Tag: protestations

  • Mécontentements en début d’année

    Mécontentements en début d’année

    L’année 2023 a été agitée du point de vue social en Roumanie, marquée notamment par une grève historique des enseignants. 2024, qui va voir se tenir en Roumanie toutes les élections possibles dans une démocratie européenne, commence par des manifestations massives de transporteurs et agriculteurs qui ont perturbé la circulation à proximité des grandes villes du pays, ainsi que par des tensions et des inquiétudes dans le milieu médical notamment chez les médecins de famille.

    Demandes des conducteurs de poids lourds

    Les conducteurs de poids lourds demandent le plafonnement de la police d’assurance obligatoire, la RCA et après le 31 mars l’évitement de la double taxation, des mesures de fluidification du trafic aux postes douaniers et la reconnaissance du transport routier comme un secteur économique stratégique. Les agriculteurs estiment quant à eux qu’ils sont obligés de produire cher et de vendre bon marché. Ils réclament un paiement urgent des subventions, la compensation des pertes enregistrés par les agriculteurs roumains ayant souffert des importations ukrainiennes et la réintroduction des frais douaniers pour les marchandises venant d’Ukraine. Leurs représentants revendiquent également que des crédits puissent être accordés avec un taux d’intérêt subventionné de 2% et que les aides d’Etat pour l’achat de gazole soient revues à la hausse.

    Nombre de revendications ont été approuvées

    Après de longues discussions avec les représentants d’une association d’agriculteurs, l’exécutif a approuvé nombre de leurs revendication, à savoir le paiement sous un régime d’urgence des subventions, la compensation des pertes liées aux importations ukrainiennes, des crédits à taux d’intérêt subventionnée ainsi que la mise à jour des aides étatiques pour l’achat du gazole utilisé dans l’agriculture. Par la suite, le premier ministre Marcel Ciolacu a déclaré à la télévision que 99% des revendications des agriculteurs avaient été acceptées et il a assuré que les céréales ukrainiennes n’étaient pas en vente en Roumanie, surtout depuis qu’un système de licence d’exportation a été mis en place entre les deux pays.

    Des négociations en cours

    Concernant les transporteurs, les négociations sont toujours en cours pour le plafonnement de l’assurance obligatoire et les subventions sur le gazole. Marcel Ciolacu a expliqué que la Roumanie ne pouvait pas se permettre que des compagnies d’assurance entrent en faillite ce qui rendait risqué le plafonnement de l’assurance obligatoire à un prix que les assureurs pourraient ne pas supporter. Il a promis de trouver des solutions à toutes les revendications des chauffeurs de poids lourds tout en attirant au passage leur attention sur le risque de blocage de l’économie généré par leurs manifestations. Par ailleurs, le premier ministre a assuré qu’aucun cabinet de médecine familiale ne fermerait ses portes et que le montant des services médicaux pris en charge par la sécurité sociale était en cours de négociation.

    Protestations des médecins

    Le chef du gouvernement a néanmoins plaidé pour qu’un équilibre soit trouvé entre les revenus d’un médecin de famille officiant en ville et ceux d’un médecin travaillant en zone rurale. Les médecins de famille et les médecins spécialistes libéraux ont en effet commencé à manifester, mécontents des montants proposées par les autorités pour la prise en charge des services médicaux. Ils sont soutenus dans leur démarche par les syndicats de la profession qui estiment que la baisse du budget alloué à la médecine familiale aura de graves conséquences pour l’ensemble du système de santé.

  • Des mécontentements sociaux

    Des mécontentements sociaux

    Les esprits s’agitent cet automne en Roumanie. Mercredi, les
    fonctionnaires des Caisses de retraite, des Directions départementales de
    l’emploi et de l’inspection sociale, ainsi que des Directionsdépartementalesde santé publique ont temporairement arrêté le travail pour
    protester. Ils demandent notamment des salaires plus élevés et l’élimination
    des inégalités.


    Ils
    déplorentles conditions et la charge de travail trop élevée et se disent prêts
    à déclencher une grève d’avertissement, voire une grève générale si nécessaire,
    si des solutions ne sont pas trouvées à leurs revendications. Les voici, telle
    qu’elles sont exprimées par la cheffe du syndicat des travailleurs la Direction
    départementale de l’emploi et de travail de Botoşani (dans le nord-est),
    Gabriela Drobotă :


    « Nos revendications sont causées par les inégalités du
    système public, notamment par les salaires inéquitables. D’autres catégories de
    fonctionnaires qui figurent sur la même grille, soit dans la même famille
    professionnelle, touchent des salaires beaucoup plus élevés que nous. Un autre
    problème est représenté par les conditions de travail, à savoir les
    équipementsvieillis, les applications parfois inutilisables etc. »


    Les employés du ministère de la Santé – descendus dans la rue

    Les
    différences salariales ont également motivé les employés du ministère de la
    Santé à descendre dans la rue pour protester. Des dizaines d’employés ont
    exprimé leur mécontentement devant l’institution, après que le Parlement ait
    adopté une loi visant à résoudre la situation similaire des employés des Caisses
    départementales d’assurance maladie, qui dénonçaientles salaires trop bas par
    rapport à ceux de leurs collègues de l’institution centrale.Simona Miu,
    dirigeante syndicale explique :


    « Les
    employés du ministère de la Santé demandent l’octroi unitaire de la prime pour le travail
    dangereux. Nous voulons que cette augmentation soit calculée pour tous les
    employés du Ministère de la Santé !Ensuite,une autre revendication est
    l’alignement de tous les salaires sur le niveau de ceux de la Caisse Nationale. »


    Les employés des pharmacies – revendications dans la rue

    Les pharmaciens de Roumanie ne sont pas satisfaits non plus! Leurs
    employés ont des revendications liées aux salaires, aux quotas supplémentaires
    pour les médicaments qui n’ont pas changé depuis 2009 et aux retards dans le remboursement
    des médicamentscompensées
    ou gratuits. Un de leurs
    représentants a martelé :


    « Nous
    voulons attirer l’attention des autorités sur notre profession, longuement
    ignorée. Nous voulons montrer notre rôle dans le système sanitaire et le fait
    que tout ce que nous faisons pour le patient ne peut pas être ignoré. Nous
    déployons des efforts extraordinaires pour assurer la médication de nos
    patients à
    l’heure où l’on parle. »
    .

    Blocage du système médical
    Quant à l’Administration des Hôpitaux et des Services
    Médicaux de Bucarest, l’institution demande au Gouvernement d’agir, sinon le
    système médical court le risque de se bloquer. Le retard dans le remboursement
    des factures pour les médicaments cytostatiques, le financement inconstant du
    programme national d’orthopédie qui empêche de projeteret programmer l’activité
    d’implantologie, ou encore le manque de fonds pour payer les factures de
    services publics -autant de situations difficiles auxquelles les hôpitauxdoivent
    faire face. Selon l’Organisation Administrative et Médicale des Hôpitaux tout ce
    contexte est accentué par une récente ordonnance gouvernementale concernant la
    réduction des dépenses des institutions publiques, ce qui met en danger tant la
    santé des patients,que le fonctionnement des hôpitaux en raison du manque de
    ressources financières.

  • 28.08.2023 (mise à jour)

    28.08.2023 (mise à jour)

    Incendie – Toutes les stations de GPL de Roumanie sont en train
    d’être vérifiées et celles où des risques pour la sécurité publique seront
    constatés se verront suspendre les activités, a fait savoir le premier ministre
    roumain Marcel Ciolacu. Les responsables n’excluent pas l’idée de faire des
    modifications législatives dans le courant de la semaine afin de mieux
    réglementer ce domaine, a encore précisé le chef de l’Exécutif. Ces annoncent
    surviennent dans le contexte où samedi soir, de très fortes explosions se sont
    produites à une station GPL de Crevedia (sud), suivies d’un incendie
    dévastateur soldé par deux morts et une soixantaine de blessés, des pompiers
    pour la plupart, mais aussi de gendarmes et des policiers. Pour sa part, le
    ministre de l’Intérieur, Catalin Predoiu, assure que tous ceux trouvés
    responsables pour cette tragédie seront déférés à la loi. Des enquêtes sont en
    cours, menées par le Parquet Général, par les procureurs militaires et ceux
    anticorruption.


    Protestations – Suite à l’échec des pourparlers avec le ministre des
    Finances, Marcel Bolos, les salariés du système des Finances ont repris lundi
    les protestations à travers la Roumanie. Les manifestations sont organisées par
    la Fédération des syndicats de l’Administration fiscale « Solidaritatea »
    (Solidarité), affiliée au Bloc National Syndical. Les syndicalistes menacent d’entrer
    en grève générale durant la première moitié du mois de septembre. Pour rappel,
    le 22 août dernier, ils ont organisé une grève d’avertissement dans plusieurs
    villes de Roumanie et ont protesté devant le ministère des Finances de
    Bucarest. De même, le 11 août dernier, plus de 15 000 salariés auprès du ministère
    des Finances avaient déclenché des protestations spontanées, mécontents des mesures
    proposées par l’Exécutif pour réduire les dépenses budgétaires. Lundi encore, à
    Bucarest, une centaine de membres de la Fédération nationale syndicale de la
    Sécurité sociale et de la Protection de l’enfance PRO.ASIST ont manifesté devant
    le siège du gouvernement. Ils demandent au gouvernement d’épargner le secteur
    de la sécurité sociale des mesures censées réduire les dépenses budgétaires. Ils
    estiment que les personnes vulnérables en seront affectées puisque le système
    manque déjà de personnel en raison des salaires trop bas.


    Bruxelles – Les ministres du Travail, Simona Bucura-Oprescu, des
    Finances – Marcel Boloş, et des Fonds européens – Adrian Câciu, se trouvent à
    Bruxelles pour des discussions avec les exports de la Commission européenne. La
    ministre du Travail présente les modifications que le gouvernement de Bucarest apportera
    aux régimes spéciaux de retraite, selon la volonté de Bruxelles. Simona
    Bucura-Oprescu rappellera l’intention du cabinet Ciolacu de mettre en place un impôt de 15% sur le
    montant des pensions spéciales, dépassant le salaire moyen net. A leur tour,
    les ministres des Finances et des Fonds européens font part de la volonté de
    Bucarest de dépasser le seuil assumé de 4,4 % du PIB du déficit pour cette année.
    Ils informeront également Bruxelles sur le paquet de mesures fiscales pour
    lesquelles le gouvernement roumain souhaite assumer sa responsabilité afin de
    procéder à la réforme de l’administration publique, tout en continuant de
    combattre l’évasion fiscale et d’assurer l’équité fiscale.




















    Trains – La Commission européenne a
    alloué plus de 52 millions d’euros à la Roumanie pour l’achat de 37 trains
    électriques qui circulent sur 13 routes interrégionales à travers le pays. Les
    voitures de dernière génération offriront plus de confort aux voyageurs, tout
    en contribueront à la réduction des émissions produites par les moyens de
    transport, a fait savoir la commissaire européenne chargée de la Cohésion et
    des Réformes, Elisa Ferreira. Les trains ont une capacité de 300 voyageurs
    chacun et ils contribueront à augmenter la qualité des services sur les principaux
    corridors ferroviaires électrifiés.






    Diplomatie – La guerre
    d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine viole les principes
    fondamentaux du droit international, a affirmé lundi, à Bucarest, le ministre
    chilien des AE, Alberto van Klaveren Stork. Invité d’honneur à la Réunion
    annuelle de la diplomatie roumaine, qui aura lieu les 29 et 30 août dans la
    capitale roumaine, il a mis en avant la relation privilégié de son pays avec la
    Roumanie et a participé à un point de presse commun avec son homologue de
    Bucarest, Luminita Odobescu. Avec pour
    thème, cette année, « Une politique étrangère ferme de la Roumanie : gérer
    les défis et privilégier les opportunités », la réunion aura comme invités
    spéciaux les chefs de la diplomatie chilienne, Alberto van Klaveren Stork et
    lituanienne, Gabrielius Landsbergis. L’édition de cette année se propose de
    réaffirmer les priorités de la politique étrangère et de mettre l’accent sur la
    mise en valeur des opportunités engendrées par l’actuel milieu international.
    Dans le contexte du plus grand défi à relever sur le Flanc est de l’OTAN, la
    sécurité, la cohésion et la connectivité sont autant de sujets majeurs de la
    session plénière de la Réunion. A l’agenda des débats également : la
    contribution de la diplomatie roumaine au renforcement du projet européen, des
    stratégies pour le développement économique, l’organisation à l’étranger des 3
    rounds d’élections en 2024, avec un accent mis sur le bon déroulement du
    processus électoral dans la diaspora, sans oublier le rôle des missions roumaines
    dans la promotion de la diplomatie culturelle et de la coopération
    scientifique.
















    Pollution – Sept Roumains sur dix
    considèrent la pollution comme un problème majeur et se disent prêts à payer
    davantage pour bénéficier des sources d’énergie verte. C’est ce que révèle une
    enquête menée par CIS Gaz, l’une des plus importantes sociétés roumaines de gaz
    naturel. Selon le sondage, plus de 90% des personnes questionnées plaident pour
    davantage d’investissements afin que le système énergétique de Roumanie
    devienne plus soutenable. Plus de 65% des Roumains souhaitent que des
    investissements soient faits dans le
    réseau de transport et de distribution énergétique et 31% soutiennent des
    investissements dans l’état des tuyaux et des tubes. Pour plus de 80% des
    Roumains, l’énergie renouvelable est très importante pour la soutenabilité
    économique dans les années à venir. Le sondage s’est déroulé en juin 2023,
    auprès d’un échantillon de 1383 internautes roumains.






    Festival Enescu -Le chef d’orchestre et directeur artistique de
    l’édition de cette année du Festival international de musique classique «
    George Enescu », Cristian Măcelaru a dédié dimanche soir, la
    Rapsodie no. 2 du grand compositeur roumain George Enescu à tous « ceux
    qui ont besoin d’un réconfort spirituel suite aux explosions dévastatrices de
    Crevedia » (sud). La Rhapsodie a partie du programme de la première soirée
    du Festival, arrivé à sa 26ème édition, déroulée sous le slogan
    « La générosité à travers la musique ». Jusqu’au 24 septembre, 3500
    artistes invités se succéderont sur la scène du festival qui réunira à
    l’affiche 90 concerts. Parmi les orchestres importants qui participeront à
    l’édition de cette année notons la orchestre de la Philharmonie de Vienne,
    l’Orchestre Royale du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre National de la
    France, L’Orchestre Tonhalle de Zurich, l’orchestre symphonique de Londres, et
    l’Orchestre de la Philharmonie tchèque. Des chefs d’orchestre de premier rang
    se succèderont sur la scène du festival, dont Cristian Măcelaru, Zubin Mehta,
    Sir Simon Rattle, Wilson Hermanto, Paavo Jarvi, Delyana Lazarova, Lawrence
    Foster, Vladimir Jurowski.








    Météo – Les météorologues annoncent
    une baisse des températures à l’exception du sud-est où la canicule persiste
    mardi aussi, avec des températures qui monteront jusqu’à 38 degrés.

  • Poursuite de la grève dans l’Education nationale

    Poursuite de la grève dans l’Education nationale


    Mécontents de leurs salaires, les professeurs de Roumanie
    avaient menacé depuis quelques mois déjà de déclencher la grève générale au
    risque de perturber le calendrier des examens de fin d’année, si le
    gouvernement ne fait rien pour eux. A l’issue d’une pandémie durant laquelle
    ils ont dû se débrouiller tous seuls pour assurer l’enseignement à distance et dans
    le contexte d’un sous-financement de l’Education nationale bouleversée à chaque
    fois qu’un nouveau ministre de tutelle arrive au pouvoir, les professeurs ont
    décidé de faire entendre leurs voix.


    A la grève générale qu’ils ont déclenchée le 22 mai s’ajoutent
    depuis quelques jours des mouvements de protestation à Bucarest et dans les
    grandes villes de Roumanie. Les protestataires appellent les responsables
    politiques à trouver des solutions pour majorer leurs salaires avant la fin de
    l’année, parallèlement à la mise en place d’un acte normatif censé assurer un
    niveau salarial décent pour les professeurs débutants.


    En revanche, le gouvernement leur a proposé le versement
    d’un supplément financier sous forme d’une prime. Le leader syndical, Marius
    Nistor se révolte:


    Le gouvernement reste sur ses positions et son offre est
    la même. Or, les centaines de milliers de professionnels de l’Education
    nationale sortis dans les rues, disent non et la rejettent.Ils ont besoin de salaires décents, ils ont
    besoin d’une hausse de 25% de leurs revenus, d’un acte normatif qui assure aux
    professeurs en début de carrière un salaire d’un montant égal à celui du
    salaire net mensuel et en fonction duquel on calcule par la suite, la
    future grille unique de salarisation.




    Dans une tentative de faire entendre leurs voix, des
    dizaines de milliers de professeurs et de représentants du personnel
    non-enseignant se sont réunis mardi devant le siège de la présidence roumaine,
    en espérant que le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, lui-même un ancien
    professeur, s’implique dans la médiation du conflit. Face aux manifestants qui
    réclamaient des majorations salariales et des investissements dans l’Education,
    le président a affirmé comprendre leurs inquiétudes et leurs sollicitations.
    N’empêche, a-t-il dit, il est crucial de trouver une solution et d’arrêter la
    grève pour pouvoir clôturer l’année scolaire.


    Klaus Iohannis s’est dit prêt à gérer un accord politique
    signé par tous les partis au pouvoir et qui rassure les professeurs que la future
    grille de salarisation respectera leurs doléances.


    Voici quelques répliques de la part des protestataires:




    Les responsables
    politiques ont mal compris notre message. Il n’y a pas que les salaires qui
    nous intéressent, mais aussi une législation correcte.




    Une autre protestataire a affirmé que: Je
    veux ce niveau de vie décent garanti par la Constitution roumaine. Je suis
    submergée de dettes.





    En attendant de voir comment la situation sera réglée, le
    Ministère de l’Education a décidé de prolonger la période d’arrêt des notes et
    l’ouverture des registres d’inscription au baccalauréat. Il rassure les élèves
    que les protestations ne risquent pas de perturber le calendrier des examens. (trad. Ioana Stancescu)





  • 07.04.2023

    07.04.2023

    Budget – Le
    gouvernement roumain cherche des solutions pour combler un trou de 20 milliards
    de lei dans le budget et empêcher le déficit de dépasser la cible de 4,4% du
    PIB. Les leaders de la coalition au pouvoir dénoncent les dépenses non
    justifiées au sein des plusieurs ministères et institutions et appellent le
    Ministère des Finances à combattre le gaspillage des fonds publiques. Le chef
    du gouvernement, Nicolae Ciuca, a précisé que son gouvernement ne prévoit pas
    de coupures salariales ou d’autres revenus, mais que le ministre des Finances,
    Adrian Câciu, est censé proposer des mesures concrètes pour réduire les
    dépenses dans les mois à venir. Pour sa part, le leader du PSD, Marcel Ciolacu,
    a lancé l’idée d’une réforme des dépenses publiques, parallèlement à la baisse
    de l’évasion fiscale. A ses dires, il faudrait supprimer les bonus salariaux et
    ajouter ceux déjà obtenus, au salaire de base. Et le ministre des Finances de
    préciser que l’ajustement des dépenses salariales ne risque d’impacter ni les
    paquets social et économique élaborés par la coalition, ni les investissements.
    En revanche, les experts de la Banque centrale de Roumanie considèrent que dans
    le contexte d’un niveau élevé des déficits de compte courant et budgétaire,
    l’argent attribué à la Roumanie via le Plan national de relance et de
    résilience représente une chance extraordinaire pour l’économie.














    Protestations – Les agriculteurs roumains protestent ce
    vendredi à Bucarest et dans 18 départements de Roumanie contre les fonds
    décidés par la Commission européenne pour compenser aux pertes qu’ils ont
    enregistrées suite à l’exonération temporaire des droits de douane et de la TVA
    sur les importations de céréales ukrainiennes. Les cultivateurs appellent
    Bruxelles à renoncer au régime spécial appliqué aux produits importés
    d’Ukraine. Des protestations similaires ont lieu en Bulgarie aussi où les
    fermiers ont bloqué le rond point précédant le pont Ruse-Giurgiu, entre la
    Roumanie et la Bulgarie. Par conséquent, le Ministère des Affaires Etrangères
    de Bucarest avertit les chauffeurs roumains qui souhaitent se rendre en
    Bulgarie que l’accès des véhicules sera bloqué aux points de passage frontalier
    de Ruse-Giurgiu et Kardam-Negru Voda et sur les routes adjacentes.


































    OTAN– « Les peuples et les responsables politiques
    des pays alliés ont compris la nécessité d’investir davantage dans la défense
    afin d’assurer l’interopérabilité » a déclaré vendredi, l’adjoint au
    secrétaire général de l’OTAN, le Roumain, Mircea Geoana, présent à Craiova,
    pour visiter la Brigade multinationale Sud-Est. A cette occasion, il a réitéré
    le soutien que la Roumanie accorde à l’Ukraine. « Nous appuyons Kiev,
    parce qu’à force de lutter, les Ukrainiens ne protègent pas seulement leur pays
    et leur souveraineté, mais aussi la nôtre. On continuera à aider l’Ukraine
    aussi longtemps qu’il le faudra ». Placée sous le contrôle opérationnel du
    Commandement de division multinationale du Sud-est, la Brigade a pour mission
    d’assurer tant le cadre d’instruction des structures subordonnées que le
    contrôle d’une opération de l’OTAN de type Article 5, la défense collective,
    pour contribuer à la sécurité territoriale sur le flanc sud-est et dans la
    région de la mer Noire.


























    Santé – Selon le ministre roumain de la Santé, Alexandru
    Rafila, le système médical de Roumanie a besoin d’un personnel nombreux,
    instruit et capable de répondre d’une manière professionnelle et empathique aux
    attentes des patients. Dans un message lancé à l’occasion de la Journée
    mondiale de la Santé, célébrée ce vendredi, 7 avril, le responsable roumain a
    rappelé que des investissements sont nécessaires dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets des médecins
    traitant. Cette année, la Journée mondiale de la Santé se déroule sous le
    slogan « La santé pour tous ». Par ailleurs, Alexandru Rafila a
    précisé que le nombre des cas des infections respiratoires et des
    contaminations au Covid-19 est à la baisse en Roumanie qui a recensé la semaine
    dernière 6900 cas de coronavirus et un taux de positivité de 10% inférieur à
    celui de la semaine d’avant. Pourtant, le nombre de décès reste assez élevé, à
    savoir 59. Plus de détails sur ce thème après les infos.








    Foire – La Foire des Rameaux de
    Bucarest a ouvert vendredi ses portes au Musée national du Paysan roumain.
    Trois jours duranr, les visiteurs sont attendus acheter des œufs peints, des
    icônes et des objets d’artisanat en bois, mais aussi des cozonaci et du pain de
    mie. Organisée chaque année depuis plus de vingt ans, la foire est un des
    incontournables que la capitale roumaine propose à l’approche des Pâques
    orthodoxes qui cette année auront lieu le 16 avril.


    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Irina Begu, a
    perdu face à l’Américaine, Jessiva Pegula, dans les huitièmes de finale du
    tournoi WTA 500 de Charleston, en Caroline du sud. Irina Begu, 32 ans et 37ème
    mondiale s’est inclinée devant son adversaire, principale favorite et numéro 3
    du monde, à la fin d’un match qui a duré deux heures et demie.
























    Météo – Le temps
    demeure particulièrement frisquet pour cette période de l’année. Le ciel est
    couvert et des précipitations touchent les régions du nord-ouest, du centre et
    de l’ouest de la Roumanie. Le vent souffle à une vitesse modérée qui s’accentue
    dans le sud du territoire. Les températures maximales vont de 3 à 12 degrés.



  • 25.03.2023 (mise à jour)

    25.03.2023 (mise à jour)

    Visite
    – Le président du Conseil européen, Charles Michel, entame lundi une visite
    officielle à Bucarest pour des discussions avec le chef de l’Etat roumain,
    Klaus Iohannis. A l’issue de leur entrevue, les deux responsables politiques
    feront des déclarations de presse. La visite survient deux jours après la
    réunion de Bruxelles des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, consacrée
    notamment à la situation en Ukraine.














    Défense – Le ministre
    roumain de la Défense, Angel Tîlvar, et les ambassadeurs des pays nordiques
    accrédités à Bucarest ont examiné ensemble l’actuelle situation de sécurité
    provoquée par la guerre menée par la Fédération de Russie en Ukraine. Le
    ministre roumain a transmis aux représentants diplomatiques danois, estonien,
    finlandais, suédois et lituanien la volonté de Bucarest de rester profondément
    impliqué dans les efforts de développer les relations de coopération avec leurs
    pays. Les discussions ont mis en avant l’importance de poursuivre le soutien
    international accordé à l’Ukraine. Angel Tâlvar a réitéré l’importance
    d’accorder le soutien des alliés aux partenaires à l’Est des frontières de
    l’OTAN, comme la République de Moldova.


    Economie -
    L’agence de notation internationale Fitch Ratings vient de confirmer la note
    BBB assortie d’une perspective négative de la Roumanie pour ses émissions
    souveraines de long-terme en devises. La note F3 de la dette à
    court terme en devises a été également confirmée par l’agence mondiale de
    notation financière. Pour la première fois depuis avril 2020, celle-ci a révisé
    à la hausse la perspective de la note de la Roumanie de négative à stable. La
    décision de Fitch représente une preuve de confiance dans les perspectives de
    croissance de l’économie roumaine, fondée sur la poursuite des programmes
    gouvernementaux et sur l’encouragement des opportunités de développement du
    pays, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciuca. L’agence de notation Fitch a
    mis en évidence aussi bien la résilience économique de la Roumanie dans le
    courant de 2022 que sa stabilité politique lui ayant permis de gérer la crise
    énergétique et celle provoquée par la guerre en Ukraine. Dans le contexte des fonds
    européens que Bruxelles versera à Bucarest dans le cadre de l’exercice
    financier pluriannuel 2021-2027 que via le Plan national de relance et de
    résilience, le pays pourrait connaître une croissance économique de 2,3% d’ici
    la fin de l’année et de 3% en 2024. Pour améliorer sa note, la Roumanie devrait
    stabiliser sa dette publique en pourcentage du PIB à moyen terme, parallèlement
    à la diminution de son déficit publique et des risques.










    Protestations -
    Des policiers et des militaires en réserve ont protesté samedi devant le siège
    du Ministère des Affaires Intérieures de Bucarest pour réclamer la mise en
    place sous sa forme initiale, de la loi des salaires et des pensions
    militaires. Les protestataires demandent un système prédictible des pensions de
    retraite, comme c’est le cas partout dans les pays membres de l’OTAN et de
    l’UE. Les syndicalistes exigent également des bonus salariaux, la majoration du
    ratio de nourriture et des suppléments financiers censés compenser le stress
    neuropsychique. Vendredi, le Syndicat des militaires en réserve et celui des
    Policiers ont organisé une marche de protestation pour dénoncer les problèmes
    auxquels se confronte le système de la défense et de la sécurité nationale.








    Police
    – La Police roumaine a fêté samedi les 201 années écoulées depuis sa première
    attestation documentaire. A cette occasion, différentes manifestations ont été
    organisées à travers la Roumanie. « Les policiers sont ceux qui nous
    protègent et qui jouent un rôle essentiel au sein du système de sécurité
    nationale » a précisé le premier ministre, Nicolae Ciuca dans un message
    transmis à cette occasion. Et lui de souligner la nécessité que la Police
    roumaine se réinvente pour répondre aux nouveaux défis en matière de
    criminalité.




















    Météo – Il fera
    doux partout en Roumanie dans les 24 prochaines heures. L’instabilité
    atmosphérique sera accentuée notamment dans la moitié orientale du territoire.
    Des précipitations mixtes pourraient tomber à plus de 1700 mètres d’altitude.
    Dimanche, les températures iront de 11 à 22 degrés.

  • 25.03.2023

    25.03.2023

    Economie – L’agence
    de notation internationale Fitch Ratings vient de confirmer la note BBB
    assortie d’une perspective négative de la Roumanie pour ses émissions
    souveraines de long-terme en devises. La note F3 de la dette à
    court terme en devises a été également confirmée par l’agence mondiale de
    notation financière. Pour la première fois depuis avril 2020, celle-ci a révisé
    à la hausse la perspective de la note de la Roumanie de négative à stable. La
    décision de Fitch représente une preuve de confiance dans les perspectives de
    croissance de l’économie roumaine, fondée sur la poursuite des programmes
    gouvernementaux et sur l’encouragement des opportunités de développement du
    pays, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciuca. L’agence de notation Fitch a
    mis en évidence aussi bien la résilience économique de la Roumanie dans le
    courant de 2022 que sa stabilité politique lui ayant permis de gérer la crise
    énergétique et celle provoquée par la guerre en Ukraine. Dans le contexte des fonds
    européens que Bruxelles versera à Bucarest dans le cadre de l’exercice financier
    pluriannuel 2021-2027 que via le Plan national de relance et de résilience, le
    pays pourrait connaître une croissance économique de 2,3% d’ici la fin de
    l’année et de 3% en 2024. Pour améliorer sa note, la Roumanie devrait
    stabiliser sa dette publique en pourcentage du PIB à moyen terme, parallèlement
    à la diminution de son déficit publique et des risques.










    Protestations -
    Des policiers et des militaires en réserve ont protesté samedi devant le siège
    du Ministère des Affaires Intérieures de Bucarest pour réclamer la mise en
    place sous sa forme initiale, de la loi des salaires et des pensions
    militaires. Les protestataires demandent un système prédictible des pensions de
    retraite, comme c’est le cas partout dans les pays membres de l’OTAN et de
    l’UE. Les syndicalistes exigent également des bonus salariaux, la majoration du
    ratio de nourriture et des suppléments financiers censés compenser le stress
    neuropsychique. Vendredi, le Syndicat des militaires en réserve et celui des
    Policiers ont organisé une marche de protestation pour dénoncer les problèmes
    auxquels se confronte le système de la défense et de la sécurité nationale.






















    Une heure pour la Planète – Des millions de citoyens, des institutions et des entreprises du monde
    entier éteindront ce soir les lumières une heure durant dans le cadre du
    mouvement international « Une Heure pour la planète », célébré le
    dernier samedi du mois de mars. Selon le Ministère roumain de l’Environnement,
    à partir de cette année, le Fonds mondial pour la nature lance le défi d’offrir
    une heure à la planète tous les mois. La biodiversité se perd à une vitesse
    sans précédent et l’économie mondiale dépend de la nature, a fait savoir le
    ministère roumain. Organisé pour la première fois le 31 mars 2007, à Sydney,
    « Une Heure pour la planète » tire la sonnette d’alarme quant aux
    changements climatiques. Le Ministère roumain de l’Environnement rejoint les
    8000 institutions de 195 pays qui éteindront les lumières ce soir, à 20h30,
    heure de Bucarest. Parmi les institutions participantes figure aussi le Palais
    du Parlement de Bucarest dont l’éclairage aussi bien extérieur qu’intérieur
    sera interrompu une heure durant, à partir du 20h30.










    Heure d’été
    – Cette nuit, la Roumanie s’apprête à
    passer à l’heure d’été. Par conséquent, dimanche matin, à 3 heures du matin, il
    sera donc 4 heures. On perdra ainsi une heure de sommeil, mais on gagnera une
    heure de soleil dans la soirée. Le passage à l’heure estivale n’entraînera pas
    de changements sur les horaires des trains, a fait savoir la SNCF de Roumanie.


    Tennis – La
    joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea s’est qualifiée pour le troisième
    round du tournoi WTA 1000 de Miami, en Floride, après une victoire vendredi
    soir contre la Française, Caroline Garcia, quatrième mondiale. Cîrstea s’apprête à rencontrer la Tchèque, Karoline
    Muchova, face à laquelle elle s’est déjà inclinée deux fois. Dans le concours
    de double dames, Irina Begu de Roumanie et Anhelina Kalinina, d’Ukraine ont
    obtenu leur qualification dans les 8ème de finale après avoir battu la paire
    nippone Ahuko Aoyama/Ena Shibahara. Leur prochain match, Begu et Kalinina le
    joueront contre Monica Niculescu, de Roumanie et Alicja Rosolska, de Pologne.














    Football – La
    sélection roumaine de football rencontre ce samedi la Principauté d’Andorre au
    tableau du tour préliminaire de l’EURO 2024, accueilli par l’Allemagne. La
    Roumanie fait partie du groupe 1 aux côtés du Belarus, de la Suisse, d’Israël
    et du Kossovo. Le 28 mars, les Tricolores joueront à Bucarest, contre les
    Biélorusses.






    Météo – Les
    températures sont à la baisse dans l’ouest, le nord et le centre de la
    Roumanie. Dans les régions orientales et méridionales de la Roumanie, le temps
    demeure particulièrement doux pour fin mars. La giboulée touche les sommets des
    Carpates. Samedi, les températures maximales vont de 11 à 23 degrés. Nous avons
    22 degrés et un beau soleil à midi, à Bucarest.





  • 14.03.2023 (mise à jour)

    14.03.2023 (mise à jour)

    Visite – Le président
    roumain, Klaus Iohannis, entame mercredi une visite officielle à Sofia, à l’invitation
    de son homologue bulgare, Roumen Radev. La visite débouchera sur la signature
    d’une déclaration censée jeter les bases du
    Partenariat stratégique bilatéral. Le document qui sera signé à Sofia
    témoigne du renforcement du dialogue politique roumano-bulgare, de la
    consolidation des échanges commerciaux et de la coopération transfrontalière,
    de l’amélioration de la connectivité et des infrastructures, de la promotion des
    projets visant la région du Danube, de la sécurité énergétique et de la
    promotion des énergies vertes. La Déclaration porte aussi sur la coopération
    bilatérale dans le domaine des affaires européennes et dans celui de la défense
    et de la sécurité. Klaus Iohannis et Roumen Radev parleront aussi de l’objectif
    commun de leurs pays, à savoir l’adhésion à l’Espace Schengen.




    Pourparlers – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a reçu mardi Dereck
    J. Hogan, assistant adjoint du chef du département américain d’Etat chargé des
    affaires européennes et eurasiatiques. Dereck Hogan se trouve à Bucarest pour
    participer à la réunion roumano- américaine pour le Dialogue Stratégique. Les
    deux responsables se pencheront sur la coopération bilatérale dans les domaines
    politique, économique et militaire. Pour ce qui est de la coopération
    sectorielle, les discussions ont ciblé notamment la coopération dans les
    domaines énergétique, des technologies de l’Information et agricole. L’occasion
    pour Nicolae Ciuca d’exprimer l’intérêt de Bucarest d’attirer plus
    d’investisseurs américains en Roumanie. Autre sujet majeur à l’agenda des
    pourparlers roumano-américains : la sécurité régionale, dans le
    contexte de l’agression militaire russe en Ukraine. Le premier ministre roumain
    n’a pas manqué de mentionner le soutien pluridimensionnel (humanitaire,
    économique, etc) offert par la Roumanie à l’Ukraine, l’implication constante de
    Bucarest étant appréciée par l’administration américaine. Enfin, le responsable
    américain a proposé d’accorder du soutien technique à l’intégration de la
    Roumanie au programme d’exemption de visas, Visa Waver.




    Conseil – En marge du Conseil EPSCO (Emploi, politique sociale,
    santé et consommateurs) de Bruxelles, le ministre roumain du Travail et de la
    Solidarité sociale, Marius Budai, s’est entretenu avec son homologue autrichien
    Johannes Rauch sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Celui-ci a
    assuré le responsable de Bucarest aussi bien de son appui que de celui du
    vice-chancelier Werner Kogler. Pour rapper, lors du Conseil JAI de décembre
    dernier, la Roumanie s’est vu refuser l’accès à l’espace de libre circulation,
    notamment suite à l’opposition de l’Autriche et des Pays-Bas. Les autorités
    hollandaises se sont dites favorables à l’admission de la Roumanie, mais non
    pas de la Bulgarie. Par ailleurs, à Bruxelles, le ministre Marius Budai a
    discuté avec son homologue autrichien de la main d’œuvre roumaine d’Autriche, avec
    un accent particulier sur la situation des aides-soignantes roumaines
    travaillant à domicile.






    Diplomatie – L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen et
    l’élargissement de l’UE comptent parmi les sujets figurant à l’agenda des
    pourparlers, de Vilnius, entre le chef
    de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et son homologue lituanien
    Gabrielius Landsbergis. Les deux ministres ont discuté aussi du soutien accordé
    à l’Ukraine et du futur processus de reconstruction de ce pays. Les pourparlers
    ont également visé l’impact de la guerre sur les pays de la région, avec un
    accent sur la situation de sécurité en République Moldova et les mesures communes
    à prendre afin de contrecarrer les actions déstabilisatrices lancées par la
    Russie. Les défis à relever par la République de Moldova ont également dominés la
    discussion entre le chef de la diplomatie roumaine et la présidente du
    parlement lituanien, Viktorija Cmilyte-Nielsen. L’occasion pour le ministre
    Aurescu d’apprécier le très bon niveau des relations roumano-lituaniennes et la
    dynamique positive du dialogue bilatéral à tous les niveaux. Il a aussi
    mentionné l’évolution positive des échanges commerciaux entre les deux pays. Ce
    fut également l’occasion de se pencher sur les préparatifs du Sommet de l’OTAN
    à Vilnius, en juillet prochain.


    Transports – Les ministres des Transports de République tchèque, d’Allemagne,
    d’Italie, de Pologne, de Portugal, de Roumanie, de Hongrie et de Slovaquie se
    sont réunis lundi pour discuter de la norme Euro 7, censée réduire la pollution
    due au dioxyde d’azote rejetée par le trafic automobile. Les débats
    interviennent dans le contexte d’une dispute autour de la stratégie du bloc
    communautaire concernant le passage aux voitures électriques. L’UE estime que
    les bénéfices de l’Euro 7 sur la santé dépasseront de loin les coûts de la mise
    en œuvre du système. Néanmoins, les pays mentionnés s’y opposent, affirmant que
    cela mettra en grande difficulté leurs industries automobiles. Les
    Etats-membres sont également réservés quant à la période trop courte mise à
    leur disposition pour mettre en place les normes envisagées.


















    Centrale
    – La Chambre des députés de Roumanie a voté mardi en faveur de la mise en place
    d’un accord entre l’Etat roumain et la Société Nuclearelectrica pour la
    construction des troisième et quatrième réacteurs de la Centrale de Cernavoda.
    Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, a précisé que le réacteur numéro 3
    deviendra fonctionnel à la fin de 2030 et le quatrième, une année plus tard.
    Selon Nuclearelectrica, les deux réacteurs ajouteront au système énergétique
    national une capacité de production de 10 térawatts/heure sans que des
    émissions de dioxyde de carbone soient
    rejetées dans l’air.


    Protestations – En Roumanie, les syndicats de l’enseignement ont entamé
    mardi une nouvelle série de protestations, mécontents notamment du niveau des
    salaires et des bonus. Les premières manifestations ont commencé à Constanta,
    ville-port à la mer Noire, avant de se propager dans le sud-est du pays. Les
    syndicats réclament des hausses salariales pour le personnel didactique
    auxiliaire et le paiement des heures supplémentaires effectuées par les
    enseignants et le personnel non-didactique. Ils demandent également que les
    règlements sur le versement des bonus soient respectés dans leur cas aussi, en
    sachant que les salariés de l’Education nationale sont les seuls à ne pas en
    bénéficier.








    Visite -
    Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a reçu mardi la visite, à Bucarest,
    de l’archevêque de Canterburry, Justin Welby. Leurs discussions ont porté sur
    les conséquences de l’agression militaire russe en Ukraine, l’aide accordé aux
    réfugiés et la lutte contre le trafic de personnes. Le chef du cabinet roumain
    a présenté la contribution de la Roumanie aux efforts internationaux d’appui
    accordé aux victimes de la guerre, au peuple ukrainien et aux autorités de
    Kiev. L’archevêque Justin Welby a félicité Bucarest pour sa vision et son appui
    humanitaire. Antérieurement, il a été reçu par le patriarche Daniel de l’Eglise
    orthodoxe roumaine. Ensemble, ils ont examiné le phénomène de la migration.

    Drogue -
    Les procureurs de la DIICOT (la Direction d’investigation des infractions de
    crime organisé et de terrorisme) épaulés par des policiers de la brigade des stupéfiants ont annoncé mardi
    avoir demantelé un réseau criminel de production de méthamphétamine. Deux Roumains
    figurent parmi les personnes arrêtées dont Laurenţiu Huică, ancien viceprésident de
    l’Association des Fabriquants de médicaments de Roumanie. Celui-ci est accusé
    d’avoir exporté de Roumanie vers sept sociétés pharmaceuthiques basées en
    République Tchèque, Bulgarie, Lituanie et Espagne, 170 millions de cachets pour
    en obtenir 4,7 tonnes de méthamphétamine. La valeur des stupéfiants sur le
    marché noir a été estimée à 187 millions d’euros pour la vente au kilo et de
    468 millions d’euros pour la vente au gramme.







    Météo – Le ciel sera plutôt couvert
    dans les 24 prochaines heures. Des pluies toucheront l’ouest, le nord et le sud
    du territoire et la neige tombera en altitude. Le vent soufflera à plus de 50
    km/h sur les crêtes des Carpates. Mercredi, les températures maximales iront de
    9 à 15 degrés.

  • Une situation tendue à Chișinău

    Une situation tendue à Chișinău


    La
    République de Moldova, qui avait fait partie jadis de la sphère d’influence de
    Moscou, est aujourd’hui dirigée par des autorités fermement orientées vers
    l’intégration européenne. Depuis plusieurs mois, elles font l’objet d’actions
    de protestation, les manifestant invoquant notamment des aspects sociaux, tels
    la pauvreté ou la hausse des prix. Cependant, les actions n’ont pas un
    caractère massif, et les enquêtes ont montré, selon les autorités, que les
    manifestants ne participaient pas par conviction, mais en échange pour une rémunération.
    C’est le parti de l’oligarque pro-russe controversé Ilan Şor, qui est soupçonné
    de payer les participants. Pour rappel, Ilan Şor, qui se cache actuellement en
    Israël, a été condamné en 2017 à 7 ans et demi de prison ferme pour escroquerie
    et blanchiment d’argent,.


    Depuis
    l’automne 2022, plusieurs rassemblements de ce type ont été organisés à
    Chisinau. Le plus récent a eu lieu dimanche, le même jour où les autorités de
    Chișinău ont annoncé la destruction d’un réseau coordonné depuis Moscou, qui
    visait à déstabiliser la situation en République de Moldova. Il s’agit d’un
    réseau de 10 groupes de 5 à 10 personnes, chacun ayant dû semer de chaos lors
    des actions de protestation qui ont eu lieu ce samedi. Les groupes ont été
    coordonnés par un représentant des services spéciaux de la Fédération de Russie
    et avaient, parai-t-il, reçu comme instruction de déstabiliser l’ordre public
    par l’intermédiaire de personnes ayant la double nationalité, russe et moldave,
    venues à cet effet de Moscou.


    Le
    chef du Commissariat général de la police de la République de Moldova, Viorel
    Cernăuțeanu, a présenté plusieurs enregistrements vidéo et audio, ainsi que des
    fragments de correspondance destinés à démontrer l’implication de plusieurs
    personnes de Russie dans la préparation des troubles de masse à Chișinău. 25
    suspects ont été interrogés, dont sept ont été arrêtées. Viorel Cernăuțeanu a
    également déclaré qu’il y avait un lien direct entre le coordinateur à Moscou
    et la société militaire privée russe Wagner, mais aussi entre le réseau que la
    police et les organisateurs des manifestations à Chișinău ont démantelé.


    D’ailleurs,
    la veille des manifestations de dimanche, les procureurs anti-corruption de Chișinău
    avaient annoncé qu’à la suite des perquisitions menées contre des représentants
    du Parti Șor, ils avaient confisqué plus de 2,5 millions de lei
    moldaves, l’équivalent de près de 230 000 euros, argent qui aurait servi à
    payer les participants aux manifestations. Les perquisitions ont eu lieu simultanément
    dans plusieurs localités, chez des personnes soupçonnées de préparé des
    désordres de masse pour déstabiliser de la situation politique en République de
    Moldova et mettre en place à Chișinău un gouvernement fidèle à Moscou.


    De
    plus, lors de ces perquisitions, des menottes, des substances à odeur
    spécifique de marijuana, ainsi que des dispositifs de communication et de
    stockage d’informations ont également été retrouvés.


    Les
    personnes enquêtées sont des hommes âgés de 23 à 50 ans, antérieurement
    condamnés. Certains d’entre eux sont récemment revenus de Turquie où, selon les
    services secrets moldaves, ils ont été formés à résister aux forces de l’ordre,
    à utiliser des articles pyrotechniques et des armes lors de manifestations. Les
    perquisitions ont également eu lieu dans le contexte où Washington avait accusé
    Moscou de tenter de déstabiliser la République de Moldova dans le but probable
    d’installer une administration plus favorable à la Fédération de Russie. (trad.
    Andra Juganaru)



  • Les mécontentements des syndicalistes de l’Enseignement

    Les mécontentements des syndicalistes de l’Enseignement

    Le premier épisode d’une longue série des protestations
    annoncées par les syndicalistes de l’Enseignement a débuté ce jeudi à Iaşi. Des
    centaines d’employés de l’enseignement préuniversitaire ont manifesté pendant
    une heure devant le siège de Préfecture. Leur mécontentement principal est le
    niveau réduit des salaires, tant pour les enseignants, que du personnel
    non-didactique.


    « C’est la première action d’une série entière qui
    se déroulera sur l’ensemble du pays » – ont annoncé les organisateurs, selon
    lesquels les salaires des employées de l’enseignement sont inacceptables. D’ailleurs,
    toutes les catégories d’employés en sont concernées – personnel didactique, personnel
    auxiliaire, personnel non-didactique et même les managers.


    Les membres des syndicats dénoncent le fait que, malgré
    les discussions eues avec les représentants de l’Exécutif, personne n’a rien
    fait pour améliorer la situation, c’est-à-dire pour augmenter les salaires de
    presque 25 %. C’est le pourcentage demandé par les syndicalistes, afin de pouvoir
    surmonter le taux très élevé d’inflation.


    D’autres problèmes concernent la rémunération des heures
    supplémentaires. S’y ajoute l’absence de certaines primes, telles le bonus pour
    les conditions difficiles de travail. D’ailleurs, les employés de
    l’enseignement sont les seuls à ne pas bénéficier de cette prime. C’est la
    raison pour laquelle Laviniu Lăcustă, leader de syndicat déclare :


    « Malheureusement,
    malgré les discussions que nous avons eues avec les représentants de
    l’Exécutif, tant en décembre, qu’en janvier et février, à ce jour rien de ce
    qui à été promis n’a été accompli. Si rien ne change, évidemment, nous sommes
    déterminés de faire une grève générale en mai prochain – le plus probablement.
    »
    – a déclaré Laviniu Lăcustă, leader de syndicat.


    Dans une interview pour Radio Roumanie, la ministre de
    l’Education, Ligia Deca, a déclaré pour sa part que les mécontentements
    visaient aussi la législation actuelle. Ainsi promet-elle que, dans la nouvelle
    loi de l’Enseignement, qui est en cours de préparation, la salarisation sera
    progressive et partira du salaire moyen en Roumanie, une idée qui a été agrée
    par les syndicats. La ministre de l’Education, Ligia Deca, a déclaré :


    « Les protestations annoncéss ne visent pas les mesures que la nouvelle
    loi de l’enseignement propose. Par contre, ils visent la grille des salaires prévus
    dans la loi actuelle. C’est là une autre discussion. La mesure incluse dans la
    nouvelle loi, c’est-à-dire que la grille des salaires de l’Enseignement
    commencera par le revenu moyen en Roumanie, a été agréée par les syndicats.
    D’ailleurs, ils ont travaillé avec des experts du ministère de l’Enseignement
    afin de proposer au Ministre du Travail une grille de salaires fondée sur ce taux,
    précisément afin d’offrir une carrière didactique motivante.
    » – a
    déclaré la Ministre de l’Enseignement, Ligia Deca.



    Les promesses ne compensent pas le manque d’argent,
    donc dans la période à suivre, des manifs similaires à celles de ce jeudi, à Iaşi,
    seront organisées partout dans tout le pays, y compris à Bucarest, la capitale.
    (trad. Andra Juganaru)

  • 16.12.2022 (mise à jour)

    16.12.2022 (mise à jour)

    Schengen – Les pertes souffertes par la Roumanie à cause du fait qu’elle n’a pas été admise au sein de l’espace Schengen dépassent les 25 milliards d’euros, affirme le ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode. « Cela fait 11 que nous assurons la sécurité de la frontière extérieure de Schengen, que nous investissons dans des ressources humaines, dans des moyens techniques et des technologies modernes. Les pertes enregistrées par la Roumanie durant toute cette période, depuis qu’elle remplit les critères et ne bénéficie pas des droits afférents sont incommensurables ». Cette déclaration a était faite par le ministre lors de la réunion des chefs des structures des gendarmeries d’Europe. C’est toujours de l’admission de la Roumanie à l’espace de libre circulation qu’a parlé le président roumain, Klaus Iohnannis, à Bruxelles, lors de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement. Cette semaine, de hauts responsables européens – dont la cheffe de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil, Charles Michel ont transmis leurs messages de soutien à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen.

    Accord – La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, participe samedi à Bucarest, à la cérémonie de la signature d’un accord entre les gouvernements de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie, de la Roumanie et de la Hongrie visant le partenariat stratégique dans le domaine du développement et du transport de l’énergie verte. L’accord sera signé par le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev et par les premiers ministres de la Géorgie, Irakli Garibashvili, de la Roumanie, Nicolae Ciucă, et de la Hongrie, Viktor Orban. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, le document repose sur les intérêts des quatre Etats de consolider la sécurité énergétique nationale et régionale. L’accord offrira le cadre financier et technique pour réaliser le projet du câble sous-marin de transport de l’électricité de sources renouvelables entre la Roumanie et l’Azerbaïdjan, via la Géorgie et la mer Noire et ensuite pour transporter cette énergie vers la Hongrie et le reste de l’Europe.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation a baissé en Union européenne de 11,5 % en octobre à 11,1% en novembre mais dans huit Etats membres, l’indicateur des prix des produits de consommation courante a augmenté d’un mois à l’autre, y compris en Roumanie de 13,5% à 14,6%, selon les chiffres publiées vendredi par l’Office européen des statistiques Eurostat. Au mois de novembre, les Etats membres de l’UE qui enregistrent les taux d’inflation les plus élevés ont été la Hongrie, la Lettonie, l’Estonie et la Lituanie. Au pôle opposé, les Etats membres de l’UE ayant enregistré les taux d’inflation les plus bas ont été l’Espagne, la France et Malte.

    Protestations – Des centaines de salariés de l’enseignement roumain ont protesté ce vendredi devant les sièges des préfectures de plusieurs départements à travers la Roumanie, dénonçant notamment le fait que certaines mesures visant leurs revenus n’ont pas encore été appliquées intégralement. A leur tour, les syndicats de l’Education nationale rappellent que le revenu net dans ce domaine va de 1 700 à 2 200 lei (environ 440 euros) et menacent par une nouvelle vague de protestations l’année prochaine si le gouvernement ne trouve pas de solution pour leurs problèmes. Ils dénoncent aussi le fait que les heures supplémentaires n’ont pas encore été payées et l’absence de certains remboursements telle la navette faite par certains enseignants et demandent une majoration salariale à même de couvrir la hausse de l’inflation, en cas contraire, le pouvoir d’achat des salariés de l’éducation risque de chuter dramatiquement.

    Révolution – Ce vendredi la Roumanie a marqué les 33 ans écoulés depuis le déclenchement de la révolution anticommuniste : c’était en 1989, à Timisoara (ouest). Une séance commémorative du Conseil local a eu lieu aujourd’hui notamment pour remémorer les événements de décembre ’89 et pour observer une minute de silence à la mémoire des martyres de la Révolution. De nombreux autres événements se sont déroulés ce vendredi en lien avec la révolution : des expositions, des projections de films, des débats, des marches le long de l’itinéraire des révolutionnaires et même un concert intitulé « Du folk pour la Révolution ». Pour rappel, c’était le 16 décembre 1989, à Timisoara qu’une manifestation de solidarité avec le pasteur réformé Lazslo Tökes s’est transformée en une révolte pour se répandre sur l’ensemble du pays dans les jours à venir et culminer par la chute du régime communiste de Nicoale Ceausescu.

    Météo – Températures à la baisse dans les prochaines 24 heures sur l’ouest et le nord du pays, mais elles devraient rester assez élevées sur le reste du territoire. Le ciel sera couvert et des pluies sont attendues sur la moitié ouest, mais aussi sur d’autres régions. Des pluies verglaçantes sont également possibles. Des chutes ne neige sont possibles sur le relief, notamment en soirée et durant la nuit. Le brouillard sera également présent. Les maxima iront de 5 à 18 degrés.

  • 15.12.2022 (mise à jour)

    15.12.2022 (mise à jour)

    Schengen – La présidente du Parlement
    européen, Roberta Metsola, s’est dite jeudi déçue du vote négatif, de la
    semaine dernière, du Conseil Justice et Affaires Intérieures, suite auquel, la Roumanie
    et la Bulgarie se sont vu refuser l’admission au sein de l’Espace Schengen.
    Depuis des années, l’UE fait preuve de ses capacités de surmonter les barrières
    et de réunir les gens, a affirmé la cheffe du Législatif communautaire, dans
    son allocution en ouverture du Conseil européen de Bruxelles. Et elle d’ajouter
    que l’UE pourrait encore rassembler les européens si elle a le courage
    d’adopter des décisions politiques censées maintenir la construction
    communautaire. Selon des sources officielles citées par Radio Roumanie, le chef
    de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a remercié le Parlement européen pour son
    soutien et pour le soutien de la grande majorité des pays membres. En marge du
    Conseil européen, le responsable roumain a expliqué aux leaders européens
    l’injustice dont la Roumanie est tombée victime, en plaidant en faveur d’une
    solution censée permettre au pays d’intégrer l’Espace de libre circulation au
    plus vite possible.














    OCDE
    – La Roumanie a déposé jeudi à Paris, au siège de l’Organisation pour la
    Coopération et le Développement économique, un mémorandum initial visant
    l’adhésion à cet organisme. En visite de travail à Paris, le premier ministre
    roumain, Nicolae Ciuca, a remis le document au secrétaire général de l’OCDE,
    Mathias Cormann. L’OCDE réunit actuellement 38 pays membres qui, ensemble,
    assurent 70% de la production mondiale et du commerce international et 90% du
    niveau mondial des investissements étrangers directs.


    Protestations – La Fédération des Syndicats Libres de l’Education
    nationale poursuit ses protestations démarrées la semaine dernière, pour
    dénoncer notamment le non paiement des primes liées aux conditions de travail
    et de la rémunération des heures supplémentaires. Les syndicalistes exigent
    également une indexation de leurs salaires sur l’inflation. Des protestations
    ont eu lieu jeudi devant les sièges des préfectures de plusieurs villes à
    travers la Roumanie. A Bucarest, les policiers et le personnel des
    pénitentiaires s’est réuni jeudi devant le siège du ministère des Finances pour
    réclamer des arriérés de salaire, la majoration des quantités de nourriture et
    la hausse des pensions de retraite et des salaires des militaires.
















    Budget 2023 – Le Parlement de Bucarest a approuvé,
    mercredi, le budget d’Etat et de la sécurité sociale pour 2023. Le rythme des débats a été soutenu,
    permettant ainsi de finaliser les procédures de vote en trois jours. Malgré les
    critiques de l’opposition, seulement quelques amendements ont été acceptés. Par
    conséquent, le budget d’Etat 2023 de la Roumanie table sur une croissance
    économique de 2,8 % du PIB et un taux annuel d’inflation de 8 % à la fin de
    l’année prochaine. Le déficit public baissera de 80 milliards de lei (environ
    16 milliards d’euros) à quelque 68 milliards de lei. Les élus ont prévu une majoration
    de 12,5 % des pensions de retraite, l’augmentation du SMIC à 3000 lei (600 euros)
    et des aides financières aux personnes vulnérables.


    Energie -La direction de l’Autorité nationale de règlementation dans
    le domaine de l’énergie (ANRE) a rencontré jeudi les représentants des
    principaux fournisseurs d’électricité de Roumanie pour leur expliquer comment
    mettre en place la nouvelle loi du plafonnement tarifaire en vigueur à partir
    du 1er janvier 2023. Selon les fournisseurs, près de 9 millions de
    Roumains sont censés déposer des demandes pour bénéficier de tarifs plafonnés,
    alors que l’Autorité pense que leur nombre serait encore plus important.
    L’institution précise qu’en Roumanie, les consommateurs pourraient bénéficier
    d’un prix plafonné d’électricité tant que leur consommation ne dépasse pas la
    barre prévue par la loi.






    Natation – Le nageur roumain, David Popovici,
    s’est qualifié quatrième jeudi, en finale du 100 mètres nage libre masculin au
    Championnat du monde de natation en petit bassin de Melbourne. Double champion
    olympique, Popovici aurait eu besoin de sept centièmes de seconde pour
    remporter le bronze. Il participera aussi à l’épreuve du 200 mètres nage libre.
    Jeudi encore, un autre nageur roumain, Andrei Anghel, s’est qualifié en
    demi-finale de la course de 50 mètres dos. Trois Roumains figurent au tableau
    du Championnat mondial de natation d’Australie.













    Météo – En Roumanie, il fera beaucoup plus chaud que
    la normale saisonnière, avec des températures allant jusqu’à 17 degrés dans
    l’ouest du pays. Les pluies toucheront la moitié occidentale du pays, tandis
    que la neige et la giboulée feront leur apparition en altitude, à plus de 1800
    mètres. Vendredi, nous aurons 10 degrés à Bucarest.







  • 14.12.2022

    14.12.2022

    ASEAN -
    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participe ce mercredi à Bruxelles,
    au sommet UE- l’Association des Nations de l’Asie du sud-est, ASEAN. La réunion
    marque une première puisqu’elle se déroulera en présence aussi bien des
    représentants des institutions européennes que des 27 leaders de l’Union. Les
    pourparlers porteront notamment sur des sujets de sécurité et sur des projets
    communs dans différents domaines tels le commerce, les changements climatiques
    et la sécurité alimentaire. Demain, ce sera le tour du Conseil européen de se
    réunir à Bruxelles pour débattre de la situation en Ukraine et des progrès
    réalisés dans le domaine énergétique. Klaus Iohannis envisage de remettre sur
    le tapis le sujet de l’adhésion de la Roumanie à l’Espace Schengen, même si un
    nouveau vote sur ce dossier ne pourra intervenir que lors du prochain Conseil
    Justice et Affaires Intérieures. A l’heure où l’on parle, l’adhésion de la
    Roumanie et de la Bulgarie à l’Espace de libre circulation a été bloquée par le
    vote de l’Autriche. Mardi soir, lors d’un débat au Parlement européen de
    Strasbourg, Ylva Johansson, commissaire européenne chargée des Affaires
    intérieures, s’est dite déçue par la décision de Vienne, surtout que Bucarest
    et Sofia répondent actuellement à tous les 11 critères d’adhésion.


















    Budget -
    Le Parlement poursuit la procédure d’adoption du budget public pour l’année
    prochaine. Les représentants du PSD, PNL et l’UDMR qui font partie de la
    coalition au pouvoir, ont accéléré les débats aussi bien au sein des
    commissions parlementaires spécialisées qu’en plénum du Législatif. Tous les
    ministères se sont vu attribuer des avis favorables. La construction budgétaire
    pour 2023 est réaliste, équilibrée et cohérente et elle repose aussi bien sur
    des investissements que sur des mesures de soutien aux catégories défavorisées,
    a précisé le Ministre des Finances, Adrian Câciu. Pour sa part, l’opposition
    considère que la loi du budget repose sur des prévisions irréalistes ce qui
    entraînera des majorations de taxes et d’impôts.


















    Inflation
    – En Roumanie, le taux annuel de l’inflation s’est monté en novembre à presque
    17%, soit un pourcentage record des 20 dernières années. Ce taux dépasse les
    prévisions de la Banque centrale nationale qui prédisait une inflation de 16,3%
    pour la fin de l’année. Ce sont les produits alimentaires qui ont connu la
    hausse de prix la plus spectaculaire, tandis que l’électricité a doublé de
    tarif et le gaz a connu une augmentation de 38%. Une majoration tarifaire de
    20% a été constatée aussi dans le cas de l’énergie thermique et des carburants.


    Révolution
    – Coup d’envoi ce mercredi, à
    Timisoara, des cérémonies censées marquer les 33 années écoulées depuis la
    révolution anti-communiste de décembre 1989. A cette occasion, le Musée du
    Mémorial de la Révolution, en partenariat avec le Musée des Horreurs communistes
    accueillera une exposition, tandis que plusieurs écoles proposeront aux élèves
    des projections de courts métrages sur les événements d’il y a 33 ans. Des
    marches, des concerts et des cérémonies de dépôts de fleurs auront lieu à
    travers la ville. Le jeudi, 17 décembre, Timisoara observa une journée de deuil
    national à la mémoire des ceux qui se sont sacrifiés pour la liberté. Les
    manifestations consacrées à la révolution roumaine finiront le 20 décembre par
    un spectacle d’images géantes issues de la Révolution, projetées sur la façade
    de l’Opéra de la ville. La révolte contre le régime dictatorial de Nicolae
    Ceausescu a commencé à Timisoara, le 16 décembre 1989 et s’est emparé par la
    suite du reste du pays. Plus d’un millier de Roumains ont perdu la vie et
    quelque 3000 ont été blessés pendant les événements sanglants de décembre 1989.










    Protestations
    – 600 salariés issus du personnel non enseignant de Roumanie et membres de la
    Fédération des Syndicats libres de l’Education nationale protestent ce mercredi
    devant le Parlement de Bucarest pour dénoncer le non paiement des primes liées
    aux conditions de travail et de la rémunération des heures supplémentaires. Les
    protestataires réclament aussi le remboursement des frais de transport et une
    indexation de leurs salaires sur l’inflation.


    Natation
    – Le nageur roumain, David Popovici, s’est qualifié cinquième en finale du 100
    mètres nage libre masculin au Championnat du monde de natation en petit bassin
    de Melbourne. La finale est prévue pour demain. David Popovici est deux fois
    champion mondial du 100 mètres nage libre en bassin olympique. Trois Roumains
    figurent au tableau du Championnat mondial de natation d’Australie.












    Football
    – L’Argentine, double championne du monde au football, rencontrera dimanche, en
    finale de la Coupe du monde 2022, de Qatar, l’équipe qui remportera le match de
    ce soir, entre la France et le Maroc. Les Argentins se sont imposés mardi soir,
    par 3 à 0, devant les Croates. En Argentine, des milliers de personnes sont
    sorties dans les rues pour célébrer la sixième participation de leur pays en
    finale de la Coupe du monde.








    Météo – Légère
    hausse des températures ce mercredi, en Roumanie. Le brouillard persiste dans
    le sud-ouest et le sud du pays où des pluies éparses peuvent tomber. Le ciel
    demeure couvert, le vent souffle à plus de 80km/heure en altitude. Les
    températures maximales vont de 0 à 8 degrés. 2 degrés à midi, à Bucarest.

  • Retraites et protestations

    Retraites et protestations

    A partir du 1er janvier les
    pensions de retraite dans le système public roumain augmenteraient. L’intention des gouverneurs
    de la coalition PSD-PNL-UDMR est d’augmenter le point de retraite d’au moins
    10%. Il couvrirait, en partie, l’inflation galopante qui, cette année, a
    dépassé les 15 %, touchant un très grand nombre de retraités dont les revenus
    modestes ne leur permettent plus de mener une vie correcte. Pour que la
    situation soit au moins partiellement remédiée, l’un des freins à la majoration des retraites,
    à savoir le plafond des dépenses imposé
    par le Plan national pour la relance et la résilience – serait remplacé par un
    indicateur en rapport avec les possibilités budgétaires et avec d’autres
    critères de discipline financière – a annoncé à Bruxelles le Premier Ministre
    Nicolae Ciucă. « Nous avons
    expliqué qu’on se heurte à cette limite de 9,4% prévue dans le PNRR pour le
    budget des pensions.On a convenu qu’il est possible de remplacer cet indicateur
    par un autre qui prenne en compte les données fournies par la Banque mondiale
    et un indicateur de discipline financière.
    »




    La discussion sur ce sujet avec
    la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, était
    principielle. Les détails techniques seraient établis au niveau des experts – a
    également précisé le Premier Ministre libéral. En Roumanie, le président du
    parti social-démocrate Marcel Ciolacu a parlé, pour sa part, de (on cite)
    « ces 9,4 % aberrants du PIB » qui obligent le gouvernement à
    plafonner les retraites 50 ans durant.


    Les citoyens doivent être
    protégés – à la fois les retraités et les employés – promet le gouvernement de
    Bucarest, qui par l’intermédiaire du Premier Ministre Nicolae Ciucă affirme
    qu’il faut à présent identifier un budget pour les majorations prévues: « On doit avoir des chiffres
    concrets en rapport ave l’exercice budgétaire pour 2023 afin de pouvoir
    identifier très clairement et de manière transparente le budget à partir duquel
    on pourrait faire ces augmentations de retraite et de salaire.
    »




    Encouragés
    par les confédérations syndicales CNSLR-Frăția et Sanitas, certaines personnes
    ont déjà perdu la patience. Les derniers jours, des protestations ont eu lieu à
    travers la Roumanie et dans la capitale, Bucarest, contre la baisse du niveau
    de vie et l’aggravation de la crise économique. Les manifestants étaient des
    fonctionnaires des domaines publics et privés de la santé, de l’éducation, des
    transports et de l’administration, mais aussi des retraités. Ils ont tous
    déploré le rythme galopant de l’inflation, notamment la flambée alarmante des
    tarifs de l’électricité, du gaz naturel et des carburants, alors que leurs
    revenus demeurent parmi les plus bas d’Europe.


    Le pouvoir d’achat des Roumains est
    complètement en berne, il a atteint son niveau le plus bas des 15 dernières
    années – s’alertent les dirigeants syndicaux. Cependant, face à cette crise sans
    précédent qui impacte sévèrement la vie des travailleurs aussi bien de Roumanie
    que de l’UE, le gouvernement et l’Union Européenne devraient prendre des
    mesures urgentes – disent les syndicats, qui réclament aussi la modification de la loi du dialogue social,
    afin qu’ils puissent participer aux négociations des mesures de lutte contre la
    crise.(trad. Andra Jugănaru)













  • 27.10.2022 (mise à jour)

    27.10.2022 (mise à jour)

    PNRR – Le Premier ministre
    roumain, N. Ciucă a convenu avec Ursula von der Leyen, présidente de la
    Commission Européenne, qu’il serait possible de remplacer les 9,4 % du PIB alloués
    aux dépenses pour la retraite prévues dans le Plan national de relance et de
    résilience (PNRR) par un autre indicateur calculé en fonction du nouveau
    rapport de la Banque mondiale et d’un indicateur de discipline financière. Ce
    jeudi toujours, le Premier ministre a rencontré la commissaire européenne aux
    Transports, la Roumaine Adina Vălean ainsi que la délégation d’eurodéputés de
    Roumanie. Parmi les thèmes abordés par le chef de gouvernement roumain avec les
    hauts représentants de l’UE et de l’OTAN rencontrés à Bruxelles figurent la
    question brûlante de l’intégration de la Roumanie à l’espace Schengen. N. Ciucă
    a précisé que tous les interlocuteurs présents avaient souligné le soutien dont
    jouissait la Roumanie pour achever son processus d’adhésion à l’espace de libre
    circulation.




















    Chômage – Le taux de chômage
    enregistré en Roumanie, fin septembre, est monté à 2,88%, de 0,03% de moins que
    durant la même période de 2021. Selon les données fournies par l’Agence
    nationale pour l’Emploi, en septembre dernier, le nombre de chômeurs était à la
    hausse, soit de 0,02% de plus qu’en août 2022. La plupart des sans-emplois de
    Roumanie sont âgés de 40 à 49 ans et n’ont pas d’études universitaires.

    Fonds – La Commission européenne a
    versé jeudi à la Roumanie, 2,6 milliards d’euros afférents à une première
    demande déposée par Bucarest dans le cadre du Mécanisme de relance et de
    résilience. Les fonds sont entrés déjà dans les comptes bancaires du pays, a
    fait savoir le Ministère des Investissements. Composée de 1,8 milliards d’euros
    de subventions et 0,8 milliards de prêts, la somme a été attribuée à la
    Roumanie après que le pays a répondu à tous les 14 objectifs assumés. C’est une
    journée historique pour la Roumanie, a affirmé le ministre de tutelle, Marcel
    Bolos, en précisant qu’il s’agit là de la preuve que le pays s’est inscrit dans
    la voie des réformes dans le domaine de la mobilité soutenable, de la
    décarbonisation, de la santé et de l’éducation. La prochaine demande de
    paiement que la Roumanie déposera dans le cadre du Mécanisme de relance et de
    résilience sera de 3,2 milliards d’euros et visera 51 cibles sur les deux
    premiers trimestres de l’année en cours. La Roumanie bénéficie d’une enveloppe
    totale de 29,18 milliards d’euros censée lui permettre de mettre en place le
    PNRR.






    Protestations – Les membres du syndicat roumain Sanitas ont protesté jeudi
    devant les ministères du Travail et de l’Energie, afin d’attirer l’attention
    sur la crise économique qui touche notamment les fonctionnaires à faibles
    revenus. Les protestataires tirent la sonnette d’alarme quant à la flambée des
    prix, notamment des ceux de l’énergie électrique et du gaz. Organisées à
    l’échelle nationale par les membres de Sanitas, aux côtés de l’organisation
    CNSLR-Fraţia, les protestations ont eu lieu à l’échelle nationale et s’inscrivent
    dans un mouvement actuellement en cours dans d’autres pays de l’UE.

    Météo – Il fait beau et doux en
    Roumanie, avec des températures supérieures à la normale saisonnière. Vendredi,
    nous aurons entre 14 et 23 degrés à travers le pays et 21 degrés à midi, à
    Bucarest.