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  • August 28, 2024 UPDATE

    August 28, 2024 UPDATE

    ELECTION The Government in Bucharest has set the calendar of the upcoming election in detail, including the technical measures and expenses for the preparation, organization and unfolding of the presidential election in Romania. So, November 24th 2024 will be seeing the first round of voting and, if needed, a second round will take place on December 8. October 5th is the deadline for submitting candidatures and election signs to the Central Election Office, while the election campaign kicks off on October 25th. In another development, the government has extended the National Programme for Local Development for another two years in order to support the over 3 thousand projects currently underway. Also on Wednesday, the Executive approved “The National Plan for a Safe School Environment” completing the measures focusing on fighting violence in the country’s education system. Discounts will be made available for therapy sessions for children victims of violence, or who were involved in such acts. The programme also includes training courses for teachers as well as an online library devoted to combating violence in schools. Under another bill endorsed in the education sector, students will be granted scholarships through state-funded cultural projects.

     

    OECD Romania on Wednesday received a positive review in the competition sector as part of its OECD accession process. According to Romania’s Competition Council, the review was issued after an assessment that took place between 2018 and 2022. During the review, the Council must demonstrate that its work meets the requirements of the Organisation for Economic Cooperation and Development. Recommendations have also been made, and the stage of their implementation will be presented next year. Accession to the OECD is a priority for Romania, and is the country’s 3rd strategic goal after the NATO and EU accession.

     

    DEFICIT Romania’s budget deficit exceeds 4% of GDP after the first 7 months of the year, according to finance ministry data. In January – July, the government had total revenues of over EUR 66 bln, up 15% compared to the first 7 months of 2023. Budget expenditure however increased by over 23%, to more than EUR 80 bln. This year’s budget law is based on a 5% deficit level. Meanwhile, the minister for EU investments and projects Adrian Câciu has announced that Romania has so far received EUR23.84 bln under the cohesion policy in 2014-2020, reaching a 99.1% absorption rate.

     

    INDEPENDENCE The Republic of Moldova Tuesday celebrated 33 years since the proclamation of its independence from the former Soviet Union. Attending the ceremonies, the presidents of Lithuania, Estonia and Latvia signed a joint statement of support for the country’s EU accession. In his message on this occasion, president Klaus Iohannis promised Romania will continue to provide strategic support to Moldova in all areas. In turn, PM Marcel Ciolacu reassured his Moldovan counterpart, Dorin Recean, that Romania will remain in the front line of the efforts to consolidate Moldova’s EU accession efforts, its stability and democratic development.

     

    WEATHER Thunderstorms were reported on Tuesday night in several parts of the country. Weather experts have issued scores of extreme weather warnings. In Iaşi, in the north-east, the wind brought several trees down and damaged vehicles, while entire streets in the city were flooded. Also in the north-east, in Botoşani County, firefighters were called to put out a fire after lightning struck a tree. Tens of streets and basements were also flooded in Cluj-Napoca (north-west).

    (bill)

     

  • Les lois sur l’Education

    Les lois sur l’Education


    A
    l’époque où elle était conseillère du chef de l’Etat roumain, l’actuelle
    ministre de l’Education nationale, Ligia Deca, a coordonné le projet La
    Roumanie éduquée. Cinq ans plus tard, ce projet est enfin mis en place sous la
    forme d’un nouveau paquet de lois sur l’Education. Il convient de rappeler que
    depuis la chute du communisme, en 1989, l’Education nationale a souffert de
    multiples changements. En effet, tous les ministres de tutelles ont voulu
    imposer leurs propres idées, sans pour autant remédier aux défaillances du
    système éducatif. Au bout d’une première série de consultations entre 2016 et
    2017, le projet La Roumanie éduquée a été soumis au débat public, en 2018. A l’époque,
    il se trouvait sous la coordination de Ligia Deca qui a participé à tous les
    débats et au lancement officiel du projet, à l’été 2021. Plus de 60 structures
    et 13.000 personnes ont contribué à l’élaboration de ce projet censé changer le
    visage de l’Education nationale.


    On ne saurait donc être surpris de la nomination
    l’automne dernier, de Mme. Deca à la tête du ministère de l’Education, une
    décision censée accélérer le réajustement du système éducatif roumain. Le
    principal objectif des propositions législatives dans l’enseignement préuniversitaire
    reste la lutte contre l’abandon scolaire, tandis que la priorité essentielle
    dans le système universitaire est le renforcement de la coopération entre les
    différentes universités européennes.


    La professionnalisation du métier d’enseignant, la
    scolarisation précoce, la diminution de l’illettrisme fonctionnel, une école
    adaptée aux besoins du marché de l’emploi, des méthodes d’enseignement plus
    modernes, un plus grand soutien accordé aux enfants issus des milieux
    défavorisés, voilà autant de défis que le Ministère de l’Education nationale
    espère relever par l’intermédiaire des nouvelles lois. Pourtant, les élèves et
    leurs parents sont plutôt intéressés par les changements que les examens du
    Brevet et du Baccalauréat subiront. Il a été déjà annoncé qu’aux épreuves du
    Bac de la section choisie par l’élève, s’ajoutera une autre épreuve issue d’une
    section différente. Le Bac technologique sera remis en place.

    Quant au Brevet
    que les Roumains appellent l’Evaluation nationale, la ministre de l’Education,
    Ligia Deca, précise :




    « Les épreuves du Brevet
    continueront à évaluer les connaissances en langue roumaine, en mathématiques
    et, dans certains cas, en langue étrangère. En revanche, dans les lycées où le
    nombre de places reste inférieur à celui des demandes d’inscription, un examen
    d’admission sera organisé pour 60% des places disponibles. Les 40% de places
    restantes seront distribué aux élèves en fonction de leur moyenne au Brevet.
    Les élèves et leurs parents doivent comprendre que cette nouvelle loi ne sera
    pas mise en place ni cette année, ni l’année prochaine, elle ne risque donc pas
    d’impacter les enfants actuellement en dernière année de collège. Nous souhaitons
    que chacun puisse avoir une visibilité sur son parcours scolaire et donc, les
    modifications concerneront seulement la génération qui entrera au collège à
    partir de cet automne et qui devrait passer le Brevet après 2027 et le Bac
    après 2028-2029. »






    Les nouvelles lois de l’Education nationale se proposent
    de mettre en place un système éducationnel circulaire, avec un accent mis sur
    les besoins de l’élève et sur son potentiel. Comme faire pour atteindre un tel
    objectif ? Ligia Deca nous explique : « On vise un changement de
    paradigme. Ce ne sera plus l’école qui décide du programme scolaire, mais ce
    sera à l’élève de choisir parmi les options proposées par l’école. Nous
    souhaitons élargir le choix et mieux l’aligner sur le potentiel des enfants. En
    même temps, le dossier de l’élève réunira toutes les informations concernant
    son parcours éducationnel et nous permettra d’intervenir en cas de problème
    bien plus tôt qu’à l’heure actuelle. Chaque cycle scolaire est réglementé par
    des lois qui maintiennent un lien étroit entre le conseiller principal d’éducation,
    le professeur principal de la classe, la famille et les autres enseignants, de
    sorte qu’il existe un plan individualisé pour chaque élève. Et puis, dans le
    cadre du programme national de réduction de l’analphabétisme fonctionnel, des
    tests uniques annuels seront mis en place qui nous aideront à savoir où insister
    davantage et à déterminer qui pourra ou
    non passer au niveau supérieur de complexité dans le cas des enfants qui ont d’excellents
    résultats scolaires et ainsi de suite. Bref, il s’agit de lois qui ciblent
    beaucoup plus les besoins de l’élève. »






    Parlons aussi des enseignants. Les nouvelles lois de
    l’éducation proposent une meilleure grille de salaires et une évaluation
    différente de leur activité. La ministre Ligia Deca explique en quoi cela
    consiste : « Ces derniers mois, le ministère de l’Education
    a travaillé de concert avec les principales fédérations syndicales notamment
    sur les nouvelles grilles de salaires. Les documents ont été transmis depuis
    déjà février dernier au ministère du Travail, pour qu’il nous aide à avoir une
    proposition définitive pour les salaires des enseignants. Nous avons eu des
    débats directs avec les fédérations syndicales, mais il y en a eu aussi entre
    les fédérations syndicales et les représentants des partis de la coalition gouvernementale.
    Pour ce qui est de l’évaluation de l’activité des professeurs, nous nous sommes
    mis d’accord sur les manières d’adapter les instruments qui existent déjà et
    sur les nouveaux instruments à mettre en place, comme par exemple le fait que
    2% du fonds des salaires est à la disposition du directeur de l’école pour
    motiver les enseignants qui s’impliquent davantage dans les projets menés par
    son établissement. »






    Pour l’instant, le décrochage scolaire est un des
    problèmes les plus graves de l’éducation roumaine. Les statistiques d’Eurostat
    le confirment, la Roumanie étant l’Etat-membre où le plus grand nombre
    d’enfants quittent l’école. C’est valable notamment en milieu rural. Autre
    problème : l’analphabétisme fonctionnel, mesuré par les tests PISA que les élèves
    roumains passent à l’âge de 15 ans. Leurs résultats sont loin derrière la
    moyenne européenne. Autrement dit, un grand nombre d’adolescents roumains de 15
    ans ne comprennent pas l’idée d’un texte. Et ce n’est pas tout. Le manque d’enseignant
    et de personnel didactique qualifié est un problème grave qui sévit depuis des
    années, alors que le taux de réussite aux examens pour devenir professeur
    titulaire ne cesse de baisser. A ne pas ignorer non plus les phénomènes de la
    violence et de la consommation de drogue dans les écoles roumaines, qui
    semblent s’amplifier ces derniers temps. Autant de problèmes urgents à résoudre
    pour le ministère de l’Education, qui pense améliorer la situation en promulgant
    ces nouvelles lois.


    Cependant, les contestataires de la réforme de
    l’Education nationale pointent du doigt le fait que le projet présidentiel « La
    Roumanie éduquée », sur lequel elles se fondent, n’a pas comme point de départ
    les problèmes concrets existants, mais n’est qu’une liste d’idées générales.
    C’est pourquoi, certains estiment que malgré les changements apportés, ces
    nouvelles Lois de l’Education ne feront qu’empirer les choses.



    Notons pour terminer que 3 milliards d’euros ont été
    alloués à ces réformes dans le cadre du Plan national de relance et de
    résilience approuvé par Bruxelles. Reste à voir si une fois arrivé entre les
    mains des bénéficiaires, cet argent sera vraiment utilisé pour améliorer la
    qualité de l’enseignement roumain.


    (Trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)











  • Timișoara, European Capital of Culture 2023

    Timișoara, European Capital of Culture 2023

    A European Capital of Culture in 2023, alongside the towns of Veszprém in Hungary and Elefsina in Greece, the western Romanian city of Timişoara launched the first events in the programme this weekend.



    For 3 days, as many as 130 cultural events brought together 500 artists from Romania and abroad. Some 15,000 visitors and over 100 senior officials, representing over 40 countries on 3 continents, attended the events.



    Timişoara turned into a huge art gallery, with many collective and personal exhibitions scattered around the city. Music concerts, theatre performances, film screenings and giant puppet parades, community roundtables, a digital culture festival, the opening of a 5-level nursery with 1,300 plants in Victory Square for biodiversity education, as well as a book launch occasioned by the great sculptor Constantin Brâncuşis birthday were also among the highlights.



    The artist Dan Perjovschi presented his mobile exhibition, a tram decorated with drawings and messages related to the contemporary social, political and cultural life. “It is an exhibition that doesnt wait for people to come see it, but instead it goes out to find people,” the artist said, explaining that the goal was to bring his works to people who do not usually go to museums.



    One of the most interesting events was the opening of an exhibition on the Romanian artist Victor Brauner, the first such retrospective in his home country.



    The remarkable 3-day display of culture came to an end around midnight on Sunday, but the show will go on, as the programme Timişoara – European Capital of Culture is only beginning, the organisers said.



    At the end of the opening weekend, the mayor Dominic Fritz said Timişoara conveyed its message with courage this weekend. “The values that have built this city-inovation, multiculturalism, diversity-were seen and heard across Europe,” he pointed out. “Timişoara, officially a European Capital of Culture for 2023, looks forward with confidence to the impressive show to follow until next February. Over 1,000 events are planned, conveying an international message that speaks about the citys cultural values, disseminated by the hundreds of diplomats and journalists that were here this weekend, and by the around one million visitors expected to come here during the year. Timişoara still has a lot to show, and everybody is welcome,” Dominic Fritz added.



    Attending the opening weekend, the European Commissioner Adina Vălean awarded Timişoara the Melina Mercouri prize, worth 1.5 million euro, regularly grated to the European capitals of culture that fulfil their programme commitments. (AMP)


  • La semaine du 11 au 15 avril 2022

    La semaine du 11 au 15 avril 2022

    Le programme « Soutien pour la Roumanie »



    La coalition PSD – PNL – UDMR, au pouvoir en Roumanie, a décidé dun paquet de mesures économiques et sociales censé prévenir les effets de la crise énergétique et compenser les majorations de prix. Une partie de ces mesures ont déjà été adoptées par le Parlement de Bucarest. Le plan « Soutien pour la Roumanie » est estimé à trois milliards et demi deuros, dont plus de la moitié de fonds européens. Parmi les décisions les plus importantes figure la majoration du salaire minimum dans lagriculture et dans lindustrie alimentaire, loctroi de bons d’achat aux personnes qui touchent des revenus réduits, ainsi que lintroduction dune série de subventions et daides aux PMEs et aux fermiers. 300 millions deuros seront alloués uniquement pour compenser la majoration des prix, alors que les PME se verront allouer des aides allant jusquà 400 mille euros par entreprise, pour faire des investissements. Les entreprises de transport pourront bénéficier dune subvention de 50 bani par litre de carburant alors que les fermiers pourront bénéficier de subventions. Dautres mesures visent une hausse exonérée dimpôts du salaire minimum et la majoration de la valeur des tickets restaurant. Le paquet a trois objectifs majeurs, affirme le premier ministre Nicolae Ciucă : soutenir léconomie pour réaliser une croissance économique saine, réaliser la cohésion sociale et la solidarité entre les générations. Près de 12 millions de personnes devraient bénéficier des mesures sociales de ce programme gouvernemental, affirment les autorités. Entre temps, lInstitut national de la statistique a annoncé que le taux annuel dinflation a progressé au mois de mars à 10,15 %, un niveau record des 18 dernières années.



    Consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc oriental



    Le conflit en Ukraine et la consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc est ont dominé les pourparlers mardi à Bucarest entre le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre belge Alexander de Croo. Il faut un nouveau concept stratégique de lOTAN, qui puisse reconfirmer la défense collective en tant que tâche fondamentale prioritaire de lAlliance et qui mentionne explicitement la Russie en tant que principale menace à ladresse de la sécurité, affirme le chef de lEtat. Il a annoncé quà partir de ce printemps, le Groupe de combat de lOTAN serait constitué sur le territoire de la Roumanie après la fin des négociations entre alliés. Pour sa part, le premier ministre belge a affirmé que lOTAN était une alliance puissante sur laquelle la Roumanie pouvait compter. « Vos frontières sont aussi les nôtres, que nous allons défendre », a déclaré Alexander De Croo. 300 militaires belges font partie de la Force de réaction de lOTAN, activée par le Conseil de lAtlantique Nord le 25 février, juste après le début de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Ils ont rejoint en mars les 500 camarades français, déjà déployés sur la Base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. C’est justement cet endroit que le premier ministre belge Alexander de Croo a visité mercredi, en compagnie du président et du premier ministre roumains. Ce dernier a souligné que les alliés devaient être prêts à gérer une crise de longue durée et même une escalade de cette crise jusquaux frontières de lOTAN.



    Visite de la commissaire européenne aux Transports à Bucarest



    La commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Vălean, a participé deux jours durant à Bucarest à une conférence sur lavenir de lEurope, organisée par la Représentation de la Commission européenne en Roumanie. Elle a également parlé par visioconférence aux ministres des Transports de Roumanie, de République de Moldova et dUkraine. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, et la commissaire européenne Adina Vălean ont décidé de collaborer étroitement afin de faciliter le transport par voie ferroviaire, routière, fluviale et maritime des marchandises dUkraine et de République de Moldova, voisines de la Roumanie. Nicolae Ciucă a loué linitiative de la commissaire Vălean de constituer un groupe de travail censé identifier des solutions pour faire croître le taux dabsorption par la Roumanie des fonds européens alloués aux projets dans le secteur de linfrastructure de transport.



    La loi de lexploitation des hydrocarbures en haute mer soumise aux débats du Parlement



    Le projet de modification de la loi portant exploitation des hydrocarbures en haute mer, qui vise les réserves de gaz en mer Noire, a été soumis au Parlement. Il y sera débattu en procédure durgence, quatre ans après lélaboration de sa première variante, qui na fait que dissuader les investisseurs potentiels. La coalition gouvernementale propose désormais une variante beaucoup plus équilibrée, qui devrait produire des avantages non seulement pour lEtat, mais aussi pour les entreprises qui exploiteront ces gisements. LEtat et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz exploité, et le surplus sera exporté. 60 % du bénéfice obtenu suite à lexploitation du gaz reviendra à lEtat, et 40 % aux investisseurs. Ce qui plus est, le document prévoit aussi déliminer certains impôts complémentaires sur les revenus des entreprises du secteur. Une autre modification, cest lélimination du seuil de déduction des investissements du calcul de limpôt sur le bénéfice. Les débats sur le projet se dérouleront en urgence en raison justement de la crise énergétique et des efforts déliminer toute dépendance du gaz russe. Selon les analystes économiques, la variante proposée réussira à donner une nouvelle impulsion aux investissements, mais lexploitation des réserves dhydrocarbures en mer Noire ne pourra se réaliser que dici plusieurs années.


    (Trad.: Alex Diaconescu)


  • Le Programme « Soutien pour la Roumanie »

    Le Programme « Soutien pour la Roumanie »

    Les factures exorbitantes d’électricité et de gaz tant pour les consommateurs domestiques que pour les opérateurs économiques de Roumanie ont généré, ces derniers mois, des hausses de prix importantes, presque du jour au lendemain, pour tous les produits alimentaires, non alimentaires et les services. Elles se sont traduites, en termes statistiques et financiers, par une inflation record, et qui n’a même pas atteint son pic ! Compte tenu de cette situation extrêmement difficile, en particulier pour les Roumains à bas revenus, la coalition formée du PSD, du PNL et de l’UDMR au pouvoir a convenu sur des solutions censées soutenir les plus vulnérables — soit près de 12 millions de personnes. Le paquet de mesures « Soutien pour la Roumanie » s’élève à environ 17,3 milliards de lei (3,5 milliards d’euros), dont 9 milliards de lei provenant de fonds européens et le reste du budget de l’État. Marcel Ciolacu, leader du PSD :



    « Ce plan se concentre sur la lutte contre les hausses de prix, le soutien aux fermiers roumains et l’augmentation de la capacité de transformation dans l’industrie alimentaire. La valeur ajoutée doit — enfin – rester en Roumanie. Les emplois, c’est ici, en Roumanie, qu’ils doivent être. En outre, le soutien des entreprises roumaines était une priorité. Pratiquement, grâce à ce plan de soutien, plus de la moitié de la population roumaine bénéficiera d’une certaine forme de protection contre l’envolée des prix. Une autre mesure qui vient soutenir les travailleurs, tant ceux du secteur privé que du secteur public, concerne l’absence d’impôts pour l’augmentation volontaire du salaire minimum de 200 lei (environ 40 euros). Autrement dit, l’argent ira dans la poche du salarié, sans que l’employeur ne verse d’argent à l’État. »



    Le président du PNL et premier ministre, Nicolae Ciucă, a déclaré que les personnes à faibles revenus et les étudiants boursiers sociaux recevraient des bons d’achat :



    « Un milliard d’euros — dont 50 % de fonds européens, et 50 % de fonds du budget de l’État – consistera en bons d’achat de 50 euros pour des aliments de base tous les deux mois pour les familles avec au moins deux enfants ou les parents isolés avec un revenu inférieur à 600 lei (soit 120 euros) par mois, les retraités avec un revenu inférieur à 1 500 lei (300 euros) par mois, les personnes touchant le revenu minimum garanti, et les personnes handicapées. Il y a des bons pour les étudiants titulaires de bourses sociales, 30 euros pour chaque mois au cours duquel des cours sont organisés, pour acheter des denrées alimentaires, des fournitures scolaires et des vêtements. La valeur des chèques-repas augmente de 50 %, passant de 20,17 lei (environ 4 euros) à 30 lei, soit 6 euros. Nous doublons également l’allocation alimentaire pour les patients hospitalisés et les personnes âgées institutionnalisées, de 11 lei (2,20 euros) par jour à 22 lei (soit 4,40 euros) par jour. »



    La Roumanie a besoin d’un État fort pour intervenir autant de fois que nécessaire, car la crise économique va s’aggraver dans les mois à venir – a conclu le chef de l’UDMR, Kelemen Hunor. Les mesures du paquet « Soutien pour la Roumanie » seront mises en œuvre en partie à partir du 1er mai et en partie à partir du 1er juin.


    (Trad. : Ligia)


  • Vaccine rollout enters final stage

    Vaccine rollout enters final stage

    As of Monday the 3rd and final phase of the COVID-19 vaccination programme is operational. For the time being, vaccines are available in places where the infection rate is over 4.5 per thousand, such as Braşov (centre) and Timişoara (west). The rest of the population may put their names down on waiting lists on the electronic platform, also starting on Monday.



    According to the authorities, 500,000 people have already created accounts on the electronic appointment platform, and are trying to get a vaccine.



    Citizens eligible for the second phase, i.e. people over 65 years of age, chronic patients and workers in essential sectors, who have not yet received the vaccine, can still make appointments and will have priority on the waiting lists.



    Appointments can be made online or via a call centre. The online platform lists both the existing vaccination centres, and centres scheduled to become operational next month.



    Doctor Valeriu Gheorghiță, the coordinator of the national vaccination programme, announced that at this stage youth between 16 and 18 years of age may also receive the vaccine, but only in those centres where Pfizer doses are available, because this is the only product authorised for this age group.



    Authorities continue to promise that the immunisation campaign will be stepped up. The rate is already over 40,000 shots per day nation-wide, and the number of doses administered so far is over 2 million.



    This month, Romania should receive a total of 2.6 million doses of the 3 vaccines approved in the EU—Pfizer, Moderna and AstraZeneca—while in April the country is scheduled to receive 3 million doses from Pfizer alone.



    Vaccination is not mandatory, the authorities pointed out once again, but it is the only solution if we are to return to normal as soon as possible.



    Meanwhile, with the alarming rise in the number of cases and in the number of patients in intensive care, infectious disease experts warn that the COVID-19 vaccination should not make us feel excessively relaxed, because immunised people can still catch and transmit the coronavirus. This is why they call for strict observance of the current protection measures. Doctors also say that the only means to put an end to the pandemic is to have as many people vaccinated as possible, so as to reduce the number of those vulnerable.



    In the meantime, new containment measures are introduced. The state of alert has been extended, which keeps the already existing restrictions in place while also introducing new ones. The night curfew now starts at 10 pm instead of 11pm, and accommodation facilities in mountain resorts may only run up to 70% of their total capacity. (tr. A.M. Popescu)

  • The Week in Review 17-23 January, 2021

    The Week in Review 17-23 January, 2021


    National anti-Covid vaccination programme continues


    Romanias coronavirus vaccination programme reached its second phase last week. After a first stage, targeting healthcare personnel, last Friday a second phase was initiated, focusing on the elderly and chronic patients regardless of age. Workers in key sectors will also receive vaccines at this point. The Government subsequently added to these categories sea and river navigation personnel, diplomatic mission staff, athletes taking part in international competitions as well as the homeless and the disabled.



    Under a new rule, 75% of the appointments available will be earmarked for chronic patients and the elderly, and only 25% for staff in key sectors.



    Across the country, there are about 300 immunisation centres, giving some 30,000 vaccine doses a day, but the number is set to increase as the country receives more doses from Pfizer or Moderna. According to PM Florin Cîțu, Romania has 2.4 million vaccine doses set aside until the end of March.



    But not everything is running smoothly, hence the discontent among people and opposition MPs. Since its launch, the governmental platform designed for online appointments has run into technical problems, which is why those who tried to book a place were unable to enrol individually, and had to resort to their family physicians or their employers. Similar solutions were used by people who do not own a computer, who lack basic computer skills and have no one to help them. Moreover, some chronic patients are not included in the records of the National Health Insurance Agency, and have had difficulties proving their status.



    There are also counties having already run out of vaccine doses. Romanias representative at the WHO, dr. Alexandru Rafila, a Social-Democratic Deputy, believes the flawed booking app and the inclusion in the second stage of categories that have not been properly prioritised may prevent the adequate vaccination of citizens.



    Meanwhile, EU leaders decided in an online meeting this Thursday not to close the Unions internal borders, but to introduce new travel restrictions in order to contain the spread of the virus and of its newer variants.




    Trade unions, disgruntled


    A number of social or professional categories once again took to the streets this week, to protest the current right-of-centre governments handling of the pandemic that has severely impacted Romanias economy. Picketing the offices of the presidency, the government, various ministries, prefecture offices or even political parties, Romanians voiced their discontent.



    Cartel Alfa—one of the countrys largest trade unions—initiated protests on January 14, which are scheduled to last until February 28. Their main demands include decent wages, fair pension benefits, high-quality public services, fair taxation, compliance with the law and a restart to collective bargaining.



    According to deputy PM Dan Barna, some of the demands can be solved in the forthcoming period. He explained that there are also demands that must be seen in the context of an economy hit by a crisis and of a budget that must meet the 7% of GDP deficit target.



    The Social Democrats in opposition side with the unionists unhappy with salary decisions, and argue that it is quite feasible to increase wages and pensions, while at the same time staying within the deficit ceiling targeted by the Cîţu Cabinet. On January 27, the Social Democrats are to present an alternative budget bill.



    Meanwhile, the draft state budget has been analysed by PM Florin Cîţu, deputy PM Dan Barna, finance minister Alexandru Nazare and the Minister for European Funds Cristian Ghinea, who were once again invited to talks with president Klaus Iohannis. The budget bill may reach Parliament early next month.




    Romania congratulates the new US president


    President Klaus Iohannis congratulated Joe Biden and Kamala Harris, who were sworn in as the new president and vice-president of the US on Wednesday. ‘I am confident that together we will continue to develop and strengthen our Strategic Partnership, to the benefit of our peoples, and to work in the true spirit of trans-Atlantic values,’ Klaus Iohannis posted on Twitter.



    At the inauguration of the 46th president of the US, Romania was represented by Ambassador George Cristian Maior. In a news release, the Romanian Embassy in Washington expresses confidence that during the new presidents term in office, both parties will reaffirm their commitment to strengthening and developing the Strategic Partnership for the 21st Century between Romania and the US, signed a decade ago. (tr. A.M. Popescu)

  • January 12, 2021 UPDATE

    January 12, 2021 UPDATE

    PRESIDENCY Reforms can no longer be put off, 2021 is an important year for Romanias development, the year when we must lay the foundations of a healthy resetting of our society, president Klaus Iohannis said on Tuesday in his first press conference this year. He emphasized that the COVID-19 epidemic must be curbed and all economic sectors need a restart. According to the president, the resetting of the state must begin this year, and must focus on citizens access to public services and information, on digitisation and cutting red-tape at all levels. If we are to move on at full speed, we must end the epidemic, and mass vaccination is the only solution for us to return to normal as soon as possible, Klaus Iohannis added. He said he will get the vaccine on January 15, when the second stage of the national immunisation programme begins.



    COVID-19 The government extended by another 30 days the state of alert in Romania to contain the spread of the SARS-CoV-2 virus, as of January 13. The state of alert was declared in May, after a 2-month state of emergency. Current restrictions have not been amended. Ski slopes remain open, but measures will be in place to avoid crowding, which is the main way to avoid the spread of the coronavirus. Meanwhile, almost 3,700 new coronavirus cases and 156 new deaths were reported on Tuesday in Romania, which has recorded almost 680,000 cases and 16,881 deaths since the start of the outbreak. 8,783 COVID-19 patients are hospitalised, 1,073 of them in intensive care.



    VACCINE PM Florin Cîţu Tuesday endorsed a request for the European Commissions approval of another 8 million doses of BioNTech/Pfizer vaccine for Romania, in addition to the 12.7 million already contracted by Bucharest. Cîţu said in a Facebook post that Romania also contracted 3.4 million doses of the Moderna vaccine. Also on Tuesday, the coordinator of the national COVID-19 vaccination programme Valeriu Gheorghiţă announced that the online vaccine booking system for the 2nd stage of the programme will be operational as of January 15. In this stage, he explained, 750 vaccination centres will be opened, with a combined 1,700 locations. The 2nd stage covers people over 65, chronic patients, people in care centres and personnel in key sectors. Since the start of Romanias immunization programme on December 27, more than 134,000 people have received the COVID-19 vaccine.



    PROTEST Healthcare trade unions Tuesday picketed prefecture offices in Bucharest and other major cities, to protest a government order freezing salaries and pensions this year. There are also plans to picket the headquarters of the health, labour and finance ministries and Parliament during the latter’s debates of the state budget bill. Trade unions say they are planning to send an open letter to the president and the members of the Romanian Parliament and the European Parliament warning that Romania is the only country in Europe to diminish the incomes of the public sector employees directly involved in the fight against the pandemic.



    CORRUPTION The Prosecutor General of Romania, Gabriela Scutea, Tuesday asked president Klaus Iohannis to green light the criminal prosecution of former prime minister Călin Popescu Tăriceanu, who is accused of bribe taking in 2007 and 2008, during his term in office. Prosecutors say he indirectly received from an Austrian company material benefits worth 800,000 dollars consisting in consultancy services. In exchange, Tăriceanu pushed for the adoption by his cabinet of decisions that benefitted this company. A previous request of the National Anticorruption Directorate, in November 2018, to the same effect, had been dismissed by the Senate in June 2019. Prosecutors are now saying they have additional evidence and new elements have appeared in the case.



    DEFICIT The EU had a 75.6 billion EUR current account surplus (2.2% of GDP) in the 3rd quarter of 2020, according to estimates released by Eurostat, the statistical office of the European Union. In July – September 2020, 19 EU member countries reported a current account surplus, including Germany (62.9 bn), Italy (25.3 bn), and the Netherlands (17 bn). Eight member states reported current account deficits, with the largest levels in France (-11.4 bn), Romania (-3.9 bn) and Belgium (-2.6 bn).



    VISIT In Kiev on Tuesday Maia Sandu, the new pro-western president of the Republic of Moldova, and her Ukrainian counterpart Volodymyr Zelensky hailed the renewal of bilateral relations and emphasised the strategic importance of the cooperation between the 2 countries. This is Maia Sandus first official trip abroad since taking office. According to Radio Chisinau, the 2 presidents discussed the need to improve economic relations in the field of energy, transport and environment protection. The relations between Moldova and Ukraine were strained between 2016 and 2020 during the term of Moldova’s former pro-Russian president Igor Dodon, who was defeated by Maia Sandu in the November elections. The first top level foreign official to be received by Sandu was Romania’s president Klaus Iohannis on 29th December. The two signed a joint declaration aimed at consolidating the bilateral strategic partnership. (tr. A.M. Popescu)

  • EducaTIFF, a film education programme organised by TIFF

    EducaTIFF, a film education programme organised by TIFF

    EducaTIFF, the first film education programme launched by the Transylvania International Film Festival (TIFF) and devoted to children in Romania, has reached its 12th edition.



    The programme was initiated in 2009, in an effort to raise young audiences interest in the art of cinema, and during its 12 years of existence EducaTIFF translated as over 120 films addressing youth, 3,000 participants every year, 50 cinema-related workshops and activities and 50 schools involved in the project.



    This year, EducaTIFF was held during the Transylvania International Film Festival period and was co-ordinated by Raluca Bugnar, who was for the 3rd time tasked with selecting films that spark debates and bring children and teenagers closer to current themes.



    Raluca Bugnar: “I think it was a good selection, the films in question were chosen not only because it is my personal aim to select movies that are not idyllic, but also because there are hardly any idyllic films out there any longer. Because these days, even childrens films reflect all sorts of pieces of reality, all sorts of problems and conflict, so we are far from a perfect or idyllic world. As a rule, few childrens films get produced, because any film is expensive to make, and it is hard to make a profit from films addressing children and teenagers. For example, this year Ive seen 40 films, of which I selected 7. Three of them address teenagers, aged 14 and over, three of them were for younger children and one of them was sort of in the middle, covering the transition from childhood to teenage. We were very glad to have adults attending as well. Usually teachers would accompany their classes, but this year, a lot of parents and grandparents brought their children to these films, which means there were many grownups in the audience. I am always happy to see adults relate to the stories told on the screen, and to see them realise how important it is to be able to use a film as an instrument to start a dialogue on sensitive issues. Perhaps you cant ask your child whether they are bullied at school or whether they are aggressors, but after you watch a film together on this topic, you can relate to the characters and begin a discussion.



    We asked Raluca Bugnar, the programmer of the EducaTIFF project, to recommend a few films, especially since some of them may be watched on the Tiff Unlimited online platform.



    Raluca Bugnar: “We are hoping to post some of them on Tiff Unlimited, including films screened in previous years, we are now working to get the online rights. As for this years selection, we started with a British film which is somehow Bollywood-like, because one of the characters has Indian roots. It is called Eaten by lions (directed by Jason Wingard) and is the story of 2 brothers who are very different from each other. It is a film that helps us accept the less than pleasant things about our families, and the fact that it is ok not to be similar with our relatives, even if we are part of the same family. Diva of Finland (by Maria Veijalainen) was the second film recommended for teenagers, a film on the role of social media, with the plot built around a television talent show. The characters compete for the title of Diva of Finland and they need votes on youtube, and I think this is something very common in our teenagers lives. Weve also screened The Club of Ugly Children (by Jonathan Elbers), a Dutch film that I adored, it was my favourite this year. It is a SF dystopia, an action film that explains to children what a totalitarian system is and why a democracy, as imperfect as it may be, is a much better option. Another film in our programme was Young Juliette (by Anne Emond), a Canadian film that, as I said before, discusses the passage from childhood to adolescence, with Juliette having all sorts of experiences. It is a film that helps youngsters understand that it is only normal to face these types of challenges. Last, but not least, there was Maronas Fantastic Journey (by Anca Damian), accompanied by a short reel, Opinci (a coproduction of Studioset, FrameBreed and FatFox Animation). It was the Romanian film day, with the youngest participants, and we talked about responsibility and adventure.

    (translated by: A.M. Popescu)

  • Coup de main aux entreprises roumaines

    Coup de main aux entreprises roumaines

    Le Gouvernement roumain prévoit la mise en place d’un dispositif permettant de garantir les crédits à l’intention des grandes entreprises, selon le modèle du programme IMM Invest, au bénéfice des petites et moyennes entreprises. Mercredi soir, le premier ministre, Ludovic Orban, a affirmé que ce dispositif deviendrait opérationnel probablement dans deux semaines tout au plus, le temps que la Commission européenne se prononce.

    Le chef du cabinet de Bucarest sur les principes de ce programme :« Il s’agit d’un schéma permettant de garantir les crédits à hauteur de 90% et de subventionner 50% des taux d’intérêts. Prévu initialement à hauteur de 8 milliards de lei, soit plus de 1,6 milliards d’euros, le plafond pourrait augmenter, en fonction du nombre de demandes. Et puisque tout schéma d’aides publiques nécessite l’accord de Bruxelles, on attend que la Commission européenne donne son aval. On a déjà discuté du sujet avec les responsables communautaires et on reste optimistes. Une fois obtenu le feu vert de la Commission, on mettra en place l’acte réglementaire et le schéma deviendra opérationnel. »

    Lors d’une allocution la semaine dernière, le ministre des Finances, Florin Cîtu, annonçait que le plafond alloué au programme de soutien des grandes entreprises, y compris des celles affiliées ou partenaires recensant plus de 250 salariés, pourrait se monter jusqu’à 28 milliards de lei, soit 5,8 milliards d’euros. Aux dires du ministre des Finances, de cette manière, toutes les entreprises de Roumanie auront droit à des crédits de financement. Quant au programme IMM Invest à l’intention des PME dont le chiffre d’affaires dépassait en 2019 les 20 millions de lei, soit 4,1 millions d’euros, le gouvernement se dit prêt à accroître le budget afin de tripler le nombre des sociétés qui puissent en bénéficier.

    Selon Florin Cîtu, le programme peut soutenir 40.000 entreprises tout au plus et, en cas de demande supplémentaire, un supplément pourra être accordé au moment du prochain collectif budgétaire. Mercredi, le chef de l’Etat, Klaus Iohannnis, a promulgué la loi sur la mise en œuvre de l’ordonnance d’urgence visant le programme de soutien aux PME. Pour cette année, le total des garanties publiques dont les entreprises pourront bénéficier pour se voir accorder des crédits sera plafonné à 30 milliards de lei, soit 6,2 milliards d’euros. (trad. Ioana Stancescu)

  • Collectif budgétaire sous le signe de la pandémie

    Collectif budgétaire sous le signe de la pandémie

    Le gouvernement de la Roumanie a adopté, mercredi, un arrêté d’urgence qui corrige le budget d’Etat et celui de la sécurité sociale pour l’année en cours, en prenant en compte l’évolution de l’économie dans le contexte de la crise provoquée par l’épidémie de coronavirus. Le collectif budgétaire augmente les enveloppes allouées à des secteurs tels la santé, l’emploi, les finances publiques, l’ordre et la sécurité publique, les travaux publics. L’idée principale est d’assurer les ressources pour financer les mesures de soutien à l’économie, prises par l’Exécutif dernièrement. Ionel Dancă, chef de la chancellerie du premier ministre, précisait que le gouvernement avait triplé les fonds pour financer le schéma de garantie des crédits pour le capital et pour les investissements, empruntés par les PME. Ces entreprises peuvent obtenir des prêts à des taux d’intérêt subventionnés à 100%, sans intérêts et sans frais bancaires jusqu’à la fin de l’année. Vendredi sera donné le coup d’envoi du programme de soutien aux PME de Roumanie le plus important des 30 dernières années. Plus de 40.000 petites et moyennes entreprises bénéficient de ce programme intitulé « IMM Invest », qui est un schéma d’aide de l’Etat, approuvée par la Commission européenne et unique, pour le moment, en Roumanie, a souligné le ministre des Finances, Florin Cîţu.



    Le collectif budgétaire prévoit aussi l’argent nécessaire pour payer le chômage partiel des salariés dont les contrats de travail sont actuellement suspendus et d’autres catégories professionnelles, telles les auto-entrepreneurs ou les micro-entreprises, mentionnées dans le Code civil. Dans le secteur des soins de santé, les montants alloués par le collectif budgétaire sont destinés à l’achat de matériels et d’équipements nécessaires pour combattre l’épidémie, ainsi qu’à la couverture de l’assurance maladie et des prestations qui en découlent. Il s’agit du paiement des arrêts-maladie, a expliqué Ionel Dancă, qui a aussi précisé que le collectif budgétaire reposait sur les données macro-économiques fournies par la Commission nationale de stratégie et de prévision :



    « Selon les données communiquées par la Commission nationale de stratégie et de prévision, une contraction de l’économie de 1,9% est estimée pour l’année en cours par rapport à une croissance économique de 4,1% qui s’est trouvée à la base de la construction budgétaire au début de l’année, soit un recul de près de 6% de la dynamique du PIB pour 2020. Par conséquent, les dispositions budgétaires ont été ajustées conformément aux nouvelles données relatives au volume des activités économiques et des recettes estimées pour cette année. Il sera tenu compte des principales priorités du gouvernement pour assurer les ressources nécessaires pour les efforts sanitaires afin de limiter la propagation de l’épidémie de coronavirus et pour limiter en même temps les effets économiques et sociaux négatifs qu’elle a engendrés. »



    Ionel Dancă a précisé que suite au collectif budgétaire, l’allocation budgétaire afférente aux mesures mentionnées s’élève à 3% du PIB. Antérieurement, le ministre des Finances avait annoncé que le gouvernement se penchait sur un ample paquet de mesures pour faire redémarrer l’économie, qui sera annoncé après la fin de l’état d’urgence.


    (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • February 5, 2020 UPDATE

    February 5, 2020 UPDATE

    MOTION Romanias Liberal government was dismissed on Wednesday under a no-confidence motion tabled by the Social Democrats in Opposition. The motion got 261 votes, which was more than the required 233-vote threshold. The document signed by the Social Democratic Party and the Democratic Union of Ethnic Hungarians in Romania, accuses the Orban Cabinet of breaching democratic principles, by changing the electoral legislation too close to the scheduled election date. As a result, the bill reintroducing the 2-round voting system in local elections is also rejected. President Klaus Iohannis invited political parties to consultations on Thursday, and said he may announce his proposal for a PM on the same day. Iohannis made it clear that he is in favour of early elections and that the best solution for Romania is to turn to voters. Iohannis also said that if parliamentary parties do not agree with early elections, he will insist for a government with a reform agenda, built by and around the Liberal Party.




    MOLDOVA International Monetary Fund experts Wednesday announced that the 3-year plan agreed with the Republic of Moldova has run according to expectations and has met all performance criteria. The reforms implemented by the authorities helped rehabilitate the banking sector and strengthen macroeconomic and financial stability. The progress is particularly commendable considering the unstable domestic political scene, with 3 governments succeeding each other during the implementation period, the IMF also says. According to the institution, in 2019 Moldovas GDP grew by 4.2%, and it is expected to stay around 4% in the medium run. The budget deficit in late 2019 was 1.5% of the GDP, below the cap set under the programme.



    WHO – The director general of the WHO said the world
    still has time to prevent the new coronavirus from spreading and causing a
    larger-scale global crisis. Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus pointed out that the
    epidemic is first of all an emergency for China, and managing the situation at
    the virus epicentre is the best way to stop its spreading. On Wednesday the WHO
    requested over 610 million euros in funds for fighting the epidemic in the next
    3 months. So far over 24,000 people have been contaminated with the new
    coronavirus and almost 500 have died from the virus. In Bucharest, the
    government approved the setting up of emergency care stocks for epidemic
    situations and the required quarantine measures, through an emergency order
    which also provides for the purchase of thermal scanners to equip the country’s
    16 airports.


    GERMANY For the first time in post-WW2 Germany, the prime minister of a state was elected thanks to the votes of a far-right party on Wednesday. The Liberal candidate Thomas Kemmerich was elected in Germanys eastern state of Thuringia with help from Angela Merkels Christian Democrats and the anti-immigration and anti-elite party Alternative for Germany. So far Germanys traditional parties had rejected any cooperation with the far-right, or even agreed to various alliances in order to isolate the far-right. Wednesdays result is seen by the German media as a “political earthquake.



    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • September 3, 2019

    September 3, 2019

    REPATRIATION The remains of Queen Helen, mother to King Michael I of Romania, will be repatriated this autumn and taken to the new Archdiocesan and Royal Cathedral in Curtea de Argeş, following a decision of the Custodian of the Romanian Crown, Princess Margareta, made public on Tuesday. Seventy-one years after Queen Helens exile and 37 years after her death, Princess Margareta decided to bring back to Romania the remains of her grand-mother. Princess Helen of Greece and Denmark was the daughter of King Constantine I of Greece and Queen Sophia of Prussia. In 1921 she married crown prince Carol in Athens, whom she divorced in 1928. In 1940 she became Queen Mother of Romania. She died in November 1982, in Lausanne, Switzerland. Unlike King Michael I, Queen Helen never saw her country again after her forced exile.




    EXERCISE The Romanian Navy organises as of today the Romanian-Ukrainian exercise “Riverine 2019, on the River Danube, the segment between Tulcea (Romania) and Izmail (Ukraine), with approx. 300 marines from the 2 countries taking part. The exercise is designed to improve cross-border cooperation between Romania and Ukraine in the naval field on the River Danube. Until September 7, inspection and towing exercises as well as emergency intervention drills will be organised.




    FESTIVAL In Bucharest the George Enescu International Festival continues with a concert by the London Philharmonic Orchestra together with the Academic Choir of the Romanian Radio Broadcasting Corporation. Two other performances take place in Cluj-Napoca and Sibiu. The central theme of this years edition of the festival is “The World in Harmony, and the artistic director is Vladimir Jurowski. Until September 22, Bucharest and 10 other cities in Romania and 5 other countries (Germany, France, Italy, Canada and the Rep. of Moldova) will host performances associated to the Festival. In Bucharest, over 2,500 of the most valuable musicians of the world will hold 84 concerts and recitals.




    PROGRAMME The EU programme designed to encourage children to eat fruit, vegetables and dairy at school continues in 2019. Of the total budget of 250 million euro, Romania will receive this academic year over 17 million euro. Last year, more than 20 million children in the EU benefited from this programme implemented in schools, whose goal is to promote healthy eating habits.




    EARTH Romanian students won one gold and 3 silver medals in this years edition of the International Earth Science Olympiad held in Daegu, South Korea between August 26 and September 3. The International Earth Science Olympiad encourages cooperation between students from various countries, by setting up international teams that receive research topics on environment issues in a specific geographic area and must come up with a project with proposed solutions to the respective issues. Taking part in this 13th International Earth Science Olympiad were 163 students from 41 countries.




    SPENDING EU citizens spent an average 377 euro for a holiday, and Romanians rank at the bottom of the list with around 135 euro earmarked for a vacation, according to data released by Eurostat on Tuesday. The biggest holiday spenders in the EU are the citizens of Luxembourg, with an average 769 euro for a holiday in 2017.




    TENNIS The young Canadian tennis player Bianca Andreescu, of Romanian descent, qualified into the quarter-finals of the US Open, the last Grand Slam of the year, after defeating the American Taylor Townsend in 3 sets. It is the first time that Andreescu (aged 19, number 15 in the world) takes part in the US Open, and also her first Grand Slam quarter-final. Taylor Townsend (116 WTA), had previously outplayed 2 Romanians, Simona Halep and Sorana Cîrstea. In the quarter-final Andreescu will take on Belgiums Elise Mertens (26 WTA).


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Nouveautés dans le programme “Le Tacot”

    Nouveautés dans le programme “Le Tacot”

    En effet, un bonus de 45.000 lei, soit de près de 10.000 €, est alloué lors de l’acquisition d’une voiture électrique, pour autant que cela ne dépasse pas 50% de la valeur du véhicule neuf. 334 acquéreurs ont d’ores et déjà bénéficié de cette facilité cette année, et le budget prévu du programme a dû être accru le 15 juillet dernier de 15 millions de lei supplémentaires, soit plus de 3 millions d’euros, pour répondre à l’engouement des passionnés de voitures électriques. Quant aux véhicules hybrides, la valeur du bonus s’élève à 20.000 lei, soit à plus de 4.200 €, toujours sans que cela puisse dépasser le seuil de 50% de la valeur d’achat du véhicule neuf. Pour en bénéficier, les voitures hybrides éligibles doivent générer moins de 50 g d’émissions de CO2/km. Enfin, dernière facilité fiscale : la mise à la casse d’un véhicule de plus de 8 ans donne droit à un bonus supplémentaire, et dont la valeur s’élève à 6.500 lei, soit 1.350 €, cumulable par ailleurs avec l’éco-chèque de près de 10.000 €, destiné spécifiquement à l’achat des véhicules électriques. Grațiela Gavrilescu, la ministre roumaine de l’Environnement, affirme:



    « Lorsque le programme a démarré, en 2016, l’on a dénombré 150 bénéficiaires de ce voucher dont la valeur de 10.000 € est la plus importante de toute l’UE, pour acheter une voiture électrique. En 2018, le marché des voitures électriques atteint ainsi 1.400 unités, en croissance exponentielle. Par ailleurs, en parallèle, nous avons démarré des programmes censés subventionner la construction des bornes de recharge rapide, tant dans les grandes villes qu’au long des principaux axes routiers. »



    Pendant les cinq premiers mois de cette année, 2.285 voitures éco ont été immatriculées, selon l’Association des producteurs et des importateurs automobiles. Aussi, à partir de l’automne prochain débutera la construction du réseau de bornes de recharge publiques, censé comprendre à terme 600 unités, programme subventionné à hauteur de 250 millions de lei, soit 55 millions d’€.



    Dans la même veine, le 15 juillet dernier a été lancé le programme des éco-chèques destinés à remplacer de l’électroménager ancien et dispendieux en énergie par de nouvelles machines plus performantes, et surtout, plus économiques. La valeur de ce type d’éco-chèque peut atteindre 400 lei, soit 85 €, lors de la mise à la casse d’un vieil électroménager pour en racheter un nouveau, plus économique. Le budget initial de 8,5 millions d’euros alloué au programme en 2019 a vite été épuisé, une nouvelle tranche de 4,25 millions d’euros supplémentaires étant rajoutée au budget initial.



    La valeur du chèque est par ailleurs directement proportionnelle à la classe énergétique de l’appareil, pouvant varier, par exemple, pour un lave-linge, de 200 lei, soit 40 €, si la machine est cotée de classe A double plus, à 300 lei, soit 60 €, si elle est cotée A triple plus.



    Enfin, la remise de son vieux poste télé lors de l’achat d’un nouveau peut rapporter gros : entre 200 et 400 lei, soit entre 40 et 80 €, en fonction de la classe énergétique de la télévision achetée.



    La classe moyenne roumaine peut donc s’en réjouir, alors qu’écologie vaut économie. Economie énergétique mais, aussi, économie dans le budget des ménages.


    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Le Festival international de film Transilvania

    Le Festival international de film Transilvania

    L’édition de cette année du Festival international de film Transilvania a eu lieu à Cluj, dans le centre du pays, entre le 31 mai et le 9 juin. Le festival si populaire, dont le nom est raccourci par tous les cinéphiles roumains en TIFF, est arrivé à sa 18e édition. Avec le temps, il s’est bâti une réputation à montrer les premières nationales les plus attendues et le meilleur de la création roumaine. Des cinéastes sont présents à Cluj, aux côtés de centaines de professionnels de l’industrie, pour un marathon du cinéma.

    Mihai Chirilov, le directeur artistique du Festival, parle des 18 ans écoulés depuis la naissance du TIFF et de l’édition de cette année :« Il y a 18 ans de TIFF et je suis ravi de cette concordance entre la création du Festival et la naissance de la Nouvelle vague roumaine. Quand le festival a démarré, personne ne s’imaginait que ça serait un succès et qu’il se poursuivrait. De même, personne ne pensait que le cinéma roumain retrouverait un nouveau souffle. Mais voilà que TIFF, tout comme « Le Matos et la thune », le premier film de Cristi Puiu, qui a donné le ton de cette génération de cinéastes, sont devenus des labels. Ça a été comme un jeu de loto où tous les numéros étaient gagnants. Toutefois, le plus important, ce n’est pas de gagner le gros lot, mais de confirmer sa valeur dans le temps. Et je crois que la Nouvelle vague roumaine, comme le Festival, l’ont fait pendant toutes ces années. Lors de la première édition, en 2002, TIFF s’est déroulé dans deux salles de cinéma, avec 50 films à l’affiche, parmi lesquels quatre films roumains seulement. Par comparaison, en 2019 nous avons des projections de près de 220 films du monde entier, avec un record de films roumains, 37 productions en tout, court métrages, long métrages de fiction et documentaires. Les projections ont lieu dans près de 20 communes, tant dans des salles de cinéma que dans des espaces alternatifs. Nous organisons des projections en plein air, au Château Banffy du village de Bonțida, soit en dehors de la ville de Cluj, mais aussi sur la place Unirii, et au bord de la rivière qui traverse la ville, le Someş. Dans des institutions de culture, dans les universités, il n’y a pratiquement aucun espace qui n’ait pas été investi à l’occasion du Festival international de film Transilvania. »

    La 18e édition du Festival fait la part belle au cinéma roumain, avec cinq titres en première absolue et une sélection de films primés dans les festivals internationaux. 37 productions en tout, comme le rappelle Mihai Chirlov, dont 23 étaient en compétition pour les trois prix de la section dédiée au cinéma roumain : long métrage, court métrage et début. Le réalisateur Claudiu Mitcu est revenu à l’affiche lors des Journées du film roumain, cette fois-ci avec Mihai Mincan, avec lequel il cosigne la réalisation d’ « Emigrant Blues », un roadmovie en deux chapitres et demi, un documentaire original inspiré par les histoires des Roumains partis travailler en Espagne. Le film a été projeté en première absolue dans la compétition roumaine, tout comme « Arest », le deuxième long métrage d’Andrei Cohn, centré autour d’un architecte arrêté en 1983, qui partage sa cellule avec un informateur de la Securitate. Le réalisateur Șerban Georgescu essaie, lui, de comprendre comment les histoires individuelles des Roumains se superposent sur l’histoire collective. Son film s’appelle « Le journal de la famille -escu », un jeu de mots, car la famille du documentaire fait référence au suffixe qui compose une grande majorité des noms de famille en Roumanie. Un autre long métrage a eu sa première mondiale à TIFF et a aussi ouvert le Festival. Il s’agit de « Parking » de Tudor Giurgiu. Le scénario, basé sur le roman « Aproprierea » / « Le Rapprochement » de Marin Mălaicu-Hondrari, suit un poète qui émigre illégalement pour trouver le grand amour, mais aussi le déchirement de quitter son pays.

    Mihai Chirilov, le directeur artistique du Festival international de film Transilvania :« TIFF a offert un espace de présentation au cinéma roumain. Par les projections, mais aussi à travers les invitations lancées aux professionnels du monde entier, qui sont venus à Cluj surtout pour voir des films roumains. Et il est vrai que les réalisateurs roumains sont très impressionnés de voir qu’à chaque fois, leurs films remplissent les salles. Les projections se déroulent souvent à guichets fermés, ce qui n’arrive pas vraiment quand les films sortent en salle en Roumanie. Pendant le Festival, au moins, il existe un très grand intérêt, tout le monde veut voir les derniers films roumains, une partie d’entre eux en première mondiale à TIFF. C’était le cas de « La Gomera » / « Les Siffleurs », le film de Corneliu Porumboiu qui est venu à Cluj juste après sa projection dans la compétition officielle à Cannes. Malheureusement, les chiffres indiquent que le nombre de spectateurs en Roumanie est assez réduit. A cet effet, je voudrais mentionner une initiative extraordinaire, le programme EducaTIFF, qui essaie de pallier à notre manque d’éducation. Je suis d’avis que des cours de cinéma auraient dû être proposés dans les écoles, et ce depuis un moment. Evidemment, les cours seraient adaptés aux enfants de 7, 9, 12 ans. C’est notre manière de faire à EducaTIFF, où nous mettons les films pour enfants et adolescents par tranches d’âge. C’est un programme qui apprend aux jeunes quelques notions sur le cinéma, pas sur le cinéma type Disney, mais plutôt sur les films européens. »

    « Monștri » / « Monstres » de Marius Olteanu, la seule production roumaine de la compétition officielle du Festival, mais aussi partie de la sélection roumaine, était également présenté en première nationale à TIFF. Le film avait été projeté dans la section Forum du Festival international de film de Berlin et avait gagné le Grand prix à Sofia. Et voilà qu’il est aussi reparti de Cluj avec un prix, le prix du Début des Journées du film roumain. (Trad. Elena Diaconu)