Tag: présidentielle

  • 11.02.2025 (mise à jour 2)

    11.02.2025 (mise à jour 2)

    Démission – En Roumanie, le président démissionnaire Klaus Iohannis met fin à son mandat, le président du Sénat Ilie Bolojan prenant le relais à partir de mercredi. Klaus Iohannis a démissionné lundi, le Parlement ayant entamé la procédure de suspension du chef de l’État. Mardi, la Cour constitutionnelle a déclaré la vacance du pouvoir et décidé qu’Ilie Bolojan, président du Sénat, assurerait l’intérim à partir du 12 février. Ce dernier a annoncé sa suspension en tant que président du PNL (co-gouvernement) et en tant que membre du parti. Klaus Iohannis a été élu chef de l’État pour deux mandats. Son dernier mandat devait se terminer en décembre 2024, mais la Cour constitutionnelle a annulé les élections présidentielles en raison des irrégularités du processus électoral et a décidé que Klaus Iohannis resterait à la tête de l’État jusqu’à l’élection d’un nouveau président. Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 4 mai, et le second tour le 18 mai.

     

    Corruption – Les niveaux de corruption dans le monde restent très élevés, alors que les efforts pour lutter contre le phénomène diminuent, affirme Transparency International, qui a publié son « Indice de Perception de la Corruption 2024 ». Selon l’organisation, l’absence de mesures énergiques contre la corruption a de graves conséquences à l’échelle mondiale dans des domaines clés, tels que la défense de la démocratie, le respect de l’État de droit, la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, ainsi que la promotion et la protection des droits de l’homme. En 2024, la moyenne de l’UE est de 62 points, soit une baisse de deux points par rapport aux années précédentes. Quant à la Roumanie, pour la troisième année consécutive, elle obtient 46 points sur 100, à égalité avec Malte, et figure parmi les pays de l’UE ayant les résultats les plus bas en matière de lutte contre la corruption. Dans ce contexte, Transparency International Roumanie a formulé plusieurs recommandations, dont mettre en œuvre de pactes d’intégrité en tant qu’outil généralisé de contrôle des marchés publics, améliorer la sensibilisation des citoyens face à l’importance de l’application de la loi sur la protection des dénonciateurs dans l’intérêt public ou encore mettre à jour de la législation dans le domaine de l’intégrité publique. Transparency International Roumanie a également recommandé au gouvernement de mettre en place un programme de lutte contre la corruption qui permettrait à la Roumanie d’obtenir un score d’au moins 50 points dans l’indice de perception de la corruption d’ici 2027.

     

    Urgences – Les sièges d’une centaine d’institutions publiques et entreprises privées de Roumanie ont été illuminés en rouge ce mardi pour marquer la Journée européenne du numéro unique des urgences, le 112. Le Service spécial des télécommunications, à l’origine de cette initiative visuelle symbolique, souhaite attirer l’attention sur le rôle essentiel du numéro unique des urgences et encourager les citoyens à l’utiliser de manière responsable. L’utilisation abusive du 112 peut compromettre l’intervention rapide d’équipes spécialisées, là où c’est vraiment nécessaire, explique le STS. En 2024, grâce aux efforts du STS et des organismes d’intervention (police, sapeurs-pompiers, ambulances, gendarmerie et secours en montagne), ainsi que des partenaires gouvernementaux et des opérateurs de télécommunications privés, le nombre d’appels non urgents a diminué de près d’un million par rapport aux années précédentes. Somme toute, les opérateurs STS du numéro unique des urgences ont traité plus de 9,7 millions d’appels, dont 60,45 % étaient des appels d’urgence.

     

    TikTok – Plus de 8 adolescents roumains sur 10 ayant un compte sur le réseau chinois TikTok accèdent quotidiennement à la plateforme et ont reçu des contenus politiques pendant la période électorale, a constaté une enquête menée par World Vision Roumanie. Un tiers d’entre eux ont déclaré s’être sentis informés lorsqu’ils ont vu les nouvelles, près d’un quart ont été amusés, deux adolescents sur dix ont été confus et un sur sept s’est dit indigné. De même, plus d’un quart de ces jeunes partagent des contenus politiques pendant la période électorale. Plus de la moitié des adolescents se connectent à la plateforme mentionnée plus de 4 fois par jour et environ 40 % d’entre eux ne vérifient pas les informations fournies en ligne. Enfin, un quart des jeunes questionnés créent du contenu sur la plateforme, constate la même enquête.

     

    Ukrainiens – 4,3 millions d’Ukrainiens sont réfugiés dans l’Union européenne, 3 ans après l’invasion de leur pays par les troupes russes. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, conformément les aux données dont disposent les organes de l’UE au début de cette année, il y avait près de 180 000 réfugiés ukrainiens en Roumanie, des femmes et des enfants pour la plupart. De même, 1 160 000 Ukrainiens, soit 27 % du total, se trouvent en Allemagne, tandis que la Pologne en compte près d’un million. Suit la République tchèque, avec près de 400 000 réfugiés ukrainiens.

     

    Métro – Les syndicats du métro de Bucarest se sont entretenus ce mardi avec des représentants de la société nationale Metrorex, et des ministères des Finances et des Transports, afin de trouver des solutions au conflit de travail et d’éviter une grève. Les salariés de Metrorex sont mécontents que la convention collective signée à la fin de l’année dernière n’ait pas été mise en œuvre et dénoncent le fait de ne plus avoir eu de hausses salariales et d’autres droits. Mardi également, une grève dite de « l’excès de zèle » a eu lieu dans le métro, ralentissant le trafic entre le nord et le sud de la capitale. Moins de trains ont été mis en service, ce qui a causé des embouteillages.

     

    Météo – Il fait toujours très froid en Roumanie, notamment dans le centre, l’est et le sud du territoire, avec des maxima qui iront ce mardi de -5 à 9 degrés. Du soleil et 3 petits degrés seulement à Bucarest.

  • 21.11.2024

    21.11.2024

    Elections – C’est la dernière ligne droite avant le premier tour des élections présidentielles qui se déroulent ce dimanche, le 24 novembre. Le second tour est prévu pour le 8 décembre et entre les deux tours la Roumanie organise des élections législatives. 13 candidats sont en lice pour la plus haute fonction de l’Etat roumain, dont 10 soutenus par des partis politiques et 3 indépendants. 14 noms figurent sur les bulletins de vote, mai un des candidats s’est retiré en faveur d’un autre. Les autorités ont ouvert 950 bureaux de vote à l’extérieur des frontières nationales, un nombre record. Les Roumains de la diaspora peuvent voter pendant trois jours dans le premier tour des présidentielles, soit vendredi, samedi et dimanche.

     

    Démission – Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé un décret qui constate la démission d’Adrian Veştea de ses fonctions de ministre du développement et la fin de son mandat de membre du gouvernement. Le portefeuille de M Veștea a été assumé par le responsable des finances, Marcel Boloş. Il a précisé que parmi ses objectifs figurent l’accès des communautés à un système de chaleur urbain stable et fonctionnel à la veille de l’hiver, ainsi que le soutien des projets visant les réseaux d’eau et des routes.

     

    Tracteurs – Les petits fermiers roumains qui détiennent de vieux tracteurs polluants pourront les remplaces par le biais du programme « Le tacot pour les tracteurs ». Le budget que l’administration du fonds pour l’environnement a alloué s’élève à une centaine de millions d’euros. L’inscription des entreprises qui pourront commercialiser des tracteurs via ce programme se fera jusqu’au 28 novembre. Le financement aux fermiers couvrira de 65 à 80% de la valeur de l’équipement acheté, qui ne devra pas dépasser les 55 000 euros.

     

    Tourisme – L’édition d’automne 2024 de la foire du tourisme de Roumanie a été inaugurée aujourd’hui à Bucarest. Les visiteurs ont accès à une grande variété de paquet promotionnels, rabais exclusifs et idées de vacances pour tous les gouts et tous les budgets – affirment les organisateurs. Une centaine d’entreprises participantes proposent des destinations à travers le monde et les rabais aux paquets de vacances pour la période de la foire vont jusqu’à 50%. Parmi les participants figurent des opérateurs de tourisme de Roumanie, Bulgarie, Turquie, Grèce, Israël, Autriche, Hongrie, Egypte, Vietnam et Italie.

     

    UEFA – Cristian Jura, membre de la structure de direction de la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe a déclaré que la décision de l’UEFA concernant la victoire par forfait de la Roumanie dans le match contre le Kosovo la semaine dernière à Bucarest était justifiée et reflétait la réalité. De l’avis de M Jura, les chants anti-kosovars entonnés depuis une partie des tribunes durant le match qui ont poussé l’équipe visiteuse à quitter la pelouse ne peuvent en aucun cas être jugés de racistes. Dans sa décision disciplinaire communiquée mercredi, l’UEFA juge le Kosovo “responsable du fait que le match n’a pu être disputé en entier” et lui inflige donc une défaite par forfait, 3-0, ce qui conforte la Roumanie en tête du groupe 2 de la Ligue C, avec six victoires en autant de rencontres et 18 points, et l’assure d’être promue en Ligue B. Aux côtés d’Etats tels l’Espagne, la Grèce, Chypre et Slovaquie, la Roumanie compte parmi les Etats membres de l’UE à ne pas reconnaitre l’indépendance du Kosovo, ex province serbe à majorité albanaise.

     

    Avions – Deux vols à destination de l’Allemagne ont pris des retards jeudi matin avant de décoller depuis l’Aéroport international de Sibiu, dans le centre de la Roumanie, à cause des conditions météorologiques défavorables. Selon les responsables de l’aéroport, il s’agit de vols vers Munich et Karlsruhe. Les retards ont été provoqués par des opérations supplémentaires de dégivrage, nécessaires à cause des conditions spécifiques de la saison froide.

     

    Météo – Températures à la baisse à travers la Roumanie, après un mercredi inhabituellement chaud avec des maxima allant jusqu’à 21 degrés sur le sud. Plusieurs alertes code jaune sont actuellement en vigueur en raison de la neige qui est attendue sur la quasi-totalité des régions. D’ailleurs tout le territoire nationale est jusqu’à samedi en alerte météorologique au mauvais temps, fait savoir l’Administration nationale de météorologie. Les maxima ne dépasseront plus les 0 degrés sur le centre et 9 degrés sur le sud. La neige sera présente sur le relief, où la couche de neige ira jusqu’à 20 centimètres. 6 degrés en ce moment à Bucarest.

     

  • 13 pour la Roumanie

    13 pour la Roumanie

    En Roumanie, l’élection présidentielle suscite l’intérêt des masses et enflamme les esprits. D’autant plus cette année quand les deux tours de scrutin sont organisés avant et après les élections législatives, ce qui ne fait qu’accroître l’enjeu. Si la demande de l’électorat s’avère significative, l’offre politique est plutôt faible. Malgré le nombre assez importants de candidats, à savoir 13, la course au Palais de Cotroceni est, selon les analystes, la plus faible de ces 35 dernières années, en raison du niveau très bas des participants. Et pour cause: la plupart des candidats manquent d’un profil professionnel clair, ils sont dépourvus de charisme politique et certains font l’objet des affaires de corruption. Même ceux  ayant déjà fait preuve de compétences en matière de diplomatie et de sécurité, deux domaines qui dominent les prérogatives présidentielles, souffrent de l’absence du soutien politique, puisqu’ils se sont inscrits dans la course en tant qu’indépendants.

     

    Plusieurs candidats ont de chances pour accéder au second tour

    Si le nom d’un des candidats censé accéder au second tour est pratiquement sans surprise, l’autre reste sujet d’inquiétude, car à l’heure où l’on parle, deux, même trois  responsables politiques se partagent les intentions de vote ce qui diluent, paradoxalement, les tensions compétitives. Les Roumains se rappellent les confrontations politiques entre Ion Iliescu et Emil Constantinescu en 1992 et 1996, entre Traian Băsescu et Adrian Năstase, en 2004 ou encore entre l’actuel chef d’Etat, Klaus Iohannis et Victor Ponta, en 2014. Autant de batailles électorales entre les blocs politiques de gauche et de droite, ce dernier ayant remporté les élections ces deux dernières décennies. Cette fois-ci, la situation est différente. Déjà parce que durant l’actuelle campagne présidentielle, les Roumains ont eu droit à un seul débat télévisé censé réunir tous les candidats. Sauf que deux des principaux aspirants au fauteuil présidentiel se sont absentés. Idéologiquement parlant, la bataille électorale de cette année s’est livrée entre des représentants de tous les groupes politique, les sociaux-démocrates, les libéraux, les pro-européens, les centristes, les nationalistes populistes ou les souverainistes.

     

    950 bureaux de vote pour la diaspora

    Rappelons-le, le bal électoral de cette année a débuté le 9 juin, quand les Roumains ont voté simultanément leurs élus locaux et leurs euro-parlementaires. Les deux tours de l’élection présidentielle sont prévus cette année le 24 novembre et le 8 décembre. Entre ces deux tours, l’électorat est appelé encore une fois aux urnes, le 1 décembre, jour de la fête nationale, pour les élections législatives. Les électeurs de la diaspora ont trois jours à leur disposition, du 22 au 24 novembre, pour voter au premier tour de la présidentielle. Cette année, les Roumains de l’étranger ont à leur disposition un nombre record de bureaux de vote, à savoir quelque 950 bureaux. Selon l’Autorité électorale permanente, 7000 citoyens roumains vivant à l’étranger ont opté pour le vote par correspondance.

  • La campagne pour les élections présidentielles roumaines débute ce vendredi

    La campagne pour les élections présidentielles roumaines débute ce vendredi

    La campagne pour le premier tour des élections présidentielles a débuté ce vendredi en Roumanie. Elle s’achèvera le 23 novembre à 7h00. Les élections présidentielles sont prévues le 24 novembre pour le premier tour et le 8 décembre pour le second. Les élections législatives se tiendront quant à elles entre les deux tours, le 1er décembre, jour de la Fête nationale roumaine. Après deux décennies, 2024 aura été l’année de toutes les élections. Le 9 juin, les citoyens ont élu les représentants de la Roumanie au Parlement européen ainsi que les responsables des mairies et des conseils locaux et départementaux dans le cadre des élections européennes et des élections municipales. Le marathon électoral de 2024 s’achèvera le 8 décembre avec le tour décisif de la course à la présidence.

     

    Qui sont les candidats ?

     

    14 candidats – 10 issus de partis politiques et 4 indépendants – sont en lice pour le poste de président. Comme dans toute compétition de ce type, les candidats soutenus par les partis ont les meilleures chances de remporter une victoire. Le PSD a pour candidat Marcel Ciolacu, actuel premier ministre, tandis que le PNL, allié du PSD au sein de la coallition au gouvernement, a présenté Nicolae Ciucă, actuel président du Sénat. Le gouvernement social-libéral fonctionne toujours techniquement, mais les relations entre les deux partis et leurs dirigeants se sont détériorées ces derniers mois a cause du contexte électoral. L’Alliance pour l’unification des Roumains (le parti nationaliste AUR), troisième force politique de Roumanie selon les résultats des élections européennes et locales, soutient quant à lui son président, George Simion. Il en va de même pour la troisième force du Parlement, le parti Union Sauvons la Roumanie, représentée dans la course à la présidence par Elena Lasconi. Enfin, l’Union démocratique hongroise de Roumanie, a choisi son chef Hunor Kelemen comme candidat. La liste des candidats à la présidence comprend également des noms qui ont une certaine résonance sur la scène politique, même si certains d’entre eux sont désormais indépendants. L’ancien leader social-démocrate Mircea Geoană se présente à nouveau, cette fois sans le soutien de son parti. Jusqu’à récemment secrétaire adjoint de l’OTAN, M. Geoană a failli devenir président en 2009. La liste des candidats comprend également les anciens ministres Ana Birchall et Cristian Diaconescu, tous deux indépendants, ainsi que l’ancien dirigeant du PNL et ancien premier ministre Ludovic Orban, qui se présente au nom d’une coalition de petits partis conservateurs de droite.

     

    Voter depuis l’étranger

    Les électeurs roumains vivant ou résidant à l’étranger ont pu s’inscrire pour voter par correspondance aux élections présidentielles jusqu’au jeudi 10 octobre. Près de 7 000 personnes se sont inscrites pour voter par correspondance. Les enveloppes contenant les bulletins de vote leur seront envoyées d’ici le 30 octobre. Les autorités promettent d’ouvrir plus de 900 bureaux de vote à l’étranger, comme elles l’ont fait pour les élections parlementaires européennes en juin dernier.

  • Le calendrier des élections présidentielles

    Le calendrier des élections présidentielles

    Une semaine après avoir fixé le calendrier des élections législatives, le gouvernement roumain a adopté mercredi dernier le calendrier des présidentielles prévues cette année. Ainsi, le premier tour aura-t-il lieu le 24 novembre. Au terme de la loi, pour remporter le scrutin, un candidat doit atteindre la moitié des voix plus une. Cela se traduirait par plus de 9 millions de voix, ce qui est pratiquement impossible. Par conséquence, un second tour s’annonce nécessaire. Celui-ci a été programmé le 8 décembre. Les élections législatives auront quant à elles lieu entre les deux tours des présidentielles, à savoir le 1er décembre, jour de la Fête nationale.

    Les électeurs roumains résidant à l’étranger disposeront de trois jours pour élire leur président – vendredi, samedi et dimanche – et de deux jours pour exprimer leur choix aux élections législatives.

     

    Une lutte imprévisible

    En 2019, année de la dernière course à la fonction suprême de l’Etat, le verdict a été prévisible puisque le candidat libéral à sa propre succession, Klaus Iohannis, a confirmé les sondages et devancé la représentante du Parti Social-Démocrate, Viorica Dăncilă. Par contre, cette année, la lutte pour le fauteuil présidentiel est plus imprévisible que jamais, selon les sondages. L’ancien chef de file du Parti Social-Démocrate, Mircea Geoană, actuellement secrétaire général adjoint de l’OTAN, et l’actuel chef des sociaux-démocrates, le Premier ministre Marcel Ciolacu, ont des chances réelles pour accéder au tour de scrutin décisif. Selon ses dires, Mircea Geoana fera l’annonce officielle de sa candidature une fois fini son mandat à l’OTAN. Rappelons qu’en 2009, à l’époque où il a été le contre-candidat de Traian Băsescu Geoana a perdu la présidentielle de moins 1 %, ce qui a fait naître des soupçons de fraude et a conduit le Parti Social-Démocrate à contester, sans succès, le résultat de l’élection. Qui plus est, la gauche politique n’a pas donné de président depuis 2000, lorsque la figure tutélaire de la social-démocratie, Ion Iliescu, a remporté un second mandat.

     

    Les candidats à la présidentielle

    Confirmé lors du récent congrès du Parti Social-Démocrate comme candidat de son parti à la présidentielle, Marcel Ciolacu est persuadé qu’il sera celui qui brisera le monopole de la droite sur la fonction suprême. Le contexte lui est favorable puisque le candidat du Parti National-Libéral, Nicolae Ciucă, ancien chef d’état-major de l’armée, propulsé, avec le large soutien de Klaus Iohannis, à la tête des libéraux, est crédité par les sondages d’opinion avec moins de voix que son parti. Le Parti Social-Démocrate et le Parti National Libéral sont partenaires dans le gouvernement, mais les tensions préélectorales et les discours enflammés perturbent leur coopération.

    De la droite est issue également, malgré l’ambiguïté idéologique, la nouvelle présidente de l’Union Sauvez la Roumanie, Elena Lasconi, dont le seul avantage est, en ce moment, l’élément de fraîcheur sur le marché politique.

    Les représentants du courant souverainiste et nationaliste, le responsable de l’Alliance pour l’Union des Roumains, George Simion, et la dirigeante du SOS Roumanie, Diana Șoșoacă entreront aussi dans la compétition au siège présidentiel. Le second tour des élections présidentielles mettra fin au marathon électoral en Roumanie. Nous vous rappelons que le 9 juin ont eu lieu les élections parlementaires locales et européennes.

  • 02.11.2020 (mise à jour)

    02.11.2020 (mise à jour)

    Covid-19 — Le Comité pour les situations d’urgence de Bucarest a décidé lundi que les écoles de la capitale roumaine resteraient fermées encore 14 jours, et que les cours continueraient à être assurés en ligne. Les restrictions en vigueur seront maintenues les deux prochaines semaines. Le nouveau préfet de la Capitale, Traian Berbeceanu, a annoncé qu’il n’y aurait pas de mesures de relâchement étant donné la hausse du nombre de cas d’infection au coronavirus à Bucarest. Il a précisé toutefois que d’autres mesures ne seraient pas imposées à court terme. Selon les dernières données présentées par les autorités, le taux d’incidence des infections à Bucarest est de 3,91 par mille habitants. Lundi, un peu plus de 4 mille nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été rapportés. Le bilan total des cas positifs depuis le début de la pandémie dépasse les 250 000. En même temps, 916 malades sont placés en soins intensifs, tandis que le nombre des décès annoncé a été de 86. Le nombre total des décès des suites de la Covid-19 est arrivé à 7. 153.



    Finances – Le ministère des Finances travaille sur le collectif budgétaire qui pourrait être prêt vers la deuxième semaine de novembre, a annoncé lundi le ministre roumain des Finances publiques, Florin Cîţu, ajoutant quil avait reçu les besoins de financement de chaque ordonnateur de crédits. Selon le ministre, on envisage de maintenir le déficit annoncé en août, avec une tendance à la consolidatrion pour lannée prochaine, et les recettes budgétaires laissent croire que cela est faisable. Les priorités de cette année resteront valables pour la prochaine période aussi,a également mentionné Florin Cîţu, dans une déclaration en ligne.Il s’agit de la santé, des investissements et de lindépendance financière de la Roumanie. Les autorités de Bucarest estiment que la pandémie de coronavirus poussera le déficit cette année à 8,6% du PIB, étant donné que léconomie se contractera de 4%.



    Moldova — En République de Moldova voisine, la candidate pro-européenne Maia Sandu a gagné le premier tour de l’élection présidentielle de dimanche, avec plus de 36% des voix, selon les résultats partiels. Maia Sandu est suivie par le président pro-russe sortant, Igor Dodon, avec plus de 32%. Les deux se confronteront au second tour, le 15 novembre. Les 3e et 4e places ont été occupées par deux candidats qui se disputent l’électorat de gauche avec Igor Dodon. Les quatre autres candidats pro-européens ou qui militent pour l’union avec la Roumanie ont obtenu ensemble un peu plus de 8% des voix.



    Visioconférence – Les ministres des Finances de la zone euro discuteront mardi de la réponse à donner à la détérioration des perspectives économiques, dans le contexte où la deuxième vague dinfections au coronavirus affecte considérablement lEurope, obligeant de plus en plus de pays à prendre des mesures de confinement. En juillet dernier, les leaders européens ont convenu de lancer un plan de relance de 1,8 milliards deuros pour soutenir la reprise de léconomie au cours des sept prochaines années, à la suite de la récession sans précédent engendrée par la pandémie. La visioconférence des ministres des Finances de la zone euro aura lieu deux jours avant la publication des prévisions économiques pour lUE, qui devraient indiquer une baisse du PIB de la région au quatrième trimestre 2020, note Reuters.



    Reporters sans frontières — 32 journalistes et collaborateurs des médias ont été tués depuis le début de l’année, selon Reporters sans frontières (RSF), qui précise que le chiffre est en baisse par rapport a 2019 en raison de la crise sanitaire, car beaucoup de journalistes ne se sont plus déplacés sur le terrain, mais il reste préoccupant. A loccasion ce lundi de la « Journée internationale de la fin de limpunité pour les crimes commis contre des journalistes », RSF a réitéré sa demande auprès du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres de créer un poste de « représentant spécial pour la sécurité des journalistes ». La Fédération internationale des journalistes (FIJ) lance de son côté une campagne mondiale « pour dénoncer ceux qui ordonnent les crimes contre les journalistes mais demeurent impunis, ainsi que pour exhorter les gouvernements a prendre des mesures urgentes afin den finir avec limpunité et protéger la liberté de la presse ».



    Météo — Le temps sera couvert dans les prochaines 24 heures. Il fera chaud dans louest et le sud-ouest et froid dans le nord-est. Des précipitations sont attendues sur la plupart des régions du pays. Les températures maximales seront comprises entre 9° et 17°.

  • Elections présidentielles en République de Moldova

    Elections présidentielles en République de Moldova

    Organisées dans des conditions particulières en raison de lactuel contexte pandémique, les élections présidentielles de dimanche, en République de Moldova, ancien Etat soviétique et majoritairement roumanophone, ont créé la surprise. La candidate pro-européenne Maia Sandu, ancienne première ministre et candidate du Parti Action et Solidarité, dopposition, a devancé dune courte tête le président sortant pro-russe Igor Dodon lors du premier tour de lélection présidentielle dimanche en République de Moldova, selon des résultats portant sur le dépouillement de 99,25% des bureaux de vote.



    Huit candidats se sont inscrits dans la course au fauteuil présidentiel et sur ce total, aucun dentre eux na remporté 50% des suffrages, ce qui fait que le pays organisera un deuxième tour de scrutin le 15 novembre. Le scénario se répète, précisent les observateurs qui rappellent quen 2016, le pays avait déjà participé à un deuxième tour de la présidentielle opposant Maia Sandu à Igor Dodon. Mme Sandu, ancienne économiste auprès de la Banque Mondiale, vaincue par M. Dodon lors du précédent scrutin, en 2016, sest, elle, engagée à œuvrer pour une intégration de son pays dans lUnion européenne, tout en luttant contre la corruption et contre le blocage de la justice dont, affirme-t-elle, son contre-candidat est responsable.



    A son tour, lactuel président sengage à renforcer lEtat moldave, en privilégiant une politique étrangère équilibrée entre la Russie et lUE. Contrairement à Maia Sandu qui a dénoncé plusieurs tentatives de fraude des élections de dimanche, le président pro-russe, Igor Dodon, a affirmé que le scrutin sest déroulé dune manière correcte, libre et démocratique. En troisième et quatrième position arrivent deux candidats qui se disputent lélectorat de gauche. Il sagit du maire de la ville de Balti, le controversé Renato Usatîi, qui a obtenu 17% des voix, et de Mme Violeta Ivanov, 6% des suffrages, du Parti Shor, dont le fondateur Ilan Shor, en fuite depuis un an, a été condamné en première instance en 2017 à sept ans et demi de prison pour son rôle dans une énorme fraude bancaire. Les quatre autres candidats pro-européens qui militent pour une union de la République de Moldova avec la Roumanie, ont remporté au total 8% des voix.



    Même si Igor Dodon était donné pour favori par les sondages préélectoraux, la forte mobilisation des Moldaves de la diaspora, soit 146 000, a fait pencher la balance en faveur de Maia Sandu. Sur ce chiffre impressionnant, 13 000 ont voté dans les bureaux de vote ouverts sur le territoire de la Roumanie voisine. En République de Moldova, le nombre délecteurs qui se sont rendus aux urnes a dépassé un million deux cent quatorze mille personnes dont 14 700 originaires de la région séparatiste russophone de Transnistrie. Quelques scandales ont éclaté dimanche, jour du premier tour des élections présidentielles moldaves, plusieurs candidats ayant dénoncé le transport organisé des électeurs et des faits de corruption. (trad. Ioana Stancescu)

  • Klaus Iohannis réélu président

    Klaus Iohannis réélu président

    Depuis le patriarche de la Gauche postcommuniste, Ion Iliescu, aucun des aspirants sociaux-démocrates aux fonctions suprêmes de l’Etat n’avait réussi une telle victoire, qu’il s’agisse d’Adrian Năstase, de Mircea Geoană ou encore de Victor Ponta — le dernier ayant essuyé une défaite face au président en exercice en 2014. Dans le même temps, aucune des personnes nominées n’a subi un revers aussi catégorique que l’ancienne première ministre Viorica Dăncilă. Raison de jubiler pour le vainqueur, le président reconduit à ses fonctions, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral (PNL), au pouvoir. C’est la Roumanie moderne, la Roumanie européenne, la Roumanie normale qui a gagné, a dit M Iohannis, et le mérite appartient à ceux qu’il a appelés les héros de ces jours, les électeurs. Suite au débarquement du PSD du pouvoir et à l’installation du PNL, il a échappé aux affres de la cohabitation, et fort de la légitimité fournie par une victoire claire, le président a promis de s’investir dans la création d’une nouvelle majorité parlementaire censée travailler à la modernisation du pays. Klaus Iohannis :



    « C’est la victoire la plus catégorique jamais obtenue contre le PSD. Je reçois cette victoire avec joie, avec satisfaction, avec modestie et confiance en la Roumanie. Maintenant, après cette victoire, il y a beaucoup de choses à faire, beaucoup de choses à réparer. Je m’investirai pour créer une nouvelle majorité, une majorité composée des partis démocratiques qui mèneront la Roumanie vers la modernisation, vers l’européanisation, vers la Roumanie normale. »



    Vaincue, Viorica Dăncilă estime que tout n’est pas perdu et que cette seconde défaite électorale du PSD en l’espace de seulement 6 mois serait le signal d’une mobilisation pour les élections municipales et législatives prévues l’année prochaine. Viorica Dăncilă :



    « Le PSD a reconquis la confiance des citoyens roumains qui ont voté pour nous en 2016. Nous avons récupéré les voix que nous avions perdues aux élections européennes, et nous avons aujourd’hui plus de 3 millions de voix. Je suis convaincue que le nombre de voix nous aide, il nous oblige et à cet effet, nous ferons tout le possible pour gagner les élections municipales et les législatives. »



    Les commentateurs considèrent que l’interprétation pour le moins forcée que Mme Dăncilă a donnée à une défaite cuisante fait suite au désespoir et prévoient l’exécution politique imminente de la cheffe du PSD. Ce ne sera pas facile non plus pour Klaus Iohannis, selon les analystes, vu que maintenant qu’il a un partenaire en le PNL, il ne pourra pas invoquer l’excuse des guerres politiques et institutionnelles d’usure. Du point de vue sociologique, la présidentielle se présente comme suit : Klaus Iohannis a été voté davantage pour ses qualités que sa rivale, il a attiré plus de personnes de moins de 44 ans, et a été préféré par les personnes ayant des études supérieures et par les habitants des villes. Par régions, Klaus Iohannis a été crédité de 44% des voix à Bucarest, dans le sud et le sud-est, par 37% dans le centre et l’ouest, les régions les plus prospères, et par 19% des voix dans l’est moins développé. Pour sa part, Viorica Dăncilă a remporté 53% des voix à Bucarest, le sud et le sud-est, 25% dans le centre et 22% dans le reste du pays.



    En Roumanie, le taux de participation a été de près de 50%, moindre qu’aux tours décisifs des présidentielles antérieures, mais supérieur de 2% au minimum historique enregistré au premier tour. En revanche, les Roumains de la diaspora ont dépassé le taux de participation historique enregistré voici deux semaines, lorsque 675.000 d’entre eux ont voté, y compris par correspondance, imposant un nouveau record supérieur à 940.000. Nos compatriotes vivant à l’étranger ont prouvé qu’ils s’intéressent au pays, et certains souhaitent même rentrer si les choses se passent mieux. Ils ont en même temps donné une leçon au PSD, dont le gouvernement a eu recours à la force de manière injustifiée contre les manifestants pacifiques présents au meeting de la diaspora du 10 août 2018. Selon les observateurs et les politiciens, leur implication civique mériterait d’être récompensée par une représentation plus étoffée au parlement roumain, supérieure aux quatre députés et deux sénateurs qui reviennent à la diaspora actuellement.


    (Trad. : Ligia)

  • 21.11.2019 (mise à jour)

    21.11.2019 (mise à jour)

    Présidentielle — La campagne électorale se poursuit en Roumanie jusqu’à samedi matin à 7h heure locale. Le second tour de l’élection présidentielle aura lieu ce dimanche, le 24 novembre. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au pouvoir, affronte lex-cheffe du gouvernement social-démocrate et présidente du PSD, Viorica Dăncilă. L’Autorité électorale permanente informe que le Registre électoral a été mis à jour, et le nombre total des électeurs inscrits sur les listes électorales permanentes est de 18.217.411 citoyens. Le nombre total de citoyens roumains à domicile à l’étranger et à droit de vote pour ce scrutin est de 715.064 personnes. Lors du premier tour du scrutin, qui a vu s’affronter 14 candidats, Klaus Iohannis a obtenu 37,82% des voix, et Viorica Dăncilă en a remporté 22,26%. Le taux de participation a été de 51,19%. A l’étranger, où les Roumains ont pu voter durant trois jours, la présence aux urnes sest chiffrée à plus de 675.000 personnes, un record dans lhistoire électorale de la Roumanie. Pour ce qui est du vote des Roumains vivant à l’étranger pour le second tour du scrutin, il se déroulera toujours sur trois jours : le vendredi de 12h à 21h, ensuite les samedi et dimanche de 7h à 21h, heures locales. Qui plus est, le programme des bureaux de vote pourra être prolongé dimanche jusquà minuit, sous certaines conditions. Le ministère des Affaires étrangères a déjà envoyé le matériel nécessaire aux bureaux de l’étranger. 4.608.175 bulletins, soit 100.000 de plus par rapport au premier tour, ont été envoyés dans les 835 bureaux ouverts à l’extérieur des frontières roumaines.



    Bruxelles — La conférence des présidents du Parlement européen, qui réunit David Sassoli, le président de cette institution, et les leaders des groupes politiques, a achevé jeudi les auditions des 26 commissaires européens et a donné son feu vert à la dernière procédure nécessaire pour que le nouvel Exécutif européen puisse entamer son mandat le 1er décembre, soit un mois de retard par rapport au calendrier initial. La conférence mentionnée a également autorisé la publication des lettres d’évaluation. La prochaine étape sera le vote dinvestiture prévu le 27 novembre, à la majorité des suffrages exprimés. Lundi, la Commission aux affaires étrangères du Parlement européen a avalisé le candidat hongrois Oliver Varhelyi, au poste de commissaire européen à l’Elargissement. Le 14 novembre les commissions de spécialité avaient donné leur aval au candidat roumain Adina Vălean et à celui français Thierry Breton, désignés aux portefeuilles des Transports et respectivement du Marché intérieur.



    Foire du livre — La 26e édition de la Foire du livre Gaudeamus se poursuit à Bucarest. Ce jeudi au programme : lancements de livres, rencontres avec des écrivains, des historiens et des spécialistes de différents domaines, ainsi que des débats portant sur la poésie contemporaine et sur les écrivains face à la dictature. Organisée par Radio Roumanie, la foire accueille 5 jours durant plus de 250 exposants, et près de 900 événements. Cette édition est dédiée aux 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989. Le poète Mircea Dinescu et l’acteur Ion Caramitru, deux personnalités emblématiques de la révolution, sont co-présidents d’honneur de Gaudeamus 2019.



    Migrants — Six migrants de nationalité algérienne qui ont provoqué un incendie dans la cabine du bateau qui les avait emmenés en passagers clandestins à Constanţa, port roumain à la mer de Mer noire, ont été portés disparus jeudi matin par l‘équipage, informe la Garde — côte. Selon la source citée, les policiers des frontières qui surveillaient le navire Nordic Barents, battant pavillon panaméen et qui venait de Turquie, ont été prévenus par un membre de l‘équipage que les passagers clandestins n’étaient plus à bord du navire. L‘équipage est soupçonné de complicité de franchissement illégal de la frontière nationale.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera mauvais sur la plupart du territoire. Il pleuvra dans le Sud et l’Est, la quantité d’eau tombée pouvant même dépasser les 30 l/m2 dans le Sud-ouest. En haute montagne, on attend des précipitations mixtes, à savoir giboulées et neige. Les températures maximales iront de 5° à 18°.

  • 20.11.2019 (mise à jour)

    20.11.2019 (mise à jour)

    Présidentielle — La campagne électorale se poursuit en Roumanie jusqu’à samedi matin à 7h heure locale. Le second tour de l’élection présidentielle aura lieu ce dimanche, le 24 novembre. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au pouvoir, affronte lex-cheffe du gouvernement social-démocrate et présidente du PSD, Viorica Dăncilă. L’Autorité électorale permanente informe que le Registre électoral a été mis à jour, et le nombre total des électeurs inscrits sur les listes électorales permanentes est de 18.217.411 citoyens. Le nombre total de citoyens roumains à domicile à l’étranger et à droit de vote pour ce scrutin est de 715.064 personnes. Lors du premier tour du scrutin, qui a vu s’affronter 14 candidats, Klaus Iohannis a obtenu 37,82% des voix, et Viorica Dăncilă en a remporté 22,26%. Le taux de participation a été de 51,19%. A l’étranger, où les Roumains ont pu voter durant trois jours, la présence aux urnes sest chiffrée à plus de 675.000 personnes, un record dans lhistoire électorale de la Roumanie. Pour ce qui est du vote des Roumains vivant à l’étranger pour le second tour du scrutin, il se déroulera toujours sur trois jours : le vendredi de 12h à 21h, ensuite les samedi et dimanche de 7h à 21h, heures locales. Qui plus est, le programme des bureaux de vote pourra être prolongé dimanche jusquà minuit, sous certaines conditions. Le ministère des Affaires étrangères a déjà envoyé le matériel nécessaire aux bureaux de l’étranger. 4.608.175 bulletins, soit 100.000 de plus par rapport au premier tour, ont été envoyés dans les 835 bureaux ouverts à l’extérieur des frontières roumaines.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu, ce mercredi, une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain, Michael Pompeo, en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères de lOTAN, à Bruxelles. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, le ministre roumain a argumenté la nécessité d’accroitre la présence militaire américaine en Roumanie, dans le contexte sécuritaire volatile dans la région de la mer Noire. Il a aussi réitéré l’engagement ferme du nouveau gouvernement de Bucarest pour le partage équitable des responsabilités, confirmant que la Roumanie continuera d’allouer 2% du PIB à la défense, ainsi que sa participation à des missions militaires à l’étranger. A son tour, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a salué le rôle du peuple roumain dans le renversement du régime communiste, voici 30 ans, et dans la restauration de la démocratie — indique un communiqué du Département d’Etat américain. Ce mercredi, Bogdan Aurescu a également rencontré son homologue français, Jean-Yves Le Drian. A l’occasion, il a évoqué la Déclaration commune sur le Partenariat stratégique signée en 2018 par les présidents Klaus Iohannis et Emmanuel Macron, qui a relancé les relations bilatérales.



    Recommandations — La Commission européenne a recommandé, mercredi, à la Roumanie, un ajustement structurel annuel de 1% du PIB en 2020, afin de s’assurer que le taux de croissance nominal des dépenses publiques primaires nettes ne sera pas supérieur à 4,4% l’année prochaine. La Roumanie est également invitée à utiliser tout gain exceptionnel afin de réduire le déficit, et que les mesures de consolidation budgétaire assurent une amélioration durable du solde structurel public afin de favoriser la croissance. En plus, il est recommandé à Bucarest de présenter au Conseil, avant le 15 avril prochain, un rapport sur les mesures prises.



    Foire du livre — La 26e édition de la Foire du livre Gaudeamus a ouvert ses portes ce mercredi à Bucarest. Organisée par Radio Roumanie, la foire accueille plus de 250 exposants, et près de 900 événements auront lieu dans les cinq jours à venir. Cette édition est dédiée aux 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989. Le poète Mircea Dinescu et l’acteur Ion Caramitru, deux visages emblématiques de la révolution, seront co-présidents d’honneur de Gaudeamus 2019.



    Intoxication — Le propriétaire d’une société qui avait effectué la dératisation de deux immeubles de Timişoara, ville de l’ouest de la Roumanie, est en détention provisoire, pour 30 jours, depuis hier soir. Il est accusé d’homicide involontaire et de trafic de substances toxiques. Trois personnes sont décédées entre samedi et lundi, après lintervention de l’entreprise de dératisation dans leurs résidences : un nouveau-né dune semaine, un enfant de trois ans et sa mère. 40 personnes sont toujours hospitalisées, notamment des enfants. Les deux immeubles ont été évacués et les résidents sont allés passer quelques nuits chez leur famille, chez des amis ou dans les espaces mis à disposition par les autorités. La tragédie a semé la panique parmi les habitants de Timişoara, des dizaines de personnes allant aux services d’urgence de la ville pour des investigations et des analyses. Selon les résultats préliminaires de lenquête, les substances utilisées pour la dératisation avaient été achetées aue marché noir et contenaient une substance très toxique. De nouvelles décontaminations sont en cours dans d’autres immeubles de la ville, sous le contrôle d’une équipe du ministère de la Santé.

  • 18.11.2019 (mise à jour)

    18.11.2019 (mise à jour)

    Présidentielle — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a finalisé l’envoi du matériel nécessaire au vote à l’étranger pour le second tour du scrutin présidentiel roumain. Selon un communiqué, 4.608.175 bulletins de vote ont été envoyés pour les 835 bureaux de vote organisés dans la diaspora, un chiffre supérieur de 100.000 à celui qui avait été demandé au premier tour. Le ministère des Affaires étrangères rappelle qu’à l’étranger, le vote pour le second tour de la présidentielle aura lieu pendant trois jours : le vendredi, 22 novembre, entre 12h00 et 21h00, et les samedi 23 et dimanche 24 novembre, entre 7h00 et 21h00. Au pays, l’élection aura lieu le dimanche 24 novembre. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au pouvoir, affronte la cheffe de file du PSD, Viorica Dancila, ancienne première ministre. Au premier tour, M Iohannis a remporté près de 38% des voix, et son adversaire – 22%.



    Tourisme — La Foire de tourisme la plus importante de Roumanie a fermé ses portes dimanche à Bucarest. L’évènement a réuni agences de voyage, tour-opérateurs, autorités locales et associations des professionnels du domaine. 230 entreprises de 16 pays ont proposé des offres pour toutes les saisons, les goûts et les bourses et des rabais dépassant même les 50%. Les plus recherchés ont été les séjours pour les fêtes d’hiver en Roumanie et à l’étranger, mais aussi les vacances d’été sur la côte roumaine et bulgare, les voyages au delta du Danube, les cures dans les stations thermales et les séjours dans des villes touristiques de Roumanie.



    USR — Les membres de l’Union Sauvez la Roumanie, troisième parti du Parlement de Bucarest, sont appelés à voter en ligne jusqu’à mercredi s’ils souhaitent que le président du parti, Dan Barna, démissionne ou pas de ses fonctions. Il a déclaré qu’il avait déjà écrit sa démission, suite aux mécontentements provoqués par son faible résultat au scrutin présidentiel. Rappelons que M Barna a raté l’accès au second tour du scrutin, décrochant quelque 15% des voix. Ce score est inférieur à celui de 22% obtenu par l’Alliance USR-Plus au précédent scrutin, celui pour le Parlement européen du 26 mai.



    Commissaires — La Commission Affaires étrangères du Parlement européen a approuvé, lundi, le candidat de la Hongrie, Olivér Várhelyi, désigné à l’Elargissement et à la Politique de voisinage. A présent ambassadeur de Hongrie auprès de l’UE, M Várhelyi était le dernier des 27 candidats qui devait être approuvé par les députés européens. Après l’audition ratée du 14 novembre, ces derniers avaient demandé au candidat hongrois de répondre par écrit à certaines questions supplémentaires. En revanche, les candidats proposés par la Roumanie et par la France, Adina Valean aux Transports et respectivement Thierry Breton au Marché intérieur, ont déjà reçu l’avis positif des commissions spécialisées. S’il n’y a pas de surprises, la validation de la nouvelle équipe de la présidente élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sera soumise au vote du législatif communautaire en session plénière le 27 novembre, afin de démarrer son activité le 1er décembre.



    Marché de Noël — Le marché de Noël ouvrira ses portes le 28 novembre à Bucarest, et les illuminations de Noël commenceront à fonctionner aussi. Le marché de Noël, à sa 13e édition, pourra être visité jusqu’au 26 décembre. Dans les plus de 130 maisonnettes en bois décorées pour la fête, les bucarestois et les touristes pourront trouver des produits traditionnels roumains — allant des gâteaux faits maison, confitures, galettes, vin bouilli ou fromages jusqu’aux décorations de saison, aux costumes traditionnels et aux jouets. Des ateliers de création pour les enfants et une Maison du Père Noël attendent les petits. Parmi les attractions — spectacles de musique donnés par des chanteurs appréciés de musique pop et folklorique, des chorales ou des ensembles d’us et coutumes de toutes les régions roumaines. Plus d’un million de visiteurs roumains et étrangers vont voir le marché de Noël de Bucarest chaque année.



  • 16.11.2019 (mise à jour)

    16.11.2019 (mise à jour)

    Election présidentielle — En Roumanie, la campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel, prévu le 24 novembre, se poursuit. Les deux candidats qui restent en lice sont le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et la cheffe de file du PSD et ex-première ministre, Viorica Dancila. Selon le résultat final communiqué jeudi par le Bureau électoral central, Klaus Iohannis a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 37,82% des voix, suivi par Viorica Dancila avec 22,26%. Le taux de participation au niveau national a été de (51,19%. Dans la diaspora, où les gens ont pu voter pendant trois jours, une participation record de 675.000 personnes a été enregistrée. Comme au premier tour de scrutin, les Roumains de l’étranger auront 3 jours à leur disposition pour voter : à commencer par le vendredi 22 novembre de midi à 21h, heure locale, puis le samedi 23 et le dimanche 24 novembre de 7h du matin à 21h, heure locale. En cas de besoin, le vote peut être prolongé jusqu’à minuit.



    Tourisme — 230 compagnies de tourisme de 16 pays sont présentes, jusqu’à dimanche, à la plus grande Foire du tourisme de la Roumanie, organisée à Bucarest. L’événement réunit des agences de tourisme, des tour-opérateurs ainsi que des régions touristiques représentées par des associations de profil ou par des conseils départementaux. Les visiteurs peuvent choisir des vacances pour cet hiver, mais aussi pour l’été prochain, et les exposants affirment que les réductions pour les paquets touristiques vont jusqu’à 45%.



    USR — Le membres de l’Union Sauvez la Roumanie, la 3e formation politique au Parlement de Bucarest, votent en ligne jusqu’à mercredi s’ils souhaitent que leur leader actuel, Dan Barna, reste ou pas à la tête du parti. Pour sa part, Dan Barna a exprimé son intention de se retirer s’il perd la confiance des membres de l’USR. Cette consultation survient après le premier tour du scrutin présidentiel, lors duquel le leader de l’USR s’est classé 3e, ratant la qualification au second tour. Il a obtenu 15% des voix, après que cette formation politique eut engrangé 22% des suffrages aux élections européennes du 26 mai dernier.



    Police — Les policiers roumains ont ramené au pays 13 personnes signalées à l’international, a annoncé samedi l’Inspection générale de la Police roumaine. 5 telles personnes ont été extradées du Royaume Uni et remises à la Police roumaine, 2 d’Allemagne et de Belgique et une de France, d’Italie, d’Autriche et de Slovénie. 7 personnes condamnées, dont 2 par la Slovaquie, 2 par l’Allemagne, une par la Belgique et 2 par l’Autriche ont été ramenées afin de continuer à purger leur peine en Roumanie. 11 personnes signalées à l’international ont été remises aux partenaires étrangers : trois en Autriche, deux en Belgique et en République de Moldova et une en France, Allemagne, Hongrie et au Royaume Uni, précise l’Inspection générale de la Police roumaine.



    Migrants — 20 citoyens étrangers ont été dépistés par les policiers roumains aux frontières à la frontière avec la Hongrie, suite à un contrôle. Onze provenaient d’Afghanistan, d’Iran et de Somalie et squattaient un immeuble en construction. Les migrants tentaient de franchir illégalement la frontière du pays voisin pour arriver en Europe Occidentale. Au cours d’un autre contrôle, les policiers aux frontières ont dépisté neuf citoyens turcs et irakiens, dont deux mineurs, qui essayaient d’arriver clandestinement en Occident.



    Handball — Le club vice-champion de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest, s’est incliné, samedi, en déplacement, devant l’équipe russe de Rostov-sur-le-Don, 23 à 22, dans leur dernier match du Groupe B de la Ligue des champions. La championne de Russie s’est classée première et elle est suivie par les bucarestoises dans le groupe dont font encore partie les Danoises de Team Esbjerg et MKS Perla Lublin de Pologne. Les trois premières classées se qualifient à l’étape suivante.



    Football — La sélection nationale de football de la Roumanie a perdu vendredi soir 0 à 2 contre la Suède, à Bucarest, dans son avant-dernier match du Groupe F des préliminaires de l’Euro 2020. Le dernier match des Roumains est prévu lundi prochain, contre l’Espagne. L’Espagne, avec 23 points, et la Suède avec 18 points sont déjà qualifiées à l’Euro 2020, alors que la Roumanie se classe 3e, avec 14 points. Les Roumains conservent des chances de se qualifier dans la compétition finale par le barrage de la Ligue des nations, prévu en mars. Le tirage au sort pour l’Euro 2020 aura lieu à Bucarest le 30 novembre. La capitale roumaine accueillera aussi quatre matchs du tournoi final, trois dans la phase des poules et un dans les huitièmes. Jeudi soir, la sélection des moins de 21 ans de la Roumanie a dépassé, à domicile, la Finlande 4-1, dans le 8e Groupe des préliminaires pour le Championnat d’Europe de football de 2021. Le prochain match des Roumains est prévu mardi, en Irlande du Nord. Rappelons qu’au tournoi final continental d’été, en Italie, l’équipe roumaine des moins de 21 ans est arrivée en demi-finales et s’est qualifiée ainsi pour l’Olympiade de l’année prochaine.



  • 16.11.2019

    16.11.2019

    Election présidentielle — En Roumanie, la campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel, prévu le 24 novembre, se poursuit. Les deux candidats qui restent en lice sont le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et la cheffe de file du PSD et ex-première ministre, Viorica Dancila. Selon le résultat final communiqué jeudi par le Bureau électoral central, Klaus Iohannis a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 37,82% des voix, suivi par Viorica Dancila avec 22,26%. Le taux de participation au niveau national a été de 51,19%. Dans la diaspora, où les gens ont pu voter pendant trois jours, une participation record de 675.000 personnes a été enregistrée. Comme au premier tour de scrutin, les Roumains de l’étranger auront 3 jours à leur disposition pour voter : à commencer par le vendredi 22 novembre de midi à 21h, heure locale, puis le samedi 23 et le dimanche 24 novembre de 7h du matin à 21h, heure locale. En cas de besoin, le vote peut être prolongé jusqu’à minuit.



    Tourisme — 230 compagnies de tourisme de 16 pays sont présentes, jusqu’à dimanche, à la plus grande Foire du tourisme de la Roumanie, organisée à Bucarest. L’événement réunit des agences de tourisme, des tour-opérateurs ainsi que des régions touristiques représentées par des associations de profil ou par des conseils départementaux. Les visiteurs peuvent choisir des vacances pour cet hiver, mais aussi pour l’été prochain, et les exposants affirment que les réductions pour les paquets touristiques vont jusqu’à 45%.



    Police — Les policiers roumains ont ramené au pays 13 personnes signalées à l’international, a annoncé samedi l’Inspection générale de la Police roumaine. 5 telles personnes ont été extradées du Royaume Uni et remises à la Police roumaine, 2 d’Allemagne et de Belgique et une de France, d’Italie, d’Autriche et de Slovénie. 7 personnes condamnées, dont 2 par la Slovaquie, 2 par l’Allemagne, une par la Belgique et 2 par l’Autriche ont été ramenées afin de continuer à purger leur peine en Roumanie. 11 personnes signalées à l’international ont été remises aux partenaires étrangers : trois en Autriche, deux en Belgique et en République de Moldova et une en France, Allemagne, Hongrie et au Royaume Uni, précise l’Inspection générale de la Police roumaine.



    USR — Le membres de l’Union Sauvez la Roumanie, la 3e formation politique au Parlement de Bucarest, votent en ligne jusqu’à mercredi s’ils souhaitent que leur leader actuel, Dan Barna, reste ou pas à la tête du parti. Pour sa part, Dan Barna a exprimé son intention de se retirer s’il perd la confiance des membres de l’USR. Cette consultation survient après le premier tour du scrutin présidentiel, lors duquel le leader de l’USR s’est classé 3e, ratant la qualification au second tour. Il a obtenu 15% des voix, après que cette formation politique eut engrangé 22% des suffrages aux élections européennes du 26 mai dernier.



    Marine – La frégate roumaine Regele Ferdinand (Roi Ferdinand) participe jusquau 20 novembre à un exercice multinational de lutte anti-sous-marine, organisé en Méditerranée par les forces navales turques, fait savoir lÉtat-major des Forces navales roumaines. Léquipage du bâtiment de guerre roumain mène des activités dinstruction spécifiques dans les eaux territoriales de la Turquie et dans les eaux internationales adjacentes, aux côtés de camarades de plusieurs pays : Bulgarie, Canada, Grèce, Jordanie, Italie, Mexique, Pakistan, Espagne, Etats-Unis et Turquie. Selon les Forces navales roumaines, la participation de la frégate Regele Ferdinand à cet exercice contribue à laccroissement de linteropérabilité entre les marins roumains et ceux des pays partenaires, ainsi quà promouvoir le professionnalisme de lArmée roumaine en milieu international.



    Football — La sélection nationale de football de la Roumanie a perdu vendredi soir 0 à 2 contre la Suède, à Bucarest, dans son avant-dernier match du Groupe F des préliminaires de l’Euro 2020. Le dernier match des Roumains est prévu lundi prochain, contre l’Espagne. L’Espagne, avec 23 points, et la Suède avec 18 points sont déjà qualifiées à l’Euro 2020, alors que la Roumanie se classe 3e, avec 14 points. Les Roumains conservent des chances de se qualifier dans la compétition finale par le barrage de la Ligue des nations, prévu en mars. Le tirage au sort pour l’Euro 2020 aura lieu à Bucarest le 30 novembre. La capitale roumaine accueillera aussi quatre matchs du tournoi final, trois dans la phase des poules et un dans les huitièmes. Jeudi soir, la sélection des moins de 21 ans de la Roumanie a dépassé, à domicile, la Finlande 4-1, dans le 8e Groupe des préliminaires pour le Championnat d’Europe de football de 2021. Le prochain match des Roumains est prévu mardi, en Irlande du Nord. Rappelons qu’au tournoi final continental d’été, en Italie, l’équipe roumaine des moins de 21 ans est arrivée en demi-finales et s’est qualifiée ainsi pour l’Olympiade de l’année prochaine.



    Météo — En Roumanie, le temps est chaud pour cette période de l’année. Le ciel est variable, et le vent est faible à modéré, plus fort en haute montagne. Les maximales du jour vont de 13 à 22°, avec 13° et une journée morose à Bucarest.

  • 15.11.2019 (mise à jour)

    15.11.2019 (mise à jour)

    Election présidentielle — Début, en Roumanie, de la campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel, prévu le 24 novembre. La campagne, elle, prendra fin le 23 novembre, à 7 heures du matin. Les deux candidats qui restent en lice sont l’actuel président, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et la cheffe de file du PSD et ex-première ministre, Viorica Dancila. Selon le résultat final communiqué jeudi par le Bureau électoral central, Klaus Iohannis a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 37,82% des voix, suivi par Viorica Dancila avec 22,26%. Comme au premier tour de scrutin, les Roumains de l’étranger auront 3 jours à leur disposition pour voter : à commencer par le vendredi 22 novembre de midi à 21h, heure locale, puis le samedi 23 et le dimanche 24 novembre de 7h du matin à 21h, heure locale.



    USR — Le membres de l’Union Sauvez la Roumanie, la 3e formation politique au Parlement de Bucarest, doivent décider si leur actuel leader, Dan Barna, reste — oui ou non — à la tête du parti. Le vote commence ce vendredi et s’étalera sur 5 jours. Pour sa part, Dan Barna a fait part de son intention de se retirer s’il perd la confiance des membres de l’USR. Cette consultation survient après le premier tour du scrutin présidentiel, lors duquel le leader de l’USR s’est classé 3e, ratant la qualification au second tour.



    Justice — En Roumanie, l’ancien ministre des Finances Sebastian Vlădescu a été renvoyé devant la justice par le Parquet national anticorruption (la DNA) pour pots-de-vin et trafic d’influence, dans une affaire de corruption relative à la réhabilitation de certains tronçons de voie ferrée. Accusé de trafic d’influence, l’ancien député Cristian Boureanu a également été renvoyé devant la justice dans la même affaire. Selon un communiqué de la DNA, le dossier a trait à des infractions de corruption perpétrées entre 2005 et 2017, respectivement des paiements d’environ 20 millions d’euros par une compagnie étrangère à titre de commissions à des responsables roumains en lien avec la conclusion et l’exécution de contrats de réhabilitation de la voie ferrée.



    Commémoration — Les souffrances que les héros de la lutte anticommuniste de Roumanie ont connues ne doivent pas être oubliées, a souligné le premier ministre roumain Ludovic Orban dans un message à la cérémonie de commémoration des victimes de la révolte ouvrière anticommuniste éclatée il y a 32 ans à Brasov (centre). Nous tous, la société, les institutions, la classe politique, nous avons le devoir et la responsabilité de les apprécier et de les défendre, a ajouté le chef du cabinet de Bucarest. Rappelons-le, le 15 novembre 1987, les ouvriers d’une usine de Brasov ont protesté contre la direction et ont scandé des slogans contre le dictateur Nicoale Ceausescu. La révolte a été étouffée par la violence. Dans les jours qui ont suivi, des centaines de personnes ont été arrêtées, plusieurs n’étant jamais rentrées dans la ville. Le Parquet militaire a enquêté sur la répression qui a suivi après la révolte ouvrière. En 2018, le dossier des tortionnaires des ouvriers de Brasov a été transféré à la Section spéciale d’investigation des magistrats. Incluses dans le dossier appelé « Les crimes du communisme », les investigations des procureurs portent sur des infractions contre l’humanité, commises par les personnes qui ont agi de manière répressive systématique contre les manifestants.



    Foire — Huit compagnies roumaines ont exposé des produits et des services dans les domaines de l’électronique, des logiciels et de l’automatisation à la plus grande foire mondiale dans le domaine du développement et de la production de produits électroniques, Productonica. Elle a eu lieu à Munich du 12 au 15 novembre. Selon un communiqué du ministère de l’Economie, les hommes d’affaires roumains ont eu des rencontres avec des représentants de compagnies de production et de distribution d’Allemagne, de pays de l’UE, mais aussi non communautaires, avec des associations de profil et des représentants de la presse de spécialité. Les compagnies roumaines ont exposé aux côtés d’environ 2500 sociétés d’une cinquantaine de pays.



    Marché de Noël — Ouverture, ce vendredi, à Sibiu (centre), de son traditionnel Marché de Noël considéré comme le plus bel événement de ce type de Roumanie. Une centaine de maisonnettes en bois proposeront aux visiteurs de la Grand Place de Sibiu des cadeaux spécifiques à la saison et des plats traditionnels. Les enfants sont invités à un mini-parc d’attractions et à l’Atelier de Père Noël mais aussi sur la patinoire artificielle aménagée sur place. Arrivé à sa 13e édition, le Marché de Noël de Sibiu est devenu une véritable marque touristique du pays, attirant chaque année plus de 100.000 visiteurs de Roumanie et de l’étranger.

  • La droite et la gauche en finale à la présidentielle

    La droite et la gauche en finale à la présidentielle

    Le premier tour de la présidentielle de Roumanie n’a pas été marqué par des surprises, donc le 24 novembre verra la confrontation entre le candidat de la droite libérale, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et la présidente du Parti social-démocrate, Viorica Dăncilă. La surprise aurait été la qualification en finale du candidat de l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS, Dan Barna, ce qui aurait donné lieu à une dispute à peu près sur les mêmes coordonnées idéologiques. Barna est arrivé 3e, avec un score nettement moindre par rapport à celui que l’alliance avait obtenu aux récentes élections européennes, ce qui ne restera peut-être pas sans conséquences politiques. Klaus Iohannis a fêté la victoire avec les libéraux, et souhaite la parachever dans deux semaines. Adversaire irréductible des sociaux-démocrates, qu’il tient pour responsables des réformes pernicieuses en matière de justice et d’économie, Klaus Iohannis a mis en garde que ces derniers n’étaient pas encore vaincus et a appelé l’électorat à voter. Klaus Iohannis :



    « Mes chers, la guerre contre le PSD n’est pas terminée, nous avons encore une bataille à livrer, il reste encore un pas à franchir dans deux semaines. Et pour le second tour, et là je m’adresse à ceux qui ont été dans la rue avec moi pour défendre l’Etat de droit, venez voter, pour que notre lutte ne s’avère pas vaine ! A ceux qui souhaitent des hôpitaux, des écoles, des autoroutes, je dis : « venez voter, pour écarter définitivement le PSD du pouvoir et faisons tout cela ensemble ! » A ceux qui ne veulent plus voir leurs enfants et leurs petits-enfants quitter le pays, je dis : Venez voter, parce que c’est maintenant que nous pouvons changer les choses ! Et à ceux, nombreux, de la diaspora, qui sont déjà partis, je dis : Venez voter, parce que maintenant vous pouvez faire la différence ! »



    Pour sa part, la cheffe du PSD a affirmé qu’elle ne luttait pas contre un parti, mais pour l’unité et la dignité des Roumains, et s’est déclarée confiante en la victoire. Viorica Dăncilă :



    « Merci à tous ceux qui ont voté avec leur cœur. Le vote de ce jour indique la confiance. Le vote de ce jour nous aide à poursuivre la campagne électorale, une campagne pendant laquelle nous nous présenterons devant les Roumains, tant avec les choses que nous avons accomplies, mais surtout avec ce que nous souhaitons réaliser pour eux quand nous gagnerons la présidentielle. Notre combat n’est pas contre un parti, nous ne souhaitons éliminer aucun parti politique, parce que la démocratie est ainsi faite, et chaque parti a son point de vue à affirmer. Notre combat sera, comme jusqu’ici, pour les Roumains, pour la Roumanie, pour l’équilibre et le consensus, pour l’unité, pour la représentation de la Roumanie avec dignité, tant au plan intérieur qu’au plan extérieur. »



    Les sociologues considèrent que l’électorat qui a préféré Klaus Iohannis est au milieu, entre les électeurs de Dan Barna — notamment des jeunes, avec des études niveau bac ou supérieures, salariés — et ceux qui sont attirés par Viorica Dăncilă, soit les personnes âgées, les retraités, avec des études élémentaires ou moyennes. Ainsi, le président en exercice a de son côté plus de la moitié des électeurs entre 35 et 64 ans, avec des études moyennes, et salariés. Le taux de participation au premier tour a été inférieur à 48% et c’est le moindre jamais enregistré à une présidentielle. En revanche, les Roumains de la diaspora ont fait preuve d’une mobilisation exemplaire, et le nombre de ceux qui ont fait le déplacement aux bureaux de vote, corroboré aux 25.000 qui ont voté par correspondance, a atteint le chiffre record de 675.000. Ils ont pu voter pendant trois jours, justement pour éviter les files interminables et le stress qui ont marqué le vote dans la diaspora au précédent scrutin présidentiel et aux dernières élections pour le PE. A l’étranger, la hiérarchie des candidats est différente. Klaus Iohannis est également en tête, avec plus de 50%, mais il est suivi par Dan Barna, alors que Viorica Dăncilă arrive à peine en 5e position, avec environ 3% des suffrages.


    (Trad. : Ligia)