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  • 21.05.2018

    21.05.2018

    Visite – La commissaire européenne à la politique régionale, Corina Cretu fait ces lundi et mardi une visite en Roumanie pour évoquer le développement urbain durable. La responsable européenne participe aux côtés de la première ministre romaine, Viorica Dancila, et de la ministre en charge des fonds européens, Rovana Plumb, à une conférence au sujet des investissements urbains à Bacau, dans l’est du pays. Corina Cretu visitera aussi l’observatoire astronomique de la ville, qui vient de bénéficier d’un projet à financement européen. Dans un communiqué rendu public avant la visite, Corina Cretu annonçait que plus d’un milliard d’euros seront investis en Roumanie dans le développement urbain.

    Kiev – La Roumanie et l’Ukraine voisine ont décidé d’introduire deux paires de trains qui relieront à partir du 1er janvier 2019, les villes de Suceava, dans le nord-est de la Roumanie, et de Cernauti, dans l’ouest de l’Ukraine. C’est ce qu’a annoncé le bureau de presse du ministère ukrainien de l’infrastructure à l’issue d’une réunion entre l’adjoint au ministre ukrainien de l’intégration européenne, Viktor Dovhan, et Maria Magdalena Grigore, secrétaire d’Etat au ministère roumain des transports. Rappelons-le, la communauté roumaine d’Ukraine est estimée à plus de 400 mille personnes.

    Foot – L’équipe de foot CRF Cluj, dans le centre-ouest du pays est désormais championne de Roumanie, après sa victoire, à domicile, contre le FC Viitorul Constanta sur le score de 1 but à 0 dans la dernière étape de la phase des play-offs de la Ligue 1. C’est le quatrième trophée remporté par CFR Cluj, après ceux de 2008, 2010 et 2012. Avec un point seulement derrière le CFR, le club FCSB, ex-Steaua Bucarest est désormais vice-champion. Le CS Universitatea Craiova, dans le sud, a terminé en troisième position, sa meilleure performance après le trophée de champion de Roumanie, remporté en 1991. Universitatea jouera aussi la finale de la Coupe de Roumanie, ce dimanche, 27 mai, contre le FC Hermannstadt Sibiu, équipe provenant de la deuxième division roumaine.

    Handball – L’équipe masculine de handball AHC Potaissa de Turda (nord-ouest de la Roumanie) a remporté ce dimanche, pour la première fois, la Coupe Challenge malgré sa défaite face aux Grecs d’AEK Athènes 26 à 27. Les Roumains avaient remporté, pourtant, le match à domicile, sur le score de 33-22. C’est la deuxième finale consécutive de la Coupe Challenge jouée par les handballeurs de Turda, après la défaite l’année dernière contre le Sporting Lisbonne. A la fin de la semaine dernière, l’équipe féminine de handball SCM Craiova (sud) s’est adjugée la finale de la Coupe EHF, en triomphant sur les Norvégiennes du Vipers Kristiansand, tandis que l’équipe championne de Roumanie, CSM Bucarest, a décroché, à Budapest, la médaille de bronze du Final Four de la ligue des Champions.

    Fête – Les chrétiens orthodoxes et catholiques de rite grec de Roumanie fêtent aujourd’hui les Saints empereurs Constantin et Hélène. Quelque 1,8 millions de Roumains fêtent aujourd’hui leur prénom. L’empereur romain Constantin le Grand est celui qui a promulgué l’édit de Milan par lequel, le christianisme est devenu officiellement une religion tolérée dans l’Empire romain, après des siècles de persécution. Sa mère Hélène a fait bâtir des églises sur les lieux saints à Jérusalem.

    Contrôle technique – En Roumanie, les chauffeurs qui conduisent des véhicules sans contrôle technique valable se verront non seulement amendés mais la carte grise et les plaques d’immatriculation des voitures en question seront aussi retenues par les agents de la police routière. La même sanction sera infligée si une voiture est vendue ou achetée sans transfert de propriété dans un délai de 90 jours. Enfin les centres de contrôle technique perdront leur autorisation si les inspections qu’ils effectuent ne sont pas filmées.

    Ambassade – Le Paraguay inaugure aujourd’hui son ambassade à Jérusalem et devient le deuxième Etat de l’Amérique latine, après le Guatemala, à suivre la décision du président américain Donald Trump. Washington a inauguré la semaine dernière sa nouvelle ambassade à Jérusalem sur toile de fond de protestations d’ampleur des Palestiniens à la frontière avec la bande de Gaza. Dimanche, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, a annoncé que les Autorités de Bucarest achèveront en un mois tout au plus une ample analyse visant le transfert de l’ambassade de Roumanie en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. Selon lui, les résultats seront communiqués à tous les décideurs politiques de Roumanie, y compris au président Klaus Iohannis. Annoncé en première par le leader social-démocrate Liviu Dragnea, l’intention des autorités de Bucarest de transférer l’ambassade roumaine a provoqué des disputes sans précédent entre la coalition gouvernementale formée du Parti Social Démocrate et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates et le président Iohannis, soutenu par le Parti National Libéral, d’opposition.

    Chişinău – Aucun candidat en lice pour le poste de maire de la ville de Chisinau, capitale de la République de Moldova, n’a obtenu la majorité lors du premier tour des élections municipales anticipées qui s’est déroulé ce dimanche. Deux candidats s’affronteront dimanche prochain, au deuxième tour : le socialiste pro-russe, Ion Ceban qui a remporté plus de 41% des voix, et Andrei Nastase, le candidat de la Plateforme civique Dignité et vérité avec 32% des voix.

    Météo – Il fait beau aujourd’hui en Roumanie malgré quelques averses sur l’ouest, le sud et sur le relief. Les températures vont de 19 à 26 degrés. 23 degrés en ce moment à Bucarest.

  • « 100 cœurs pour 100 enfants »

    « 100 cœurs pour 100 enfants »

    Intitulé « 100 cœurs pour 100 enfants », le projet contribue activement à sauver des vies.Dans les minutes suivantes, Cristian Grasu du ministère roumain de la Santé parle de la collaboration entre les institutions publiques et européennes afin de faciliter la mise en œuvre des projets dans le domaine sanitaire : « On déploie des efforts considérables, on cherche partout du soutien et du financement et la Commission européenne nous aide à chaque fois, je dirais même plus qu’elle ne le faisait lors du précédent exercice budgétaire. Le projet « 100 cœurs pour 100 enfants » prouve que la Roumanie peut elle aussi mettre à profit l’argent européen. D’ailleurs, ce projet n’est pas l’unique exemple en ce sens. Je pourrais vous parler d’autres initiatives aussi – certaines ayant reçu des fonds européens, d’autres fondées sur le bénévolat, mais toutes censées déboucher sur le même résultat final : sauver des vies et guérir des malades. A l’heure où l’on parle, le faible niveau d’investissements dans les infrastructures rend les Roumains mécontents du niveau qualitatif et quantitatif des services de soins qu’ils se voient offrir. Nous avons un manque sérieux d’infrastructure et il suffit de penser au fait que le dernier hôpital public construit par la Roumanie date de 1981. Depuis, un seul bâtiment médical a vu la lumière du jour, à Iasi. Tous les autres établissements sanitaires datent des années 1970 ou même d’avant. Certains sont classés monuments historiques ».

    Le médecin Vlad Mixich, journaliste santé, a tiré la sonnette d’alarme quant à l’un des paradoxes qui caractérise notre système médical : « Parmi les principales causes de mortalité infantile en Roumanie, il convient de mentionner les malformations cardiaques congénitales. D’ailleurs, je vous invite à remarquer que chez nous, on parle très peu de la mortalité infantile – une fois par an tout au plus, à l’occasion d’une statistique ou d’un sujet qui fait débat dans la presse et qui déplore la situation. Or, on assiste à un véritable paradoxe : même si la Roumanie reste le pays de l’UE à afficher le taux le plus important de mortalité infantile, ses efforts de réduire cette mortalité depuis 1990 et jusqu’à présent sont – et les statistiques le confirment – parmi les plus à succès jamais déployés par la médecine roumaine. Car, même si elle est toujours en queue du peloton européen, la Roumanie s’enorgueillit d’afficher aussi une des baisses les plus significatives du taux de mortalité parmi ses enfants. C’est une chute importante intervenue dans un bref délai. Finalement, on assiste à une amélioration de la situation, beaucoup plus évidente que dans d’autres pays qui se confrontent au même problème ».

    Sur l’ensemble des causes qui ont contribué à diminuer le taux de mortalité infantile figure aussi le projet « 100 cœurs pour 100 enfants ». Pour plus de détails, nous avons invité au micro le professeur des universités Grigore Tinica, qui dirige l’Institut des maladies cardiovasculaires Professeur George I. Georgescu de Iasi. Quand il a décidé de s’impliquer dans ce projet européen supposant des stages de perfectionnement à l’étranger, il a conditionné sa participation d’un nombre d’interventions chirurgicales réalisées une fois rentré en Roumanie. Dans un premier temps, le projet devait mener à une centaine d’opérations, mais le chiffre a été largement dépassé. Le docteur Grigore Tinica : « En Roumanie, entre 1500 et 2000 nouveau-nés par an ont une malformation cardiaque. Sur ce total, huit à neuf cents devraient se faire opérer durant leur première année de vie. Or pour l’instant, on n’arrive à faire opérer que 250 à 300. Nous avons beaucoup d’enfants non opérés âgés actuellement de 10, 11, 12 voire même 15 ans, certains même adultes. Du coup, à l’heure où l’on parle, la Roumanie recense presque un millier de cas d’anomalies congénitales que l’on devrait opérer. Nous avons plusieurs centres où de telles interventions sont possibles. Mais il convient de préciser que la chirurgie cardiovasculaire est beaucoup plus difficile dans le cas des bébés car un nouveau-né constitue un univers totalement différent ».

    Le ministère peut mener des politiques, accéder à des fonds, même changer des mentalités. Pourtant, c’est au personnel sanitaire de mettre en place de tels projets, épaulé souvent par la société civile. Un tel exemple est représenté par l’Association Le cœur des enfants dont le principal but est de se battre pour aider les enfants malades, notamment ceux souffrant de cardiopathies congénitales. Son président, Alexandru Popa, affirme : « Nous avons décidé de soutenir la chirurgie cardiaque car en 2006, année de notre naissance, les anomalies congénitales du cœur figuraient en première position dans le classement des principales causes non accidentelles de mortalité infantile en Roumanie. Depuis, les choses ont légèrement changé. Je dis légèrement car on recense toujours un nombre important d’enfants qui meurent d’anomalies cardiaques soit parce qu’on a du mal à les diagnostiquer correctement, soit parce que l’on n’intervient pas à temps ou parce que les parents ne savent pas comment s’y prendre. On espère voir cette situation changer. En tant qu’association, on a essayé de soutenir activement tous ces centres plutôt que de nous concentrer sur des cas individuels, même si on a du mal à refuser les gens. Grâce à différentes sponsorisations ou donations individuelles, on est arrivé à financer à hauteur de 4 millions d’euros différents projets d’infrastructure dans le système de santé publique. Et on ne s’arrête pas là ».

    Bien que couronné de succès, comme le prouvent les nombreuses interventions chirurgicales réalisées sur des bébés âgés, parfois, de deux semaines à peine, le projet se heurte malheureusement à des tas de difficultés.

  • Efforts gouvernementaux pour renforcer le milieu des affaires

    Efforts gouvernementaux pour renforcer le milieu des affaires

    L’économie globale repose de plus en plus sur les PMEs. Au niveau européen, celles-ci représentent 99% du total des compagnies, elles assurent 2/3 des emplois dans le secteur privé et contribuent avec plus de 50% à la valeur ajoutée créée par les entreprises de l’UE. La Roumanie ne fait pas exception à la règle, seulement l’évolution des PMEs n’y connaît pas la même dynamique qu’en Occident. Selon les statistiques, notre pays occupe la dernière place parmi les Etats de l’UE pour ce qui est de la densité de PMEs actives. Au niveau gouvernemental, le ministère roumain du Milieu des affaires s’est proposé de stimuler la création de politiques et de projets visant à soutenir tout particulièrement les PMEs. Un paquet de lois a été élaboré récemment pour créer un milieu plus prédictible, plus amical et offrir plus de sécurité aux PMEs.

    Dans une interview en exclusivité pour RRI, parmi tous ces documents législatifs, le ministre roumain du Milieu des affaires, du Commerce et de l’Entrepreneuriat, Ilan Laufer, s’est rapporté avant tout à la loi relative à la prévention, déjà avancée au Sénat.

    Ilan Laufer: « Cette loi est censée créer un équilibre entre les autorités de contrôle de l’Etat et les contribuables. Au delà d’un certain nombre de contraventions, les autorités de contrôle ne pourront plus pénaliser automatiquement les compagnies, elles seront obligées de créer un plan de récupération et leur accorder un délai de 90 jours. Une fois cette période écoulée, les autorités reviendront pour un nouveau contrôle. Si, durant cette période, le contribuable a mis ses affaires en ordre, il ne sera plus sanctionné. Ce qui est, à mon avis, un très grand pas en avant. »

    La loi sur le lobbying faisant partie du même paquet législatif est censée assurer la transparence des intérêts et des décisions dans l’administration publique. La loi du Partenariat public-privé est également très importante, car elle vise à améliorer la coopération entre l’administration publique, centrale et locale, d’une part, et les hommes d’affaires roumains et étrangers – de l’autre. Le projet d’une autre loi est en train d’être avalisé par le ministère du Milieu des affaires.

    Le ministre Ilan Laufer nous offre des détails: « A mon avis, c’est une loi très importante pour la Roumanie, pays qui a un immense potentiel d’apporter une valeur ajoutée. Plusieurs institutions internationales sont prêtes à accorder des fonds supplémentaires à la Roumanie dès lors que le cadre juridique du partenariat public-privé est créé. A mon avis, il est très important de comprendre que le moment est propice pour la Roumanie. Nous sommes plus visibles sur le plan européen et global et nous avons une grande capacité d’attirer des investissements en Roumanie. »

    Le programme Start Up Nation a été mis au point pour soutenir la création de nouvelles PMEs. Il dispose d’un budget de 380 millions d’euros, dont près d’un tiers de fonds non remboursables, le reste consistant en fonds provenant du budget d’Etat. L’Etat offre pratiquement une somme maximale de 40 mille euros pour démarrer une nouvelle affaire.

    Où en est-on avec ce programme ? Le ministre Ilan Laufer explique: « Le programme est dans un stade très avancé. Beaucoup de bénéficiaires du programme ont déjà signé les accords de financement, même avec nos partenaires pour la mise en œuvre, et ils ont commencé à mettre ces projets en pratique. J’estime que nous finaliserons ce processus dans les plus brefs délais. C’est effectivement le programme le plus ambitieux de start-ups qui ait été créé et jamais déroulé dans l’Union européenne. Il s’agit d’un financement pour environ 9-10.000 compagnies, un exemple pour l’Union européenne, un programme qui apporte 21.000 entrepreneurs dans notre économie. Il s’agit d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, avec une moyenne d’âge qui tourne autour de 36 ans. 45% sont des femmes entrepreneurs. C’est donc un programme d’une très, très grande importance et à très grand potentiel pour la Roumanie. »

    Pour être aussi attractif que possible, le milieu des affaires de Roumanie a besoin d’un plus de promotion à l’étranger. A cet effet, le ministre Ilan Laufer a conclu un accord avec la Chambre de commerce et d’industrie de la Roumanie.

    Nous avons demandé des détails au ministre : « Premièrement, nous souhaitons que les missions économiques du gouvernement roumain à l’étranger deviennent plus efficaces. Je pense qu’il est normal d’avoir une collaboration aussi étroite que possible avec le milieu des affaires, qui souhaite élargir son activité dans différents pays où il y a des missions économiques gouvernementales. A cet effet, nous avons décidé, conjointement avec le président de la Chambre de commerce et d’industrie, M Mihai Dărăban, d’avoir un protocole de collaboration en vertu duquel chacun mette à notre disposition différentes compagnies qui sont intéressées à se joindre aux délégations officielles. Nous renforçons ainsi les relations étrangères et nous aidons aussi les compagnies roumaines à accéder à de nouveaux marchés. »

    Les initiatives des autorités de dynamiser le milieu des affaires et de promouvoir les compagnies roumaines à l’étranger ne peuvent pas être vraiment efficaces en l’absence d’une mentalité favorable à la création et au déroulement des affaires, surtout parmi les jeunes. Ilan Laufer, le ministre roumain pour le Milieu des affaires, pense que, pour ce chapitre, il y a encore besoin de faire des efforts.

    SON : « Il faut être actifs ! Il faut encourager les gens à s’approcher de l’entrepreneuriat. Cela a constitué une des priorités depuis que j’ai repris le mandat à la tête de ce ministère. »
    (Trad. Ligia Mihaiescu, Dominique)

  • Projets adressés à la diaspora roumaine

    Projets adressés à la diaspora roumaine

    Après l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne, le nombre de Roumains cherchant un avenir meilleur dans les pays situés à l’Ouest de l’Europe est devenu de plus en plus important, augmentant d’année en année. L’Italie, l’Espagne ou encore le Royaume-Uni constituèrent les pays de choix de cette nouvelle émigration roumaine pendant cette dernière décennie. Les conditions de travail, et notamment les conditions salariales ont constitué sans nul doute la principale raison du choix de la plupart des Roumains d’émigrer.

    Aussi, partant du principe que beaucoup de ces nouveaux émigrés étaient censés rentrer au pays, pour autant que la situation du marché roumain du travail s’améliore, des stratégies et des projets bénéficiant de financements européens, et visant notamment à offrir une aide financière pour démarrer une affaire, furent mis en route ces derniers temps.

    « Il existe, en effet, une fenêtre d’opportunités dans cette direction pour les années à venir » déclarait, au mois d’octobre de l’année passée, Marius Bostan, à la fois entrepreneur social et expert des projets de développement local, du financement et du management des PME, ministre à l’époque dans le gouvernement dirigé par Monsieur Dacian Ciolos, ancien premier ministre du gouvernement roumain et ancien commissaire européen à l’Agriculture. «La possibilité de développer des affaires profitables existe en Roumanie aussi, des affaires qui soient démarrées par des gens qui souhaitent travailler sérieusement, qui ont des initiatives, qui sont porteurs de projets innovants, qui reviennent avec une expertise, des connaissances et un désir de réussir. »

    Un premier pas pour attirer le plus grand nombre de Roumains émigrés dans les autres pays de l’UE a déjà été entamé à l’occasion de la mise en route du projet Repatriot. Le projet, lancé à l’initiative de Romanian Business Leaders, qui a organisé pour la première fois à Bucarest le Bucharest Business Summit – Ensemble pour la Roumanie, préconisait de re-connecter les Roumains émigrés, désireux d’investir en Roumanie, aux réalités économiques actuelles du pays. Conçu comme une plate-forme offrant conseils, informations ciblées et accès rapide aux opportunités, le projet était censé encourager les investissements potentiels des Roumains émigrés dans l’économie de leur pays d’origine. Quoi qu’il en soit, le Sommet montra l’attractivité et l’intérêt représentés par les domaines des TIC, de l’agriculture et du tourisme roumains. Mais les participants ont également eu l’occasion de faire connaître aux autorités et de mettre en exergue les obstacles auxquels ils sont confrontés : la bureaucratie excessive, l’absence de prédictibilité des politiques publiques, les politiques fiscales.

    Plus récemment encore, le projet « Diaspora Invest », développé par le Patronat des Jeunes entrepreneurs de la région Sud-Est, le Centre de Développement SMART et la Ligue des étudiants roumains à l’étranger, est censé se dérouler jusqu’en 2020. Le projet vise à promouvoir l’esprit d’entreprise des Roumains travaillant à l’étranger et à les encourager à venir investir dans l’une des 7 régions les moins développées de Roumanie. Par ce projet, l’Union européenne propose des financements pouvant aller jusqu’à 40.000 € pour des entreprises non agricoles démarrées en milieu urbain, et qui sont censées embaucher au moins deux salariés.

    Quant aux bénéficiaires potentiels, Radu Oprea, le président du Patronat des Jeunes entrepreneurs de la région Sud-Est, précise: « Il faut qu’ils puissent prouver avoir vécu pendant les 12 derniers mois à l’étranger, et qu’ils aient un domicile en Roumanie. Nous attendons des candidats de tous les pays, forts de leurs expériences de vie et leurs expériences professionnelles, de l’initiative et de l’innovation. Il peut y avoir des candidats originaires des Etats-Unis, de l’Union européenne, mais aussi de la République de Moldova, pourquoi pas, ou encore de pays encore plus éloignés, ceux qui vivent en Asie par exemple. »

    Au-delà de son objectif manifeste, celui d’attirer des compétences professionnelles, des idées et des initiatives inspirées de l’expérience vécue par les Roumains émigrés dans leurs pays d’accueil, le projet vise de manière plus générale à convaincre les Roumains émigrés à rentrer dans leur pays d’origine.

    Iulian Cazacu, le président du Centre de développement SMART, affirme : « Une de nos statistiques indique que plus de 3,2 millions de Roumains ont émigré ces derniers temps. Certes, il s’agit d’un mouvement plus ample qui a commencé à compter de 2007, depuis le moment de l’adhésion de la Roumanie à l’UE. Selon nos recherches, il s’avère néanmoins qu’environ 20% d’entre eux désirent rentrer, ouvrir une affaire, acheter un terrain, construire une propriété en Roumanie. Si la plupart sont partis dans des pays tels l’Espagne, l’Allemagne, le Royaume-Uni, nous ciblons par ce projet les Roumains établis dans n’importe quel pays du monde. Pour ce faire, nous organiserons une série de rencontres dans dix grandes villes situées en Europe ou aux Etats-Unis, pour justement promouvoir cette opportunité, ce type de financement qui puisse les inciter à rentrer ».

    Enfin, par Diaspora Start-up, projet soutenu par le ministère des Roumains de l’étranger, ces derniers peuvent bénéficier des financements pour s’établir en Roumanie en tant qu’indépendants, comme entrepreneurs ou en fondant des entreprises, des PME ou des micro entreprises innovantes, l’objectif étant de soutenir le développement du tissu des PME non agricoles dans les zones urbaines. L’été dernier, l’autorité responsable a financé 32 projets de ce type, d’une valeur totale de 76 millions d’euros, par le biais du projet Diaspora Start-up.(trad. Ionuţ Jugureanu)

  • L’Institut français de Roumanie: les invitations pour 2017

    L’Institut français de Roumanie: les invitations pour 2017

    Dans un peu plus de deux semaines, la Francophonie reviendra dans l’actualité, notamment culturelle, comme c’est la tradition en chaque mois de mars. En attendant, les différents acteurs de la francophonie en Roumanie dressent des bilans et des calendriers de projets. C’est le cas d’un des acteurs les plus importants : l’Institut français de Roumanie. Invité au micro de RRI, Christophe Gigaudaut, conseiller culturel à l’ambassade de France à Bucarest et directeur de l’Institut, a rappelé les événements de 2016 et présenté les grandes lignes d’action pour 2017.

  • 18.12.2016

    18.12.2016

    Commémoration — La commémoration des héros de la Révolution roumaine de décembre 1989 se poursuit à Timisoara (ouest de la Roumanie). Il y a 27 ans, le 18 décembre, les représailles continuaient contre ceux qui avaient osaient dire leur ras-le-bol du régime communiste de l’époque. Hier, la ville a vécu une journée au rythme des services religieux et des cérémonies de dépôt de couronnes de fleurs à la mémoire des victimes ; les drapeaux ont été mis en berne et des dizaines de bougies ont éclairé hier soir les marches devant la cathédrale de Timisoara, ville où, le 17 décembre 1989, étaient tombés les premiers héros de la Révolution. Déclenchée par l’opposition des habitants de la ville à une mesure abusive des autorités locales de l’époque, la Révolution s’est rapidement propagée dans tout le pays, pour culminer, le 22 décembre, avec l’abandon du pouvoir et la fuite de Nicolae Ceausescu. Plus d’un millier de personnes ont perdu la vie et près de 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie est le seul pays de l’ancien Bloc de l’Est où le changement du régime s’est fait par la violence et où les dirigeants communistes ont été exécutés.



    Consultations — Les 465 élus du nouveau parlement de la Roumanie, issu des élections du 11 décembre, sont convoqués, par le président Klaus Iohannis, le mardi 20 décembre. Le chef de l’Etat roumain a aussi fait savoir qu’il aurait, les 21 et 22 décembre, de nouvelles consultations avec les représentants des partis politiques. Six partis politiques ont réussi à envoyer leurs représentants au nouveau Législatif, dont ceux du Parti social-démocrate sont les plus nombreux. S’y ajoutent les députés et sénateurs du Parti national libéral, de l’Union Sauvez la Roumanie, de l’Union démocrate des Magyars de Roumanie, du Parti l’Alliance des libéraux et des démocrates et du Parti du Mouvement populaire, ainsi que les 17 députés représentant les minorités autres que celle hongroise.



    Projets — La commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, a approuvé la continuation de 19 projets, rassemblant 1,3 milliards d’euros, dans plusieurs régions de la Roumanie. Ce sont des projets d’alimentation en eau potable, de canalisation et d’assainissement de communes ou encore de chauffage urbain. Un autre projet porte sur l’infrastructure ferroviaire et routière.



    Prêt — La Banque mondiale a décidé d’accorder à la Roumanie 500 millions d’euros dans le cadre du deuxième prêt pour les politiques de développement concernant l’efficacité des finances publiques et la croissance économique. L’objectif en est de réformer certaines institutions, de créer des emplois mieux payés et d’améliorer le niveau de vie de la population. La BM a ouvert son bureau en Roumanie en 1991. Depuis, elle a accordé plus de 10 milliards de dollars de prêts, garanties et financements pour des secteurs tels l’éducation, la santé, l’agriculture, la protection de l’environnement, l’assistance sociale, la justice et les transports.



    Report — La France a décidé de reporter à janvier la Conférence internationale pour la relance du processus de paix israélo-palestinien, qu’elle souhaitait organiser ce mois, a déclaré l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre. Paris considère que la progression de la colonisation israélienne constitue la principale menace à la mise en œuvre d’une solution à deux Etats. La France a annoncé une réunion à laquelle seront invités tous les Etats partenaires attachés à la paix.



    Syrie – Un porte-parole du Comité international de la Croix Rouge a déclaré que l’organisation était préparée à reprendre l’évacuation des milliers de civils bloqués à l’est de la ville syrienne d’Alep. Le président de l’organisation « Assistance pour la Syrie » a déclaré à la BBC qu’un nouvel accord en avait été trouvé, les gens allant être transférés dans la partie ouest de la ville et les malades les plus graves en Turquie. Plusieurs milliers d’habitants d’Alep ont passé la nuit dans le froid, dans des conditions particulièrement dangereuses, bloqués près de la ligne de front entre les rebelles et les forces gouvernementales syriennes.



    Météo — Il fait très froid pour la saison, partout en Roumanie. Le ciel est variable et les températures de la mi-journée vont de moins 6 à 6 degrés. A Bucarest, il y avait 4 degrés à midi.

  • Quelle place pour les jeunes dans l’économie sociale?

    Quelle place pour les jeunes dans l’économie sociale?

    Aujourd’hui nous parlons économie sociale, un domaine en plein développement en Roumanie, non seulement dans les régions les plus pauvres, mais aussi dans des départements où, grâce aux investissements, le niveau de vie est plutôt élevé. Jeunes mères à la recherche d’un emploi, jeunes gens issus des centres de placement ou d’autres catégories vulnérables de la société peuvent trouver un emploi au sein des entreprises sociales. Ce type d’économie est né pour eux. Toutefois elle se développerait plus facilement avec l’appui des lois et les autorités locales.



  • 24.09.2015 (mise à jour)

    24.09.2015 (mise à jour)

    Négociations – Lors d’une entrevue jeudi, à Londres, avec les responsables de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la BERD, le premier ministre roumain Victor Ponta a présenté plusieurs projets dans le domaine des Transports, de l’Energie et des Travaux Publics. Considérés comme prioritaires par le gouvernement de Bucarest, les projets auraient un impact majeur sur le développement régional et l’infrastructure nationale. Aux dires du président de la BERD, Suma Chakrabarti, la Roumanie a un grand potentiel et son institution est décidée d’appuyer le développement économique du pays, en encourageant surtout le secteur privé. Jusqu’ici la BERD a investi en Roumanie plus de 7 milliards d’euros et mobilisé plus de 14 milliards d’euros pour ce genre de projets à partir d’autres sources de financement.

    Santiago de Chili – La sélection nationale de tennis messieurs de Roumanie rencontrera à domicile le gagnant entre la Lituanie et la Slovénie, lors du premier tour de la Coupe Davis 2016, selon un tirage au sorts effectué à Santiago de Chili. Les matchs de barrage du 1er groupe de la région entre la Lituanie et la Slovénie se dérouleront du 30 octobre au 1er novembre en Slovénie. Les matchs du premier tour de la Coupe Davis auront lieu du 4 au 6 mars. En cas de victoire contre la Lituanie ou la Slovénie, la Roumanie affrontera l’Espagne au deuxième tour du premier groupe. Par ailleurs, à Guangzhou en Chine, la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 2 mondiale s’est inclinée dans les quarts de finale devant la Tchèque Denisa Allertova, n° 74 WTA. Dans la même phase de la compétition, Monica Niculescu, n° 49 WTA a perdu face à la belge Yanina Wickmayer.

    Météo – Les météorologue roumains ont émis une alerte à l’instabilité atmosphérique valable de jeudi à samedi, à midi. Durant ce laps de temps, les météorologues prévoient des pluies à verse et des orages. Des précipitations sont prévues notamment sur le sud-est, l’est et sur le relief et vendredi sur la moitié ouest du pays. Les quantités d’eau pourraient dépasser les 10 à 15 litres par mètre carré. La grêle pourrait également se former. Les maxima iront de 19 à 29 degrés.

  • 15.08.2015 (mise à jour)

    15.08.2015 (mise à jour)

    Marine – Une dizaine de milliers de personnes ont assisté samedi, à Constanţa, principale ville-port roumaine sur la mer Noire, aux festivités organisées à loccasion du Jour de la Marine roumaine. Un anniversaire traditionnellement organisé le jour de lAssomption, la Vierge Marie étant considérée comme la patronne des navigateurs. Cette année, les cérémonies ont notamment marqué les 155 années écoulées depuis la publication du décret portant création de la Marine militaire moderne, en 1860. Y étaient présents le vice-Premier ministre, Gabriel Oprea, le ministre de la Défense, Mircea Duşa, et le chef de lEtat major général, Nicolae Ciucă. Un exercice militaire avec la participation des navires et des effectifs des Forces navales a été proposé aux spectateurs, de même quune présentation du voilier-école “Mircea”, qui, depuis 1938, forme les élèves officiers et sous-officiers de lAcadémie navale roumaine de Constanţa. Tous les ports maritimes et fluviaux du pays ont accueilli des cérémonies militaires et religieuses similaires, des manœuvres démonstratives, des compétitions de marins ainsi que des expositions de technique militaire. Quelque 2000 marins militaires et civils, une quarantaine de navires ainsi quune dizaine davions et dhélicoptères ont été mobilisés pour cet anniversaire.



    Projets – La commissaire européenne à la politique régionale, la Roumaine Corina Creţu, a exhorté les autorités locales roumaines à proposer des projets qui améliorent le niveau de vie des Roumains, et qui attirent le plus possible de fonds européens, dans la période 2014-2020. Pour ce qui est de lexercice financier 2007-2013, qui sachève fin 2015, le taux dabsorption des fonds structurels par la Roumanie est de 63%, le pays risquant de perdre le reste de largent alloué, a précisé la commissaire. Visitant le nord-est de la Roumanie, Corina Creţu a estimé que la rénovation du monastère de Putna, était un exemple dutilisation efficace des fonds structurels. Ce monument historique daté 1466 subit actuellement dimportants travaux de restauration grâce à un projet européen dun montant total se chiffrant à 3 millions 300 mille euros, dont deux millions et demi ont été fournis par Bruxelles.



    Diaspora – La création dun ministère à part entière ciblé sur la diaspora roumaine et la mise en place “durgence” dune stratégie qui aide les communautés roumaines de létranger à garder leur identité nationale – voilà les principales requêtes comprises dans une résolution adoptée samedi par les représentants de la diaspora roumaine réunis à lUniversité dété dIzvorul Mureşului (centre du pays). Ils ont également appelé les autorités de Bucarest à faciliter loctroi – par une procédure simplifiée – de la citoyenneté roumaine aux membres des communautés se trouvant dans les pays voisins ainsi que dans la région élargie des Balkans. Ladoption en urgence de la loi visant le vote par correspondance est également exigée par les participants à cette université dété annuelle de la diaspora, apprend-on par cette résolution finale. Ce document sera remis à la Présidence du pays, au Gouvernement et à toutes les formations politiques parlementaires ou extra-parlementaires. LUniversité dété dIzvorul Mureşului a pris fin ce samedi, après une semaine de débats sur la place de “la Roumanie et des Roumains à la frontière de lUE et de lOTAN”.



    Canicule – Pas de répit pour la chaleur, dans louest, le sud et, par endroits, dans le centre de la Roumanie. L’alerte orange à la chaleur extrême est maintenue, dimanche aussi, dans cinq départements du sud, de même quune vigilance jaune pour une bonne moitié du territoire. Linconfort thermique sera accentué, les températures devant sencadrer entre 29 et 38 degrés.


    La vague de chaleur et labsence de précipitations ont endommagé des centaines de milliers d’hectares de terrains agricoles dans la majorité des régions du pays, les dégâts étant estimés à deux milliards deuros. Le niveau et le débit du Danube ont considérablement baissé, perturbant sérieusement le trafic fluvial.

  • 30.03.2015 (mise à jour)

    30.03.2015 (mise à jour)

    Diplomatie — Le renforcement du partenariat stratégique avec les Etats-Unis est une priorité majeure de la politique étrangère et de sécurité de la Roumanie ; la relation privilégiée entre les deux pays est une garantie solide pour la stabilité de l’ensemble de la région. C’est ce qu’a déclaré lundi le président roumain Klaus Iohannis lors de son entretien à Bucarest avec Michael Turner, co-président du groupe pour la Roumanie du Congrès américain. Et le chef de l’Etat d’affirmer que la Roumanie restera le même partenaire solide et digne de confiance des Etats-Unis dans leurs missions internationales, y compris au sein de l’OTAN. De même, Bucarest soutient fermement la finalisation aussi rapide que possible des négociations visant le partenariat transatlantique dans le domaine du commerce et des investissements. Selon le président Klaus Iohannis, les Etats — Unis comptent parmi les 10 premiers investisseurs en Roumanie. Ces déclarations ont été faites dans le contexte où une délégation du Congrès et du Département d’Etat américains est arrivée ce lundi à Bucarest pour des pourparlers de haut niveau avec les responsables roumains sur les principaux sujets liés aux relations bilatérales. Les contacts roumano – américains se sont intensifiés sur la toile de fond de l’instabilité en Ukraine et de la multiplication des actions otaniennes et des Etats-Unis censées rassurer leurs alliés en Europe de l’Est.


    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, rencontre mardi, à Bucarest, le général Philip Breedlove, commandant suprême des Forces alliées d’Europe, apprend-on par le ministère de la Défense. Selon la source citée, l’agenda comporte des sujets ayant trait à la situation de sécurité en Ukraine, la mise en œuvre du plan d’action de l’Alliance pour accroître la capacité opérationnelle et le mission de l’OTAN en Afghanistan. Et c’est toujours mardi que le commandant suprême des Forces alliées d’Europe sera reçu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis.



    Fiscalité — A Bucarest, les projets des nouveaux Codes fiscal et de Procédure fiscale sont débattus à compter de ce lundi. Les nouvelles dispositions devraient entrer en vigueur à partir de janvier 2016. Parmi elles : des réductions significatives de la TVA, des contributions aux assurances maladie et du taux unique d’imposition ont été très bien accueillies par le milieu des affaires. Par ces mesures, le gouvernement vise à soutenir de manière décisive la croissance économique. En revanche, le Conseil fiscal a rendu un avis négatif sur les projets des deux Codes, considérant comme insoutenables les amples réductions des taxes et des impôts qu’ils prévoient, indique-t-il dans une Opinion formulée ce lundi. Le président du Conseil, Ionut Dumitru, estime que la Roumanie a besoin d’une croissance économique de 7% en 2016 pour pouvoir mettre en œuvre le nouveau Code fiscal. L’opposition libérale a déjà critiqué la possible croissance des impôts locaux. De même, la chef de la mission du FMI en Roumanie, Andrea Schaechter, a déclaré que l’Exécutif de Bucarest devrait reconsidérer le moment d’adopter des réductions des taxes et leur dimension, vu le que les progrès dans la collecte des revenus publics prennent du temps.



    Ministres — Les nouveaux ministres roumains désignés en charge des Finances publiques et des Fonds européens ont prêté serment ce lundi. Le social — démocrate Eugen Teodorovici (44 ans), jusqu’ici chargé des Fonds européens, est désormais le nouveau ministre des Finances, suite à la démission de Darius Vâlcov, accusé de corruption. Le portefeuille des Fonds européens revient à Marius Nica (35 ans), ancien secrétaire général au sein du ministère du Travail.



    Statistiques — La Bulgarie et la Roumanie ont été, en 2014 aussi, les pays avec la main d’œuvre la moins coûteuse de l’UE. Selon les données publiées lundi par lEurostat, le bureau de statistiques de l’UE, en Bulgarie, les coûts avec un salarié ont été de 3,8 euros de l’heure, et de 4,6 euros en Roumanie. Le Danemark est à l’opposé, avec 40,3 euros de l’heure. Les dépenses horaires moyennes pour un salarié dans l’UE s’élèvent à près de 25 euros, et à plus de 29 euros dans la zone euro. Pourtant, selon les données de l’Eurostat, la Roumanie est leader parmi les Etats non membres de la zone euro en matière de hausse des coûts horaires pour la main d’œuvre. Entre 2013 et 2014, ces coûts, exprimés en monnaie locale, ont progressé de 6%.




    Cinéma — Le film «Toto et ses soeurs» du réalisateur roumain Alexander Nanău a remporté le grand prix de la 7e édition du Festival international du film documentaire de Bruxelles. D’ailleurs, cette co-production roumano — hongroise — allemande a déjà été récompensée de plusieurs prix internationaux. Le documentaire «Toto et ses soeurs» a été filmé 14 mois durant dans un quartier malfamé de Bucarest ; il raconte l’histoire de 3 frères qui doivent gérer l’absence de leur mère, se heurtant à la vie d’adulte dès leur adolescence. Dans un message transmis aux organisateurs du Festival de Berlin, le réalisateur Alexander Nanău a précisé qu’il avait voulu signaler aux responsables européens que c’était en leur pouvoir de trouver une solution aux problèmes présentés dans son film.

  • Fonds européens pour les chercheurs roumains

    Fonds européens pour les chercheurs roumains

    Plusieurs universités et 5.600 chercheurs de Roumanie vont bénéficier de contrats de financement de fonds européens, d’un montant de 300 millions d’euros. Les contrats avec les bénéficiaires des projets « Soutien aux doctorants et aux chercheurs post-doctoraux » et « La Bourse du jeune chercheur » ont été signés jeudi au siège du gouvernement de Bucarest. L’occasion de signer également les contrats avec les bénéficiaires des projets de recherche financés par le Programme opérationnel sectoriel pour l’augmentation de la compétitivité économique et prévoyant le développement de l’infrastructure de recherche et de développement ainsi que la création d’une infrastructure de laboratoires et de centres de recherche.



    Il s’agit de 35 projets s’étalant sur 18 mois qui profiteront à plus de 3700 doctorants et à plus de 1900 chercheurs post-doctoraux. Ainsi, un doctorant et un chercheur post-doctoral se verront-t-ils accorder une bourse mensuelle de 1800 lei, soit environ 400 euros, et respectivement 3.700 lei, l’équivalent de 820 euros. Et c’est toujours avec des fonds européens que seront aménagés des laboratoires et centres de recherche. Selon le premier ministre roumain, Victor Ponta, l’octroi des fonds européens à la recherche représente le meilleur investissement dans l’avenir. Jeudi encore, 14 lauréats des compétitions internationales ont signé le contrat de financement de « La Bourse du jeune chercheur », d’un montant total de 15 mille euros, accordé pour une période de 24 mois.



    Ionut Budisteanu est étudiant en mathématiques, lauréat des compétitions d’informatique, inventeur et gagnant en 2013 du grand prix du concours Intel aux Etats-Unis : « La bourse du jeune chercheur essaie d’encourager les étudiants à apprendre, à se consacrer aux études de sorte qu’ils ne se voient plus tenus de gagner leur vie en distribuant des dépliants aux bouches de métro ou à servir aux terrasses des cafés. C’est un pas important et une initiative qui, espérons-le, portera ses fruits ».



    Selon le ministre délégué à l’Enseignement supérieur, à la Recherche scientifique et au Développement technologique, Mihnea Costoiu, la recherche roumaine n’a pas bénéficié d’une attention correcte et équilibrée, comme elle le mérite, mais les contrats signés à présent encouragent ce domaine. Lors d’une rencontre avec les membres du Comité directeur du Conseil des Investisseurs étrangers, Mihnea Costoiu, a annoncé que le gouvernement roumain encouragerait les entreprises à se tenir plus proches de la recherche en finançant directement leurs activités. Et d’ajouter que le défi majeur que la Roumanie doit relever dans le proche avenir est celui de stimuler l’innovation dans le secteur privé, d’appuyer le développement des ressources humaines, en s’orientant vers la recherche et le développement pour les secteurs à fort potentiel de croissance. (trad.: Alexandra Pop)

  • 21.02.2014 (mise à jour)

    21.02.2014 (mise à jour)

    Accord – Le Ministère Roumain des Affaires étrangères (MAE) a salué vendredi la signature de l’accord pour la solution de la crise en Ukraine. MAE de Bucarest apprécie que la Roumanie, en sa qualité d’Etat membre de l’UE, continuera de s’impliquer activement dans le processus de faciliter la solution intégrale de la crise tout en exprimant sa conviction que l’implémentation durable et constante de cette attitude peut assurer la stabilité et la prospérité au peuple ukrainien. A la lumière des événements tragiques des derniers jours, les parties impliquées dans l’actuelle crise doivent déployer tous leurs efforts pour éviter à l’avenir l’escalade des violences sans justification qui affectent profondément le peuple ukrainien — dit-on encore dans le communiqué de la diplomatie roumaine.



    Visite – Les premiers ministres roumain et de la République de Moldova (ex-soviétique, majoritairement roumanophone), Victor Ponta et respectivement Iurie Leancà ont signé vendredi à Kichinev deux accords: dans le domaine de l’éducation et des situations d’urgence médicale. A l’occasion de cette visite le premier ministre Ponta a réitéré l’idée que la Roumanie continue de soutenir sans réserves le processus de rapprochement de la République de Moldova de l’UE initié par la coalition pro-européenne qui est au pouvoir à Kichinev. L’officiel roumain a continué pour dire que le Gouvernement de Bucarest est préparé à offrir son expérience aux autorités moldaves en matière d’accession des fonds européens. L’agenda du premier ministre Ponta a aussi compris des rencontres avec le chef de l‘Etat, Nicolae Timofti et avec le président du parlement de Kichinev, Igor Corman.



    Justice – Les procureurs roumains anti-corruption ont annoncé vendredi avoir entamé la poursuite pénale contre Dan Radu Rusanu, président de l’Autorité de Surveillance Fiscale (ASF) pour constitution et appui d’un groupe infractionel ainsi que pour abus en service. Rusanu aurait exercé des pressions sur plusieurs société d’assurances et aurait fait des démarches pour adopter un arrêt d’urgence par la Gouvernement qui offre un caractère de norme et obligatoire à ses propres intérêts et de groupe. Dans ce dossier on examine aussi plusieurs hommes d’affaires roumains.




    Tennis – Suite à son succès la semaine dernière qu tournoi de Doha, la joueuse roumaine de tennis Simona Halep est devenue la 12e joueuse de l’histoire du tennis féminin à remporter sept finales consécutives du circuit WTA. A 22 ans, Simona Halep fait partie de l’élite du tennis mondial féminin et à partir de lundi elle occupera la 7e place au classement WTA.

  • 21.02.2014

    21.02.2014

    Réaction – Le ministre roumain des affaires étrangères Titus Corlatean, a fermement condamné les violences qui ont fait des victimes en Ukraine voisine. M Corlatean a souligné que c’était au pouvoir politique ukrainien de se délimiter des actions perpétrées par des groupes radicaux. Pour la Roumanie la stabilité de l’Ukraine est essentielle, vu que le pays voisin est habité par un demi-million de personnes d’origine roumaine, a souligné le chef de la diplomatie roumaine. Par ailleurs, le ministère roumain des affaires étrangères recommande fermement aux ressortissants roumains d’éviter les déplacements sur le territoire ukrainien s’ils ne sont pas absolument nécessaires. Les citoyens roumains confrontés à des situations délicates peuvent demander l’appui de l’ambassade de Roumanie à Kiev ou des consulats de Cernauti, (ouest) et d’Odessa (sud). Le ministère roumain des affaires étrangères a annoncé qu’il n’envisageait pas un retrait du personnel diplomatique roumain de Kiev et que l’ambassade, y compris la section consulaire déroule, ses activités « en conditions quasi-normales ». A Bucarest, des participants à la révolution anticommuniste roumaine de 1989 ont participé à une manif de solidarité avec les protestataires pro-européens de Kiev.



    Restructuration – Crin Antonescu, le coprésident libéral de l’Union sociale-libérale, l’alliance gouvernementale de Bucarest, a réaffirmé jeudi soir lors d’un débat télévisé que si lundi le premier ministre social-démocrate Victor Ponta refusait de confirmer la nomination des ministres du Parti national libéral et de soumettre au parlement un projet de restructuration du cabinet, les libéraux quitteraient le gouvernement et demanderaient la démission du premier ministre. Les dissensions entre le PSD et le PNL au sujet de la restructuration de l’exécutif durent depuis plus de deux semaines et menacent l’intégrité de l’Union sociale-libérale.



    Visite – Le projets prioritaires de développement de la République de Moldova, son agenda d’intégration européenne et les relations bilatérales comptent parmi les principaux sujets des réunions à Chisinau du premier ministre roumain Victor Ponta avec plusieurs hauts-responsables moldaves. Le chef du cabinet de Bucarest participe également à l’inauguration d’un forum consacré à la participation conjointe aux programmes européens. M Ponta doit également rencontrer son homologue de la République de Moldova Iurie Leanca. Le premier ministre roumain a dit au président du parlement de Chisinau, Igor Corman que Bucarest était prêt à aider les autorités moldaves à accéder les fonds européens et à lui offrir des informations sur ce qu’est l’intégration européenne.



    Tennis – Suite à son succès la semaine dernière qu tournoi de Doha, la joueuse roumaine de tennis Simona Halep est devenue la 12e joueuse de l’histoire du tennis féminin à remporter sept finales consécutives du circuit WTA. A 22 ans, Simona Halep fait partie de l’élite du tennis mondial féminin et à partir de lundi elle occupera la 7e place au classement WTA.