Tag: Prejmer

  • Le Courrier des auditeurs du 30.07.2021

    Le Courrier des auditeurs du 30.07.2021


    Bucarest fond sous la canicule, et cea ne fait que commencer. En fin de semaine, la ville est désertée de ses habitants qui vont se rafraîchir, notamment au bord de la mer Noire. Ainsi, la semaine dernière, 150 000 touristes avaient investi la côte roumaine, un record pour cet été. D’ailleurs, c’est la saison des vacances ; d’autres, et j’en fais partie, ont choisi de faire un tour en Roumanie. Un tour de 2 000 km en 9 jours, qui a été très apprécié par ceux qui ont vu les photos ou qui connaissent déjà les endroits. Je me propose de vous le raconter pour vous donner des idées de voyage, vu que nous l’avons imaginé aussi pour un membre de la famille qui est étranger.



    Partis de Bucarest, nous avons rejoint Dunavăţu de Jos, une commune du delta du Danube, dans le département de Tulcea (sud-est). En chemin, vous pouvez également visiter la ville-port de Constanţa, Mamaia, la perle de la côte roumaine de la mer Noire, et l’ancienne cité de Histria, fondée par les colons grecs au 6e s. avt. J.-C. Cette dernière est aussi la ville la plus ancienne attestée sur le territoire de la Roumanie. Sachez que la Dobroudja est, à cette époque, pleine de champs de tournesol d’une très grande beauté ; nous nous sommes arrêtés pour faire un nombre impressionnant de photos. Le delta nous a accueillis avec une météo très agréable, ce qui nous a permis de faire deux promenades en barque. L’une à partir de Dunavăţu de Jos, pour aller jusqu’à la plage sauvage de Perişoru, à la mer Noire, à travers plusieurs canaux de toutes les dimensions, dont certains – minuscules. Nous avons eu la joie de voir pélicans, cormorans, aigrettes, cygnes, foulques, grèbes huppés, hérons cendrés et autres évoluer parmi les nénuphars et les roseaux. Le lendemain, nous avons pris un petit bateau de Jurilovca pour aller jusqu’à Gura Portiţei, une langue de terre où vous avez d’un côté le lac Goloviţa et de l’autre — la mer Noire. Pour ceux qui souhaitent assaisonner leurs vacances d’histoire, ne passez pas sans visiter la citadelle médiévale d’Enisala, construite dans les années 1300 en haut d’une colline empierrée. Les fouilles archéologiques qui y ont été pratiquées ont permis de mettre au jour deux logements du premier âge du fer. De là, vous avez une superbe vue sur les environs.



    Nous avons quitté à regret le delta, traversé le Danube en bac à Brăila et mis le cap sur une autre attraction dont nous vous avons souvent parlé à l’antenne : les Volcans de boue de Berca, au département de Buzău. Un paysage lunaire, tout à fait inédit, avec de petits cratères bouillonnants et des coulées de boue nous attendait — contrastant avec les forêts avoisinantes. Je n’ai jamais rien vu de semblable, je peux dire qu’il vaut bien le détour. Le lendemain, nous avons visité le camp de sculpture en plein air de Măgura, dans le même département. En effet, c’est sur ces collines qu’un camp de sculpture pour artistes émoulus de l’Académie d’architecture de Bucarest et même pour des lycéens avait été organisé, entre 1970 et 1985. Les sculpteurs ont laissé leurs 256 œuvres monumentales là, et aujourd’hui l’exposition s’étale sur 21 ha. On dit que des phénomènes paranormaux se produisent à proximité, dans la forêt ; je ne les ai pas expérimentés. A l’hôtel où nous avons passé la nuit, en pleine forêt, nous avons eu un visiteur tout à fait inattendu le matin : un renard qui a pris son petit déjeuner avec nous. Les hôteliers le connaissent depuis trois ans et il vient se faire servir des victuailles tous les jours ; il en emporte pour nourrir aussi sa famille.



    Nous avons de nouveau pris la route pour aller à Şirnea, un petit village éparpillé sur des collines, au département de Braşov (centre). Jusque-là, nous avons admiré le paysage et le superbe lac de Siriu, à l’eau turquoise. Aux environs de Braşov, nous avons visité l’église médiévale fortifiée de Prejmer, du XIIIe siècle, incluse au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est toujours un plaisir de la revoir, surtout quand il fait beau. Bien entendu, nous ne pouvions pas passer à côté de Braşov sans faire un tour au centre-ville. La rue piétonne était très animée, nous y avons pris du bon temps. Nous sommes passés par Poiana Braşov et sommes arrivés à Şirnea, dans un paysage bucolique, avec beaucoup d’animaux. Nous y sommes allés pour faire des randonnées dans les alentours. Un trajet trouvé sur une application semblait séduisant ; 15 km par monts et par vaux, partiellement à travers la forêt, s’est avéré très très beau, mais aussi particulièrement fatigant. Nous l’avons parcouru en 6 heures ; on se reprend de la fatigue, on ne garde que les bons souvenirs. Néanmoins, il convient d’y aller avec un équipement approprié, et aussi d’emprunter un itinéraire adapté à sa condition physique.



    Il existe au département de Braşov un site rupestre très intéressant, qui est aujourd’hui un monastère, celui de Şinca Veche, creusé dans les Monts Făgăraş. Il est présumé par certains être vieux de 7 000 ans et avoir des origines daciques ou même plus anciennes. Un lieu très calme, très beau et très intéressant que les gens visitent pour ses légendes et ses mystères. Il comporte cinq pièces, et une sorte de tour haute de 10 m, par laquelle la lumière naturelle pénètre dans ce lieu étrange. Il a deux autels, ce qui indique ses origines préchrétiennes. On dit que cet endroit de recueillement est béni de Dieu et plein d’énergie positive. On y a découvert un symbole similaire au Yin et Yang et aussi l’étoile de David. Selon d’autres, c’est un lieu où des phénomènes paranormaux se passeraient, aussi. Au-delà de tout, un endroit vraiment intéressant à visiter.



    En route ! Avant de rejoindre notre gîte à Viştişoara, dans le département de Braşov, en pleine nature, nous avons visité le monastère Brâncoveanu (XVIe siècle), à Sâmbăta de Sus. A proximité, vous avez aussi un lieu appelé La Vâltori, dans le village de Lisa. Les vâltori, ce sont des tourbillons construits sur un cours d’eau, où les villageois lavaient leur linge par la seule force motrice de l’eau, sans lessive. Des machines à laver traditionnelles, si vous voulez. Il y avait aussi un métier associé, qui pouvait ou non être en rapport avec le traitement de la laine. Nous avons ainsi vu tous ces équipements des années 1900, et aussi des équipements pour traiter et filer la laine datant de la même époque et toujours fonctionnels. Là encore, très intéressant !



    Pas loin, au département de Sibiu, je vous recommande de voir l’Abbaye cistercienne de Cârţa, unique en Roumanie, une construction d’art roman et gothique fondée par les moines bourguignons et érigée d’abord en bois, vers 1202-1209, et ensuite en pierre, par des tailleurs de pierre français. Sa première attestation documentaire remonte à 1225. Les moines avaient un style de vie ascétique et leur activité était vouée à l’intérêt de la communauté. On y voit des chapiteaux, des clés de voûte, des fenêtres ainsi que le portail ouest, du XVe siècle. Vous verrez aussi l’église évangélique du XIIIe s. Cette abbaye a eu un rôle majeur dans l’histoire politique, économique et culturelle de la Transylvanie.



    Ne passez pas à côté de la citadelle de Făgăraş, dans la ville homonyme. Même si l’extérieur est en rénovation pour lui rendre l’aspect d’il y a 200 ans, présenté dans les gravures d’époque, l’intérieur est visitable. Forte d’une histoire de 600 ans, elle a conquis les tenanciers du site de voyages Hopper qui l’ont déclarée le deuxième plus beau château du monde voici quelques années — article présenté par le Huffington Post. Faire quelques pas dans l’ancien centre-ville de Sibiu est aussi un must ; laissez-vous envoûter.



    En quête de beauté, nous avons emprunté la Transalpina, la route la plus haute de Roumanie, qui traverse les Monts Parâng du nord au sud, et qui culmine à 2 145 m. Une route construite d’abord par les Romains, semble-t-il. En tout cas, les bergers des alentours de Sibiu l’empruntaient avec leurs moutons pour se rendre en Valachie. Modernisée à compter de 2009, elle est spectaculaire aujourd’hui. La beauté des paysages est à couper le souffle. 138 km parfois à travers des forêts et parfois même à travers les nuages, avec des lacs, et des paysages bucoliques. Une fois arrivés à Horezu, vous pouvez visiter le monastère de Hurezi du XVIe s., figurant au patrimoine mondial de l’humanité, et aussi les ateliers des potiers. Nous avons terminé le tour par les Cule, ces maisons fortifiées de Măldăreşti, au département de Vâlcea (sud).



    Chers amis, pour ceux qui seraient intéressés, je peux révéler les noms des hôtels et des gîtes que j’ai choisis, et qui se sont avérés excellents. Voilà, j’ai été un peu longue, mais j’espère que mon récit vous donne des idées de vacances en Roumanie.

  • Rural Tourism in Romania

    Rural Tourism in Romania

    Romania’s tourism potential has been featured prominently in a recent article on Huffington Post. The article states that Romania may be the most beautiful country in Europe. One of the strongest points that the country boasts are the villages in Bukovina, Maramures and Transylvania. Accommodation has become plentiful in those regions lately, thanks to their growing popularity, due to their special landscapes and the preservation of traditions.



    Catalin Catana, with the National Rural, Ecological and Cultural Tourism Association, in short ANTREC, says that a journey there in Transylvania could start with a brunch at a Saxon village in the Critz Viscri area. You can find there an old parish house turned B&B, with traditional cooking and traditional crafts. That can be a starting point for visiting the medieval fortified cities of Sighisoara, Rupea, Viscri and Saschiz.



    If you prefer the seaside, the Danube Delta is ideal for bird watching. Also very popular with tourists are the local homes of the ethnic Russian people. A few special programs are available from May until late in October and November, off season, when accommodation is more widely available.



    Cristian Catana: “We have special packages, with accommodation for five nights plus one night free of charge, or a lunch on the house, in order to attract tourists. Many tourists are interested in our rural tourism programs, running in May-June and October-November. We work with travel agencies and tour operators both at home and abroad. Foreign tourists come mostly from Western countries. French tourists are very interested in visiting our wine making areas, from Buzau to Prahova. The Germans and Austrians are much more focused on the traditional Saxon culture in Transylvania. One thing that helps a lot in terms of promotion among British tourists is the fact that we have been recommended by Lonely Planet.



    Once you get to these areas, you don’t have to worry about the language barrier, and Cristian Catana tells us why:



    Cristian Catana: “A lot of hosts have specialized, and went to school to learn foreign languages. This has contributed to the growth in rural tourism, with better performance on the part of the local staff. We also have lots of guides who speak English, French and German. The number of tourists from Russia and the Baltic countries has also increased. You are welcome to discover the traditions of Romanian villages, and enjoy the hospitality that traditional communities offer here.



    Were now heading towards Prejmer, in central Romania, a locality lying less than 15 kilometers from Brasov. Apart from the charm and beauty provided by the rural flavor of the place, in Prejmer you will find a fortified church, built in the 13th century. The grandiose church takes great pride in its organ, which was famous in Transylvania in the 17th century. Most of the activities in the area revolve around that monument. Mihaela Sima, working for the Prejmer town hall, told us that on Sundays, in the summer and in early autumn, the fortified church plays host to classical music and organ concerts.



    Mihaela Sima: “Prejmer is one of Brasov Countys major localities. Two roads link the village to the county capital, Brasov, so its not very difficult to get here. Tourists mostly come here for the fortified church, which is included on the UNESCO heritage list. It is the foremost attraction in our village, built by the Teutonic Knights beginning 1211. Another site is the Saints Apostles Peter and Paul Orthodox Church. In terms of natural sources of health benefits, I would mention the air and waters, which are very clean, and proof of that are the stork nests in our village, as they say storks only build their nests where the air is very clean.



    The locals of Prejmer also take pride in the culinary recipes that have also been passed on from one generation to another, and which are at least as old as the fortified church. The Pancakes Caravan in Prejmer has already become a traditional event. The Pancakes Caravan is an very successful event held every summer.



    Mihaela Sima: “The Prejmer cuisine is a very interesting mix of traditional Saxon and Romanian cuisine. There are lots of dishes, and guesthouses have most of these in their regular menus. Of them, I should mention a wide variety of pancakes, with meat, cheese or jam filling.



    In short, the Romanian countryside is a great holiday destination, if you want to enjoy ancient traditions, historical monuments, crafts and beautiful sceneries. Accommodation is affordable and the food delicious.


    (translated by: Calin Cotoiu, Eugen Nasta)

  • Rural Tourism in Romania

    Rural Tourism in Romania

    Romania’s tourism potential has been featured prominently in a recent article on Huffington Post. The article states that Romania may be the most beautiful country in Europe. One of the strongest points that the country boasts are the villages in Bukovina, Maramures and Transylvania. Accommodation has become plentiful in those regions lately, thanks to their growing popularity, due to their special landscapes and the preservation of traditions.



    Catalin Catana, with the National Rural, Ecological and Cultural Tourism Association, in short ANTREC, says that a journey there in Transylvania could start with a brunch at a Saxon village in the Critz Viscri area. You can find there an old parish house turned B&B, with traditional cooking and traditional crafts. That can be a starting point for visiting the medieval fortified cities of Sighisoara, Rupea, Viscri and Saschiz.



    If you prefer the seaside, the Danube Delta is ideal for bird watching. Also very popular with tourists are the local homes of the ethnic Russian people. A few special programs are available from May until late in October and November, off season, when accommodation is more widely available.



    Cristian Catana: “We have special packages, with accommodation for five nights plus one night free of charge, or a lunch on the house, in order to attract tourists. Many tourists are interested in our rural tourism programs, running in May-June and October-November. We work with travel agencies and tour operators both at home and abroad. Foreign tourists come mostly from Western countries. French tourists are very interested in visiting our wine making areas, from Buzau to Prahova. The Germans and Austrians are much more focused on the traditional Saxon culture in Transylvania. One thing that helps a lot in terms of promotion among British tourists is the fact that we have been recommended by Lonely Planet.



    Once you get to these areas, you don’t have to worry about the language barrier, and Cristian Catana tells us why:



    Cristian Catana: “A lot of hosts have specialized, and went to school to learn foreign languages. This has contributed to the growth in rural tourism, with better performance on the part of the local staff. We also have lots of guides who speak English, French and German. The number of tourists from Russia and the Baltic countries has also increased. You are welcome to discover the traditions of Romanian villages, and enjoy the hospitality that traditional communities offer here.



    Were now heading towards Prejmer, in central Romania, a locality lying less than 15 kilometers from Brasov. Apart from the charm and beauty provided by the rural flavor of the place, in Prejmer you will find a fortified church, built in the 13th century. The grandiose church takes great pride in its organ, which was famous in Transylvania in the 17th century. Most of the activities in the area revolve around that monument. Mihaela Sima, working for the Prejmer town hall, told us that on Sundays, in the summer and in early autumn, the fortified church plays host to classical music and organ concerts.



    Mihaela Sima: “Prejmer is one of Brasov Countys major localities. Two roads link the village to the county capital, Brasov, so its not very difficult to get here. Tourists mostly come here for the fortified church, which is included on the UNESCO heritage list. It is the foremost attraction in our village, built by the Teutonic Knights beginning 1211. Another site is the Saints Apostles Peter and Paul Orthodox Church. In terms of natural sources of health benefits, I would mention the air and waters, which are very clean, and proof of that are the stork nests in our village, as they say storks only build their nests where the air is very clean.



    The locals of Prejmer also take pride in the culinary recipes that have also been passed on from one generation to another, and which are at least as old as the fortified church. The Pancakes Caravan in Prejmer has already become a traditional event. The Pancakes Caravan is an very successful event held every summer.



    Mihaela Sima: “The Prejmer cuisine is a very interesting mix of traditional Saxon and Romanian cuisine. There are lots of dishes, and guesthouses have most of these in their regular menus. Of them, I should mention a wide variety of pancakes, with meat, cheese or jam filling.



    In short, the Romanian countryside is a great holiday destination, if you want to enjoy ancient traditions, historical monuments, crafts and beautiful sceneries. Accommodation is affordable and the food delicious.


    (translated by: Calin Cotoiu, Eugen Nasta)

  • Turism rural în România

    Turism rural în România

    Potenţialul turistic al
    României a fost elogiat într-un articol publicat la începutul lunii trecute de
    site-ul american The Huffington Post, în care se afirmă că România ar putea fi
    considerată cea mai frumoasă din Europa. Cu siguranţă, unul dintre punctele
    forte al turismului românesc îl reprezintă satele din provinciile istorice
    precum Bucovina, Maramureş şi Transilvania. Numărul pensiunilor a crescut odată
    cu numărul turiştilor care au vrut să se relaxeze într-un cadru natural
    deosebit şi să admire meşteşugarii români.

    Cristian Catană, reprezentant al
    Asociaţiei Naţionale de Turism Rural, Ecologic şi Cultural (ANTREC), spune că
    am putea porni călătoria noastră în universul satului românesc din zona Transilvaniei, cu un brunch la
    cetăţile săseşti în zona Critz, Viscri. Acolo există o casă parohială
    transformată în pensiune, unde se poate participa la activităţi meşteşugăreşti,
    iar turistul se poate bucura de ineditul bucătăriei locale. După aceea, se
    poate face un tur al cetăţilor Sighişoara, Rupea, Viscri, Saschiz. Dacă
    turistul e interesat de litoralul românesc, se poate face o tură prin Delta
    Dunării pentru bird watching sau o vizită acasă la lipoveni, care au avut mereu
    succes la turiştii străini. Recomandările sunt personalizate în funcţie de
    preferinţe, dar există câteva programe speciale din mai şi până în octombrie,
    noiembrie, perioade mai libere pentru proprietarii de pensiuni.

    Cristian
    Catană: Sunt pachete speciale prin care
    oferim cinci nopţi plus o noapte gratuită sau prânz din partea casei,
    fidelizând astfel turiştii interesaţi de turismul rural. Foarte mulţi turişti
    sunt interesaţi de programele speciale intitulate Vacanţe la ţară, organizate
    în mai-iunie şi octombrie-noiembrie. Colaborăm foarte bine cu agenţiile de
    turism şi cu tour operatorii atât din ţară cât şi din afara ţării. Turiştii
    străini vin în mare parte din partea de vest: Austria, Germania, Franţa.
    Francezii se îndreaptă foarte mult spre programele noastre de degustări de
    vinuri, pe rutele clasice din Buzău sau chiar din Prahova. Pe de altă parte,
    germanii şi austriecii sunt interesaţi de cultura saşilor, de conacele
    boiereşti şi de Transilvania. Ne ajută foarte mult, în ceea ce priveşte
    turiştii din Anglia, faptul că am fost menţionaţi în Lonely Planet cu Transilvania ca zonă recomandată pentru
    turiştii străini.

    Odată ajunşi la
    pensiuni, nu există barieră de limbă, continuă Cristian Catană, reprezentant ANTREC: Foarte
    mulţi proprietari s-au specializat. S-au făcut foarte multe cursuri pentru
    perfecţionarea serviciilor turistice în limbi străine. Chiar apreciem şi lăudăm
    creşterea performanţei personalului din turismul rural. Avem ghidaje în limbi
    străine: germană, franceză, engleză. De asemenea, am înregistrat o creştere a
    numărului de turişti din Rusia şi din ţările baltice. Vă aşteptăm să
    descoperiţi şi să redescoperiţi autenticitatea satului românesc, să trăiţi
    experienţele pe care vi le oferă atât proprietarii de pensiuni cât şi
    comunitatea locală şi să înţelegem România, care ne zâmbeşte atât de frumos.

    Ne îndreptăm acum către
    Prejmer, în centrul României, la doar puţin peste 15 kilometri de Braşov. Pe
    lângă farmecul reprezentat de atmosfera rurală, în comună veţi găsi o biserică
    fortificată de secol XIII. În această biserică impunătoare veţi găsi şi o orgă,
    care în secolul XVII era vestită în toată Transilvania. Foarte multe activităţi
    din comună se desfăşoară în jurul acestui monument. De la Mihaela Sima, de la
    Primăria Prejmer, am aflat că, în lunile de vară şi la începutul toamnei, în
    biserica din cetate se desfăşoară în fiecare duminică concerte de muzică
    clasică sau de orgă. Prejmer este una
    dintre localităţile de referinţă ale judeţului Braşov. Infrastructura rutieră
    ne ajută şi avem două drumuri de legătură de la municipiul Braşov, la
    aproximativ 15 km. Deci nu e foarte greu de ajuns la noi. Odată ajunşi la
    Prejmer, turiştii se vor bucura de un patrimoniu istoric deosebit. Mă refer la
    biserica fortificată, monument UNESCO. Este obiectivul central al localităţii
    noastre, construită începând cu anul 1211 de către cavalerii teutoni. De
    asemenea, un alt obiectiv este biserica ortodoxă Sfinţii Apostoli Petru şi
    Pavel şi aceasta aflată în patrimoniul naţional. Dacă ar fi să facem o referire
    la beneficiile naturale ale localităţii noastre, se poate practica un turism de
    recreere, deoarece aerul este foarte curat, apele sunt de asemenea curate şi,
    ca argument pentru acest lucru, stau cuiburile de berze despre care se spune că
    nu se amplasează decât acolo unde aerul
    este deosebit de curat.

    La Prejmer, pe lângă
    biserica-cetate, s-au păstrat şi reţetele culinare, cel puţin la fel de vechi.
    Caravana Clătitelor de la Prejmer a devenit deja o tradiţie. Caravana
    Clătitelor este un eveniment anual, organizat primăvara, de mare succes. Bucătăria din Prejmer este un amestec
    foarte interesant de bucătărie tradiţională săsească şi românească. Cu
    siguranţă, sunt foarte multe feluri de mâncare, iar pensiunile agroturistice
    îşi ademenesc turiştii cu aceste bunătăţi. Dintre acestea aş putea să vă enumăr
    o gamă variată de clătite: clătite cu carne,
    clătite pe bază de brânzeturi şi clătite cu dulceţuri.

    Veniţi, aşadar, să vă bucuraţi de tradiţii vechi, de
    monumente istorice, de meşteşugari şi de peisaje frumoase. Preţurile la cazare
    sunt pentru toată lumea, iar mâncarea – un deliciu.

  • Siebenbürgisch-sächsische Tradition fortgesetzt: Pfannkuchen-Festival in Tartlau

    Siebenbürgisch-sächsische Tradition fortgesetzt: Pfannkuchen-Festival in Tartlau

    Unsere heutige Reise geht nach Prejmer (dt. Tartlau), einer Ortschaft im Zentrum des Landes, knapp 15 Km von Braşov (dt. Kronstadt) entfernt. Abgesehen vom ländlichen Zauber des siebenbürgischen Dorfes befindet sich hier eine Kirchenburg aus dem 13. Jahrhundert. In der Kirchenburg gibt es eine Orgel, die im 17. Jahrhundert in ganz Siebenbürgen berühmt war. Die meisten Veranstaltungen der Gemeinde finden rund um die Kirchenburg statt. Au‎ßerdem ist sie Teil des UNESCO-Kulturerbes. Im August finden jeden Sonntag Orgelkonzerte oder Klassik-Konzerte in der Kirchenburg statt.



    Allerdings ist in Prejmer nicht nur die alte Kirchenburg erhalten geblieben, sondern auch kulinarische Traditionen werden fortgesetzt. Die Pfannkuchen-Karawane in Tartlau ist in diesem Zusammenhang berühmt. Die Veranstalter des Events gehen davon aus, dass heuer 30.000-40.000 Pfannkuchen verkauft werden. Neben der klassischen Pfannkuchenfüllung — Marmelade oder Schokocreme — haben die Teilnehmer die Möglichkeit Crêpes mit Krautrouladen-Füllung (rum. sarmale) oder mit Gemüseaufstrich (rum. zacuscă) zu probieren. Der von den Siebenbürger Sachsen in Rumänien veranstaltete Fasching findet Ende Februar vor der Ostern-Fastenzeit statt. Er ist ein guter Anlass zum Feiern, Tanzen und Spa‎ß haben. Und vor allen Dingen, die sächsische Gemeinschaft zusammenzubringen. Mehr Einzelheiten über den Fasching oder das Pfannkuchen-Festival in Prejmer bringt der Vizebürgermeister der Gemeinde, Bogdan Loredan Marian:



    Das sogenannte Pfannkuchen-Festival oder der Fasching in Prejmer findet dieses Jahr zum 13. Mal statt. Die Organisierung wird wie immer tipptopp sein. Dieses Jahr bringen wir auch einige Neuheiten dazu. Die traditionellen, haus- und handgemachten Erzeugnisse werden selbstverständlich nicht fehlen. Wie üblich stehen auch heuer die Crêpes im Vordergrund — sie sind die Hauptattraktion des Events. Die jungen Leute in unserem Dorf organisieren auch dieses Jahr eine Karawane. Die Jugendlichen in unserer Gemeinde haben unsere alten sächsischen Bräuche übernommen und tragen sie weiter. Einige Hauptelemente sind der Bräutigam und die Braut sowie der Pfarrer und die alten Frauen. Sie werden eine traditionelle, herkömmliche Hochzeit aus zeitgenössischer Perspektive vorführen. Darüber hinaus finden auch Konzerte statt. Sie werden von örtlichen Künstlern gehalten und erstrecken sich auf zwei Tagen. Die Schulen und Gymnasien in unserer Umgebung werden ebenfalls miteinbezogen. Die sächsische Fanfare ergänzt das Unterhaltungsprogramm. Im Mittelpunkt stehen jedoch die köstlichen Crêpes, die unter vielfältigen Formen von den teilnehmenden Anbietern angeboten werden. Auch dieses Jahr organisieren wir eine au‎ßerordentliche Gastronomieausstellung. Sie wird in einem Zelt, in der Mitte des Festivalgeländes untergebracht. Parallel zur Ausstellung finden auch kulinarische Aufführungen statt. Manche beziehen sich unmittelbar auf die Zubereitung von Pfannkuchen.“




    Der Vizebürgermeister von Prejmer, Bogdan Loredan Marian, schickt eine Einladung hinaus an all diejenigen, die bisher nicht die Gelegenheit hatten, das Dorf zu besuchen:



    Unser Dorf hat eine sehr günstige Lage und ist sehr schön. Wir bieten gemütliche Unterkünfte für jeden Geschmack. Au‎ßerdem gibt es in der Umgebung viele Möglichkeiten zur Freizeitgestaltung — wir verfügen über einen Reithof mit Reitschule sowie über eine Kartingpiste. Vor Ort gibt es auch mehrere Forellenfarmen. Die Kirchenburg darf nicht verpasst werden — sie ist nämlich Teil des UNESCO-Weltkulturerbes.“




    Das Pfannkuchen-Festival kommt ab 2013 im Gastronomie-Kalender Rumäniens vor. Der von der Nationalen Tourismusbehörde veröffentlichte Kalender umfasst einige berühmte Festivals dieser Art in Rumänien.

  • În Prejmer, la Festivalul Clătitelor

    În Prejmer, la Festivalul Clătitelor

    Ne îndreptăm azi către Prejmer, în centrul ţării,
    la doar 15 kilometri de Braşov. Pe lângă farmecul reprezentat de atmosfera
    rurală, în comună veţi găsi o biserică fortificată de secol XIII. În această
    biserică impunătoare veţi găsi şi o orgă, care în secolul XVII era vestită în
    toată Transilvania. Foarte multe activităţi din comună se desfăşoară în jurul
    acestui monument, care e şi în patrimoniul UNESCO. De altfel, în luna august,
    în biserica din cetate se desfăşoară în fiecare duminică concerte de muzică
    clasică sau de orgă.


    La Prejmer, însă, pe lângă biserica cetate s-au
    păstrat şi reţetele culinare, cel puţin la fel de vechi. Caravana Clătitelor de
    la Prejmer a devenit deja o tradiţie. Anul acesta organizatorii estimează că
    vor fi vândute între 30.000 şi 40.000 de clătite. Pe lângă umplura calsică cu
    gem sau ciocolată, turiştii vor putea gusta, de exemplu, şi clătite de sarmale
    sau zacuscă. Carnavalul săsesc organizat înainte de intrarea în Postul
    Paştelui, potrivit calendarului Bisericii evanghelice, este un bun prilej de
    bucurie, dans şi voie bună, dar mai ales de a reuni comunitatea.

    Bogdan Loredan
    Marian, viceprimarul comunei Prejmer, despre Fasching, sau Festivalul
    Clătitelor, care se desfăşoară anul acesta în perioada 25-26 februarie. În acest an ediţia cu numărul XIII, Festivalul Clătitelor, Fasching,
    Prejmer, va fi aşa cum am obişnuit turiştii care vin să ne viziteze localitatea
    şi să participe la acest festival, un eveniment de înaltă ţinută. Vom avea
    elemente de noutate în acest an, alături de comercianţii care vin să expună
    produse tradiţionale şi, bineînţeles, să vândă nelipsitele clătite care sunt
    punctul de atracţie al acestui festival. Şi în acest an vom avea o caravană
    care este organizată de către tinerii din localitatea noastră. Tema principală
    a Festivalului Clătitelor, dacă ne referim la tradiţiile săseşti preluate de
    tinerii noştri, este mirele, mireasa, preotul şi babele. Va fi practic o
    abordare contemporană a nunţii tradiţionale. Vom avea concerte care se întind
    pe două zile cu artişti din zonă. Implicăm şcolile şi colegiile din zona
    noastră. Există un program cu fanfara săsească. În centrul atenţiei vor fi
    delicioasele clătite, pregătite de către comercianţi în diverse moduri, cu o
    imaginaţie nesfârşită. Şi în acest an vom avea o expoziţie gastronomică de
    excepţie, organizată chiar în mijlocul festivalului, într-un cort pus la
    dispoziţie de către autoritatea locală. Pe lângă expoziţie, vor fi şi show-uri
    culinare, care au la bază chiar fabricarea clătitelor.


    Iar pentru cei care nu au
    vizitat încă Prejmerul, Bogdan Loredan
    Marian, viceprimarul comunei, lansează o invitaţie. Localitatea
    noastră este poziţionată foarte bine şi este foarte frumoasă. Avem spaţii de
    cazare la un nivel ridicat, dar pentru toate buzunarele. Sunt foarte multe
    posibilităţi de petrecere a timpului liber: de la centru de echitaţie, la pistă
    de karting şi păstrăvării locale. Recomandăm cetatea din centrul localităţii,
    monument UNESCO. Este o cetate fortificată, cu biserică evanghelică.



    Festivalul
    Clătitelor a fost întrodus în calendarul gastronomic al României, publicat la
    finele anului 2013 de Autoritatea Naţională de Turism. Calendarul include
    câteva dintre cele mai renumite festivaluri de acest tip din România. Scopul
    acestui ghid este promovarea anumitor localităţi prin intermediul tradiţiilor
    culinare

  • Prejmer

    Prejmer

    Dans les minutes suivantes, nous vous invitons à un voyage à Prejmer, localité située au centre de la Roumanie, à une quinzaine de km de Braşov. Hormis le charme champêtre, la commune doit son renom à l’église fortifiée datant du XIIIe siècle. C’est le plus grand et le plus majestueux édifice de ce type du Sud-Est de l’Europe, qui détient 3 étoiles Michelin. On ne saurait oublier l’orgue de l’église de Prejmer, un des plus connus de Transylvanie, ainsi que l’autel, qui compte parmi les plus anciens de la contrée. Appelé «l’orgue de la mort», cet instrument musical date de 1803. Autrefois, son rôle était de semer la panique au sein des attaquants par les sons qu’il émettait. Nombre d’activités de la commune sont liées à ce véritable monument, qui figure d’ailleurs dans le patrimoine mondial de l’UNESCO. En été notamment, l’église accueille, chaque dimanche, des concerts de musique classique ou d’orgue. Le nom de la localité revêtait des significations différentes selon l’origine ethnique des habitants de la cité médiévale. La plus connue des appellations est celle de Preajmir, ce qui veut dire le village aux mille sources.

    C’est la présence de ces sources qui a favorisé l’essor de l’élevage des truites, explique Mihaela Sima, qui travaille à la mairie de Prejmer : « La localité de Prejmer est un véritable repère pour le comté de Braşov. L’infrastructure y est pour beaucoup, car nous disposons de deux routes qui nous relient au chef – lieu de Brasov. Une fois arrivés à Prejmer, les visiteurs pourront admirer un patrimoine historique à part. Et là je me réfère tout d’abord à l’église fortifiée, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. La construction de cette principale attraction touristique de notre localité et que nous devons aux chevaliers teutons, a commencé en 1211. Un autre site touristique incontournable est l’église orthodoxe « Les Saints Apôtres Pierre et Paul », classée monument historique. »

    La cuisine du terroir est un autre point fort de la localité de Prejmer, dont les habitants continuent soigneusement de préserver les anciennes recettes, précise encore Mihaela Sima, qui poursuit : « Grâce aux facteurs naturels de la contrée, notre localité est propice à la détente. L’air y est très pur et les eaux sont limpides. A preuve, la présence des grues, dont on dit qu’elles recherchent l’air très pur. Quant à la gastronomie, elle est un heureux mariage entre la cuisine traditionnelle roumaine et celle saxonne. Nos pensions touristiques vous feront sans doute découvrir nos plats spécifiques, dont les fameuses crêpes farcies à la viande, au fromage ou à la confiture ».

    Aujourd’hui comme hier, le calme règne dans les rues de la commune de Prejmer et les gîtes ruraux attirent leurs visiteurs avec des offres alléchantes. Dans une pension trois étoiles, les tarifs varient de 70 à 150 lei par personne, en chambre double, pour une nuitée, petit déjeuner compris. En plus, vous pouvez faire des randonnées dans la forêt de Prejmer, une réserve naturelle qui s’étale sur 300 hectares. Autant d’atouts qui recommandent la petite localité de Prejmer comme la destination idéale pour un séjour inoubliable, dans une ambiance médiévale et bohème à la fois. (Trad. Mariana Tudose)

  • Prejmer, localitatea unde se aude “orga morţii”

    Prejmer, localitatea unde se aude “orga morţii”

    În ediţia de astăzi a emisiunii noastre vă invităm la Prejmer, în centrul ţării, la doar 15 kilometri de Braşov. Pe lângă farmecul reprezentat de atmosfera rurală, în comună veţi găsi o bisercă fortificată de secol XIII. Este cea mai mare şi mai impunãtoare construcţie de acest fel din sud-estul Europei, deţinând trei stele Michelin. În această biserică impunătoare veţi vedea şi o orgă vestită în toată Transilvania în secolul al XVII-lea, dar şi unul dintre cele mai vechi altare din această zonă. “Orga morţii se numeşte instrumentul muzical ce datează din anul 1803, iar rolul lui era acela de a-i speria pe atacatori prin intermediul sunetelor produse.



    Foarte multe activităţi din comună se desfăşoară în jurul acestui monument, aflat de altfel în patrimoniul UNESCO. În anumite luni ale anului, de exemplu, mai ales vara, în biserica din cetate se desfăşoară, în fiecare duminică, concerte de muzică clasică sau de orgă. Denumirea localităţii în care ajungem are multiple semnificaţii pentru fiecare etnie care a trăit de-a lungul timpului în cetatea medievală. Cea mai cunoscută este denumirea de Preajmir, care înseamnă satul cu 1.000 de izvoare, datorită numărului mare de izvoare care străbat comuna. De asta, în zonă s-au dezvoltat foarte mult păstrăvăriile.



    Mihaela Sima, din cadrul Primăriei Prejmer: Cu siguranţă, localitatea Prejmer este una dintre localităţile de referinţă ale judeţului Braşov. Şi infrastructura ne ajută, avem două drumuri de legătură cu municipiul Braşov, deci nu e greu deloc să se ajungă la noi. Odată ajunşi la Prejmer, turiştii se vor bucura de un patrimoniu istoric deosebit. Mă refer la biserica fortificată, monument UNESCO. Este obiectivul central al localităţii noastre, construită începând cu anul 1211 de către cavalerii teutoni. De asemenea, un alt obiectiv este biserica ortodoxă Sfinţii Apostoli Petru şi Pavel şi aceasta aflată în patrimoniul naţional.



    La Prejmer însă, pe lângă biserica cetate s-au păstrat şi reţetele culinare. La fel de vechi, după cum am aflat de la Mihaela Sima, din cadrul Primăriei: Dacă ar fi să facem o referire la beneficiile naturale ale localităţii noastre, se poate practica un turism de recreere, deoarece aerul este foarte curat, apele sunt de asemenea curate şi, ca argument pentru acest lucru, stau cuiburile de berze despre care se spune că nu se amplasează decât acolo unde aerul este deosebit de curat.


    Bucătăria din Prejmer este un amestec foarte interesant al bucătăriei tradiţionale săseşti şi al celei romţâneşti. Cu siguranţă sunt foarte multe feluri de mâncare, iar pensiunile agroturistice îşi admenesc turiştii cu aceste bunătăţi. Dintre acestea aş putea să vă enumăr o gamă variată de clătite: clătite cu carne, clătite pe bază de brânzeturi şi clătite cu dulceţuri.



    Străzile comunei Prejmer sunt acum aproape la fel de liniştite ca întotdeauna, sunt ferite de aglomeraţia marilor oraşe, iar pensiunile vin în fiecare sezon, în fiecare an, cu noi oferte, greu de refuzat. Preţurile de cazare sunt cuprinse între 70 şi 150 de lei pentru o cameră dublă, pe noapte, de persoană, într-o pensiune de trei stele. În preţ este inclus şi micul dejun, de care vă puteţi bucura admirând pădurea Prejmer, o rezervaţie naturală care se întinde pe o suprafaţă de 300 de hectare.


    Aşadar, dacã vă doriţi un sejur cu un aer medieval şi boem, cu siguranţã cã micuţa localitate Prejmer este destinaţia perfectă.

  • Découvrez l’âme de la Transylvanie

    Découvrez l’âme de la Transylvanie

    Le silence des petits villages, les gens simples, l’air pur, les traditions ancestrales, mais aussi la cuisine traditionnelle ont fait le renom de cette région, malgré une promotion assez faible. Une fois arrivés en Transylvanie, vous découvrirez aussi le fait que tout près de ces villages s’érigent des églises imposantes, véritables citadelles fortifiées, construites au 12e siècle. Plus de 200 monuments de ce type ont été identifiés dans cet espace assez restreint. La saison des visites des citadelles fortifiées transylvaines a commencé ce 5 avril. Plus de 400 mille visiteurs y sont attendus, jusqu’au 31 octobre, selon les chiffres rendus publics par l’église évangélique de Roumanie.

    Les touristes bénéficient des résultats d’un projet spécial intitulé « Découvrez l’âme de la Transylvanie », dont le coordinateur est le prêtre Stefan Coşoroabă. Ecoutons-le : « Ce projet est né d’une nécessité. Après 1990, presque tous les Saxons de Transylvanie, membres de l’Eglise évangélique de Roumanie ont choisi d’émigrer. Ils ont été accompagnés par les constructeurs et par ceux qui s’occupaient de l’entretien des églises fortifiées. C’est pourquoi, les plus de 150 églises médiévales fortifiées du sud de la Transylvanie ont été pratiquement abandonnées. Cette série de monuments est unique en Europe. C’est pourquoi l’Eglise Evangélique de Roumanie a dû mettre sur pied un projet pour compenser l’effort des communautés qui ont entretenu pendant 800 ans ces lieux de culte. Malheureusement, les communautés locales actuelles s’impliquent trop peu dans la sauvegarde des actuels monuments historiques, qu’ils soient ou non inscrits au patrimoine de l’UNESCO. Maintenant c’est au tourisme culturel de faire le travail des communautés qui n’existent plus. C’est l’unique façon permettant de conserver ces monuments. C’est la raison d’être du projet « Découvrez l’âme de la Transylvanie » »

    L’actuelle saison de visite des cités fortifiées se déroule du 5 avril au 31 octobre 2015. Durant cette période, près de 200 événements sont prévus et les visiteurs peuvent franchir le seuil d’une soixantaine d’églises moyenâgeuses. 41 d’entre elles figurent sur Transylvania Card 2015, première carte de vacances de Roumanie et donc nouvel instrument touristique. Davantage de détails, avec le prêtre Stefan Coşoroabă : « Cette carte est une tentative de promouvoir individuellement et collectivement les églises fortifiées, notamment par un produit qui rend libre l’accès aux plus importantes églises fortifiées. Hormis la gratuité, cette carte offre aussi des réductions de prix aux services touristiques proposés par nos partenaires de la région avoisinant les monuments. Il s’agit donc d’un tourisme intégré ; nous ne voulons pas promouvoir uniquement les églises fortifiées, mais l’ensemble de la région, y compris les gens qui y habitent. Nous avons près de 70 offres de discount aux restaurants, pensions et différents événements. Un site Internet a été dédié à cette carte. Les personnes intéressées peuvent trouver des informations sur les églises fortifiées, les services et sur le projet « Découvrez l’âme de la Transylvanie » en allemand, en roumain et anglais. La carte peut être achetée sur place, dans huit localités du sud de la Transylvanie et en ligne. Elle coûte 50 lei, soit11 euros, et tout cet argent sera investi dans la restauration du patrimoine local. »

    Ces dernières années, le nombre de touristes roumains dans la zone a dépassé celui des étrangers. Il y a cinq ans, environ 70% des visiteurs des églises fortifiées venaient de l’étranger. Maintenant que les Roumains commencent à découvrir ou redécouvrir leurs propres valeurs, le rapport est égal, affirme le prêtre docteur Ştefan Coşoroabă : « Coté touristes étrangers, la région germanique de l’Europe avec l’Autriche, la Suisse et l’Allemagne est la plus intéressée par les églises fortifiées. Mais ces dernières années nous avons accueilli des Français, des Espagnols, des Polonais et des Anglais. Des touristes du Japon et de Chine commencent également à découvrir ces parages. Ils n’y a pas d’itinéraires pré-établis, mais uniquement des repères. La majorité des touristes fait une halte obligatoire à Biertan, peut-être la plus importante église fortifiée sur les 150 qui figurent au patrimoine mondial de l’UNESCO. S’y ajoutent Prejmer, près de Brasov, l’Eglise sur la colline et l’église du monastère de Sighisoara. L’Eglise Noire de Brasov est archi-connue, mais la citadelle de Viscri est de plus en plus recherchée ces derniers temps. Il est de notoriété le fait que, tombé sous le charme de la région, le prince Charles de Galles y a acheté plusieurs maisons. Et ce n’est pas l’unique région incontournable pour les visiteurs étrangers et locaux ».

    Si vous êtes de passage à Biertan, vous aurez l’occasion de rencontrer Codruţa Pleiaş. Fière de la région qu’elle habite, elle en connaît très bien l’histoire. A son avis, Biertan se fait remarquer par une richesse culturelle remarquable. Ecoutons-là : « L’église fortifiée, inscrite au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO en 1993 s’élève dans le centre du village. Elle est très imposante, puisque entourée par trois murailles. Au 16e siècle, Lucas Unglerus de Biertan accepte les fonctions d’évêque évangélique à condition de rester à Biertan. C’est pourquoi le siège de l’évêché y a été déplacé. C’est un endroit mirifique, entouré de collines boisées. Trois siècles durant, Biertan a été le centre spirituel de la confession luthérienne de Transylvanie. »

    Pour sa part, le prêtre Ştefan Coşoroabă recommande une visite à l’église fortifiée de Cisnadioara: « C’est église fortifiée la plus ancienne parmi les quelque 150 lieux de culte à visiter. Bâtie au 11e siècle par des colons wallons en provenance de l’Ouest de l’Europe, elle fut un lieu de pèlerinage pendant une longue période de temps. Depuis Cisnadioara, on peut admirer le massif de Cibinului et de Fagaras. L’église est située sur la colline dite de St Michel. Pour les pèlerins comme pour les touristes, l’ascension est difficile, mais une fois arrivés au sommet, ils sont récompensés d’un panorama époustouflant. »

    Voilà autant de raisons pour vous rendre dans cette région cet été. N’oubliez pas non plus de commander en ligne votre carte Transylvanie 2015.

  • Plăcintă cu brânză dulce şi stafide

    Plăcintă cu brânză dulce şi stafide

    Tradiţiile gastronomice sunt influenţate de multe ori de sărbătorile religioase, când se pregătesc mâncăruri şi preparate specifice. În urmă cu o săptămână, la Prejmer, în apropiere de Braşov a fost organizat “Festivalul clătitelor” pentru a marca o tradiţie săsească de dinaintea intrării în Poştul Paştelui, conform calendarului Bisericii Evanghelice. De la vechiul obicei de a împărţi clătite, astăzi s-a ajuns la un festival care are rolul de a promova această localitate unde se află şi o biserică fortificată ridicată şi întreţinută de comunitatea saşilor din Prejmer.



    În calendarul ortodox, la sfârşitul acestei săptămâni este Lăsata Secului, care marchează ultima zi când se mai poate mânca de dulce, adică ouă, peşte şi lactate, înainte de a începe Postul Paştelui. În Muntenia, există un obicei ca nora să prepare plăcinte cu brânză dulce şi stafide pe care le oferă apoi soacrei, pentru ca relaţia dintre cele două să rămână să spunem “due” şi în perioada Postului Paştelui.



    Plăcinta cu brânză dulce şi stafide este sugestia gastronomică pentru ediţia din această săptămână. Avem nevoie de jumătate de kg de făină, de jumătate de kg de brânză de vaci, de o cană cu lapte, de unt sau smântână, zahăr, şi zăhăr vanilat, de 100 de grame de stafide, de esenţă de rom, de puţin ulei şi de două gălbenuşuri de ou. Făina este amestecată cu drojdia, cu două, trei linguri de zahăr şi cu puţin unt sau cu 2 .. . 3 linguri de smântână şi se frământă aluatul, după care se întind două foi. Una dintre aceste foi se întinde în tava unsă cu puţin unt. Pentru umplutură, se amestecă brânza cu două gălbenuşuri, cu două linguri cu smântâna, cu 3 … 4 linguri cu zahăr, cu un plic de zahăr vanilat şi cu stafidele. Se omogenizează şi apoi se întinde peste foaia de aluat, după care deasupra se pune cealaltă foaie de aluat. Aluatul se înţeapă cu o furculiţă din loc în loc, după care se pune tava în cuptor pentru circa jumătate de oră, la foc potrivit. După ce se scoate tava din cuptor, se presară zahăr pudră peste plăcintă, se porţionează şi se serveşte caldă.

  • Plăcintă cu brânză dulce şi stafide

    Plăcintă cu brânză dulce şi stafide

    Tradiţiile gastronomice sunt influenţate de multe ori de sărbătorile religioase, când se pregătesc mâncăruri şi preparate specifice. În urmă cu o săptămână, la Prejmer, în apropiere de Braşov a fost organizat “Festivalul clătitelor” pentru a marca o tradiţie săsească de dinaintea intrării în Poştul Paştelui, conform calendarului Bisericii Evanghelice. De la vechiul obicei de a împărţi clătite, astăzi s-a ajuns la un festival care are rolul de a promova această localitate unde se află şi o biserică fortificată ridicată şi întreţinută de comunitatea saşilor din Prejmer.



    În calendarul ortodox, la sfârşitul acestei săptămâni este Lăsata Secului, care marchează ultima zi când se mai poate mânca de dulce, adică ouă, peşte şi lactate, înainte de a începe Postul Paştelui. În Muntenia, există un obicei ca nora să prepare plăcinte cu brânză dulce şi stafide pe care le oferă apoi soacrei, pentru ca relaţia dintre cele două să rămână să spunem “due” şi în perioada Postului Paştelui.



    Plăcinta cu brânză dulce şi stafide este sugestia gastronomică pentru ediţia din această săptămână. Avem nevoie de jumătate de kg de făină, de jumătate de kg de brânză de vaci, de o cană cu lapte, de unt sau smântână, zahăr, şi zăhăr vanilat, de 100 de grame de stafide, de esenţă de rom, de puţin ulei şi de două gălbenuşuri de ou. Făina este amestecată cu drojdia, cu două, trei linguri de zahăr şi cu puţin unt sau cu 2 .. . 3 linguri de smântână şi se frământă aluatul, după care se întind două foi. Una dintre aceste foi se întinde în tava unsă cu puţin unt. Pentru umplutură, se amestecă brânza cu două gălbenuşuri, cu două linguri cu smântâna, cu 3 … 4 linguri cu zahăr, cu un plic de zahăr vanilat şi cu stafidele. Se omogenizează şi apoi se întinde peste foaia de aluat, după care deasupra se pune cealaltă foaie de aluat. Aluatul se înţeapă cu o furculiţă din loc în loc, după care se pune tava în cuptor pentru circa jumătate de oră, la foc potrivit. După ce se scoate tava din cuptor, se presară zahăr pudră peste plăcintă, se porţionează şi se serveşte caldă.

  • La citadelle de Prejmer

    La citadelle de Prejmer

    Le village de Prejmer a été habité plusieurs siècles durant par des Sicules, qui y ont construit une église fortifiée, pour repousser les invasions turques et tartares. Il convient de noter que tout au long du Moyen Age la localité a été brûlée et pillée une cinquantaine de fois.



    Adriana Stroe, historienne de l’art à l’Institut National du patrimoine, nous présente en bref l’historique de Prejmer : « La légende veut que la localité ait été fondée par l’Ordre des chevaliers teutoniques amenés par la Cour de Hongrie en 1211 pour organiser la défense du Pays de Bârsa. Sa première attestation documentaire remonte à 1240. C’est à cette date que le roi Béla IV de Hongrie fait don des localités de Prejmer, Feldioara, Sânpetru et Hărman à l’Ordre des moines cisterciens de Cârţa. Prejmer va appartenir à cet ordre religieux jusqu’au début du XVe siècle. En 1454, Prejmer se voit accorder le droit d’accueillir une foire annuelle. Ce droit n’était octroyé qu’aux localités ayant atteint un certain essor économique. Prejmer remplissait déjà ce critère, étant, après les cités de Braşov et de Codlea, une des plus grandes localités du Pays de Bârsa. Le village recensait 210 habitations en 1510 et 233 en 1556. Vers 1584, quand il allait obtenir le droit de tenir une foire hebdomadaire, Prejmer totalisait 328 maisons en pierre et 210 autres en bois ».



    De nos jours, l’église fortifiée de Prejmer est en très bon état de conservation, affirme Adriana Stroe : « Ce qui caractérise cet ensemble, c’est le fait qu’à la différence d’autres églises fortifiées, ici les installations défensives sont placées uniquement à l’intérieur. Autrement dit, l’église n’est pas fortifiée à l’extérieur aussi. Construite en style gothique précoce par les moines de l’abbaye cistercienne de Cârţa, elle est unique par son plan initial en croix grecque (chacun des bras égaux de la croix était disposé autour dun carré surmonté par une tour octogonale). Devenue propriété du village, l’église subit les modifications les plus importantes au premier quart du XVIe siècle. Le plan de construction en croix grecque est remplacé par celui en croix latine. Le bras oriental de cette croix, plus précisément le chœur, abrite un des autels polyptyques les plus anciens du pays, datant du milieu du XVe siècle. En 1427, sur ordre royal, l’église fut entourée de murailles d’enceinte presque circulaires, prévues au sud d’une tour d’entrée et flanquées de quatre tours semi-circulaires orientées vers le sud-est, le nord-est, le sud-ouest et le nord-ouest. L’accès dans la forteresse entourée de douves se faisait par un pont-levis. A l’intérieur, on a commencé à bâtir des espace à plusieurs niveaux pour y garder les blés et les biens de valeur de chaque famille et servir de refuge aux villageois en cas de siège ».



    Face aux assauts des envahisseurs, la population se réfugiait dans la citadelle. Les vivres ici stockés suffisaient à en assurer la survie assez longtemps. Hormis les pièces abritant les provisions et celles qui servaient de dortoir, la citadelle avaient aussi des fontaines, un moulin à cheval, un four à pain et même une école. Tout était donc prévu dans les moindres détails. Voilà pourquoi la citadelle de Prejmer passait pour la plus puissante des fortifications saxonnes de Transylvanie. Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, les forteresses ont sans cesse été renforcées. Tel n’a plus été le cas après, car les sièges s’étant faits de plus en plus rares, les espaces servant de refuge ont peu à peu perdu de leur importance et fini par remplir d’autres fonctions. Entre 1963 et 1970, d’amples travaux de restauration ont fait de l’ensemble architectural de Prejmer une des églises fortifiées les mieux conservées de Transylvanie. (trad. Mariana Tudose)


  • De zece ori clătite

    De zece ori clătite

    La Prejmer, localitate situată în apropiere de Braşov, este organizată în această duminică Caravana Clătitelor, o manifestare ajunsă la cea de a 10-a ediţie şi care are rol de promovare a turismului local şi a tradiţiilor gastronomice. Caravana Clătitelor a fost inspirată de o sărbătoare cu specific săsesc — Fasching. Acest obicei are rolul de a îmbuna natura în perspectiva primăverii şi de a alunga spiritele rele. De menţionat că localitatea Prejmer a fost înfiinţată de colonişti saşi, iar în centrul localităţii puteţi admira biserica fortificată săsească, aflată în patrimoniul UNESCO. Având o formă circulară, cetatea are ziduri de 12 metri înălţime şi 3 — 4 metri grosime. În biserica din interiorul fortificaţiilor se află o orgă din secolul al 17-lea. Acesta este decorul în care, de 10 ani, se desfăşoară Caravana Clătitelor, o manifestare complexă, cu concert de fanfară, cu spectacole susţinute de elevii din localitate sau de invitaţi din alte localităţi transilvănene. Conform obiceiului săsesc, grupuri de băieţi mascaţi cutreieră satul de dimineaţa până seara într-o căruţă în care se află o maşina de gătit. La aceasta sunt preparate clătitele ce sunt apoi împărţite locuitorilor şi vizitatorilor. Pentru gestul lor, aceştia primesc în schimb făină, zahăr şi ouă, ingrediente folosite apoi pentru prepararea gogoşilor de la Balul mascat programat în seara acelei zile. Potrivit obiceiului, grupul de băieţi nu trebuie să facă doar clătite, ci să fure şi o fată din comună, pe care să o urce în căruţă. Până când părinţii o vor răscumpăra, fata va face parte din această inedită caravană, însoţită de muzicanţi. La concursul gastronomic organizat la fiecare ediţie, se poate observa că imaginaţia bucătarilor se dovedeşte mare în materie de preparat, dar mai ales de umplut clătite. Sunt clătite rulate sau pliate în patru, umplute cu diferite sortimente de gem şi dulceaţă, dar tot aici puteţi întâlni clătite umplute cu nuci, cu miere de albine sau cu mere rase, ba chiar şi tort de clătite. Există, de asemenea, clătite pentru aperitive, umplute cu carne sau cu ciuperci.



    În continuare, să încercăm să preparăm aluatul de clătite pentru care avem nevoie de un pahar de făină, de un ou, de jumătate de pahar de lapte, de apă minerală sau sifon, de ulei, zahăr şi sare. Amestecăm făina cu oul într-un castron şi adăugăm laptele până când obţinem un aluat cremos, de consistenţa smântânii. Adăugăm puţină sare şi zahăr, dar nu foarte mult, deoarece zahărul în exces face ca aluatul să devină lipicios şi să se prindă de tigaie. Clătitele se prăjesc în puţin ulei pe care trebuie să îl încingem înainte de a turna aluatul în tigaie, cu ajutorul unui polonic. Stratul trebuie să fie subţire şi uniform, iar clătita se prăjeşte până ce capătă o culoare aurie, după care, cu ajutorul unei spatule sau, dacă aveţi dexteritate, printr-o mişcare energică în sus a tigăii, o întoarcem pe cealaltă parte. Clătitele se aşează una peste alta într-o farfurie, iar apoi se umplu cu dulceaţă, cu cremă de ciocolată sau, dacă le consumaţi ca aperitiv, le puteţi umple, de exemplu, cu ciuperci călite sau chiar cu ceapă călită. Poftă bună!

  • De zece ori clătite

    De zece ori clătite

    La Prejmer, localitate situată în apropiere de Braşov, este organizată în această duminică Caravana Clătitelor, o manifestare ajunsă la cea de a 10-a ediţie şi care are rol de promovare a turismului local şi a tradiţiilor gastronomice. Caravana Clătitelor a fost inspirată de o sărbătoare cu specific săsesc — Fasching. Acest obicei are rolul de a îmbuna natura în perspectiva primăverii şi de a alunga spiritele rele. De menţionat că localitatea Prejmer a fost înfiinţată de colonişti saşi, iar în centrul localităţii puteţi admira biserica fortificată săsească, aflată în patrimoniul UNESCO. Având o formă circulară, cetatea are ziduri de 12 metri înălţime şi 3 — 4 metri grosime. În biserica din interiorul fortificaţiilor se află o orgă din secolul al 17-lea. Acesta este decorul în care, de 10 ani, se desfăşoară Caravana Clătitelor, o manifestare complexă, cu concert de fanfară, cu spectacole susţinute de elevii din localitate sau de invitaţi din alte localităţi transilvănene. Conform obiceiului săsesc, grupuri de băieţi mascaţi cutreieră satul de dimineaţa până seara într-o căruţă în care se află o maşina de gătit. La aceasta sunt preparate clătitele ce sunt apoi împărţite locuitorilor şi vizitatorilor. Pentru gestul lor, aceştia primesc în schimb făină, zahăr şi ouă, ingrediente folosite apoi pentru prepararea gogoşilor de la Balul mascat programat în seara acelei zile. Potrivit obiceiului, grupul de băieţi nu trebuie să facă doar clătite, ci să fure şi o fată din comună, pe care să o urce în căruţă. Până când părinţii o vor răscumpăra, fata va face parte din această inedită caravană, însoţită de muzicanţi. La concursul gastronomic organizat la fiecare ediţie, se poate observa că imaginaţia bucătarilor se dovedeşte mare în materie de preparat, dar mai ales de umplut clătite. Sunt clătite rulate sau pliate în patru, umplute cu diferite sortimente de gem şi dulceaţă, dar tot aici puteţi întâlni clătite umplute cu nuci, cu miere de albine sau cu mere rase, ba chiar şi tort de clătite. Există, de asemenea, clătite pentru aperitive, umplute cu carne sau cu ciuperci.



    În continuare, să încercăm să preparăm aluatul de clătite pentru care avem nevoie de un pahar de făină, de un ou, de jumătate de pahar de lapte, de apă minerală sau sifon, de ulei, zahăr şi sare. Amestecăm făina cu oul într-un castron şi adăugăm laptele până când obţinem un aluat cremos, de consistenţa smântânii. Adăugăm puţină sare şi zahăr, dar nu foarte mult, deoarece zahărul în exces face ca aluatul să devină lipicios şi să se prindă de tigaie. Clătitele se prăjesc în puţin ulei pe care trebuie să îl încingem înainte de a turna aluatul în tigaie, cu ajutorul unui polonic. Stratul trebuie să fie subţire şi uniform, iar clătita se prăjeşte până ce capătă o culoare aurie, după care, cu ajutorul unei spatule sau, dacă aveţi dexteritate, printr-o mişcare energică în sus a tigăii, o întoarcem pe cealaltă parte. Clătitele se aşează una peste alta într-o farfurie, iar apoi se umplu cu dulceaţă, cu cremă de ciocolată sau, dacă le consumaţi ca aperitiv, le puteţi umple, de exemplu, cu ciuperci călite sau chiar cu ceapă călită. Poftă bună!

  • Farmen für die Zukunft

    Farmen für die Zukunft

    Rumänien ist ein wahres landwirtschaftliches Paradies“, für französische Investoren gibt es viele Möglichkeiten, in die rumänische Landwirtschaft zu investieren. Das erklärte in diesem Sommer Frankreichs Botschafter in Bukarest, Philippe Gustin. Die Landwirtschaft sei wirklich einer der beliebtesten Investitions-Bereiche in Rumänien für ausländische Investoren, meinen auch Fachleute.



    Auch junge Rumänen sind immer mehr daran interessiert, sich im Bereich der Landwirtschaft ausbilden zu lassen. Maria Drinovan, Leiterin des Kollegs für Landwirtschaft und Lebensmitteindustrie Burzenland“ in der Gemeinde Prejmer/Tartlau, Landkreis Braşov/Kronstadt, erläutert die Schwierigkeiten der Fachausbildung Landwirtschaft:



    Leider befinden sich heute die Landwirtschaftsschulen in einer ziemlich schwierigen Lage, weil immer weniger Kinder sich für Landwirtschaft interessieren Es wäre sehr wichtig, die Mentalität der Menschen irgendwie zu ändern. Man sollte nicht mehr sagen ‚wenn du nicht lernst, dann wirst du auf die Kühe aufpassen‘. Ich glaube immer noch daran, dass Rumänien sich durch die Landwirtschaft sehr viel entwickeln wird. Aber dafür brauchen wir ausgebildete junge Leute. Entweder machen sie Abitur bei einem Landwirtschafts-Gymnasium oder studieren an einer Universität, ohne Bildung und ohne vorbereitete Leute werden wir keine leistungsfähige Landwirtschaft haben können.“



    Die Erklärung der Leiterin des Landwirtschafts-Kollegs in Prejmer erfolgte bei der Feier anlässlich des 9.Jahrestags seit der Implementierung des Projekts Die demonstrative Farm und das Landwirtschafts-Zentrum für Ausbildung und Beratung Agrovision.“ Das ist ein Projekt von World Vision Rumänien, das 2004 eingeleitet wurde. Es kann als Modell einer alternativen Lösung für die Ausbildung professioneller Landwirte angesehen werden.



    Die Milchkühe-Farm wurde in einer armen Gemeinde, im Dorf Criţ/Deutsch-Kreuz, Gemeinde Buneşti/Bodendorf, Landkreis Braşov/Kronstadt gebaut. Crenguţa Bărbosu, Programm-Managerin für Landwirtschaft und ländliche Entwicklung bei World Vision, erzählt, wie das Projekt startete. Das geschah 2004, gerade als Rumänien die EU-Verhandlungen im Bereich der Landwirtschaft abgeschlossen hatte.



    Zuerst haben wir eine Farm gekauft, eine ehemalige Landwirtschafts-Genossenschaft, die wir modernisiert haben. Au‎ßer der Finanzierung aus den USA haben wir auch ein Projekt bei SAPARD vorgelegt. Das, um in erster Reihe den Leuten zu beweisen, dass diese Fonds sich an Landwirte in Rumänien richten und dass man diese abrufen kann. Mit diesem Geld haben wir die Farm modernisiert, Kühe gekauft, die Ställe und einen Melkstand modernisiert. Zudem haben wir ein Bildungs-Zentrum für Landwirte gebaut und haben Management-Lehrpläne für Milchkuh-Farmen entwickelt. Zu dem Zeitpunkt gab es Fachliteratur nur für Spezialisten. Es gab keine zugänglichen Unterlagen für kleine Landwirte. Dann ist Rumänien der EU beigetreten, es entstand das Nationale Programm für ländliche Entwicklung. Unsere Programme haben sich dann damit beschäftigt, den Landwirten die Kenntnisse zur Verfügung zu stellen um EU-Fonds abzurufen.



    Radu Todea ist ein junger Mann, der die Fakultät für Bauingenieurwesen absolviert hat. Er beschloss jedoch, im Bereich der Viehzucht zu arbeiten, nachdem er bei der Agrovision-Farm ausgebildet wurde. Er hat seine Farm selbst geplant und gebaut. Das erfuhren wir aus dem Präsentations-Video über den Impakt des Projekts:



    Ich habe dieses Geschäft von meinen Eltern geerbt. Wir hatten 11 Milchkühe. Dann habe ich die Kurse der Stiftung World Vision besucht. Ich habe gelernt, Tiere unter den besten Bedingungen zu züchten, ich habe über die Kalbzucht gelernt und über Milchstände. Jetzt melke ich auch mechanisiert. Ich habe die Zahl der Tiere verdoppelt. Ich leite ein blühendes Geschäft und bereue meine Wahl nicht.“



    In den neun Jahren ist die Demo-Farm in Criţ mehr als nur ein Unterstützungs-Projekt für kleine Farmer geworden. Letzen Endes hatte sie wichtige soziale Folgen und führte zur Entwicklung der lokalen Gemeinde. Crenguţa Bărbosu:



    Wir haben das touristische Potential der Gegend geahnt — Criţ befindet sich in einer Region mit vielen sächsischen Kirchenburgen. Das Interesse der rumänischen und ausländischen Touristen wuchs immer mehr. Dann haben wir die Agrotourismus-Kurse für Frauen und nicht nur gestartet. Etwa 300 Personen haben die Agrotourismus-Kurse absolviert — ein Gro‎ßteil dieser Absolventen betreiben jetzt touristische Pensionen oder arbeiten in solchen. Für die Entwicklung der Gemeinde haben wir auch eine Weberei-Werkstatt für die ärmsten Frauen, die als Tagelöhnerinnen arbeiteten, gegründet. Wir habe sie das Weben gelehrt und einige von ihnen verkaufen erfolgreich ihre Produkte den Touristen, die in der Gegend immer zahlreicher werden.“



    Ein gro‎ßes Problem der landwirtschaftlichen Ausbildung in Rumänien ist, dass die Schüler kein relevantes Praktikum ableisten können. Dies weil zu wenige Farmen auf höchstem Niveau ausgestattet sind, meint Maria Drinovan, die Leiterin des Landwirtschafts-Kollegs in Prejmer.



    Ich wünsche mir von ganzem Herzem, dass die jungen Leute auf dem Lande bleiben und dort ein Geschäft entwickeln, auch wenn nicht alle im Bereich der Landwirtschaft sein werden. Aber es geht auch auf dem Lande. Ich stamme aus einer reichen Gemeinde, wo sich auch die Schule, in der ich arbeite, befindet. Unser Einfluss in der Gemeinde war sehr gro‎ß. Ich gebe Ihnen ein Beispiel: Ich glaube, wir hatten im Jahr 2000 ein Leonardo-Projekt abgewickelt und haben 10 junge Farmer aus Prejmer und den Nachbardörfern für vier Monate nach Dänermark zu einem Praktikum im Bereich der Öko-Landwirtschaft geschickt. Das Ergebnis: 5 der 10 jungen Leute, die gegangen sind, besitzen heute vorbildliche Farmen in Prejmer und den umliegenden Dörfern. Einer von ihnen hat auch ein Hochschulstudium im Bereich der Landwirtschaft belegt und ist Manager einer gro‎ßen dänischen Farm, die 6.000 Hektar Land in Rumänien bearbeitet.“



    Als Schlussfolgerung kann man sagen, dass man auch in der Landwirtschaft gut verdienen kann. Das ist auch die positive Botschaft, die von den Leitern solcher Projekte gesendet wird. Und es gibt junge Leute in Rumänien, die Geschäfte auf dem Lande entwickeln und sich als Vorbild an Farmen wie jene in Criţ orientieren.



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