaires se sont empressés de réclamer une arme pour participer aux combats et pour défendre leur pays, achevant ainsi ce que peu de gens pouvaient deviner au début de l’affrontement : tenir tête à l’armée russe. Mais qu’y a-t-il derrière l’action du Kremlin ?

    L’analyste politique Costin Ciobanu, invité à Radio Roumanie, essaye de formuler une réponse :« Vladimir Poutine poursuit sa politique en vigueur depuis 22 ans, essayant de défier l’ordre de sécurité et les arrangements internationaux convenus après la fin de la guerre froide. Cet ordre libéral international, établi après la dissolution de l’Union soviétique, est tout simplement remis en question par les actions de Vladimir Poutine. C’est difficile à imaginer, mais l’on constate qu’il essaie de faire revivre le modèle de l’Union soviétique. Il ne s’agit pas seulement des deux régions de l’est de l’Ukraine, ce sont la souveraineté et l’existence même d’un pays et d’un Etat qui sont en jeu. Il ne reconnaît pas les documents que la Russie avait, au fond, signés. C’est difficile à expliquer, mais pensez à ce que pourrait être une Ukraine démocratique, une Ukraine qui se développe économiquement à l’instar, par exemple, des pays baltes ou des pays d’Europe de l’Est, qui ont rejoint l’UE ou l’OTAN. Une Ukraine forte et démocratique est une menace majeure pour un régime totalitaire qui échoue économiquement. Le PIB par habitant a chuté de 30% en Russie depuis 2014, si je ne m’abuse. L’Ukraine s’avère être donc une menace directe pour le dirigeant autoritaire, mais dont le pouvoir repose, en principe, sur la force. Il s’agit aussi d’un dirigeant autoritaire, qui est au pouvoir depuis 22 ans et qui tente de rétablir, à travers ce projet, sous une forme ou une autre, l’Union soviétique, la Russie impériale. Le pouvoir russe tient ce discours, centré sur la manière dont la Russie a été humiliée dans les années 1990, et il entend prendre sa revanche, et retrouver la gloire de la Russie du siècle dernier. »

    Mais l’invasion russe de l’Ukraine, qui représente l’événement militaire le plus significatif en Europe, depuis la Seconde Guerre mondiale, n’a pas manqué de plonger Moscou dans un isolement politique et économique sans précédent. Le politologue Radu Magdin avait dès le début du conflit remarqué pour l’agence de presse roumaine, Agerpres, que « le récit officiel russe, évoquant le soi-disant génocide commis par les Ukrainiens dans le Donbass et à Lougansk, n’a aucune prise à l’extérieur de la Russie. C’est une histoire fantasque, fabriquée de toutes pièces. Or, la communauté internationale n’est pas bête, elle est quand même en mesure de regarder un peu plus loin que la propagande russe ».

    Le soutien de la communauté démocratique internationale à l’Ukraine a pris la forme de sanctions, imposées à la Russie et qui vont principalement affecter son secteur financier. La déconnexion des banques russes du système SWIFT, les restrictions supplémentaires imposées à la Banque centrale de Russie, les listes individuelles d’oligarques mis sur la sellette, constituent quelques-unes des mesures censées avoir un fort impact sur Moscou, tout comme la fermeture de l’espace aérien pour les avions russes ou la décision d’utiliser le Fonds européen pour la paix pour financer l’assistance militaire consentie à l’Ukraine. Les conséquences des sanctions imposées à la Russie n’ont pas tardé à produire des effets, affectant déjà la population.

    Cependant, la Russie et l’Ukraine ne seront pas les seuls acteurs à souffrir de ce conflit. L’analyste politique Petrișor Peiu évoque, sur nos ondes, certaines des conséquences économiques possibles, notamment pour la Roumanie. « On fait déjà face à une grave crise mondiale qui touche aux matières premières. Parce que la Russie et l’Ukraine sont toutes les deux de grands producteurs de matières premières. Pour vous donner un exemple très concret : cette année, nous aurons un prix du blé incroyablement élevé. Dans le bassin de la mer Noire, où nous nous trouvons, ce prix était pratiquement établi par le blé russe et ukrainien, car ces deux pays avaient des volumes d’exportations beaucoup plus élevées que nous. Le prix à l’exportation sera élevé, les producteurs roumains auront tendance à exporter, et cela à plus forte raison qu’il y a déjà pénurie sur d’immenses marchés, tels l’Égypte ou la Turquie. Alors, ce blé, nous allons devoir le payer au prix fort chez nous, en Roumanie. Et ce n’est qu’un aspect. Parce que l’Ukraine et la Russie, prises ensemble, représentent 80 % des exportations mondiales de tournesol. Les prix des matières premières risquent de s’envoler et, avec eux, le prix des produits finis. Et cela est vrai dans tous les domaines, non seulement dans l’alimentaire. » Pensons, par exemple, poursuit Petrișor Peiu, que nous parlons de la Russie et de l’Ukraine en tant que grands producteurs d’acier, en tant que producteurs de nombreux métaux rares, puis je crois que la Russie est le plus grand producteur de diamants au monde et le troisième plus grand producteur d’or. Voyons ensuite ce qu’il advienne des industries qui utilisent ces métaux dans leurs produits. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 28.02.2022

    28.02.2022

    Situation en Ukraine – Kiev exige un cessez-le-feu – La délégation ukrainienne est arrivée sur le site des négociations prévues avec la Russie a la frontière entre l’Ukraine et le Bélarus, pour exiger un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes, a annoncé la présidence ukrainienne, annonce l’AFP. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui ne participe pas à ces pourparlers, a appelé les soldats russes a déposer les armes. De son côté, Moscou a dit vouloir trouver un accord avec Kiev qui soit dans l’intérêt des deux parties. Le président ukrainien a exhorté l’Union européenne à intégrer sans délai son pays. . La Russie et l’Ukraine déroulent ce lundi des négociations de paix au Belarus, ont annoncé des sources officielles des deux Etats, cités par les médias internationaux. Le président ukrainien Volodimir Zelenski a précisé que son régime était prêt à négocier, pour ne pas être accusé de n’avoir pas tenté d’arrêter la guerre si cela était toujours possible. Reuters rappelle que l’isolement politique et économique de la Russie s’était aggravé lundi. Parallèlement, les forces russes s’étaient confrontées à une résistance farouche dans la Capitale, Kiev et dans d’autres villes ukrainiennes dans le cadre de la plus grande offensive contre un Etat européen depuis la Seconde guerre mondiale.

    Ukraine – aides – Le président ukrainien, Volodimir Zelenski, a remercié à la Roumanie pour l’appui accordé à l’Ukraine et pour la contribution significative aux capacités défensives de son pays. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, il a remercié à son homologue de Bucarest, Klaus Iohannis, pour l’appui à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union Européenne. Le plénum du Parlement roumain adoptera lundi une déclaration condamnant l’agression de la Fédération de la Russie contre l’Ukraine. Par ailleurs la Commissaire européenne Ylva Johansson, en charge des Affaires intérieures, a remercié aux autorités roumaines et aux citoyens pour la manière dont ils ont aidé les réfugiés d’Ukraine. « Faisant preuve de solidarité, nous montrons que nous partageons d’autres valeurs que Vladimir Poutine et mettons en pratique ces valeurs. » a-t-elle déclaré à la fin de sa visite dans le camp de réfugiés de Siret, dans le nord-est, à la frontière avec l’Ukraine. Ylva Johansson a annoncé que la Commission européenne mettra en place une plate-forme de solidarité pour aider le peuple ukrainien et pour appuyer les actions humanitaires des Etats de leur voisinage proche. A Bucarest, elle est reçue par le président roumain, Klaus Iohannis et par le premier ministre Nicolae Ciuca et rencontrera le ministre de l’intérieur Lucian Bode. Des dizaines de milliers de ressortissants ukrainiens sont arrivés en Roumanie. Les Roumains aident les personnes d’Ukraine obligées à abandonner leurs maisons, afin d’échapper à la guerre. Plusieurs campagnes de donation ont été organisées à travers le pays et les bénévoles se mobilisent pour acheminer des aides dans les zones frontalières. Le ministère de la Défense a préparé ses 11 hôpitaux militaires pour assurer l’assistance médicale et les soins nécessaires aux militaires blessés en Ukraine.

    Ukraine – fausses infos – Plusieurs sources qui propagent en Roumanie de fausses nouvelles sur la crise ukrainienne seront bloquées, ont annoncé les autorités de Bucarest. Elles ont présenté une liste de sites, dont certains ont déjà été fermés, parmi lesquels figurent aussi Sputnik News.

    Covid en Roumanie – Le nombre de nouveaux cas de Covid est toujours à la baisse en Roumanie. 4 757 nouveaux cas d’infection en 24 heures et 61 décès des suites de la maladie, dont 4 antérieurs à cet intervalle ont été rapportés ce lundi en Roumanie. Le plus grand nombre de cas actifs de covid a été enregistré le 1er février, soit plus de 40 mille. A Bucarest, le taux d’incidence des infections est de 22 cas par mille habitants. Le nombre des malades en réanimation et de moins d’un millier. Les spécialistes en Santé publique ont rappelé que la vaccination était le moyen le plus efficace de prévenir des formes graves de Covid 19 et des décès.

    Energie – Le ministre roumain de l’énergie, Virgil Popescu participe lundi à la réunion extraordinaire du Conseil Energie à Bruxelles, pour partir ensuite pour l’Azerbaïdjan pour des négociations visant à diversifier les sources d’approvisionnement en gaz du pays. La réunion à Bruxelles se déroule à l’initiative du ministre roumain et de ses homologues de Bulgarie et de Grèce.

    Météo – Une alerte code orange aux chutes de neige et aux tempêtes de neige est valable aujourd’hui jusqu’à demain matin dans deux départements du sud-est de la Roumanie. Des chutes de neige importantes sont attendues et une couche épaisse de neige se formera. La vitesse du vent ira jusqu’à 70 km à l’heure, et sera même plus importante sur la côte et dans le delta. Il neige aussi sur le centre et à Bucarest. Les maximas vont de 0 à 8 degrés.

  • FLASH – La Russie attaque l’Ukraine – 24.02.2022

    FLASH – La Russie attaque l’Ukraine – 24.02.2022

    – Le président russe Vladimir Poutine a annoncé jeudi à l’aube une opération militaire en Ukraine ou de puissantes explosions ont retenti dans plusieurs villes du pays, Kiev affirmant qu’une invasion de grande ampleur était en cours, annonce l’AFP.

    – De puissantes explosions ont été entendues jeudi matin à Kiev, Odessa (au bord de la mer Noire), Kharkiv (à la frontière russe) et dans l’est de l’Ukraine. Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kouleba a annoncé le début d’une invasion de grande ampleur de la Russie. Le ministère ukrainien de l’Infrastructure a annoncé dans la foulée la fermeture de l’espace aérien invoquant un haut risque pour la sécurité dans un communiqué sur son site. Dans la capitale, au moins deux explosions ont été entendues dans le centre-ville tôt le matin, suivies de sons de sirènes d’ambulances. A 600 km de la, au sud de l’Ukraine, dans la ville portuaire d’Odessa, sur la mer Noire des explosions ont aussi retenti. Kharkiv, deuxième ville du pays située près de la frontière russe était aussi frappée. Dans la ville portuaire de Marioupol, plus grande ville ukrainienne proche de la zone de front avec près d’un demi million d’habitants, plusieurs personnes ont indiqué a l’AFP entendre des bombardements d’artillerie depuis le quartier situé dans l’est de la ville. Plus pres du front du conflit de l’est opposant depuis huit ans séparatistes prorusses et forces ukrainiennes, à Kramatorsk, ville qui sert aussi de quartier général a l’armée ukrainienne, au moins quatre explosions puissantes ont également été entendues par des journalistes de l’AFP.

    – Le président russe Vladimir Poutine a annoncé jeudi lors d’une allocution télévisée surprise une opération militaire en Ukraine pour défendre les séparatistes de l’est du pays, alors qu’il a des dizaines de milliers d’hommes déployés depuis des semaines aux frontières ukrainiennes.

    – La décision du président russe a aussitôt déclenché une vague de condamnations internationales. Le président américain Joe Biden a dénoncé une attaque injustifiée qui provoquera des souffrances et pertes de vies humaines. Il s’est également entretenu tôt jeudi avec le président ukrainien, lui promettant le soutien des Etats-unis. Le chef de l’Otan Jens Stoltenberg a condamné une attaque téméraire et non provoquée par la Russie. Une réunion d’urgence des ambassadeurs de l’Otan a été décidée jeudi matin. Et a l’ONU, l’Ukraine a demandé a la Russie de mettre un terme a la guerre, tandis que la France dénonçait le mépris de la Russie a l’égard des Nations unies.

    – A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis, condamne fermement l’agression armée commise par la Fédération de Russie contre l’Ukraine. Cette démarche, qui suit la reconnaissance illégale par la Fédération de Russie de l’indépendance des républiques séparatistes Donetsk et Lougansk, parties composantes de l’Ukraine est une nouvelle transgression flagrante des principes du droit international et notamment de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, de l’inviolabilité des frontières de cet Etat et respectivement du principe du non-emploi de la force dans les relations internationales.

    UPDATE – Avion ukrainien intercepté en Roumanie – Deux avions de combat F – 16 Fighting Falcon des Forces aériennes roumaine, au service de combat et police aérienne sous commandement de l’OTAN sont décollés ce matin à 6.15 et intercepté dans le nord de la Roumanie un avion de combat des forces aériennes ukrainiennes Sukhoi Su – 27, qui a été ensuite escorté pour se poser sur la base aérienne roumaine de Bacau à 7.05, fait savoir un communiqué du Ministère roumain de la Défense. Celui-ci précise que les deux aéronefs militaires roumains ont appliqué strictement les procédures nationales et les règles internationales applicables dans de telles situations, procédant à l’interception et l’identification visuelle de l’avion qui avait pénétré l’espace aérien roumain. Après l’atterrissage, le pilote militaire ukrainien s’est mis à la disposition des autorités roumaines et les mesures légales qui s’imposent dans de telles situations seront appliqués, précise le ministère roumain des Affaires Etrangères.

  • La Roumanie soutient l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

    La Roumanie soutient l’intégrité territoriale de l’Ukraine.

    La décision du leader du Kremlin de signer un décret reconnaissant l’indépendance des régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk, dans l’est de l’Ukraine a été fermement condamnée par la Roumanie. « Cet acte constitue une transgression flagrante du droit international, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Par cette décision la Russie a transgressé les obligations assumées dans le cadre des Accords de Minsk qui sont ainsi dépourvus de tout contenu », affirme dans une déclaration de presse le président Klaus Iohannis.

    Les autorités de Bucarest affirment que la Russie, membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU menace par ses actions la paix et la sécurité dans la monde, garanties par le même Conseil de Sécurité, transgressant délibérément les principes du droit international prévus par la Charte de l’Onu et par l’acte final d’Helsinki. La communauté internationale devrait agir et sanctionner avec fermeté, immédiatement et sans équivoque cette décision dépourvue de responsabilité de la Russie », affirme aussi le chef de l’Etat, soulignant que la Roumanie réaffirmait l’appui fort en faveur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Bucarest agira en étroite coordination avec ses partenaires et ses alliés pour appliquer les mesures de réponse appropriées. L’exécutif roumain condamne également toute tentative de remettre en question l’intégrité territoriale de l’Ukraine et affirme que la remise en question du caractère étatique d’un membre de l’ONU constitue une démarche révisionniste, qui menace la paix en Europe et dans le monde.

    La décision de la Fédération de Russie de reconnaitre l’indépendance des deux régions séparatistes et de déployer des troupes de maintien de la paix dans le Donbass a généré une vague de condamnations internationales et le Conseil de sécurité de l’ONU a convoqué une réunion d’urgence censée analyser les évolutions les plus récentes en Ukraine. L’ordre de la Russie de déployer des « troupes de maintien de la paix » dans l’est de l’Ukraine n’a pas de sens, a déclaré dans le cadre de la réunion Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, selon laquelle cette décision de reconnaitre l’indépendance des régions séparatistes n’est qu’un prétexte pour une invasion à grande échelle de l’Ukraine. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont déjà annoncé l’introduction de sanctions contre la Russie. Les actions ce celle-ci ne resteront pas sans réponse a également annoncé l’Allemagne.

    A Bruxelles, les responsables de l’UE ont annoncé peu après la signature par Vladimire Poutine des deux décrets que l’Union réagirait avec des sanctions contre tous ceux qui sont impliqués dans cette action illégale. « Moscou ne fait que continuer à alimenter le conflit dans l’est de l’Ukraine offrant de l’appui financier et militaire aux séparatistes. Ce qui plus est, elle tente de mettre en scène un prétexte pour envahir à nouveau l’Ukraine. Ces actions minent la souveraineté de l’Ukraine et l’intégrité territoriale de cet Etat, érodent les efforts de solutionner pacifiquement le conflit et transgressent les accords de Minsk, dont la Russie est une des parties », a également expliqué le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.

  • 18.01.2019

    18.01.2019

    Europe – Le président roumain, Klaus Iohannis, sera présent mardi à Aachen, en Allemagne, pour la cérémonie de signature du nouveau Traité de coopération et d’intégration franco-allemand, à l’invitation de la chancelière allemande, Angela Merkel, et du président français, Emmanuel Macron. Dans sa qualité de président du pays à la tête du Conseil de l’Union européenne, Klaus Iohannis sera amené à prendre la parole à cette occasion. Le président du Conseil européen, Donald Tusk, et celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, y seront également présents. Le traité bilatéral d’Aachen a comme fondement politique et juridique le Traité franco-allemand d’Elysée, signé en 1963, qui a mis les bases de la réconciliation historique entre l’Allemagne et la France. Le nouveau traité bilatéral vise l’adaptation des relations des deux pays aux défis du XXIe siècle, touchant surtout la cohésion des actions des deux pays au niveau européen.


    Foire – Des produits agro-alimentaires roumains seront exposés à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 27 janvier à la « Semaine verte internationale de Berlin». Selon le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, présent lui aussi à l’événement, plusieurs producteurs de produits traditionnels de Roumanie feront le déplacement en Allemagne. Les visiteurs de la foire de Berlin pourront ainsi déguster la confiture de prunes de Topoloveni, le hareng fumé du Danube, les saucisses de Pleşcoi ou encore la tourte de Dobroudja. L’année dernière, 400.000 personnes avaient visité la foire.

    Grippe – Quatorze personnes sont décédées cette saison à cause de la grippe en Roumanie. Parmi les victimes, mentionnons un bébé de dix mois et un jeune de 17 ans. Le Ministère de la Santé a recensé plus de 1100 cas de grippe la semaine dernière, un chiffre bien en dessus des 80 cas de grippe enregistrés à la même période de l’année passée. A l’heure où l’on parle, sur les 1,3 millions doses de vaccin dont la Roumanie a disposé en cette période, il en reste encore plus de 100.000. Les spécialistes s’attendent à ce que le nombre de cas de grippe se multiplie les jours à venir.

    Dacia – La compagnie Dacia a enregistré l’année dernière la meilleure performance commerciale de son histoire. Les ventes totales sur le marché interne et international ont atteint 700.000 unités, 7% de plus par rapport à l’année précédente. Selon un communiqué du constructeur auto, la marque roumaine a pratiquement doublé ses ventes en seulement sept ans. En 2018, les ventes Dacia sur les marchés externes ont augmenté de 5.5%, pour atteindre 646.000 unités, avec une très belle performance en Europe. En 1999, Renault a repris la marque Dacia et l’usine de Mioveni. Les voitures Dacia sont vendues dans 44 pays, sur quatre continents.

    Facebook – L’administration de Facebook a annoncé avoir supprimé des centaines de pages, de comptes et de groupes qui se donnaient pour des médias indépendants, tout en étant en étroite liaison avec l’agence de presse russe, Spoutnik. Il s’agit concrètement de deux réseaux séparés- un qui desservait les Pays baltes, l’Asie centrale, le Caucase et l’Europe centrale et de l’est et l’autre l’Ukraine. Sur la liste des pays visés par ces pages figure aussi la Roumanie. Cela fait deux ans déjà que Facebook est critiqué pour ne pas se doter d’instruments de lutte contre l’extrémisme et la propagande.

    Investisseurs – Le nombre d’entreprises avec des actionnaires roumains présentes en Slovaquie a connu une hausse de 120% ces six dernières années, en passant de 620 en 2013 à 1362 à la fin de l’année dernière, selon une société locale citée par la publication Slovak Spectator. La hausse la plus significative a été enregistrée entre 2017 et 2018 quant les investisseurs roumains ont créé 165 compagnies. Même situation en République Tchèque où le nombre d’entreprises avec actionnaires roumains a fait un bond de 179% entre 2014 et 2018. Sur l’ensemble des sociétés à capital roumain nouvellement créées en Slovaquie et en République Tchèque, la plupart travaillent dans le secteur du Commerce, des Services, du Transport routier ou encore du Bâtiment.

    Tennis – Les joueuses roumaines de tennis Maria Bara/ Monica Niculescu se sont qualifiées ce vendredi, à Melbourne, dans les huitièmes de finale du concours féminin de double de l’Open australien, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Le duo roumain a battu la paire russo- techèque, Ekaterina Makarova/ Lucie Hradecka. Bara et Niculescu s’apprêtent à rencontrer sur le terrain le duo gagnant du match entre les paires Margarita Gasparian (Russie)/Daria Gavrilova (Australie) et Raquel Atawo (Etats Unis)/Katarina Srebotnik (Slovénie). Ce vendredi encore, la Roumaine, Sorana Carstea et la lettone, Jelena Ostapenko ont été éliminées au deuxième tour par le couple slovéno- espagnol Andreja Klepac/Maria Jose Martinez Sanchez. Samedi, Irina Begu et Mihaela Buzarnescu joueront au tableau du deuxième tour contre le duo Alizé Cornet, de France/Petra Martic, de Croatie. Quant à Simona Halep, la numéro 1 mondiale rencontrera l’Américaine, Venus Williams, au troisième tour de l’Open australien.

    Météo – Les températures dépassent la normale saisonnière presque partout, en Roumanie. Le ciel est plutôt nuageux sur l’ouest, le nord et le centre du pays, où les pluies éparses peuvent faire leur apparition. Le vent souffle légèrement, plus fort en altitude. Les températures maximales vont de 2 à 10°. 5° à midi à Bucarest.

  • 22 mars 2018 (mise à jour)

    22 mars 2018 (mise à jour)

    Message – Le chef de l’Etat roumain a transmis jeudi un message de félicitation au président russe, Vladimir Poutine qui a remporté dimanche, un quatrième mandat de 6 ans à la tête de la Fédération de Russie. Dans son message, le leader roumain se déclare confiant quant aux bénéfices d’un renforcement pragmatique et prédictible des relations bilatérales à travers un dialogue constructif et conforme aux principes et normes de droit international.

    Policiers – Une centaine d’agents de police ont protesté jeudi devant le Ministère de l’Intérieur de Bucarest, mécontents des conditions de travail et du niveau des salaires. Selon les syndicalistes, il faut réformer tout le système des salaires dans le secteur public pour que les citoyens puissent bénéficier de services de qualité. Samedi, quelque 10 mille personnes participeront à une manif devant le Ministère de l’intérieur, puis elles organiseront une marche vers le siège du gouvernement.

    Commerce – Dans une déclaration jeudi, à Targu Mures, le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto a affirmé que la Roumanie était, après l’Allemagne, le deuxième marché d’exportation pour la Hongrie. A ses dires, rien qu’en 2017, les échanges commerciaux entre la Hongrie et la Roumanie se sont montés à presque 8 milliards d’euros. Et Peter Szijjarto d’affirmer que la coopération bilatérale connaîtra un renforcement d’ici quelques années ce qui contribuera à la croissance des PIB et des recettes budgétaires des deux pays.

    Eurostat – Avec 5,1 et respectivement 5,5 euros, la Bulgarie et la Roumanie ont enregistré en 2017 les coûts horaires les plus bas de la main d’œuvre de l’UE, selon des données rendues publiques jeudi par Eurostat. Au pôle opposé, on retrouve le Luxembourg, le Danemark et la Belgique. Précisons que le coût horaire moyen de la main d’œuvre a été de 23,1 euros dans la zone euro et de 26,9 euros en dehors de celle-ci.

    Météo – Le Ministère roumain des Affaires Intérieures a augmenté le nombre de ses effectifs et d’outils de déneigement et de déblayage dans tous les départements placés en alerte au mauvais temps. C’est ce qu’a fait savoir jeudi le ministre roumain de l’intérieur, Mme Carmen Dan, à l’issue d’une réunion du Commandement d’hiver qui réunit les institutions en charge des problèmes provoquées par le mauvais temps. Du coup, 13500 salariés du Ministère- sapeurs-pompiers, gendarmes et policiers sont prêts à intervenir. Les autorités locales avaient déjà décidé de fermer les écoles et maternelles de Bucarest et de plusieurs autres comtés du sud du pays. Une mesure similaire avait été adoptée pendant une semaine, fin février. Les météorologues ont émis une alerte code jaune aux tempêtes de neiges valable à partir du jeudi après-midi et jusqu’à vendredi dans la soirée sur la moitié sud du pays, où une nouvelle couche de neige devrait se former. Des précipitations mixtes pluie-neige sont attendues sur le sud-est, là où le verglas risque de se former sur les routes. Une vigilance orange est valable à partir de jeudi soir sur le sud-ouest et le sud en raison des chutes de neige et du vent fort, dont la vitesse dépassera la 65 – 70 km à l’heure. Les températures, particulièrement basses pour cette période de l’année, vont de – 4 à 6 degrés.

  • A la Une de la presse roumaine 02.03.2018

    A la Une de la presse roumaine 02.03.2018

    En visite à Bucarest, le premier
    vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans, a transmis
    plusieurs messages inquiétants aux responsables roumains : « Continuez à
    courir, mais pas dans la mauvaise direction ». Le second personnage principal
    du jour est le président russe Vladimir Poutine, qui a présenté jeudi les
    priorités de son futur mandat de 6 ans. La presse roumaine y décèle quelques « menaces
    subtiles ».

  • A la Une de la presse roumaine 07.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 07.04.2017

    Les journaux roumains en
    ligne s’ouvrent tous sur l’attaque de l’armée américaine en Syrie. Réactions
    internationales, réactions depuis la Roumanie, analyse des conséquences et
    premiers effets – tout cela est à
    retrouver ce vendredi dans la presse roumaine.

  • L’OTAN et la sécurité de l’Europe du sud-est

    L’OTAN et la sécurité de l’Europe du sud-est

    Moscou emploie une rhétorique de plus en plus agressive à l’égard de Bucarest. Récemment, le président Vladimir Poutine avertissait durement la Roumanie et la Pologne qu’elles pourraient se retrouver dans le rayon d’action des missiles russes, puisqu’elles accueillent des éléments du bouclier anti-missile américain, que Moscou considère comme une menace à l’adresse de sa propre sécurité.

    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a rejeté ces déclarations, qu’il a qualifiées d’incorrectes sur le fond. Et M. Iohannis d’ajouter que cela prouvait le fait que l’approche de la Roumanie en matière de renforcement de la sécurité de l’OTAN était justifiée.

    Le président Klaus Iohannis : « Les récentes déclarations de la Fédération Russe au sujet du système de défense anti-missiles balistiques sont incorrectes sur le fond car le système n’a absolument aucun rapport avec la Russie. Ces déclarations ne sauraient nous intimider. »

    Le chef de l’Etat roumain a réitéré les priorités de politique étrangère et de sécurité de la Roumanie : la consolidation du Partenariat stratégique avec les USA et de sa position au sein de l’OTAN et de l’UE. A son tour, l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, a averti contre un possible danger en provenance de Moscou : « L’agressivité de la Russie est évidente. Elle a été prouvée non seulement en Ukraine en 2012 et 2013. En 2008 aussi, si ma mémoire est bonne, la Russie a fait preuve d’agressivité en Géorgie. En fait, cette agressivité s’est dirigée vers la plupart des pays se trouvant à la frontière occidentale de la Russie ou orientale de l’Alliance Atlantique, et la présence militaire russe en mer Noire et en Crimée est tout aussi évidente qu’agressive. La Roumanie, la Bulgarie et la Turquie sont, donc, à juste titre, inquiétées par les évolutions sur le flanc sud-est. »

    L’ambassadeur américain a parlé de l’importance du port roumain de Constanta et de son rôle pour la sécurité de l’OTAN et pour le Partenariat stratégique roumano-américain :« Constanta est très importante pour l’OTAN et pour notre partenariat stratégique. La marine militaire roumaine est basée ici, nous avons une présence importante sur la Base Mihail Kogălniceanu, il existe de nombreux champs de tir à Babadag et sur plusieurs autres sites de l’est de la Roumanie. Constanta est située à la mer Noire, la Crimée est à seulement 300 km de là et le nombre des troupes russes déployées dans la péninsule s’accroit. Constanta joue donc un rôle très important pour la sécurité de l’OTAN mais aussi pour le partenariat stratégique bilatéral. »

    La Roumanie est le dernier avant-poste des USA à proximité de la Russie, un ancien empire qui essaie, sans trop de chances, de renouer avec son passé. Moscou continue sa propagande mais, selon les analystes, il ne faudrait pas y attacher de l’importance, car la colère des Russes ne date pas d’hier ; elle s’était déclenchée lors de l’adhésion de la Roumanie à l’Alliance Atlantique en 2004. (trad. Ileana Taroi)

  • La Russie entre autoritarisme et société civile

    La Russie entre autoritarisme et société civile

    Souvent la Russie est présentée sous le visage de l’autoritarisme de l’Etat. Peut-on pour autant la limiter à cette image ? Il semblerait que les choses soient plus complexes. Un certain pragmatisme paraît accompagner ce mode de gouvernement. Pour en parler nous recevons Françoise Daucé qui est directrice de recherche à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et spécialiste de cette société.