Tag: priorités

  • 05.01.2024 (mise à jour)

    05.01.2024 (mise à jour)

    Santé – Le premier ministre roumain, le social démocrate Marcel Ciolacu, a demandé que le problème des médecins débutants ayant réussi l’examen de spécialité l’année dernière soit résolu rapidement. Dès le début de la première réunion du Gouvernement de cette année, il a voulu s’assurer que ces médecins ne travailleraient pas à l’étranger et a demandé aux ministères de tutelle de prendre les mesures nécessaires. Auparavant, tant l’Union Sauvez la Roumanie dans l’opposition que l’Administration des Hôpitaux et des Services Médicaux de Bucarest se plaignaient du manque de personnel et accusaient la coalition Parti Social Démocrate – Parti National Libéral de conduire le système médical à un effondrement imminent, en ignorant la crise sur le terrain et en réduisant les fonds alloués aux hôpitaux, mettant aussi en danger la vie des patients.

    Grippe – La saison des viroses et de la grippe est bel et bien arrivée en Roumanie. Le nombre des cas est à la hausse et les hôpitaux sont archipleins. La situation pourrait même s’aggraver dans la période suivante, vu que lundi c’est la rentrée après les vacances de fin d’année. Les médecins affirment qu’il s’agit spécialement d’enfants se confrontant à des infections respiratoires graves, mais aussi d’adultes et de malades chroniques dont les pathologies se sont aggravées. Parmi ces pathologies figurent les viroses respiratoires qui ont produit une toux qui dure plusieurs semaines, ce qui n’est pas normal. Le nombre des cas de covid est également à la hausse.

    Banque centrale – La Banque nationale de Roumanie s’attend à un taux annuel d’inflation au mois de décembre d’un peu plus de 6%, a affirmé au micro de la radio publique roumaine, le porte parole de l’institution, Dan Suciu. L’évolution de cet indicateur semblait se tempérer dès le mois de novembre lorsqu’il était de 6,7% par rapport à plus de 8% en octobre. Dan Suciu affirme qu’en ce début d’année le taux d’inflation devrait aussi être à la hausse, à cause de l’entrée en vigueur le 1er janvier d’un nouveau paquet fiscal, mais une tendance à la baisse devrait se faire sentir après le premier trimestre. Selon le porte-parole de la Banque centrale roumaine, les facteurs extérieurs ont eu une influence significative sur l’évolution des prix, comme ce fut le cas de la majoration des prix des carburants provoquée par les tensions au Proche Orient.

    Parlement – Plusieurs priorités législatives figurent à l’agenda du Parlement de Bucarest cette année et certaines attendent uniquement le vote final dans la Chambre des Députés. La nouvelle loi des salaires, condition assumée par le Plan national de redressement et de résilience fera toujours l’objet d’analyses au sein de la coalition gouvernementale PSD-PNL. Le projet aurait dû être adopté dès l’année dernière, mais les pourparlers sur ce thème se poursuivent avec toutes les catégories sociaux-professionnelles. Une condition imposée par le biais du Plan national de relance et de résilience est de limiter les suppléments de salaire à un niveau maximum de 20% du salaire de base. Le projet de loi par le biais duquel les chauffeurs ayant consommé de l’alcool ou de la drogue et qui se sont vus condamnés en Justice risquent de perdre le droit de récupérer le permis pour une période de 10 ans attend les débats et le vote final dans la Chambre des Députés. L’initiative du social-démocrate Robert Cazanciuc prévoit des sanctions sévères, y compris des circonstances aggravantes pour les personnes impliquées dans la consommation de drogue. Un autre projet important est le Code de l’Urbanisme qui devrait tirer au clair la législation en matière de construction.

    Travailleurs – Les employeurs roumains pourront faire venir cette année en Roumanie une centaine de milliers de travailleurs étrangers, selon une décision du gouvernement. C’est un seuil similaire à celui de l’année dernière, lorsque plus de 80 mille avis d’embauche et de détachement ont été émis, quelque 10 000 demandes étant en cour de solution actuellement. Selon les chiffres officiels, le nombre d’emplois disponibles durant les 8 premiers mois de l’année dernière dépassait les 500 000, dont plus de la moitié étant déclarés vacants d’une manière répétée par les employeurs.

    Espagne/Roumanie – Le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, se rendra en Roumanie pour des pourparlers avancés sur la double nationalité. Des sources du gouvernement de Madrid affirment que le document qui établit les conditions de leur obtention, est déjà rédigé et la visite aura lieu prochainement. 629 00 Roumains habitent officiellement en Espagne et ils y sont les principaux concernés. Cette mesure est issue d’une démarche démarrée en novembre 2022, lorsque les gouvernements roumain et espagnol se sont réunis dans le cadre d’une séance commune dans la ville méditerranéenne de Castellón de la Plana. Les responsables des deux cabinets ont décidé d’une feuille de route et de la constitution de commissions bilatérales qui mettent en pratique la double nationalité. L’Espagne compte parmi les Etats qui n’offrent pas la double nationalité mais elle fait pourtant deux exceptions : la France et le Portugal.

  • La Roumanie et le voisinage oriental de l’UE

    La Roumanie et le voisinage oriental de l’UE

    Aux côtés de ses homologues des États membres de l’UE et de ses partenaires – Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, République de Moldova et Ukraine – le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, a participé à la réunion ministérielle du Partenariat oriental à Bruxelles. Il y a exposé la vision de la Roumanie relative aux priorités stratégiques pour la période après 2020 du Partenariat. Ces priorités ont été définies y compris sur la base des conclusions tirées à la lumière de la tournée diplomatique que le ministre Aurescu, avec ses homologues autrichien et lituanien, a entreprise au Caucase du Sud, avec le mandat et en coordination avec le Haut Représentant de l’UE, Josep Borrell. Il s’agit notamment d’intensifier l’engagement commun pour un Partenariat ambitieux et renforcé, censé refléter la nécessité d’une reprise, d’une consolidation de la résilience et d’un approfondissement des réformes dans la région. Bogdan Aurescu a plaidé en faveur du renforcement de la dimension sécuritaire au voisinage oriental et de l’établissement de formats de dialogue avec les partenaires concernés. Et ce en vue de les soutenir dans la lutte contre les menaces hybrides, mais aussi pour une plus grande implication de l’Union dans la résolution des conflits gelés ou prolongés dans le voisinage oriental.



    À Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères ont également travaillé à la préparation du sommet de haut niveau du Partenariat oriental, dont la Roumanie souhaite obtenir une déclaration commune concrète, visionnaire et adaptée à l’avenir, a précisé Bogdan Aurescu. Il est extrêmement important de reconnaître et de soutenir les aspirations européennes et les efforts d’intégration européenne des États associés (Géorgie, République de Moldova et Ukraine), a également souligné le chef de la diplomatie de Bucarest.



    D’autre part, il a été convenu à l’unanimité d’élargir les critères pour imposer des sanctions contre le régime de Minsk. Une fois élargie la base sur laquelle des sanctions peuvent être mises en place, l’Union peut appliquer nominalement des mesures restrictives à l’encontre d’individus et d’entités qui organisent ou contribuent au franchissement illégal des frontières extérieures européennes par des migrants en provenance du Belarus. Depuis octobre 2020, l’Union a durci de plus en plus les sanctions contre le régime de Minsk après la répression violente des manifestations contre les élections truquées en Biélorussie dont les résultats ne sont pas reconnus par l’Europe. 166 personnes, dont le dirigeant Alexandre Loukachenko, et 15 entités font déjà l’objet de sanctions européennes, et maintenant une autre série de sanctions est en préparation.



    Le ministre Aurescu a également souligné la nécessité de poursuivre le soutien au peuple du Belarus, mentionnant le Plan économique pour un Belarus démocratique, élaboré par la Commission européenne suite à la proposition du président roumain, Klaus Iohannis, avec ses homologues polonais et lituanien. Il indique les opportunités pour ce pays après la transition vers un régime démocratique. Non dernièrement, à Bruxelles, dans le contexte de la situation dans l’est de l’Ukraine, le ministre roumain a réitéré le soutien à l’intégrité territoriale de ce pays et a mentionné la nécessité d’accroître sa résilience en maintenant un rythme soutenu des réformes.


    (Trad. : Ligia)



  • Santé et pandémie

    Santé et pandémie

    Le quotidien Ziarul financiar (le Journal financier) organise le débat ZF HEALTH & PHARMA SUMMIT chaque année. Coronavirus oblige, lédition 2020, qui a réuni des représentants importants de ces deux secteurs, a eu lieu en ligne, sous forme de vidéoconférence. Ligia a suivi les débats.





  • 28.01.2020 (mise à jour)

    28.01.2020 (mise à jour)

    Déficit — La Roumanie a enregistré en 2019 un déficit budgétaire de 4,6% du PIB, supérieur de 0,2% à celui prévu dans le collectif budgétaire du mois de novembre, a annoncé mardi le ministre des Finances, Florin Câtu. En 2018, le déficit budgétaire a été de 2,88% du PIB. La majoration du déficit a été déterminée par une baisse des recettes de 1,7%. De l’avis des experts, le déficit budgétaire de l’année 2019 est le plus élevé des 9 dernières années. M Câtu a également annoncé que la Roumanie a emprunté ce 21 janvier 3 milliards d’euros sur les marchés internationaux par le biais de deux émissions d’obligations dont l’échéance est de 12 et respectivement de 30 ans. Pour l’émission dont l’échéance est de 12 ans, la Roumanie obtiendra le coût le plus bas de toute son histoire.



    Législatif — La Chambre des Députés de Bucarest, en tant qu’assemblée décisionnelle, a adopté ce mardi le projet de loi relatif à l’élimination des régimes spéciaux de retraites. Il a été adopté avec 247 voix pour, aucune voix contre et 21 abstentions. L’acte règlementaire lancé par le Parti national libéral, au pouvoir, supprime tous les régimes spéciaux à l’exception de ceux dont bénéficient les militaires, les policiers, le personnel des services spéciaux du renseignement et de sécurité. Les rentes viagères des sportifs, des artistes et des scientifiques restent en vigueur, ainsi que les indemnités des journalistes retraités. La Chambre des députés est la chambre décisionnelle dans ce dossier. Entre temps, en Roumanie, les magistrats et les greffiers ont poursuivi leurs protestations contre l’intention du gouvernement d’éliminer leur régime spécial de retraites. Les représentants des greffiers ont déclaré, à l’issue d’une rencontre avec le premier ministre, qu’ils suspendraient leur activité si la loi est votée.



    Projet de loi — Le gouvernement libéral de Bucarest engagera mercredi sa responsabilité sur le projet de loi relatif au retour de l’élection des maires en deux tours de scrutin. Le parlement a prévu une réunion spéciale commune à cet effet. Le PSD, d’opposition, a annoncé son intention de déposer une motion de censure contre le gouvernement, soutenue par l’UDMR. Les sociaux-démocrates affirment que les lois électorales ne peuvent pas être modifiées moins d’une année avant le scrutin et souhaitent saisir la Commission de Venise à ce propos, après avoir saisi les autorités de Bruxelles. Les adeptes du projet soutiennent que cela apporte un plus de légitimité et de représentativité aux élus locaux.



    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciuca, a fixé au Portugal, les principales étapes pour consolider l’escadrille d’avions de combat F-16 des Forces aériennes roumaines. Aux côtés des 12 avions déjà achetés, la Roumanie envisage d’acquérir cinq autres aéronefs, indique un communiqué du ministère de la Défense. Au cours de cette année, la Roumanie achètera au Portugal quatre avions multi rôle et un autre l’année prochaine, a affirmé le ministre roumain, qui a rencontré son homologue portugais, Joao Gomes Cravinho. « La Roumanie et le Portugal partagent la même vision au sujet des défis et des menaces dans le cadre de l’OTAN », a déclaré Joao Gomes Cravinho.



    Militaires — Le premier détachement de militaires du Bataillon 21 Protection de la Force « Les Vipères noires » est arrivé en Afghanistan, a annoncé ce mardi le ministère roumain de la Défense. Le Bataillon 21 participera, entre février et août prochains, à la mission de l’OTAN Resolute Support, dans la province de Kandahar. L’année dernière, la réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie a approuvé le nombre de militaires et de civils qui vont participer à des missions à l’étranger cette année ; il est supérieur à 2100.



    Grippe – Huit personnes sont mortes en Roumanie à cause de la grippe depuis le début de l’hiver, a annoncé mardi le Centre national de veille et de contrôle des maladies transmissibles. Les dernières victimes sont une femme de 65 ans et un homme de 46 ans, qui présentaient des affections préexistantes et n’étaient pas vaccinés contre la grippe. De l’avis des spécialistes, la Roumanie n’est pas confrontée à une épidémie de grippe, mais le nombre de personnes malades pourrait augmenter les semaines à venir. Le nombre des Roumains qui se sont fait immuniser contre la grippe est supérieur actuellement à celui de l’année dernière, lorsque près de 200 personnes ont perdu la vie, mais il est toujours inférieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé. Plusieurs écoles ont été fermées, d’autres fermeront temporairement leurs portes, partiellement et même totalement à cause des infections respiratoires ou de la grippe.



    Coronavirus — L’Union européenne a activé mardi le système interne d’alerte rapide, afin de distribuer les informations sur la prolifération du nouveau coronavirus chinois, après des cas en France et en Allemagne. Une centaine de décès sont déplorés en Chine, avec un taux d’augmentation des décès de 25% ce dernier jour. Au niveau national, 4500 cas de maladie sont confirmés. Le coronavirus, qui provient d’animaux et cause la pneumonie, s’est répandu en Asie, aux Etats Unis, en Australie et en Europe. En Roumanie, les tests ont infirmé la présence du coronavirus dans le cas d’un jeune homme rentré de Chine présentant les symptômes de la maladie, mais un nouveau soupçon pèse sur une femme.



    Bucarest — Pour cette année, les priorités sont de fluidiser le trafic et de lutter contre la pollution, a déclaré mardi la maire générale de Bucarest, la sociale-démocrate Gabriela Firea, au cours d’une conférence de presse ayant trait au projet de budget. Des montants conséquents sont également prévus pour la santé, la culture, la consolidation des bâtiments à risque sismique, l’assistance sociale et les services publics. De l’argent a également été alloué pour subventionner les transports publics et l’énergie thermique. Mme Firea a exprimé son espoir qu’elle réussira à convaincre les conseillers généraux que c’est un budget « bien conçu, dans les conditions financières d’austérité » mises en place par le gouvernement roumain. Lundi, le ministre libéral des Finances, Florin Citu, a déclaré qu’il serait procédé à une inspection économique et financière à la Mairie de Bucarest, pour voir comment les deniers publics ont été dépensés.

  • 23.01.2019

    23.01.2019

    Union — De nombreux événements sont organisés ces jours-ci en Roumanie, pour marquer les 160 ans depuis l’Union des Principautés roumaines. Le 24 janvier 1859, les Assemblées électives de Moldavie et de Valachie ont désigné le même prince régnant, Alexandru Ioan Cuza. Ce moment a été suivi par un ample processus de modernisation du nouvel Etat créé. Le président Klaus Iohannis fleurit aujourd’hui, à Iaşi (est), le tombeau du prince. Le chef de l’Etat prononcera une allocution à l’événement organisé pour déclarer la ville comme Capitale historique de la Roumanie. Dans tout le pays ont lieu des dépôts de couronnes de fleurs, des expositions et des spectacles de rue. Rappelons que la Grande Union allait se produire voici 100 ans, le 1er décembre 1918, lorsque toutes les provinces roumaines sont passées sous l’autorité de Bucarest.



    Priorités – Les ministres du cabinet de Bucarest continuent de présenter devant les commissions spécialisées du Parlement européen les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE dans leurs domaines respectifs. A la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a affirmé qu’un des objectifs de la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne, c’est de contribuer à l’accroissement de la confiance des citoyens en l’acte de justice. Il a déclaré que la Roumanie ne s’écarterait pas des principes de l’Etat de droit. Parmi les priorités, Toader a également énuméré la création du Parquet européen et la désignation du procureur chef européen. La présidence roumaine du Conseil agira pour une Europe prospère, sûre, unie et plus proche des citoyens ; dans le même temps, elle sera un acteur important au niveau global, a déclaré la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, dans la même commission. Elle a souligné que la présidence roumaine accorderait une attention prioritaire à la sécurité des frontières extérieures de l’Union, à la gestion de la migration, aux politiques d’asile et à la protection civile du bloc communautaire, visant une unité et une cohésion accrues, afin de mieux répondre aux craintes et aux intérêts des citoyens européens.




    Grippe — Le bilan des victimes de la grippe s’est alourdi à 29 en Roumanie. Les autorités sanitaires avertissent que le pays est au bord de l’épidémie et que la vaccination demeure la meilleure solution pour se protéger. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a annoncé que jusqu’à la fin de la semaine, environ 10.000 doses supplémentaires de vaccin seraient disponibles sur l’ensemble du pays. Entre temps, de plus en plus d’hôpitaux restreignent l’accès des visiteurs pour éviter la propagation de la grippe.



    Déchets — Une personne de l’Union européenne a produit en moyenne 487 kilos de déchets municipaux en 2017, et la Roumanie, avec 272 kilos/habitant, enregistre les meilleures performances en la matière, selon les données publiées aujourd’hui par Eurostat. En revanche, plus de 600 kilos/habitant ont été produits dans cinq Etats membres — le Danemark, Chypre, l’Allemagne, le Luxembourg et Malte. Toutefois, avec seulement 20 kilos/habitant, par rapport à la moyenne européenne de 144 kilos, la Roumanie est dernière au chapitre recyclage des déchets. Elle se place néanmoins au-dessus de la moyenne communautaire pour le stockage des détritus dans des déchetteries, avec 192 kilos/habitant, par rapport à 114 kilos par personne dans l’Union.




    Préjudice — Le Centre européen des consommateurs a récupéré près de 210.000 euros du préjudice signalé par les Roumains qui ont acheté des produits en ligne sur des sites étrangers. Selon les données pour l’année dernière, le Centre a tranché plus de 75% des saisines des consommateurs roumains en faveur de ces derniers. La plupart des plaintes ont visé le transport aérien, la garantie des produits, les services touristiques et la location de véhicules. Les saisines visaient notamment des commerçants de Hongrie, du Royaume Uni, de France, d’Espagne, d’Irlande et d’Italie. Le Centre européen des consommateurs est compétent uniquement dans le traitement des litiges transfrontaliers à l’amiable.




    Tennis — Le jeune joueur de tennis roumain Filip Jianu, 17 ans, s’est qualifié aujourd’hui dans les quarts de finale de l’épreuve de simple et aussi dans les huitièmes de finale de l’épreuve de double à Melbourne, à l’Open d’Australie junior, premier Grand Chelem de l’année. Dans l’épreuve de simple messieurs, Filip Jianu a dépassé l’Américain Toby Alex Kodat par 7-5, 6-3. Il rencontrera dans les quarts un autre Américain, Cannon Kingsley, tête de série n° 8. Au double messieurs, Filip Jianu et l’Espagnol Nicolas Alvarez Varona, 2es favoris, ont vaincu dans les demi-finales le couple australien Tristan Schoolkate/Dan Sweeny. La paire roumano-espagnole affrontera les gagnants du match Liam Draxl (Canada)/Zane Khan (Etats Unis) – Cannon Kingsley/Emilio Nava (Etats Unis).

  • La semaine du 14 au 19 janvier 2019

    La semaine du 14 au 19 janvier 2019

    Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, présentées à Strasbourg



    Deux semaines après la reprise par la Roumanie de la présidence tournante du Conseil de l’UE, la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, s’est rendue à Strasbourg, pour présenter les priorités de ce mandat de six mois. Le Brexit et les négociations sur le cadre financier pluriannuel de l’Union pour la période 2021-2027 comptent parmi les dossiers les plus compliqués que Bucarest aura à gérer pendant son mandat, a rappelé la première ministre roumaine. Au total, 257 dossiers seront débattus en l’espace de seulement quatre mois, vu que le mois de mai marquera le début de la campagne électorale pour les élections européennes, a précisé la cheffe de l’Exécutif de Bucarest. La cohésion, en tant que principe fondamental, se trouvera au centre de l’agenda de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Viorica Dăncilă : « Il s’agit de la cohésion politique, illustrée par le besoin d’unité entre les Etats membres, de la cohésion économique et territoriale, afin de réduire les écarts de développement entre les Etats membres et les régions, ainsi que de la cohésion sociale, importante pour la préservation des quatre liberté du marché intérieur de l’Union. »


    Bucarest a également en vue la règlementation de l’Union de l’énergie, la gestion cohérente des flux migratoires, au travers de la coopération entre les pays d’origine et ceux de transit, ainsi que l’extension du mandat du Parquet européen. Une attention particulière sera accordée aux Balkans occidentaux. Cette semaine, la présidence roumaine du Conseil de l’UE a clôturé le premier dossier. Il porte sur la protection des données à caractère personnel. Les nouvelles règles sanctionnent par une amende l’utilisation abusive de ces données par les partis politiques, dans le but d’influencer le comportement des électeurs.



    Position de la Roumanie sur la situation au Royaume-Uni



    Le gouvernement de Bucarest espère que Londres trouvera au plus vite des solutions concrètes de sorte que le Brexit affecte le moins possible les citoyens et le milieu des affaires. Les autorités roumaines estiment qu’un accord de retrait offrirait un fondement juridique solide à même de limiter les effets négatifs engendrés par le Brexit. Prévue pour le 29 mars prochain, la sortie effective du Royaume-Uni de l’UE devrait avoir lieu durant la présidence roumaine du Conseil de l’Union. Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, considère comme regrettable la décision du Parlement britannique au sujet de l’accord sur le Brexit, tout en soulignant qu’il y a encore des procédures qui puissent rendre possible l’approbation de cet accord. Les plus de 400.000 ressortissants roumains qui vivent actuellement en Grande Bretagne forment la plus grande communauté étrangère de ce pays.


    Après la défaite essuyée, mardi, par la première ministre Theresa May, devant la Chambre des députés, qui a rejeté l’accord sur le Brexit négocié avec l’UE, le cabinet britannique conservateur a survécu mercredi soir au vote dé défiance, initié par l’opposition travailliste.Theresa May présentera lundi son nouveau plan, qui devrait être débattu et soumis au vote le 29 janvier.



    Annonce de la visite du pape en Roumanie



    Le Pape François fera un voyage apostolique de trois jours en Roumanie, du 31 mai au 2 juin, répondant ainsi à l’invitation du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, et de l’Eglise catholique locale, ont annoncé, conjointement, des sources officielles de Bucarest et du Vatican. Placé sous la devise « Cheminons ensemble ! », l’itinéraire du Souverain Pontife inclura la capitale, Bucarest, les villes de Iaşi (la plus grande agglomération urbaine de l’est du pays, où vit une importante communauté de confession catholique) et Blaj (centre spirituel des Roumains de confession grecque-catholique) ainsi que le sanctuaire marial franciscain de Şumuleu Ciuc (qui se trouve dans une zone à population majoritaire d’origine ethnique hongroise). Le Saint Père a toujours encouragé les gens à rejeter l’égoïsme et à attacher une importance centrale au bien commun. Il vient en Roumanie pour lancer un appel à l’unité, pour confirmer la foi chrétienne, annonce le bureau de presse du Saint Siège. Rappelons qu’en 1999, la Roumanie devenait le premier pays chrétien orthodoxe jamais visité par un pape catholique.



    La Journée de la culture roumaine



    La Journée de la Culture Nationale a été célébrée le mardi 15 janvier, pour la neuvième année consécutive, au moment de l’anniversaire de la naissance du plus important poète roumain, Mihai Eminescu. De nombreux événements ont été organisés à cette occasion par l’Académie roumaine, l’Union des écrivains et par les autorités locales, en Roumanie et dans plusieurs capitales européennes. Une cérémonie a été accueillie par l’Athénée roumain de Bucarest. Y ont pris part le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, de nombreux académiciens, le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel, les ministres de l’Education et de la Culture. Le président de l’Académie roumaine, Ioan-Aurel Pop, a souligné, dans son allocution d’ouverture, que la culture roumaine a ses caractéristiques fondamentales, mais que l’on ne peut imaginer la culture nationale que dans son cadre universel et européen. « La culture nationale a également une dimension historique essentielle, en dehors de laquelle elle ne peut pas fonctionner », a-t-il ajouté. A son tour, le président Klaus Iohannis a rappelé le fait que 2019 est l’année de la Saison culturelle Roumanie – France, du Festival international de musique George Enescu et du Festival Europalia, grands projets culturels qui constituent une opportunité exceptionnelle pour la Roumanie de confirmer son statut d’espace de la consécration artistique. A noter aussi qu’à cette même occasion l’Académie roumaine a lancé l’application gratuite pour smartphone « Mihai Eminescu, œuvres complètes ».

  • Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Deux semaines après la reprise par la Roumanie de la présidence tournante du Conseil de l’UE, la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, s’est rendue à Strasbourg, pour présenter les priorités de ce mandat de six mois. Quelques jours auparavant, les principaux responsables politiques de l’Europe communautaire, à savoir, les présidents de la Commission, Jean-Claude Juncker, du Conseil, Donald Tusk, et du Parlement européen, Antonio Tajani, avaient participé à Bucarest au lancement officiel de cette présidence. Si l’ambiance de la réunion accueillie par l’Athénée roumain a été festive, les discussions de Strasbourg se sont avérées ciblées et pas mal de fois polémiques.



    Le Brexit et les négociations sur le cadre financier pluriannuel de l’Union pour la période 2021-2027 comptent parmi les dossiers les plus compliqués que Bucarest aura à gérer pendant son mandat, a rappelé la première ministre roumaine. Au total, 257 dossiers seront débattus en l’espace de seulement quatre mois, vu que le mois de mai marquera le début de la campagne électorale pour les élections européennes, a précisé la cheffe de l’Exécutif de Bucarest. Il est important de « montrer aux citoyens de l’UE que les institutions européennes travaillent pour eux », a-t-elle souligné.



    L’Europe a toujours su surmonter les obstacles, renaître après les épisodes moins fastes de l’histoire, a encore déclaré à Strasbourg, la première ministre roumaine, Viorica Dăncilă. Elle a promis que la cohésion, en tant que principe fondamental, se trouverait au centre de l’agenda de la présidence roumaine du Conseil de l’UE: Il s’agit de la cohésion politique, illustrée par le besoin d’unité entre les Etats membres, de la cohésion économique et territoriale, afin de réduire les écarts de développement entre les Etats membres et les régions, ainsi que de la cohésion sociale, importante pour la préservation des quatre liberté du marché intérieur de l’Union.”



    Bucarest a également en vue la règlementation de l’Union de l’énergie, la gestion cohérente des flux migratoires, au travers de la coopération entre les pays d’origine et ceux de transit, ainsi que l’extension du mandat du Parquet européen. Une attention particulière sera accordée aux Balkans occidentaux, a ajouté Mme Viorica Dăncilă. Elle a par ailleurs déclaré que report de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen est perçu par les Roumains comme un manque d’équité”.



    Conformément à la procédure, après l’allocution de la première ministre roumaine, les groupes politiques au sein du Législatif communautaire ont exprimé leurs points de vue. Les sociaux-démocrates européens, groupe auquel est affilié le Parti social-démocrate de Bucarest, principale formation politique de la coalition au pouvoir, ont exprimé leur soutien à l’agenda présenté par Mme Viorica Dancila. Ils ont mis en exergue la nécessité de créer un marché unique de l’énergie, de résoudre le problème de la migration et d’assurer la sécurité aérienne de l’Union.



    Pour leur part, les députés européens libéraux et écologistes n’ont pas hésité à critiquer l’état de choses en Roumanie, où le fait que la coalition majoritaire PSD-ALDE ignore les protestations civiques et souhaite changer les lois de la justice et les Codes pénaux est perçu comme une tentative de se subordonner les magistrats et d’arrêter la lutte anti-corruption. (Trad. Mariana Tudose)


  • 14.01.2019

    14.01.2019

    PE – A Strasbourg, la première ministre roumaine Viorica Dancila et les membres de son cabinet se penchent aux côtés des députés européens sur les priorités de la présidence roumaine du Conseil de lUE. Le Brexit étant un des dossiers les plus importants de cette période, la cheffe de lExécutif roumain a affirmé à plusieurs reprises que lintérêt de Bucarest était de protéger les droits sociaux des ressortissants roumains travaillant en Grande Bretagne après le Brexit. Le futur budget pluriannuel de lUnion est un autre dossier sensible à gérer pendant le mandat de la Roumanie. A ce sujet, Mme Dancila se propose de faire des progrès importants pour la constitution de ce budget qui servira à financer les politiques européennes communes importantes, telles la Politique agricole commune et cette de cohésion. Ce lundi, le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba aura des pourparlers avec la vice-présidente du Parlement Européen, Sylvie Guillaume, et avec la cheffe de la Conférence des présidents de commission, Cecilia Wikstrom.



    Réunion – Toujours dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de lUE, les ministres des Etats membres de lUE se réuniront à Bucarest du 31 janvier au 1er février dans le cadre dune réunion informelle. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, la réunion sera accueillie par le ministre des AE, Teodor Melescanu et présidée par le Haut représentant de lUE pour les affaires extérieures et la politique de sécurité, et vice-présidente de la Commission Européenne, Federica Mogherini. A lagenda de la réunion figureront également deux sessions de travail sur des sujets dactualité de lagenda européen et international.



    Grève – Près de 3.000 salariés de quatre carrières minières du Complexe énergétique Oltenia (sud-ouest de la Roumanie) sont en grève pour demander, entre autres, la baisse de lâge de la retraite et pour protester contre le projet de budget de la compagnie, qui ne prévoit pas de majorations salariales ni des tickets-vacances pour les quelque 13.000 membres du personnel. Ils demandent aussi laugmentation du salaire de sorte que chaque employé reçoive au moins 4000 lei (soit 850 euros). Pour leur part, les représentants du Complexe Oltenia mettent en garde contre le fait que larrêt volontaire du travail dans certaines mines peut avoir des conséquences irrémédiables sur le fonctionnement du Système énergétique national et demandent aux employés de reprendre leur activité.




    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis doit recevoir mardi, à Bucarest, les président de la Slovénie, Borut Pahor, qui effectue une visite officielle en Roumanie ces 14 et 15 janvier, à linvitation de son homologue roumain. Cette visite se déroule dans le contexte de la célébration, en 2018, des 25 années des relations diplomatiques entre les deux pays et pour marquer aussi la reprise par la Roumanie de la présidence tournante de lUE. Les débats entre les deux chefs dEtat porteront notamment sur le développement et le renforcement des relations bilatérales et sur la coopération au niveau européen. Pour ce qui est de la coopération régionale, la perspective de développer lInitiative des Trois Mers sera au centre de lattention, dans le contexte où cest la Slovénie qui organisera le sommet de cette année.



    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Irina Begu, sest qualifié lundi à Melbourne au 2e tour de lOpen dAustralie, le premier tournoi du Grand Chelem de lannée, après que son adversaire, Andrea Petkovic dAllemagne, sest retirée du match. Ce lundi encore, deux autres Roumaines – Sorana Cîrstea et Monica Niculescu – ont été vaincues au premier tour de la compétition. Sorana Cîrstea sest inclinée devant la Suédoise Rebecca Peterson sur le score de 6-4, 6-1, alors que sa compatriote, Monica Niculescu, a été vaincue par lAméricaine Amanda Anisimova, score 7-6, 6-4. Trois autres Roumaines figurent au tableau principal de lOpen dAustralie : Simona Halep, principale favorite et finaliste lannée dernière, Mihaela Buzărnescu et Ana Bogdan. Dans la compétition masculine, Marius Copil est le seul Roumain en lice. Il doit affronter Marcel Granolles dEspagne.



    Météo – Les températures tournent autour de la normale saisonnière en ce début de semaine en Roumanie. Toutefois le vent est assez fort sur la plupart des régions ce qui amplifie la sensation de froid. Une alerte au mauvais temps est en vigueur jusquà mardi matin. Le ciel est couvert sur le nord-ouest et le centre et il neige en montagne, mais aussi sur le nord, le centre et le nord-est du pays. Les températures maximales de la journée iront de 0 à 7 degrés. -1 degré et un soleil plutôt timide à midi à Bucarest.

  • 13.01.2019

    13.01.2019

    Présidence – Le Parlement européen tiendra sa première
    session plénière de cette année du 14 au 17 janvier à Strasbourg. Les députés
    européens procéderont à une évaluation des résultats de la présidence
    autrichienne du Conseil de l’Union européenne et discuteront, avec la première
    ministre roumaine, Viorica Dăncilă, les priorités du mandat de la Roumanie à la
    tête du Conseil de l’Union européenne, priorités reposant sur la cohésion et
    les valeurs communes, sur la sécurité et la consolidation de l’Europe en tant
    qu’acteur global. La chef du gouvernement de Bucarest et le président du
    Parlement européen, Antonio Tajani, donneront ensuite une conférence de presse
    commune. Le Législatif communautaire examinera l’état actuel du processus de
    sortie de la Grande Bretagne de l’UE, au lendemain du vote prévu le 15 janvier
    à la Chambre des Communes sur l’accord conclu par la première ministre
    britannique, Theresa May, et les dirigeants de l’UE. L’agenda de la prochaine
    session plénière du Parlement européen inclut aussi un débat et un vote sur les
    règles pour geler les paiements de l’UE envers ses membres qui mettent en
    danger l’Etat de droit à travers des actions telles l’intervention dans l’activité
    des cours de justice ou l’absence de mesures pour combattre la fraude et la
    corruption.












    Contrôles – Les policiers roumains et leurs collègues des Etats
    membres de l’espace de libre circulation Schengen ont dépisté cette semaine
    environ 600 personnes, ainsi que des véhicules et des documents signalés dans
    le Système informatique Schengen, indique l’Inspection générale de la Police
    roumaine, dans un communiqué remis aujourd’hui à l’agence roumaine de presse
    AGERPRES. Les policiers roumains ont exécuté 25 mandats d’arrêt européens. En
    même temps, l’échange d’informations entre les polices partenaires a permis aux
    polices étrangères d’identifier sur leurs territoires quelque 250 personnes
    recherchées par les autorités roumaines.








    Tourisme – La Foire du tourisme de la capitale autrichienne, Vienne,
    accueille aujourd’hui une séance de « live cooking », présentée par l’association
    « My Transylvania et Slow Food Sibiu ». Les visiteurs sont
    invités à déguster des mets préparés avec des ingrédients de la zone de Sibiul (centre
    de la Roumanie): zacusca (une sorte de ragout de légumes) au fromage de chèvre,
    mămăligă (polenta) aux champignons et chocolat parfumé à la truffe. Le département
    de Sibiu est présent également à la Foire de tourisme de Stuttgart, la plus
    importante manifestation du genre en Allemagne. La zone de Sibiu, qui y est
    représentée par quatre agences de tourismes locales, est aussi la première zone
    de Roumanie à être désignée, cette année, « région gastronomique
    européenne ».


    Brexit -La première ministre britannique, Theresa May, a averti contre ce
    qu’elle a appelé « une rupture de confiance catastrophique et impardonnable
    dans notre démocratie », en cas de rejet de l’accord sur le Brexit, par
    les parlementaires du Royaume Uni, informe la Press Association. Deux jours
    avant le vote prévu à la Chambre des Communes sur la sortie de l’UE, la chef du
    gouvernement de Londres a appelé les parlementaires à faire « ce qui est
    juste pour le pays » et à appuyer le controversé « plan de divorce »
    d’avec les Européens. Press Association informe que Mme May s’est aussi
    confrontée à des appels de l’ancien premier ministre conservateur, John Major,
    à une révocation de l’article 50 du Traité de l’UE qui règlemente la sortie d’un
    Etat membre du bloc communautaire. John Major avait averti qu’un départ sans
    accord serait moralement condamnable.












    Grève – Près de
    3.000 salariés de quatre carrières minières du Complexe énergétique Oltenia
    (sud-ouest de la Roumanie) sont en grève pour demander, entre autres, la baisse
    de l’âge de la retraite et pour protester contre le projet de budget de la
    compagnie, qui ne prévoit pas de majorations salariales ni des tickets-vacances
    pour les quelque 13.000 membres du personnel. Les représentants du patronat ont
    annoncé, pour lundi, des discussions avec les syndicats.


    Grippe – Un sixième
    décès à cause de la grippe a été enregistré en Roumanie. Un bébé de 11 mois avait
    été hospitalisé à Bucarest, en début de semaine, pour insuffisance respiratoire
    grave. Le bébé n’était pas vacciné contre la grippe. Pour l’instant, la
    Roumanie n’est pas confrontée à une épidémie de grippe, affirment les
    autorités.






















    Handball – L’équipe roumaine de handball féminin SC Măgura Cisnădie
    (centre de la Roumanie) joue à domicile contre l’équipe allemande Bietigheim,
    le match comptant pour le groupe A de la Coupe EHF. Samedi, une autre équipe
    roumaine et détentrice du trophée, SCM Craiova, a perdu le match, en
    déplacement, contre les Espagnoles de Super Amara Bera Bera à un score sans
    appel, 32-21, dans le cadre du groupe D de la même compétition. Le prochain
    match de SCM Craiova sera contre l’équipe croate Podravka et aura lieu à
    domicile, le 18 janvier.


    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis et numéro 1 mondial, Simona Halep, débutera à l’Australian
    Open, premier tournoi de Grand Chelem de l’année, dont elle la principale
    favorite, contre l’Estonienne Kaia Kanepi. Les deux joueuses se sont
    rencontrées l’année dernière au premier tour de l’US Open, lorsque l’Estonienne
    s’était adjugé la victoire. Après la finale de l’Australian Open de l’année
    dernière, lorsqu’elle elle s’était inclinée devant la Danoise Caroline Wozniacki, Simona Halep est la
    principale favorite de l’édition de cette année, en l’absence de la détentrice
    du trophée. 5 autres joueuses roumaines seront aussi présentes à Melbourne :
    Mihaela Buzarnescu affrontera l’Américaine Venus Williams, Sorana Cirstea jouera
    contre Rebbeca Peterson (Suède), Irina Begu rencontrera Andrea Petkovic (Allemagne), Ana Bogdan aura pour adversaire la
    Polonaise
    Iga Swiatek, et Monica Niculescu disputera son premier match contre la Russe Ekaterina
    Alexandrova. Le seul joueur roumain présent dans la compétition masculine de
    simple, Marius Copil (61 ATP), débutera contre l’Espagnol Marcel Granolles.



    Météo – 12 départements du nord et de l’ouest de la Roumanie font l’objet d’une
    vigilance jaune aux chutes et aux tempêtes de neige jusqu’à lundi après-midi.
    Des précipitations mixtes sont attendues sur le reste du territoire jusqu’à
    mardi. Aujourd’hui, il neige en montagne, et dans les régions du nord-ouest et
    du centre du pays. Il continue de faire froid, notamment dans le sud, l’est et
    le centre de la Roumanie, où les maximales de la journée vont de -6 à 4°, avec
    -5° à Bucarest, à midi.

  • La présidence roumaine du Conseil de l’UE, à ses débuts

    La présidence roumaine du Conseil de l’UE, à ses débuts

    10 janvier 2019, Bucarest — telles sont les coordonnées du lancement officiel de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, exercée en première par la Roumanie, membre de cette organisation depuis janvier 2007. Un concert donné par des musiciens roumains renommés et par l’Orchestre de l’Union européenne, formé de musiciens de tous les Etats de l’Union, marquera ce moment à l’Athénée roumain, principale salle de concerts de Bucarest. Le lendemain aura lieu la réunion de travail conjointe de la Commission européenne et du gouvernement roumain. La Roumanie devra gérer des aspects très importants pour l’avenir de l’UE, tels le Brexit, la négociation du futur budget, les élections européennes, et les autorités de Bucarest assurent qu’elles sont prêtes pour tous ces défis. Le président Klaus Iohannis :



    « Nous entamons pratiquement d’emblée la présidence du Conseil de l’UE. Nous aurons la visite de la Commission européenne pour commencer cette présidence en force. Je suis sûr que nous y ferons face à succès. »



    La Roumanie a établi la cohésion comme principe fondamental pour l’évolution du projet européen, a expliqué la première ministre Viorica Dăncilă :



    « Toutes les actions que nous organiserons les six prochains mois seront pour soutenir et consolider ce concept de cohésion sur lequel repose l’ensemble de l’architecture européenne. »



    Les trois premiers mois de mandat, la présidence roumaine du Conseil de l’UE a pour priorités de finaliser les dossiers législatifs qui dépendent de la coopération avec le Parlement européen, a annoncé, sur Radio Roumanie, le ministre délégué aux Affaires européennes, George Ciamba. Et de rappeler que pendant cette même période, Bucarest sera tenu de gérer un éventuel Brexit sans accord avec l’Union :



    « Les priorités de la Roumanie sont, premièrement, dans la première période quand nous travaillerons avec le Parlement européen actuel, de mener à bonne fin le plus grand nombre de dossiers législatifs. Ce Parlement sera là jusqu’en avril seulement, pratiquement la période utile est assez brève, donc nous devrons accélérer toutes les négociations que nous avons, y compris dans le cadre du Conseil. La Roumanie devra avoir une position impartiale, mais réussir dans le même temps à trouver des majorités qualifiées censées permettre d’arriver à une position commune au niveau du Conseil. »



    La seconde partie de la présidence roumaine du Conseil sera consacrée au sommet de Sibiu pour l’avenir de l’Europe, prévu le 9 mai prochain.


    (Trad.: Ligia)

  • Priorités roumaines de la présidence du Conseil de l’Union européenne

    Priorités roumaines de la présidence du Conseil de l’Union européenne

    Les élections européennes, prévues en mai prochain, et le Brexit officiel sont deux des dossiers les plus importants que la Roumanie devra gérer durant sa présidence semestrielle. Elle l’assure pour la première fois en les 11 années depuis son admission dans les structures communautaires. Le sommet de Sibiu (centre), aura lieu le jour même de la Fête de l’Europe, le 9 mai, quand les chefs d’Etats et de gouvernements des 27 Etats membres qui resteront après le départ du Royaume Uni discuteront de l’avenir de l’Union. Entre temps, la cérémonie qui marquera officiellement l’ouverture de la présidence roumaine en est au stade des derniers préparatifs. Elle aura lieu le 10 janvier prochain, quand le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et son équipe viendront à Bucarest. La première ministre Viorica Dăncilă déclare que la Roumanie se propose de promouvoir dans le courant de son mandat une vision pragmatique, centrée sur le principe de cohésion. La cheffe du Cabinet de Bucarest croit aussi que l’intolérance, le populisme, le racisme ou la xénophobie peuvent être combattus en se rapportant en permanence aux valeurs sur lesquelles l’Union se fonde. Elle plaide pour une implication accrue de ses citoyens dans la prise des décisions. Viorica Dăncilă:



    « Je crois qu’il est nécessaire de stimuler l’implication des jeunes à crayonner une Europe puissante, fondée sur des valeurs européennes communes. En même temps, nous soutiendrons dans le courant de notre mandat les initiatives législatives ayant trait à la participation des citoyens européens au processus législatif communautaire. »



    A son tour, le président Klaus Iohannis a exhorté les Roumains à mettre à profit l’exercice de la présidence du Conseil de l’UE pour prouver que le pays est sérieusement impliqué dans la consolidation du projet européen. Le chef de l’Etat mentionne le contexte complexe dans lequel la Roumanie reprend la présidence de l’assemblée communautaire et préface le sommet informel de Sibiu. Klaus Iohannis:



    « Notre objectif, à l’occasion, c’est d’avoir une discussion positive, orientée vers l’avenir. Nous nous proposons d’avoir comme résultat du sommet une projection stratégique sur le parcours futur de l’Union européenne et sur les politiques pour la prochaine période de cinq ans. Je souhaite que le sommet de Sibiu contribue à renforcer le projet européen, en vertu des priorités consensuelles. »



    Durant le semestre pendant lequel la Roumanie se trouvera aux manettes de l’Union, des négociations auront lieu pour établir la forme finale du futur budget pluriannuel européen pour la période 2021-2027. 257 dossiers seront débattus les quatre premiers mois de l’année, et la campagne électorale pour les élections européennes commence en mai.


    (Trad. Ligia)

  • 12.12.2018 (mise à jour)

    12.12.2018 (mise à jour)

    Conseil – Les priorités de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE sont structurées sur quatre axes: l’Europe de la convergence, l’Europe de la sécurité, l’Europe — acteur global et l’Europe des valeurs communes. C’est ce qu’a déclaré mercredi la cheffe du gouvernement de Bucarest Viorica Dăncilă devant le Parlement roumain. Réunis en séance commune, le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest ont adopté la déclaration concernant la partie parlementaire de la future présidence roumaine du Conseil de l’Union. Dans ce document, le Parlement exprime sa disponibilité à collaborer activement avec le gouvernement sur tous les dossiers importants et les initiatives avancées pour ce mandat. Le Législatif soutient par ailleurs que le programme de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE de la Roumanie vise avant tout à une Union plus forte, plus démocratique et plus proche de ses citoyens. La Roumanie se trouvera pendant six mois au cœur des décisions européennes. Son premier mandat à la tête du Conseil sera marqué par les élections européennes prévues au mois de mai, le Brexit ou encore le cadre financier pluriannuel.



    Motion – 163 parlementaires du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie et du Parti du Mouvement populaire, tous d’opposition, ainsi que non affiliés, ont signé un texte demandant le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Viorica Dăncilă. Selon eux, la coalition au pouvoir, formée par les sociaux-démocrates et par l’Alliance des libéraux et des démocrates, détruit l’Etat de droit et mine la stabilité politique et économique de la Roumanie et ce dans un contexte d’instabilité internationale. La motion devrait être déposée vendredi, puis soumise au débat et au voté la semaine prochaine. Raluca Turcan, vice-présidente du Parti nationale libéral, a appelé tous les parlementaires à rejoindre cette démarche de l’opposition, pour faire passer la motion. Pour sa part, le président de l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, Kelemen Hunor, a précisé que le gouvernement bénéficiait du soutien parlementaire. Il a également déclaré ignorer quelle est la proposition de l’opposition pour les fonctions de premier-ministre. Déposer une motion de censure avant le mandat de la Roumanie à la tête de l’UE c’est donner un mauvais signal, a déclaré la première ministre Viorica Dăncilă.



    Justice — La mise en accord des lois de la justice et de la législation pénale avec les normes européennes en la matière est obligatoire et représentera un défi pour la période à venir, a déclaré le président roumain, Klaus Iohannis. Et lui d’ajouter que, dans cette démarche, le Conseil supérieur de la magistrature devra affirmer plus que jamais son rôle constitutionnel de garant de l’indépendance de la justice. Klaus Iohannis a également souligné la nécessité que les politiques publiques du gouvernement dans ce domaine soient connectées aux réalités du système judiciaire et élaborées suite à des analyses d’impact, censées évaluer les risques et les bénéfices des mesures prises. Klaus Iohannis a participé à la réunion du Conseil supérieur de la magistrature, qui a élu sa nouvelle direction.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, le ciel sera variable. Il neigera localement dans lest, le nord – est et sur le relief. Les températures maximales iront de – 1° à 7°.




  • Les priorités du semestre roumain à la présidence du Conseil de l’UE

    Les priorités du semestre roumain à la présidence du Conseil de l’UE

    A l’approche de la date butoir qui va marquer le début de la présidence roumaine du Conseil de l’UE au 1er janvier 2019, Bucarest intensifie ses efforts, ainsi que les contacts avec ses partenaires européens, au sujet notamment des priorités que la Roumanie désire faire avancer pendant son mandat.

    Par ailleurs, les préparatifs logistiques et l’organisation des événements relatifs à la présidence battent leur plein, alors que le calendrier définitif sera annoncé fin novembre prochain, selon Bucarest. Les principaux événements du semestre devraient avoir lieu dans les villes de Bucarest et de Sibiu. Cette dernière, ancienne capitale européenne de la culture de 2007, étant censée accueillir le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du 9 mai 2019, qui va marquer le moment d’un nouveau départ pour la construction européenne dont, en outre, la définition des priorités stratégiques pour la période 2019-2024.

    Invité sur les ondes de Radio Roumanie, le journaliste Dan Cărbunaru, de la plateforme multimédia caleaeuropeană.ro, « la voie européenne », passe en revue les priorités annoncées par les responsables de Bucarest : « La première question est celle du développement durable et équitable, à mettre en place via le processus de convergence, de cohésion, d’innovation, de la société numérique et de la connectivité. C’est un thème transversal, commun à plusieurs présidences successives, depuis la présidence estonienne, en passant par celles bulgare et autrichienne. La deuxième question est celle de la sécurité, d’une Europe sûre, un thème qui rencontre sans doute les attentes de l’ensemble des citoyens européens. N’oublions pas non plus la consolidation du rôle global de l’UE, un thème cher notamment dans le Nord et l’Ouest de l’UE, qui est donc probablement le résultat d’un compromis entre les partenaires européens, mais qui marque aussi le désir de la Roumanie de s’engager davantage sur la scène internationale, en prenant appui sur son statut de membre de l’Union. L’on a là une carte à jouer. Et puis, un thème vraiment important, l’Europe des valeurs communes. Cela peut ressembler à un slogan quelque peu creux de prime abord, mais vu les sanctions envisagées lors du prochain exercice budgétaire à l’encontre des Etats membres qui décident de ne pas respecter l’Etat de droit et l’indépendance de la justice, je pense que l’on est loin d’un simple effet d’annonce. Mais la bannière sous laquelle défilera la présidence roumaine est celle de la cohésion, c’est bien le concept phare ».

    Lors de sa présidence tournante, la Roumanie devra gérer des dossiers importants, tel le Brexit, ou encore la finalisation des négociations sur le cadre financier pluriannuel, dossiers autrement plus délicats. Il faudrait trouver un équilibre entre le besoin d’investissements pour une meilleure cohésion et la réduction des écarts entre l’Ouest et l’Est, un compromis qui devra recueillir 27 voix sur 27.

    C’est dire la difficulté de l’entreprise. Ecoutons à ce sujet la première ministre roumaine, Mme. Viorica Dăncilă: « La Roumanie accordera une attention prépondérante à l’avancement des négociations concernant le prochain cadre financier pluriannuel 2021/2027. Pour ce qui est de la sécurité intérieure de l’UE, consolider la sécurité européenne représentera certainement l’une des priorités de notre mandat ».

    Les élections européennes du mois de mai prochain seront un autre repère du mandat roumain. Un suivi devra être assuré à des dizaines d’autres dossiers législatifs essentiels pour l’avenir européen, dont certains devront être ficelés avant la fin du mandat roumain. Comptons encore les centaines de rencontres, des débats et des négociations.

    Le climat sera aussi mis à l’honneur, les pays membres devant présenter leurs plans nationaux dans le domaine de l’énergie et du changement climatique, ce qui constituera la base de la nouvelle stratégie énergétique européenne, d’une importance vitale pour l’avenir énergétique de l’Union.

    Une période bien chargée est à attendre, selon le ministre aux Affaires européennes, Victor Negrescu: « Le programme de cet automne s’annonce chargé. Beaucoup de visites sont attendues à Bucarest de la part de nos partenaires européens. L’intérêt à l’égard de la Roumanie est palpable, et celui de nos partenaires à l’égard de la présidence roumaine du Conseil est de plus en plus marqué. Cela est évidemment réjouissant et prouve que la Roumanie est capable d’assumer son rôle, d’apporter une vision et des solutions concrètes aux défis qui se posent devant nous. »

    Mais ce qui compte par dessus tout c’est que les choses avancent et que la Roumanie apporte sa pierre à l’édifice, dans tous ces domaines et dans bien d’autres encore. La vision roumaine est profondément pro européenne. Notre avenir commun est entre nos mains. Il est important de garder notre optimisme, de maintenir cette énergie positive, le désir de nous surpasser et d’identifier les meilleures solutions. Le plus important, selon les officiels roumains, c’est de poser les fondations de l’avenir pendant ces 6 mois de présidence.

    Et comme tout a un prix, pour préparer son semestre européen, le gouvernement roumain a alloué un montant qui se situe dans une fourchette comprise entre 60 et 80 millions d’euros, comparable à celui octroyé dans le même but par d’autres pays de même taille, précise Daniel Gosea, directeur général du département en charge de préparer la présidence roumaine du Conseil de l’UE. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Priorités de la nouvelle session parlementaire

    Priorités de la nouvelle session parlementaire

    A l’agenda de la session d’automne du Parlement de Bucarest figurent la mise au point de plusieurs lois contestées à la Cour Constitutionnelle, ainsi que des projets législatifs nouveaux. La majorité parlementaire, constituée du Parti Social Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE) s’est donné comme priorités l’adoption d’une nouvelle loi des retraites, la modification les lois de la sécurité nationale et de la loi de l’adoption des enfants.

    Le pouvoir souhaiterait également la finalisation des lois de la justice, contestées à la Cour Constitutionnelle par l’opposition et par le chef de l’Etat, des Codes pénal et de procédure pénale, ainsi que de la loi de l’exploitation offshore du gaz de la Mer Noire, dont le réexamen a été exigé par le président roumain.

    La coalition au pouvoir souhaite, enfin, que le Service roumain de renseignement intérieur (SRI) explique au Législatif la nature des protocoles de collaboration conclus dans le passé avec le Parquet Général et avec d’autres institutions du même domaine. Le SRI et le Parquet général ont déjà précisé que ces documents avaient été légaux et qu’ils avaient principalement visé des aspects techniques. Ils ont été dénoncés lorsque les parties signataires ont abouti à la conclusion qu’ils n’étaient pas nécessaires au fonctionnement de la justice.

    De son côté, l’opposition de droite, réunissant le Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et la Parti du Mouvement populaire (PMP), se propose comme cible, entre autres, le retour à l’élection des maires en deux tours de scrutin, l’élimination des retraites spéciales et la réforme du secteur de la santé. L’opposition souhaite enfin, surtout, que le gouvernement s’explique sur les violences ayant marqué la manifestation antigouvernementale de la diaspora, le 10 août dernier, à Bucarest, ainsi que sur la gestion de la crise de la peste porcine africaine. Rappelons que l’opposition a critiqué l’intervention dure, qualifiée d’excessive, des gendarmes en réponse aux provocations venues de la part d’individus qui apparemment n’avaient aucun rapport avec les protestataires pacifiques. Le PNL a annoncé qu’il tenterait à nouveau de faire tomber l’actuel gouvernement par une motion de censure.

    Du point de vue du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition, la nouvelle session parlementaire ne débute donc pas sous les meilleurs auspices. A l’intérieur des partis, la situation n’est pas calme, non plus. La dernière réunion de la direction du PSD a fait ressortir le clivage entre le leader autoritaire du principal parti au pouvoir, Liviu Dragnea, et la maire de Bucarest, Gabriela Firea, femme politique bénéficiant d’une cote de popularité plus élevée que celle du président du parti. Forte de cette popularité, Mme Firea n’a pas hésité à critiquer ouvertement la façon dont la fidèle collaboratrice de M. Dragnea, la ministre de l’intérieur Carmen Dan, avait géré la situation lors de la manif du 10 août.

    En théorie, les tensions au PSD devraient favoriser l’opposition de droite, qui semble pourtant incapable d’en tirer avantage. Le chef du PNL, Ludovic Orban, est lui-même contesté dans les rangs des libéraux, qui ne le voient pas tous comme le leader capable de mener le combat contre le PSD. Chaque représentant de l’opposition semble d’ailleurs agir de façon solitaire et non solidaire. Or, le manque d’alternative au pouvoir offre au PSD le répit dont il a besoin pour régler ses disputes internes.

  • 02.09.2018

    02.09.2018

    PSD – Le Comité exécutif national du Parti social – démocrate (PSD), principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie a tenu séance samedi, dans la station littorale de Neptun. Les sujets dominants à l’ordre du jour ont été l’évaluation de l’activité du cabinet dirigé par Viorica Dăncilă, au bout de sept mois de mandat et le stade de la mise en œuvre du programme de gouvernance. La direction du Parti social – démocrate et les groupes parlementaires réunis ont également défini la stratégie pour la session parlementaire d’automne, dont la priorité est la nouvelle Loi sur les retraites, que le Parlement devrait adopter avant le mois d’octobre. S’y ajoutent la modification des lois de la sécurité nationale et la loi de l’adoption. Pour sa part, le chef de file des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, a déclaré que le gouvernement adopterait un décret d’urgence pour annuler les protocoles entre le Service roumains des renseignements intérieurs et les institutions du domaine de la justice. De même un référendum sur la manière dont la famille devrait être définie dans la Constitution roumaine aura lieu le 7 octobre, a-t-il encore précisé.

    PNL – Ce dimanche, à Bucarest, la veille du début de la session parlementaire d’automne, la direction du Parti National Libéral (PNL, d’opposition), aux côtés de ses sénateurs et députés, se penche sur les priorités législatives du parti. Les libéraux ont déjà demandé que la première ministre Viorica Dancila soit auditionnée par le Parlement au sujet des violences survenues pendant la manifestation anti-gouvernementale du 10 août dernier et au sujet de la peste porcine que les autorités responsables ont du mal à contrôler. D’ailleurs, le chef du PNL, Ludovic Orban, a précisé que les députés de son parti avaient déjà démarré les procédures de création d’une commission parlementaire censée examiner la manière dont les autorités ont géré la crise engendrée par la peste porcine africaine.

    Défense – Convoqué par le président roumain, Klaus Iohannis, le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie se réunira le mardi 4 septembre. Le Conseil se penchera entre autres sur les propositions de collectif budgétaire pour les institutions activant dans le domaine de la sécurité nationale. Selon l’administration présidentielle, tous les membres du Conseil n’ont pas été d’accord avec les propositions avancées par l’Exécutif. Il y a quelques semaines le gouvernement avait demandé au président de convoquer d’urgence le Conseil Suprême de Défense pour examiner le collectif budgétaire. Ce que le chef de l’Etat a refusé de faire, affirmant que l’Exécutif pouvait opérer le collectif budgétaire dans tous les secteurs, à l’exception de celui de la défense nationale. De son côté, le gouvernement estime que ce refus pourrait mettre en danger non seulement les revenus des catégories les plus vulnérables de la société, notamment les retraités, les mères et les enfants, mais aussi l’accès des patients aux services médicaux.

    DNA – Les 6 candidats qui ont postulé pour la fonction de procureur en chef de la Direction nationale anticorruption (DNA) seront interviewés ces lundi et mardi par le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Le résultat des auditions sera rendu public le 6 septembre. La proposition du ministre pour ce poste sera transmise au Conseil Supérieur de la Magistrature, pour avis, pour arriver ensuite devant le président Klaus Iohannis. Pour rappel, l’ancienne cheffe du Parquet anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, a été destituée en juillet dernier, par décret présidentiel, le président ayant été contraint à le faire par une décision de la Cour Constitutionnelle. Cette révocation avait été demandée par le ministre de la Justice.

    Mer Noire – Avram Iancu, un bibliothécaire de 42 ans de Petrosani (sud-ouest) se propose un nouveau défi : traverser la Mer Noire à la nage, depuis Sulina, en Roumanie, jusqu’à Istanbul, en Turquie, soit une distance de 630 km. Il est parti ce dimanche de Sulina, le km zéro du Danube, accompagné par une embarcation d’assistanc en et devrait parcourir le trajet en deux mois environ. Ce n’est pas le premier défi de ce type relevé par Avram Iancu. Il est la première personne au monde à avoir nagé sans costume de protection tout le long du Danube (2860 km), une performance qu’il a menée à bout en 89 jours. Il a aussi traversé la Manche à la nage sans costume en néoprène.

    Cerf d’or – Les trophées de l’édition anniversaire du festival international de la chanson Cerbul de aur (Le cerf d’or) ont été décernés samedi soir à Brasov (centre). Le grand prix a été remporté par la jeune Albanaise Inis Neziri, 17 ans. Le premier prix appartient à Olivier Kaye de Belgique, le 2e – à Antonia Gigovsca de Macédoine, alors que le 3e à Kelly Joice de France. De même la Radio et Télévision publiques roumaines ont accordé un prix spécial à Lidia Isac de République de Moldova. Au programme ont également figuré les récitals d’Edwin Marton, d’Eleni Koureira, membre du jury et représentante de Chypre à l’Eurovision, des groupes roumain The Motans et moldave Carla’s Dreams ou encore celui de Nicole Scherzinger, vedette du groupe Pussycat Dolls.

    Météo – Il fait beau en ce dimanche en Roumanie, avec un temps plutôt caniculaire dans le sud et l’ouest. Le ciel n’est couvert que par endroits sur les montagnes. Les températures maximales iront de 27 à 35 degrés. Déjà 31 degrés à midi à Bucarest.